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Reflex Reflex N° 2 2013 1 Magazine de contact d’ExxonMobil au Benelux 13E ANNEE N°2 2013 Le gaz naturel Maillon indispensable dans l’approvisionnement énergétique INTERVIEW | Bart van de Leemput, directeur NAM ENERGY OUTLOOK | L’énergie en 2040 ACTUEL | Le gaz de schiste ne peut pas être ignoré 2 Reflex N° 2 2013 ÉDITORIAL Le Gaz: un maillon indispensable Dans cette édition de Reflex, nous prêtons une attention particulière au gaz. Un maillon vital dans le mix énergétique mondial, nous a démontré Bill Colton, le vice-président mondial Corporate Strategic Planning chez ExxonMobil. Il est venu au Benelux pour expliquer l’Outlook for Energy au Benelux (voir pages 12 à 15). Le plus grand producteur de gaz aux Pays-Bas, la NAM, a été confronté à de nouvelles perspectives sur l’extraction du gaz et les tremblements de terre à Groningen. Dans une interview, le directeur de la NAM, Bart van de Leemput a indiqué quelles mesures la NAM prend à la suite des tremblements de terre. « L’on remarque qu’au sein de la population, beaucoup d’habitants ont un besoin d’information ». Pas seulement sur les tremblements de terre, selon l’interview, mais aussi sur l’extraction du gaz. Remko Kruithof, Directeur Public Affairs et Communication pour ExxonMobil Benelux, entre dans le débat actuel entourant l’extraction du gaz de schiste. Il préconise le permis de forage, car alors seulement le potentiel de gaz de schiste pourra être correctement estimé. Il insiste sur le fait que le gaz de schiste américain donne à l’Europe un désavantage concurrentiel croissant et que la pression ne doit surtout pas continuer à augmenter. La raffinerie de Rotterdam, après un court arrêt pour grand entretien et la réalisation de divers projets, est à nouveau prête pour une autre longue période de fonctionnement sûr et fiable. Le reportage photos des pages 10 et 11 donne une impression de la façon dont tout cela c’est passé. En début de cette année, la raffinerie a eu la visite de quelques hommes politiques, venus chercher des informations sur des questions telles que la sécurité et la compétitivité du secteur du raffinage européen. En Belgique, ExxonMobil a cherché le dialogue avec le monde politique en participant à la formation annuelle pour les entrepreneurs du Parlement flamand. Notre engagement envers la société se reflète aussi dans notre relation avec Drive Against Malaria, l’association humanitaire qui célèbre cette année un quart de siècle d’existence. Dans ce contexte, c’est avec plaisir que par diverses initiatives, nous avons fait quelque chose de plus pour la lutte contre le paludisme. La conscience collective: Marc Van Eeckhoudt peut en dire long. Après une gestion de carrière impressionnante dans les différentes sections de l’organisation mondiale ExxonMobil, il s’est aujourd’hui pleinement engagé pour l’organisation flamande Therapeuten voor Jongeren (TEJO). Marc Van Eeckhoudt revient sur sa carrière et explique les parallèles avec ses activités actuelles. Mirjam de Leeuw COLOPHON Reflex est une édition trimestrielle d’ExxonMobil au Benelux, Département Public and Government Affairs. Rédacteur en chef Mirjam de Leeuw Rédaction finale Textuur Tilburg Photographie Willem Blauw, Stefan Dewickere, ExxonMobil et autres Traduction Marina Cols Editeur responsable en Belgique Remko Kruithof, ExxonMobil Petroleum & Chemical BVBA, Polderdijkweg, 2030 Antwerpen Mise en page GPB Media, Leiderdorp Pre-Press GPB Media, Leiderdorp Impression De Swart, Den Haag Adresses de la rédaction Belgique: Polderdijkweg, 2030 Antwerpen, tel. 03 / 543.35.92 Pays-Bas: Postbus 1, 4803 AA Breda, tel NL: (076) 529 1333 Luxembourg: Rue de l’industrie 20, 8069 Bertrange Les noms Esso, Mobil et ExxonMobil mentionnés dans la présente publication se réfèrent tant à la société mère implantée aux Etats-Unis qu’aux entreprises appartenant au groupe ExxonMobil. Les changements d’adresses, les demandes de numéros supplémentaires, de renouvellement d’abonnement, de renseigenements concernant le contenu et d’autorisation de reproduction doivent être adressés exclusivement par écrit à la redaction. Des photocopies sont autorisées à des fins éducatives ou de diffusion de l’information au sein des organisations. Tous droits réservés. Reflex est envoyé sous film d’emballage écologique. www.exxonmobil.be www.exxonmobil.lu www.exxonmobil.nl ACTUEL Maintenant que l’extraction du gaz de schiste a explosé aux États-Unis, le sujet est aussi devenu une priorité aux Pays-Bas et dans le reste de l’Europe. ExxonMobil recommande d’autoriser le forage de puits test pour bien situer le potentiel du gaz de schiste. Et de l’exploiter lorsque cela est économiquement viable. « Le gaz de schiste peut être exploité en toute sécurité et en respectant l’environnement. » Reflex N° 2 2013 3 A ux États-Unis, une révolution énergétique a eu lieu au cours des dernières années. Après la découverte de grandes réserves notamment au Dakota du Nord, en Pennsylvanie et au Colorado, le gaz de schiste a su conquérir en quelques années, une part considérable du marché du gaz. Aujourd’hui, le gaz de schiste apparaît comme le véritable ‘game changer’, dit Remko Kruithof, Directeur Public Affairs et Communication pour le Benelux. « Grâce à l’extraction à grande échelle de gaz non conventionnel, les Etats-Unis deviendront en peu de temps largement auto-suffisant en énergie. L’Agence internationale de l’énergie estime même que dans les deux ans, les ÉtatsUnis dépasseront la Russie comme plus grand exploitant de gaz naturel. Les prix bas de l’énergie et la grande disponibilité de ces matières premières que cette révolution du gaz entraîne, conduisent également à d’importants investissements dans d’autres secteurs notamment l’industrie chimique et l’industrie de l’acier ». « Les gaz non conventionnels sont d'une grande importance dans la compétitivité européenne » Le gaz de schiste ne peut pas être ignoré 4 Reflex N° 2 2013 ACTUEL Europe Sous l’influence du succès du gaz de schiste et de la renaissance industrielle que cela a entrainé aux États-Unis, plusieurs pays d’Europe examinent maintenant la faisabilité et l’opportunité de cette exploitation. Malheureusement, certains pays, comme la France, sont très réticents. D’autres, comme les Pays-Bas, hésitent un peu. M. Kruithof: « Bien sûr, il faut dûment tenir compte des préoccupations concernant la sécurité et l’environnement, mais il faut séparer la réalité de la fiction. Le gaz de schiste peut être exploité en toute sécurité et en respectant l’environnement. » L’UE a récemment décidé de ne pas interdire la méthode d’extraction par fracuration hydraulique (où les couches rocheuses profondes sont « craquées » en leur injectant un mélange d’eau, de sable et de produits chimiques sous haute pression). Chaque État membre peut décider lui-même si l’extraction de gaz non conventionnel est autorisée. Cependant, il a été décidé qu’une législation stricte (environnementale) sera établie pour l’exploitation du gaz de schiste. Bruxelles attend également des entreprises de forage qu’elles annoncent clairement et précisément comment elles traitent les eaux usées et les produits chimiques utilisés. Benelux Aux Pays-Bas – où, selon l’Agence Internationale de l’Energie, l’on estime qu’il y a 480 milliards de mètres cubes de gaz de schiste dans le sol – il y a encore beaucoup de débats sur l’exploitation du gaz de schiste. Le ministère des Affaires économiques a accordé un permis d’exploration pour les zones comprenant le Brabant-Septentrional et le polder du Nord-Est, ce qui a suscité une forte opposition publique. Suite à cela, à la demande du ministère des Affaires économiques, une étude indépendante a été commandée sur les risques potentiels et les conséquences des forages pour le gaz de schiste et le charbon. Tant que les résultats ne sont pas connus attendus pour le milieu de cette année - il n’y aura pas de forage de test. En Belgique, les approvisionnements en gaz de schiste sont plus limités, mais le pays dispose de stocks importants de gaz de houille: gaz qui est stocké dans des couches de charbon souterraines. Le concessionnaire NV Mines, du bassin houiller du Limbourg flamand, a reçu un permis de détection de gaz méthane. Plus tard, suivra un forage d’essai et de test de production. Communication ouverte Le débat public se concentre principalement sur la méthode de fracturation; les opposants craignent la pollution des eaux souterraines et des tremblements de terre. Là où ExxonMobil travaille au gaz de schiste, L’entreprise opte pour le dialogue, dit M. Kruithof. Il est important comme industrie de bien expliquer ce que vous faites. Une communication ouverte, à la fois avec le gouvernement et avec les résidents locaux, peut accroître la compréhension et l’acceptation. Il ya beaucoup d’idées fausses sur la fracturation hydraulique. Les émotions jouent un rôle important dans le débat. Une enquête ou des conseils indépendants peuvent rendre service. « ExxonMobil en Allemagne a demandé à un groupe d’experts indépendants de fournir des données scientifiques au débat public. Ce groupe de scientifiques externes a conclu en début d’année dernière - bien que des recherches supplémentaires sont nécessaires sur des sous-thèmes - qu’il n’y a généralement aucune raison pour bannir l’extraction de gaz non conventionnel. Tant le ministère allemand de l’Environnement que l’Etat de Rhénanie du Nord-Westphalie a tiré la même conclusion à l’automne dernier. « La fracturation hydraulique a pendant des décennies été monnaie courante dans l’extraction du pétrole conventionnel et du gaz », souligne M. Kruithof. « Nous appliquons cette technique depuis des années avec succès et en toute sécurité pour pouvoir extraire plus de pétrole et de gaz. » Même là où ExxonMobil n’est pas concerné par le gaz de schiste, comme aux PaysBas et en Belgique, l’on aime participer au débat. M. Kruithof: « Nous pensons qu’il est important Remko Kruithof, Directeur Public Affairs et Communication pour ExxonMobil Benelux autorités nationales « Leteseuropéennes pourraient être encore plus prudentes. » Reflex N° 2 2013 5 a fracturation « Lhydraulique a pendant des décennies été monnaie courante dans l’extraction du pétrole conventionnel et du gaz. » Fracturation hydraulique pour l’extraction de gaz conventionnel en Basse-Saxe, Allemagne. qu’au niveau mondial, l’on se fasse une bonne image et c’est avec plaisir que nous y contribuons. » Gaz naturel: relativement propre En fait, le débat sur le gaz de schiste et d’autres gaz non conventionnels est beaucoup trop limité, dit M. Kruithof. « La vraie question devrait être quel rôle peut jouer le gaz naturel au sens plus large au sein de notre avenir énergétique. De notre Outlook for Energy, il ressort que les combustibles fossiles continuent de tenir un rôle important. Il est naïf de penser que nous pouvons dans les prochaines décennies vivre sans combustibles fossiles. Le gaz peut également jouer un rôle très important: il n’est pas cher et - compte tenu surtout des stocks mondiaux de gaz non conventionnels - présent en abondance. En outre, il est relativement propre: par rapport au charbon, les émissions de CO2 provenant de la production d’électricité est d’environ 60 pour cent inférieur. Grâce au bas prix du gaz abondant aux États-Unis, nous constatons cependant une augmentation des exportations de charbon des États-Unis vers l’Europe. Bien sûr, cela ne contribue pas à la réalisation des objectifs environnementaux et climatiques del’UE . Nous devrions chauffer au gaz. Rappelez-vous aussi que le gaz naturel en raison de sa nature relativement propre est le complément parfait aux sources d’énergie renouvelable, mais pas toujours disponible, telles que l’énergie éolienne et solaire. Le gaz naturel et les énergies alternatives sont des partenaires. » Position concurrentielle la position concurrentielle en péril de l’immense industrie chimique européenne est selon M. Kruithof - outre les avantages mentionnés du gaz - un autre bon argument pour permettre le gaz non conventionnel. « L’industrie chimique aux Etats-Unis a reçu un énorme coup de pouce grâce à la disponibilité de grandes quantités de gaz pas cher et des matières premières. Cela met le secteur européen des produits chimiques sous pression. Pour des raisons économiques, l’utilisation du gaz non conventionnel est donc hautement souhaitable. » Bien sûr, la situation aux États-Unis ne se traduit pas mot à mot en Europe, reconnaît M. Kruithof. « En termes de conditions géologiques et de densité de population, la situation est très différente aux États-Unis. En outre, les propriétaires fonciers aux États-Unis - contrairement à ici - sont propriétaires du gaz dans leur sol, ce qui crée une dynamique très différente. Pourtant, ce serait dommage si nous rations complètement ce bateau, simplement parce que la discussion se déroule sur de mauvaises bases. M. Kruithof voit encore un autre aspect. » C’est justement parce que nous avons en Europe des dépenses énergétiques plus élevées que nos législateurs au niveau national et au niveau européen pourraient être encore plus prudents. Des règlements encore plus sévères sur le climat et l’environnement conduisent l’industrie à des coûts énormes et menacent la position concurrentielle » . ■ 6 Reflex N° 2 2013 INTERVIEW Reflex N° 2 2013 7 Bart van de Leemput, directeur de la ‘Nederlandse Aardolie Maatschappij’ (NAM) à propos de l’exploitation de gaz à Groningen: « NAM recherche le dialogue avec les résidents » Depuis que le ministre Kamp a annoncé à la deuxième chambre le 25 janvier, de nouvelles perspectives pour l’exploitation du gaz et les tremblements de terre à Groningen, il y a eu pour ce sujet beaucoup d’attention accordée par les médias tant nationaux qu’étrangers. La Nederlandse Aardolie Maatschappij (NAM, dont ExxonMobil et Shell sont chacun actionnaire à 50%) avec son directeur Bart van de Leemput comme figure de proue, a été et est le centre de toute cette attention. Le tremblement de terre du 16 Août 2012 près de Loppersum d’une magnitude de 3,6 sur l’échelle de Richter, a été plus fort que les tremblements de terre antérieurs et a causé beaucoup d’agitation et de peur parmi les habitants. Il y a encore eu trois tremblements de terre supérieurs à 3.0, qui ont entraîné au total jusqu’à aujourd’hui, plus de 6.000 rapports de dommages. La NAM met tout en oeuvre pour y répondre le plus rapidement possible et essaye aussi d’informer autant que possible les résidents sur l’exploitation du gaz et les tremblements de terre, de préférence par des contacts personnels. J usqu’à présent, la puissance maximale ressentie de tremblements de terre était de 3,9 sur l’échelle de Richter. Selon les nouvelles perspectives, il y a plus d’incertitude au sujet de la puissance maximale. Que fait la NAM pour minimiser l’impact de futurs séismes? Les études faites jusqu’à présent ont démontré que l’incertitude sur le chiffre de 3.9 a en effet augmenté. Nous ne savons pas encore quelle est la force maximale réelle, actuellement des recherches sont encore en cours. Quand on en saura plus sur la force maximale, l’on pourra également mieux évaluer ce qu’l faut prendre en compte et ce qu’il faudrait faire. « L’une des options est de renforcer préventivement les bâtiments. Nous voulons savoir ce que les tremblements de terre forts signifient pour certains types de logement. Grâce à des calculs de modèles scientifiquement établis, nous essayons pour l’instant de faire l’état des lieux. Ainsi nous saurons comment - en consultation ous remarquons un grand « Nbesoin d’informations: les heures hebdomadaires de consultation dans le centre d’information sont très occupées. » avec les résidents - certaines propriétés pourraient être renforcées préventivement. Maintenant déjà, nous adoptons une approche plus pragmatique des dommages aux maisons, sur la base de messages concrets. Si nous trouvons lors de l’inspection d’un cas de dommages, une faille potentielle, nous renforçons la structure là où cela est nécessaire. Agréable pour la tranquillité d’esprit des résidents et la nôtre ». En plus de la recherche et du renforcement préventif des bâtiments, la NAM s’investit dans les contacts avec les habitants. « C’est vrai. Ainsi, les résidents inquiets peuvent en savoir plus sur le champ gazier de Groningen en visitant notre centre d’information régional sur l’extraction de gaz à Loppersum. Nous remarquons un grand besoin d’informations: les heures hebdomadaires de consultation dans le centre d’information sont très occupées. Et le cycle de conférences récemment débuté sur le gaz et la production de gaz a attiré plusieurs dizaines de personnes. Nous avons également mené des groupes de discussion pour écouter ce qui se passe et quelles sont 8 Reflex N° 2 2013 INTERVIEW 11 Onze études Selon l’Institut météorologique royal néerlandais (KNMI) , chaque année, des dizaines de tremblements ont lieu à Groningen. Dans la plupart des cas, ils ne sont pas ou à peine perceptibles. Les tremblements de terre d’août l’an dernier et de février de cette année, cependant, étaient relativement forts. Ils ont crée beaucoup d’émotions et ont conduit à un grand nombre de rapports de dommages (NAM avait reçu un total de plus de 6.000 messages début avril). Les enquêtes menées par le KNMI, le service de contrôle de l’état des mines (SodM) et la NAM commandées par le ministre Kamp des affaires économiques, ont montré qu’il existe une plus grande incertitude quant à la vigueur maximale et que les tremblements de terre à l’avenir pourraient être supérieurs à 3.9 sur l’échelle de Richter - l’intensité maximale ressentie jusqu’ici. En se basant sur les données historiques des tremblements de terre dans la région de Groningen, il n’est pas possible pour le moment, d’estimer la force de futurs tremblements de terre avec une précision suffisante. Des études sont toujours en cours. L’on travaille également à l’amélioration des processus de traitement des dédommagements de différentes manières. Les demandes de dédommagements qui ont été introduites chez NAM, doivent suivre la procédure établie. La NAM a récemment mis à jour les détails de cette procédure et l’a élargie, en se concentrant sur une gestion plus personnelle et un dédommagement bon et durable. En outre, à la les attentes par exemple. Les commentaires que nous recevons de résidents là-bas, nous les utilisons pour adapter notre communication. Ceci crée automatiquement une rétroaction constante - et nous sommes sûrs ainsi que notre politique s’adapte d’aussi près que possible à ce qui se passe dans la communauté. Vous allez même jusque chez les gens. « je n’ai moi-même jamais connu de tremblement de terre. Grâce aux personnes à qui je parle, je comprends que cela doit être une expérience très impressionnante. C’est pourquoi je pense qu’il est extrêmement important d’essayer de contacter les gens; de les entendre raconter les histoires derrière les faits. Vous pouvez bien sûr traduire un tremblement de terre en statistiques froides et en valeur sur l’échelle de Richter, mais la vraie histoire, est celle que raconte les résidents. Ces derniers mois, j’ai été moi-même aussi prendre le café chez de nombreux habitants inquiets de Groningen. Surtout pour répondre aux questions et apaiser les malentendus. entamer le dialogue, en fait. » Qu’avez-vous notamment entendu? Les gens sont par exemple inquiets de savoir si la production de gaz va augmenter encore beaucoup plus dans cette région au cours des prochaines décennies. Alors que nous prévoyons qu’à partir de 2020, la production soit réduite. En interne, à la NAM, c’est un fait connu, mais pour de nombreux résidents, ce sont réellement des nouvelles. Un autre exemple: le mot « bulle de gaz » évoque l’image d’une sorte d’espace vide sur lequel nous vivons et travaillons tous. Alors que le gaz se trouve dans de minuscules pores dans les roches et le grès. Un danger d’effondrement du sol est absolument impensable. » demande de la Chambre, un ombudsman a été nommé. Celui-ci est en contact étroit avec la NAM concernant les plaintes signalées et examine non seulement les rapports de dommages individuels, mais recherche aussi d’éventuelles tendances. SodM a conseillé au ministre de limiter l’extraction de gaz de Groningue aussi vite et de manière aussi réaliste que possible. Avant que M. Kamp, ministre de l’économie ne prenne cette décision, il veut d’abord (en tenant compte de l’importance économique du gaz pour les recettes de l’Etat et de l’importance de l’approvionnement de l’énergie pour le Nord-Ouest de l’Europe) plus de clarté sur les différents aspects liés à la conquête du gaz. C’est pourquoi, le ministre Kamp a commandé onze études. La NAM en tant que commanditaire ou administrateur est étroitement impliqué dans une grande partie de ces études. Les études devraient faire plus de lumière sur des questions comme l’’intensité maximum des tremblements de terre qui doit être prise en compte par les exploitants de gaz dans le domaine de Groningen et les dommages possibles provoqués par des séismes plus forts que 3.9. Le renforcement préventif des bâtiments et la baisse de la valeur des maisons sont également au programme des études. Des experts indépendants examineront attentivement les études et évalueront les résultats. Les résultats des études seront autant que possible pris en compte dans la rédaction d’un nouveau plan de production que la NAM présentera le 1 décembre 2013. Quelles nouvelles idées vous ont donné ces visites? « Cela a confirmé encore une fois combien il est important d’être de bons voisins. Avec des centaines de sites aux Pays-Bas, nous avons beaucoup de « voisins ». Aujourd’hui toutefois, sur beaucoup de nos sites, il n’y a plus de personnel; il y a donc naturellement moins de contacts qu’avant. Alors que des événements violents comme un tremblement de terre font beaucoup de bruit. Nous nous rendons compte maintenant encore plus combien il est important de continuer à parler. Nous sommes d’ailleurs indulgents avec les rapports de dommages. Notre attitude est qu’en tant que NAM, nous avons à offrir une solution décente et généreuse. A l’avenir, les tremblements de terre peuvent-ils être évités sur le domaine de Groningen? « Prévenir que de nouveaux séismes se produisent est impossible. Nous ne pouvons pas non plus promettre qu’aucun dommage ne se produirait si il y avait un tremblement de terre. Ce que nous pouvons faire, c’est d’aider à prévenir les situations dangereuses autant que possible. C’est pourquoi nous investissons comme mentionné, en plus de l’information, dans de solutions techniques et de recherches sur et en dessous du sol. Nous ne le faisons d’ailleurs pas seuls - sans parler de la coopération au sein de la région de sécurité de Groningen. Nous travaillons en collaboration avec le Upstream Research Center d’ExxonMobil à Houston et avec des organismes tels que TNO et KNMI. Nous faisons aussi régulièrement appel à l’expertise de Arup. Ce bureaux d’études qui a des Reflex N° 2 2013 9 e que nous pouvons faire, « Cc’est d’aider à prévenir les situations dangereuses autant que possible. » filiales dans les principales zones sismiques comme la Californie et le Japon, se spécialise dans la relation entre l’architecture et les tremblements de terre. Enfin, nous faisons appel à l’expertise de l’Université de Groningen dans le domaine de la psychologie de l’environnement. Comment pouvons-nous rapprocher les gens et la production d’énergie? » Fin de cette année, la NAM doit introduire un plan de production pour le gisement de Groningen. Que se passera-t-il ensuite? « Nous avons convenu qu’au plus tard le 1er décembre, nous présenterons un nouveau plan de production au ministre Kamp des Affaires économiques. C’est lui qui décidera ce qui adviendra de la production de gaz dans cette région. Ce que je ne peux certainement pas promettre, c’est que tous les problèmes seront alors résolus. Nous continuons en permanence à apprendre comment nous pouvons vider les champs de gaz, avec le plus de sécurité possible, et espérons-le avec le moins de secousses ressenties possible. Ce à quoi nous pouvons nous attendre en tout cas, c’est une plus grande clarté. Pour que le ministre puisse faire un choix éclairé concernant l’avenir de la conquête du gaz aux Pays-Bas. » ■ Contribuer à la prospérité Depuis plus de 60 ans, la NAM offre aux Pays-Bas son gaz naturel. En tant que plus grand producteur de gaz aux Pays-Bas, la NAM fournit environ 75 pour cent de la production totale de gaz aux Pays-Bas. Le gisement de Groningue est l’un des plus grands gisements de gaz naturel dans le monde et a au fil des ans, contribué à la prospérité aux Pays-Bas. En 2012, la NAM a produit plus de 60 milliards de m3 de gaz. La grande majorité de ce gaz provient du gisement de Groningue et le reste provient de différents champs plus petits ailleurs dans le pays et en mer du Nord. NAM essaye grâce à de nouvelles techniques, à une réduction des coûts et à l’utilisation intelligente de l’infrastructure existante, d’exploiter de nouveaux petits gisements et de vider la production de champs existants. 10 Reflex N° 2 2013 Grand entretien à Rotterdam La raffinerie ExxonMobil à Rotterdam est prête pour une nouvelle longue période de fonctionnement sûr et fiable après avoir réalisé avec succès un grand entretien. TURNAROUND 2013 Reflex N° 2 2013 11 les temps, «Dleansbudget et surtout en toute sécurité.» «L es travaux d’entretien et la mise en œuvre de divers projets ont conduit à une amélioration de la performance environnementale et de la compétitivité de notre site», conclut le directeur de la raffinerie, Harro van de Rhee. «Notre raffinerie est l’une des plus modernes en Europe et grâce à ces entretiens réguliers et à des améliorations continues, nous poursuivons dans cette voie.» Préparation Lors d’un grand entretien planifié, appelé turnaround, beaucoup de tâches sont effectuées dans un court laps temps par de dizaines d’entrepreneurs et en moyenne près de 2.000 personnes supplémentaires. Un turnaround est donc également préparé depuis longtemps, plus d’un an à l’avance, l’on fixe quelles opérations de maintenance doivent être exécutées. En parallèle à l’entretien des installations, différents projets d’amélioration sont aussi réalisés. Avant de commencer les travaux, la planification est analysée de façon détaillée par les entrepreneurs qui y prennent part; le cas échéant, la planification des activités est ajustée au cours du projet. Sécurité Au cours du turnaround, la fameuse devise ExxonMobil «personne ne se blesse» a bien sûr été centrale. L’objectif était d’emblée un turnaround parfaitement exécuté, a souligné le gestionnaire turnaround, Cees Bouman: «dans les temps, le budget et surtout en toute sécurité.» Un esprit d’équipe, dans laquelle les sous-traitants se sentaient explicitement concernés, était essentiel. «En approchant l’autre dans un sens positif, vous obtenez bien plus encore. One team one goal.» Dons La politique de sécurité d’ExxonMobil a également une influence à l’extérieur des portes de l’usine. Six organisations de volontaires ont reçu un don dans le cadre de «Initiative Charité», car tout au long du projet, des dons ont été liés à la performance en matière de sécurité. Pour les employés, cela a été une incitation supplémentaire à faire en permanence attention à leur propre sécurité et à celle des autres. ■ 12 Reflex N° 2 2013 ENERGY OUTLOOK L’énergie L’ Outlook for Energy d’ExxonMobil offre une vision à long terme sur l’énergie. Comment sera le monde en 2040 par rapport à 2010, et que cela signifie-t-il pour notre approvisionnement en énergie? Quelques chiffres clés: • La population du monde aura atteint environ neuf milliards de personnes; soit une augmentation de 25%. • Les gens déménagent de plus en plus vers les villes. En Chine, près de 75% de la population vit dans les villes. • L’économie continue de croître : en moyenne dans le monde de 2,8% par an. Joost Van Roost Bill Colton Bill Colton, Global Vice President Corporate Strategic Planning chez ExxonMobil est venu en Europe cette année pour expliquer l’Outlook for Energy d’ExxonMobil. Le 8 mai, des représentants éminents du monde des affaires belge, des organisations professionnelles et des autorités se sont rendus au Warande à Bruxelles pour assister à la présentation de Bill Coltons. En milieu de journée, M. Colton est parti pour Rotterdam pour une session avec les collaborateurs ExxonMobil intéressés. Il s’est ensuite rendu à La Haye, où il a présenté l’Energy Outlook aux participants d’un séminaire organisé spéialement pour l’occasion par l’Institut Clingendael. Le Président-directeur Joost Van Roost a traité lors de ces deux réunions externes des aspects importants de l’Energy Outlook pour la Belgique et les Pays-Bas. ExxonMobil organise des présentations de ce type parce qu’il accorde énormément d’importance à un dialogue ouvert sur l’énergie. En tant que principale société pétrolière et gazière internationale cotée en bourse, elle dispose de nombreuses informations de valeur qui valent la peine d’être partagées. Reflex N° 2 2013 13 en 2040 La demande énergétique augmentera de 35 % En 2040, la demande mondiale d’énergie est d’environ 35% de plus qu’en 2010. Non seulement le nombre de ménages mais aussi l’urbanisation jouent un rôle dans l’augmentation de la demande d’énergie. Un habitant moyen de ville consomme plus d’énergie qu’un résident moyen dans une zone rurale. La population mondiale croissante, la croissance économique et le niveau de vie ensemble conduisent à une consommation d’énergie d’environ 700 milliards de BTU (British Thermal Unit: 1.000.000 BTU = environ 290 kilowattheures). La demande en énergie serait encore beaucoup plus élevée si partout dans le monde des efforts croissants n’étaient faits pour économiser de l’énergie (voir graphiques et texte). Les entreprises et les consommateurs du monde entier feront en 2040 une économie d’énergie de 500 quadrillions de BTU. La principale ‘source’ d’énergie pour l’avenir est d’améliorer encore plus l’efficacité énergétique. Les technologies modernes, les méthodes de gestion de l’énergie et du carburant,de nouveaux processus de construction, de fabrication et de production d’énergie et des véhicules et des machines plus efficaces contribueront de manière significative à cette économie d’énergie. En conséquence, la demande d’énergie augmentera en proportion plus lentement que la croissance économique mondiale et le niveau de vie. Global energy demand Quadrillion BTUs 1250 1000 Energy savings through efficiency gains 750 500 250 0 2000 1250 2020 2040 XOM Energy Outlook 2012 For: GCG Scott Turner/ Brian Wilburn 817-332-4600 1000 File name: 06B 2012 XOMEO-EnergyDemand.ai For page: ?? Placed file(s):None Updated by: Last updated: Carol Zuber-Mallison 10/26/2012 ZM GRAPHICS • 214-906-4162 • [email protected] (c) 2012 ExxonMobil 750 ENERGY OUTLOOK 14 Reflex N° 2 2013 La demande d’électricité augmente de 85 % La demande croissante d’énergie est induite par quatre secteurs: le secteur de l’industrie, le secteur résidentiel/commercial et le secteur des transports. En particulier, les secteurs industriel et résidentiel/ commercial utilisent de plus en plus d’électricité. Comme la consommation d’électricité croît rapidement, il est important de considérer la production d’électricité comme un secteur distinct (voir graphique). La demande mondiale d’électricité entre 2010 et 2040 va augmenter de 85%, soit environ 16.000 térawattheures. En Chine, la demande d’électricité fera plus que doubler, en Inde elle va quadrupler et en Afrique la demande d’électricité augmentera de 335%. Energy demand by sector Quadrillion BTUs 300 Electricity Generation Industrial 250 200 Transportation Electricity demand 100 50 0 2010 2025 2010 2040 2025 2010 2040 1/1/2010 1/1/2025 1/1/2040 191 Transportation 98 122 139 Res/Comm 79 86 83 300 For page: 59 Updated by: 1 1 2 L’offre de gaz naturel est en croissance de Le gaz naturel est actuellement la source de combustible importante en croissance la plus rapide. La demande mondiale augmentera de 65% d’ici 2040 par rapport à 2010, 20% de la production se fera en Amérique du Nord. En 2025, le gaz naturel aura dépassé le charbon comme deuxième carburant le plus utilisé, après le pétrole. En 2040, le pétrole sera toujours la principale source d’énergie. Au niveau mondial, environ 60% de l’augmentation de gaz naturel provient de sources non conventionnelles, en 2040 cela représentera environ un tiers de la production mondiale de gaz (voir graphique). Les experts estiment que les ressources mondiales de gaz naturel disponibles sont suffisantes pour répondre à la demande actuelle pendant encore plus de 200 ans. 2010 2040 2025 2040 Data as of 10/19/2012 1/1/2010 1/1/2025 1/1/2040 65 2025 Ordinateurs, téléphones intelligents, machines àElec laver et lave-linge - tous ces dispositifs nécessitent de by Sector climatisation, Electricity Generation Demnd 1/1/2010 192 0 XOMles Energy Outlook Le 2012 l’électricité. L’un des clients les plus récents en demande mondiale d’énergie sont datahouses. New York Times 1/1/2025 258 0 For: GCG 1/1/2040 292 0 Scott Turner/ Brian Wilburn 817-332-4600 mentionne que ces équipements de données consomment à travers le monde environ 30 milliards de watts d’électricité, Industrial File name: 09A 2012 XOMEO-EnrgySectDmnd.ai 1/1/2010 153 36 Placed file(s):None soit environ autant que la production 1/1/2025 de 30 188centrales nucléaires. 25 1/1/2040 % Residential/Commercial 150 ?? Last updated: 10/26/2012 Carol Zuber-Mallison ZM GRAPHICS • 214-906-4162 • [email protected] (c) 2012 ExxonMobil 37 52 65 250 200 Global natural gas supply Electricity Generation Billions of cubic feet per day 150 100 50 600 Rest of world unconventional 500 North America unconventional 400 300 0 1/1/2010 1/1/2025 1/1/2040 1/1/2010 1/1/2025 1/1/2040 200 1/1/2010 1/1/2025 1/1/2040 1/1/2010 1/1/2025 1/1/2040 Rest of world conventional 100 0 North America conventional 2010 2025 2040 XOM Energy Outlook 2012 For: GCG Scott Turner/ Brian Wilburn 817-332-4600 600 500 400 File name: ROW Uncnoventional NA Unconventional ROW Conventional 40A 2012 XOMEO-NatGasSupply.ai Placed file(s):None For page: ?? Updated by: Carol Zuber-Mallison Last updated: 10/16/2012 ZM GRAPHICS • 214-906-4162 • [email protected] (c) 2012 ExxonMobil Data as of 09/27/2012 Reflex N° 2 2013 15 La demande de gaz naturel pour la production d’électricité augmente de 85 % Fuel into electricity generation Quadrillion BTUs 300 Renewables 250 Le mix mondial des combustibles pour la production d’électricité (voir graphique) change vers plus de gaz, d’énergie nucléaire et d’énergie renouvelable en raison de la politique de lutte contre le changement climatique. Par rapport à 2010, la demande de gaz naturel pour la production d’électricité aura augmenté de 85% en 2040. Le gaz naturel devient avec une part de 30%, la principale source mondiale d’électricité, au lieu du charbon. La part de l’énergie nucléaire va doubler et la part des énergies renouvelables (éolienne, solaire, hydraulique, biomasse et géothermie) va augmenter. Nuclear 200 150 Coal 100 50 L’utilisation croissante du gaz pour la production d’électricité a un impact positif sur l’environnement. Lors de la production d’électricité avec du gaz, l’on produit jusqu’à 60% moins de CO2 que le charbon lorsqu’il est utilisé à cet effet. Les centrales au gaz peuvent être démarrées rapidement et adaptées à la demande, elles peuvent être construites vite et sont moins chères que les centrales au charbon ou nucléaires et ont moins d’impact sur l’environnement. Comme la génération d’électricité avec du gaz ne libère que Other des OECDquantités minimes de particules de soufre, elle peut se faire dans des zones Europe OECD peuplées. Gas North America 0 Oil 2000 2020 2040 XOM Energy Outlook 2012 For: GCG Scott Turner/ Brian Wilburn 817-332-4600 300 File name: Renewables For page: 250 29A 2012 XOMEO-ElecGenFuel.ai Placed file(s):None Updated by: Nuclear ?? Last updated: 10/16/2012 Carol Zuber-Mallison ZM GRAPHICS • 214-906-4162 • [email protected] (c) 2012 ExxonMobil La demande d’énergie pour le transport lourd augmente de 200 Coal 65 % La demande mondiale d’énergie pour le transport lourd a considérablement augmenté entre 2010 et 2040 de 65% et représentera en 2040, 40% de la demande d’énergie pour l’ensemble du secteur des transports. L’on remarque la plus forte croissance de demande d’énergie pour le transport lourd en Asie-Pacifique (voir graphique). Pour l’ensemble du secteur des transports (ferroviaire, aérien, maritime, passagers et véhicules lourds) la demande d’énergie augmentera entre 2010 et 2040 de plus de 40%. plet « Outlook Le rapport com ut être for Energy » pe rtir de : téléchargé à pa nmobil.com http://www.exxo Data as of 09/27/2012 Heavy duty transportation demand by region Heavy duty transportation demand by region Millions of oil-equivalent barrels per day 150 Gas 100 Oil Millions of oil-equivalent barrels per day 10 10 Asia Pacific Asia Pacific 50 8 8 6 6 North America North America 4 0 1/1/00 1/1/01 1/1/02 1/1/03 1/1/04 1/1/05 1/1/06 1/1/07 1/1/08 1/1/09 1/1/10 1/1/11 1/1/12 1/1/13 1/1/14 1/1/15 1/1/16 1/1/17 1/1/18 1/1/191/1/25 1/1/30 1/1/35 1/1/40 1/1/20 Oil Gas Coal 1/1/00 12 31 61 1/1/01 12 32 62 1/1/02 11 34 64 1/1/03 11 35 68 1/1/04 12 37 Heavy duty transportation intensity 72 1/1/05 12 intensity 38 76 Heavy duty transportation 11 dollars 39 of GDP 81 Oil-equivalent barrels1/1/06 per thousand 1/1/07 11 41 85GDP Oil-equivalent barrels per thousand dollars of 1/1/08 11 42 85 0.3 1/1/09 11 42 84 0.3 1/1/10 10 45 88 1/1/11 11 47 92 1/1/12 11 49 91 0.2 1/1/13 11 50Non OECD 93 0.2 1/1/14 10 52 Non94 OECD 1/1/15 10 53 95 1/1/16 10 55 97 1/1/17 10 57 98 0.1 1/1/18 9 59 99 OECD 0.1 1/1/19 9 60 100 OECD 1/1/20 9 62 101 1/1/25 8 69 105 0 1/1/30 8 76 104 2000 2020 2040 0 1/1/35 7 80 100 2000 1/1/40 2020 7 84 95 2040 Europe Europe Latin America Latin America Middle East Middle East Rest of world Rest of world 2010 2025 2040 2010 2025 2040 2010 2025 2040 2010 2025 2040 2010 2025 2040 2010 2025 2040 2010 2025 2040 2010 2025 2040 Nuclear Renewables 27 13 27 13 28 14 27 14 28 15 29 15 29 16 28 17 28 18 28 18 29 20 27 21 27 22 29 23 30 24 32 25 33 26 34 26 35 27 36 29 37 30 41 34 47 40 52 43 59 48 4 2 2 0 0 2010 2025 2040 2010 2025 2040 2010 2025 2040 2010 2025 2040 Bien qu’en 2040, le gaz naturel jouera un rôle plus important comme carburant pour le transport, il ne représente néanmoins qu’une petite partie de l’ensemble global des carburants de transport: 4% en 2040, par rapport à 1% en 2010. Les deux principaux marchés pour le gaz naturel de transport sont le transport lourd et le transport maritime. En 2040, le gaz fournira Heavy duty transportation demand by region Heavy duty transportation intensity environ 6% duty de latransportation demande totale de carburant du fret le gazintensity naturel Heavy demand by region pour le trafic lourd. Dans le secteur mondial Heavy dutymaritime transportation Millions of oil-equivalent barrels per day Oil-equivalent barrel per thousand dollars of GDP Millions environ of oil-equivalent barrels per day Oil-equivalent barrel per thousand dollars of GDP représente 8% de la demande. 0.3 10 0.3 10 Asia Pacific Asia Pacific 0.2 0.2 8 Non OECD Non OECD 8 0.1 0.1 OECD 16 Reflex N° 2 2013 VISITE POLITIQUE ExxonMobil aime chercher le dialogue avec le monde politique. Tant en Belgique qu’aux Pays-Bas, des échanges ont lieu régulièrement avec les responsables politiques des autorités nationales et européennes. Cela conduit souvent à des discussions intéressantes et à de nouvelles perspectives. Un regard en coulisse Des politiciens du PvdA visitent la raffinerie à Rotterdam La compétitivité du secteur du raffinage européen, la sécurité extérieure et la disponibilité de personnel technique en nombre suffisant: voilà quelques-uns des sujets qui ont été abordés lors de la visite du député européen Judith Merkies et du parlementaire Jan Vos dans le complexe de la raffinerie et de l’usine chimique à Rotterdam, début mars. Les deux membres du parti ouvrier (PvdA) ont participé - après une présentation complète dans les bureaux - à une visite guidée à vélo à travers le complexe. L’arrêt de maintenance qui se déroulait à ce moment a offert une bonne raison d’expliquer la stricte politique de sécurité d’ExxonMobil. En outre, Mme Merkies et M.Fox (responsable des questions énergétiques et climatiques au sein de leur parti) se sont montrés impressionnés par l’efficacité énergétique réalisée par ExxonMobil à Rotterdam grâce à l’intégration de la raffinerie et du complexe chimique. Judith Merkies et Jan Vos au côté du directeur de la raffinerie Harro van de Rhee (deuxième à gauche) et Rik Cents, Government relations Advisor chez ExxonMobil (à droite). ExxonMobil en stage au Parlement flamand Un regard exclusif dans les coulisses du Parlement flamand: c’était l’objectif lors de la formation annuelle pour les entrepreneurs de Voka, le réseau flamand des entreprises. Au nom d’ExxonMobil Benelux, Remko Kruithof, Directeur Public Affairs et Communications, a participé à ce stage de printemps. Les participants ont été invités par l’un des groupes politiques et ont ainsi pu se faire une bonne idée du fonctionnement interne du parti. Ainsi ExxonMobil était l’invité des ‘Groen!’. En outre, les participants ont largement fait connaissance avec les parlementaires, les partis et les présidents de groupes, et avec certains ministres, et ils ont assisté à différentes réunions de commissions. Remko Kruithof, directeur Public Affairs et Communication a participé au stage au nom d’ExxonMobil. visite de l’entreprise Reflex N° 2 2013 17 Le Marketing Management Gas & Power néerlandais a visité avec GasTerra les sièges d’ExxonMobil à Houston et Dallas. De bonnes relations commerciales La délégation néerlandaise du Gaz rend visite au Texas Une délégation de GasTerra et d’ExxonMobil Benelux a rendu visite en mars aux sièges d’ExxonMobil à Houston et à Dallas. « Ce fut une excellente occasion de renforcer les relations et la compréhension de longue date d’ExxonMobil avec GasTerra et ses actionnaires », explique Joost Van Roost, PDG d’ExxonMobil au Benelux. A Houston, la délégation néerlandaise a pu discuter avec l’équipe de direction et le Président d’ExxonMobil Gas & Power Marketing, des activités du gaz néerlandais et des développements récents d’ExxonMobil dans le domaine du gaz naturel liquide et du gaz non conventionnel. «Sur base d’exemples des États-Unis, nous avons montré pourquoi ExxonMobil soutient le développement des ressources gazières non conventionnelles en Europe», explique Joost Van Roost. «Du point de vue européen, il est intéressant de voir le dynamisme du marché américain», a déclaré Gertjan Lankhorst, CEO de GasTerra. En 2008, l’on ne parlait guère de gaz de schiste, mais en 2013, les perspectives américaines tant pour la production de pétrole que de gaz ont considérablement augmenté grâce la technologie du non conventionnel. À Dallas, la délégation a visité le Upstream Research Center d’ExxonMobil. Le groupe a reçu ici toutes les explications sur les capacités technologiques et le soutien technique d’ExxonMobil pour le gisement de Groningue. ExxonMobil détient une participation de 25% de GasTerra. En outre, 50% est détenu par l’Etat néerlandais et 25% par Shell. GasTerra vend quotidiennement environ 226 millions de mètres cubes de gaz naturel. Ce gaz est principalement acheté à la NAM. GasTerra a commencé en 1963 la vente de gaz naturel. “ExxonMobil et GasTerra ont hâte de célébrer en octobre, la réussite de leur 50 ans de partenariat”, a déclaré Alex van Veldhoven, Joint Venture Lead pour ExxonMobil Pays-Bas. ■ Le 8 juillet, les premiers ministres néerlandais et flamand Marc Rutte et Kris Peeters visiteront ExxonMobil au Texas. Ceci se déroule dans le cadre de la mission économique conjointe. 18 Reflex N° 2 2013 LA LUTTE CONTRE LA MALARIA Les actions entreprises pour le jubilé de l’organisation humanitaire « Drive Against Malaria » Un quart de siècle de lutte contre la malaria En Juin 1988, David Robertson quitta l’Angleterre pour L’Afrique afin d’y mener sa première campagne contre la Malaria. Exactement un quart de siècle plus tard ‘son’ organisation humanitaire Drive Against Malaria et des centaines de bénévoles locaux, ont monté plus de 180 projets de lutte contre la Malaria en Afrique. Reflex N° 2 2013 19 E xxonMobil soutient un grand nombre d’initiatives et de projets pour aider à lutter contre la malaria. Depuis l’an 2000 nous avons contribué pour plus de 111 millions de dollars. Grâce aux projets et activités que nous soutenons, 66 millions de personnes ont été atteintes. Drive Against Malaria (DAM) est une des associations qu’ExxonMobil soutient. Les employés de DAM visitent des endroits isolés en Afrique. Ils vont là ou aucune autre organisation d’aide n’est active. C’est à ces endroits que la malaria forme un grand danger pour la vie et la santé des enfants affaiblis. DAM ne se limite pas à la distribution des moustiquaires préventives mais ils prêtent aussi attention au traitement contre la malaria, à la sensibilisation de la population locale et ils essaient de former des équipes soignantes locales. L’assistance se déroule souvent dans des conditions difficiles ce qui n’est pas sans risques pour les employés. La lutte contre la malaria porte ses fruits: depuis 1988 le nombre de cas mortels a baissé de plus de 1 million à 660.000. Les mesures et les campagnes ciblées restent nécessaires pour réduire encore les victimes. Don supplémentaire Cette année ExxonMobil Benelux à profité de la journée mondiale de la Malaria (24 avril) pour sensibiliser les gens à la malaria. 150 de nos employés ont participé au 10 Miles d’Anvers pour la troisième année consécutive. L’argent rassemblé grâce à cette course humanitaire sera entièrement reversé à Drive Against Malaria. Etant donné que Drive Against Malaria fête ses 25 ans, ExxonMobil voulait faire quelque chose en plus. En Avril et en Mai nous avons organisé une action de dons pour Drive Against Malaria dans plusieurs stations-service Esso aux Pays-Bas et en Flandre. Les employés ont utilisé des posters, des flyers et d’autre matériel promotionnel pour attirer l’attention des clients sur la lutte contre la malaria. Par ailleurs il y a eu une vente commerciale de liquide lave-glace. Une partie des bénéfices de la vente était destinée à DAM. Nous pourrons bientôt communiquer quel montant total ExxonMobil versera à Drive Against Malaria. ■ PANORAMA 20 Reflex N° 2 2013 ACTUALITÉS Ouverture à l’allure royale du bureau durable de GasTerra Foto’s: Jan Welling Le Roi Willem-Alexander a inauguré début avril (alors qu’il était encore prince héritier), le nouveau siège social durable de GasTerra*. Le bâtiment dans le centre-ville de Groningen a été entièrement rénové et est maintenant conforme aux plus hautes exigences en termes de durabilité et d’efficacité énergétique. L’ancien bâtiment de l’ANB Amro remonte aux années quatre-vingt. GasTerra voulait que le lieu soit un exemple en termes d’efficacité énergétique. À cette fin, un bail nommé green lease a été passé avec le propriétaire, Triodos Vastgoed, ce faisant le loyer plus élevé en raison des investissements en durabilité est compensé à termes par des coûts en énergie plus bas. Dans ce cadre ont été installés notamment une installation de récupération de chaleur, des panneaux solaires, un éclairage LED et une pompe à chaleur. Mais il n’y a pas que la consommation d’énergie du bâtiment qui a été prise en main. Par exemple, le bureau compte un nombre de places de parking limité. GasTerra encourage par cela tous les employés et les visiteurs à venir dorénavant à pied, à vélo ou en transports en commun. Autre nouveauté, c’est que personne ne dispose de son propre lieu de travail. L’on a choisi un environnement de travail totalement ouvert et flexible. ■ * ExxonMobil, est actionnaire de GasTerra en collaboration avec l’État néerlandais et Shell. L’usine de lubrifiants de Pernis passe aux barges à double paroi Grâce à la mise en service de quatre barges à double paroi, l’usine de mélange d’huiles de lubrification d’ExxonMobil à Pernis a augmenté cette année sa capacité pour le transport de carburants et lubrifiants. La capacité supplémentaire est notamment nécessaire en fonction de l’expansion du port de Rotterdam. Les barges déjà utilisées Thémis et Zeus ont une capacité de 600 tonnes. Les deux barges qui suivent à la fin de l’année, auront une capacité de 1.200 tonnes. Les navires sont équipés d’un moteur électrique diesel de haute qualité basé sur le nouveau système de commande et de propulsion Azipod Les moteurs diesel-électriques garantissent un minimum d’émissions et une puissance maximale. Le navire est également excessivement maniable. Évidemment les doubles barges répondent aux normes de sécurité les plus élevées. ■ Reflex N° 2 2013 21 Joost Van Roost, décoré de l’Orde de Léopold Le Président-directeur d’ExxonMobil, Joost Van Roost, porte depuis début 2013 le titre de Commandeur de l’Ordre de Léopold. Il fût décoré de cette médaille honorifique belge en raison de ses grandes réalisations et activités au sein de l’Académie Royale Flamande de Belgique pour les Sciences et les Arts, fondée en 1772 (KVABWK). L’ordre de Léopold – est l’ordre le plus important en Belgique. La décoration fût crée en 1832 par le Roi Léopold I. L’Ordre de Léopold, L’Ordre de la couronne et l’Ordre de Léopold II forment les 3 Ordres nationaux belges. Le grade de commandeur fait partie des 5 plus hauts grades de l’Ordre. ■ Les étudiants imaginent l’école et la ville du futur La récupération de la chaleur des serveurs informatiques. Une classe construite avec des murs en matériaux recyclés. Lors du challenge national Sci-Tech, des étudiants Hollandais et flamands se penchèrent sur le sujet de la construction de l’école du futur. Les étudiants devaient tenir compte de l’efficacité énergétique et des déchets. Les gagnants ont gagné une place en finale à Milan et ils y ont fait du bon boulot. La ville du futur Plus de 60 étudiants en secondaire originaires de 9 pays européens ont participé au Challenge Sci-Tech. Ils avaient 24 heures pour fournir un produit, un schéma, un service ou une innovation qui aiderait à améliorer l’efficacité énergétique dans la ville du futur. Certains étudiants du Benelux ont gagné un prix: un étudiant flamand et son équipe gagnèrent le médaille d’or grâce a leurs idées innovantes pour une ville écologique. Le troisième prix fût décerné à une équipe formée par un Hollandais et un flamand. Le Challenge Sci-Tech est un projet de collaboration entre JA-YE Europe et ExxonMobil. Le but est de proposer aux jeunes de faire connaissance avec les possibilités de carrières différentes qu’une formation technique peut offrir. ■ 22 Reflex N° 2 2013 BENEVOLES ExxonMobil est très concerné par la société. C’est pourquoi, nous soutenons les employés qui font du bénévolat. Beaucoup d’anciens managers restent ou deviennent actifs au sein d’associations de bénévoles après leur mise à la retraite. Ainsi Marc Van Eeckhoudt (62) s’est-il actuellement engagé pour TEJO après une brillante carrière qui l’a mené sur de nombreux sites d’ExxonMobil. De jeunes anversois ayant des problèmes de santé mentale peuvent se rendre dans cette organisation bénévole, pour accéder facilement aux soins, gratuitement et anonymement. Marc Van Eeckhoudt s’engage pour « Thérapeutes « Donner quelque chose E n 34 ans, Marc Van Eeckhoudt de formation économiste, a laissé une empreinte impressionnante dans diverses fonctions de management au sein de l’organisation mondiale d’ExxonMobil. Le fil conducteur tout au long de sa carrière, qui l’a conduit notamment au Connecticut, en Virginie, à Prague et à Houston: la recherche constante d’opportunités d’optimisation. « Quand j’ai commencé, en 1977, les différentes régions d’ExxonMobil étaient encore largement des îlots distincts au sein d’un ensemble plus vaste. Dans différents postes, depuis le début j’ai travaillé à une plus grande efficacité et cherché à ‘améliorer l’efficacité du travail de connaissances au sein des processus et des structures existantes. Ainsi, fin des années septante, presque chaque département avait son propre système informatique. Nous avons largement intégré ces différents systèmes: d’abord au niveau régional, puis au niveau mondial. Nous avons aussi standardisé les contrats globaux. Nous voulions éviter d’être en permanence en train de réinventer la roue partout dans le monde. » En tant que General Manager Business Support Centers notamment à Prague, M.Van Eeckhoudt a eu en charge plus tard dans sa carrière, le déplacement de plusieurs milliers de fonctions de support vers l’Europe de l’Est, l’Amérique latine et l’Asie. « Evidemment, les motifs économiques y ont joué un rôle, mais nous avons également opté pour une redistribution globale des chances, du travail et des revenus. En outre, nous avons toujours tenu compte de ce qui arriverait aux personnes titulaires de la fonction. Heureusement, nous avons réussi à organiser pour de nombreuses personnes un bel avenir. » Consultations Son dernier poste chez ExxonMobil (celui de General Manager Workplace Optimisation) a enfin ramené M. De Eeckhoudt en Belgique, juste avant son départ à la retraite. Toutefois, les projets de longs voyages et de visites de musées, après sa mise à la Marc Van Eeckhoudt Membre du Conseil retraite en 2011, ont rapidement disparu du paysage. « Déja au cours de ma carrière, je voulais donner quelque chose en retour à la société. Lorsque j’ai lu une interview il ya quelques années d’Ingrid De Jonghe, qui est à l’initiative de TEJO, cela m’a immédiatement interpellé. Cette organisation basée sur des bénévoles offre - de façon gratuite et anonyme - un accompagnement bref vers des solutions à des jeunes entre 10 et 20 ans qui éprouvent des problèmes de santé Reflex N° 2 2013 23 pour les jeunes » (TEJO) en retour à la société » cela comporte. Des jeunes immigrants de la deuxième ou troisième génération qui sont en doute avec leur identité, font aussi régulièrement appel à nous. » Le travail de l’organisation n’est pas un luxe superflu, souligne M. Van Eeckhoudt. « L’aide classique aux jeunes ayant des problèmes de santé mentale en Belgique campe avec de longues listes d’attente. En outre, pour de nombreux jeunes, le seuil pour demander de l’aide est assez élevé. Alors que l’on remarque souvent qu’une série de quatre à cinq consultations peuvent déjà les aider. TEJO les aide, d’une manière très accessible, à trouver à nouveau le chemin qui les remonte. Et dans les rares cas où cela ne semble pas suffisant, nous nous référons à l’aide classique. » mentale. Chez Tejo ils peuvent profiter de consultations avec des thérapeutes de la jeunesse ». Accessible Les jeunes sont aux prises avec divers problèmes, observe M.Van Eeckhoudt. « Les jeunes qui viennent nous voir sont souvent d’une manière ou d’une autre, devenus victimes de leur environnement. Ils viennent de familles brisées, par exemple, avec toutes les conséquences que Franchise sociale Aujourd’hui, M.Van Eeckhoudt est secrétaire du conseil d’administration et membre du Comité exécutif de TEJO. En quelle mesure voit-il un parallèle avec son travail pour ExxonMobil? « Le domaine est bien sûr tout à fait différent. J’ai appris ces dernières années à connaître un monde dont je n’avais jamais soupçonné l’existence. Dans le même temps l’efficacité joue ici aussi un rôle majeur. Avec TEJO nous contribuons à rationaliser et à améliorer l’efficacité du soutien psychique de première ligne. De toute évidence, les problèmes auxquels s’est attaqué Tejo ne se limitent pas à la région d’Anvers. C’est pourquoi nous voulons déployer un concept de franchise sociale. Compte tenu de notre expérience positive de notre approche à Anvers, nous sommes convaincus que d’autres régions peuvent bénéficier de ce concept. Par différents canaux, nous essayons maintenant d’enthousiasmer des gens ailleurs dans le pays et ainsi leur éviter de réinventer la roue. Mon grand souci de l’efficacité me semble donc encore une fois très utile. » ■ Pour plus d’informations, regardez sur www.tejo.be et http://vimeo.com/63394577. 24 Reflex N° 2 2013