La scène politique marocaine unanime dans son engagement vers

Transcription

La scène politique marocaine unanime dans son engagement vers
La scène politique marocaine unanime dans son engagement
vers une nouvelle étape après la réussite du scrutin
Leaders des partis politiques
M. Benkirane : Les législatives du 25 novembre ont été "honnêtes dans l'ensemble"
Le secrétaire général du Parti de la justice et du développement (PJD), M. Abdelilah
Benkirane a souligné que les élections législatives du 25 novembre ont été "honnêtes dans
l'ensemble" et sont "démocratiquement acceptables".
" Il s'agit des législatives les plus transparentes dans l'histoire du Maroc comme en témoigne
la célérité dans la proclamation des résultats, a-t-il dit lors d'une conférence de presse après
l'annonce des résultats définitifs des législatives du 25 novembre.
"Il s'agit d'un vote de confiance et d'espoir pour les citoyens", a-t-il estimé, relevant qu'à
travers ce scrutin, " le Maroc a franchi un pas important sur la voie de la consécration du
processus démocratique"
"A travers ces élections, le Royaume a rompu avec les pratiques du passé et s'est engagé dans
un processus démocratique irréversible ", a-t-il poursuivi.
Il a assuré que le PJD va faire de la lutte contre la corruption, de la consécration de la bonne
gouvernance et de la reddition des comptes son cheval de bataille lors de la prochaine étape.
Concernant les relations du Maroc avec l'Europe et les Etats unis, le secrétaire général du parti
a relevé qu'elles "sont basées sur des fondements philosophiques et historiques", appelant à
prendre en compte les intérêts du Royaume dans ses liens avec l'Occident.
Il a aussi insisté sur l'impératif de renforcer les relations du Maroc avec le monde arabe et
l'Afrique.
M. Benkirane: le but est de préserver la stabilité et d'entreprendre les réformes
nécessaires
Le secrétaire général du Parti de la Justice et du Développement (PJD), M. Abdelilah
Benkirane, que SM le Roi a nommé chef du gouvernement, a indiqué que le but de son parti
est de préserver la stabilité du pays et de mener à bien les réformes dont le Maroc a besoin.
"Nous avons toujours été dans l'opposition et souhaité le changement. maintenant nous avons
une occasion pour le réaliser (...)", a dit M. Benkirane dans une interview accordée à l'Agence
de presse turque "Anatolie".
La réussite du PJD lors des élections législatives du 25 novembre montre que le peuple
marocain veut le changement, a précisé M. Benkirane, qui "doit maintenant travailler pour
diriger une large coalition de partis politique dans le but de mener les réformes économiques
et sociales nécessaires pour le pays", commente l'agence.
L'emploi, l'éducation et la santé sont les priorités du Maroc, "mais notre premier objectif est
de développer notre démocratie. Dieu merci, nous sommes entrés dans une phase de transition
démocratique", a assuré M. Benkirane.
Le nouveau chef du gouvernement a également mis l'accent sur l'importance de la bonne
gouvernance et de la transparence dans la gestion des affaires publiques.
M. Benkirane a indiqué, par ailleurs, que le "modèle turc" est appréciable, exprimant le
souhait de voir "un modèle proprement marocain" émerger dans le Royaume durant les
prochaines décennies.
M. Benkirane émet le souhait de voir le scrutin législatif annoncer une nouvelle ère
démocratique
Le Secrétaire général du Parti de la Justice et du Développement (PJD), M. Abdelilah Benkirane,
a émis le souhait de voir les élections législatives, tenues vendredi, annoncer le début d'une
nouvelle ère démocratique dans le Royaume.
Dans une déclaration à la presse, M. Benkirane a souligné que le vote doit favoriser la
démocratie, qui demeure la voie la mieux indiquée pour sortir de la crise et bannir les pratiques
passées.
Le PJD devant "une grande responsabilité" (Benkirane)
Le résultat obtenu par le Parti Justice et développement (PJD), venu en tête des partis en lice
pour les élections du 25 novembre, le met "devant une grande responsabilité", a affirmé le
Secrétaire général de cette formation politique Abdelilah Benkirane.
"Pour nous au parti, ces résultats ont été une bonne nouvelle que d'être au devant de la scène
politique", s'est réjoui M. Benkirane dans une déclaration à la MAP, assurant toutefois que
cette performance a mis le parti devant "une stature de préparation devant cette responsabilité
immense".
Concernant la formation du gouvernement, le secrétaire général du PJD a indiqué qu'il est
encore prématuré de parler de coalitions avant la proclamation des résultats définitifs de ce
scrutin.
Il a rappelé que son parti avait déjà fait part de sa disposition à s'allier aux partis de la Koutla
démocratique, soulignant également qu'il reste ouvert à des alliances avec d'autres partis
politiques, à l'exception d'un seul "qui nous considère comme une ligne rouge".
Le PJD est arrivé en tête des partis politiques en lice pour le scrutin de vendredi avec 80
sièges, selon les résultats provisoires portant sur 288 des 305 sièges au titre des
circonscriptions locales.
Le scrutin du 25 novembre consacre le principe de l'alternance au pouvoir (Abbas El
Fassi)
Les résultats du scrutin du 25 novembre sont conformes à la nature des choses et consacrent le
principe de l'alternance au pouvoir en ouvrant la voie à l'opposition pour mener le prochain
gouvernement, a affirmé, samedi, le secrétaire général du Parti de l'Istiqlal, M. Abbas El Fassi.
M. El Fassi s'est félicité du résultat obtenu par son parti qui, selon les résultats provisoires, est
arrivé en deuxième position de ce scrutin et au premier rang des partis de la majorité, ajoutant
qu'à travers ce score, les électeurs ont "exprimé leur satisfaction du bilan du gouvernement, qui a
réalisé 85 pc de ses engagements dans tous les secteurs".
Le PI a remporté 45 sièges, selon les résultats provisoires portant sur 288 des 305 sièges au titre
des circonscriptions locales, annoncés samedi par le ministre de l'Intérieur M. Taib Cherqaoui.
M. El Fassi a souligné la participation positive des citoyens aux législatives, avec un taux de 45,40
pc, "en dépit des appels au boycott", assurant que ce taux confirme la maturité politique des
électeurs et reflète l'importance des réformes politiques et constitutionnelles engagées sur la voie
du renforcement du processus démocratique.
Il a expliqué que la consolidation des institutions constitutionnelles et la promotion de la
démocratie contribueront grandement à l'amélioration du taux de participation, estimant qu'en
capitalisant sur les acquis réalisés, les prochaines échéances électorales devraient connaître un
taux plus élevé.
Il a indiqué, par ailleurs, que le PI annoncera sa décision au sujet d'éventuelles alliances politiques,
après la nomination par SM le Roi du prochain chef de gouvernement.
Le SG de l'Union Constitutionnelle : les législatives constituent l'occasion d'un saut
qualitatif vers la démocratie citoyenne
Le Secrétaire Général de l'Union Constitutionnelle, M. Mohamed Abied a indiqué que les
prochaines élections législatives offrent l'occasion à tous les marocains de contribuer au saut
qualitatif vers une véritable démocratie citoyenne.
Dans un entretien à la presse, M. Mohamed Abied a souligné que pour atteindre cet objectif, l'UC
ambitionne de redonner confiance aux compétences, de sortir les jeunes de la marginalisation et
de donner aux femmes un rôle plus important dans la gestion de la chose publique.
En effet, il a précisé qu’il est impératif de mobiliser les jeunes et les femmes afin de s'investir
totalement dans la participation à la prise de décision, de revaloriser la vraie citoyenneté et de
réhabiliter, par conséquent, l'action politique et de s'engager avec résolution sur la voie du
changement pour l'édification d'une société moderne fondée sur la liberté et la dignité dans leurs
portées politique, économique et sociale.
La SG du Parti Société Démocratique : le changement escompté est tributaire de la
participation massive aux élections du 25 novembre
La Secrétaire Général du PSD, Zhor Chekkafi du Parti de la Société Démocratique (PSD) parie
sur la participation massive, aux élections législatives du 25 novembre, du citoyen marocain pour
créer la surprise et le changement escompté.
Dans un entretien accordé à la presse, à l'occasion des prochaines échéances électorales, Mme.
Chekkafi a appelé les citoyens à être responsables et voter pour les plus méritants à travers une
participation massive au scrutin pour mettre fin à la corruption, soulignant que ce phénomène ne
saurait être juguler avec l'abstention et le repli.
La Secrétaire Générale du PSD a mis l'accent sur la nécessité de redonner confiance aux citoyens
dans l'action politique, estimant que l'abstention rend service à certains partis qui œuvrent à la
consolidation de ce fléau pour poursuivre leur domination de l'échiquier politique.
Le SG du Parti travailliste: Les élections du 25 novembre, une étape importante dans la
mise en place d'une démocratie institutionnelle institutionnelle et participative
Le Secrétaire Général du Parti travailliste (PT), M. Abdelkrim Benatiq a affirmé que les élections
législatives du 25 novembre constituent un prélude important pour la mise en place d'un édifice
démocratique institutionnel, fondé sur l'implication active des élites politiques et des acteurs
associatifs.
Dans une déclaration à la presse, à l'occasion des prochaines législatives M. Benatiq a souligné
que l'édification d'une démocratie institutionnelle et participative puise son essence dans le
Discours Royal du 9 mars, qui a jeté les bases d'une nouvelle approche en termes de prise de
décision et de mise en place de mécanismes basés sur l'implication des élites politiques et du tissu
associatif.
Il a estimé que l'enjeu majeur de ces échéances consiste en l'adhésion des acteurs politiques à la
mise en Œuvre optimale des dispositions de la nouvelle Constitution plébiscitée, en juillet dernier,
par le peuple marocain.
Le SG du Parti de l'Action : les élections du 25 novembre doivent se tenir dans un climat
de liberté, d'honnêteté et de transparence (SG du PA)
Les élections législatives du 25 novembre doivent se tenir dans un climat de liberté, d'honnêteté
et de transparence, a insisté le Secrétaire Général de Parti de l'Action (PA), Mohamed Idrissi,
soulignant que l'importance de la réconciliation entre l'électorat et les urnes, demeure un enjeu
majeur de ce scrutin.
M. Idrissi a indiqué dans un entretien à la presse que les conditions de cette réconciliation
peuvent être réunies si chaque partie concernée assume sa responsabilité, ajoutant que la nouvelle
constitution insiste sur le rôle des partis dans l'encadrement et la formation politique des citoyens,
tout en accordant une mission fondamentale à la société civile dans ce cadre.
Jusqu'à présent, toutes les conditions sont réunies pour le bon déroulement du scrutin, s'est
félicité le SG du PA, mettant en exergue la volonté réelle qu'affichent les différents acteurs pour
une meilleure concrétisation des dispositions de la nouvelle constitution.
L'Alliance des partis du Centre se félicite du succès des élections du 25 novembre
L'Alliance des partis du Centre, qui regroupe les partis du Renouveau et de l'équité, le
Mouvement démocratique et social et Al Ahd Addimocrati, s'est félicitée, lundi à Rabat, du
succès des élections législatives du 25 novembre.
Le scrutin s'est déroulé dans des conditions normales, "abstraction faite de certains cas isolés",
ont souligné les leaders de cette alliance dans un communiqué publié à l'issue d'une Conférence
de presse qu'ils ont tenue pour tirer les principaux enseignements de ces élections.
Le succès de cette expérience représente "un succès pour le Maroc qui fait face à plusieurs défis
d'ordre politique, économique et social, sur fond d'aspiration du peuple marocain à la mise en
Œuvre optimale de la nouvelle Constitution, conformément à la Haute volonté royale", ont-ils
affirmé, félicitant par la même occasion le Parti de la justice et du développement (PJD) pour sa
victoire.
Et de faire savoir que d'autres réunions sont prévues prochainement avec les Commissions des
candidatures, les Commissions juridiques et les bureaux politiques des partis membres dans le but
de dresser le bilan de la participation de l'Alliance aux dernières élections.
L'examen de l'organisation et la restructuration de l'Alliance, ainsi que l'élaboration d'une nouvelle
feuille de route, dans la perspective des prochaines échéances électorale, seront également au
menu de ces réunions.
Le Maroc a aussi l'obligation d'aller de l'avant dans la mise en œuvre des dispositions de
la nouvelle Constitution
Lors d'une rencontre tenue avec de hauts cadres, des chefs d'entreprises et autres universitaires,
sur le thème ''les grands défis de la législature 2011-2016'' M. Mezouar a affirmé que la
conjoncture internationale et les défis internes imposent une démarche sérieuse et des
compétences à même de proposer des solutions qui permettront au Maroc d'avancer dans la
sérénité et la stabilité.
M. Mezouar a souligné que le Maroc a aussi l'obligation d'aller de l'avant dans la mise en œuvre
des dispositions de la nouvelle Constitution dans la cohérence.
Il a ajouté que pour gagner ces paris économiques et politiques, il est impératif de mettre en place
un gouvernement fort issu d'une majorité forte, claire et solide, ayant une parfaite connaissance
des enjeux actuels et capable d'y apporter des réponses pratiques et pragmatiques.
Les élections législatives, une victoire pour la démocratie (président du RNI)
Les élections législatives du 25 novembre constitue une victoire pour la démocratie marocaine, a
assuré, samedi, Salaheddine Mezouar, président du Rassemblement national des indépendants
(RNI), dont le parti a remporté 38 sièges selon les résultats partiels.
Mezouar a félicité le Parti de la justice et du développement (PJD) pour les résultats qu'il a
obtenus.
Le PJD est arrivé en tête avec 80 sièges, selon les résultats provisoires portant sur 288 des 305
sièges au titre des circonscriptions locales.
Mezouar, qui a félicité toute les composantes du paysage politique marocain, a indiqué que
l'"Alliance démocratique" n'a pas démérité, estimant que "les résultats obtenus sont "bons" dans
l'ensemble pour l'Alliance, qui regroupe, outre le RNI, le Parti authenticité et modernité (PAM),
l'Union constitutionnelle (UC), le Mouvement populaire (MP), le Parti socialiste (PS), le Parti
travailliste (PT), le Parti de la gauche verte (PGV) et le parti Ennahda.
"Maintenant, nous allons faire une évaluation et nous allons naturellement décider de l'orientation
à donner quant à notre position, sachant que depuis le départ, les choses étaient claires pour
nous", a dit Mezouar.
"Nous avons travaillé pour gagner les élections, mais il y avait aussi l'hypothèse de ne pas les
gagner", a-t-il précisé, ajoutant que "la nouvelle constitution offre également une position
privilégiée et distinguée pour l'opposition et c'est autant de victoire pour la démocratie
marocaine".
Le Maroc a réalisé "une victoire historique" avec des élections transparentes (Parti de la
Choura et de l'Istiqlal)
Le Parti de la Choura et de l'Istiqlal a souligné que le Maroc a réalisé "une victoire historique" en
organisant des élections législatives "honnêtes et transparentes", sur la base de consultations
démocratiques saines universellement reconnues.
Le parti a souligné que cette victoire est de nature à consacrer la place du Maroc au niveau
international en tant que "partenaire crédible" et en faire un modèle unique dans le monde arabe,
indique le parti dans un communiqué, publié à l'issue d'une réunion de son secrétariat générale.
Le parti de la Choura et de l'Istiqlal a affirmé que "l'exploit démocratique" accompli le 25
novembre, caractérisé par un taux élevé de participation qui a atteint 45.40 pc, est un indice de
"l'attachement des Marocains à leur union et de leur volonté à relever les défis de la prochaine
étape".
Et d'ajouter que la classe politique est appelée plus que jamais à "améliorer sa performance et à
élaborer de nouvelles méthodes de travail" qui soient au niveau "des attentes populaires",
exprimées lors des élections législatives.
Le Président du parti des Forces Citoyennes : le 25 novembre est une étape décisive dans
le processus démocratique du Maroc
Le Président du parti des Forces Citoyennes, Abderrahim Lahjouji a souligné que le 25 novembre
2011 est une journée historique et une étape décisive dans le processus démocratique du Maroc.
Dans une déclaration à la presse, M. Lahjouji a déclaré que ces élections législatives opèrent un
profond changement et augurent d'une nouvelle étape qui se caractérise par de nouveaux
mécanismes législatifs à même de permettre au Parlement de retrouver toute sa place et de jouer
pleinement son rôle dans le but de façonner les contours du Maroc de demain.
Le SG du Parti du progrès et du socialisme : les législatives du 25 novembre, une étape
importante dans la vie politique nationale
Le Secrétaire Général du Parti du progrès et du socialisme (PPS), M. Mohamed Nabil
Benabdallah a affirmé que les élections législatives qui se déroulent le 25 novembre au Maroc
constituent une étape importante dans la vie politique nationale car elles sont les premières
échéances organisées après l'adoption de la nouvelle Constitution.
A travers ces élections, le PPS espère une réconciliation de la société marocaine avec la chose
politique et avec les partis politiques, ainsi qu'une plus forte crédibilité des institutions.
Nabil Benabdallah: le PPS "a fait les frais" de la montée du PJD
Le secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme (PPS), Nabil Banbdellah, a estimé,
vendredi, que son parti "a fait les frais" de la montée du Parti de la justice et du développement
(PJD).
"Au PPS, nous avons fait les frais directement de cette montée du Parti de la justice et du
développement dans un certain nombre de circonscriptions", a déclaré à la MAP, M. Benabdellah
après la proclamation des résultats provisoires du scrutin du 25 novembre.
Il a ajouté que les candidats du PPS ont "perdu des sièges en concurrence directe avec les
candidats du PJD. C'est le cas à Khémissat, à Ifrane, à Tinghir, à Kénitra et dans d'autres
circonscriptions".
"Nous devons maintenant attendre d'avoir les résultats définitifs, liste nationale comprise, pour
voir quelles sont les alliances possibles pour dégager le prochain gouvernement et se mettre au
travail pour pouvoir surmonter les difficultés auxquelles est confronté le pays", a-t-il poursuivi.
En ce sens, M. Benabdellah a indiqué que "les partis de la Koutla (PI, USFP et PPS) doivent se
réunir incessamment pour commencer à discuter et voir quelles sont les perspectives", précisant
que les partis de cette alliance décideront ensemble de l'attitude à avoir".
Pour ce qui est des résultats des élections en général, le responsable du PPS estime qu'"ils ne
surprennent pas beaucoup, d'abord avec un taux de participation qui est à la hausse malgré une
situation difficile à l'échelle régionale, malgré des appels au boycott et malgré un climat de
morosité chez un certain nombre d'électeurs".
Pour M. Benabdellah, "les partis qui ont appelé à une participation massive peuvent considérer
ainsi qu'ils ont eu gain de cause".
Concernant les résultats obtenus par le PJD, il estime qu'un "certain nombre de pratiques
politiques, ces dernières années, ont contribué au succès de ce parti". "Nous devons d'abord les
féliciter et c'est le jeu démocratique", a-t-il poursuivi, soulignant que "les partis de la Koutla,
malgré tout, résistent mieux que l'autre alliance, ce qui constitue une perspective intéressante".
Selon les résultats provisoires annoncés par le ministère de l'intérieur, le PPS obtient 11 sièges,
alors que pour les deux autres partis de la Koutla, le PI a obtenu 45 et l'USFP 29. Le PJD arrive
en tête de ce scrutin avec 80 sièges.
Le PPS présentera en comité central les résultats des élections et les perspectives d’avenir
Le Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) a annoncé qu’il présentera les résultats des élections
législatives et les perspectives d’avenir lors de la réunion de son Comité central, prévue dans les
prochains jours pour adopter les positions appropriées en ce sens.
Dans un communiqué de son bureau politique du parti à l’issue de sa réunion lundi, le PPS a
enregistré avec satisfaction le "climat général sain" dans lequel s'est déroulé le scrutin de vendredi,
la bonne organisation et la transparence l'ayant marqué, faisant toutefois part de sa "grande
inquiétude" de la persistance du phénomène de l’achat des voix et de "la recrudescence des délits
électoraux".
Il s’est également dit satisfait du progrès important du taux de participation situé à plus de 45 pc,
malgré une conjoncture régionale et nationale "très compliquée".
A cet égard, le bureau politique a souligné la "nécessité de palier les dysfonctionnements
constatés au niveau du mode de scrutin et du découpage électoral" afin de favoriser une affluence
massive des citoyens aux urnes lors des prochaines échéances.
Il a , en outre, réaffirmé l’attachement du parti à une mise en oeuvre optimale de la nouvelle
Constitution, mettant en garde contre les dangers que représente l’orientation de certaines parties
politiques ces derniers temps, lesquelles ont fait usage de pression et d’intimidation contre leurs
concurrents.
"C’est ce qu'explique à grande échelle les résultats des urnes et l’émergence d’un nouveau paysage
partisan dominé par le Parti Justice et Développement, dans une conjoncture marquée par la
désaffection et l’abstention des électeurs», explique le communiqué.
Le bureau politique s’est, d’autre part, félicité de la résistance des partis de la Koutla parvenant
ainsi à consolider la position des forces nationales au sein de la société, «ce qui constitue la
meilleure réponse du peuple marocain à la coalition hybride qui s’est aussitôt effilochée malgré
tous les dépassements et les appels donnant vainqueurs ses partis membres».
La réunion du bureau politique du PPS a dressé une première évaluation des élections législatives,
leur climat général, le taux de participation, les perspectives d’avenir et les résultats obtenus par le
parti
Le SG du Mouvement populaire : le scrutin du 25 novembre, une "première étape" dans
l'application de la nouvelle Constitution
Le Secrétaire Général du Mouvement populaire (MP), M'hand Laenser a déclaré que le scrutin du
25 novembre représente une "première étape" dans l'application de la nouvelle Constitution
permettant au Maroc de se hisser au rang des pays développés.
M. Laenser a jugé que ces législatives représentent un "signal très fort" de la volonté de
changement initié sous le règne de SM le Roi Mohammed VI.
Le Mouvement populaire s'engage à servir les causes et les intérêts suprêmes du Maroc
Le Mouvement populaire (MP) s'est engagé à servir les causes et les intérêts suprêmes
du Maroc quel que soit son positionnement sur l'échiquier politique.
Fidèle à sa devise "Engagement au service du Maroc", le MP s'engage à servir les causes et les
intérêts suprêmes du pays quel que soit son positionnement sur l'échiquier politique", souligne le
parti dans un communiqué publié à l'issue de la réunion lundi de son bureau politique.
Le MP exprime ses félicitations au peuple marocain et à SM le Roi Mohammed VI pour le climat
de transparence et de sérénité dans lequel se sont déroulées les élections législatives du 25
novembre. Lors de ce scrutin, le taux de participation a avoisiné 45,4 pc à l'échelle nationale et
plus de 70 pc dans les provinces du Sud.
Après le vote massif au référendum constitutionnel, le Maroc est entré de plain-pied dans une
nouvelle phase de la démocratie qui confère une plus grande crédibilité à son système politique et
à ses institutions, confirmant de la sorte que son choix pour la démocratie est irréversible, ajoute
le communiqué.
La volonté librement exprimée par le peuple marocain a permis au parti de la Justice et du
Développement (PJD) de devancer les autres formations politiques, relève le MP qui souhaite
plein succès au PJD sorti vainqueur de ces élections.
Et de conclure que le MP respecte les résultats dégagés par les urnes et est décidé à surmonter les
obstacles ayant fait que ses résultats lors de cette consultation ont été en-deçà de ses aspirations.
Le SG du Congrès National Ittihadi : les élections législatives sont "une phase transitoire
vers une véritable démocratie" (SG du CNI)
Le Secrétaire Général du Congrès National Ittihadi, M. Abdeslam Alaziz (CNI) a affirmé que les
élections législatives du 25 novembre constituent "une phase transitoire vers une véritable
démocratie où le citoyen a son mot à dire.
Le CNI espère que "ces élections débouchent sur un réel changement aussi bien au niveau
politique, social qu'économique. Il a aussi souhaité que ce scrutin soit " l'occasion pour le citoyen
de sanctionner les politiques menées depuis des années".
Le SG du Parti Démocrate National (PDN) : le scrutin du 25 novembre, un chance
"historique" pour la défense de l'intérêt général
Le Secrétaire Général du Parti Démocrate National (PDN) M. Berrechid, Abdellah Kadiri a
affirmé que le scrutin législatif du 25 novembre 2011 est une chance "historique" permettant aux
citoyens d'élire des femmes et des hommes capables de servir l'intérêt général du pays.
Dans une déclaration à la presse, M. Kadiri a relevé que l'opération de vote se déroule à Berrechid
dans la sérénité et la transparence, considérant que le résultat de ce scrutin sera positif pour les
institutions du pays et renforcera la place du Parlement, appelé à répondre aux attentes des
citoyens.
Politiciens : le taux de participation, une plateforme appropriée pour la réconciliation des
Marocains avec la politique
Le taux de participation annoncé par le ministère de l'Intérieur à la fermeture des bureaux de vote
constitue une plateforme appropriée pour la réconciliation des Marocains avec la politique, selon
nombre de leaders politiques.
Dans des déclarations à la presse, ces leaders politiques ont souligné toutefois que ce taux reste
en-deçà des attentes des acteurs politiques qui aspiraient à une participation plus importante
surtout que ce scrutin se déroule dans le sillage de la nouvelle constitution.
Pour le SG du PPS, M. Nabil Benabdellah, le taux de participation enregistré est une avancée
dans une situation difficile marquée à l'échelle régionale par le retour des manifestations et des
protestations dans certains pays arabes, par l'expression au niveau national d'un dépit de la part de
certaines franges de la population et par un appel au boycott clair exprimé librement dans la rue
et dans différents médias par certaines structures politiques.
De son côté, M. Moncef Belkhayat, membre du bureau exécutif du RNI, a affirmé que
l'évaluation préliminaire du taux de participation est un signe positif quant au processus
démocratique au Maroc, ajoutant que ce taux dépasse de huit points celui enregistré lors des
précédentes législatives.
Pour M. Mustapha Khalfi, membre du Secrétariat Général du PJD, le taux de participation
enregistré était attendu pour plusieurs considérations, surtout que la campagne électorale a été
"terne" et n'a pas suscité de débats profonds sur les programmes proposés par les partis
politiques.
Pour sa part, M. Lahbib Belkouch, membre du bureau national du PAM, a indiqué que le score
de 45 pc est un signe encourageant et très positif de la part du citoyen marocain qui a évalué à sa
juste valeur l'importance des réformes constitutionnelles réalisées et la valeur de son vote dans la
conduite des équipes qui vont diriger le pays au niveau de l'Exécutif.
De son côté, Mme. Aicha Lakhmass, membre du bureau politique de l'USFP, a dit que la classe
politique souhaitait une participation massive surtout que la constitution de juillet 2011 a été
adoptée avec un large score.
Les partis du G8 se félicitent du taux de participation aux législatives
Les partis de la Coalition pour la démocratie (G8) se sont félicités du taux de participation aux
législatives (45 pc), annoncé le 25 novembre par le Ministre de l'Intérieur.
La Coalition pour la démocratie (G8) a salué le climat positif qui a marqué la campagne électorale
et l'opération de vote.
Ministre de l'Intérieur
Le scrutin du 25 novembre, premier jalon sur la voie de la concrétisation de la nouvelle
constitution (Cherqaoui)
Le Ministre de l'Intérieur , M. Taieb Cherqaoui a affirmé que les élections législatives du 25
novembre représentent le premier jalon sur la voie de la concrétisation de la nouvelle
constitution.
S'exprimant, samedi à Rabat, lors d'un point de presse, le ministre a indiqué que le gouvernement,
animé de la volonté de conférer une dimension concrète aux réformes constitutionnelles, a
préparé judicieusement cette échéance, considérée comme le premier jalon sur la voie de la
concrétisation de la nouvelle constitution.
Cela traduit le ferme engagement de l'Etat à aller de l'avant dans la consolidation des institutions
représentatives suivant une approche fondée sur la participation, le pluralisme et la bonne
gouvernance, a-t-il ajouté.
Ce processus, basé sur la concertation élargie avec l'ensemble des acteurs politiques, a poursuivi le
ministre, a démarré avec la mise en place de toute une panoplie de textes législatifs en prévision
de ces élections qui ont jeté les bases d'une pratique politique saine, conférant ainsi transparence
et honnêteté à ce scrutin.
Le ministre a, à cet égard, rappelé particulièrement les lois organiques relatives à la chambre des
représentants et aux partis politiques et la loi sur l'observation neutre et indépendante du scrutin.
Ces textes, a-t-il ajouté, ont favorisé une pratique politique saine à la faveur de plusieurs
dispositions, notamment l'élaboration des mécanismes propres à renouveler les élites politiques,
avec l'application progressive du principe de la parité entre hommes et femmes et
l'encouragement des jeunes et des femmes à s'impliquer dans la vie politique, tant dans les partis
politiques qu'au titre de la liste nationale, laquelle a vu le nombre de sièges passer de 30 à 90,
outre l'abaissement à de l'âge d'éligibilité à la chambre des représentants.
Le ministre a aussi évoqué, dans ce même ordre d'idées, les mesures tendant à garantir la
transparence et la crédibilité de l'activité politique de façon générale et des opérations électorales,
plus particulièrement, par le biais d'un ensemble de mécanismes, telles l'adoption de la carte
d'identité nationale comme document unique pour l'inscription sur les listes électorale et la
vérification de l'identité des électeurs et les nouvelles règles pour l'établissement des listes
électorale, avec la recomposition de la commission administrative chargée d'établir ces listes,
désormais placée sous la présidence d'un magistrat. Il s'est agi en outre d'assurer le traitement
informatique de ces listes sous la supervision d'une commission technique nationale, présidée par
un président de chambre à la cour de cassation.
Les garanties de transparence du scrutin ont consisté également à conférer à la loi le soin d'édicter
les principes du découpage électoral, en veillant à l'équilibre démographique dans les
circonscriptions électorales locales, tout en tenant compte de la dimension spatiale, de l'harmonie
et de la continuité territoriale.
Ministre de la Justice
Législatives: l'opération électorale s'est déroulée dans des conditions "saines" (ministre
de la Justice)
Les différentes étapes de l'opération électorale du scrutin législatif du 25 novembre se sont
déroulées dans des conditions "saines", hormis des cas "limités" d'irrégularités, a affirmé samedi
le Ministre de la Justice, Mohamed Taib Naciri.
Dans une déclaration à la chaine de télévision "Al Oula", M. Naciri a souligné qu'aucun incident
"majeur" n'a été enregistré, relevant que les différentes étapes électorales ont fait l'objet d'un suivi
de la part du ministère de la Justice (listes électorales, candidatures, campagne...).
Le parquet a examiné les plaintes relatives aux irrégularités signalées la veille du scrutin et le jour
de vote, a-t-il dit, notant qu'il a été décidé d'enclencher des poursuites dans des cas et de ne pas
donner suite aux plaintes dans d'autres.
Selon les résultats provisoires portant sur 288 des 305 sièges au titre des circonscriptions locales,
le Parti de la justice et de développement est arrivé en tête avec 80 sièges, suivi du Parti de
l'istiqlal (45 sièges) et du Rassemblement national des indépendants (38 sièges).
Porte- parole du gouvernement
M. Khaled Naciri : les législatives du 25 novembre, une opération de transition à forte
charge historique
M. Khaled Naciri, membre du bureau politique du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) a
indiqué que l'acte de voter lors des élections législatives du 25 novembre revêt une grande portée
politique, car il représente une opération de transition à forte charge historique aussi bien pour le
pays que pour les citoyens.
Il a souligné qu’il s'agit de la mise en Œuvre des dispositions d'une Constitution audacieuse,
marquant une évolution de gros calibre qui requiert un nouveau sang, de nouvelles institutions et
de nouvelles pratiques.
M. Naciri s'est dit convaincu que le citoyen marocain est parfaitement conscient qu'en votant, il
exerce un droit politique et démocratique inaliénable qui lui permet d'être maitre de son destin.
Président de la Commission nationale de recensement pour les élections
Le Pdt de la Commission nationale de recensement se félicite de l'esprit de
responsabilité ayant marqué ses travaux
Le Président de la Commission nationale de recensement pour les élections, M. Ibrahim Zaim,
s'est félicité de l'esprit de responsabilité, de collaboration et de dialogue constructif ayant prévalu
lors des travaux de la cette instance.
"L'ensemble des membres de la Commission ont fait montre d'un sens élevé de responsabilité et
de collaboration fructueuse", a souligné M. Zaim dans une déclaration à la première chaîne Al
Oula, diffusée dimanche dans son journal du soir, soulignant que ses travaux se sont déroulés
dans la sérénité, à l'exception de certaines problèmes sans grande importance.
Il a, dans ce sens, loué les efforts déployés par les administratifs qui ont veillé à ce que l'opération
de recensement des votes se déroule dans un climat de transparence et de crédibilité, autant
d'ingrédients qu'exige cette étape du processus démocratique que connait le Royaume, sous la
conduite clairvoyante de SM le Roi Mohammed VI.
M. Zaim, également président de Chambre près la Cour de cassation, a passé en revue les
attributions dévolues à la Commission, dont la réception des résultats des élections, leurs
recensement et traitement informatique avant de les rendre publics de manière intégrale. Il
s'ensuit l'envoi de copies du procès-verbal aux instances compétentes, dont le conseil
constitutionnel et le tribunal de première instance de Rabat.
Aux termes de la dernière réforme constitutionnelle et de la loi organique relative à la Chambre
des représentants, la commission nationale de recensement est composée d'un président de
Chambre près la Cour de cassation (président), d'un conseiller près la même juridiction et d'un
représentant du ministère de l'Intérieur. Les mandataires de liste peuvent assister à ses travaux.
Président du Conseil National des Droits de l'homme (CNDH)
M. Yazami: Le scrutin du 25 novembre, "une nouvelle étape" dans un processus de
réformes au Maroc
Le scrutin du 25 novembre est "une nouvelle étape dans un processus de réformes que le Maroc
a entrepris depuis longtemps, en veillant au respect du pluralisme culturel et politique de notre
pays", a affirmé, samedi, le Président du Conseil National des Droits de l'homme (CNDH), Driss
Yazami.
Il s'agit d'une "étape essentielle dans un processus de réformes qu'il faut encore approfondir", a
ajouté M. Yazami dans une déclaration à la MAP, à l'issue de la proclamation des résultats
provisoires du scrutin du 25 novembre.
"Les Marocains se sont exprimés en toute liberté", a-t-il estimé, précisant que "les délégations
ayant participé à l'observation électorale commencent à transmettre leurs premières conclusions,
qui sont unanimes sur le fait que la campagne et le scrutin se sont déroulés en toute
transparence".
M. Yazami a relevé que "les Marocains, qui ont entamé leur réconciliation avec la chose publique
et exprimé également leurs attentes, souhaitent que la nouvelle majorité et le futur gouvernement
répondent à leurs préoccupations socio-économiques", ajoutant qu'"ils veulent aussi que nous
mettions en oeuvre, avec le gouvernement et le futur parlement, les dispositions de la nouvelle
constitution".
Dans le même ordre d'idées, M. Yazami, a indiqué, qu'en sa qualité de Président du CNDH, le
fait que 60 articles sur 180 portent sur les droits de l'homme et les libertés fondamentales fait que
le CNDH, avec les autres acteurs politiques, souhaite "contribuer à la mise en oeuvre de toutes
les dispositions en matière droits de l'homme et des libertés fondamentales et de la démocratie
participative".
Concernant l'opération d'observation du scrutin, M. Yazami s'est félicité de l'intérêt de la société
civile marocaine à cette opération, dont pour la première fois des associations féminines et de
jeunes.
"Du côté de la société civile marocaine, ce qui est remarquable c'est que de nouveaux acteurs ont
participé pour la première fois à l'observation, comme des associations féminines et de jeunes", at-il dit, relevant dans ce sens "l'intérêt de la jeunesse marocaine pour la politique et pour la
démocratie".
Concernant les premières conclusions des observateurs étrangers, M. Yazami a souligné qu'il y a
"déjà une sorte de consensus quant à la sincérité de la campagne et du scrutin, malgré quelques
irrégularités relevées ici ou là, mais qui en aucun cas, ne remettent en cause le processus". (MAP).
Ancien Président de la CNDH
M. Herzenni souligne à Washington le rôle de la "légitimité séculaire" de la Monarchie
dans la stabilité du Maroc
M. Ahmed Herzenni, ancien Président du Conseil consultatif des Droits de l'Homme et membre
de la Commission consultative de révision de la Constitution, a souligné, le 21 novembre, à
Washington, le rôle central de la "légitimité séculaire" de la Monarchie marocaine dans la stabilité
du Royaume.
Intervenant dans le cadre d'une table ronde abritée par la Brookings Institution, un think tank de
la capitale fédérale américaine, M. Herzenni a expliqué que la Monarchie marocaine, qui compte
parmi les plus anciennes au monde, est restée, à travers les âges, le garant de l'unité de la nation.
Il a rappelé, dans ce contexte, l'ancrage profond de la monarchie dans la culture marocaine, lequel
ancrage lui confère une "grande légitimité" et la place en tant que socle de stabilité politique et du
succès des réformes politiques lancées dans le Royaume.
Par ailleurs, évoquant les élections législatives du 25 novembre et le paysage politique dans le
Royaume, M. Herzenni a relevé la nécessité pour les partis politiques marocains de procéder à
une mise à niveau rapide incluant notamment la modernisation de leurs structures, le
renouvellement de leurs élites et une meilleure stratégie de communication afin de mieux
répondre aux attentes et aux aspirations des citoyens.
M. Ahmed Herzenni : les élections du 25 novembre marquent le "commencement de la
nouvelle ère
M. Ahmed Herzenni, membre de la Commission consultative de révision de la Constitution a
affirmé, le 21 novembre, à New York que les prochaines élections législatives au Maroc ne
doivent pas être appréhendées comme une fin mais le "commencement de la nouvelle ère" et un
"test" pour les formations politiques et leur capacité à assimiler rapidement les réformes
contenues dans la nouvelle constitution.
Lors d'une table-ronde initiée par le "Council on Foreign Relations" (CFR), think tank basé à
New York, ayant pour but d'analyser la politique étrangère américaine et la situation politique
mondiale, M. Herzenni a souligné que la nouvelle constitution adoptée massivement par les
Marocains a posé les bases d'un système démocratique.
"Tout le monde s'interroge sur le taux de participation, le considérant comme un test pour les
réformes engagées", a expliqué Herzenni, mais la constitution a posé le cadre d'un système
démocratique qui maintenant doit être "mis en œuvre sur le terrain" et c'est là qu'intervient, selon
lui, le rôle des partis politiques qui doivent accompagner les profonds changements voulus par les
Marocains et illustrés dans la méthodologie démocratique, inclusive et transparente avec laquelle
la loi fondamentale a été élaborée.
Pour M. Herzenni, les partis politiques doivent faire leur mue "pour s'adapter aux nouvelles
exigences des réformes", estimant que celles-ci doivent d'abord se faire de l'intérieur ce qui
"nécessite un certain temps".
Cependant, a-t-il fait observer, certains signes sont encourageants quand à la participation des
citoyens à ce scrutin. Il en veut pour preuve les inscriptions sur les listes électorales qui ont connu
une augmentation par rapport aux élections de 2007, atteignant jusqu'à 80 pc du potentiel des
votants. Un autre point qui pourrait militer en faveur de la participation est la présentation d'une
nouvelle classe d'élus, pour la plupart plus jeunes qui pourraient être un facteur attractif pour un
électorat, en majorité âgé de moins de 25 ans.
Le Secrétaire Général du CNDH
Mohamed Sebbar : le scrutin du 25 novembre sous la loupe de 3.497 observateurs
nationaux et 331 internationaux
Le Secrétaire Général du Conseil National des Droits de l'Homme (CNDH), Mohamed Sebbar, a
indiqué, le 24 novembre, à Rabat, que 3.828 observateurs veilleront au suivi des élections
législatives du 25 novembre, dont 3.497 nationaux et 331 étrangers.
Lors d'une rencontre avec les représentants des partis politiques, M. Sebbar a rappelé que le
Conseil avait déjà entamé une expérience d'observations lors des précédentes élections
communales sans cadre juridique alors que lors du présent scrutin, le CNDH organisera
l'opération d'observation en se basant sur la loi 30.11 déterminant les conditions et la manière
d'observation indépendante et neutre des élections.
A cette occasion, M. Sebbar qui préside la commission spéciale chargée de l'accréditation des
observateurs des élections, a présenté la méthodologie du CNDH en matière d'observation.
A cet égard, il a souligné que l'on vit un printemps marocain sous l'ère de la nouvelle constitution,
ajoutant que de ce fait, les prochaines élections seront "sous la loupe".
Outre la supervision de l'opération d'observation des élections, le CNDH a mobilisé plus de 200
observateurs pour couvrir les 16 régions du Royaume avec une moyenne de 15 observateurs dans
chaque région.
Ces observateurs ont bénéficié de sessions de formation en la matière en vue d'acquérir des
principes et techniques d'observations, de connaître les expériences internationales dans ce
domaine et d'avoir une idée sur le cadre législatif régissant les élections législatives au Maroc.
M. Driss El Yazami : les législatives se sont déroulées dans un climat "sain et
transparent"
Le Pésident du Conseil National des Doits de l'Homme, M. Driss El Yazami, citant les
observateurs internationaux a indiqué que les élections législatives du 25 novembre se sont
déroulées dans un climat "sain et transparent".
Dans une déclaration à la pesse, M. Driss El Yazami a affirmé que les premières estimations des
observateurs internationaux font état d'un climat sain et transparent ayant marqué l'échéance
électorale.
En effet, il a fait savoir que selon ces estimations, "certains problèmes et dérapages" ont émaillé
l'opération électorale sans pour autant en affecter la crédibilité.
Se basant sur une étude préliminaire sur la campagne électorale et les meetings partisans dans les
lieux publics, le conseil a enregistré "quelques problèmes" liés notamment au recours à la violence
verbale, "parfois attentatoire à la dignité des personnes".
Tout en relevant "la pleine neutralité" de l'administration centrale et territoriale en général, le
président du CNDH a indiqué que le taux de participation aux législatives, situé autour de 45 pc,
a "brisé le mur de pessimisme qui régnait chez certains milieux". Les Marocains, a-t-il estimé, ont
vécu un "moment historique" aux significations profondes dans le processus politique national.
Il a souligné que le climat dans lequel se sont déroulées les élections "nous a permis de rétablir la
confiance en nous-mêmes en tant qu'Etat, qu'acteurs politiques, que société civile et
qu'institutions nationales". Près de 4.000 observateurs nationaux et étrangers ont été accrédités
pour superviser le scrutin législatif du 25 novembre, le premier à se tenir depuis l'adoption de la
nouvelle Constitution.
Driss Yazami : Le scrutin du 25 novembre intervient dans un contexte marqué par
l'accélération du rythme des réformes politiques au Maroc
Le scrutin du 25 novembre a eu lieu dans un contexte national marqué par l'accélération du
rythme des réformes politiques au Maroc, a affirmé, mardi à Rabat le président du Conseil
national des droits de l'Homme (CNDH), Driss Yazami.
M. Yazami a ajouté, lors d'un point de presse consacré à la présentation du rapport
préliminaire du Conseil sur l'observation des dernières législatives, que ces réformes se sont
notamment traduites par la création du CNDH, l'élaboration d'un nouveau cadre juridique de
l'institution du "Médiateur" et la création de la Délégation interministérielle aux droits de
l'Homme.
Dans le même ordre, il a cité d'autres avancées, dont l'élargissement des prérogatives de
l'autorité du Conseil de la concurrence, de l'Instance centrale de prévention de la corruption
ainsi que la publication du rapport de la Commission consultative de la régionalisation.
Ce processus de réforme, a-t-il poursuivi, a été couronné par l'adoption de la nouvelle
Constitution, qui a consacré l'attachement du Royaume aux principes et aux valeurs universels
des droits humains.
A cet égard, le président du CNDH a mis l'accent notamment sur la constitutionnalisation du
principe de l'égalité et de la non-discrimination en matière de droits, du droit à la vie et à la
sécurité corporelle, ainsi que la criminalisation de la torture ou toutes autres formes de
traitements inhumains ou dégradants, le droit à un jugement équitable et la mise en place du
principe de présomption d'innocence.
M. Yazami a, en outre, estimé que les dispositions en matière de droits de l'Homme,
contenues dans la Constitution, en plus de celles concernant la bonne gouvernance et le
développement humain, constituent une concrétisation véritable des recommandations de
l’Instance équité et réconciliation, rappelant également la mise en place de la loi sur les
conditions et les exigences de l’observation neutre et transparente des élections.
Il a, par ailleurs, réitéré l’importance que le CNDH accorde à la coopération fructueuse avec
l’institution parlementaire en tant que seule entité habilitée à légiférer à la lumière des
nouvelles dispositions contenues dans la Constitution.
Le président du CNDH a ainsi souligné que le Conseil fonde de grands espoirs sur la chambre
des représentants et le prochain chef de gouvernement pour parachever le processus de
consolidation des droits de l’Homme dans lequel s'est engagé le Maroc.
Dans ce sens, M. Yazami a rappelé les attributions du CNDH, telles qu'énoncées par le Dahir
portant création du Conseil, notamment son rôle concernant l’adéquation des projets et
propositions de lois avec les conventions internationales relatives aux droits de l’Homme
ratifiées ou signées par le Royaume.
Ce Dahir stipule également que le président du CNDH présente un rapport annuel du Conseil
sur la situation des droits de l’Homme devant les deux chambres du Parlement lors d'une
séance plénière, a-t-il poursuivi.
Il a ainsi annoncé que le CNDH va présenter, dans les prochains mois, son rapport devant les
Chambres des représentants et des conseillers.
M. Yazami a, enfin, souligné la disposition du Conseil à coopérer pleinement avec le nouveau
gouvernement en vue de poursuivre la mise en Œuvre des projets stratégiques et structurants
lancés en matière des droits de l’homme, particulièrement, le plan d'action nationale en
matière de démocratie et des droits de l'homme, la plate-forme citoyenne pour la promotion
de la culture des droits humains, en plus du parachèvement de l’application des
recommandations de l’Instance équité et réconciliation .
Rapport préliminaire du CNDH sur l'observation des législatives du 25 novembre
Le conseil national des droits de l'homme (CNDH), qui a présidé la commission chargée de
l'accréditation des observateurs marocains et étrangers, a publié, mardi, son rapport
préliminaire sur l'observation des législatives du 25 novembre.
Le conseil a mobilisé 227 observateurs pour une période de 15 jours sous la supervision de 28
coordinateurs provinciaux et créé une cellule centrale de 12 personnes au sein du CNDH pour
le suivi de l'opération électorale au niveau de 92 circonscriptions électorales, 742 communes,
926 bureaux de vote, 206 bureaux centralisateurs et 82 commissions provinciales pour le
recensement.
Les observateurs du CNDH ont rempli 3.054 formulaires relatifs au déroulement de la
campagne électorale, 245 sur les lieux réservés aux meetings aménagés par l'Etat où les
autorités locales au profit des candidats et 1.388 formulaires sur les différentes phases du
vote, de l'ouverture du scrutin à la proclamation des résultats.
Le rapport préliminaire note que sur les 5.171 cas d'enlèvements des affiches électorales
constatés de visu, 80 pc ont été pratiqués par des électeurs, ajoutant que l'analyse des
formulaires confirme la thèse selon laquelle cet acte traduit le rejet de ces électeurs du
candidat proposé.
La même source indique par ailleurs que les actes de violence verbale et corporelle constatés
de manière directe concernent 372 cas, ajoutant que la violence verbale (insultes, propos
racistes, dénonciation etc.) représente 91,3 pc alors que la violence corporelle a concerné les
candidats et leurs assistants lors des meetings et des rassemblements mais aussi les
interventions des équipes de campagne des candidats et des forces de sécurité contre les
activistes appelant au boycott des élections.
S'agissant de l'octroi de dons et autres infractions visant à influencer l'électorat, le rapport
souligne que 45,42 pc des 317 cas constatés de visu concernent des dons en nature, ajoutant
que le durcissement des mesures répressives sanctionnant ces actes ont contribué à diminuer
le nombre de ces agissements et affecté l'opération de distribution de ces dons.
Le rapport confirme que les pratiques relatives à la distribution des dons sont favorisées par la
pauvreté et la précarité socio-économique et la prédisposition d'une catégorie d'électeurs à
vendre leurs voix.
Quant à l'utilisation des moyens et équipements des administrations publiques et des
collectivités territoriales et les sociétés et entreprises régies par la loi 69.00 relative au
contrôle financier de I'Etat sur les entreprises publiques et autres organismes, le rapport fait
état de 89 cas dont 61,79 pc portent sur la mobilisation des moyens des autorités locales.
Pour ce qui est de l'utilisation de lieux publics, le rapport note que parmi les 226 cas
observés, 5 cas ont connu l'interdiction d'utilisation de lieux publics, dont deux concernent des
partis ayant appelé au boycott des élections.
A cet égard, le CNDH rappelle que les dispositions de l'article 37 de la loi organique relative à
la chambre des Représentants ne s'appliquent que sur les partis participant aux élections,
ajoutant que les autorités publiques sont appelées, conformément à leurs engagements en
faveur des droits de l'Homme, à appliquer la loi 76.00 relative aux rassemblements publics et
la loi 77.00 portant Code de la presse et de l'édition, afin de permettre aux parties ayant
boycotté les élections d'exprimer leurs opinions.
Par ailleurs, le rapport indique que seuls 24 pc des manifestations et rassemblements publics
observés ont connu des cas de troubles à l'ordre public qui ont revêtu surtout un caractère
verbal à l'encontre des équipes d'assistance électorale, alors que les cas d'agression sur les
personnes ou de dégradation de biens sont trop rares pour avoir une valeur statistique.
D'autre part, le document a relevé que 95 pc des bureaux de vote ayant fait l'objet de
l'observation étaient situés dans des établissements publics, à part des exceptions peu
signifiantes d'un point de vue statistique mais très marquantes, tels des bureaux de vote situés
dans des zaouias ou dans les locaux d'une société de gestion déléguée de l'eau et de
l'électricité.
Le CNDH souligne aussi que 9 pc des bureaux de vote observés étaient situés à plus de 4.000
m des habitations concernées, souvent dans des zones difficiles d'accès ou à faible densité.
Evaluant l'accessibilité des bureaux de vote, 42 pc des observateurs du conseil ont estimé que
les bureaux étaient généralement accessibles du fait qu'ils se situaient au rez-de-chaussée des
établissements consacrés à cet effet, mais sans toutefois être équipés pour garantir l'accès des
personnes à besoins spécifiques et leur permettre d'exercer leur droit de vote dans les
meilleures conditions.
D'autre part, le rapport met l'accent sur l'amélioration sensible des compétences des présidents
de bureaux de vote, en comparaison avec les élections de 2007, grâce à la formation
appropriée assurée par l'administration chargée des élections.
Néanmoins, les observateurs ont relevé quelques dysfonctionnements, certains chefs de
bureaux ayant par exemple considéré que la présentation de l'avis d'information portant le
numéro du bureau de vote était une condition nécessaire pour voter, ce qui va à l'encontre des
dispositions de l'article 70 de la loi organique relative à la chambre des Représentants.
De même, des présidents de bureaux de vote ont accepté d'autres documents d'identification
que la carte nationale d'identité, pourtant seule pièce d'identité recevable, ou n'ont pas vérifié
l'identité des accompagnateurs des personnes handicapées.
Concernant le vote par procuration, le rapport indique que ce mécanisme n'a été utilisé que
deux fois dans 847 bureaux de vote observés, ce qui relève la nécessité de réfléchir à d'autre
moyens pour faciliter le vote des Marocains résidant à l'étranger, tels le vote électronique ou
par courrier.
L'analyse préliminaire de l'opération de vote a permis de dégager plusieurs types d'infractions
qui, pour la plus part, ont été commises par les équipes d'assistance électorale et rarement par
les candidats eux-mêmes.
Le rapport enregistre notamment la distribution de tracts électoraux (4 pc des cas enregistrés),
l'usage de rumeurs et de fausse informations pour influencer l'électeur (25 pc), les
rassemblements ou manifestations d'intimidation (2 pc), la distribution de cadeaux ou dons (4
pc), la transgression de l'interdiction des téléphones portables et autres moyens de
communication dans les bureaux de vote (10 pc) et les violence contre les membres des
bureaux de vote (1 pc).
Les observateurs du CNDH ont, par ailleurs, relevé que les opérations de dépouillement et de
recensement des votes se sont déroulées dans des conditions normales et dans le respect des
procédures en vigueur, à l'exception de 7 pc des cas observés où les opérations de
dépouillement ont connu un léger retard pour différentes raisons, telles que des coupures
d'électricité.
La plupart des représentants des candidats présents dans les bureaux de votes ont reçu des
copies des procès-verbaux de l'opération de dépouillement, de recensement et de proclamation
des résultats, indique le rapport.
OMDH
Le scrutin du 25 novembre s'est déroulé dans des conditions normales (OMDH)
L'Organisation marocaine des droits de l'Homme (OMDH) a affirmé que les élections
législatives du 25 novembre se sont déroulées dans des conditions normales.
Ce scrutin a permis de révéler des indicateurs significatifs au niveau de la pratique
démocratique et de la participation à la gestion de la chose publique, a souligné l'OMDH,
dans un communiqué transmis lundi à la MAP, rappelant que le taux de participation a
dépassé les 45 pour cent.
L'Organisation de défense des droits de l'Homme a, toutefois, relevé "certains dérapages et
incidents qui n'ont pas altéré l'essentiel de l'opération du vote", faisant état de l'intérêt national
et international qu'ont suscité ces échéances.
Par ailleurs, l'OMDH a indiqué avoir suivi le scrutin depuis l'ouverture jusqu'à la fermeture
des bureaux de vote et enregistré tous les incidents y afférents aussi bien à l'intérieur qu'à
l'extérieur des bureaux de vote, ainsi que lors des dépouillement des voix.
L'Organisation a, dans ce sens, souligné qu'un rapport sur le déroulement, l'observation et
l'évaluation de l'ensemble de l'opération électorale sera publié ultérieurement.
Tissu associatif
Les législatives se sont déroulées dans le respect des normes hormis certains cas limités
d'irrégularités
Les législatives du 25 novembre se sont déroulées dans le respect des normes hormis certains
cas isolés d'irrégularités ayant entaché le processus électoral, a annoncé lundi à Rabat le tissu
associatif d'observation des élections.
Dans un point de presse consacré à la présentation du rapport préliminaire sur le scrutin, les
représentants des associations ont évoqué des irrégularités portant notamment sur le nonrespect des emplacements réservés à l'affichage, l'absence de la langue amazighe dans les
tracts, l'exploitation des enfants et certaines échauffourées entre des électeurs ainsi que le nonrespect de la période fixée pour la campagne.
Le réseau associatif a également enregistré la tentative de certains candidats d'influencer les
électeurs en mettant à leur disposition des moyens de transport.
Enfin, ces représentants ont lancé un appel pour l'examen dans les plus brefs délais des
plaintes liées à l'opération électorale.
NDI
Les législatives au Maroc se sont déroulées dans la "transparence" avec une affluence
"enthousiaste" des femmes aux urnes (NDI)
Les élections législatives, organisées le 25 novembre au Maroc, se sont déroulées dans la
"transparence" avec une affluence "enthousiaste" des femmes aux urnes, a constaté la Mission
d'observation internationale organisée par l'Institut national démocratique (NDI).
Dans un communiqué, parvenu lundi à la MAP, les observateurs du NDI indiquent que les
autorités locales ont organisé un processus électoral régulier qui, malgré "quelques lacunes", a
permis aux électeurs de voter sans crainte de manipulation ou de violation des procédures
électorales.
Le NDI est une ONG non-partisane à but non lucratif, qui oeuvre pour le renforcement et le
développement de la démocratie dans le monde à travers la participation citoyenne,
l'ouverture et la responsabilisation du gouvernement.
"D'un point de vue technique, les élections étaient régulières", a estimé Bob Rae, dirigeant du
Parti libéral du Canada, ancien Premier ministre de l'Ontario et l'un des dirigeants de la
délégation.
"Le professionnalisme et la neutralité affichés par les responsables des bureaux de vote sont
un pas en avant dans I'évolution de la démocratie au Maroc", a noté Sally Shelton-Colby,
membre de la délégation.
La mission du NDI a toutefois relevé que le "manque d'enthousiasme des électeurs, les appels
au boycott du scrutin et le nombre non-négligeable de bulletins blancs et nuls" sont une
indication collective de "l'intérêt des citoyens de voir introduire des réformes encore plus
profondes".
D'autre part, la délégation a salué la révision de la Constitution marocaine qui vise à
promouvoir la parité hommes-femmes aux postes de décision, donnant ainsi un bon exemple
pour la région. Elle a estimé que les femmes "doivent aussi être davantage présentes dans
l'administration électorale, les directions des partis politiques et dans d'autres postes clés".
Dans ce contexte, Abdullah Al Derazi, membre de la délégation, a noté que les femmes
marocaines "ont voté avec enthousiasme" et "qu'elles veulent contribuer au développement du
processus démocratique de leur pays". "Ceci est un signe encourageant et nous espérons que
les femmes des autres pays arabes suivront leur exemple", a-t-il ajouté.
La délégation du NDI est composée de 41 observateurs accrédités, provenant de 21 pays, qui
se sont déployés pour couvrir plus de 200 bureaux de vote à travers le Maroc le jour du
scrutin.
Le groupe comprend 10 observateurs à long terme qui se trouvent au Maroc depuis fin
octobre et qui y resteront jusqu'au début du mois de décembre pour observer les évolutions
postélectorales.
Le but de la délégation est de fournir une évaluation impartiale du processus électoral et de
manifester l'intérêt de la communauté internationale dans la poursuite du renforcement de la
gouvernance démocratique au Maroc.
La Mission s'appuie sur 25 années d'expérience du NDI dans l'observation de plus de 200
élections dans le monde, y compris en Tunisie, en Jordanie, au Liban, en Cisjordanie et Gaza,
au Yémen et au Maroc (en 2007).
La délégation a été conduite conjointement par Bob Rae, Kastriot Islami de l'Albanie, ancien
président du Parlement albanais et ancien ministre des Affaires étrangères, Sally SheltonColby des Etats-Unis, ancienne adjointe du Secrétaire général de l'OCDE, Abdullah Al Derazi
de Bahrein, Secrétaire général de l'Association des droits de l'Homme au Bahreïn, et Shari
Bryan des Etats-Unis, vice-présidente du NDI.
Le Centre des droits des gens salue le bon déroulement du scrutin du 25 novembre
Le Centre des Droits des Gens a salué le bon déroulement des élections législatives du 25
novembre, et s'est félicité du taux de participation à ces élections estimé à 45,4 pc.
Le centre, qui a participé à l'observation du scrutin avec la mobilisation de 160 observateurs à
travers le territoire, a noté, dans un communiqué parvenu vendredi à la MAP, que ce taux de
participation aurait pu être supérieur "si certaines entraves d'inscription dans les listes
électorales avaient été résolues ".
Le Centre, qui a supervisé 398 bureaux de vote, a relevé "l'impartialité positive des autorités
locales" lors du scrutin, notant "toutefois quelques irrégularités concernant l'achat des voix ",
outre des difficultés d'accès aux bureaux de vote pour les personnes à mobilité réduite.
Et d'ajouter que "l'opération de dépouillement et de recensement des voix s'est déroulée de
manière normale".
Le communiqué a également mis l'accent sur le "manque" de femmes notamment en tant que
présidentes de bureaux de vote, et concernant la représentativité féminine dans les listes
électorales locales des partis.
Le centre signale aussi la "prédominance" des hommes dans les listes nationales réservées aux
jeunes et le nombre réduit des femmes accréditées pour l'observation des élections.
Le Centre des droits des gens a préconisé, dans ce cadre, la réalisation d'un programme
d'éducation à la citoyenneté, la coordination avec les partis politiques et la désignation des
présidents des bureaux de votre hormis les fonctionnaires des collectivités locales, outre la
mise en place des nouvelles technologies dans les opérations électorales.

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