Notre-Dame-de-la-Garde

NOTRE-DAMEDE-LA-GARDE
D
e son promontoire qui culmine
à 154 mètres, Notre-Dame-de-laGarde domine la ville. Un poste
왖 Notre-Dame-de-la-Garde,
un ex-voto. Déposés par
des fidèles de Marseille ou
d’ailleurs, les nombreux
ex-voto attestent la ferveur
du culte rendu à la
« Bonne Mère ». Gages
de remerciements, de
reconnaissance, mais aussi
de foi, ces tableaux naïfs,
maquettes de bateaux ou
simples plaques, toujours
touchants, ornent les murs
et les plafonds des différentes
chapelles de la basilique.
de vigie aurait occupé cette
colline dès le Néolithique. En 1214, une
première église, dépendant de Saint-Victor,
est construite. En 1524, François Ier, en visite
à Marseille, voit l’intérêt stratégique de
cette colline de la Garde et décide d’y placer
un fort qui servira de soubassement à l’église
actuelle. À partir du XVIe siècle, l’église
primitive de la Garde devient un lieu de
pèlerinage pour les marins marseillais qui,
en action de grâce, apportent à la Vierge
왘 Notre-Dame-de-la-Garde.
La statue de cette Vierge à
l’Enfant veille sur la ville.
Elle pèse seize tonnes pour
une hauteur de dix mètres.
Redorée en 1963, il ne
fallut pas moins de trente
mille feuilles d’or pour
la revêtir entièrement.
des ex-voto. Au XIXe siècle, ce sanctuaire est
devenu trop exigu pour les foules qui s’y
pressent. Monseigneur de Mazenod,
l’archevêque de Marseille, décide de le
remplacer par une grande basilique. Les
travaux, engagés en 1853, sont confiés à
왗 Notre-Dame-de-la-Garde,
Christ polychrome du XVIe
siècle. La statue provient du
sanctuaire primitif qui a
précédé la basilique actuelle.
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왘 Notre-Dame-de-la-Garde,
Vierge du maître-autel.
Œuvre de Jean-Baptiste
Chanuel, sculpteur
provençal, cette statue en
argent date de 1837.
Elle est portée en procession
pour la fête de Notre-Damede-la-Garde qui est célébrée
le 15 août. Mais toute
l’année, la basilique reçoit
la visite de Marseillais et
de nombreux pèlerins venus
du monde entier.
l’architecte Espérandieu. De style romanobyzantin, Notre-Dame-de-la-Garde se
compose de deux églises. L’église basse,
austère et dépouillée, abrite un Christ
polychrome du XVIe siècle et une Mater
dolorosa de Carpeaux en marbre blanc.
L’église haute, à file de coupoles, est décorée
de mosaïques. Consacrée à la Vierge, elle
abrite un maître-autel de Revoil. Le clocher
est surmonté d’une colossale statue, revêtue
d’or, de la Vierge à l’Enfant, la Bonne Mère
chère aux Marseillais. Véritable divinité
tutélaire, elle veille sur Marseille depuis 1870.
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