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BOURVIL Né André-Zacharie Raimbourg-Ménart le 27 juillet 1917, dans un petit bourg rural de Normandie, Bourvil doit son nom d'artiste à son village natal, Bourville. Dès l'âge de dix ans, André prend goût à la musique, en s'abreuvant des derniers tubes sur la TSF de l'instituteur du village. Après avoir étudié l'harmonica, l'accordéon et le cornet à piston, André intègre la fanfare du village. A dix-neuf ans, il part pour Rouen et y exerce le métier d'apprenti boulanger, mais il n'en oublie pas pour autant la musique. Un soir de 1936, c'est la révélation lorsqu'il assiste, sidéré, à un concert du grand Fernandel. C'est décidé, il sera artiste !. Il fait ses débuts de chanteurs devant ses camarades du 24ème Régiment d’infanterie et remporte à cette époque de nombreux radio-crochets A Paris, en 1941, seule « La Gaîté Montparnasse » finit par l'embaucher pour un soir. Il y chante ses premières compositions. Il met ainsi le pied à l'étrier du métier d'artiste. Après plusieurs contrats dans les cabarets parisiens, il décide de troquer son nom André pour Bourvil. Nous sommes en 1942, et Bourvil débute véritablement sa carrière. Petit à petit, ses contrats sur scène font parler de lui. Jusqu'à ce jour de 1944 où, ému par une petite vendeuse de cartes postales croisée dans les rues de Paris, il écrit Les crayons. Cette chanson passe sur toutes les ondes et devient son premier tube. Bourvil est maintenant une star ! Soudainement très sollicité, il remplit les music-halls, vend ses disques comme des petits pains, joue dans de nombreuses opérettes et entame une fulgurante carrière au cinéma. L'après-guerre est propice à l'explosion médiatique du jeune comique. Puis en 1967, lors du tournage des Cracks, le couperet tombe. Au faîte de sa gloire, Bourvil apprend qu'il est atteint de la maladie de Kahler. Ses jours sont comptés. Il vivra en fait trois ans de plus, jusqu'à ce jour du 23 septembre 1970 où il s'éteint, à l'âge de 53 ans. Il venait de terminer le tournage du Cercle rouge avec Alain Delon et Yves Montand. Derrière ses faux-airs de benêt, Bourvil a réellement marqué la chanson et le cinéma du vingtième siècle. Populaire et généreux, cet artiste unique a su apporter à son personnage de comique paysan une grande finesse. Chacun de ses rôles au cinéma a fait montre d'une grande intelligence du rôle, et ses interprétations des classiques (Marcel Aymé, Victor Hugo, Pagnol) ont marqué le public de plusieurs générations. Il fut l'un des rares à savoir teinter l'humour d'une extrême et délicate tendresse. QUELQUES UNS DE SES TITRES : Fredo le Porteur - Ballade irlandaise Un oranger - Berceuse à Frédéric - Salade de fruits - Les papous - Ma p'tite chanson - La tactique du gendarme – Le clair de lune à Maubeuge – A bicyclette – A Joinville le pont – La rumba du pinceau – A dada – A pied, à cheval, en voiture – La dondon dodue - Causerie anti-alcoolique – La môme rustine – La complainte du boucher – Le hoquet – Caroline Caroline – Mon vieux phono – La marche des matelassiers – La valise - … et plus de 300 titres.