Communiqué de presse

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Communiqué de presse
dossier
de
presse
Musée pop du jeu vidéo
exposition du 3 juillet
au 20 septembre 2015
www.lelieuunique.com
entrée libre
Relations presse :
Vernissage presse :
aurélie denis /
[email protected]
+33 06 84 08 40 86
mardi 30 juin 2015
© Trafik
LE LIEU UNIQUE
ULTIMA, MUSÉE POP DU JEU VIDÉO
DU 3-07 AU 20-09 2015
Communiqué de presse
ULTIMA
du 3 juillet au 20 septembre 2015
Né d’une fantaisie de laboratoire, d’un calculateur balistique, distribué dans l’ombre des salles d’arcade
avant d’envahir les salons, le jeu vidéo a poussé comme une mauvaise herbe sur le terrain des loisirs
numériques : inutile, insignifiant, sulfureux et ignoré, pointé du doigt au moindre fait divers impliquant un
adolescent adepte des shoot’em up, il lui aura fallu plus de cinq décennies pour sortir de l’underground.
Économiquement d’abord – l’industrie du jeu vidéo dépasse le chiffre d’affaires du cinéma et pèse des
milliards. Socialement ensuite – le serious game ou jeu sérieux forme les écoliers comme les militaires
américains, assiste les pilotes et les chirurgiens. Culturellement enfin – il s’est infiltré partout, du cinéma
à la musique, envahissant nos téléphones, réinventant les outils de contrôle, l’art et les usages.
Comme la photo, la radio, le cinéma et la télévision, le jeu vidéo est d’abord un média. Lui est né de
l’ordinateur : son histoire, liée à l’évolution des technologies, est jalonnée par l’apparition de nouvelles
consoles, toujours plus puissantes. Aujourd’hui, du mini-jeu sur smartphone à la superproduction d’un
« triple A » à plusieurs centaines de millions d’euros, sa diversification est immense, à l’image de sa
démocratisation. Pratique culturelle majeure (1h53 par jour en France en 2013), le jeu est désormais une
culture à part entière. En témoignent l’insolente santé du jeu indé et des formats hybrides, alimentant sa
créativité comme le cinéma indépendant travaille les blockbusters de Hollywood.
Sous un ciel de vidéoprojecteurs, le Cnam Pays de la Loire et le lieu unique invitent à l’été 2015 à rejouer
l’histoire du jeu vidéo avec Ultima, une exposition multimédia, interactive, évolutive et expérimentale qui
présente une collection de plus d’une centaine de consoles, des plus mythiques aux plus éphémères, des
interviews d’acteurs majeurs de l’industrie (Peter Molyneux, David Cage, Hideo Kojima, Bruno Bonnell,
Philippe Ulrich, Frédéric Raynal, Anthony Roux), mais aussi d’historiens et théoriciens (Sophie Pène,
Nicolas Nova, Milad Doueihi), de critiques et spécialistes des game studies (Gonzalo Frasca, Stéphane
Natkin, Isabelle Arvers, Paola Antonelli, Thierry Perreau) ou d’artistes (Invader, Douglas Edric Stanley) qui
ont détourné et se sont appropriés le langage des jeux vidéo.
Ultima n’est pas la salle de jeu de l’été à l’usine LU ! À travers un panorama de médias (papier, écran,
vidéo, application interactive, frise chronologique augmentée), Ultima rafraîchit ses écrans tous les quarts
d’heure pour proposer une nouvelle thématique, à base de jeux jouables, d’ingames, ou d’extraits vidéo.
Comme le ferait un VJ spécialisé dans l’histoire et l’actualité du jeu vidéo.
Le parcours du visiteur est résolument éclaté en thématiques, comme autant de chapitres qui traversent
l’histoire du média. La violence dans les jeux vidéo, la science-fiction, la politique ou encore l’économie
sont ainsi abordées à partir des jeux eux-mêmes. De l’apparition de Pong jusqu’aux dernières créations
avec lunettes de réalité virtuelle, de l’histoire du hardware à celle des formes et des gameplays, Ultima
est l’exposition ultime sur le jeu vidéo, la dernière à balayer l’histoire du secteur, des origines à nos jours :
sa culture, ses codes, son avenir, ses consoles mythiques, ses jeux cultes et ses personnages célèbres…
Ultima est une exposition orchestrée par l’artiste Pierre Giner (pionnier des expositions « vidéoludiques »),
avec le média des cultures hacktives Poptronics et le studio graphique Trafik.
La même fine équipe avait signé en 2010 Museogames, première exposition jouable dans une institution
culturelle française, au musée des arts et métiers du cnam, à Paris.
- Commissariat : Pierre Giner
- Vernissage public : samedi 4 juillet 2015 à partir de 17h
- Autour de l’exposition :
• Visite commentée par Pierre Giner, et traduite en LSF par ServiSigneS44 :
dimanche 5 juillet 2015 à 15h30 (accès libre)
• Visite par un médiateur :
les dimanches 19 juillet à 15h30, 9 août à 15H30, 23 août à 15h30 (accès libre)
LE LIEU UNIQUE
ULTIMA, MUSÉE POP DU JEU VIDÉO
DU 3-07 AU 20-09 2015
«Ce qui m’intéresse plutôt,
c’est la façon dont le jeu vidéo
se diffuse dans toute la société
et dont il influence notre imaginaire.»
Pierre Giner
Par le passé, vous avez déjà conçu plusieurs expositions autour du jeu vidéo et de son
histoire, notamment MuseoGames, présentée au musée des arts et métiers du Cnam
en 2010-2011. De quelle façon Ultima se rattache-t-elle à ces expositions antérieures ?
Le terme « exposition » ne me satisfait pas pleinement, dans la mesure où je cherche
précisément à éviter la muséification du matériau proposé, la fétichisation me semblant
une chose peu intéressante. Pour moi, il s’agit d’abord de faire lieu et de dégager des
problématiques – et, dans le domaine du jeu vidéo, le joueur me paraît être la première
de ces problématiques. Avec MuseoGames, par exemple, j’ai ainsi tâché de concevoir une
scénographie/installation autour du visiteur/joueur. Venant de l’art contemporain, je m’intéresse
précisément à ce qui est contemporain dans le jeu vidéo, en essayant de l’appréhender dans
toutes ses dimensions (historique, politique, économique…) et, surtout, de sortir du débat très
étriqué et stérile qui oppose les fans et les détracteurs. Ma démarche tend au contraire à élargir
le champ de la perception, en prenant du recul et en privilégiant des objets et des points de
vue singuliers. Je me moque un peu de savoir si le jeu vidéo doit être considéré ou pas comme
un objet artistique : ce qui m’intéresse plutôt, c’est la façon dont il se diffuse dans toute la
société et dont il influence notre imaginaire. Ultima va prendre une forme très ample, avec
plusieurs types de contenus, impliquant par exemple des philosophes, des créateurs de jeux,
des commissaires d’expositions…
_
Comment vous attachez-vous à mettre en scène et en espace ces différents contenus ?
Quelles possibilités particulières offre, à cet égard, le lieu unique ?
De manière générale, le projet d’Ultima se fonde sur l’envie d’une écriture très libre, permettant
de montrer tout ce qu’on veut et de voir ce que cela produit. Le défi est de parvenir à scénariser
et à scénographier tout le matériau rassemblé afin de le rendre à la fois jouable, visible, lisible,
consultable, pensable… Ça m’intéresse beaucoup de voir comment on peut jouer une exposition
et comment une exposition peut se jouer de l’espace et de sa syntaxe. Tout le plafond de
la salle d’exposition du lieu unique sera transformé en une sorte de voûte électronique,
recouverte de 12 écrans qui pourront projeter 12 jeux vidéo, découpés en séquences. Ces
écrans s’allumeront et s’éteindront en alternance, pour relancer de nouvelles séquences et
de nouveaux sujets. Les visiteurs pourront jouer, mais en position allongée… Sur le long mur
séparant la salle d’exposition et la salle de spectacle, divers documents (visuels ou textuels)
seront déployés pour construire un récit historique, et, sur un autre mur, une sorte de collection
d’objets sera donnée à voir – l’objet occupant une place centrale dans notre rapport aux jeux
vidéo. Chacun est rentré dans l’histoire du jeu vidéo à un moment particulier, via un objet
particulier. L’exposition en elle-même est pensée comme un objet, ouvert le plus possible à
l’expérimentation.
LE LIEU UNIQUE
ULTIMA, MUSÉE POP DU JEU VIDÉO
DU 3-07 AU 20-09 2015
Ultima & le studio graphique Trafik
Pierre Giner, qu’est-ce que Trafik apporte à l’exposition Ultima ?
L’exposition Ultima n’est pas imaginable sans la contribution essentielle et complice des
graphistes et développeurs de Trafik, ni la contribution rédactionnelle d’Annick Rivoire et
Poptronics. L’exposition résulte d’une conversation qui dure entre nous depuis l’exposition
Museogames et du plaisir toujours renouvelé d’imaginer et produire ensemble, pour faire éclore
quelque chose, de protéïforme, qui nous (m’)étonne. Trafik est une bande de gars, de frères et
de grunges geeks et malins, toujours prêts à dire oui et à rendre possible et complet un projet,
dans ses formes comme dans ses déclinaisons physiques et numériques. Ainsi, si Pierre a bien
voulu m’accompagner avec toute son équipe dans la production exécutive en intelligence
avec le projet artistique et ses développements graphiques, son frère Joël a relevé le défi d’un
dispositif numérique hybride, bidouilleur, high tech et spectaculaire.
Ultima est le résultat de cet échange «en bande organisée», poussant toujours plus loin
l’expérience accumulée depuis l’exposition MuseoGames au CNAM. «Des images comme des
oiseaux» à la Friche la Belle de Mai, la création des applications numériques de «Cnap N» et
celles de «Reveal», autour du projet architectural de Rem Koolhaas pour la Fondation Galeries
Lafayette à Paris, et de l’exposition «Louis Vuitton Fashion Photography», autour du livre de
Michel Mallard, pour les espaces d’art Louis Vuitton.
Et en plus du talent, ils sont drôles...
Trafik, quelles solutions apportez-vous à la scénographie de l’exposition?
Nous apportons un univers graphique développé autour du projet artistique et de la
scénographie de Pierre Giner qui lui permet d’investir les espaces et de faire interagir tous les
supports. Par ailleurs, nous l’avons aidé à réaliser un dispositif numérique inédit mêlant jeux et
informations, interactions digitales et participation des publics. Enfin, nous avons développé
une application permettant de «jouer» avec les contenus éditoriaux, synchronisés entre un
mur de projections vidéos de 30 mètres de long et douze écrans de 4×3 mètres suspendus au
plafond. Une sorte d’afficheur monumental jouant à l’échelle de tout l’espace.
La proposition de Pierre demandait au graphisme d’investir l’exposition dans son entier, de la
faire s’illuminer comme une immense tableau d’affichage électronique, d’accueillir, d’exciter
et d’accompagner le spectateur, de marquer, d’éclairer, de rythmer comme d’informer dans
le temps et dans les flux. Une belle occasion de dépasser le dispositif statique et fini de
l’exposition traitée ici comme un dispositif médiatique palpitant et immersif.
À propos de Trafik
Trafik, bureau de création mélant design graphique et développement multimédia, imagine des identités
visuelles, des interfaces innovantes et de curieux objets numériques. Depuis sa création, Trafik s’est
distingué en investissant de nombreux espaces de création et d’art contemporain, comme la Ferme
du Buisson , les Nuits Blanches ou la galerie Anatome, en produisant des dispositifs numériques qui
continuent d’être exposés régulièrement en France et au-delà de l’infini...
En 2015, Trafik accompagne notamment la création de nouveaux projets pour Red Bull Music Academy,
l’Opéra de Lyon, l’Équipex Biblissima, Université Sorbonne Paris Cité, l’APCI ...
www.trafik.fr
Contact presse
[email protected]
Éric Fossoul +33(0)6 95 88 43 76
LE LIEU UNIQUE
ULTIMA, MUSÉE POP DU JEU VIDÉO
Visuels disponibles
Ultima, musée pop du jeu vidéo, 2015
Ultima, musée pop du jeu vidéo, 2015
Ultima, musée pop du jeu vidéo, 2015
DU 3-07 AU 20-09 2015
LE LIEU UNIQUE
ULTIMA, MUSÉE POP DU JEU VIDÉO
DU 3-07 AU 20-09 2015
Informations pratiques
Adresse :
le lieu unique
Quai Ferdinand-Favre, BP 21304
44013 Nantes cedex 01
www.lelieuunique.com
t. 02 40 12 14 34
Horaires d’ouverture de l’exposition :
Dans le cadre du Voyage à Nantes,
du 3 juillet au 30 août 2015 :
lun-dim / 10h-19h
Du 1er au 20 septembre 2015 :
mar-sam / 14h-19h
dim 15h-19h
Entrée libre
Relations presse :
aurélie denis
[email protected]
t. +33 06 84 08 40 86
Ultima est une exposition orchestrée par Pierre Giner avec la complicité du média des cultures hacktives Poptronics,
le studio graphique Trafik et Plaine Images.
En co-production avec le Cnam Pays de la Loire et le musée des arts et métiers du Cnam à Paris.
Avec le soutien financier de la région Pays de la Loire et du Feder (Fonds européen de développement régional).
Dans le cadre du Voyage à Nantes.
En partenariat média avec : Kostar, Wik, le Haut Parleur, Pulsomatic et jetFM.
L’Europe s’engage en Pays de la Loire avec
le Fonds européen de développement régional

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