New York Express PS122 at T2G

Transcription

New York Express PS122 at T2G
YOUARENOWHERE © Maria Baranova
New York Express
PS122 at T2G
[3 – 8 décembre]
YOUARENOWHERE Andrew Schneider [3 – 5 décembre]
Thank You For Coming: Attendance* Faye Driscoll [3 – 6 décembre ]
Yesterday Tomorrow* Annie Dorsen [6 – 8 décembre]
* avec le Festival dʼAutomne à Paris
Tarifs : de 7€ à 24€ - Carte 3 spectacles 30€ / 36€
Réservation : sur place ou par téléphone au 01 41 32 26 26 / du mardi au samedi de 13h à 19h
ou [email protected] et en ligne sur : www.theatre2gennevilliers.com
Service de presse : Philippe Boulet — 01 41 32 26 10 — [email protected]
New York Express
PS122 at T2G
[3 – 8 décembre]
Avec le corps, le texte, les technologies, le virtuel, en collectif ou en solo, des
auteurs et performers américains investissent de nouveaux champs dʼexpérimentation sur la scène du Performance Space 122.
En écho aux artistes de lʼavant-garde new-yorkaise, sans être des copies
conformes, ils agitent la scène. Andrew Schneider la dédouble ; Annie Dorsen la
livre à lʼaléatoire ; Faye Driscoll en fait un espace de partage avec le public. M.-C.V.
PS122 est à la pointe de la création contemporaine à New York et aux États-Unis. Il est depuis
plus de 30 ans une réelle pépinière multidisciplinaire dʼartistes, de performers et de chorégraphes
très jeunes, talentueux, dans laquelle ils peuvent développer leur propre voix.
www.ps122.org
Calendrier
jeu 3
ven 4
sam 5
YOUARENOWHERE
19h30
19h30
19h30
Thank You For Coming: Attendance
21h
21h
21h
Yesterday Tomorrow
dim 6
lun 7
mar 8
20h30
19h30
19h30
17h
Le T2G présente la 2e édition de New York Express en partenariat avec le Maillon Strasbourg, le Théâtre Garonne - Toulouse, Tandem Scène nationale Arras-Douai et le
Théâtre National Croate de Zagreb. Dans le cadre du PS122 GLOBAL et en collaboration
avec Performance Space 122 (New York)
Avec le soutien de FACE, FUSED, ONDA.
Andrew Schneider
YOUARENOWHERE
[3, 4 et 5 décembre à 19h30]
créé par Andrew Schneider
en collaboration avec Alessandra Calabi, Peter Musante, Christine Shallenberg
et Karl Franklin Allen, Bobby McElver, Daniel Jackson
productrice, Sandra Garner / Lingua Franca Arts
durée : 1h
spectacle en anglais surtitré en français
YOUARENOWHERE est une commande de Mass Live Arts et Performance Space 122, avec le soutien de la Jerome Foundation, une dotation de la National Endowment for the Arts
– Art Works, et a été rendu possible notamment grâce au New York State Council on the Arts avec le soutien du Gouverneur Andrew Cuomo et de la législature de l'État de New
York. Le projet a bénéficié dʼune résidence de développement par Mass Live arts, une résidence AIRspace au Abrons Arts Center et une résidence au Bushwick Starr. Avec le
soutien des services culturels de l'Ambassade de France aux Etats-Unis.
YOUARENOWHERE a été co-présenté par PS122 et The Invisible Dog Art Center dans le cadre du COIL Festival 2015 de PS122, 8-17 janvier 2015.
Une méditation existentielle sur des sujets allant en rafale de la mécanique quantique et des univers
parallèles aux étapes de rétablissement des Alcooliques Anonymes et des correspondances
manquées. Dans un paysage en surcharge visuelle et auditive et en perpétuel mouvement, la pièce
YOUARENOWHERE du créateur et performer Andrew Schneider nouvellement primé, transforme
lʼespace physique et déforme les lignes du temps pour court-circuiter les idées préconçues de cette
notion d'individualité et de ce que cela signifie dʼêtre ici aujourdʼhui. M.-C.V.
© Maria Baranova
Dans YOUARENOWHERE de Andrew Schneider, primé par un OBIE award, un homme saignant du nez apparaît, venu
peut-être du futur proche, pour nous dire quelque chose. Les microphones crépitent et s’arrêtent. L’installation lumière
tombe du plafond. Les signaux se brouillent et il y a un bug dans les transmissions. Ces dysfonctionnements des modes
de communication sont comme quelque chose d’invisible qui empêche l’homme de nous dire ce qui pourrait empêcher
sa mort imminente. Les techniques de communication verbale, danse, paysages sonores et projection live de videos
sont utilisées pour modifier l’espace et le temps dans lesquels la performance et le public se trouvent.
La pièce puise son inspiration dans les concepts de relativité de la simultanéité et de dilatation du temps, issus de la
théorie de la relativité d'Einstein. YOUARENOWHERE court-circuite notre perception en imaginant l’effroi et l’inconfort
de se rencontrer soi-même. Que se passerait-il si vous pouviez vous voir de l’extérieur ? Comment pourriez-vous rester
vous-même si vous étiez confrontés à votre exacte réplique ? Lequel serait réel ? Lequel serait vous ? Et que se
passerait-il maintenant ?
Andrew Schneider
Andrew Schneider a créé des travaux originaux pour le
théâtre, des vidéos et des installations depuis 2003. Enraciné
au croisement entre performance et technologie, le travail de
Schneider analyse sans concession notre sur-dépendance à
être toujours connecté dans un monde en perpétuel
mouvement.
Il créé et performe en solo dans des performances, des pièces
de danse de grande envergure, il construit des performances
électroniques interactives et des installations. Il était membre
de la Wooster Group company (vidéo/perfomer) de 2007 à
2014.
Andrew Schneider a récemment reçu le prix Tom Murrin
Performance Award, et va créer une nouvelle pièce
expérimentale sur la lumière et lʼespace (actuellement intitulée
Unified Field Theory) comme artiste résident au Dixon Place
Theater et en coopération avec Abronʼs Arts Center durant
2015-2016.
Les premières pièces dʼAndrew Schneider à New York
comprennent FIELD (2014), TIDAL (2013) programmé par
Laurie Anderson au River to River festival ;
YOUARENOTHERE au Performing Garage ; WOW+FLUTTER
(2010) au The Chocolate Factory Theater, cinq pièces
en tournée
4 – 7 novembre
13 - 14 novembre
25 - 28 novembre
Maillon, Scène européenne de Strasbourg
Tandem, Scène nationale Arras Douai
Théâtre Garonne, Scène européenne de Toulouse
intitulées AVANT-GARDE-ARAMA! (2005-2013) à PS122 ;
PLEASURE (2009) au Issue Project Room ; et artiste résident
(2006) au LEMURplex. Son travail à Chicago comprend
TRUE+FALSE (2007) et STRATÉGIES AGAINST
ARCHITECTURES (2008) entre autres, les deux ont été
présentés à lʼUniversité de Chicago en tant quʼartiste résident.
Andrew crée aussi des objets électroniques interactifs qui se
portent, comme le Solar Bikini (un maillot de bain qui recharge
votre Ipod) et des gants sans fils sur lesquels on peut
programmer de la musique. Ces travaux interactifs ont été
illustrés dans plusieurs publications comme Art Forum et
Wired entre autres et aussi au Centre Pompidou de Paris.
Andrew travaille également avec différents projets musicaux
comme Fisherspooner (projection/performance), Kelela
(projection/lumières) et AVAN LAVA (lumières/percussion/
voix). Schneider a été professeur adjoint à lʼUniversité de New
York et a enseigné sur la technologie et la performance à
lʼInteractive Telecommunication Program et à Bowdoin et
Carleton Collèges. Andrew Schneider a un BFA (licence) en
théâtre et arts de lʼuniversité Wesleyan (Illinois) et un master
en Télécommunication interactive de lʼuniversité de New York.
Il vit à New York City.
Faye Driscoll
Thank You For Coming: Attendance
[3, 4 et 5 décembre à 21h, 6 décembre à 19h30]
conception, Faye Driscoll
design visuel, Nick Vaugan et Jake Margolin
son, Michael Kiley
lumière, Amanda K. Ringger
conseiller artistique, Jesse Zaritt
assistante chorégraphique, Nadia Tykulsker
avec Giulia Carotenuto, Sean Donovan, Alicia Ohs, Brandon Washington, Nikki Zialcita
durée : 1h15
Coréalisation T2G – Théâtre de Gennevilliers ; Festival dʼAutomne à Paris // Dans le cadre de New York Express PS122 at T2G et en collaboration avec Performance Space 122
(New York).
Avec le soutien de The Danspace Project, The Jerome Foudation, Creative Capital, The MAP fund, Lower Manhattan Cultural Council, The New England Foundation for the Artsʼ
National Dance Project
Avec le soutien de FUSED - réseau d'échange Franco-Américain en danse, un programme du National Dance Project de la New England Foundation for the Arts, des services
culturels de l'Ambassade de France aux États-Unis, et de la Fondation FACE. Avec les contributions majeures de la Doris Duke Charitable Foundation, de la Andrew W. Mellon
Foundation, de la Florence Gould Foundation, et du Ministère de la Culture et de la Communication.
Dans cette première version de sa trilogie Thank You For Coming, la chorégraphe travaille sur la
nature des relations (observation, interdépendance ou invitation) entre les interprètes et entre les
interprètes et le public. Dans une action qui prend la forme dʼun rituel, dʼune expérience de groupe,
en passant dʼun état de corps à un autre, elle sʼinterroge sur la dimension politique de la
performance. M.-C.V.
© Maria Baranova
Entretien avec Faye Driscoll
Thank You For Coming: Attendance est le premier volet
dʼune série de plusieurs pièces chorégraphiques.
Pourquoi faire une série ?
Faye Driscoll : Je mʼintéresse à la façon dont les êtres
humains sont les co-créateurs dʼun monde, quʼils le veuillent
ou non. À travers cette série, je veux créer des performances
dans lesquelles les performers et le public peuvent sentir cet
aspect-là. Pour moi, la question de la “co-création” est
inhérente à la performance elle-même, jusque dans sa
structure la plus traditionnelle. Dans ces pièces, je crois que je
souligne simplement un sentiment qui est déjà contenu dans la
forme.
Votre travail oscille toujours entre la distance et
lʼengagement, lʼimage et lʼexpérience, rester à lʼextérieur
et prendre part…
Je crois que je cherche à créer des performances où lʼon peut
sentir la complexité des perceptions qui sʼy déploient. Cʼest
une autre façon de parler de lʼimage et de lʼengagement, de la
distance et de lʼexpérience. Sentir que lʼon est en train de
regarder quelque chose… Dans la pièce, le public se fait face.
Donc, pendant quʼils regardent la performance, les spectateurs
voient également les personnes assises de lʼautre côté, qui
regardent la représentation, et peuvent observer comment ils
la vivent.
Le format de la série permet de créer une sorte de fidélité
avec les spectateurs. Est-ce un aspect qui vous
intéresse ?
Oui. Lʼacte de faire des performances avec un groupe de
personnes pendant plusieurs années crée une sorte de
microsociété temporaire. Nous passons de nombreux mois
ensemble et traversons des processus de travail très
exigeants, au cours desquels chacun est amené à se
transformer. Une grande part de cette expérience nʼest pas
visible pendant la représentation, mais cʼest quelque chose
que je ressens de manière extrêmement puissante. Cʼest peutêtre lʼaspect le plus important de mon travail. Je voulais donc
créer des œuvres qui couvrent une expérience au long cours
et à laquelle les spectateurs, les programmateurs et les
personnes qui nous financent puissent participer.
Comment travaillez-vous avec les danseurs ?
Jʼai souvent lʼimpression dʼeffleurer une idée qui me démange.
Avec les performers, nous essayons de la réaliser à travers
une alchimie de pratiques, qui sont souvent très longues et
intenses. Pour la première partie dʼAttendance, jʼai cherché à
créer des structures à la fois consistantes et instables. Jʼai pris
des photos dʼimmeubles en ruines, qui ont été démolis, des tas
de vaisselle sale abandonnée dans lʼévier, des gens entassés
dans le métro, serrés les uns contre les autres, tout en
essayant de ne pas se toucher. Jʼai guidé les performers à
travers de longues phases dʼimprovisation, où nous avons
essayé de créer un corps collectif, fait de leurs corps
individuels, une complexité instable. Notre travail rassemble
des niveaux très différents : la forme, la performativité, les
images, lʼintention, la voix.
Comment définiriez-vous la relation que vous souhaitez
créer avec le public ?
Dans Attendance, jʼutilise toutes les attentes qui sont déjà
présentes quand on va au théâtre – un siège, un point de vue,
un cadre, une scène. Puis, je les subvertis de manière subtile,
afin de créer chez les spectateurs la conscience que la pièce
résulte dʼun processus de co-création. Je voudrais créer à la
fois un état de jeu et une pièce où les niveaux de perception
sont extrêmement complexes.
Vous avez écrit vouloir libérer le ça, lʼérotisme et le
fantastique. Comment travaillez-vous spécifiquement avec
les danseurs, afin de faire surgir un imaginaire collectif et
de créer chez eux cette curiosité, cette envie de dépasser
leurs propres limites ?
Cʼest quelque chose que nous devons trouver ensemble, pour
chaque pièce. Je ne pense pas avoir une méthode qui me
permette dʼy parvenir à coup sûr, mais je sais que cʼest
quelque chose qui demande beaucoup de travail. Le
processus est différent avec chaque personne. Parfois je les
pousse, dʼautres fois je suis difficile, je pose des questions, je
demande certaines choses. Cʼest très exigeant, pour chacun
de nous.
Comment travaillez-vous avec les danseurs, afin quʼils
aient cette grande disponibilité avec les spectateurs ?
Cʼest très délicat. Cʼest une sorte dʼétat, une manière dʼêtre
que nous ne pouvons pas créer sans lʼaide dʼun public “test”.
Nous nous sommes aperçus quʼil était impossible de concevoir
cet état seuls. Nous avons eu de nombreux retours. Parfois,
les spectateurs trouvaient que nous étions trop sympathiques
– ce qui crée une sorte dʼaliénation – ou bien trop agressifs et
envahissants. Nous avons donc essayé de trouver le bon
dosage, le juste milieu : cʼest une invitation directe, sans peur
et sans timidité. Cʼest quelque chose que nous devons
travailler chaque fois que nous faisons la pièce, parce que ce
nʼest pas ainsi quʼon se comporte habituellement en société.
Cʼest une manière dʼêtre qui doit être entraînée.
Cela arrive-t-il que certains spectateurs réagissent dʼune
manière excessive, qui dépasse les limites que vous vous
étiez fixés ? Définiriez-vous la relation au public comme
une relation de pouvoir ?
Cette pièce propose de vivre une expérience de groupe, mais
elle est très construite et ses directions sont claires. Il y a du
pouvoir, mais il y a aussi de la dépendance, une invitation, des
options. Il est arrivé que certains spectateurs aient fait des
choses un peu en dehors des clous. Mais cela reste toujours
une question très intéressante pour moi : jusquʼoù ça pourrait
aller ? Pour cette pièce, je vois les choses ainsi : le public est
invité à une fête dans notre maison. Cʼest donc notre
responsabilité dʼêtre des hôtes et de donner le ton. Non
lʼinverse. Mais bien sûr, chacun arrive à la fête au moment où
il veut.
Votre travail questionne lʼoptimisme et le pessimisme, et
exprime tout à la fois un manque dʼimaginaire collectif, un
déficit utopique et le désir individuel de devenir
quelquʼun, de réussir…
Cʼest très juste. Je crois que cʼétait au départ un sentiment très
personnel : lʼimpression quʼil manque une signification
collective, dans une culture capitaliste très morcelée et isolée.
Je me suis aperçue que la seule chose qui semble faire sens
actuellement, cʼest de construire secrètement son ego. Je me
demande donc sʼil y a dʼautres manières dʼêtre ? Je nʼai pas
de réponse, mais je pose simplement la question. Il y avait une
chose qui était très intéressante pour moi dans cette pièce,
Attendance : certaines personnes ont dit avoir ressenti
beaucoup de joie pendant la pièce, ce qui était très inattendu
pour moi. Dʼhabitude, je pense que cʼest stupide dʼêtre joyeux.
Mais en fait, je crois que cʼest quelque chose de courageux et
de très difficile. Je pense que cʼest beaucoup plus difficile de
creuser cette joie que dʼêtre ironique, malin ou tragique.
Dans votre travail, la notion même dʼidentité devient
quelque chose de mouvant et dʼinsaisissable, pris dans
un perpétuel jeu de métamorphoses. Quelles stratégies
utilisez-vous pour brouiller les identités et leur faire
perdre de leur stabilité ?
Cʼest précisément ce glissement qui mʼintéresse. Ma stratégie
est de travailler avec quelque chose qui est familier et
identifiable, que lʼon peut facilement reconnaître. Puis, jʼessaie
de le modifier de manière subtile et parfois même extrême,
afin de provoquer une perte de repères, ce sentiment de “ Je
croyais être là, mais maintenant je suis ici”. Qui devrais-je être
? Je cherche à désorienter les perceptions, à les séparer
légèrement les unes des autres, mais aussi à les unifier
parfois. Je nʼessaie jamais de provoquer un rire, je suis plutôt
sérieuse, mais je pense quʼil y a beaucoup dʼhumour à
pousser les choses à lʼextrême, à les mener vers lʼabsurde et
le ridicule, vers le point dʼoù elles viennent. Des choses en moi
que je veux cacher deviennent alors très visibles, ce qui crée
un “HA !”, une identification ou un rire. Il y a quelque chose
dans cette ouverture qui se produit. Et cʼest là que chacun a
lʼopportunité de changer et de glisser vers autre chose.
Propos recueillis et traduits par Marion Siéfert
pour le Festival dʼAutomne à Paris
Faye Driscoll Faye Driscoll, chorégraphe et metteur en scène récompensée par un Bessie Award, développe une oeuvre qui consiste à parcourir de
nouvelles formes dʼexpérience théâtrale pour provoquer la sensation, stimuler lʼesprit et les sens. Ses travaux incluent Thank you for
Coming: Attendance (2014), Youʼre Me (2012), There is so much mad in me (2010), 837 Venice Boulevard (2008) et Wow, Mom, Wow
(2007). 2013 est une année faste pour Faye Driscoll, puisquʼelle reçoit une bourse Guggenheim, un Creative Capital performing arts
award, et une bourse de la Foundation for Contemporary Arts.
Son travail est également soutenu par la FUSED (French-US Exchange in Dance), dont elle reçoit le soutien en 2014.
Elle reçoit un Alumni New Works Award en 2013 du Headlands Center for the Arts, où sa première résidence date de 2011. Elle est
nommée la même année membre de la section Danse du Maggie Allesee National Center for Choregraphy, et artiste en résidence au
Baryshnikov Arts Center, The 92nd Street Y, et Park Avenue Armory. Elle obtient également une résidence au Performing Garage pour
2014/2015.
Au printemps 2015, Faye Driscoll est en tournée à lʼinternational avec Youʼre Me au Théâtre de Vanves en France, grâce au soutien
apporté par FUSED. Elle collabore également activement avec des artistes issus du théâtre ou de la performance, comme Young Jean
Lee, Cynthia Hopkins, Taylor Mac, Jennifer Miller, et NTUSA.
Elle est lʼune des rares chorégraphes à être programmée à lʼexposition “The Generationals Triennal : Younger than Jesus”, au New
Museum de New York. Cette exposition réunit 50 artites de 35 pays différents.
www.fayedriscoll.com
Rencontre au Mona Bismarck American Center
le 5 décembre 2015 à 15h :
Faye Driscoll Speaks: Thank you for Coming: Attendance
« Faye Driscoll est fascinante car elle créé des œuvres tellement originales. Cela ne ressemble à rien de ce que vous avez vu avant, ni
à rien de ce que vous auriez pu imaginer ». – The New York Times.
À lʼoccasion de sa performance, la chorégraphe Faye Driscoll parlera de Thank you for Coming: Attendance, mais aussi de son
processus créatif, de ses inspirations et de ses désirs dʼutopie.
Entrée libre sur réservation : [email protected]
Mona Bismarck American Center
34 avenue de New York - 75116 Paris.
Annie Dorsen
Yesterday Tomorrow
[6 décembre à 17h, 7 décembre à 20h30,
8 décembre à 19h30]
conception et mise en scène, Annie Dorsen
direction musicale, Joanna Bailie
programmation informatique, Pierre Godard
son, Greg Beller conception du système vidéo, Ryan Holsopple
lumière, Bruno Pocheron et Ruth Waldeyer
production, management, Alexandra Rosenberg
avec Hai-Ting Chinn, Nick Hallett et Nathalie Raybould
durée : 1h
Co-production Holland Festival, Black Box Teater (Oslo), Performance Space 122 (New York), La Villette – Résidences dʼArtistes 2015, Tandem Scène nationale Arras Douai,
T2G - Théâtre de Gennevilliers avec le Festival d'Automne à Paris, Le Maillon – Scène européenne (Strasbourg), Théâtre Garonne – Scène européenne (Toulouse). Avec le soutien
de Mount Tremper Arts ; Abrons Arts Center ; the New York State Council on the Arts avec le soutien du Governor Andrew Cuomo et the New York State Legislature ; The MAP Fund
avec le soutien de the Doris Duke Charitable Foundation et the Andrew W. Mellon Foundation et des services culturels de l'Ambassade de France aux Etats-Unis.
Coréalisation T2G − Théâtre de Gennevilliers ; Festival dʼAutomne à Paris // Dans le cadre de New York Express PS122 at T2G et en collaboration avec Performance Space 122
(New York) // Avec le soutien de FACE Contemporary Theater Fund. Avec le soutien de lʼONDA
Commençant avec la chanson des Beatles Yesterday, lʼalgorithme, initialement inspiré des
algorithmes évolutionnistes qui mettent en œuvre les principes de la théorie de la sélection naturelle
de Darwin et de la génétique mendélienne, permet à Annie Dorsen dʼaller de Yesterday à Tomorrow
(tirée de la comédie musicale Annie). Ce début et cette fin sont les seules certitudes, les chemins
pour aller de lʼun à lʼautre étant volontairement différents chaque soir pour les trois chanteurs et
donc pour le public. M.-C.V.
© Benito Strangio
Entretien avec Annie Dorsen
Vous travaillez avec des algorithmes, ce qui est plutôt
inhabituel dans le théâtre. Pouvez-vous décrire votre
processus de création ?
Annie Dorsen : Cela fait un an que jʼai lʼidée de faire une pièce
musicale qui partirait de Yesterday des Beatles et se
terminerait sur la chanson Tomorrow de la comédie musicale
Annie. Jʼai dʼabord travaillé avec un programmateur
informatique qui a conçu un premier programme. Nous avions
trouvé quelque chose de très intéressant sur le plan musical,
mais ses codes ne fonctionnaient pas : nous nʼatteignions
jamais Tomorrow ou alors ça allait durer un billion dʼannées.
Je me souviens quʼil mʼa dit que le soleil allait avoir le temps
de se consumer avant que nous ayons pu arriver à la chanson
finale. Puis, jʼai poursuivi les recherches avec une
mathématicienne et finalement avec Pierre Godard, un
programmateur et artiste français, qui a conçu le système que
nous utilisons à présent.
À quel moment intervient la création artistique dans une
recherche qui sʼapparente dʼabord à de la programmation
informatique ?
Avec ce genre de pièces, il faut construire une architecture
avant de pouvoir travailler lʼesthétique. Il nous faut dʼabord
trouver un système capable de produire le matériau du
spectacle. Mais une fois quʼon a trouvé lʼarchitecture, les
questions dʼesthétique arrivent : quel est lʼintérêt musical ?
Comment les périodes de temps de la pièce vont réellement
fonctionner ? Comment créer une sorte de structure interne qui
fasse que les changements soient perçus de manière
surprenante ? Je dis toujours que lʼon élabore un jeu de
performances, parce que le vrai spectacle est la somme des
millions de représentations possibles que les algorithmes sont
capables de produire. Chaque soir, le public va assister à une
de ces possibilités. Dans Yesterday Tomorrow, les trois
chanteurs occupent une position centrale. Ils réalisent un
travail dʼune grande virtuosité : ils doivent non seulement lire la
partition en temps réel, sans avoir la possibilité de la connaître
au préalable, mais aussi être conscients les uns des autres,
afin de mêler leurs voix et trouver des moments où ils peuvent
apporter une certaine forme dʼexpressivité. Ils sont dʼune
certaine manière encerclés par la partition.
Le “théâtre algorithmique” que vous développez est
toujours en train dʼinterroger ce quʼest le théâtre. Jʼai
lʼimpression quʼavec cette pièce, vous vous attaquez à la
question du temps…
Oui. Cʼest exactement cela. Cette pièce part de ce quʼon
pourrait appeler une expérience personnelle du temps. Dès
que lʼon commence à penser à sa vie, on met au point une
histoire sur son propre passé et on se représente le futur dʼune
certaine manière – même si ces narrations sont
continuellement en train de changer. Ainsi, on construit des
versions de son existence passée : par exemple, ma vie a
changé quand jʼai déménagé dans cette ville, quand jʼai
commencé cette nouvelle école ou quand je suis tombée
amoureuse, etc. De la même manière, on élabore des visions
positives ou négatives du futur. Dʼune certaine façon, le passé
et le futur sont à notre portée, parce que ce sont des fictions
que lʼon peut comprendre. Le présent au contraire est un
chaos total. On nʼa aucune idée de ce qui se passe dans le
présent. Cʼest impossible de construire une histoire de sa vie
pendant que lʼon est en train de la vivre. On agit, cʼest tout.
Cʼest donc la structure de la pièce : un passé et un futur
connus et un présent totalement inconnu. Il y avait aussi un
point de départ plus personnel : jʼai 40 ans et je commence à
penser que je suis arrivée au milieu de ma vie. Jʼai ressenti de
manière quasi viscérale quelque chose dont tout le monde
mʼavait parlé : lʼimpression que la vie nʼapporte pas de résultat,
mais quʼil faut quand même continuer à faire des choses. Je
voulais donc trouver une manière de rester intéressée par le
futur et de ne pas être oppressée par lʼincertitude.
Vous rassemblez deux structures narratives marquées par
un optimisme à tout épreuve : le happy end de la comédie
musicale et lʼassurance utopique des algorithmes. Vous
nʼadoptez pas une attitude moraliste à lʼencontre de ces
nouvelles technologies, mais vous mettez le doigt sur les
contextes politiques et économiques dans lesquels ces
algorithmes sont utilisés et révélez ainsi les idéologies
quʼils véhiculent.
Ce spectacle sʼattaque à cette idée utopique ou dystopique,
liée à la façon dont les technologies vont transformer le
monde. Les êtres humains appartiennent à un monde de plus
en plus digitalisé, où absolument tout – lʼéconomie, la politique,
la climatologie, etc. – est retiré de nos mains et est confié à
des machines qui font fonctionner les choses à notre place.
Nous percevons combien le monde est en train de changer à
une vitesse folle et nous ne parvenons pas vraiment à nous
représenter le futur. Est-ce que ce sera une sorte de monde à
la Terminator où les robots prendront le pouvoir, ou bien est-ce
que les avancées technologiques de la Silicon Valley vont
réussir à résoudre tous nos problèmes avec ces nouvelles
applications dʼIphone ? Il y a quelques semaines, jʼai fait une
conférence sur le théâtre algorithmique et jʼai rencontré des
personnes qui travaillent pour les grandes entreprises de
hautes technologies. Tous avaient de grandes idées
utopiques. Ces hommes très riches, rassemblés dans une
salle de réunion en Californie, pensaient de manière très naïve
et assez effrayante que le travail quʼils accomplissaient pouvait
résoudre la question du changement climatique, révolutionner
lʼéconomie, éradiquer la pauvreté. Jʼétais frappée par le fait
que ces ingénieurs étaient très optimistes en ce qui concerne
le futur, contrairement à la plupart des artistes et des
philosophes que je connais. La majorité de la théorie
contemporaine nous explique de plus en plus précisément
comment le monde actuel est vicié et foutu. Cette question
dʼoptimisme et de pessimisme mʼa frappée : qui a du pouvoir ?
Qui nʼen a pas ? Qui se considère comme quelquʼun qui peut
exercer une influence sur le futur ? Qui a au contraire
lʼimpression de le subir ?
Est-ce que cette pièce est aussi une pièce sur la musique
expérimentale et sur lʼécoute dʼune musique à laquelle on
nʼest pas familier ?
Oui. Tout à fait. Cʼest une pièce processuelle et les sentiments
que lʼon peut ressentir à son égard changent constamment en
fonction de lʼendroit du processus dans lequel on se trouve.
Les chanteurs ont une très grande connaissance de la
musique contemporaine. Ils adorent la section centrale car
cʼest difficile et excitant à chanter et parce quʼils perçoivent des
distinctions très fines. Jʼaime penser que des mélodies très
simples, comme Yesterday et Tomorrow, contiennent en elles
les possibilités pour toutes ces expérimentations musicales.
On part de mélodies très connues, avec lesquelles on se sent
en sécurité et quʼon a lʼimpression de pouvoir contrôler, puis
on traverse un chaos. La pièce est construite de manière très
métaphorique : partir de Yesterday, traverser une sorte de
présent confus pour arriver à un happy end avec Tomorrow.
Mais dans le temps réel de la performance, tout se passe au
présent. Jʼespère que cette collision entre ces deux cadres
temporels (un fictionnel et un autre réel) sera perceptible.
En vous écoutant, jʼai le sentiment que cette pièce
sʼinscrit dans la tradition de la musique sérielle, où tous
les paramètres de la musique (rythme, timbre, durée etc.)
sont régis par des principes mathématiques. Est-ce que
vous pensez que les algorithmes peuvent ouvrir de
nouveaux horizons à la composition musicale ?
Je crois que oui. En termes de stratégies de composition
musicale, cette pièce se situe bien dans le sillage que vous
avez décrit. Mais je pense quʼaucun compositeur nʼaurait pu
avoir une telle idée, car cʼest une idée théâtrale. La pièce a
une qualité métaphorique. Il y a une sorte de paradoxe
ontologique au théâtre, qui nʼexiste pas dans dʼautres formes
artistiques : les actions sur scène font toujours référence à
dʼautres actions dans dʼautres lieux. Les métaphores sont la
part ultime du théâtre, celle quʼon ne peut pas lui enlever. Ce
nʼest également pas une pièce quʼun ingénieur aurait pu faire
car toutes mes pièces sont extrêmement simples en terme de
programmation informatique – jʼopte pour des programmes
simples, parce que je veux que la logique puisse être comprise
par des personnes qui nʼont aucune expérience dans le
domaine des sciences informatiques. Mais une chose est
sûre : je suis très intéressée par la relation entre expression et
structure. Jʼutilise ces principes mathématiques, mais toujours
avec lʼintention de penser différemment lʼexpérience humaine,
le langage, les relations …
Votre approche théâtrale est philosophique : dans Hello Hi
There, vous vous demandiez si le langage était le propre
de lʼêtre humain et fondait lʼexistence dʼune nature
humaine ; dans A Piece of Work, vous vous attaquiez à
Hamlet, la pièce de théâtre qui est considérée comme la
grande métaphore de la condition humaine. Comment
poursuivez-vous cette réflexion dans cette pièce ?
Jʼessaie de trouver une construction, une structure dans
laquelle les questions sont déjà contenues. Je crois que la
relation que Yesterday Tomorrow établit avec le temps
constitue le sujet de la pièce. Quand on commence à penser
au passé, au présent et au futur, on commence à penser à des
modèles : Quelle est notre conception du temps ? Est-il
linéaire, circulaire ? Que pouvons-nous dire sur le présent ?
Est-il un instant ou bien a-t-il une durée ? Quel rapport le
présent entretient avec les histoires que nous construisons sur
nous-mêmes et les projections que nous faisons de lʼavenir ?
Jʼai voulu approcher le futur sans aucune forme de pensée
utopique ou dystopique, sans nostalgie ou désespoir, mais
aussi sans naïveté. Je crois que le désespoir est une question
très politique. Je vois beaucoup de désespoir autour de moi.
De manière générale, la gauche aux Etats-Unis et la
communauté artistique ont une idée très étroite de lʼoptimisme,
qui sʼest restreint à la réussite personnelle. On a perdu la
notion dʼun centre dʼoptimisme plus large, qui pourrait donner
de lʼénergie aux gens et les faire travailler ensemble afin de
changer des choses, dʼavoir un impact sur le monde.
En 2006, vous avez travaillé pour une comédie musicale,
Passing Strange. Avez-vous pensé à cette expérience
quand vous avez fait la pièce ?
Je nʼy ai pas pensé une seule seconde. Jʼai plutôt pensé Hello
Hi There, A Piece of Work et Yesterday Tomorrow comme une
sorte de trilogie. Sur un plan personnel, Hello Hi There a surgi
à la fin dʼune relation amoureuse, jʼavais le cœur brisé et jʼétais
nihiliste. Je me disais : à quoi ça sert de vouloir communiquer
avec quelquʼun dʼautre puisquʼon ne sait jamais ce que la
personne nous dit vraiment ? Jʼai fait A Piece of Work alors
que ma mère était en train de mourir et après sa mort. Ça
parlait vraiment de lʼabsence et du manque. Avec Yesterday
Tomorrow, je pense que cʼest dʼune certaine façon la pièce du
retour à la vie. Mais cela reste une question : comment revienton à la vie ? Quʼest-ce que ça veut dire au juste ? Avoir de
lʼespoir ? Peut-on sʼengager dans lʼavenir sans espoir ? Ce
sont mes questions. Je crois que ces expériences
personnelles se situent en-deçà de lʼexpérience du public. Ces
pièces nʼont aucune vocation à être biographiques. Mais cette
part émotionnelle est quand même là. Donc, je nʼai jamais
pensé à Passing Strange. En même temps, jʼimagine quʼà
New York, tout le monde va dire quʼAnnie Dorsen essaie de
tuer son passé lié à la comédie musicale. Peut-être. Avec
Hello Hi There, jʼai voulu tuer le langage ; avec A Piece of
Work, jʼai voulu tuer Hamlet ; et peut-être quʼavec cette
nouvelle pièce, je vais tuer la comédie musicale.
Propos recueillis par Marion Siéfert
pour le Festival dʼAutomne à Paris
Annie Dorsen
Annie Dorsen est engagée dans des disciplines variées, incluant théâtre, cinéma, danse, et depuis 2010, performance digitale. Plus
récemment, A Piece of Work a été programmé en avant-première à Seattle, puis à Oslo, à Bergen et à Vienne. Elle est co-créatrice de
la comédie musicale Passing Strange présentée à Broadway en 2008, quʼelle met aussi en scène. Spike Lee a depuis réalisé un film à
partir de cette version de lʼoeuvre. Le film a été programmé en avant-première à Sundance en 2009 puis projeté aux festivals South by
Southwest et à celui de Tribeca. Le film est sorti en 2010 sur la chaîne de télévision indépendante IFC avant dʼêtre diffusé sur PBS
Great Performances.
Elle crée en 2009 deux pièces musicales et théâtrales, Ask Your Mama, une adaptation du poème de Langston Hugues écrit en 1962,
orchestré par Laura Karpman et chanté par Jessye Norman and The Roots au Carnegie Hall ; et ETHELʼs Truckstop, présenté au Next
Wave Festival de la Brooklyn Academy of Music. En 2010, elle collabore avec la chorégraphe Anne Juren à la création de Magical, sʼen
suit une tournée internationale qui passe par Paris, Hambourg, Helsinki, et Vienne entre autres.
Son court-métrage I Miss, a également été projeté dans de nombreux festivals.
Annie Dorsen enseigne au Bard College, à la New York University et à Fordham University ; elle est elle-même diplômée de la Yale
School of Drama.
en tournée
2 – 4 novembre
16 - 17 novembre
27 - 29 novembre
Maillon, Scène européenne de Strasbourg
Tandem, Scène nationale Arras Douai
Théâtre Garonne, Scène européenne de Toulouse
Infos pratiques
T2G - Théâtre de Gennevilliers
Fondateur Bernard Sobel
Direction Pascal Rambert
41 avenue des Grésillons
92230 Gennevilliers
Standard + 33 [0]1 41 32 26 10
www.theatre2gennevilliers.com
Réservation
sur place ou par téléphone au +33 [0]1 41 32 26 26
du mardi au samedi de 13h à 19h
télépaiement par carte bancaire
Vente en ligne sur :
www.theatre2gennevilliers.com
Revendeurs habituels :
Fnac — Carrefour 0 892 683 622 (0,34 euros/min), fnac.com,
Theatreonline.com, 0 820 811 111 (prix dʼune communication locale),
Starter Plus, Billetreduc, Ticketac, Crous et billetteries des Universités Paris III, VII, VIII, X, Ticket Théâtre(s)
Accessibilité
Salles accessibles aux personnes à mobilité réduite.
Navettes retour vers Paris
Certains soirs, après la représentation, une navette gratuite vous raccompagne vers Paris.
Arrêts desservis : Place de Clichy, Saint-Lazare, Opéra, Châtelet et République.
Accès Métro
Ligne [13 ] direction Asnières-Gennevilliers, Station Gabriel Péri [à 15 mn de Place de Clichy] Sortie [1] puis suivre les
flèches rayées rouges et blanches de Daniel Buren
Accès Bus
Ligne [54] direction Gabriel Péri ; arrêt Place Voltaire
Accès voiture
- Depuis Paris - Porte de Clichy : Direction Clichy-centre. Tourner immédiatement à gauche après le Pont de Clichy,
direction Asnières-centre, puis la première à droite, direction Place Voltaire puis encore la première à droite, avenue
des Grésillons.
- Depuis lʼA 86, sortie n° 5 direction Asnières / Gennevilliers-centre / Gennevilliers le Luth.
Parking payant gardé à proximité.
Le Restaurant
Au sein du T2G, ouvert avant et après le spectacle.
Le Théâtre de Gennevilliers est subventionné par le ministère de la Culture et de la Communication, la Ville de Gennevilliers et le
Département des Hauts-de-Seine.

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