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18 Par Charlie Lessard Au cours des dernières années, j’ai beaucoup entendu parler d’un « bike show » qui avait lieu dans le Sunshine State et dont l’objectif premier était de revenir aux « racines » en construisant des customs dans leur totalité. Le concept a été lancé par quelques copains qui en avaient ras le bol d’aller dans des salons de motos qui exigeaient une somme exagérée comme frais d’entrée, mais qui n’avaient pas grand-chose à offrir en échange comme machines personnalisées. Ils en avaient assez des Revolution Motorcycle Magazine « barges » en aluminium et de ces fabricants qui venaient sur le terrain uniquement pour un coup d’argent vite fait. Ils ont donc décidé qu’il était temps de ressusciter ce genre d’évènement qui fait écho à un mode de vie qui nous est si précieux. Un « bike show » avec une essence qu’on ne peut trouver que dans les livres et les magazines (et bien sûr dans les films) des années 1960 et 70. Le coup d’envoi a été lancé par Mike Davis et Grant Peterson. Le 25 juin de cette année a marqué la troisième ÉVÉNEMENT 19 édition annuelle du Born Free Show, qui a été présenté au Oak Canyon Ranch à Silverado en Californie, non loin du lac Irvine. En quittant ma voiture de location, que je venais de laisser dans un immense terrain de stationnement poussiéreux et densément rempli, je sentais déjà l’excitation s’emparer de moi à l’idée de la merveilleuse journée que j’allais passer. Malgré le fait qu’il était encore tôt en ce samedi matin, la place était grouillante de visiteurs. Certains venaient d’aussi loin que d’Australie, d’Europe et du Japon. Tout comme ces motos. Oh oui, d’incroyables motos qui ne m’ont pas laissé indifférent une seconde vu la somme de travail et l’artisanat qu’avait nécessités leur création ! J’étais au paradis ! Des motos personnalisées inspirées du plus pur style des Revolution Motorcycle Magazine 20 choppers. Un cadre léger, un ensemble de roues chromées, un réservoir à essence style « peanut », un guidon qui monte jusqu’au ciel, un moteur poli qui crache du feu et une peinture accrochante – « PUR CUSTOM BIKE »! Ces motos ne sont pas construites sur une chaîne de montage. Non, elles ont été construites avec du sang, de la sueur, des larmes et de la bonne bière par des hom- mes et des femmes qui sont fiers de leurs machines (la façon dont c’est censé être) ! À cet évènement, vous pouviez admirer des styles de motos qui faisaient ressortir la créativité et l’ingéniosité de leurs propriétaires, sans parler de la fraternité et de la camaraderie qui ont contribué à tous les rassembler. Ces machines n’étaient pas axées sur les étiquettes de prix, mais plutôt sur l’unicité. L’emplacement des vendeurs était très achalandé avec des gens qui se spécialisaient dans toutes sortes de choses, des « apehangers » aux Revolution Motorcycle Magazine briquets Zippo et quelque chose que je n’avais jamais vu auparavant dans un « bike show », un barbier qui vendait également des produits pour lisser les cheveux (une idée très cool selon moi !). Vans « Off the Wall » était le principal commanditaire de l’évènement et les gens qui travaillaient au kiosque de la compagnie étaient très accommodants et donnaient gratuitement beaucoup de trucs. Une scène avait été aménagée ÉVÉNEMENT 21 pour le « band » et pour la présentation des trophées aux motos gagnantes. Un chanceux détenteur de billet (de Las Vegas) est retourné chez lui avec une belle Harley 1946 Knucklehead. Voilà un homme qui était très heureux ! J’ai aussi eu l’occasion de serrer la main à quelques-uns de nos amis de « Revolution », soit Chica, Gilby Clarke, Michael Lichter et Kirk Taylor qui étaient tous présents pour cette grande occasion. À la fin de la journée, ma fille Chloé et moi avions passé des moments mémorables. Cet événement a été partagé par des Revolution Motorcycle Magazine 22 milliers de personnes qui jouissent d’une liberté créative. La journée a été remplie d’images et de sons vintage (et pas si vintage) de motos qui ont suscité l’enthousiasme en nous tous. J’ai déjà hâte à l’édition 2012 du Born Free Show. Ai-je mentionné que le droit d’entrée était de zéro dollar ? C’était gratuit « man » ! Revolution Motorcycle Magazine