Les secrets du château-fort - ecole

Transcription

Les secrets du château-fort - ecole
Eveil’ô TIC | Mme Detroux et Mme Hardy
DERAEDT MÉGHANE
GLIBERT SOPHIE
WILLOCX GAËTANE
ENCBW -2014-2015
LES SECRETS DU CHÂTEAU-FORT
Table des matières
Introduction ...................................................................................................................................................................2
Notre choix ..............................................................................................................................................................2
L’organisation............................................................................................................................................................2
But et intérêt ............................................................................................................................................................3
Préparation initiale .......................................................................................................................................................4
Le quiz .............................................................................................................................................................................6
Analyse-Matière ............................................................................................................................................................7
Compétences visées ...............................................................................................................................................7
Apprentissage visé ...................................................................................................................................................7
Type d’apprentissage visé ......................................................................................................................................7
Sens de l’apprentissage ...........................................................................................................................................7
Caractéristiques-clés...............................................................................................................................................7
Le château-fort et ses alentours : les classes sociales ................................................................................7
La structure extérieure du château ................................................................................................................8
La structure interne du château ......................................................................................................................8
La chambre seigneuriale ....................................................................................................................................8
Les tapisseries ......................................................................................................................................................8
Les tournois..........................................................................................................................................................9
Les divertissements ............................................................................................................................................9
Difficultés ...................................................................................................................................................................9
Liens avec d’autres concepts ................................................................................................................................9
Repères ................................................................................................................................................................... 10
Analyse du déroulement de l’activité ................................................................................................................... 11
Les modifications à apporter .................................................................................................................................. 12
Ce que nous avons décidé de changer ............................................................................................................ 13
Ce qui a été résolu par le simple fait d’utiliser le TBI.................................................................................. 13
Ce que nous avons décidé de ne pas changer malgré les remarques ...................................................... 13
Préparation modifiée ................................................................................................................................................ 14
Quelques images du livre ........................................................................................................................................ 16
Conclusions personnelles........................................................................................................................................ 20
Conclusion de Méghane Deraedt ..................................................................................................................... 20
Conclusion de Sophie Glibert ........................................................................................................................... 21
Conclusion de Gaëtane Willocx ....................................................................................................................... 22
Conclusion générale ................................................................................................................................................. 23
1
Introduction
Notre choix
Lors du premier cours d’éveil’ô TIC, il nous a été expliqué que les cours de sciences,
histoire, TIC et médias se regroupaient afin de nous laisser l’occasion de présenter un projet
reliant la didactique aux nouvelles technologies. L’idée de créer un « chef d’œuvre » nous a
tout de suite enchantées et nous avons rapidement pensé à la création d’un livre interactif.
Rapidement, l’image du « Kididoc » nous est venue à l’esprit. Il ne nous restait plus alors qu’à
en choisir le thème… et à le réaliser. Parce que nous avions déjà des livres traitant des
châteaux forts et parce que ce sujet nous intéressait, nous avons choisi de le prendre
comme thème pour notre production.
L’organisation
Dès notre thème choisi, nous nous sommes réunies pour faire le point sur ce que
nous voulions, le but que nous voulions atteindre et ce qui allait être impératif dans notre
travail. Les éléments que nous voulions abordés étant choisis, c’est en fonction du nombre
de pages de chaque sujet que nous avons réparti la suite. Nous avons en effet travaillé
individuellement en ce qui concerne les recherches sur les sujets qui nous étaient attribués.
Les recherches effectuées, il fallait penser aux illustrations. Un travail de titan que l’on
n’imaginait pas s’est alors dressé devant nous. Heureusement, l’une d’entre nous avait
quelques bases en dessin. Ainsi, nous avons choisi de baser nos dessins sur nos recherches,
sur nos observations mais aussi sur notre imagination afin de garder un effet « livre de
divertissement ». Si nous avons commencé par mettre les dessins en couleurs à l’aide de
crayons et de marqueurs, nous nous sommes rapidement rendu compte que cette technique
ne fonctionnait pas. Nous avons donc dû changer notre fusil d’épaule et choisir de numériser
les dessins en noir et blanc pour les « colorier » directement par ordinateur. Cela nous a fait
perdre beaucoup de temps.
Une fois cela fait, nous avons créé le livre sous forme de Power Point. C’était là le
second travail de titan que nous n’avions pas soupçonné. Prise de tête après prise de tête, ce
travail était… un véritable casse-tête ! Après de nombreux essais (et découvertes), nous
sommes parvenues à mieux maîtriser le programme et à créer quelque chose de correct.
Cependant, lors des premiers essais, le travail n’était toujours pas suffisant. Nous avons mis
un temps considérable à éliminer un maximum de « bugs » et à intégrer un maximum
d’animations pour rendre le livre le plus interactif possible. Par ailleurs, nous avons été très
déçues lorsque nous avons testé, avec des enfants, notre travail qui, visiblement, n’était pas
encore au point.
2
But et intérêt
En créant ce livre interactif, nous ne voulions pas seulement créer un outil didactique
mais bien un outil qui permettait aux enfants d’apprendre en autonomie et en se divertissant.
C’était là notre but premier : allier divertissement et apprentissage. Ce livre est donc un
support permettant d’aborder les châteaux-forts et non une bible de renseignements tous
plus justes les uns que les autres. Un livre 100% réaliste ne nous semblait d’ailleurs pas
correspondre à nos attentes. Si ce livre a donc un petit but informatif, il a surtout pour
mission d’intriguer et de motiver les enfants (et pas seulement les élèves). Nous sommes
parvenues à réaliser ce que nous voulions réaliser : ou livre pour enfant pouvant être utile
dans une séance didactique.
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Préparation initiale
4
5
Le quiz
1. Comment s’appelait l’endroit où logeait le seigneur ?
 Le donjon, le logis.
2. Comment était transmis le titre de noblesse ?
 Par le sang, c’était héréditaire.
3. Qui sont les vilains ?
 Les habitants libres sans statut particulier.
4. De quel(s) milieu(x) étaient issus les religieux ?
 De tous les milieux.
5. A quoi servaient les tapisseries ?
 isoler du froid et de l’humidité puis pour décorer.
6. A quoi servaient les tournois ?
 A commémorer les batailles passées, à divertir et à entraîner les chevaliers.
7. Quelles armes utilisaient les chevaliers lors des tournois ?
 La lance, l’épée, etc. Toutes les armes utiles en cas de guerre.
8. Cite 3 jeux auxquels jouaient les enfants au Moyen Age ?
 Corde à sauter, billes, saute-moutons, poupée, colin-maillard, etc.
9. A quoi servaient les poternes ?
 Sortir secrètement du château.
10. Qu’est-ce qu’un mâchicoulis ?
 Un petit balcon percé qui permettait de jeter des projectiles sur l’ennemi.
11. Que trouvait-on à côté du donjon ?
 La chapelle, le logis, la grande salle, les cuisines.
12. Qui Guillaume le Conquérant a-t-il combattu ?
 Harold d’Angleterre.
13. Pourquoi Guillaume le Conquérant en voulait-il à Harold ?
 Il l’avait trahi et avait pris sa place sur le trône d’Angleterre.
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Analyse-Matière
Compétences visées
Compétences spécifiques
CLT.2.1. Caractériser des évènements marquants, des personnages en relation avec des périodes
conventionnelles.
CLT.3.1. Caractériser le mode de vie des gens à une époque déterminée.
Compétences transversales instrumentales
Etre curieux et se poser des questions, distinguer ce qui est connu de ce qui reste à découvrir,
rechercher et traiter l’information, communiquer, etc.
Apprentissage visé
La vie dans les châteaux-forts du Moyen-Âge ne se passait pas comme la vie actuelle. Les enfants
sont, ici, amenés à prendre connaissance de quelques caractéristiques de cette vie dans le château et
ses alentours.
Type d’apprentissage visé
Savoir : Sélectionner et retenir des informations relatives à la vie des châteaux-forts.
Sens de l’apprentissage
Les châteaux-forts font partie de l’imaginaire des enfants puisqu’ils sont fortement encrés dans notre
culture.
Caractéristiques-clés
Le château-fort et ses alentours : les classes sociales
A partir du
siècle, les seigneurs se protègent grâce à diverses fortifications, les châteaux forts
apparaissent et le paysage se transforme.
12ème
Au Moyen-Âge, nous sommes face à un système féodal. Cela signifie que la plupart des seigneurs sont
vassaux d’autres seigneurs, les suzerains. Les suzerains doivent protéger et entretenir leurs vassaux
en échange de quoi ces derniers leur prêtent allégeance. Les seigneurs étaient des nobles, des
descendants de personnes très importantes. La noblesse se transmettait par le sang.
Les habitants qui s’étaient enrichis pouvaient acheter le statut de bourgeois qui était héréditaire. Les
autres, les habitants, libres et sans statut particulier, s’appelaient les vilains.
Les religieux, issus de tous les milieux, formaient une classe à part qui n’était redevable qu’au roi ou à
l’empereur.
Les chevaliers, recrutés dans toutes les classes sociales, étaient considérés comme des gens d’une
grande importance puisqu’ils protégeaient la population.
7
La structure extérieure du château
Le pont levis est un pont qu’on peut abaisser ou lever pour permettre ou empêcher l’accès au
château. La plupart du temps, ce pont permettait de traverser les douves (fossé rempli d’eau qui
entoure le château). La herse est la grille qui ferme le château.
Le chemin de ronde est un passage qui fait le tour des remparts et qui permet aux gardes de
défendre le château. Les parapets permettent aux gardes de défendre le château tout en étant
protégés. Les meurtrières sont des fenêtres très étroites qui permettent de tirer sans être vu des
ennemis. Les mâchicoulis sont des petits balcons percés permettant de laisser tomber des projectiles
sur les ennemis.
Les poternes sont des portes de sortie secrètes qui permettent aux habitants d’évacuer le château
discrètement.
La tour de guet est la plus haute des tours car elle sert de poste de surveillance. Le donjon est la
partie principale du château. Le seigneur y loge et, parce que c’est l’endroit le mieux protégé, tout le
monde s’y replie en cas de danger.
La structure interne du château
Le donjon et le bâtiment voisin formaient le logis dans lequel on trouvait au moins la chambre du roi
et la grande salle. La chapelle était directement accessible depuis le logis car les gens étaient très
pieux à cette époque. Les serviteurs du seigneur logeaient à l’opposé du logis dans ce qu’on appelait
parfois la basse-cour.
En plus des écuries et des étables, les châteaux pouvaient abriter de petits ateliers artisanaux :
boulangeries, charcuteries, forge, … L’eau était une ressource essentielle et le puits permettait de ne
pas en manquer.
La chambre seigneuriale
A cette époque, il n’y avait souvent qu’un lit par famille. Il n’y avait pas de vitre aux fenêtres du
donjon. Il pouvait donc y faire très froid. On dormait alors avec plusieurs couvertures et des peaux
de bêtes. Le seigneur et sa dame rangeaient leurs vêtements dans des coffres. Un maître venait
enseigner différents savoirs aux enfants
En haut de la chambre seigneuriale se trouvait la salle des gardes. Ceux-ci y rangeaient leurs armes et
y dormaient. En bas de la chambre, on trouvait la grande salle dans laquelle le seigneur pouvait
recevoir ses invités lors des festins. Cette salle menait à la chapelle d’un côté et aux cuisines de
l’autre.
Les tapisseries
Les tapisseries, utiles pour isoler du froid et de l’humidité, sont devenues une forme d’art.
La tapisserie de Bayeux animée
La tapisserie de Bayeux.
1066. Angleterre.
Harold est couronné roi bien qu’il ait prêté serment à Guillaume.
Le passage d’une comète est vu comme un présage.
Harold envoie un messager en France.
Guillaume est furieux de la trahison d’Harold.
Guillaume ordonne la construction d’une flotte.
8
Armes et provisions sont transportées dans les bateaux.
Les Normands traversent la Manche.
L’armée de Guillaume se pose près d’Hastings.
Les Normands montent un camp.
Les cuisiniers de Guillaume préparent un banquet en son honneur.
Un château à motte est construit pour se défendre.
Une maison est brûlée pour faire de la place à l’armée Normande.
Guillaume se prépare pour la bataille.
L’armée Normande avance.
Les Normands contournent les Saxons.
Lewine, le frère d’Harold est tué.
Les Saxons et les Normands tombent sur le champ de bataille.
Guillaume rallie ses troupes pour un assaut final.
Le Roi Harold est tué dans la bataille.
Les Normands sont victorieux.
Guillaume le Conquérant est sacré Roi d’Angleterre.
Les tournois
Pour se divertir, les seigneurs organisaient des tournois. Les tournois permettaient de commémorer
des batailles passées mais les chevaliers y trouvaient parfois d’autres intérêts (la main d’une belle, de
l’argent, …) Les tournois opposaient deux équipes dans différentes épreuves dont, la plus
spectaculaire était la joute équestre. Lors des épreuves du tournoi, les chevaliers étaient amenés à
manier différentes armes dont la lance.
Les divertissements
Acrobates, jongleurs, danseurs, musiciens, chanteurs, acteurs,… c’est l’amour de l’art et du
divertissement qui les réunissait. Pour divertir les habitants du château et du village, ils proposaient
des spectacles en plein air.
À l’intérieur, on jouait aux cartes, aux dés, aux échecs et à d’autres jeux de société.
Les enfants, eux jouaient à différents : à la corde à sauter, aux billes, à saute-mouton, à la poupée, à
colin-maillard et plein d’autres.
Difficultés
Certains mots de vocabulaire pourraient sembler difficiles aux enfants, c’est pourquoi il faut bien
penser l’exploitation de l’outil.
Certains enfants pourraient éprouver des difficultés à rester concentrés tout au long de la lecture.
C’est pourquoi il faut bien mettre en avant le côté interactif de l’outil.
Les enfants qui auraient des difficultés à lire devraient être plus accompagnés par l’enseignant,
d’autant plus que la lecture se fait sur écran.
Liens avec d’autres concepts
Lien direct avec le cours de français (savoir lire, savoir parler, savoir écouter).
Lien avec arts plastiques lors de la prise des représentations initiales.
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On pourrait envisager de faire des liens avec le cours de psychomotricité (faire des jeux),
d’expression corporelle (mise en scène), etc.
Repères
Vidéo
La tapisserie de Bayeux animée
NEWTON David, Bayeux Tapestry Animated, 4’22, Potion Pictures, Royaume-Uni.
http://potionpictures.co.uk/video/character+animation/15598167
Ouvrages
TRONCHOT Alain, Merveilles de l’architecture, France loisirs, 1997, Paris.
BEAUMONT E., SAGNIER C. et BEAUJARD Y., Les châteaux forts, La grande imagerie, Fleurus, 2000,
Paris.
LONGOUR Michèle, Les châteaux forts, Kididoc, Nathan, 2001, Paris.
Le Larousse de poche, Larousse, 2005, Paris.
Le Larousse maxi débutants, Larousse, 2001, Paris.
Le Robert plus, dictionnaire de langue française, France Loisirs, 2007, Paris.
Sites internet
http://www.laforetdarduinna.be/Pages/Les%20Filles%20d%27Arduinna/Belgique%20ancienne/Fossa/mo
yen-age.htm
http://fr.wikiversity.org/wiki/Architecture_d%27un_ch%C3%A2teau_fort/Structure_interne
http://www.arte.tv/fr/la-vie-quotidienne-dans-un-chateau-fort-du-moyen-agetardif/2424300,CmC=2419458.html
http://v3.globalcube.net/clients/larecre/content/medias/telechargements/histoire/lecon_chateau_fort.p
df
http://www.millefleurstapestries.com/fr/histoire-de-la-tapisserie
http://www.tapisserie-bayeux.fr/index.php?id=405
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tapisserie_de_Bayeux
http://jeanmichel.rouand.free.fr/chateaux/chateaux.htm
http://www2.istp.org/studentscorner/StudentCorner2000_2001/CM1Patrick/Recherches/ChateauFor
t/seigneurs.html
http://www.ikonet.com/fr/ledictionnairevisuel/arts-et-architecture/architecture/chateau-fort.php
http://college.bayard.free.fr/struc-chat.htm
10
Analyse du déroulement de l’activité
Le jour J, notre leçon ne s’est pas tout à fait déroulée comme prévu…
A notre arrivée à l’école des Bruyères, nous avons été informées du fait que le Wi-Fi
ne fonctionnait pas, ce qui nous posait problème étant donné que les chapitres de notre
travail se trouvaient sur une adresse mail et étaient encore à télécharger. Heureusement,
nous n’étions pas les seules à nécessiter une connexion Wi-Fi. Les enseignants de l’école se
sont donc concertés et ont pris la décision que nous allions tous migrer vers l’ENCBW pour
que les activités de chacun se déroulent dans de bonnes conditions.
Une fois ce problème réglé, nous n’étions pas encore totalement sorties d’affaire. Le
temps de tout déménager après une longue attente aux Bruyères, nous n’avions pas fini de
télécharger les chapitres que les élèves sont arrivés. Ils ont pris place autour de la grande
table au centre du local mais cette disposition n’était pas la plus pratique pour capter leur
attention. Non seulement ils étaient dans un nouvel environnement mais, en plus, ils avaient
choisi leurs places, et s’étaient donc installés à côté des leurs copains. Cela dit, ce n’est pas la
gestion de classe qui nous a posé le plus de problèmes.
Une fois les enfants installés, nous avons commencé à leur expliquer comment nous
allions procéder. Pendant que les enfants dessinaient leurs châteaux forts, nous téléchargions
les fichiers reprenant les différents chapitres de notre livre.
Ce qui a été intéressant dans le fait que nous disposions du Wi-Fi était que les
enfants ont pu enregistrer puis s’envoyer leurs dessins. Cela leur a permis de garder une
trace de leurs productions. Nous disposions également d’un TBI et, en envoyant leurs
dessins à M. Magos, on pouvait les afficher pour qu’ils soient vus de tous. C’était un petit
plus : les enfants étaient fiers de voir apparaitre leurs dessins en grand et cela nous a
également permis de nous faire une idée globale de leurs représentations initiales.
Enfin, nous avons proposé aux enfants notre livre interactif. Après s’être assurées
qu’il était relativement lisible sur toutes les tablettes, nous leur avons expliqué son
fonctionnement avant de leur laisser un temps de lecture silencieuse. Et c’est là que les «
vrais » problèmes sont apparus. Nous avions passé plusieurs heures à corriger les bugs
survenus lors du transfert du PowerPoint sur les tablettes et nous nous sommes rendu
compte que nous avions fait tout cela en vain. Les problèmes que nous avions rencontrés
ont resurgi. Nous avons été très déçues de voir cela et, plus déçues encore, par le fait que
les enfants, eux-mêmes, soient déçus. Certains ont fini par être démotivés. La majorité
passait à la dia suivante, ils ont donc manqué plusieurs informations.
Après la lecture, nous sommes passés au quizz pour voir, à chaud, ce qu’ils avaient
retenu de cette lecture. Cette étape s’est relativement bien passée si on n’accorde pas trop
d’importance au bruit lié au choix des buzzers.
Enfin, nous avons fait un tour de table pour que chaque enfant puisse exprimer son
ressenti suite à l’activité et qu’ils puissent nous donner des pistes d’améliorations pour notre
outil. Ces pistes ont été très constructives.
11
Les modifications à apporter
Pour ce qui est du livre, notre idée de départ n’était pas d’en faire un outil à exploiter
lors d’une leçon en classe, ce qui fait que la manière dont nous l’avons exploité avec les
enfants a été un peu frontale. Notre idée de base était d’en faire un outil que les enfants
pourraient lire pour s’informer, pour leur plaisir. Le but était que les enfants puissent le lire à
l’école mais aussi chez eux. Nous avons donc été quelque peu déçues quand on nous a dit
que nous devions trouver un moyen pour l’intégrer à une leçon.
Avec le recul, nous avons constaté que notre outil pouvait être intéressant à utiliser
lors d’une leçon sur les châteaux forts. Bien entendu, il n’est pas complet. Il devrait y avoir
des informations sur l’évolution des châteaux forts.
En faisant ce test, nous avons remarqué que le support « tablette » n’était pas l’idéal
car le programme (PowerPoint) que nous avions utilisé pour créer ce livre n’était pas
compatible avec les tablettes et c’est en le transférant que nous avons rencontré de
nombreuses difficultés. Maintenant, nous savons que le TBI est un meilleur support.
Voici quelques remarques d’enfants que nous avons eu l’occasion de noter :

« Les secrets, les endroits où ils se cachent, ne sont pas facile à trouver. »
Nous avions déjà anticipé ce problème en intégrant une aide sur chaque page.
Dans le coin supérieur droit se trouvait en effet un point d’interrogation qui
révélait, par un simple clic, l’emplacement de chaque secret afin de vérifier
qu’aucun d’entre eux n’a été oublié.

« C’était dommage que le livre soit découpé en plusieurs chapitres. »
En effet, le PowerPoint était trop lourd que pour être lu entièrement par les
tablettes. Nous avons donc dû le segmenter en différents chapitres ce qui
demandait aux lecteurs d’ouvrir 6 fichiers différents pour avoir accès à l’entièreté
de l’ouvrage.

« Le texte n’était pas toujours très lisible. Les lettres se mélangeaient. »
En réalité, la police qui est apparue sur les tablettes n’était pas celle initialement
choisie et était très mal agencée : certaines lettres se superposaient, d’autres
étaient très écartées.

« Il y a des mots difficiles. »
A cette remarque, nous voulons préciser que notre livre n’est pas une leçon à lui
tout seul et qu’il est normal que les élèves ne comprennent pas tout à la lecture
seule de ces quelques pages. L’enseignant doit être là pour répondre aux
questions et les activités qui devraient suivre cette étape également.
12

« Le texte était parfois écrit en foncé sur du foncé ».
Il est vrai que certains contrastes n’étaient pas assez marqués pour des élèves qui
auraient des problèmes de daltonisme ou autre.

« Il y a beaucoup de texte. »
Cette remarque nous a beaucoup étonnées. En effet, nous avons fait un gros
travail de synthétisation des informations et, selon nous, la seule manière d’alléger
les pages était d’en faire plus mais nous n’avions pas assez de temps pour cela.
Ce que nous avons décidé de changer
1.
2.
3.
4.
N’avoir qu’un seul fichier, à travailler sur TBI (ou sur ordinateur).
Accentuer certains contrastes (texte et flèches).
Explications du fonctionnement du livre.
Fonctionnement de l’exploitation en groupe classe.
Ce qui a été résolu par le simple fait d’utiliser le TBI
1. Les problèmes de police.
2. Les « bugs » imprévisibles.
3. La gestion de groupe.
Ce que nous avons décidé de ne pas changer malgré les remarques
1. Le vocabulaire (car le livre ne doit pas être un support isolé).
2. La quantité de texte (car nous n’avons pas le temps de faire plus de pages).
3. Les indices (dont le fonctionnement doit simplement être mieux expliqué).
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Préparation modifiée
14
15
Quelques images du livre
16
17
18
19
Conclusions personnelles
Conclusion de Méghane Deraedt
Si je devais choisir deux mots pour conclure ce travail, je choisirais les suivants :
épuisant et prenant. Je dirais même plus : É-PUI-SANT ! et prenaaaaaaant !
Ce n’est pas à un travail habituel que nous nous sommes attaquées cette fois mais à
un colosse ! Jamais je n’aurais imaginé prendre autant de temps et d’énergie pour réaliser ce
livre. Mais le résultat en valait la peine.
Si l’idée de départ m’a semblé, d’emblée, une idée géniale, il n’a pas fallu très
longtemps avant que je ne me rende compte que nous n’étions peut-être pas des génies
suffisants de l’informatique et de l’édition. Pourtant, le contrat de départ a été bien rempli :
nous avons, ici, un livre interactif mettant les élèves en haleine mais aussi de potentiels
enfants de nature curieuse.
Je pense être la plus fervente défenseuse du fait qu’il ne s’agit pas d’un outil scolaire
mais bien d’un livre pouvant être utilisé à l’école. Mon idée première était de me rapprocher
au maximum de cette sensation procurée par les livres pop-up que je lisais étant petite.
Cette idée, de grande ampleur a demandé énormément d’investissement de notre
part et je suis heureuse de voir que, malgré leurs craintes, Sophie et Gaëtane se sont
données à fond et n’ont pas lâché l’affaire jusqu’à atteindre la (presque) perfection !
Je trouve dommage de nous proposer un tel travail si tard dans notre formation, je
pense en effet que nous disposions d’assez de bagages pour le réaliser plus tôt. Cependant,
je suis très contente d’avoir pu vivre un travail si enrichissant et si motivant. C’est d’ailleurs
décevant de ne pas avoir plus de temps à y accorder mais… peut-être reprendrons-nous ce
projet plus tard !
20
Conclusion de Sophie Glibert
Lorsque vous nous avez présenté le travail que nous allions devoir réaliser j’ai
d’abord eu peur. Je me suis directement dit « Mais… Comment tu vas faire, vu comment tu
débrouilles avec un ordinateur ? ». Puis j’en ai discuté avec Méghane et Gaëtane et nous
avons réfléchi et cette discussion m’a un peu rassurée.
Nous avons très rapidement trouvé ce que nous allions faire, et nous avions une
idée très précise de ce que nous voulions comme résultat final. Nous nous sommes vite vues
pour clarifier toutes nos idées et choisir ce que nous faisions ou non. C’est là que nous nous
sommes réparti les taches. Je peux dire que le travail s’est bien passé, nous avons suivi notre
idée de départ mais en y ajoutant quelques modifications au fil du temps. Nous avons dû
faire face à quelques problèmes techniques ça m’a beaucoup angoissée car je ne savais pas
trop comment nous allions pouvoir les résoudre. Nous y sommes finalement arrivées et je
suis très fière de ce que nous proposons. Nous avons dû faire face à des difficultés mais on
n’a pas abandonné, on a voulu continuer selon notre idée initiale et nous y sommes
parvenues.
Je pense que chacune de nous a fait un peu de tout au début. Je me suis dit « On ne
va faire que de l’informatique ! » mais pas du tout. Moi et les autres avons dû fournir un
travail de recherche conséquent pour créer le texte et donc pour reproduire les choses le
plus exactement possible.
J’ai aimé faire ce travail malgré les soucis qu’il a engendrés, et j’aime beaucoup ce que
nous en avons fait.
21
Conclusion de Gaëtane Willocx
J’ai trouvé la réalisation de ce travail très intéressante.
En effet, de plus en plus d’écoles utilisent aujourd’hui des tablettes ou des tableaux
blancs interactifs. Je trouve donc important que nous apprenions à les utiliser lors de notre
formation pour déjà avoir quelques notions de base ainsi que de l’expérience si jamais nous
étions amenés à travailler avec ces outils durant notre carrière. Ce qui sera probablement le
cas.
Je trouve intéressant de pouvoir tester et créer des outils grâce à l’informatique car
ce n’est pas facile d’utiliser ces outils à bon escient. En effet, comme nous en avions discuté,
il est important de faire quelque chose d’interactif et de ne pas tomber dans le frontal, ce qui
n’est pas chose aisée. Nous avons pu le constater lors des échanges que nous avons eus avec
vous. Nous nous sommes rendus compte à ce moment-là que ce que nous avions créé était
interactif mais que ce n’était pas pour cela que la manière de l’utiliser pour l’enseigner l’était
aussi.
Ce qui m’a le plus appris lors de la réalisation de ce travail, c’est lorsque nous avons
pu tester notre outil sur des enfants. J’ai trouvé les enfants très participatifs malgré les petits
imprévus que nous avions rencontrés ce jour-là. Leurs commentaires en fin de séance ont
été très constructifs et nous ont permis de nous adapter et de nous rendre compte que
nous n’avions pas tout prévu et que nous avions certaines choses à revoir dans la
présentation de notre outil. J’ai également trouvé étonnante la simplicité avec laquelle les
enfants utilisaient les tablettes. On voit vraiment que c’est un outil qu’ils voient d’autres
personnes utiliser depuis qu’ils sont tout petits et que c’est presque quelque chose d’inné
chez eux. Je me suis rendue compte que ça restait tout de même un outil « sacré » pour
eux. Ils aiment beaucoup utiliser les tablettes, même dans le cadre des cours. Ca a vraiment
un impact énorme sur eux.
Nous nous sommes également rendu compte que travailler avec des outils
informatiques n’est pas chose aisée et que cela demande beaucoup de travail de préparation
pour des étudiantes novices comme nous. Du moins c’est comme cela que je l’ai ressenti.
Travailler avec des outils informatiques est très intéressant et quelque chose que
nous devons apprendre à exploiter. Mon seul regret est que notre formation ne soit pas plus
poussée dans ce sens car comme je l’ai dit plus haut, nous allons de plus en plus être amenés
à travailler avec ce genre d’outils.
22
Conclusion générale
De manière générale, nous pensons pouvoir être fière de notre travail. Si cela fût
extrêmement laborieux, le résultat nous semble vraiment très bien.
Au cours de nos expériences à petite échelle, nous avions déjà pu régler pas mal de
petites choses relatives au contenu et à la forme du livre interactif. Cependant, tester notre
outil auprès d’élèves nous a permis de nous rendre compte que le concept général lié aux
tablettes était à revoir.
Ainsi, nous arrivons aujourd’hui avec un « Kididoc » révolutionnaire qui nous semble
sans failles. Pourtant, de nombreuses choses restent encore à améliorer et ces améliorations
pourraient s’accumuler à l’infini. Si notre présent travail doit avoir une fin, nous espérons
pouvoir mettre à profit ce que nous avons déjà produit mais aussi, pourquoi pas, continuer
de développer cette idée.
Nous pensons que ce qui donne cette force à notre travail, c’est notre envie de ne
jamais renoncer, notre entêtement. S’il faut parfois reconnaître qu’on a tort ou qu’on n’est
pas à la hauteur, nous avons décidé, cette fois, de donner tout ce qu’on avait pour parvenir à
réaliser notre projet. Bien que souvent découragée, nous n’avons jamais reculé devant les
obstacles et notre travail en ressort d’autant plus beau et agréable.
Enfin, nous avons bien conscience que, au vu de ce qu’il y a sur le marché, notre
travail n’est pas véritablement parfait et ne fait pas concurrence à d’autres livres numériques.
Cependant, nous restons convaincues que si cet outil peut nous être utile dans notre
prochaine vie d’enseignant, il peut sans doute l’être auprès des autres instituteurs. Ainsi,
nous espérons que ce travail, ou au moins l’idée qui l’a porté, servira aux personnes qui
seront sensibles à notre persévérance.
Le mot de la fin ?
« Un livre n'est jamais un chef-d'oeuvre : il le devient. »
Edmond et Jules de Goncourt
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