Etre fiscaliste aujourd`hui - ATOZ Tax Advisers Luxembourg
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Etre fiscaliste aujourd`hui - ATOZ Tax Advisers Luxembourg
L'ECONOMIE Actualité du 14.7 au 20.7.2016 13 Etre fiscaliste aujourd'hui Julia Hamm et Jamal Afakir: deux approches de la fiscalité Zoom sur un métier mal perçu La fiscalité est en pleine évolution: entre transparence, obligation de substance et pression d'une opinion publique acquise à la tolérance zéro en la matière, comment se vit ce métier aujourd'hui? «Le Jeudi» a interrogé deux fiscalistes: un «vieux de la vieille» et une jeune pousse. Laissons la parole à la petite nouvelle: Julia Hamm. Etudiante, elle vient de remporter l'édition 2016 du prix EY de meilleur jeune fiscaliste de l'année au Luxembourg. Une compétition organisée dans plus de 250 universités de 30 pays et qui permet aux étudiants «de démontrer leurs compétences techniques, professionnelles et de leadership en matière fiscale» dans leurs pays et lors d'une confrontation internationale qui aura lieu à Amsterdam du 27 novembre au 1er décembre. La profession de fiscaliste, à laquelle se destine Julia Hamm est, selon Marc Schmitz, Tax Leader d'EY Luxembourg, «une profession dont la légitimité et l'importance stratégique ne cesse de croître». Allemande de naissance, Julia Hamm a fait toutes ses études au Luxembourg. Après son bachelor et son master 1, elle a choisi de faire son master 2 dans la spécialisation EITL (European and international tax law). C'est durant cette année que son professeur l'a rendue sensible au concours organisé par EY. Devenir fiscaliste n'est pas forcément le choix du commun des étudiants en droit lorsqu'ils commencent leurs humanités. Pour Julia Hamm, la fiscalité n'était pas un hasard: c'était une ambition. «La matière m'intéressait. C'est à la fois technique et dynamique. Si la matière apparaît comme très spécialisée, elle doit s'adapter en permanence au développement économique dans un monde globalisé.» Le déclic, elle l'a eu dès le début de ses études. Le fait qu'au Luxembourg il y ait beaucoup d'opportunités de carrière dans la fiscalité l'a confortée dans son choix. Pour Jamal Afakir, manager au sein de la société Atoz pour laquelle il travaille depuis 2004, l'accès à la fiscalité s'est fait de manière indirecte. «Après mon bac, je voulais travailler dans le secteur du conseil aux entreprises. Ce qui passait soit par une école de commerce, soit par la faculté de droit. C'est alors que je suis tombé sur une brochure de l'Onisep – l'Office national d'information sur les enseignements et les professions qui s'occupe en France de l'orientation des étudiants – intitulée "stratégie fiscale internationale" qui m'a interpellé.» Il y avait "stratégie", il y avait "international". De quoi séduire un potentiel Julien Sorel de la fiscalité. Il confesse avoir perçu alors l'aspect ludique de la matière en plus de son aspect intellectuel et rationnel. Il suit des études de droit à Nancy, conclues par un DESS droit des affaires et fiscalité, complété par un DJCE (Diplôme de juriste conseil d'entreprise) obtenu en 2001. L'aspect international dans tout cela? Il s'exprimera lors d'un passage à l'Université de Sheffield, prélude à un master de fiscalité obtenu auprès de l'EM Lyon Business School en 2002. Sans parler d'ambition, devenir fiscaliste lui apparaît, avec le recul, comme une «aspiration». Julia Hamm souligne l'aspect très «évolutif» de la matière dans un monde qui change de plus en plus vite. Ce caractère évolutif, Jamal Afakir le constate dans sa pratique quotidienne. La nouvelle donne fiscale a pour conséquence concrète une hausse des questions émanant des clients, par nature très dépendants de l'environnement juridique et fiscal. «Nos clients sont transnationaux, leurs questions le sont aussi.» La relation client est son activité principale, à égalité – les deux étant très liées – avec l'activité de veille réglementaire. Une veille qui va au-delà du simple aspect législatif pour embrasser, outre les évolutions fiscales, les évolutions juridiques, politiques et financières. «Nous devons être attentifs aux évolutions économiques et financières et scruter les marchés tout comme les politiques monétaires et budgétaires. Une attention qui doit être aussi soutenue que celle apportée aux évolutions juridiques et fiscales portées par l'OCDE, la Commission européenne et les droits nationaux des pays importants pour nos clients. C'est ce challenge pluridisciplinaire qui rend le métier si intéressant.» Les effets de la transparence De pratique professionnelle, Julia Hamm n'en a pas encore, si ce n'est via des stages, notamment dans un bureau d'avocats. D'où elle a retiré l'importance du conseil par rapport au contentieux que les clients cherchent à éviter. Mais elle a déjà un avis très tranché concernant le contexte de «transparence fiscale» qui impacte évidemment le métier de fiscaliste. Atavisme estudiantin, c'est l'aspect conflictuel qu'elle met en avant. Un conflit entre l'aspiration sociale à la transparence et la nécessité de respecter les droits fondamentaux. Des droits fondamentaux comme le droit à la famille et à la vie privée, le droit à la protection des données, le droit à une bonne administration et à un recours devant un juge impartial – des droits gravés dans le marbre de la Convention européenne des droits de l'homme. La question est d'ailleurs pendante devant les juridictions européennes. La vision de Jamal Afakir est bien plus pratique. Pour lui, «la fiscalité est désormais un sujet médiatique. La fiscalité est donc devenue une affaire encore plus importante pour nos clients qui scrutent les solutions qu'on leur propose». La fiscalité est devenue pour une entreprise une source de risque d'image. Ces dernières ne veulent donc plus la meilleure solution financière disponible mais «la solution fiscale la plus pertinente pour elles, mais aussi pour leurs investisseurs et dans les pays où elles investissent.» Dans le droit fil de cette approche, les clients demandent en plus à leurs conseils d'anticiper sur les changements fiscaux à venir. Le BEPS, «dont la mise en œuvre concrète est loin d'être claire» constitue actuellement un gros chantier. Jamal Afakir estime que cette transition vers la transparence fiscale est bien vécue par 95% des entreprises qui s'y conforment. Les 5% restants? «Des clients peu sophistiqués, des entrepreneurs à l'ancienne.» Ce choix de carrière, le referaitil? En tout cas, il le recommande aux plus jeunes et souligne l'ouverture au monde incroyable que la fiscalité – surtout si elle est internationale – procure, ainsi que le challenge de devoir toujours être intellectuellement aux aguets dans un contexte qui évolue sans cesse. Julia Hamm est sur la même longueur d'onde. Produits de conservation du bois Les produits de conservation du bois sont des matières actives ou des préparations contenant des matières actives ; ils sont utilisés pour prévenir l’infestation du bois ou des matériaux dérivés du bois par des organismes détruisant ou colorant le bois ainsi que pour lutter contre une telle infestation. On distingue les produits de conservation du bois physiques et chimiques. Font partie des produits de conservation du bois physiques les vernis, les huiles et les cires. Les huiles et les cires sont des produits d’amélioration du bois et protègent la surface du bois des tâches, de la saleté, de la poussière et des rayures. Les produits de conservation du bois chimiques sont utilisés pour l’essentiel pour prévenir la destruction de pièces en bois par des champignons et des insectes. Ils contiennent des substances actives qui sont particulièrement nocives lorsque les produits sont mal utilisés. De manière générale, ils ne sont pas nécessaires dans le domaine privé. Après utilisation, les emballages et les résidus de produits de conservation du bois et les matériaux souillés issus des ménages privés doivent absolument être éliminés par le biais de la SuperDrecksKescht® . Les produits de conservation du bois collectés par la SuperDrecksKescht® sont recyclés ou éliminés comme suit : les emballages de peintures de conservation du bois qui ne contiennent ni insecticides ni fongicides sont recyclés avec les emballages de peintures et de laques par la société Nehlsen-Plump à Brême (www.nehlsen-plump.com). Tous les autres déchets sont éliminés dans une installation d’incinération à température élevée de la société Indaver à Anvers (www.indaver.com). L’énergie produite est réutilisée. Pour plus d’informations, veuillez vous adresser à la SuperDrecksKëscht® au numéro de téléphone 488 216-1 ou [email protected]. www.sdk.lu Infotel. 488 216 1