(Microsoft PowerPoint - PHARMACOLOGIE DES CURARES [Mode

Transcription

(Microsoft PowerPoint - PHARMACOLOGIE DES CURARES [Mode
PHARMACOLOGIE DES CURARES
SURVEILLANCE DE LA
CURARISATION
Cours EIADE - 09 décembre 2013
L.Rozand - Interne AR
INTRODUCTION
Curares: poisons de
chasse, utilisé par les
indiens d’Amazonie
Contient un extrait de
Strychnos Toxifera
1942: 1ère utilisation en
anesthésie
PLAN
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
PLAN
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
1) Anatomie
Unité motrice
= neurone + axone + nerf + muscle
Synapse
Plaque motrice
Fente synaptique
- NB: le nbre de fibres musculaires dans une UM
varie en fonction du groupe musculaire
► SYNAPSE:
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
2) Physiologie de la contraction
La transmission neuromusculaire comprend 5 étapes majeures :
•
•
•
•
•
Libération de l'acétylcholine (pré synaptique)
Activation des récepteurs nicotiniques (post synaptique)
Transformation des potentiels de plaques en potentiel d'action
Couplage excitation libération du calcium
Contraction musculaire
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
2) Physiologie de la contraction
► PROCESSUS PRE SYNAPTIQUE:
Synthèse d ’acéthylcholine (Ach) :
choline + acetyl CoA = Acetylcholine
Stockage d ’Ach : 80 % dans vésicules,
près de la fente synaptique
Régulation + : influx nerveux, Na+ ¢aire, Ach
Libération d ’Ach : Quanta, Ca2+
Régulation: récepteurs pré-synaptiques
-cholinergiques
-nicotiniques (épuisement tétanique, fasciculations)
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
2) Physiologie de la contraction
► PROCESSUS POST SYNAPTIQUE:
Les récepteurs cholinergiques
Fonction de l ’Ach
Destruction de l ’Ach :
–hydrolyse par l’acétylcholinestérase
–anticholinestérasiques (Néostigmine)
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
2) Physiologie de la contraction
Les récepteurs cholinergiques : jonctionnels
- Très nombreux (10.000- 20.000/µm2)
- Sur les crêtes des replis de la fente synaptique
- 5 protéines, forme d’entonnoir, fermé
- Ouverture: fixation de deux molécules d’acétylcholine
Dépolarisation => PA => contraction
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
2) Physiologie de la contraction
► EVENEMENTS:
Premier événement : potentiel d’action
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
2) Physiologie de la contraction
Les récepteurs cholinergiques : extra-jonctionnels
- Récepteurs pré-synaptiques
Terminaison nerveuse
Rétrocontrôle positif, mobilisation de vésicules d’Ach
Limite l’épuisement si stimulation haute fréquence
Mobiliser les réserves d’AcCh pour contraction soutenue/répétée
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
2) Physiologie de la contraction
Les récepteurs cholinergiques : extra-jonctionnels
- Récepteurs post-synaptiques
Période embryonnaire, distribution sur toute la cellule musculaire
Récepteurs foetaux (une sous unité différente)
Quasi disparition chez le muscle en condition physiologique
Muscle dénervé: « upregulation »
Syndrome de dénervation, brûlures, infections, tumeurs
Immobilisation prolongée, curarisation prolongée
Augmentation de la densité des récepteurs post-jonctionnels prolifération
Conséquence :
HYPERKALIEMIE sous SUXAMETHONIUM (transfert)
PLAN
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
PLAN
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
1) Types de curares
Empêcher l ’action de l’Ach
=> absence de dépolarisation
= CURARE NON DEPOLARISANT (CND), Acetylcholinocompétitif
Prolonger l ’action de l’Ach
=> dépolarisation prolongée
= CURARE DEPOLARISANT, Acétylcholinomimétique
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
1) Types de curares
Curare non dépolarisant (CND) :
- Pachycurare
- Radical ammonium quaternaire (allergie)
- Deux classes, stéroïdes et benzylisoquinolines
- Trois durées d’action: longs, intermédiaires, courts
Curare dépolarisant (CD) :
- Leptocurare
- Radical ammonium quaternaire (allergie)
- Un seul représentant disponible, suxamethonium ou succinylcholine
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
2) Les produits
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
3) Curare dépolarisant
CELOCURINE®= Suxaméthonium
Synthétisée en 1906
Utilisée en 1949
Seul CD
Vitesse d ’installation et courte durée d ’action :
inégalables mais effets secondaires +++
2 molécules d ’Ach unies par des radicaux quaternaires,
à conserver à + 4°C
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
3) Curare dépolarisant
CELOCURINE®= Suxaméthonium
Mode d’action:
Liaison au même site que l’Ach sur le récepteur
Bloque le canal en position ouverte
Pas de dégradation par l’Acetylcholinesterase
Dépolarisation prolongée/Ach
Phase d’excitation et de dépolarisation de la plaque motrice
(fasciculations)
Désensibilisation du récepteur, inactivation des canaux sodiques
(paralysie)
Bloc de phase I : après injection unique
Bloc de phase II : après des injections répétées (≈ CND)
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
Métabolisme:
3) Curare dépolarisant
CELOCURINE®= Suxaméthonium
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
3) Curare dépolarisant
CELOCURINE®= Suxaméthonium
Effets indésirables:
Musculaires : Fasciculations, douleurs musculaires, spasme
des masseters
Hyperkaliémie
Cardio-vasculaires : Tachy ou bradycardie
Digestifs
Oculaires : de la PIO
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
3) Curare dépolarisant
CELOCURINE®= Suxaméthonium
ALLERGIE : collapsus, bronchospasme, oedème de
Quincke, rush
Curarisation prolongée : déficit acquis ou congénital en
pseudocholinestérases
Hyperthermie maligne : rare, halogénés, chr 19
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
3) Curare dépolarisant
CELOCURINE®= Suxaméthonium
Indications:
Intubation en urgence
Intubation séquence rapide « estomac plein »
Intervention de courte durée nécessitant une curarisation complète :
amygdalectomie, adénoïdectomie, laryngoscopie, réduction de
fractures
Electrothérapie
Laryngospasme
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
3) Curare dépolarisant
CELOCURINE®= Suxaméthonium
Contre indications absolues:
Prédisposition/ATCD d’hyperthermie maligne
Dystrophie musculaire congénitale
Hyperkaliémie , maladies à risque d’hyperkaliémie
Déficit congénital en pseudocholinestérases
Allergie
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
3) Curare dépolarisant
CELOCURINE®= Suxaméthonium
Contre indications relatives:
Augmentation de la pression intra-cranienne
Atopie
TDR, IC
Augmentation de la pression intra-oculaire, plaie du globe
Myasthénie
Pseudocholinestérases atypiques
Insuffisance rénale terminale (sauf si normokaliémie documentée)
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
3) Curare dépolarisant
CELOCURINE®= Suxaméthonium
Posologies:
Dose pour l’intubation = 1 mg/kg chez l’adulte (enfant = 1,5 mg/kg)
Electroconvulsivothérapie 0,3 à 0,5 mg/kg
Délai d’installation = 1 minute au niveau des muscles adducteurs
laryngés excellentes conditions d’intubation dans 98 % des cas
Intubation après 30 sec (fin des fasciculations)
Récupération complète en moyenne en 9 minutes (extrêmes entre 6 à
13 minutes)
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
4) Curares non dépolarisants
Benzylisoquinolines
Atracurium (intermediaire; délai 2-3 min) TRACRIUM ®
Mélange de dix isomères
Dégradation par la voie d’Hofmann (non enzymatique, lié à la température et au pH)
Propriétés histamino-libératrices
Cisatracurium (intermédiaire; délai 3-5 min) NIMBEX ®
Isomère puissant de l’atracurium
Pas d’histamino-libération aux doses utilisées
Délai d’action long (produit puissant)
Mivacurium (court; délai 3-5 min) MIVACRON ®
Hydrolysé par cholinestérases plasmatiques
Risque de curarisation prolongée si cholinestérase plasmatique anormale (1/2500)
Histamino-libérateur (posologie maxi 0,2 mg/Kg)
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
4) Curares non dépolarisants
Noyaux stéroïdes
Pancuronium PAVULON ®
Durée longue, Élimination rénale et hépatique.
Fort risque de curarisation prolongée
Produit peu maniable
Vecuronium NORCURON ® et Rocuronium ESMERON ®
Durée intermédiaire, élimination rénale
Risque d’accumulation, métabolites actifs (pas d’administration continue en
réanimation)
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
4) Curares non dépolarisants
Mode d’action:
Liaison au même site que l’Ach sur le récepteur, pas de déclenchement de
l’ouverture du canal paralysie
Liaison compétitive
Effets pré-synaptiques : rétrocontrôle + bloqué par de faible doses de
CND épuisement tétanique
Activité anticholinestérasique : inhibition des anticholinestérases pour des
doses >>> aux doses cliniques
Effet mesuré par la diminution de la force de contraction
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
4) Curares non dépolarisants
Effets sur le système nerveux autonome:
Dose dépendants, additifs, indépendants de la vitesse
d’injection
Effets ganglioplégiques avec la D Tubocurarine, inexistants
avec les CND actuels
Inhibition des R. muscariniques M2 du noeud sinusal
=> tachycardie
Inhibition du recaptage de la noradrénaline
Pour le Pancuronium® tachycardie, TDR
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
4) Curares non dépolarisants
Libération d’histamine:
Histaminolibération non spécifique = Réaction anaphylactoïde:
non médiée par Ac, clinique modérée,
favorisée par vitesse d ’injection, dose et atopie
Anaphylaxie vraie : CND, radical ammonium quaternaire, tableau
clinique grave (oedème de Quincke, hypoTA, bradycardie,
bronchospasme)
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
4) Curares non dépolarisants
Relation structure / activité:
1 à 2 groupes ammonium quaternaire se fixant sur R.
cholinergique
Hydrosolubles peu de passage de la barrière hématoencéphalique ou foetoplacentaire
Stéroïdiens : moins histaminolibérateurs
Benzylisoquinolines : histaminolibérateurs,
élimination rénale
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
4) Curares non dépolarisants
Effets indésirables:
Noyaux stéroïdes, effets vagolytiques
Tachycardie modérée pour le Pancuronium
Seulement à forte posologie pour Rocuronium et Vecuronium
Benzylisoquinolines, histamino-libération
Tachycardie, rougeur, hypotension
Pas avec le cisatracurium aux posologies usuelles
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
4) Curares non dépolarisants
Pharmacocinétique et pharmacodynamie:
Vitesse d ’installation :
-
Relation avec DC nourrisson > enfant > adulte > sujet âgé
-
Avec hypnotique : Ethomidate > Propofol, Pento
Débit sanguin musculaire
Relation inverse à la puissance du CND
Intensité dose dépendante non linéaire
Raccourcie à forte dose mais durée d’action et EI cardiovasculaires
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
-
-
4) Curares non dépolarisants
Durée d ’action :
Délai entre injection et récupération de 25% de FM (<8 mn
= CND ultra-court, 8 à 20 mn = CND court, 20 à 50 mn =
CND intermédiaire, > 50 mn = CND long )
Index de récupération : délai pour récupérer de 25 à 75% de
FM
DE 95 : dose efficace pour de 95 % réponse du twitch à
adducteur du I
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
4) Curares non dépolarisants
Pharmacocinétique : durée d’action dépend des
concentrations plasmatiques (redistribution, élimination,
métabolisme)
Pharmacodynamie : dépend de la « RESISTANCE » des
muscles, curarisation et décurarisation en 1er du diaphragme et
des muscles laryngés si dose suffisante !!!
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
4) Curares non dépolarisants
Interactions pharmacologiques:
Halogénés : potentialisent, fonction de concentration
alvéolaire, mécanisme ?
Entre curares:
- Plus d ’association synergique avec les nouveaux CND
- L ’administration préalable de CD l’intensité du bloc et
la durée du bloc du CND
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
4) Curares non dépolarisants
Indications curares non dépolarisants de durée
d’action intermédiaire :
Intubation avec curares sur chirurgie réglée durant au moins
45 minutes
Chirurgie nécessitant une curarisation (bolus répétés)
Si chirurgie nécessitant un bloc profond de plus de 2 heures
avec fermeture cutanée prolongée, les curares peuvent être
utilisés en perfusion continue
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
4) Curares non dépolarisants
Contre-indications aux curares non dépolarisants de
durée d’action intermédiaire
Allergie vraie au produit
Histaminolibération
Myasthénie
Déficit d’élimination du produit selon le métabolisme de la
molécule (insuffisance hépatocellulaire, insuffisance rénale,
déficit en pseudocholinestérases, …)
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
Posologies
4) Curares non dépolarisants
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
4) Curares non dépolarisants
Utilisation prolongée en réanimation:
Tachyphylaxie après 2 à 4 j les doses x2
Paralysie après arrêt des CND : atrophie musculaire avec
atteinte des muscles respiratoires + prolifération de
récepteurs extra jonctionnels et immatures
Favorisé par CND stéroïdien + corticoïdes, tbles
métaboliques
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
5) Avenir des curares
6 nouveaux curares en 10 ans :
• 3 AMM : Mivacurium, Rocuronium, Cisatracurium
• 2 CND longs abandonnés : Pipécuronium,
Doxacurium, et Pancuronium ??
• Aucune nouvelle recherche à ce jour
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
5) Avenir des curares
Le CND idéal : action rapide et courte, sans
accumulation, sans effet secondaire allergique ou cardio
vasculaire
N ’EXISTE PAS après 20 ans de recherche, nouvelles
molécules ?
LE CND à Abandonner : Pancuronium,
+/-Vécuronium => Rocuronium,
Atracurium => Cisatracurium
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
5) Avenir des curares
Le CND à l ’avenir incertain : Mivacurium
Le CD à conserver : SUCCINYLCHOLINE : inégalée
en termes de durée d ’action et de délai d ’action
« Sa sécurité d ’utilisation sera augmentée par le
respect de ses contre-indications »
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
CONFERENCE DE CONSENSUS 1999
6) Indication de la curarisation en
anesthésie
La curarisation facilite l ’IOT si :
• dose suffisante
• attendre le délai d’installation du bloc
=> diminution des traumatismes laryngés et des
lésions dentaires
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
CONFERENCE DE CONSENSUS 1999
6) Indication de la curarisation en
anesthésie
IOT en chirurgie programmée
IOT facile :
• avec (SFAR 2005) ou sans curare
• sans recommandée si allergique aux curares
• Célo si acte bref ou CND intermédiaire si > 30 mn
IOT difficile :
• si ventilation au masque OK Célo
• si IOT impossible prévue : fibroscope
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
CONFERENCE DE CONSENSUS 1999
6) Indication de la curarisation en
anesthésie
ISR
Estomac plein; manoeuvre de Sellick, quatre mains
Si pas de contre-indication à la succinylcholine
- Préoxygénation en VS
- Narcotique puis CELOCURINE 1 mg/Kg
- Intuber après disparition des fasciculations ou
30 sec à 1 min
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
CONFERENCE DE CONSENSUS 1999
6) Indication de la curarisation en
anesthésie
ISR
Estomac plein; manoeuvre de Sellick, quatre mains;
Si contre indication à la succinylcholine
- Préoxygénation en VS
- Prépositionner BRIDION® 16 mg/Kg (deux flacons de 500 mg)
- Narcotique puis ESMERON® 1 mg/Kg
- Intuber après 1 minute
- Si échec, retour à une ventilation spontanée indispensable, injecter
BRIDION 16 mg/Kg; réversion du bloc en moins de 1 minute. Pas de
risque de recurarisation secondaire.
- Curarisation ultérieure avec benzylisoquinoline
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
CONFERENCE DE CONSENSUS 1999
6) Indication de la curarisation en
anesthésie
Curarisation PER-OPERATOIRE
Quand ?
Chirurgie abdominale et thoracique, coelioscopie, orthopédie si réduction difficile,
sismothérapie
Règles de sécurité :
Maîtrise des VAS, VC, choix du CND en fonction de durée et terrain, monitorage
recommandé
Curare intermédiaire, NIMBEX ® , dose initiale 0,15 mg/Kg, bolus 0,04
mg/Kg pour prolongation de 20 minutes. Réinjection selon monitorage (TOF 2/4
ou PTC< 5)
Décurarisation : Attention à curarisation résiduelle, monitorage recommandé
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
CONFERENCE DE CONSENSUS 1999
6) Indication de la curarisation en
anesthésie
Curarisation en PEDIATRIE
Effets secondaires de Célo +++ : arrêt cardiaque,
spasme des masséters, hypertermie maligne
Sans si pas de curarisation per-op
IOT difficile : VS (Propofol, sévo)
Estomac plein : célo +/- atropine
Indication de curarisation per-op : Strabisme ++
Règles de sécurité = adulte
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
Conclusion
Plusieurs CND, 1 CD
Intuber sans curare possible, moins bonnes conditions
Choix du curare dépend de la chirurgie : durée prévisible et niveau de blocage
souhaité
Succinylcholine = induction estomac plein
Curares de durée intermédiaire = utilisables dans tous les autres cas
Degré de curarisation est maintenu soit au moyen d'injections répétées, soit
d'une perfusion continue (atracurium et cisatracurium)
Quel que soit le curare utilisé, le monitorage de la curarisation est
indispensable
optimiser l'administration
Aucun curare non dépolarisant n'a un risque nul de curarisation résiduelle en
SSPI
la détecter (monitorage) et la traiter (antagonisation)
PLAN
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
PLAN
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
1) Pourquoi?
Monitorage per-opératoire recommandé par la conférence de consensus de la SFAR 2000-2011
Variations inter-individuelles des réponses à l’administration de curares ,
différences d’effets en fonction des pathologies/traitements associés
Induction: initialisation du bloc neuromusculaire, limiter les traumatismes laryngés
Apprécier vitesse d’installation et profondeur
Entretien: adapter la posologie en fonction des besoins de la chirurgie
Surveiller la curarisation per-opératoire
Réveil: détection d’une curarisation résiduelle, déterminer le moment optimal pour
accélération de décurarisation
Détecter ou prévenir une curarisation résiduelle en SSPI
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
2) Pourquoi?
La préoccupation = éviter une curarisation résiduelle avec
impact clinique :
Catastrophe à l’extubation,
Réintubation pour ventilation insuffisante
Atélectasie, hypoxie en salle de réveil
Troubles de déglutition
Appréciation clinique insuffisante
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
2) Principes
Stimulation nerveuse et recueil de réponse musculaire en aval
Intensité = 60 mA
Durée = 0,2 à 0,3 ms
Voltage = 200 à 400 mV
2 électrodes à ECG placées le long du trajet nerveux
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
2) Principes
Surveillance clinique subjective, peu fiable
Surveillance instrumentale neurostimulateur, accélérométrie++
Stimuli d’intensité et intervalle variables
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
2) Principes
Train de quatre = TOF
4 stimulations séparées d’1/2 s
F = 2 Hz
Intervalle entre 2 TOF minimum 10 s
T4/T1 = intensité de la 4ème réponse par rapport à la 1ère
> à 0,9 = décurarisation complète
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
2) Principes
TOF
2 réponses / 4
0 réponse
Curarisation profonde
CND
T1
T4
Curarisation modérée
T4/T1
Décurarisation complète
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
2) Principes
Stimulation tétanique:
Fréquence de 50-100Hz pendant 5s
Bloc dépolarisant:
contraction déprimée en intensité
mais soutenue au cours du temps
Bloc non dépolarisant:
↓ en amplitude, décrément de la contraction
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
2) Principes
Caractéristiques du bloc:
•Dépolarisant
:
- Pas d ’épuisement ou de facilitation post tétanique
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
Caractéristiques du bloc:
•Non
–
–
dépolarisant :
Épuisement après tétanos
Facilitation post tétanique
2) Principes
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
2) Principes
Compte post tétanique = PTC:
Tétanos à F = 50 Hz, 3 s de repos puis 10 à 20 stimulation unique F = 1
Hz
Mobilisation des stocks profond d’Ach
≥ 7 réponses = décurarisation spontanée en cours
Intervalle de 5 mn entre chaque PTC
Détection bloc neuromusculaire profond (TOF=0)
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
2) Principes
PTC
Curarisation profonde
CND
DBS
Curarisation résiduelle
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
2) Principes
Stimulation « double burst »:
2 stimulations tétaniques (3salves -50Hz) durant 0.2ms à intervalle de 0,75 ms
Détection de la curarisation résiduelle (adducteur du pouce)
Détecte une curarisation résiduelle (TOF entre 0,4 et 0,6 )
Réservé au monitorage de décurarisation en SSPI
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
2) Principes
Estimation du bloc:
Clinique : mouvements, PIT, chirurgien, VT, réflexes
de déglutition, …
head lift test +
Estimation visuelle ou tactile après stimulation mais pb
quand T4/T1 entre 40 et 80%
Monitorage actuel : accélérographie
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
2) Principes
Effet des curares sur les muscles:
M. Respiratoires :
+ résistants, se curarisent et
se décurarisent plus vite /
M. périphériques (add du I)
•M. des VAS :
= M. respiratoires
•M. périphériques :
Orbiculaire de œil = M. respiratoires
Adducteur du pouce, le plus utilisé
•
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
2) Principes
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
2) Principes
Installation de la curarisation:
A l’orbiculaire de œil +, muscle sourcilier
(résistant; cible adducteur laryngé)
Pas de stimulation avant la curarisation
Pas de TOF à moins de 10s d’intervalle
TOF: disparition des 4 réponses
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
2) Principes
Curarisation per-opératoire PTC:
Bloc profond :
- PTC à ADD du I ≤ 4-5 réponses + détection d’un début de
décurarisation si ≥ 7
- TOF à orbiculaire ≤ 1-2 réponses
Bloc modéré :
- TOF à add du I
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
Décurarisation:
Adducteur du I,
T4/T1≥90%
Accélération
de la décurarisation
TOF:
TOF à Add du I
A partir de 2e réponse
si CND intermédiaire
A partir de 4 réponses
si CND long
2) Principes
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
2) Principes
Décurarisation:
Arrêt des narcotiques pour synchroniser réveil et
décurarisation
Curamètre installé à l’adducteur du pouce, calibré si
accéleromètre
Attendre d’obtenir un T4/T1> 90% (calibration effectuée) ou
un DBS égal pour arrêter la narcose et extuber
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
2) Principes
Curarisation résiduelle DBS:
Principale cause de détresse respiratoire en SDR
Sauf si T4/T1 ≥ 90%
DBS : risque de curarisation résiduelle si 2ème réponse <
à 1ère
Association systématique au tests cliniques : head lift test
PLAN
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
PLAN
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
1) Pourquoi?
Accélérer la vitesse de la décurarisation lorsque celle-ci est
incomplète : néostigmine, sugammadex
voire, lever un bloc neuromusculaire profond, en situation
d’urgence : sugammadex.
Objectif final : réduire l’incidence de la curarisation
résiduelle post-opératoire, à l’origine de complications
respiratoires en SSPI.
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
•
•
•
•
•
2) Antagonisation non spécifique:
Anticholinestérasiques
Anticholinestérasiques:
Augmentent la qté d’Ach de la jonction neuromusculaire
Néostigmine = Prostigmine®
Piridostigmine = Mestinon®
Métabolisme hépatique
Elimination rénale
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
•
•
•
•
2) Antagonisation non spécifique:
Anticholinestérasiques
Paralysie résiduelle:
En fin d’intervention, en SOP ou SSPI
Diaphragme, muscles des VAS
Hypoxie, inhalation
Interférences avec morphiniques, hypnotiques, halogénés
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
•
•
•
2) Antagonisation non spécifique:
Anticholinestérasiques
Décurarisation complète ?:
Définition ???
Pas de relation linéaire entre degré de blocage et le taux
d’occupation des récepteurs
Comparer clinique et monitorage
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
•
2) Antagonisation non spécifique:
Anticholinestérasiques
Monitorage :
T4/T1 ≥ 90%
– DBS à add du I
–
•
Clinique : head lift test
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
2) Antagonisation non spécifique:
Anticholinestérasiques
Néostigmine = Prostigmine®
•
Stable, fiable, reproductible
Hydrosoluble
0,04 mg/kg
Effets 2aires : cardiovasculaires (atropine 0,02
mg/kg), respiratoires, digestifs, neuromusculaires
•
•
•
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
•
•
2) Antagonisation non spécifique:
Anticholinestérasiques
Facteurs modifiant la décurarisation
Profondeur du bloc (2 réponses pour CND intermédiaire)
Troubles métaboliques : hypercapnie, alcalose
métabolique, hypermagnésémie, hypocalcémie, hypokaliémie …
•
Médicaments : halogénés, antiarythmiques
•
Hypothermie, insuffisance rénale
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
2) Antagonisation non spécifique:
Anticholinestérasiques
Contre-indications:
•
Liées aux effets secondaires des anticholinestérasiques
et des anticholinergiques
•
Allergie, asthme sévère, angor instable, insuffisance
cardiaque, glaucome, adénome de prostate
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
2) Antagonisation non spécifique:
Anticholinestérasiques
Conclusion:
Absence de curarisation résiduelle en SSPI si respect
de l’utilisation des CND :
CND d’action courte ou intermédiaire et
monitorage
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
3) Antagonisation spécifique:
SUGAMMADEX = BRIDION
SPECIFIQUE des CND STEROIDIENS
Uniquement ESMERON® et NORCURON®
Encapsulage des molécules
Décurarisation à induction et en fin d’intervention
quelle que soit profondeur du bloc
Décurarisation rapide : 1,5 à 3 mn
(10 x plus rapide que prostigmine®)
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
3) Antagonisation spécifique:
SUGAMMADEX = BRIDION
Contre-indication:
Insuffisance rénale sévère
Nouveau né et nourrisson < 2 ans
Pas de décurarisation immédiate chez enfant et adolescent
Hypersensibilité au produit ou à un excipient
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
3) Antagonisation spécifique:
SUGAMMADEX = BRIDION
Précautions d’emploi:
Pas de réinjection de Norcuron® ou d’Esmeron®
dans les 24 h suivant utilisation de Bridion®
↓ efficacité des contraceptifs oraux
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
3) Antagonisation spécifique:
SUGAMMADEX = BRIDION
Présentation et utilisation:
Flacon de 2 ou 5 ml (100 mg/ml)
Bloc profond (1 à 2 réponses PTC):
4 mg/kg => T4/T1 = 0,9 en 3 mn
Bloc modéré (2 réponses au TOF) :
2 mg/kg => T4/T1 = 0,9 en 2 mn
Pour une décurarisation immédiate après induction à Esméron :
16 mg/kg, 3 min après le curare => récupération en 1,5 mn
I. Physiologie de la plaque motrice
II. Pharmacologie des curares
III. Monitorage de la curarisation
IV. Antagonisation de la curarisation
3) Antagonisation spécifique:
SUGAMMADEX = BRIDION
Avantages du Bridion:
Manipulation des curares stéroïdiens plus facile en fin
d’intervention (fermeture chirurgicale)
Curarisation résiduelle en SSPI quasi nulle
Pas d’effet secondaire / Prostigmine®
=> pas de contre indication chez le coronarien et
l’asthmatique
Tout ceci à un PRIX !!!
Et recrudescence choc anaphylactique par utilisation accrue de Esmeron® ?
Néostigmine
PROSTIGMINE
®
Classe
Mécanisme
Pharmacocinétique
Effets
indésirables
Anticholinésterasique
Curares non
dépolarisants
inhibition de
l’Acholinestérase
↑[Ach] fente
synaptique
Délai d’act° : 510min
Durée : 40-60min
Muscariniques:
-Bradycardie
-Bronchoconstrict°°
-Hypersécrétions
bronchiques, salivaires,
lacrymales, digestives,
sudoripares
-↑péristaltisme intest
Métabo hépatique
Excrétion rénale
Inhibition PCE
potentialise Célocurine,
Mivacurium
Sugammadex
BRIDION®
ϒ-cyclodextrine
Curares non
dépolarisants
Stéroïdiens
déplacement des M
de curare vers le plasma
par création d’un de
concentration
Atropine 20y/kg (max
0,5mg)
!!! Asthmatique, insuff
cardiaque,
TdConduction…,
Parkinson, IR, IHC
Pas de liaison aux
prot plasmatiques
Dysgueusie
Allergie (rare)
Aucun métabo
Elimination rénale
3 min ap injection
d’esmeron, délai
T4/T1>0.9 = 1.5min
délai T4/T1>0.9 = 3min
délai T4/T1>0.9 = 2min
Références
Recommandations de la SFAR, 1999
EMC monitorage de la curarisation, 2010
DALENS, pharmacologie des curares, 2001
Merci pour votre attention
Des questions? [email protected]

Documents pareils

Généralités sur la curarisation et la décurarisation

Généralités sur la curarisation et la décurarisation augmentation de la C° en Ach dans la jonction neuro-musculaire Compétition Ach /Curare ND pour fixation sur Rc Nicotiniques • Ne permet pas de lever un bloc profond • Accélère la vitesse de décu...

Plus en détail

Reste-t-il des indications des curares en réanimation

Reste-t-il des indications des curares en réanimation syndrome de défaillance polyviscérale et l’insuffisance rénale aiguë. La connaissance approfondie des différents métabolismes ainsi que l’utilisation de moniteur de curarisation devraient faire dim...

Plus en détail

I. PHYSIOLOGIE DE LA JONCTION NEURO MUSCULAIRE • 1

I. PHYSIOLOGIE DE LA JONCTION NEURO MUSCULAIRE • 1 • LE CND à Abandonner : Pancuronium,(+/Vécuronium ⇒ Rocuronium, Atracurium ⇒

Plus en détail