à la découverte de Montereau-fault

Transcription

à la découverte de Montereau-fault
11 L’auberge Saint-Nicolas à l’angle de la
rue de la Poterie et de la rue des Pressoirs,
cette ancienne auberge fut transformée en
pensionnat de jeunes filles de 1864 à 1905.
En face de cette
bâtisse, on peut voir
le chevet
de la chapelle
de l’orphelinat
Saint-Loup installé
dans une ancienne minoterie.
12 La maison du directeur
des coches d’eau Cette maison
a conservé sur sa façade la
décoration typique
du Second Empire.
Sur l’un des murs de
la cour intérieure
se trouve le cadran
solaire qui rythmait
le départ
des bateaux.
13 Hôtel
de la Levrette
Contemporaine du
Roi Henri IV, cette
vieille demeure
possède la seule
façade d’immeuble
civil que Montereau
ait conservé. Son
écurie pouvait
accueillir 6 chevaux.
L’hôtel recevait
essentiellement une clientèle de
mariniers.
14 La place du Marché au Blé
Cet endroit était une sorte de centre
commercial avant l’heure, comme
peut le laisser penser le nom
des rues avoisinantes : rue aux
Pois, ruelle Fromagère...
à la découverte de
Montereau-fault-Yonne
15 L’hôtellerie des Trois Rois
Construit au XVIIe siècle, ce bâtiment
fut, à la Révolution, la demeure
du maire de la ville, Louis Placide
Félicité Regardin de Champrond.
De 1833 à 1902, il devint un pensionnat de jeunes filles.
16 L’hospice de la Charité
Cette maison du XVIe siècle
fut fondée par les Dames de
la Charité pour accueillir les
indigents malades.
Au XVIIIe siècle, l’hospice
n’était plus assez grand pour subvenir aux besoins
de la population nécessiteuse. Il est cependant
resté dans le patrimoine des Hospices de la
Charité, puis de l’établissement hospitalier
communal qui lui succéda.
17 La rue Couverte Ainsi dénommée
car les jours de procession, les
habitants tendaient entre les
fenêtres se faisant face des
draps qui formaient ainsi une
couverture sur la rue. Au XVIe
siècle, elle s’appelait rue de la
Savaterie ou des Savetiers.
à l’époque, il ne fallait pas confondre savetier et
cordonnier qui était le seul à pouvoir fabriquer
des chaussures neuves.
29, avenue du Général de Gaulle - 77130 Montereau-fault-Yonne - Tél. 01 60 73 44 00 - www.cc-deuxfleuves.fr
Point Info Tourisme
10, rue Jean Jaurès - 77130 Montereau-fault-Yonne
Tél. 01 64 32 07 76 - [email protected]
Itinéraire pédestre pour découvrir le centre historique, les murs peints et les statues...
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Rue des Récollets
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Collégiale Notre-Dame
et Saint-Loup
La construction de
cet édifice a débuté au
XIIe siècle, sous le règne
de Philippe Auguste.
Agrandi et modifié jusqu’au XVIe siècle,
il a conservé des marques de toutes les
époques, en particulier celles de
la Renaissance.
La collégiale fut consacrée à la Vierge
en 1395. Les deux dernières travées,
dédiées à Saint-Loup (évêque de Troyes
au Ve siècle) étaient réservées aux
paroissiens de Montereau.
Le portail monumental a fini d’être
restauré en 2011.
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Rue E. Fo
22 Impasse de la Madeleine
(maison
du XVIe siècle)
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et rue de l’Hôtel-Dieu (autrefois rue des Vieils Fossés)
occupent l’emplacement des fossés
qui longeaient l’enceinte primitive
de la ville au XIe siècle.
Cette enceinte ne représentait
guère plus de 2 hectares dont un
quart pour lala collégiale et le
cloître des chanoines.
E
I
L’auberge du Coche Royal
Située au 8 de la rue des Changes,
l’auberge accueillait au XVIIIe siècle
dans ses 5 chambres les passagers des
coches d’eau (péniches transportant
voyageurs et marchandises et tirées
par des chevaux). Elle s’est appelée
“Auberge du Coche National” sous la
période jacobine de la Révolution.
7
Le pressoir de Vulaynes
Séparé de l’auberge du Coche Royal par
l’étroite ruelle au Lin, il fut
au XVIIe siècle un atelier
de foulon où l’on feutrait
les tissus de laine, puis au
XIXe siècle, un magasin
à grains. Des restes de
poulies servant à monter
les sacs de grains sont encore visibles.
3 Ancien Hôtel-Dieu Il existait déjà au XIVe siècle
un établissement de ce genre dans la cité. Celui-ci
fut installé à cet emplace-ment au XVIe
siècle et reconstruit en 1776-1777.
Il accueillait des militaires de passage et
des malades étrangers à la ville.
Il comptait 3 lits pour les hommes et
1 pour les femmes. Le bâtiment a été
fidèlement restauré.
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Place du Vieux Marché
Elle constitue le centre
du vieux Montereau
et a conservé son
caractère villageois.
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Place du
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4 Rue Danielle Casanova Ancienne rue de
l’étape aux vins où les jours de marché, les tonneaux
provenant de la récolte locale (et ceux de Bourgogne)
étaient vendus. Jusqu’au XIXe siècle, les coteaux de
Surville étaient plantés de 135 hectares de vignes
(détruits par le phylloxéra) qui faisaient vivre quelques
150 vignerons.
à noter :
le cadran solaire (XIXe siècle) sur
la façade du n° 10.
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G
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8 Le logis du Grand Cerf
De l’autre côté de la rue des Changes, au
n° 1, se trouve le portail du plus grand logis
de la ville, construit au XVIIe siècle. Ce
bâtiment a comporté deux ailes symétriques
jusqu’en 1940, date à laquelle une bombe
allemande a détruit l’aile gauche.
Par logis, il faut comprendre hôtel particulier et
non hôtellerie. Il abrita Marie Leczinska durant
la nuit du 3 au 4 septembre 1725 alors qu’elle se
rendait à Fontainebleau pour y épouser Louis XV.
Du début du XIXe siècle jusqu’en 1908, le bâtiment
accueillit un pensionnat de garçons.
9 La rue aux Pois
Face au logis du Grand Cerf, se trouve la rue aux
Pois qui mène à la place du Marché au Blé.
Elle a gardé ses proportions
de l’Ancien Régime et est
bordée de maisons anciennes
dont l’une a conservé son
encorbellement du XVIe siècle.
10 Le grenier à sel de Preuilly Situé à l’angle de la
rue de la Poterie et de l’impasse
de la Cour-Motteux qui se prolongeait autrefois jusqu’aux remparts de la 2e enceinte
de Montereau au XIVe siècle, ce bâtiment est certainement le plus ancien de la ville.
Autrefois, il était la propriété de l’abbaye cistercienne
de Preuilly (proche de Montigny-Lencoup). Les moines
l’utilisaient pour y stocker le sel qu’un privilège royal
les autorisait à prélever sur chaque bateau chargé de
cette précieuse denrée qui passait à Montereau.
Pour tout renseignement ou
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