REPUBLIQUE DU SENEGAL -------------

Transcription

REPUBLIQUE DU SENEGAL -------------
REPUBLIQUE DU SENEGAL
Un Peuple – Un But – Une Foi
-------------
26 - 28 juin 2007
Hôtel Méridien Président - Dakar
REPUBLIQUE DU SENEGAL
Un Peuple – Un But – Une Foi
------------REVUE ANNUELLE
DU PEPAM
26 - 28 juin 2007
Hôtel Méridien Président - Dakar
ATELIER N°2
Contribution des acteurs de la coopération non décentralisée au PEPAM
1.
Synthèse des présentations
L’atelier thématique n°2 organisé dans le cadre de la revue annuelle conjointe du PEPAM portait
sur la contribution de la coopération non gouvernementale à la réalisation des OMDs. La
pertinence de ce thème se justifie à plus d’un titre compte tenu du fait que l’atteinte de ces
OMDs constitue un grand challenge que doivent relever ensemble tous les partenaires du secteur
de l’hydraulique et de l’assainissement.
Et au regard des importants programmes que cette catégorie d’intervenants a toujours contribué
à mettre en œuvre et qui ont une incidence réelle sur l’accès des populations à l’eau potable et à
l’assainissement, l’évaluation de l’action des ONGs, Communes du Nord et autres organismes de
coopération au développement est d’une importance capitale. A défaut l’esprit du Cadre Unifié
des Interventions (CUI) du PEPAM ne serait pas une réalité et l’évaluation des taux d’accès
comporterait un énorme biais si l’on relève les importantes réalisations qui sont le fait de ces
acteurs.
A l’issue des exposés on pourrait faire une répartition des opérations mises en œuvre par les
intervenants en deux sous-groupes :
€
Celles mises en œuvre par les ONGs nationales ou internationales qui mettent en
œuvre (seules ou consortium) des projets et programmes sur la base de leurs
mécanismes de financement propres ou par le truchement d’initiatives de levée de
fonds auprès d’autres partenaires financiers ;
€
Les opérations mises en œuvre dans le cadre de la coopération décentralisée entre
des communes du Nord en partenariat avec leurs homologues du Sud.
Pour la première catégorie, nous pouvons retenir au niveau du Sénégal deux grands intervenants
très importants qui après les programmes sectoriels mobilisent le maximum de ressources pour
financer des opérations dans le domaine de l’EPA ; il s’agit de CARITAS et de World Vision.
Deux organisations à base confessionnelle mais qui déroulent d’importantes initiatives en
matière de réalisations d’infrastructures, de mise en place d’équipements et d’accompagnement
des cibles dans le domaine de l’organisation et de la gestion des ouvrages.
Un partenariat assez étroit lie ces structures aux services de l’Etat en charge du secteur surtout
au niveau décentralisé dans le cadre de la réalisation et de la gestion des ouvrages réalisés.
Compte tenu du fait que l’hydraulique n’est pas encore une compétence transférée totalement,
les réalisations de ces ONGs grossissent de manière sensible le patrimoine de l’Etat.
L’ONG World Vision va bénéficier dans les prochains moins d’un financement de la Facilité Eau
de l’UE ; ce qui l’aidera à renforcer sa force d’intervention dans le secteur. Tout en continuant ses
opérations en matière de réalisation et d’appui à la gestion des ouvrages hydrauliques, CARITAS
s’investit également de manière très active dans les recherches sur l’amélioration de la qualité de
l’eau servie aux populations. A ce titre, il est ainsi important de signaler le partenariat actif que la
Caritas entretient avec l’Université de Dakar et l’animation permanente du Comité National
Hydraulique qu’elle assure.
1
Dans le même chapitre, nous avons également pu retenir le cas d’autres ONGs telles ACRA (Ong
italienne basée au Sénégal) ou Eau Vive (basée à THIES). Les deux structures ont soumis des
requêtes de financement pour bénéficier d’une subvention de l’Union Européenne dans le cadre
de l’initiative de la Facilité Eau. La première ONG a déjà vu sa requête acceptée qui a permis de
mettre en œuvre le Projet Eau Potable et Assainissement (PEPA) dans la communauté rurale de
COUBALAN (Ziguinchor) avec une contrepartie de l’Etat du Sénégal mobilisée dans le cadre du
PEPAM. Ce programme est mis en œuvre dans un bel élan de partenariat avec le PEPAM,
notamment l’UCP, les agences d’exécution et les opérateurs qui sont déployés sur le terrain.
C’est d’ailleurs cette dynamique d’intégration dans le CUI qui a valu à cette ONG de
recevoir le prix PEPAM 2007 dans le cadre de la revue annuelle.
La requête de Eau vive est en instruction terminale au niveau de la FE/UE et permettra de mettre
en œuvre un important programme EPA dans la zone de Bakel qui va booster très sensiblement
le niveau d’accès des populations de cette zone à l’eau potable et à l’assainissement. Par ailleurs
Eau vive a jusque là mis en œuvres plusieurs opérations en mobilisant d’autres types de fonds et
en concentrant principalement ses interventions dans la région de THIES.
Concernant les opérations mises en œuvre dans le cadre de la coopération décentralisée,
l’atelier a permis de présenter les expériences de :
€
La Ville de Commercy et la Commune de RONKH dans le domaine de l’eau potable avec la
mise en place de station de traitement, d’extensions de réseaux et de mise en place de bornes
fontaines au niveau de localités situées le long du fleuve ;
€
La Région du Nord Pas-de-Calais en France et le Conseil régional de Saint-Louis à travers le
programme Alizés qui en est à sa phase II et qui a vu la réalisation de beaucoup d’ouvrages
hydrauliques de même que la mise en œuvre d’activités de renforcement des capacités de
planification des collectivités locales avec la réalisation de PLHA.
€
Cet important programme touche maintenant une partie de la région de Louga et constitue
sur le plan du montage financier et institutionnel un bel exemple de réussite et d’originalité.
En effet au-delà des deux collectivités locales, ce partenariat implique des ONGs françaises
précisément le GRET, AQUASSITANCE et au niveau local un bureau d’études en
l’occurrence SEMIS.
€
L’intervention de l’ONG française Ps_Eau a également fait l’objet d’une présentation et
démontre les efforts réels déployés par ces structures dans le cadre de la facilitation
d’initiatives de co-développement Nord-Sud en appuyant des collectivités locales du Sénégal
à mobiliser des fonds en partenariat avec leurs homologues du Nord et à travers les
associations de ressortissants. Ces types de partenariat sont d’ailleurs parfois soutenus et
renforcés par le Ministère des Affaires Etrangères français par le biais de ses guichets
spécialisés.
€
Ps_Eau est actuellement à l’initiative d’un partenariat entre la communauté rurale de Ballou,
la commune du Bouguenais en France et l’association des ressortissants de Ballou basée en
France. Cette entente devrait permettre de réaliser plusieurs projets hydrauliques identifiés
dans le cadre du PLHA de la CR qui a été réalisé avec l’appui du PEA-Banque Mondiale.
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2.
Conclusions
Toutes ces réalisations que l’on peut valablement inscrire dans le chapitre de la contribution de
la coopération non gouvernementale à la mise en œuvre du PEPAM sont très illustratives du
potentiel non négligeable qui est mobilisable pour accompagner l’effort de l’Etat à l’atteinte des
OMD.
Il s’agit donc de mettre en œuvre toute une stratégie d’optimisation de ce potentiel afin de faire
de ces intervenants des partenaires décisifs pour relever le défi 2015 pour le secteur de l’eau
potable et de l’assainissement au Sénégal. A ce titre il faudra :
€
Inscrire désormais toutes les interventions des partenaires non gouvernementaux dans
le CUI du PEPAM afin d’avoir une meilleure lisibilité des interventions. Pour cela le
PEPAM devra initier des conventions ou protocoles de collaboration avec les divers
intervenants afin d’officialiser le commun vouloir de travailler ensemble ;
€
Assurer un meilleur suivi des opérations mises en œuvre par les acteurs de la
coopération non gouvernementale afin d’avoir un système de mesure plus exact de
l’effort de tous pour améliorer les indicateurs de réalisation et d’accès ;
€
Encourager la concertation entre les acteurs dans le cadre d’entités fédératrices telles le
CONGAD qui est un partenaire de taille susceptible d’accompagner le PEPAM en
renforçant les capacités de mobilisation de fonds, d’expertises, de réalisation, de conseil
et de plaidoyer pour l’atteinte des OMD dans le domaine de l’Eau potable et de
l’Assainissement ;
€
Travailler en étroite collaboration avec certains partenaires financiers tels le MAE afin
de mieux coordonner les initiatives et orienter les financements vers les zones classées
prioritaires au regard de la situation de l’accès à l’eau potable et à l’assainissement ;
€
Soutenir les efforts de mobilisation de fonds des acteurs de la coopération non
gouvernementale à travers l’appui dans la mobilisation de contrepartie locale soit par le
biais du BCI ou en activant les possibilités de co-financement sur fonds mobilisables à
partir des accords de conventions ou de prêt bi ou multilatéraux.
€
Accompagner les ONGs à maîtriser d’abord et ensuite utiliser effectivement les outils
du Cadre Unifié notamment les PLHA, les Manuels des Projets Eau et Assainissement,
les plateformes régionales de suivi-évaluation ;
€
Instaurer des mécanismes efficaces de partages d’informations et de données afin de
permettre au PEPAM de dérouler correctement ses procédures de suivi-évaluation
participatif pour une meilleur pilotage global du secteur.
Page 3
COMMMUNICATION DU CONGAD
CONSEIL DES ORGANISATIONS NON
GOUVERNEMENTALES D’APPUI AU DEVELOPPEMENT
CONTRIBUTION DES ONG DANS LE CADRE DE L’AEPA
SOMMAIRE
Sicap Liberté III - Villa n° 1983- BP : 4109
Téléphone : (221) 824-41-16 / (221) 824-44-13
Fax : (221) 824-44-13.
•
1.
Importance des interventions
2.
Types/nature des interventions/projets pour les 5 dernières années
E-Mail : [email protected]
Site : www.congad.sn
3.
Zones d’intervention
4.
Estimation des coûts relatifs à ces interventions/projets sur l’AEPA
Dakar - SENEGAL
5.
Partenaires et nature du partenariat
6.
Enseignements tirés
7.
Les perspectives
Mme Voré Gana SECK,
Présidente du CONGAD
Mme Voré Gana SECK,
Présidente du CONGAD
I- IMPORTANCE DES INTERVENTIONS
II- TYPES/NATURE DES INTERVENTIONS/PROJETS POUR LES 5 DERNIERES
ANNEES
Le Conseil des Organisations Non Gouvernementales d’Appui au
Développement regroupe 170 ONG nationales, étrangères et
internationales, en tant que consortium.
•
Si l’on considère l’ensemble de la communauté des ONG intervenant
activement au Sénégal, le nombre serait de l’ordre de 300.
•
De ce nombre, il pourrait être avancé qu’au moins 50% des ONG ont des
activités en rapport direct ou indirect avec l’eau et particulièrement
l’eau potable et l’assainissement liquide.
•
Ces activités sont menées sur l’étendue du territoire, en milieu urbain et
en milieu rural et bénéficient surtout aux populations les plus démunies,
dans le cadre de partenariats multiformes et diversifiés.
Mme Voré Gana SECK,
Présidente du CONGAD
•
Les ONG ont très tôt investi le secteur de l’approvisionnement en eau
potable (années 70), à travers la réalisation/réhabilitation de puits, de
forages (pompes éoliennes, système motorisé), de barrages, etc. dans les
zones enclavées, fortement éprouvées par la sécheresse.
•
Cette option est encore poursuivie, renforcée et diversifié par le
truchement de projets intégrés de développement, de projets axés sur
l’agriculture, la sécurité alimentaire, l’environnement et la gestion des
ressources naturelles, de lutte contre la pauvreté, etc. dans le souci
d’améliorer les conditions de vie des populations.
Mme Voré Gana SECK,
Présidente du CONGAD
1
Ces cinq dernières années, il peut être mis à l’actif des ONG
•
•
•
la réalisation de réseaux hydrauliques à partir de forages et de
branchements
•
•
la réalisation/réhabilitation de forages, de puits modernes protégés
•
•
•
la réalisation d’ouvrages d’exhaure
•
l’équipement de forages
•
la réalisation d’adductions d’eau (adduction d’eau villageoise, adduction
d’eau multi villages)
•
la mise à disposition des populations de kits et de technologies d’irrigation
adaptés (ex : Système d’irrigation au goutte à goutte par gravité (SIGG),
expérience en cours dans le cadre d’un partenariat GREEN Ambassade
d’Israël Modèle TIPA) dans le souci d’économie d’eau et de maîtrise de l’eau
•
•
•
•
•
•
Mme Voré Gana SECK,
Présidente du CONGAD
Mme Voré Gana SECK,
Présidente du CONGAD
Un travail de constitution d’une base de données fiable n’étant pas encore
effectué, il s’avère difficile de se prononcer sur l’ordre de grandeur des
interventions et sur leur localisation/concentration spatiale.
Toutefois, des ONG comme:
•
•
•
•
•
•
•
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•
RADI
GREEN Sénégal
AHDIS
ASRADEC
GADEC
ACCRA
World Vision
Plan International
ASREAD
AFRICARE
CARITAS
ENDA GRAF
FONGS
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•
•
•
•
•
•
USE
FAFD
ASESCAW
FODDE
APDJ
LVIA
ENDA RUP
ENDA ACASE
Eau Vive, etc.
€
Peuvent être citées en exemple pour les
efforts consentis dans ces domaines.
Mme Voré Gana SECK,
Présidente du CONGAD
la fourniture et la pose de compteurs, de branchements d’eau domiciliaire ;
la réalisation de bornes fontaines publiques et l’appui à leur gestion
rationnelle et économique
la mise en place et la formation d’associations d’usagers de forages
(ASUFOR)
le suivi des ASUFOR
l’appui à la mise en place de dispositif financier pour la planification du
renouvellement des installations et des ouvrages hydrauliques ;
la formation de gérants de forages
la réalisation de puisards
la réalisation de latrines et d’édicules publics
la formation de maçons aux techniques de réalisation de modèles de latrines
et d’édicules publics adaptés
la réalisation d’ouvrages de retenue d’eau de pluie (expérience RADI,
ACAPES, ENDA RUP, GREEN Sénégal et Barefoot College de l’Inde en cours
en milieu scolaire)
l’ingénierie sociale dans le domaine de l’assainissement (notamment dans le
cadre du PAQPUD et autres programmes de l’USAID, du PNUD, de l’Union
Européenne, etc.).
III- ZONES D’INTERVENTION
Tout le territoire national est en principe couvert par les interventions, même s’il y
a lieu de souligner que :
•
pour l’ingénierie sociale dans le domaine de l’assainissement, en qualité
d’opérateur, elle est surtout développée dans l’axe Saint-Louis, BambèyeDakar, en milieu urbain
•
pour les interventions concrètes, le bassin arachidier, le ferlo, le fouta, l’axe
Walo-Djolof, la Casamance naturelle, le Sénégal oriental sont plus ciblés et
surtout le milieu rural.
Mme Voré Gana SECK,
Présidente du CONGAD
2
V- PARTENAIRES ET NATURE DU PARTENARIAT
IV- ESTIMATION DES COUTS RELATIFS A CES INTERVENTIONS/PROJETS SUR L’AEPA
Les données de base n’étant pas toutes disponibles, il est assez difficile de faire
une estimation correcte des coûts relatifs aux interventions concrètes sur le
terrain.
Toutefois, de façon approximative, il peut être avancé que plus de 3 milliards de
francs CFA sont investis par les ONG dans les domaines de l’AEPA, ces cinq
dernières années.
Les principaux partenaires des ONG sont :
•
les ONG du Nord
•
les Ambassades
•
les organisations et institutions de coopération multilatérale (Banque
Mondiale, PNUD, Union Européenne) ;
•
les organisations et institutions de coopération bilatérale
•
l’Etat (structures techniques, collectivités locales)
•
les projets/programmes.
•
Avec l’Etat et les projets/programmes, les ONG se voient confier le mandat
d’opérateur, à travers la stratégie de faire-faire.
•
Avec les autres partenaires, il s’agit surtout de convention de financement de
projets intégrant les aspects AEPA.
Mme Voré Gana SECK,
Présidente du CONGAD
VI- ENSEIGNEMENTS TIRES
Les enseignements tirés peuvent être résumés comme suit :
•
les ONG investissent énormément d’argent dans l’AEPA, mais l’absence de
données rend difficile l’estimation
•
les ONG portent des interventions diversifiées dans le domaine de l’AEPA sur
l’étendue du territoire mais l’absence d’un dispositif national de suivi, de
cartographie, de capitalisation ne permet la visibilité souhaitée et le partage
des bonnes pratiques
•
les ONG ont longtemps agi en solitaires, donc non intégrées dans un schéma
national de mise en cohérence des interventions
•
les contrats d’opérateurs entre l’Etat/projets/programmes et ONG sont
souvent imposés unilatéralement, ne donnant pas de marge de manœuvre
pour une négociation équilibrée.
Mme Voré Gana SECK,
Présidente du CONGAD
Mme Voré Gana SECK,
Présidente du CONGAD
VI- LES PERSPECTIVES
Les perspectives vont dans le sens :
•
de la mise en place d’un dispositif de suivi, de cartographie des interventions,
de capitalisation et de gestion des connaissances
•
de la constitution de bases de données des ONG sur l’AEPA
•
du renforcement des capacités des ONG dans les domaines de l’AEPA
•
de la mise en place de dispositifs d’échanges d’expériences
•
de la mise à disposition de l’expertise des ONG en la matière, aux pouvoirs
publics et locaux pour des rôles d’opérateur plus valorisants et mieux adaptés
(assainissement rural par exemple, gestion et valorisation des points d’eau,
etc.)
•
de la mise en cohérence des interventions des ONG avec celles des autres
acteurs (Etat, partenaires au développement) (signature de protocole entre
le CONGAD et la coordination du PEPAM)
•
du plaidoyer pour plus de financement en direction de l’AEPA
•
de la synergie des interventions.
Mme Voré Gana SECK,
Présidente du CONGAD
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COMMUNICATION
CARITAS SENEGAL
(Revue Annuelle du PEPAM)
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SOMMAIRE
• Présentation
de la Caritas SENEGAL
• Inventaire des ouvrages (BDH)
• Traitement/Contrôle Qualité de l’eau
• Activités transversales des Diocèses
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’AMOUR AU SERVICE DES PLUS
DESHERITES DE LA TERRE ‘‘DON DE
DIEU POUR TOUS’’
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Présentation de la Caritas SENEGAL
La Caritas SENEGAL est une ONG de l’Eglise
qui œuvre pour un développement conforme à
l’enseignement social de l’Eglise catholique.
Depuis 1966, au Sénégal,La porte d’entrée de
ses actions pour le développement durable est
l’HYDRAULIQUE
Pour plus d’informations
Sur le plan des réalisations, Caritas compte à son actif:
267 Forages et 539 Puits réalisés en zone rurale.
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Présentation de la Caritas (Suite…)
En se référant aux OMD, La Caritas
considère que l’accès à l’Eau de qualité et
en quantité suffisante est un grand défi
national, prioritaire à relever.
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Objectif Global de la CNH
Transfert des compétences et
échanges d’expériences pour
une meilleure gestion des
ressources en Eau
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APPROCHE CARITAS
La CARITAS travaille en collaboration avec l’ETAT du SENEGAL
pour apporter sa contribution à l’atteinte des OMD à travers ses
programmes d’hydraulique villageoise, de protection et restauration
des sols, d’assainissement en milieu rural et urbain.
Pour mieux harmoniser ses actions dans le secteur hydraulique avec
celles de l’ETAT, Caritas opte pour :
•
Élaboration d’une POLITIQUE DE L’EAU de l’EGLISE, en phase avec
celle de l’Etat et qui privilégie l’accès, en procédant à des
réhabilitations,de nouveaux fonçages, à des équipements, et au
développement d’un système de gestion harmonisée des points d’eau.
•
Création d’une Commission Nationale de Hydraulique (CNH)
Objectifs Spécifiques CNH
Professionnaliser la gestion des données
hydrauliques, et l’aménagement autour des PE par
l’utilisation du S.I.G (Système d’Information
Géographiques) et de la Cartographie ;
Promouvoir la synergie des projets hydrauliques
diocésains, et des échanges d’expériences entre
les acteurs du secteur de l’eau.
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Inventaire des ouvrages (BDH)
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La CARITAS à travers les services de la Commission
Nationale Hydraulique dispose d’une Base de Données
Hydrauliques qui permet d’identifier:
Le patrimoine hydraulique
La contribution pour l’accès à l’eau
La répartition spatiale des ouvrages
La qualité de l’eau des ouvrages
La localisation des problèmes par zone
La planification des interventions
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Inventaires des Ouvrages (BDH)
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Répartition des Forages dans
les différentes Diocèses
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Fréquence
STRUCTURE DE LA BDH
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Les informations sur la localité
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CR
ARRD
Les Coordonnées Géographiques
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Les infos sur les caractéristiques des
nappes :
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Type d’aquifère;
Profondeur;
Niveau Statique .
‚
‚
‚
‚
Les infos sur les données hydrochimiques :
‚
‚
‚
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‚Les
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pH;
Conductivité;
Cl-, F- , N03-.,etc…
Infos sur les Comités de Gestion (ASUFOR)
‚Création
‚Dynamisme
‚Niveau
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d’autonomisation , etc..
‚Les infos Diverses
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Fréquence
Pour cent
140
52,4
49
18,4
1
,4
THIES
64
24,0
ZIGUINCHOR
13
4,9
267
100,0
DAKAR
KAOLACK
LOUGA
Total
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Répartion des Puits dans les
différentes Diocèses
Pour cent
Dakar
123
23,2
Kaolack
120
22,6
St Louis
65
12,3
Tambacounda
96
18,1
Thies
89
Ziguinchor
37
7,0
530
100,0
Total
16,8
Traitement / Contrôle de la Qualité de l’eau
•
Problématique Fluor
La BDH a permis d’identifier les zones les
plus touchées par la problématique du
Fluor.
Au niveau des Diocèses suivants, nous
avons la répartition du taux de fluor dans
les forages, se présente comme suit :
Diocèse Dakar :
Nombre de Forages = 140
Moyenne = 2,02 mg/l
Max = 12,9 mg/l
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Problématique Fluor dans le Diocèse de THIES
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Diocèse Thiès :
Nombre de Forages = 63
Problématique Fluor dans le Diocèse de KAOLACK
Diocèse Kaolack :
Nombre de Forages = 49
Moyenne = 2, 00 mg/l
Max = 5,7 mg/l
Moyenne = 0,54 mg/l
Max = 5,1 mg/l
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Expériences Test
•
•
•
Pour faire à la problématique du Fluor la
CARITAS a initié une mission au Kenya en
2002
L’objectif de cette mission était de
rechercher des solutions durables et
accessibles aux populations
Il s’agissait de procéder à une phase test
d’efficacité et de vulgarisation des filtres
familiaux pour la défluoruration au niveau des
diocèses de (Dakar, Kaolack et Thiès ).
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Sites Pilotes/Suivi des filtres
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DIOCESES
5,2 mg/l
DAKAR
Fayil
3,45 mg/l
KAOLACK
Keur Yoro
4,9 mg/l
KAOLACK
Sob Mbin Hodar
3,85 mg/l
Prélèvement
Période
30-janv
03-mars
Teneur en F l u o r
Soumbel Keur LATYR
‚Exemple
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Village pilote
KAOLACK
Teneur en chlorure
3050 µs/cm
3220 µs/cm
: Soumbel Keur Latyr
Eau brute(mg/l)
E a u traitée( m g / l )
M a r g e(%)
‚Volume
5,2
0,03
99,4
‚Durée
5
0,03
99,4
03-juin
4,75
1,39
70,7
17-sept
4,8
1,83
61,8
= 25 l
de Vie = 6 mois
4
C
o
m
m
u
n
i
c
a
t
i
o
n
C
A
R
I
T
A
S
S
E
N
E
G
A
L
J
u
i
n
2
0
0
7
C
o
m
m
u
n
i
c
a
t
i
o
n
C
A
R
I
T
A
S
S
E
N
E
G
A
L
J
u
i
n
2
0
0
7
Traitement / Contrôle de la Qualité de
l’eau (suite…)
•
Problématique Sel
C
o
m
m
u
n
i
c
a
t
i
o
n
C
A
R
I
T
A
S
S
E
N
E
G
A
L
La BDH a permis d’identifier les zones
les plus touchées par la problématique
de la salinité.
Des unités test de dessalement ont été
installées (Les îles du Saloum,
Tockomack)
Problématique Sel dans le Diocèse de THIES
Nombre de
forages= 63
Moyenne = 98
mg/l
Maximum =
1742 mg/l
J
u
i
n
2
0
0
7
Cependant les stations ont des problèmes
d’adaptabilité et de durabilité (Fonctionnalité,
maintenance, pièce de rechanges, etc…)
Problématique Sel dans le Diocèse de DAKAR
Nombre de
forages= 140
Moyenne =
218 mg/l
Maximum =
1473 mg/l
C
o
m
m
u
n
i
c
a
t
i
o
n
C
A
R
I
T
A
S
S
E
N
E
G
A
L
Problématique Sel dans le Diocèse de KAOLACK
Nombre de
forages= 49
Moyenne =
1123 mg/l
Maximum =
3662 mg/l
J
u
i
n
2
0
0
7
5
C
o
m
m
u
n
i
c
a
t
i
o
n
C
A
R
I
T
A
S
S
E
N
E
G
A
L
Activités Transversales des Diocèses
•
Gestion des Eaux de Pluies
•
Assainissement urbain et rural
•
Accompagnement
(Animation, Renforcement des capacités,
Autonomisation,…)
J
u
i
n
2
0
0
7
•
Suivi Évaluation
( Enquêtes Socio-économiques,Suivi des effets et
Impacts)
6
ONG ACRA - PRESENTATION
Expérience du partenariat ONG
ACRA – Ville de Cherbourg
Octeville – Association Kadjamor
– CR de COUBALAN_ KDES
ACRA est une ONG internationale italienne qui
travaille au Sénégal depuis 1985 par des projets en
appui aux organisations de base, pour l’amélioration
des conditions de vie, dans les secteurs de la
formation technique et professionnelle, l’agriculture,
la micro finance, l’environnement, le développement
local, la Médecine traditionnelle et l’hydraulique
rurale.
Son travail est fait en liaison et en collaboration avec
plusieurs partenaires locaux et internationaux, publics et
privés.
Elle a été agréée par le gouvernement Sénégalais par
arrêté d'agrément n.1848 MFEF/SDC du 14/03/1997.
Son principal siège est situé à Dakar, avec un bureau
régional à Ziguinchor.
ACRA - PRESENTATION
Elle vient de signer avec le Gouvernement du
Sénégal le 10 Janvier 2007 un programme
d’investissement d’un coût global de
3 090 003 850.
Ce programme comporte, en plus des volets
Education (construction de 2 cases des Tout
Petit dans la région de Ziguinchor) et médecine
traditionnelle, un important volet Hydraulique qui
couvre 29.58 % du programme
d’investissement.
LE PROJET EAU POTABLE ET
ASSAINISSEMENT DE LA
COMMUNAUTE RURALE DE
COUBALAN
1
HISTORIQUE
Le PEPA a été précédé par le PAE (Projet
d’extension du réseau à partir des forages
existants) exécuté par ACRA et la Ville de
Cherbourg Octeville de 2004 à 2005. Le
PAE a réalisé 618 branchements
particuliers au niveau de 5 villages dont
191 réalisés par le PNIR, mis en place 2
ASUFOR à Koubanao et à Coubalan
reconnus juridiquement en 2005 avec un
logiciel de gestion.
ACRA – VOLET HYDRAULIQUE
OBJECTIF GENERAL
Favoriser un approvisionnement en eau
potable et à des services d’assainissement
de base dans les 13 villages de la
Communauté rurale de Coubalan à travers
une méthodologie et une gestion
participative dans le cadre de la
décentralisation administrative
ACRA – PEPA COUBALAN
Le PEPA a un coût global de 1.393.612
euros dont 66.8% de l’ Union européenne,
le reste d’autres donateurs comme l’Etat
du Sénégal, le comité de jumelage
Kadjamor de Cherbourg Octeville, la
population de la Communauté Rurale de
Coubalan par la main d’œuvre valorisée.
4 Résultats sont attendus du PEPA
R.1 - 3 réseaux hydrauliques à partir de 5 forages sont réalisés et
apportent de l’eau potable avec des branchements particuliers dans
les concessions de la population cible en quantité et qualité
appropriées.
R.2 - 923 latrines améliorées sont construites, utilisées et
conservées par les habitants dans les concessions des 13 villages
de la Communauté.
R.3 - Les bénéficiaires connaissent les avantages de l'utilisation de
l'eau potable comparée à celle des puits qui ne sont pas protégés
et connaissent les principes basiques de l'hygiène et de la
prévention des maladies liées à l'eau.
R.4 - Les ressources en eau sont bien gérées au niveau de la
communauté d’une manière techniquement et économiquement
autosuffisante et dans le respect d'une dynamique de genre.
2
Par rapport au R.1 – "3 réseaux hydrauliques à partir de 5
forages sont réalisés"
Activités prévues
A.1.0 - Consultations techniques des services de l'eau
de Cherbourg-Octeville
A.1.1 - Recherche des fournisseurs
A.1.2 - Réhabilitation du forage de Mandouard I
A.1.3 - Réalisation du château d'eau de Mandouard I
A.1.4 - Installation de l'équipement d’exhaure solaire de
Mandouard I
A.1.5 - Réalisation du forage de Djilacoune
A.1.6 - Réalisation du château d’eau de Djilacoune
A.1.7 - Installation de l'équipement d’exhaure de
Djilacoune
Par rapport au R.1 – "3 réseaux hydrauliques à partir de 5
forages sont réalisés"
A. 1.8- Réalisation du forage de Finthiock
A. 1.9 –Réalisation du château d’eau de Finthiock
A. 1.10.- Installation de l’équipement d’exhaure de
Finthiock
A.1.11 – Réalisation des analyses de l’eau
A.1.12- Réalisation du réseau hydraulique de la tranche
de MandouardI (125 branchements)
A.1.13- Réalisation du réseau hydraulique de la tranche
de Coubalan (413 branchements)
A. 1.14- Réalisation du réseau hydraulique de la tranche
de Coubanao (168 branchements)
A. 1.15. Réception définitive des travaux et inauguration
du réseau
ETAT D’AVANCEMENT
Les cahiers techniques des DAO des travaux ont été
validés par l’homologue National du sousprogramme PEPAM_BAD à la Direction de
l’hydraulique rurale.
Le contrôle des travaux sera garanti par le
bureau d’étude Joël Gandois. Le chantier de
la première tranche du réseau d'adduction
d'eau potable (RAEP) a démarré le mercredi
28 mars, en présence du chef de service
régional de l’Hydraulique qui a validé le
traçage, des autorités locales et des
populations impliquées
3
Par rapport au R.2 - "923 latrines améliorées sont
construites"
Activités prévues
A.2.1 - Réalisation de 109 latrines dans la
tranche de Mandouard 1
A.2.2 - Réalisation de 359 latrines dans la
tranche de Coubalan
A.2.3 - Réalisation de 455 latrines dans la
tranche de Coubanao
Par rapport au R.3 - " Les bénéficiaires connaissent les
principes basiques de l'hygiène"
Activités prévues
A.3.1 - 1° campagne de formation pour le
personnel qui s'occupe de la santé dans la CR
A.3.2 - 1° campagne de sensibilisation sur les
principes de l'assainissement et sur le projet
hydraulique dans les villages
A.3.3 - 1° campagne de sensibilisation sur les
principes de l'assainissement dans les écoles
ETAT D’AVANCEMENT
Nous avons procédé à la rédaction du
manuel des procédures qui définit les
schémas techniques, les modes opératoires
pour les tâcherons, l'organisation du travail
et les paramètres pour le contrôle de qualité.
Les plans techniques pour le fonctionnement de la
latrine, notamment du systè
système de destruction de la
charge polluante, ont été réalisé
alisés par les services
techniques de la ville de Cherbourg (services de
l'assainissement);
ils ont été par la suite pré
présenté
sentés à la Direction de
l'assainissement (DAS) du Ministè
Ministère de la pré
prévention et
de l'Hygiè
l'Hygiène publique qui nous a donné
donné son accord
pour procé
procéder à la ré
réalisation des ouvrages.
ETAT D’AVANCEMENT
Le projet a entamé une collaboration avec le
cabinet EDE chargé de la campagne
d’assainissement pour le programme PEPAM,
afin d’harmoniser les contenus des messages et
l’approche. Une formation a été organisée dans
la CR au mois de mars, animée par les
formateurs de EDE sur les outils et la méthode
PHAST/SARAR. Cette formation a regroupé
l’équipe d’animation du projet et un groupe de
20 femmes, opératrices de santé et sages
femmes.
4
Par rapport au R.4 - " Les ressources
en eau sont bien gérées"
Activités prévues :
A.4.1 - Réunion de sensibilisation et formation sur les ASUFOR
pour la tranche de Mandouard I
A.4.2 - Création de l’ASUFOR de Mandouard I
A.4.3 - Formation en gestion administrative et financière pour
l'ASUFOR de Mandouard 1
A.4.4 - Mise en place d’un dispositif financier pour la planification
du renouvellement des installations et des ouvrages hydrauliques
pour l'ASUFOR de Mandouard I
A.4.5 – Demande de reconnaissance juridique de l’ASUFOR de
Mandouard1
A.4.6 - Réunion de sensibilisation et formation sur les ASUFOR
pour la tranche de Coubalan
ETAT D’AVANCEMENT
Nous avons ciblé notre action dans les villages de la
zone de Mandouard, site du premier chantier
d’adduction d’eau potable, afin d’appuyer la mise en
place des structures de gestion du futur réseau
(ASUFOR de Mandouard). 1.300 personnes ont été
sensibilisées à travers 200 rencontres "porte à porte" ;
Un programme de formation pour le bureau de
l’ASUFOR a été identifié en collaboration avec les
services locaux du ministère de l’hydraulique.
Par rapport au R.4 - " Les ressources en eau sont bien
gérées" (suite)
A.4.7 - Extension de l’ASUFOR de Coubalan
A.4.8 - Formation en gestion administrative et
financière pour l'ASUFOR de Coubalan
A.4.9 - Mise en place d’un dispositif financier
pour la planification du renouvellement des
installations et des ouvrages hydrauliques pour
l'ASUFOR de Coubalan
A.4.10 - Réunion de sensibilisation et formation
sur les ASUFOR pour la tranche de Coubanao
A.4.11 - Extension de l’ASUFOR de Coubanao
A.4.12 - Formation en gestion administrative et
financière pour l'ASUFOR de Coubanao
A.4.13 - Suivi des ASUFOR
ETAT D’AVANCEMENT
ASUFOR de Coubalan : les faiblesses dans la
gestion de cette association ont été répercutées
au niveau de son fonctionnement. Un protocole
d’accord avec l’association Kadjamor a été
signé qui garantira un suivi décennal sur les
bilans de l’ASUFOR de COUBALAN ;
les besoins en formation ont été recensés à
l’ASUFOR de COUBALAN et un accord avec les
gérants de l’ASUFOR de COUBANAO permettra
de transférer les compétences acquises par ces
derniers et de renforcer les capacités du bureau
exécutif.
5
Programme Alizés 2 "Eau potable et santé dans le nordouest du Sénégal"
Eau potable et santé dans
le nord-ouest du Sénégal
Eau potable et santé dans
le nord-ouest du Sénégal
Le Programme
Alizés 2
Revue annuelle du PEPAM
SEMIS
Dakar, le 28 juin 2007
SEMIS
Plan
• Présentation du programme
• Aperçu des résultats
• Convergences Alizés - PEPAM
Financement
Union Européenne
10 ans de pré
présence marqué
marquée par…
par…
Eau potable et santé dans
le nord-ouest du Sénégal
• La mise en œuvre d’une diversité des solutions
•
•
SEMIS
•
•
•
technologiques adaptées au contexte de la zone :
pompage sur puits et forage, traitement d’eau de surface
basées sur les énergies renouvelables
une implication des collectivités locales : de
l’information à la maîtrise d’ouvrage, tenant compte des
avancées en matière de décentralisation
un partenariat entre plusieurs acteurs du nord et du
sud en phase de mise en œuvre, favorisant la
mutualisation des compétences (énergies
renouvelables, traitement, réseau, formation en santé et
hygiène, aspects institutionnels, gestion….),
un montage financier impliquant divers partenaires,
une anticipation dans la prise en compte des
principes des réformes entreprises dans le secteur de
l’eau potable
la promotion de l’expertise locale dans la cadre de la
mise en œuvre : maîtrise d’œuvre des travaux, exploitation
et gestion, organisation et formation…..
Eau potable et santé dans
le nord-ouest du Sénégal
Alizé
Alizés au dé
début…
but….
• Un projet pilote de revalorisation
des énergies renouvelables,
éolienne notamment,
• une prise en compte progressive
SEMIS
des missions des collectivités
locales,
• l’implication des acteurs centraux
dans le cadre d’un pilotage
national,
Programme Alizés 2 "Eau potable et santé dans le nordouest du Sénégal"
Alizé
Alizés aujourd’
aujourd’hui
Eau potable et santé dans
le nord-ouest du Sénégal
Eau potable et santé dans
le nord-ouest du Sénégal
• la diffusion de technologies maîtrisées,
adaptées aux besoins et au contexte local et
disponibles,
• une plus grande implication des acteurs
locaux, collectivités notamment,
• un pilotage décentralisé et une évolution
vers un cadre de concertation sur les
questions liées à l’eau et à la santé à
l’échelle régionale,
• une participation complémentaire à l’effort
national d’amélioration de l’accès à l’eau des
zones rurales défavorisées,
SEMIS
Pré
Présentation du programme
• Objectif global
Améliorer la santé et la qualité de vie des populations
rurales sénégalaises concernées en contribuant au
développement et à la planification des services
publics marchands sur un aspect prioritaire:
l’approvisionnement en eau potable
SEMIS
• Objectifs spécifiques
Renforcer les capacités des collectivités locales
Créer des points d’eau potable
Mettre en place une gestion pérenne
Améliorer les conditions d’hygiène et de santé
Résultats attendus
Eau potable et santé dans
le nord-ouest du Sénégal
• Un renforcement des structures locales de
Eau potable et santé dans
le nord-ouest du Sénégal
développement et des services de l’Etat.
• Une alimentation en eau durable dans 50 villages
•
SEMIS
•
•
•
•
pour une population d’environ 30 000 personnes
Réalisation de 10 systèmes de pompage sous
nappe avec les énergies renouvelables
et de 8 stations de traitement d’eau de
surface.
Une amélioration de la qualité de vie et de la santé
des populations des villages
Formation de 5 entreprises et implication dans la
maintenance des équipements.
Une amélioration des capacités techniques et de
gestion des communautés bénéficiaires.
Les populations connaissent les principes de base
de l’hygiène
Localisation et cibles
2 ARD, 2
Conseils
Régionaux et les
communautés
rurales des
régions de SaintLouis et Louga
les populations
rurales des
localités (30 000
personnes)
Les relais
villageois en
sensibilisation
santé et hygiène
SEMIS
Les entreprises
des travaux et
équipements
Les bureaux
d’études et
consultants
Programme Alizés 2 "Eau potable et santé dans le nordouest du Sénégal"
Partenaires opé
opérationnels
Eau potable et santé dans
le nord-ouest du Sénégal
• GRET
Eau potable et santé dans
le nord-ouest du Sénégal
Chef de file de la mise en œuvre des activités, appui
technique aux entreprises, responsable du suivi général
du programme.
• Union Européenne (750 000 €),
• Aquassistance
Aspects techniques du traitement de l’eau et de la
distribution.
• Ministère Français Aff. Étrangères (450 000€),
• SEMIS
SEMIS
Mise en place et responsabilité opérationnelle de la
cellule de mise en oeuvre, pilotage et suivi de la cellule,
mise en place et suivi des aspects techniques terrain,
appui institutionnel.
Partenaires financiers
• Région Nord-Pas-de-Calais (300 000 €),
SEMIS
• Aquassistance (250 000 €),
• Usagers et Collectivités locales (85 000 €),
• ASBEF
• Etat du Sénégal (exonération).
Formation en hygiène et santé.
• Espace Éolien Régional
Appui technique énergie éolienne et site Internet.
Eau potable et santé dans
le nord-ouest du Sénégal
Partenaires institutionnels
Eau potable et santé dans
le nord-ouest du Sénégal
• Ministère chargé de l’Hydraulique
• Une contribution à l’atteinte des OMD à
travers 3 axes:
DHR, DRH et BPF
• Ministère chargé de la Santé
L’appui à la réalisation des PLHA,
District de Santé
SEMIS
• Ministère chargé de l’Énergie
Direction de l’Énergie
• Collectivités locales et villages
• Agences Régionales de Développement
Les axes de convergence
Alizé
Alizés et PEPAM
SEMIS
La réalisation de nouveaux systèmes et
l’optimisation-réhabilitation des systèmes
existants,
Mise en place d’outils de suivi-évaluation,
d’aide à la décision et d’optimisation des
investissements et une participation à la
réflexion sur l’évolution du secteur de l’eau.
Programme Alizés 2 "Eau potable et santé dans le nordouest du Sénégal"
Un aperç
aperçu du PLHA de Thieppe
1. Ré
Réalisation de PLHA
Eau potable et santé dans
le nord-ouest du Sénégal
Eau potable et santé dans
le nord-ouest du Sénégal
85 localités recensées (villages et hameaux) ;
• Conception d’un guide méthodologique basé sur une
SEMIS
Eau potable et santé dans
le nord-ouest du Sénégal
SEMIS
approche participative,
• Réalisation de 2 PLHA conjointement avec les services
techniques, l’ARD et les collectivités locales,
• La programmation de 7 PLHA pour le département de
Podor
Avec comme objectif, la couverture totale du département
et la possibilité de réaliser un plan directeur
départemental.
• Animation de réunions de partage avec les acteurs et
partenaires des CL
avec comme résultat immédiat le financement de 2 projets
prioritaires par la Coopération Luxembourgeoise au profit
de la CR de Thieppe (Louga) estimés à 500 millions FCFA.
Bilan de la desserte en eau
Bilan de la
desserte de la
population
Bilan de la
desserte du
cheptel
Population
EPE requis
13 857
46,1
Cheptel en
UBT
EAB requis
13 401
13,4
Population totale : 13 857 habitants ;
Cheptel : 13 401 UBT ;
4 forages motorisés ;
19 forages équipés de PMH ou pompe éolienne ;
4 puits modernes ;
SEMIS
des bornes fontaines (3 BF1, 17 BF2, 5 BF3 et 1 BF4) ;
5 abreuvoirs ;
241 latrines individuelles au niveau des ménages ;
24 latrines collectives au niveau des infrastructures
communautaires
41%
Bilan de la desserte en
assainissement
Eau potable et santé dans
le nord-ouest du Sénégal
Taux de
EPE existant
Couverture
effectif en EPE
18,8
• Inventaire
Bilan
assainissement
individuel
7%
Latrines
falimiales
existantes
Taux de couverture
effectif en
assainissement
individuel
13 857
1387
224
16%
Infrast.
Edicules
publics
requis
Edicules
publics
existant
Taux de couverture
effectif en
assainissement
collectif
42
42
23
55%
SEMIS
Taux de
Couverture
EAB existant
effectif en EAB
0,87
Population
Latrines
familiales
requises
Bilan
assainissement
collectif
Programme Alizés 2 "Eau potable et santé dans le nordouest du Sénégal"
Exemple fiche de projet
Exemple fiche de projet
• Intitulé
Adduction avec CE
Réf.: Thieppe
• Intitulé
Nouvelle Adduction Multivillage
Description
Description
Captage
• Réhabilitation forage
Thieppe
Captage
• Réalisation d’un
nouveau
forageTébène 1
Exhaure
• Pompage électrique
sur réseau BT
Exhaure
• Pompage électrique
sur Groupe
Électrogène
Stockage et Réseau
• CE de 75 m3/20 m à
Thieppe
• 13,5 km de réseau
• 11 BF
• 1 abreuvoir
Villages desservis (8)
Coût du projet
•Keur Samba Laobé,
•Maka Ndiaye
•Boundou Bala,
•Keur Aly Ndiaye
•Fordiokh Mody
•Fordiokh Gallo Ba, Mérina Ndiaye, Darou Bèye
125 millions
FCFA
Stockage et Réseau
• CE de 150 m3/20 m à
Tébène 1
• 36 km de réseau
• 18 BF
• 4 abreuvoir
2. Accè
Accès direct et durable à l’eau potable de prè
près
de 30 000 personnes en fin 2008
Eau potable et santé dans
le nord-ouest du Sénégal
• 3000 personnes en mi-2007 à partir de 3 systèmes de
Eau potable et santé dans
le nord-ouest du Sénégal
• DEFIE: Un outil de modélisation financière pour l’aide à la
sur puits et forages utisant la technologie éolienne ou solaire dans
la région de Louga.
cours d’identification dans la région de Saint-Louis,
• Optimisation d’une vingtaine de systèmes de la phase 1 pour
sécuriser l’AEP d’environ 12 000 personnes,
• Mise en place et formation de structures de gestion de l’eau selon
les orientations du secteur avec vente de l’eau au volume.
3. Contribution multiforme:
outils, ré
réflexion…
flexion…
sur la méthode HACCP;
• 2500 personnes en mi-2007 à partir de 7 systèmes de pompage
• Près de 4000 personnes à partir d’une à 3 stations traitement en
339 millions
FCFA
• HACCP: La mise en œuvre d’une démarche qualité basée
traitement (Bokhol et Thiangaye) + 450 branchements privés.
d’identification de 3 système de pompage sur puits et forage dans
la région de Louga.
Coût du projet
suivi-évaluation,
• 8000 personnes en fin 2007 à partir de 2 systèmes de
• Près de 1500 personnes pour une tranche en cours
Villages desservis (18)
•Al Ndiaye, Tébène 2, Yodi Dao, Yodi Ndiaga
•Baye Gorom Peulh, Baye Touty Peul
•Gouye Segue, Darou Thiar, Gal Damel Amath
•Bendiouga, Yodi Sayoro,Khalil,
•Gal D. Sadalbé, Gal D. Abdoul, Gal D. Kalidou,
•Boundou Woula, Néodi Bouyo.
• BISAPE: Une base de données BISAPE pour les activités de
traitement d’eau potable dans la région de Saint Louis (Fanaye,
Ndiakhaye et Kharé) + 200 branchements particuliers,
SEMIS
Réf.: Tébène 1
décision et l’optimisation des investissements en matière
d’eau potable (Outil DEFIE);
SEMIS
• EAU POTABLE et DECENTRALISATION: une étude sur
« Décentralisation et accès à l’eau potable : le cas du
programme Alizés »;
• DES PISTES DE VALORISATION DE L’EPARGNE
générée par l’exploitation des systèmes d’eau en milieu
rural, basée sur les cas concrets des projets PEPTAC,
PARPEBA REGEFOR et PRS.
Programme Alizés 2 "Eau potable et santé dans le nordouest du Sénégal"
Eau potable et santé dans
le nord-ouest du Sénégal
SEMIS
MERCI DE VOTRE
ATTENTION
Revue Annuelle du
PEPAM
Association loi 1901
Créée en 1978
Siège : Montreuil - France
Pays d’activités :
Burkina Faso
Mali
Niger
Sénégal
Togo
Dakar, du 26 au 28 juin 2007
Avoir accès à l’eau :
puits, forages, adductions d’eau, …
Car l’eau est source de
développement :
Renforcer les
capacités :
formation et échange
S’instruire :
Revue annuelle PEPAM,
dakar, du 26 au 28 juin 2007
Eau Vive milite pour
l’accès à l’eau pour tous
Se soigner : postes de santé
et maternités, éducation sanitaire
Produire :maraîchage, …
écoles, alphabétisation
Revue annuelle PEPAM –
dakar du 26 au 28 juin 2007
Améliorer la santé
Améliorer l’éducation
Produire davantage
Préserver l’environnement
Créer des emplois
Dynamiser l’organisation villageoise
….
Revue annuelle PEPAM
dakar, du 26 au 28 juin 2007
L’eau, c’est le progrès
1
Bureaux
Eau Vive / Sénégal
Tambacounda
Quelques principes
Thiès
Louga
Diourbel
L’initiative locale
Kaolack
Zones d’activités
Tambacounda
La participation
L’implication
Revue annuelle PEPAM,
dakar, du 26 au 28 juin 2007
Revue annuelle PEPAM
dakar, du 26 au 28 juin 2007
Les groupes cibles /
bénéficiaires sont au cœur
de l’action :
Fonds privés
Fonds publics
identifient leurs besoins, définissent
les priorités, planifient les actions
Institutions: Ministère français des Affaires
Étrangères, Union Européenne,
UNICEF Dakar …
Collectivités territoriales: Mairies ….
Participent au financement de leur projet
Associations - Syndicats - Clubs - Entreprises
Participent aux attributions de marchés -
Co-financements
Donateurs particuliers, individuels
Réalisent et assurent le suivi des projets
Sont soutenus par des formations
Revue annuelle PEPAM,
dakar, du 26 au 28 juin 2007
Revue annuelle PEPAM,
dakar, du 26 au 28 juin 2007
2
Réalisations : secteurs Eau & assainissement
Eau
2 régions
Réalisations : secteurs Eau & assainissement
Région de Tambacounda
42 puits aménagés dans 6 communautés
rurales (CR de Koumpentoum, Kouthiaba,
Région de Tambacounda
19 forages équipés de PMH –
bénéficiaires (3000 élèves) de 19 écoles
de Kédougou
Programme de UNICEF / Dakar
Eau
malem-Niani, Koussanar, bamba-Thialène,
Bani-Israël) – bénéficiaires : 20.850 personnes
1 adduction d’eau (3,2 km) –
bénéficiaires (700 pers) : Elihina (CR de
2 régions
koumpentoum)
Région de Thiès
1 CE (100 m3/15m) et 1 adduction d’eau
Bénéficiaire : Bani (2.550 personnes)
Thiès
1 adduction d’eau multi-villages (24 km) bénéficiaires: 24 villages et hameaux
+ 1 adduction d’eau (3,3 km) –
bénéficiaire : Ouro Silly – (600 pers. - CR de
Dougué)
(18.000 personnes – CR de Ndiaganiao)
Revue annuelle PEPAMdakar, du 26 au 28 juin 2007
Partenaire : Saint Herblain
Réalisations : secteurs Eau & Assainissement
Région de Tambacounda
Assainissement
8 édicules – bénéficiaires : Ecole, poste et
cases de santé dans CR de Kouthiaba,
koupentoum et Malem-Niani
Répartition du financement
(fcfa)
Financement : UE
2 régions
30 blocs sanitaires scolaires (102 cabines)
- bénéficiaires : 20 écoles (3200 élèves de Kédougou
eau
Financement : UNICEF Dakar
Région de Thiès
Revue annuelle PEPAM dakar, du 26 au 28 juin 2007…
40 latrines familiales
- bénéficiaires: villages de Keur-baba Alima
et Mbaragloou daly – CR de Notto Gouye
Diama (600 personnes).
678,8 millions
assainissement
45,6 millions
Revue annuelle PEPAM –
dakar, du 26 au 28 juin 2007
3
Programme d’accès à l’eau
et à l’assainissement
Objectifs : améliorer l’accès à l’eau et l’accès à
l’assainissement
Groupes ciblés : les populations de 12 communautés
rurales dans le département de Tambacounda
Partenaire local : Groupement d’intérêt
Communautaire (département Tambacounda)
Bénéficiaires directs estimés : 70.000 personnes
Durée : 36
mois
Réalisations concrètes prévues : (i) réalisations de
PLH - création de nouveaux points d’eau par
extensions de réseaux, (ii) latrines familiales,
scolaires, édicules – (iii) renforcement capacités de
gestions ASUFOR
MERCI DE VOTRE
AIMABLE ATTENTION
Budget prévisionnel : en négociation
4
SOMMAIRE
PRESENTATION DU PARTENARIAT
PNES
STRATEGIES DU PNES
MODES D’INTERVENTION DU PNES
Partenariat National de l’Eau
du Sénégal
ACTIONS EN COURS
AXES DE PARTENARIAT
Oumar DIALLO
Président du PNES
GWP West Africa / PNES
Revue Annuelle du PEPAM du 26-28 juin 2007
1
Réseau du GWP
2
Le GWP en Afrique de l’Ouest : le Partenariat Ouest Africain
de l’Eau (GWP/AO) dont le siège est établi à Ouagadougou
(Burkina Faso) a été créé en 2002 à Bamako (Mali).
Un de ses objectifs est le développement de partenariats
nationaux dans les pays de la sous région
Le GWP a été créé en 1996 par :
la Banque Mondiale, le PNUD et ;
l'Agence Suédoise de Développement International (ASDI)
Des PNE ont été mis en place dans 11 pays (Burkina Faso,
Bénin, Cap Vert, Cote d’Ivoire, Ghana, Guinée, Mali, Niger,
Nigeria, Sénégal, Togo).
Le GWP est un réseau international des acteurs de l’eau,
basé à Stockholm (Suède), dont le rôle est d’appuyer les
Etats à la gestion durable de leurs ressources en eau pour le
bien être de tous.
Revue Annuelle du PEPAM du 26-28 juin 2007
Revue Annuelle du PEPAM du 26-28 juin 2007
GWP en Afrique de l’Ouest
Le PNES est un membre de la famille du Partenariat Ouest
Africain de l'Eau (GWP/Afrique de l’Ouest) qui est la structure
régionale du Partenariat Mondial de l'Eau (GWP) – Global
Water Partnership.
GWP West Africa / PNES
GWP West Africa / PNES
En perspective les PNE des pays suivants restent à créer :
Gambie, Guinée Bissau, Libéria et Sierra Léone
3
GWP West Africa / PNES
Revue Annuelle du PEPAM du 26-28 juin 2007
4
1
GWP au Sénégal
Conditions d’accréditation/GWP
Le PNES est la structure locale du GWP. Il a été mis en
place en novembre 2002 sous la forme d’une association
à but non lucratif, dont les membres représentant des
institutions sont regroupés en 7 groupes d’intérêt :
Bien que l'établissement des PNE soit décidé par les
Partenaires locaux concernés, l'accréditation de ces PNE est
une décision qui revient au GWP. Il s’agit de :
groupe 1 : Services techniques de l’Etat
a) Respecter les principes et la philosophie du GWP
b) Respecter la politique du GWP sur les Partenaires
c) Respecter la politique Graphique du GWP
d) Établir une plate-forme neutre
e) Avoir une crédibilité financière et opérationnelle
f) Préparer le plan de travail annuel qui fait la promotion de la
mission du GWP
g) Coopérer avec le réseau élargi du GWP
h) Assurer un contenu de haute qualité
groupe 2 : Elus (parlementaires, élus locaux)
groupe 3 : Instituts de Formation et de Recherche
groupe 4 : Associations de Femmes
groupe 5 : Associations et Groupements d’usagers
groupe 6 : Sociétés privées
groupe 7 : ONG
GWP West Africa / PNES
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5
GWP West Africa / PNES
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6
Organisation du PNES
Conditions d’accréditation/GWP
Le PNES compte près de 70 membres.
Etre accrédité: être autoriser à utiliser le nom “ Partenariat
Mondial de l’Eau - GWP”
Organes statutaires
Assemblée Générale : tous les 2 ans
Comité de Direction
: 2 fois par an
Comité Scientifique et Technique :
C’est l’organe consultatif du Comité de Direction
chargé de l’élaboration et de la mise en œuvre de
son plan d’actions.
Secrétariat Exécutif
: organe d’exécution du PNE
La nouvelle Politique sur les Partenaires déclare clairement que
les Partenaires sont des institutions et non des individus
Tous les Partenaires (institutions) enregistrés sont alors
automatiquement Partenaires du réseau mondial.
Les personnes physiques intègrent le réseau en qualité de
« personnes ressources »
Structures décentralisées du PNES
En perspectives : Prise en compte de critères
administratifs, écologiques, hydrologiques, etc.
GWP West Africa / PNES
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7
GWP West Africa / PNES
Revue Annuelle du PEPAM du 26-28 juin 2007
8
2
Mission du PNES
Stratégies d’intervention du PNES
La Mission fondamentale du PNES est de promouvoir au
Sénégal la Gestion Intégrée des Ressources en Eau
(GIRE).
Les actions du PNES s’inscrivent dans une
dynamique participative pour :
La GIRE repose sur trois critères fondamentaux à savoir :
L’efficience économique de l’utilisation de l’eau compte tenu
de la rareté et du caractère épuisable de la ressource ;
RESPONSABILISER les usagers ;
L’équité dans l’accès de chacun à l’eau (quantité & qualité)
pour maximiser le bien être économique et social ;
Promouvoir l’EQUITE ;
La durabilité environnementale et écologique des utilisations
actuelles des ressources en eau pour préserver la pérennité
des écosystèmes vitaux et garantir l’utilisation de cette
ressource par les générations futures.
GWP West Africa / PNES
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9
MOBILISER la société civile.
GWP West Africa / PNES
RESPONSABILISER les Usagers
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10
Promouvoir l’EQUITE
Le PNES agit en promoteur des changements de
comportements pour un Développement Durable du pays
en :
Le PNES intègre dans sa démarche la réalisation
des Objectifs du Millénaire pour le Développement
(OMD) en :
Développant une approche transparente dans le
traitement des problèmes liés à la gestion des
ressources en eau, en intégrant notamment
l’ensemble des contraintes et enjeux qui leurs sont
sous-jacents ;
Offrant à chaque individu, d’être le partenaire sur qui
il peut compter pour promouvoir et défendre ses
droits dans l’accès aux ressources en eau ;
Organisant le partage de l’information pour que tous
les acteurs, puissent exprimer leurs attentes et
connaître leurs droits et devoirs ;
Encourageant l’implication de la femme, actrice
majeure du secteur de l’eau, à tous les niveaux de la
gestion des ressources en eau.
Investissant dans l’éducation des plus jeunes.
GWP West Africa / PNES
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11
GWP West Africa / PNES
Revue Annuelle du PEPAM du 26-28 juin 2007
12
3
Actions et Partenariat …
MOBILISER la Société Civile
La démarche du PNES consiste à faciliter
l’appropriation du concept GIRE par des actions
Le PNES se veut un cadre dynamique de
développement de Partenariats Public-Privé en :
concrètes sur le terrain dans les domaines de :
Développant son réseau jusque dans les régions les
plus éloignées ;
Sensibilisation ;
Soutien aux initiatives ;
Soutenant les initiatives en faveur de la GIRE au sein
de la société civile.
Appui aux institutions.
GWP West Africa / PNES
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13
GWP West Africa / PNES
Sensibilisation
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14
Soutien aux initiatives
La gestion durable de nos ressources impose une
évolution de nos comportements. Le PNES met en
œuvre des campagnes de sensibilisation, en direction
des jeunes :
La gestion des ressources en eau est l’affaire de tous.
Le PNES participe à la promotion d’initiatives d’acteurs
à la base :
Affichage ;
Publication de travaux de recherche ;
Elaboration de documents pédagogiques ;
Information sur l’actualisation de la gestion des
ressources en eau : Portail Internet, radios locales,
presse.
GWP West Africa / PNES
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15
Organisation d’ateliers de réflexion et de
concertation.
GWP West Africa / PNES
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16
4
Appui aux institutions
Appui au PAGIRE
Le PNES est membre du Comité de Pilotage pour le
suivi du Plan d’Actions GIRE et de la réalisation des
OMD. A ce titre le PNES est impliqué dans
l’élaboration du PAGIRE.
Le rôle du PNES est d’interpeller les institutions sur les
attentes des usagers.
En exprimant une critique constructive sur l’utilisation
des ressources en eau, il participe à la mise en œuvre
de la stratégie nationale de bonne gouvernance :
Contribution à l’élaboration du PAGIRE à travers les
experts du PNES qui interviennent au niveau du Comité
de suivi et de l’Equipe pluridisciplinaire du projet ;
Organisation d’ateliers régionaux d’échanges entre
acteurs du secteur de l’eau et institutions ;
Réalisation d’études approfondies (usages
besoins, cadre juridique et institutionnel … ) ;
Études et animations d’ateliers dans toutes les régions
du Sénégal ;
et
Document du PAGIRE attendu courant juillet 2007 ;
Processus de validation : juillet – septembre 2007 ;
Assurance-qualité sur les prestations réalisées dans
les secteurs de l’hydraulique urbaine ou rurale.
GWP West Africa / PNES
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Approbation du Gouvernement : Sept – Décembre 2007.
17
Elaboration du Plan d’Actions 2008-2011
18
Chronogramme de travail :
Mai – Juin 2007 : Réunions des groupes de travail
et élaboration des dossiers de projets ;
Le CST a mis en place des groupes de travail pour
élaborer des dossiers de projets sur les thèmes
suivants :
Juillet 2007 : Synthèse des dossiers et élaboration
du draft de plan d’actions ;
La Gouvernance de l’eau : la promotion du droit à l’eau ;
La Gestion des ressources en eau : la gestion des eaux
fluorées ;
Septembre 2007 : Atelier de validation du CST,
Réunion du Comité de Direction : Approbation et
Recherche de financement ;
Genre et Mobilisation des acteurs : la participation des
femmes, la gestion de l’eau dans les Niayes de Pikine ;
Mesures d’accompagnement : utilisation des
ressources du PAWD – Composante B
La Communication : Plan de communication du PNES,
Suivi de l’actualité.
Revue Annuelle du PEPAM du 26-28 juin 2007
Revue Annuelle du PEPAM du 26-28 juin 2007
Elaboration du Plan d’Actions 2008-2011
La réunion conjointe CD/CST du 02 mai 2007 a retenu
d’élaborer un plan d’actions triennal.
GWP West Africa / PNES
GWP West Africa / PNES
19
GWP West Africa / PNES
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20
5
Axes de Coopération
Axes de Coopération
ANSTS : Académie Nationale des Sciences et
Techniques du Sénégal : Préparation de la 3è
Conférence des Académies des Sciences
d’Afrique prévue en Novembre 2007 à Dakar
sur le thème « Eau & Santé »
Problématique du fluor ;
PEPAM :
Appui du PNES dans le cadre de la mise en
œuvre des mesures d’accompagnement et
de renforcement
des
capacités de
planification et d’exécution des acteurs à la
base :
- Généralisation et fédération des ASUFOR
- Extension des PLHA à toutes les
Communautés Rurales
- Appropriation du concept GIRE par les
acteurs
LACHIMIA / UCAD - Atelier sur les
technologies membranaires des 6-8 juin 2007 :
Promotion des résultats de la recherche,
Identifier un projet pilote de recherche
appliquée sur le traitement du fluor (Soutien à
des scientifiques sénégalais) ;
GWP West Africa / PNES
Revue Annuelle du PEPAM du 26-28 juin 2007
21
GWP West Africa / PNES
Revue Annuelle du PEPAM du 26-28 juin 2007
22
Merci de votre attention
GWP West Africa / PNES
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23
6
€COMMERCY:
- 7 500 Habitants.
Revue du PEPAM - 28 Juin 2007 .
Coopération décentralisée :
- R€gion LORRAINE.
- D€partement MEUSE.
•Communaut• Rurale
-Eau potable :
de RONKH:
-COMMERCY – Communauté
rurale de RONKH.
- 21 320 Habitants.
- R€gion SAINT-LOUIS.
- D€partement DAGANA.
HISTORIQUE
Depuis1990, la ville de COMMERCY a inscrit, dans son contrat municipal, un
volet de coopération décentralisée avec le SENEGAL. Elle a mandaté son office
municipal de coopération international (OMCI) pour réaliser les programmes.
Diverses actions ont été réalisées dans la Communauté Rurale de RONKH.
Dans ce document, nous présentons uniquement les actions concernant l’eau
potable.
1996 : Alimentation en eau du village de MBAGAM ( 2 300 Habitants), à partir
du réseau de ROSSO, par une extension de 6 km et l’installation de bornes
fontaines.
1997 : Accord cadre avec le village de NDIATENE.
MBAGAM – 2300 Habitants
Alimentation en eau et fontainier 1996
2002 : Accord cadre avec la Communauté Rurale de RONKH.
1
ZOOM SUR
L’EAU
NDIATENE KHOR
NDIATENE et KHOR - 1997 ‚ 2007
Situation, rive gauche du fleuve S€n€gal ‚ 10 Km ‚ lƒouest de ROSSO
Habitants 2600 ; NDIATENE (1950) KHOR (650 )
Suite ‚ la cr€ation dƒun barrage et dƒune digue le d€m€nagement du
village a €t€ rendu obligatoire ‚ cause des risques dƒinondation.
• Pour r€pondre ‚ la demande des villageois :
Deux grands chantiers sont engagés
1) Le d€m€nagement du village et lƒindemnisation des familles
.Assainissement individuel; les nouvelles maisons sont équipées de
latrines.
2) L’alimentation en eau potable, du nouveau village de NDIATENE et du
village de KHOR situé à 6 km, est une priorité parce que l’utilisation de
l’eau non potable du fleuve ou des canaux d’irrigation provoque de
nombreuses maladies.
Besoins
:
- Population concern€e , 2600 habitants.
- Concessions, 273.
Ressources en Eau :
- Il nƒy pas de possibilit€ dƒinterconnexion avec un r€seau existant ‚ proximit€.
- La nappe est sal€e, un forage nƒest pas envisageable.
- Il reste le fleuve S€n€gal, ce qui n€cessite un traitement adapt€ et
„ g€rable …localement.
†laboration de solutions qui permettent de :
- Fournir de lƒeau potable aux normes OMS.
- Mettre en ‡uvre une technique adapt€e ‚ la ressource et maˆtrisable
localement.
- R€aliser des installations efficientes et durables( €quipements et mat€riaux
disponibles localement).
- Assurer la p€rennit€ du service de lƒeau (Associer les autorit€s. Formations
administratives et techniques).
PROCEDE INSTALLE POUR LE TRAITEMENT DE L’EAU DU FLEUVE SENEGAL
Les €l€ments de base ont €t€ d€finis ‚ lƒoccasion dƒun m€moire de fin dƒ€tude dƒing€nieur ENGEES
(†cole Nationale du G€nie de lƒEau de Strasbourg) en coop€ration avec V€olia Eau (Compagnie
G€n€rale des Eaux) et NANCIE (€cole de lƒeau de NANCIE).
Le proc€d€ de potabilisation retenu a €t€ mis au point par le NANCIE , il est commercialis€ par la Soci€t€
AQUATRIUM.
LA RETROFILTRATION BIOLOGIQUE LENTE
Ce procédé original présente l’avantage de traiter l’eau brute : clarification sans
coagulants de l’eau brute( jusqu’à 20 NTU dans le cas de NDIATENE) .
Abattement par voie biologique de la plupart des micro-organismes pathogènes
(bactéries,virus,parasites,) qui sont retenus en surface avec les matières en
suspension et éliminés dans le milieu filtrant grâce à des phénomènes
biologiques de prédation.
Ce procédé a été conçu pour répondre à des critères de simplicité, de rusticité et de
facilité d’exploitation.
‰
‰
TRAITEMENT PAR FILTRATION LENTE
Le traitement de clarification est constitu€e dƒun filtre lent de 50 m2 de surface de filtration avec 34 m3 de sable, 9 pompes de recirculation de
2,5 m3/h et 1 pompe dƒextraction de lƒeau clarifi€e de 2,5 m3/h.Le proc€d€ mis au point en France par NANCIE, est celui de la potabilisation
par R€tro Filtration Biologique Lente dont le d€veloppement est assur€ par la soci€t€ Aquatrium. Ce proc€d€ original pr€sente lƒavantage de
traiter lƒeau brute : - clarification sans coagulants et floculants de lƒeau brute.- abattement par voie biologique de la plupart des germes
pathogŠne
2
Filtre lent
Surface 50m2 . Capacité 50 à 80m3/jour.
Hauteur de sable 60 cm.
La clarification est essentiellement réalisée au
niveau de la membrane biologique située
sur la couche superficielle.
La succession de chenaux permet l’évacuation
des MES emprisonnées dans la couche
biologique par un ruissellement directionnel
le long de ceux-ci.
Le décolmatage et le lavage sont effectués sans
enlèvement du sable par injection d’eau
sous pression dans la partie supérieure du
sable.
COOPERATION
« Ndox,
ndox,
Travaux 2004 - 2005
DECENTRALISEE
COMME RCY – COMMUNAUTE
ndox,
RURALE
Ce qui a été construit:
Une prise d’eau dans le fleuve Sénégal. Un
poste de pompes .Un bassin de décantation et
de stockage (30m3). Un filtre de 50m2 qui
permet un traitement biologique de clarificationUne bâche de reprise de l’eau clarifiée de 25m3Des pompes, un dispositif de désinfection-un
réservoir( 20m de haut ,volume 60 m3). Un
réseau de 15 000 m de conduites. Des bornes
fontaines. Une maison pour le gardien. 162
branchements particuliers.
DE RONKH
yokkuté
»
ALI MENTATION
EN EAU POTABLE DE NDIA TENE ET KHOR
STATION DE TRAITEMENT
PAR FILTRATION
BIOLOGIQUE
LENTE
ET RESEAU D’ EAU
Capacité de production 50m3 par jour - Filtre 50m2 – Réservoir hauteur 20 mètres ; volume 60 m3 réseau 15 000 mètres –
MAITRE D’OUVRAGE
VILLE DE COMMERCY
Office Municipal
de C oopération
Internationnale
(OMCI)
FRANCE
C OMMERCY
OMCI
FINANCEMENT
Ville de COMMERCY
Village de NDIATENE
Village de KHOR
Etat du SENEGAL
Agence de l’eau Rhin Meuse
MAITRE D’ ŒUVRE :
CONCEPTION
:
AQUATRIUM . NANCY - FRANCE
SEMIS
-Espace Résidence Hann Mariste BP 652, Dakar
AQUATRIUM
. NANCY - FRANCE
ENTREPRISE : SVTP, Sénégalaise de Voirie de Travaux publics , route de rufisque DAKAR
3
Cheikh FARA : Chef du village de
NDIATENE
« Ndox, ndox, ndox, yokkuté »
[Eau, eau , eau et développement.]
2004-2005
TranchéeTravaux
pour canalisation
Khor 2004
Pompes exhaure fleuve 2004
Réception des travaux 12-7-2005
Borne fontaine 2004
Accompagnements mis en place
•
Création de l’ASIGES ,Association Inter villageoise de Gestion de la station d’adduction en eau
potable des villages de KHOR et NDIATENE (2003)
•
Constitution d’un comité de pilotage du projet présidé par le Préfet du département de DAGANA
•
Formations à la gestion administrative et comptable
•
Formations techniques, les opérateurs ont participé aux travaux de construction. Des formations
spécialisées ont été dispensées lors des opérations de mise en service du traitement et de la
distribution
•
Appui aux relations avec les organismes divers ; Etat du Sénégal et ses services, (direction de
l’Hydraulique, préfecture de Dagana, Sénélec pour l’électrification etc..), fournisseurs, prestataires
•
Formations complémentaires (électromécanique, traitement de l’eau, suivi qualité turbidité,
chlore)
•
Suivi de la qualité de l’eau
29/8/2003. Assemblée constitutive de l’ASIGES :Association
intervillageoise de gestion de la Station en Eau potable de
Khor et Ndiatène
POUR QUI ? POURQUOI ?
Pour les 2600 habitants des villages de Ndiaténe et de Khor
Parce que l’eau potable est un besoin essentiel
Parce que l’accès à l’eau potable était la demande prioritaire des villageois
Parce que nous partageons cette histoire humaine,c’est aussi pour nous
4
Formations
ASIGES ET COMITE DE PILOTAGE
Juillet 2005 : Les installations sont mises en service.
L’eau est distribuée aux bornes Fontaines.
Du fleuve aux consommateurs
5
Juillet 2005: l’eau coule aux bornes-fontaines
Actions pour que le projet soit réalisé et durable
•
Répondre à une demande des villageois
•
Établir une proposition technique adaptée au terrain et aux hommes
•
Mobiliser les volontés, les compétences et les financements.
•
Accompagner les villageois afin de créer les conditions : de l’appropriation du projet, de
la maîtrise de la gestion du service et du fonctionnement des installations .
€ Etude de faisabilité € Ancrage institutionnel € Création d’un comité de pilotage et
d’une structure de gestion € formations techniques et administratives.
•
Assurer le suivi des travaux et du budget.
•
Conduire un programme de suivi de la qualité et de formations complémentaires pour
l’évaluation et la pérennité du service de l’eau
•
Des convictions et de la persévérance
Rapport d'analyses physico-chimiques et bactériologiques de Ndiatène et Khor
Analyses physico-chimique in situ
Niveau
Température
Conductivité
°C
µS/cm
pH
Turbidité
Chlore
NTU
mg/l
7,02
-
26,0
7,56
6,84
-
26,0
58,9
7,79
2,12
-
27,0
77,3
7,91
1,69
-
Fleuve Sénégal
28,3
56,4
7,48
Entrée filtre
27,6
56,7
Filtre bac n°1
27,5
Filtre bac n°4
27,1
TDS
36,0
Filtre bac n°9
26,7
78,7
8,03
1,16
-
37,0
Sortie filtre
28,0
79,4
8,02
1,06
-
38,0
Température
Conductivité
pH
Turbidité
Chlore
NTU
mg/l
Analyses physico-chimiques en laboratoire
Niveau
Point de prélèvement
°C
µS/cm
Eau traitée
Sortie réservoir
28,9
80,6
7,94
0,87
1,05
TDS
39
Eau distribuée
BF n°3 Ndiatène
31,4
81,3
7,87
0,84
0,90
40
Eau distribuée
BF n°4 Ndiatène
31,9
81,1
7,89
0,86
0,90
40
Eau distribuée
BF n°1 Khor
32,6
82,4
7,91
0,8
0,55
41
Germes Totaux
Coliformes
totaux
Coliformes
fécaux
Streptocoques
fécaux
100 ml
100 ml
100 ml
Analyses bactériologiques en laboratoire
Niveau
Point de prélèvement
E. Coli
Chlore résiduel
100 ml
100 ml
mg/l
Eau traitée
Sortie réservoir
0
0
0
0
0
1,05
Eau distribuée
BF n°1 Ndiatène
0
0
0
0
0
0,90
Eau distribuée
BF n°3 Ndiatène
0
0
0
0
0
0,90
Eau distribuée
BF n°2 Khor
0
0
0
0
0
0,55
Conclusion
Taux de sulfate d'alumine:
L'injection de sulfate d'alumine a été mise à l'arrêt en début février.
Tous les échantillons analysés présentent un taux de potabilité de 100%. Aucune contamination
microbiologique n'a été décelée .
Fait le 24 mai 2007
Le Chimiste
Ganne KANE
Avec M. Le Ministre Oumar SARR
Inauguration 22-11-2005
6
COÛT DE REALISATION DU PROJET EAU
DEPENSES
TRANCHE 1
TRANCHE 2
30-oct.-05
30-- mai
30
mai--07
Études et conception
31 620,0 €
1 500,0 €
Accompagnement villageois
36 295,0 €
Formations(gestion et technique)
12 622,0 €
2 110,7 €
Divers ASIGES et Chantier
6 590,0 €
685,5 €
Travaux Infrastructures,ré
Infrastructures,ré seau,suivi
291 475,0 €
62 752,5 €
Provision (Diapanté
(Diapanté)
24 749,0 €
Suivi qualité
qualité -assistance technique -formation
14 732,7 €
7 275,5 €
354 227,5 €
24 749,0 €
9 870,0 €
76 918,7 €
Ministè
Minist
ère des affaires é trang
trangè
ères
152 629,0 €
34 443,7 €
Ré gion Lorraine
122 000,0 €
Commercy
43 492,0 €
C.U.F Coop. Dé
D écentralis
centralisé
ée
34 530,0 €
Vé oliaEau - Cie Gé
Gé le Eaux
19 500,0 €
État Sé
Sé n égalais
28 960,0 €
Villageois
2 240,0 €
Avantages générés
Co-développement
33 120,0 €
36 295,0 €
403 351,0 €
TOTAUX
TOTAL
9 870,0 €
480 269,7 €
ƒ Création d’un service public
ƒ Des emplois sont créés pour assurer le
fonctionnement du service de l’eau ,trois
opérateurs, six fontainiers, un gardien,des postes
administratifs.
FINANCEMENT
187 072,7 €
122 000,0 €
5 000,0 €
34 530,0 €
9 000,0 €
28 500,0 €
28 960,0 €
2 475,0 €
5 000,0 €
5 000,0 €
Agence Eau RhinRhin- Meuse
21 000,0 €
21 000,0 €
403 351,0 €
76 918,7 €
ƒ L’électricité est arrivée à Ndiaténe, ce qui devrait
favoriser l’amélioration des conditions de vie.
4 715,0 €
Conseil gé
g én éral Meuse
TOTAUX
ƒ Des compétences sont acquises
48 492,0 €
480 269,7 €
Communauté Rurale de Ronkh
2002 : Accord cadre de partenariat
ACCES A L’EAU POTABLE PERSPECTIVES
Avec M. Le Ministre Oumar SARR
Inauguration 22-11-2005
7
EAU - Etude de faisabilité Zone Sud
‰
‰
Pour la zone sud, le besoin dƒaccŠs ‚
lƒeau potable est une demande, forte et
prioritaire, exprim€e par les populations
et les conseillers ruraux ‚ lƒoccasion des
r€unions de concertation de restitution
et de validation.
6 villages principaux et 25 hameaux
rattach€s ( Ouroulb€ - Pakh ‹ Colonat ‹
Y€ti-Yone ‹ Bountou Bath ‹ Thienel
Doky)
‰
Distances : 14 km x 13km
‰
Population 3630 Habitants
‰
Besoins= 120 m3/jour (base OMS 25 ‚
35 l/jour)
SYNTHESE DE L‚ ETUDE
- Il faut privil•gier :
€ une solution multi villages
• la r€trocession des ouvrages ‚ la Soci€t€ Nationale des Eaux du S€n€gal (SONES) qui en
confira la gestion ‚ la S€n€galaise Des Eaux ( SDE , personnel comp€tent - prix de lƒeau
moins €lev€ )
TROIS SOLUTIONS SONT ENVISAGEABLES
:
SOLUTION 1 ; Raccordement au r•seau SONES/SDE ƒ l‚embranchement,(Richard „Toll
-
Rosso ):
ƒ
Points forts
- Une r€alisation et mise en oeuvre des installations „ simples …. Uniquement canalisations du r€seau et un r€servoir .
- Une exploitation plus fiable, la gestion est effectu€e par la SDE.
- Un prix de vente de lƒeau plus faible pour un accŠs ‚ tous.
Il nƒy a pas ‚ former de pr€pos€s et de gestionnaires pour lƒexploitation du service
ƒ
Points faibles
-Peut-Œtre la n€cessit€ de renforcer la canalisation „ SONES/SDE … depuis Richard-Toll (environ 8 km) ,ce qui augmenterait le co•t
de 120 000 Ž
Solution n…3 :
€ SOLUTION n…2 ; Extension
de la station de traitement de Ndiat†ne ;
‡ Plan d‚action du lac de Guiers ˆ : R€alisation dƒun r€seau AEP. Projet DGPRE , dans le
cadre du Projet sectoriel Eau ‚ Long Terme (P.L.T.), mis en ‡ uvre par Scandiaconsult International
et Tropis (bureau dƒ€tude situ€ ‚ SAINT-LOUIS).
Financement : Fonds Nordique de D€veloppement - R€alisation pr€vue : 2007 ‹ 2008 ?
ƒ Points forts
-- Possibilit€ dƒutiliser la prise dƒeau + le pompage dƒeau brute + la b•che de d€cantation
- Op€rateurs d€j‚ form€s
- D€veloppement de lƒemploi des op€rateurs ( travail ‚ temps plein, augmentation du salaire
)
- Renforcement de la capacit€ de production y compris pour NdiatŠne et Khor
- Construction des nouvelles infrastructures sur le site existant : filtre 100m2 + b•che eau
trait€e + pompage vers r€servoir de Colonat
ƒ Points faibles
- Probablement prix de lƒeau plus €lev€ quƒavec les solutions SONES/SDE
- Co•t de construction des nouvelles infrastructures sur le site existant : filtre 100m2 + b•che
eau trait€e + pompage vers r€servoir de Colonat
- R€seau important et difficult€ pour traverser les am€nagements agricoles.
- Cr€ation dƒune association dƒusagers pour la gestion. Donc accord avec ASIGES +
formations administratives ( Animation , gestion, comptabilit€, gestion du personnel etc ..)
+
- Formation techniques pour la gestion du r€seau ( suivi production, maˆtrise des volumes,
recherche de fuites, travaux sur r€seau etc ..)
- Gestion financiŠre ( encaissements, litiges par villageois )
-
„ Incidence sur la zone Sud :
-
Une partie de la zone sud serait desservie (1434 Habitants)
Le reste de la Zone (2196 Habitants) pourrait Œtre aliment€e par des raccordements et des
extensions du r€seaux „ Lac de Guiers ….
ƒ
Points forts
- Une partie de la zone sera d•jƒ aliment•e ; Thienel Docky - Yetty Yonne „ Pakh - Bountoun
Back
- Un investissement moins €lev€ par rapport aux autres solutions.
- Une r€alisation et mise en oeuvre des installations plus simples.
- Une exploitation plus fiable, la gestion serait effectu€e par la SDE.
- Un prix de vente de lƒeau plus faible pour un accŠs ‚ tous.
Il nƒy a pas ‚ former des techniciens et des gestionnaires pour lƒexploitation du service
ƒ
-
Points faibles
Le projet est programm€, mais sa mise en ‡ uvre nƒest pas encore engag€e
€ A privil•gier : Solution n…3 , ‡ Plan d‚action du lac de Guiers ˆ
8
ETUDE SEMIS
N° admin
4 132 017
Nom localité
juin-07
Population
Actuelle
RESSOURCE EN
EAU
ESTIMATION DES INVESTISSEMENTS
Ouroulbé 1
253
AEP Zone Sud
hameau
Loug deymiss 1
199
AEP Zone Sud
hameau
Loug deymiss 2
198
AEP Zone Sud
hameau
Loug deymiss 3
158
AEP Zone Sud
hameau
Loug deymiss 4
73
AEP Zone Sud
RUBRIQUE
hameau
Loug deymiss Tableau
199
AEP Zone Sud
TRAVAUX
hameau
Gaoudiyel
79
AEP Zone Sud
Ouvrage de stockage de 50 m3/10 m
20 000 000
35 000 000
35 000 000
4 132 011
Pakh
550
AEP Lac de
Guiers
4 132 002
Colonat (Balki )
447
AEP Zone Sud
4 132 016
Yeti-yone
179
Raccordement au
réseau SDE/SONES
Raccordement au réseau
SDE/SONES Lac
Etude SEMIS
Embranchement
(ROSSO)
de GUIERS
14/06/2007
112 280 000
Extension Ndiatène
294 770 000
286 770 000
Réseau d'eau potable
91 320 000
185 850 000
5 000 000
Ouvrages annexes
960 000
5 920 000
185 850 000
AEP Lac de
Guiers
Travaux de raccordement au réseau SDE, refoulement et
équipements
0
68 000 000
5 920 000
Filtre 2 station de traitement (estimation JB)
0
0
55 000 000
344
AEP Lac de
Guiers
Thienel Docky
361
AEP Lac de
Guiers
hameau
Tôleu
100
hameau
Windy Thily
65
hameau
Keur Idy
hameau
hameau
4 132 001
4 132 019
Bountou Bath
MESURES D'ACCOMPAGNEMENT
23 982 400
15 000 000
AEP Zone Sud
Maîtrise d'œuvre et animation
8 982 400
AEP Zone Sud
DIVERS ET IMPREVUS
75
AEP Zone Sud
TOTAL FCFA - HT - HD
143 075 520
350 019 180
353 744 180
Foyorou
250
AEP Zone Sud
TAXES ET DOUANES ESTIMATION 20%
28 615 104
70 003 836
70 748 836
Kara Lacsar
100
AEP Zone Sud
TOTAL FCFA - T T et D C
171 690 624
420 023 016
424 493 016
AEP Lac de Guiers
1434
Habitants
RESTE A ALIMENTER - CR/OMCI
2 196
Habitants
•
•
•
•
•
La commune française de Commercy appuie la Communauté rurale de Ronkh pour l'atteinte des OMD en matière
d'eau potable
Une délégation de la commune française de Commercy (France) a séjourné à Dakar et dans la Région de SaintLouis du 31 octobre au 9 novembre 2006 pour préparer la deuxième phase de son programme d'appui à la
Communauté rurale de Ronkh pour le développement de l'accès à l'eau potable.
La commune française de Commercy appuie la communauté rurale (CR) de Ronkh (Région de Saint-Louis) pour le
développement de l'accès à l'eau potable dans le cadre d'un partenariat en coopération décentralisée initié en 2002.
Les résultats et leçons de ce partenariat ont fait l'objet d'une réunion de concertation et d'échanges tenue le lundi 6 novembre
2006 entre une délégation composée de MM. Bernard Muller et Jean Bombardieri (Commercy), Moussa Diop (Président de la
CR de Ronkh), et Ousmane Hane (bureau d'études SEMIS) et les représentants des agences d'exécution du PEPAM (DHR,
DGPRE, DAHU, DEM, SONES, UCP). La réunion a été présidée par M. Adama Mbaye, Directeur de l'assainissement et de
l'hydraulique urbaine.
Un premier projet réalisé de 2003 à 2005 a permis d'assurer l'approvisionnement en eau durable par borne-fontaine des
habitants des villages de Ndiatène et Khor représentant au total 2600 personnes, soit environ 12,2 % de la population
de la CR. Une technique innovante de traitement et potabilisation d'eau de surface a été mise en œuvre. Un premier bilan
participatif conduit le 03 novembre avec l'association d'usagers a montré que le service de l'eau fonctionne de manière
satisfaisante depuis 14 mois. Actuellement, un volet complémentaire de réalisation de 150 branchements particuliers est mis
en œuvre permettra d'une part d'améliorer la qualité de service, d'autre part de réduire le coût de l'eau.
Un deuxième projet en préparation a été présenté; il cible 3600 personnes dans 6 villages et une vingtaine de hameaux
(16,9% de la population de la CR) situés dans la partie sud de la CR. L'étude de faisabilité a mis en évidence plusieurs
options techniques possibles qui ont été longuement discutées au cours de la réunion et seront évaluées en détail par la
délégation de Commercy cours de sa mission, en relation avec les agences d'exécution du PEPAM (SONES, DHR). La
réunion a permis à la délégation de compléter son information sur les autres projets menés dans la CR et d'identifier les
complémentarités et synergies potentielles.
Le partenariat entre Commercy et Ronkh, dont bénéficiera près de 30% de la population de la CR,
illustre de manière exemplaire la contribution que la coopération décentralisée peut apporter à la réalisation des OMD
pour l'eau potable et l'assainissement en milieu rural au Sénégal, au sein du cadre unifié des interventions du PEPAM.
15 000 000
15 000 000
23 581 600
30 581 600
6 813 120
TOTAL €UROS - HT - HD
3 630
•
45 581 600
Avant-projet détaillé
TOTAL HABITANTS
•
38 581 600
16 667 580
21 392 580
218 435,91 €
534 380,43 €
540 067,45 €
TAXES ET DOUANES ESTIMATION 20%
43 687,18 €
106 876,09 €
108 013,49 €
TOTAL €UROS - T T C et Frais Douane
262 123,09 €
Communauté Rurale de
RONKH
Habitants
21 320
641 256,51 €
648 080,94 €
100%
CONTRIBUTION DE
COMMERCY
TOTAL
COMMERCY
MBAGAM
Habitants
2 300
10,8% réalisé
NDIATENE - KHOR
Habitants
2 600
12,2% réalisé
Zone-Sud
Habitants
3 630
17,0%
en
cours
4 900
23,0%
8 530
40,0%
9
Jërejëf,ci liggey bou bax bi
10
Eau et assainissement,
contribution des acteurs non gouvernementaux
français aux OMD au Sénégal :
Pratiques et nouvelles potentialités
Le pS-Eau, un outil de coopération technique
Des expériences à partager, des initiatives à développer
Contexte : lancement de la DIEPA et démultiplication des acteurs de
coopération (migrants, coopération décentralisée, etc.).
Mobiliser et accompagner les collectivités territoriales, les
professionnels de l’eau et les ONG autour de projets de
coopération dans les secteurs et assainissement
Animation d’un réseau de compétences qui :
–
–
Guillaume Aubourg
[email protected]
Dakar, juin 2007
Eau et assainissement : des secteurs d’intervention
prioritaires pour les acteurs Français
• Prés de 150 partenariats de coopération décentralisée au Sénégal
(source MAE/CUF)
• 15% des collectivités se sont engagés ou ont réalisé des activités
dans les secteurs eau et assainissement.
• Dans les années 90, Cléon/Dondou, Hérouville St-Clair/Les
Agnam, Commercy/Mbagam, Barr/Région Alsace/Kolda, etc.
• Plus récemment St-Herblain/Ndiaganiao, Commercy/Ndiathène,
Cherbourg-Octeville/Coubalan
• AIMF/SIAAP/Ziguinchor, AIMF/Aoste/Kaolack
• Région Nord/Pas-de-Calais/projet Alizés, etc.
• Des structures d’appuis technique et financier confirment leur
implication (SIAAP, AIMF, SEDIF, AESN, Véolia Waterforce,
IRCOD, etc.)
–
–
–
Rassemble tous les acteurs
Apporte un appui méthodologique et oriente vers des
compétences mobilisables
Recense les initiatives des acteurs français
Organise des rencontres de concertation
Pilote des programmes de recherche appliquée
Des nombreuses ong
spécialisées et expérimentées
• GRET, Eau Vive, SOS Sahel, HSF, EAST,
Aquassistance,GRDR, IRCOD, ADOS, Enda,
etc.
• Apportent un appui technique et conduisent des
programmes d’intervention pluriannuels
• En direct, en consortium, en tant qu’opérateur
d’actions de coopération décentralisée
• En mobilisant d’importants financements publics
français et/ou internationaux + mécénats +
collectivités locales et territoriales
• En Articulation avec programmes nationaux
1
Une expertise et des types de projets variés
• Alizés I et II Eoliennes de pompage et AEP + traitement des
eaux du Fleuve Sénégal (Région de Saint-Louis)
Gret/Semis/Aquassistance
• Consortium Eau Vive/LVIA : Hydraulique villageoise, AEP,
Latrines, sensibilisation hygiène (Thies, Tambacounda)
• AEP intervillageoise de Mboss (Eau Vive)
• IRCOD Alsace : projets dans le domaine de l’évacuation des
eaux usées et/ou pluviales (Kolda)
• Programme d’appui à la gestion de l’eau (PAGE)
AFVP/ISF/DEM 1999/2001 : L’expérience d’une opération
pilote d’appui aux comités de gestion et techniciens des forages
mécanisés du département de Matam (MAE, SEDIF, Région
Nord/Pas-de-Calais)
L’accès à l’eau potable, un axe
prioritaire pour les migrants
Caractéristique des modes d’action
• Proximité et souplesse, permettent de financer des projets
de petite taille et rapidité des décaissements
• Effet de levier sur la mobilisation d’autres financements
publiques (Etat, Régions, départements, Unions
européennes) ou privés
• Des partenariats dans la durée, en réponse à la demande
des habitants et à leur rythme
• Pas seulement de la réalisation d’infrastructures mais aussi
des mesures d’accompagnement avant, pendant et après le
projet
• Transfert d’expertise en matière de gestion de services
publics
• Complémentarité avec les acteurs (Etats, Coopération
internationale)
Au Sénégal des projets
ambitieux réalisés
• L’AEP polarisée de Sintiane (ISF)
• L’AEP de Kanel : partenariat
village, migrants, ISF, Agence de
l’eau Seine Normandie + MAE (50
% financement).
• L’AEP intervillageoise des Agnam
partenariat migrants, ville
d’Hérouville Saint-Clair, ville
jumelée allemande, MAE.
• L’AEP de Sadel (Migrants Etat
sénégalais/Badea)
Source étude pS-Eau 2000, 44 associations villageoises et inter
villageoises originaires du Fleuve Sénégal ont participé à l’enquête
2
Encourager des partenariats
multi acteurs
• Initiative de codéveloppement (2005-2008) un dispositif de
coopération bilatérale destiné à accompagner la mobilisation des
ressortissants sénégalais.
5 projets hydrauliques soutenus en 2 ans pour 400 millions fcfa
• AEP inter villageoise de Soringho,
• AEP de Diabal
• AEP de Sadel (extension réseau et renforcement gestion)
• Réhabilitation extension AEP de Bokidiawé,
• AEP Lounguéré wandé
• En Préparation AEP Agnam Civol, Ballou, Béma, Dounga
Rindiao, assainissement de Bakel, réhabilitation Sinthiou
Bamambé, Bokiladji etc.
La Loi Oudin Santini, une nouvelle donne dans
le secteur Eau
• Concerne projets d’urgence ou développement
• Peut concerner l’eau, l’assainissement mais aussi les actions de
conservation de la ressource
• Permet un accroissement des moyens d’action et mobilisation
de nouveaux acteurs de coopération non gouvernementales
• Premiers résultats au Sénégal
- East/Ville de Paris Kaolack
- AIMF/agence de l’eau Loir Bretagne/Kaolack (110 000€)
- Enda/Sedif (Ndiatene Pendao)
- Lorient/Kayar/AELB (assainissement 200 000€)
- AEP Guiguinéo /Fonds Eau du Grand Lyon (346 840€)
La Loi Oudin-Santini (fév 2005) :
une démarche volontaire et solidaire
Permet en effet aux agences de l’eau comme aux collectivités
locales et leurs regroupements en charge du service de l’eau
d’affecter jusqu’à 1% de leurs ressources à des actions de
solidarité internationale dans le domaine de l’eau.
Pour les collectivités, outre leur budget général, des moyens sur
leur budget annexe « eau et assainissement » (relation entre
consommation et solidarité).
Pour les syndicats et les agences de l’eau : légaliser des
pratiques anciennes et mobiliser de nouvelles collectivités.
Assure un accroissement des moyens décentralisés
mobilisables pour des actions locales dans les PED
Des collectivités s’engagent
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Le Ville de Paris (Eau solidaire 1 M€ )
Communauté urbaine de Lyon (0,6 M€)
Nantes métropole (0,3 M€ en 2006 soit 0,5% et 1,5 € par usagers)
agences de l’eau 9 millions € (2007)
Le SEDIF : 1M€/an depuis 2000
SIAAP 700 000 en 2007
Angers métropole 110 000 (0,5%) Nancy (100 000 €)
Communauté d’agglomération d’Evry et SIVOA 35 000€
Régie des eaux de Tours 20 000 €
Communauté de commune de Lanvollon/Plouha (15 000 €) Gex
Ville de Mouans Sartoux (16 000 € par an) Château-Thierry
Ville de Versailles, Quimper (20 000 €)
Siarce (77) 10 000€, SIERH (Hurepoix 91 ) : 6100 €
Estimation 12 millions d’euros en 2007
Effet levier pour d’autres financement (Etat, Ue, régions, mécénat, .)
3
Assainissement et hygiène : parents pauvres
L’assainissement
autonome : latrine
La vidange, faiblement mécanisées
assurée par des artisans
Diffuser des outils et des connaissances
L’assainissement, nouvelle priorité
Conformément aux OMD et aux engagements pris
par la France, l’AFD a programmé le doublement
de ses moyens financiers pour le secteur : 290
millions d’euros en 2009, dont 40% pour
l’assainissement, pourcentage qui sera amené à 50
% en 2011 (en 2005 40 millions pour
l’assainissement 20%).
• Priorité et critère de financement pour les bailleurs
(aesn ville de Paris,
• Appel à initiatives Ong 2007 MAE. Corail/sénégal
Cadre de concertation franco-sénégalais
• DEM/DH/pS-Eau depuis 1996 intensification dialogue et
concertations
Avant même son extension sur la zone du fleuve
appropriation des principes de la REGEFOR
• Partenariat technique UCP/pS-Eau : relais communication
Pepam (stratégie, outils) depuis 2005 animation annuelle.
• Au niveau opérationnel : PLHA Ballou 10 APS.
3 projets pris en charge par « Etat » : La CR pilote avec
ces partenaires (Jumelage, migrants, la programmation
pour 2008 de 3 actions.
4
Pistes de réflexion
• Ici et là-bas des financements disponibles, des
compétences variées à mobiliser.
• Développer ici et là-bas des partenariats et des
articulations avec les programmes nationaux et services
techniques.
• Comment mobiliser les acteurs et faciliter
l’amplification et l’articulation de leurs initiatives ?
• Favoriser la mise en partage de l’expertise (visibilité)
• Viser au renforcement des capacités des acteurs locaux à
concevoir et gérer des infrastructures
5
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Contribution des Acteurs de la Coopération
Non Gouvernementale au PEPAM
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Expérience de
World Vision Sénégal
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Évolution de la stratégie de développement
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Bilan de l’intervention
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Réalisations physiques
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30
25
20
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#foragesréalisés
15
10
5
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
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Systèmes d’exhaure
Réalisations connexes
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bornes-fontaine
445
branchements indiv.
abreuvoirs
potences
châteaux-d’eau
réservoirs
villages connectés
251
63
41
27
12
108
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Investissements planifiés
2007/2010
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Merci de votre
attention!
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Caritas
Une expé
érience
exp
expérience
d
’assainissement autonome
d’assainissement
en milieu scolaire et dans des quartiers
de la ville de Kaolack
Objet gé
général de l’
l’action : Contribuer à
l’amé
amélioration des conditions de vie sanitaires des
populations
Localisation : Quartiers et écoles pé
périurbains Commune de Kaolack
CoCo-Initiateurs : Locaux : (Caritas Kaolack et LVIA ; le
Comité
Comité de Dé
Développement de Kaolack), extérieur :
(OSI EAST)
Pré
Présentation:
Edouard Franç
François NDONG
CARITAS KAOLACK
RESULTATS ATTENDUS
Kaolack, une ville d’
d’environ 250.000 habitants
36 quartiers
superficie de 142.97 Km2
Deux diagnostic qui ont ré
révélé de nombreux problè
problèmes d’
d’assainissement:
Hygiè
Hygiène dans les écoles : des écoles sans latrines, sans point
d’eau, sans mur d’
d’enceinte
Hygiè
Hygiène dans les quartiers (Gestion des dé
déchets liquides) :
un ré
gout qui ne dessert que 1/5 de la Commune ;
réseau d’é
d’égout
trè
gout;
très peu de concessions branché
branchées au ré
réseau d’é
d’égout;
80% des concessions disposent de toilettes non conformes aux rè
règles
d’hygiè
hygiène dans les quartiers pé
périphé
riphériques.
Une initiative locale: un programme socio-sanitaire
a) les acteurs de base, responsables de l’l’amé
amélioration
de leur cadre de vie
b) les écoles élémentaires publiques dé
défavorisé
favorisées
disposent d’
d’ouvrages d’
d’assainissement
c) les mé
ménages dé
défavorisé
favorisés disposent d’
d’ouvrages
d’assainissement, grâce à un cré
crédit facilité
facilité (remboursable
en 18 mois)
d) les populations adoptent de bons comportements
sanitaires tendant à pré
préserver leur espace de vie de la
pollution
e) l’environnement des quartiers et des écoles est
salubre.
1
les bé
bénéficiaires directs (populations – élèves),
les responsables publics (la Municipalité
Municipalité : élus, techniciens,
délégué
gués de quartier)
les structures d’
d’appui / services dé
déconcentré
concentrés de l’l’Etat:
Urbanisme, Hygiè
Hygiène, Environnement, Education, Santé
Santé
1. Réalisation d’
d’ouvrages
2. Education sanitaire
les organismes coco-initiateurs
Une structure collégiale d’animation, coordonnée par Caritas
tête de fil, regroupe des représentants de ces catégories
d’acteurs
1. Réalisation d’
d’ouvrages
Dans 2 quartiers périri-urbains
Dans 20 écoles
17
= 121 cabines
26
20
13
+ 8 BF
réhabilitées
2
2. Education sanitaire:
Dans les écoles:
18 000 élèves touché
touchés
Coût des ouvrages, pas toujours à la
portée des bénéficiaires (démunis)
Dans les quartiers:
Subvention de tout des ouvrages
30 000 habitants
touché
touchés
Merci de votre attention.
Les
Les partenaires
partenaires ayant
ayant appuyé
appuyé financièrement
financièrement le
le programme
programme de
de 2001
2001 àà 2007
2007
Caritas
CODEKA
Commune de
Kaolack
SYNDICAT
DES EAUX
D’ILE DE
FRANCE
AVENTIS FRANCE
3
Place de l’assainissement individuel et semi collectif:
problématique de la mise en œuvre à grande échelle
AGETIP
‚
Place de l’assainissement
individuel et semi collectif dans
l’assainissement au Sénégal:
problématique de la mise en
œuvre à grande échelle
Problématique de réalisation à grande échelle
Stratégies de mise en œuvre
–
Réalisations du PAQPUD
–
Contraintes de mise en œuvre
Intégration de l’assainissement individuel et semi-collectif
–
Avantages de l’A I et l’A S C
–
Contraintes
–
recommandations
–
‚
ORGANISATION PAQPUD
Stratégies de mise en œuvre
‚
Phase pilote
–
‚
Le projet a démarré avec 3 ONG dans 3 zones test ( Ngor –
Ouakam, Diamaguene Sicap Mbao et Wakhinane Nimzat).
Durant cette phase les ONG assuraient mais également le
suivi technique en collaboration avec les maîtres macon
formés à cet effet. La réalisation était l’œuvre de maçons ou
GIE de maçon recrutés au niveau local. Cette stratégie a
vite montré ses limites surtout en matière de vitesse de
réalisation des travaux.
Phase d’extension = changement de stratégie
–
Durant cette phase on a procédé au recrutement massif d’
OCB ,de maîtres d’œuvre et d’entreprises.
INTERVENANTS
MISSIONS
ONAS (Maître
d’ouvrage)
•
•
•
•
AGETIP ( Maître
d’ouvrage délégué)
•
•
•
•
•
•
•
Choisir des zones d’interventions et des options
technologique
Valider les plannings d’exécution supervision et contrôle de
qualité des travaux
Valider les demandes de paiement de l’AGETIP
Capitaliser les résultats
Élaborer les plannings de réalisation
Élaborer les PPM
Recruter et superviser les ONG /OCB, les maîtres d’œuvre,
et les entreprises, et gérer les contrats de ces derniers.
Collecter et compiler les données du projet
Transmettre des rapports trimestriels et des rapports
d’audit à l’ONAS
Assurer la formation des différents acteurs
Monter les comités de pilotage et les comités de gestion
1
ORGANISATION PAQPUD
INTERVENANT
MISSIONS
ONG/OCB
•
•
•
•
•
ORGANISATION PAQPUD
Recenser les demandes
Collecter les contreparties
Mener les activités d’IEC
Appuyer les comités ( pilotage et gestion)
Appuyer les maîtres d’œuvre dans l’exécution de leurs
INTERVENANTS
MISSIONS
Entreprises
•
Exécuter les travaux
•
Élaborer des plannings d’exécution des travaux
•
Appuyer les acteurs durant la phase réalisation
Jouer le rôle de facilitateur pour surmonter les difficultés de
mise en œuvre et de médiateur pour les conflits
Assurer une pérennisation du projet en matière d’entretien
Comité de pilotage
ou de gestion
missions
Maîtres d’œuvre
•
Faire les études (semi-collectif)
Faire les visites techniques (ouvrages individuels et
domiciliaires pour le semi-collectif) et les implantations.
Suivre les travaux et valider les décomptes des entreprises
•
Collecter et transmettre les données pour capitalisation
•
•
•
•
des ouvrages et de changement de comportements.
ORGANISATION PAQPUD
Partenaires
‚
Partenaires: A coté des intervenants on a comme partenaires
privilégiés les autorités municipales et les autorités rurales qui jouent
un rôle très important dans le projet;
– Faciliter la libération des sites devant abriter les ouvrages
– Appuyer dans le montage des comités de pilotage et des comités de
gestion .
– Subventionner une partie des contreparties de bénéficiaires pauvres
– Appuyer dans la gestion des blocs sanitaires scolaires et des édicules
publics
Réalisations du PAQPUD
‚
Résultats PAQPUD
63 548 ouvrages d’assainissement individuel: avec un niveau de
réalisation en 2005 de 43 208 ouvrages avec une pointe de
réalisation au mois de juin 2005 de 4 560 ouvrages. Une rallonge
budgétaire a été allouée par l’IDA suite aux très bons résultats et
à la forte demande non satisfaite
– 76 blocs scolaires sanitaires scolaires et 16 édicules publiques ont
été réalisés
– L’assainissement semi-collectif est en cours de réalisation. 2
systèmes sont mis en service et 9 autres systèmes en cours de
réalisation permettant à terme à une population total de 127 600
personnes d’avoir accès à un assainissement de qualité.
–
2
Réalisations du PAQPUD
Résutats IEC
Réalisations du paqpud
‚
Moyens mis en œuvre
–
‚
Les résultats ont été rendus possible grâce à une forte équipe au
niveau de l’AGETIP( 1 coordonnateur, 6 ingénieurs en plein temps 2
ingénieurs en temps partiel et 4 SDC (spécialistes en développement
communautaire) placée sous la supervision d’une forte équipe au
niveau de l’ONAS
–
–
–
–
–
–
–
3 ONGs et 49 OCBs utilisant un effectif de 630 agents ( 52
coordinateurs, 58 superviseurs
–
–
5 Maîtres d’œuvre et 33 entreprises ont eu à travailler dans le projet et
durant la période de plein régime 24 entreprises ont eu à travailler en
même temps
–
–
–
–
37 064 focus-group
54 454 séances d’animation PHAST
2 075 réunions avec les comités de pilotage
1 191 mobilisations sociales
474 985 visites d’entretien des ouvrages individuels
328 visites d’entretien de blocs scolaires sanitaires
45 visites d’édicules publics
148 509 demandes d’ouvrages autonomes recensées
1 803 agent formés en PHAST et IEC
1 027 agent formés en TAA ( technique d’assainissement autonome )
Réalisation d’un guide du maître en matière d’hygiène qui a été validé par le
ministère de l’éducation , qui a été distribué à toutes les écoles de DAKAR
et qui a connu un début d’utilisation dans certaines ces écoles
Résultats IEC
–
1 824 215 activités sociales menées par les ONG et OCB
–
1 155 848 prospections domiciliaires
Réalisations du paqpud
Contraintes de mise en œuvre( ouvrages individuels)
Réalisations du PAQPUD
Contraintes de mise en œuvre( Semi-collectif)
–
–
–
–
–
Difficultés dans la collecte des contreparties ( 50 % du coût des
ouvrages au début du projet, on a été obligé de la réduire à 20% et 25
% par la suite)
Non respect de la réglementation en matière d’ouvrages d’A I
(réalisation dans la rue)
Manque d’espace dans les maisons
Difficultés de transport de matériaux ( étroitesse de rues et des
maisons)
Difficultés d’assurer un suivi avec la multiplicité des chantiers(plus de
1 000 sites ouverts en même temps)
–
Étroitesse des rues rendant difficile la pose des canalisations
–
Manque d’espace pour les stations de traitement ou pompage
–
Difficultés de collecte des contreparties
–
réticence des populations ( le semi-collectif étant nouvelle
technologie au Sénégal, donc mal connu et faisant l’objet de
préjugés défavorables, surtout par rapport au petit diamètre des
tuyaux)
–
Difficultés dans la mise en œuvre liées à la présence de la nappe
phréatique
3
Intégration de l’assainissement individuel et semicollectif
‚
Avantages de l’assainissement individuel et l’assainissement
semi collectif
–
–
–
–
–
–
Réduction des coûts de réalisation
Meilleure flexibilité dans la mise en œuvre ( mieux adapté dans les
quartiers non structurés)
Réduction des délais de réalisation par rapport au réseau classique
Possibilité d’implication des populations dans l’entretien du réseau
Matériel d’entretien plus léger
Possibilité de réaliser l ’entretien par des PME à moindre coût
Intégration de l’assainissement individuel et semicollectif
‚
Recommandations
– Mettre un accent particulier sur l’IEC en vue d’une parfaite adhésion des
populations avant, durant, et après la réalisation des travaux, ce qui a
constitué la clé de réussite du PAQPUD
– Mettre en place un plan directeur de l’assainissement en donnant une
place prépondérante à l’A I et l’A S ( considérer l’assainissement comme
un tout intégrant l’AI et L’A S C )
– Rendre plus facile l’acquittement de la contrepartie des bénéficiaires : réduction des taux – privilégier la contrepartie en nature au niveau des
superstructures – trouver des sources de préfinancement ou de subvention
– Mettre en place un système de gestion de proximité et de maintenance
efficace et pérenne impliquant les populations surtout pour l’ASC. Bâtir un
vaste programme de communication et de sensibilisation sur l’utilisation et
l’entretien de l’AI et l’ASC
Intégration de l’assainissement individuel et semicollectif
‚
Contraintes
–
Absence d’application de la réglementation en matière
d’assainissement individuel ( réalisations d’ouvrages
d’assainissement sans respect des normes existantes . Fosse
dans la rue, déversement des eaux usées dans la rue, etc.)
–
Réticence des populations liée à la taille des canalisations
occasionnant des craintes de nuisances
–
Méconnaissance de l’AI et l’ASC qui étaient perçus comme de
l’assainissement provisoire ou de second ordre même par certains
décideurs et techniciens travaillant dans le secteur
Intégration de l’assainissement individuel et semi-collectif
Recommandations
–
–
–
–
–
Expérimenter le condominium ( tout à l’égout à petit diamètre )
pour réduire davantage les coûts de réalisation en éliminant les
fosses et décanteurs
Mettre en place un bon système de suivi et de collecte des
données, avec la multiplicité des sites ouvert en même temps
Centralisation des approvisionnements en matériaux en
s’adressant à de grands fournisseurs pour éviter les ruptures de
stock et réduire les coûts d’acquisition
Trouver un système pour fidéliser les PME et entreprises en vue
de minimiser les délais nécessaires pour leur installation et
adaptation
Favoriser la préfabrication d’éléments entrant dans la mise en
œuvre de l’AI et l’ASC
4
AGETIP
WWW.agetip.sn
5