Antoine de Saint Exupéry

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Antoine de Saint Exupéry
DOSSIER PÉDAGOGIQUE SUR PILOTE DE GUERRE D’ANTOINE DE SAINT-EXUPÉRY À
L’INTENTION DES ENSEIGNANTS DE 6e SECONDAIRE
Pilote de guerre
L’ŒUVRE EXPOSÉE
Il s’agit de la première édition de l’ouvrage d’Antoine de Saint-Exupéry : Pilote de guerre, édité lors de la Seconde Guerre mondiale. L’ouvrage a d’abord
été publié en anglais, aux États unis en février 1942 sous le titre : Flight to Arras par la maison d’édition Reynal & Hitchcock mais aussi en français par
les Éditions de la Maison française. Puis, l’ouvrage est publié en France par Gallimard, en novembre 1942 avec le titre : Pilote de guerre. Outre le
contexte particulier de création de l’œuvre, nous sommes face à l’émergence de l’écrivain témoin des réalités de son époque.
A. EXPLOITATION DE L’ŒUVRE
L’ŒU VRE EN CLASSE D’HISTOIRE
D’HIST OIRE
INVENTAIRE DES CONTENUS
Préparation de la visite
Exploitation de la visite
À partir du contexte
-
La Première Guerre mondiale
Le traité de Versailles
La conjoncture économique des années 20-30
et la crise de 29
La ligne Maginot
-
Implication des USA au début du
conflit (mouvement America First…)
Économie parallèle, marché noir
Diffusion des idées par des canaux
alternatifs (transmission de l’ouvrage
« sous le manteau »)
À partir de l’œuvre
-
-
La drôle de guerre, bataille de France
mai-juin 1940,
Les nouvelles technologies, aviation
(Luftwaffe), char (panzer), munition
(travail dans les usines) …
Pacifisme
Les pouvoirs politiques en place à
l’époque
Les Alliés et différentes alliances
existantes
Exode des populations civiles
L’œuvre s’inscrit dans le moment-clé « Des crises à la Seconde Guerre mondiale (1919-1945) » s’intégrant
dans la piste de travail « Les grandes phases de la seconde guerre mondiale » du programme de 6e
secondaire de l’enseignement.
UTILISATION DE L’ŒUVRE POUR MOBILISER LES COMPÉTENCES
Pour travailler les compétences en classe, nous proposons une tâche pour chacune qui pourra être réalisée par l’élève. Un dossier documentaire a été
créé comprenant différents types de documents qui pourront servir dans la réalisation de ces compétences. Il sert de point de départ et pourra être
complété, amélioré par l’enseignant, notamment par les dossiers 13/27/29/35/42/85 du manuel « Construire l’histoire – 4. Un monde en mutation de 1919
à nos jours ».
Pilote de guerre
Compétence 1 : se poser des questions
Tâche : Tu viens d’étudier le traité de Versailles et ses conséquences
pour l’Allemagne, notamment l’impact sur l’armée. Partant du constat de
la déclaration de guerre entre la France et l’Allemagne, tu cherches à
savoir comment ces deux pays ont orienté leurs politiques militaire et
économique dans le domaine de l’armement pour pouvoir s’engager
dans un conflit armé. Pour cela tu disposes de documents qui
permettront de te poser des questions qui guideront ta recherche future.
Les concepts qui
« croissance/crise ».
peuvent
être
mobilisés
sont
ceux
de
Compétence 2 : critiquer
Tâche : Tu cherches à savoir comment s’est déroulé le contact entre les
Allemands et les Français lors de l’invasion allemande du territoire
français en 1940. Trouve le document trace du passé et pertinent qui
correspond le mieux à cet objet de recherche et critique-le.
Le document à critiquer est le n°5. Pour la premièr e partie de la
compétence (distinction entre document pertinent/non pertinent et trace
du passé/travail postérieur) l’enseignant est libre de créer un nouveau
dossier ou de reprendre celui qui est proposé.
Compétence 3 : synthétiser
Tâche : Tu es fan des films sur la Seconde Guerre mondiale et souvent
on y montre des gens en train de fuir leurs maisons, notamment en
France. Tu te demandes alors pourquoi ces gens partent de chez eux,
qu’est-ce qui les a poussés à partir en 1940 ? Pour mettre au clair tes
idées et découvertes, tu vas rédiger une synthèse d’une page et demie
sur le déplacement de la population française en 1940.
Cette tâche permettra le recours au concept de « migration » et
nécessitera l’utilisation des documents du dossier documentaire.
Compétence 4 : communiquer
Tâche : Réalise un tableau comparatif montrant les forces allemandes et
françaises en présence au début de la Seconde Guerre mondiale
(1940). Ce document doit mettre en évidence les points forts et points
faibles de chaque armée.
BIBLIOGRAPHIE
Pour en savoir plus :
ANET Daniel, Antoine de Saint-Exupéry. Poète-Romancier-Moraliste, Paris,
Corrêa , 1946.
La vie de Saint-Exupéry, Paris, Seuil, 1948.
CARLIER Claude, Vie et destin des pilotes de guerre, Paris, Gallimard, 2011.
http://www.alalettre.com/saint-exupery-bio.php
http://leslecturesdares.over-blog.com/article-pilote-de-guerre-d-antoine-de-saintexupery-58481924.html
http://www.antoinedesaintexupery.com/pilote-de-guerre-1942-0
Colloque Antoine de Saint-Exupéry – Pilote de guerre
du 28 au 29 juin 2012 à Saint-Maurice-de-Rémens (Ain, France) :
http://calenda.revues.org/nouvelle23648.html
Illustration :
http://www.futura-sciences.com/fr/biographie/t/aeronautique3/d/saint-exupery_228/
http://www.lecharpeblanche.fr/blog/wpcontent/uploads/2012/02/Potez-1040018n.jpg
Pilote de guerre
B. INFORMATIONS SUR L’OEUVRE
L’O EUVRE
L’AUTEUR
L’auteur est Antoine de Saint-Exupéry, écrivain connu et reconnu. Il est issu d’une vieille famille française et porte le titre de comte. Il n’a néanmoins
jamais fait état de ce titre. Il a eu une enfance merveilleuse et insouciante, où il passait des heures à observer les avions puisqu’un aérodrome se situait
à quelques kilomètres de sa résidence de vacances. Cette époque le marqua pour le reste de sa vie. Cela se ressent à travers ses ouvrages et ses
différentes allusions à l’enfance et l’imaginaire. Durant sa vie, Saint-Exupéry effectua de nombreuses activités et voyagea énormément grâce aux
liaisons aériennes qu’il effectuait pour son métier et aux reportages qu’il a réalisés dans différents pays. C’était en réalité un véritable journaliste. Mais sa
grande passion est l’aéronautique, il a fait son service militaire en 1921 dans l’armée de l’air à Strasbourg après avoir échoué au concours d’entrée de
l’École Navale. Il a également une fibre artistique et a fréquenté les Beaux-Arts dans la section architecture en auditeur libre
durant plus d’un
an. Il était pilote, c’est d’ailleurs lors d’une de ses missions aériennes qu’il perdit la vie en Méditerranée, dans des
conditions qui alimentent de nombreux fantasmes. Mais c’est surtout un écrivain et poète mondialement connu
et reconnu pour son ouvrage phare : Le Petit Prince.
Il faut noter que « Saint-Ex » est très célèbre aux USA grâce à Terre des hommes, qui est un bestseller et
qui lui assure des revenus confortables. On l’appelle le « Joseph Conrad de l’Air », lors de ses séjours aux
États-Unis, il est suivi par des reporters mais n’accorde pas d’interviews.
LE CONTEXTE DE RÉDACTION
Dès que la guerre est déclarée, le 1er septembre 1939, Saint-Exupéry tente de se faire intégrer dans une escadrille de combat. Il est d’abord affecté aux
services d’information mais il souhaite partir pour le front. Il multiplie les démarches auprès de différents cabinets et finit par être affecté au groupe 2/33
le 3 novembre 1939. Il s’agit d’un groupe de reconnaissance stratégique directement rattaché au commandement en chef. Les avions du 2/33 sont des
Potez, leur maniement est facile mais leur vitesse est faible face aux engins de la Luftwaffe. De plus, en haute altitude, leurs commandes tout comme
leurs mitrailleuses gèlent et leurs appareils photo s’enrayent.
C’est en 1941 que Saint-Exupéry, démobilisé, commence à écrire Pilote de Guerre aux États-Unis. À ce moment, il a déjà entamé la rédaction du Petit
Prince. Le 20 février 1942, l’ouvrage est publié aux États-Unis sous le titre Flight to Arras, il y sera bestseller pendant 6 mois et dépassera toutes les
prévisions de vente. Le livre suscita même de nombreuses vocations militaires dans la jeunesse américaine. Dans l’opinion américaine, la France avait
perdu son statut de grande puissance en capitulant, elle était en voie de décomposition. Grâce à Pilote de guerre, les Américains comprennent qui sont
les Français et comment ils se sont battus. Ce sont des hommes qui ont continué le combat jusqu’au bout, pour l’honneur de la nation, du groupe et
d’eux-mêmes.
L’impression de l’ouvrage est terminée le 27 novembre 1942 en France. Au départ, les Allemands avaient laissé publier l’ouvrage mais une semaine
après sa parution les autorités allemandes d’occupation vont censurer cet ouvrage, l’interdire et le confisquer. Le gouvernement de Vichy va également
soutenir cette mesure car l’auteur n’acceptait pas la résignation de la France. Le livre va donc se transmettre de main en mail sous le manteau, car les
Éditions de Minuit vont le publier en 1943 et le faire circuler de cette manière.
Pilote de guerre
LES SUJETS ET THÈMES ABORDÉS
Pilote de guerre est dédié au groupe aérien 2/33 de grandes reconnaissances dans lequel Saint-Exupéry
servit comme pilote mais il s’adresse plus généralement à tous les hommes qui ne se sont pas battus et
qui n’ont pas perdu espoir en la nation. Pilote de guerre donne de l’espoir et de la force, montre qu’une
résurrection est possible après la défaite de la France. Elle est possible grâce aux valeurs morales et à la
substance humaine. D’ailleurs, on perçoit à travers ses phrases son amour pour la France mais surtout la
question de l’avenir réservé à son pays dans cette période d’incertitude profonde.
Il s’agit en fait d’un journal de guerre d’un pilote revêtant un aspect confidentiel, sur le ton d’une confession. Il y a une présence spontanée, émotionnelle
et entière de l’auteur, de son vécu et de son ressenti. Il s’agit d’un vrai témoignage de son expédition aérienne du 23 mai 1940 au-dessus d’Arras, c’est
ce qui en fait sa force. Même si Saint-Exupéry ne voulait pas être un témoin « le métier de témoin m’a toujours fait horreur », la force de son récit le
propulse dans cette sphère malgré lui.
Le style est assez simple passant d’expériences de guerre, de fraternité, de rencontres et de vie, à des méditations philosophiques. C’est une
succession de descriptions et d’analyses de son expérience. Les récits d’exode sont très dépouillés un peu comme le style de Saint-Exupéry, montrant
non pas une pitié envers l’individu mais envers une foule montrant les instincts basiques de l’être humain. Pour aller à l’encontre de cela, il se tourne vers
l’enfance, où la vie était sûre. Il montre l’absurdité du combat, des missions de renseignement inutiles lui sont demandées, c’est un combat perdu
d’avance, « un verre d’eau contre un incendie de forêt ». Mais le soldat doit effectuer les ordres, il ne peut pas s’y dérober. Ceci a suscité chez SaintExupéry de très profondes réflexions sur la guerre et la perte inutile des équipages. « Tout craque autour de nous. Tout s’éboule. C’est si total que la
mort elle-même paraît absurde ». Une partie de la fin de l’ouvrage tend à démontrer la décadence de notre civilisation, parfois proportionnelle à son
perfectionnement technique. Saint-Exupéry constate la déperdition de force, de vérité, de sincérité humaine.
LIENS AVEC D’AUTRES ŒUVRES
Ce n’est pas la première fois que « Saint-Ex » comme sujet utilise sa propre expérience de pilote et les différentes émotions qu’il ressent lors de ses
vols. Il y avait déjà fait référence dans Courrier Sud. Ce récit est plus âpre, plus dépouillé que Terre des hommes, même s’il a aussi une volonté de
présenter l’humain dans sa plénitude active et son existence. En somme, il rejoint le point final de Terre des hommes par de nouvelles voies et de
nouvelles expériences. C’est également lors de son exil aux États-Unis qu’il écrit Lettre à un otage, à la base adressée à Léon Werth. Elle approfondit les
conclusions de Pilote de guerre sous forme de confidence. Et surtout, elle va permettre une ouverture pour Pilote de guerre en Europe, où l’ouvrage
n’est pas très connu.
Il est également possible de rapprocher Pilote de guerre de Lettre à un ami allemand d’Albert Camus, qui se trouve également dans l’exposition. En effet,
dans leur ouvrage respectif chaque auteur met en exergue l’amour de sa patrie : la France, le courage et l’espérance des Français. De plus, ces œuvres
traitent d’une valeur fondamentale similaire : la dignité humaine. On pourrait également trouver des points de comparaison entre Pilote de guerre et La
légende d’Uylenspiegel de De Coster, dans l’optique de la défense de la liberté contre l’oppresseur.
DOSSIER DOCUMENTAIRE : EXTRAITS DE PILOTE DE GUERRE D’ANTOINE DE SAINT-EXUPÉRY
« Tous les garages, tous les hangars, toutes les granges
ont vomi dans les rues étroites les engins les plus
disparates, les voitures neuves et les vieux chars qui
depuis cinquante ans dormaient, périmés, dans la
poussière, les charrettes à foin et les camions, les
omnibus et les tombereaux. On trouverait dans cette
foire, si l’on cherchait bien, des diligences ! » p. 113-114
« Devant nous quelques chose déjà se décompose.
-Vous êtes fous, ici ! Que se passe-t-il ?
La patronne du café où nous nous rendons hausse les
épaules :
- on évacue.
- Pourquoi ? Bon Dieu !
- On ne sait pas. Le maire l’a dit.
[…] A bord des camions, des autos, des charrettes, des
chars à bancs, c’est un mélange d’enfants, de matelas et
d’ustensiles de cuisine. » p. 114-115.
« Cette caravane sans pièces de rechange, sans pneus,
sans essence, sans mécaniciens. Quelle démence !
- Vous ne pourriez pas rester chez vous ?
- Ah ! Oui qu’on aimerait mieux rester chez nous !
- Alors pourquoi partir ?
- On nous l’a dit…
- Qui vous l’a dit ?
- Le maire…
Toujours le maire.
- Bien sûr. On aimerait tous mieux rester chez nous.
C’est exact. Nous ne respirons point ici une atmosphère
de panique, mais une atmosphère de corvée aveugle.
Dutertre et moi nous en profitons pour en secouer
quelques-uns :
- Vous feriez mieux de débarquer tout ça. Vous boirez au
moins l’eau de vos fontaines…
- Sûr qu’on ferait mieux !...
[…]
- Ça ne va pas. Nous sommes obligés de partir aussi.
- Pourquoi ?
- Le boulanger est parti. Qui fera le pain ? » p. 117-118
« Avant dix kilomètres d’ici elle aura déjà tamponné trois
voitures, grippé son débrayage, crevé ses pneus. Alors
elle, la belle-sœur et les sept enfants commenceront de
pleurer. Alors, elle, la belle-sœur et les sept enfants,
soumis à des problèmes au-dessus de leurs forces,
renonceront à décider quoi que ce soit, et s’assiéront sur
le bord de la route pour attendre un berger. Mais les
bergers… » p. 116
DOSSIER DOCUMENTAIRE : DOCUMENTS ANNEXES
3. Défaite de la France en mai 1940 et Guerre éclaire
1. Force en présence en septembre
1939
Source : Dermejian Geneviève e.a., Histoire. Première, Paris, Bordas, 1988, p. 350 (C. Quétel).
Source : MILZA Pierre et BERSTEIN Serge, Histoire. Terminales,
Paris, Hatier, 1998, p. 17.
4. Les conceptions stratégiques de l’armée
française en 1939 critiquées par De Gaulle
2. Exode des Français en 1940
L’armée se figeait dans les conceptions qui avaient été en vigueur avant la
fin de la dernière guerre.[…] Aussi l’idée du front fixe continu diminuait-elle
la stratégie pour une action future. L’organisation, la doctrine, l’instruction,
l’armement en procédaient directement. Il était entendu qu’en cas de
guerre, la France mobiliserait la masse de ses réserves et constituerait un
nombre aussi grand que possible de divisions, faites non pas pour
manœuvrer, mais pour tenir des secteurs. Elles seraient mises en positions
le long de la frontière […] et y attendraient l’offensive de l’ennemi.
Quant aux moyens : tanks, avions, canons mobiles et pivotants, dont les
dernières batailles de la Grande Guerre avaient montré qu’ils permettaient
déjà la surprise et la rupture, et dont la puissance n’avait cessé de grandir
depuis lors, on n’entendait s’en servir que pour renforcer la ligne au besoin,
la rétablir par des contre-attaques locales. […] Le front était, à l’avance
tracé par les ouvrages de la ligne Maginot que prolongeaient les
fortifications belges. Ainsi, serait tenue par la nation en armes une barrière
à l’abri de laquelle elle attendrait, pensait-on que le blocus eût usé l’ennemi
et que la pression du monde libre l’acculât à l’effondrement.
Source : Dermejian Geneviève e.a., Histoire. Première,
Paris, Bordas, 1988, p. 350 (C. Quétel).
Charles de Gaulle, Mémoires de guerre : l’Appel, 1940-942, Plon, 1954.
5. La percée des panzers allemands en France
en mai 1940
Notre vitesse (65km/h environ) soulevait derrière nous un immense
nuage de poussière […]. Nous croisâmes une troupe de motocyclistes
français avec leurs armes qui venaient de la direction opposée ; nous
les arrêtions au fur et à mesure qu’ils arrivaient. La plupart étaient si
saisis et troublés de se trouver soudain au milieu d’une colonne
allemande qu’ils étaient incapables de résistance et se contentaient de
pousser leurs machines dans le fossé […].
Des troupes campaient près de la route, des véhicules militaires
étaient rangés dans les cours de fermes et, à certains endroits, sur la
route même. Civils et soldats, la terreur peinte sur leurs visages,
s’entassaient dans les tranchées le long des clôtures et dans les creux
du sol. Nous passâmes les files de charrettes abandonnées par les
réfugiés qui avaient fui en panique dans les champs en bordure de la
route.
Erwin Rommel, La Guerre sans haine (D’après extraits des carnets de
Rommel, Amiot-Dumont, 1952.)
Travail réalisé dans le cadre du cours de Médiation Muséale et Patrimoniale LHAGI2550, par C. Delmarre, UCL, année académique 2011-2012

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