Classe de Mme Van der Peijl

LYCEE PAPE CLEMENT - PESSAC
CLASSE MME VAN DER PEIJL
KARIMOUCHE / « ACTION »
Julien Arrault - Baptiste Gondonneau - Théo Nambot
Action ! Contrebasse, rythme et rétro se fusionnent pour donner une artiste à voix de lionne.
Comme dans le cinéma cette chanteuse utilise un nom de scène « Karimouche » qui résulte d'un
assemblage quelque peu banal mais audacieux ; celui de son nom et de son prénom: Karima
Amarouche. Né dans la ville de la BD en 1977, elle nous entraîne dans son univers vintage et
décalé tout en dénonçant le « Big Brother » de la société actuelle. Influencée par de grands
chanteurs tels que Jack Brel et Missy Elliott, elle est sur scène comme chez elle, en solo comme
en duo, avec Mouss de Zebda et Lionel Suarez.
Sur un rythme entraînant Karima dénonce les dérives technologiques modernes, utilisées à des
fins de surveillance et de récolte d'informations massives. Elle nous transporte dans le film qu'est
notre vie grâce à ses connaissances de l'art cinématographique, citant les réseaux sociaux comme
les « script » de nos vies, avec une importante panoplie d'instruments savamment choisis. Des
percussions, un synthétiseur et une bonne dose de guitare se mélangent pour former un son vif et
rigoureux avec une voix à contrario de la mélodie pour donner le style hip-hop et slam déjà présent
dans son précédent album. « Action » c'est une musique agréable, rythmée, joyeuse, originale qui
met en évidence un sujet d'actualité en utilisant les styles populaires venant de la rue mêlés à l'art
du cinéma.
KARIMOUCHE / « ACTION »
Sébastien Granel – Arnaud Fournel – Guillaume Fornes
Angoulême, 1977, une comète à la longue et belle chevelure survole le ciel nocturne dans un
grondement apaisant avant de se planter dans le pied d'une humanité aliénée. Action signée
Karimouche. Une lumière éclose de son "Emballage d’origine", un premier album paru en 2012,
son style se meut de nouveau dans "Action", un album aux dix tonalités où les influences qui lui
sont chères se mêlent : hip-hop, slam, chanson française, tango, au travers de mots et de rimes
appuyées, de discours ayant l'art de tourner en dérision l'aliénation des Hommes. Doué d'un
stupéfiant art scénique, ce bout de femme de 38 ans imprègne son dernier clip d'une atmosphère
vintage empruntée au cinéma et aux cabarets des années folles qu'elle chérit tant. Ajoutant aux
scènes, dépeignant la société contemporaine parodiée, une dimension métaphorique d'où émane
une vraie gouaille. « Ras le bol de l'invasion de la technologie dans notre vie privée ! ». Tel est le
discours de ce titre. Prédiction orwellienne, caméras nimbant lieux publics et vie privée, telles sont
les cibles de l'artiste, aspirant à l'intimité, à la protection de nos images, en bref, à un passage à
l'acte, à l'action. Action, une constellation de sens relative au lexique du cinéma mais aussi aux
actions filmées par les caméras. La dimension cinématographique renverrait ici, au casting d'une
génération.
KARIMOUCHE / « ACTION »
Grégory Teston – Guillaume L’haridon
De son vrai nom Carima Amarouche, Karimouche propose un monde digne d'Orwell. Le thème du
cinéma sert d'appui au texte d'Action, l’artiste aborde les réseaux sociaux et cette impression
d'être quotidiennement observé.
Elle nous entraîne dans une musique très engageante qui nous reste dans la tête grâce à son
refrain rythmé. Lorsque nous écoutons cette musique nous cherchons à comprendre quel est le
sens du mot action. On peut ressentir une composition très réfléchie par rapport au rythme et au
sens de la musique. On retrouve des paroles liées au cinéma, elle sort le mot action de son vrai
contexte: au cinéma le mot action est utilisé pour définir le moment où le cameraman commence à
filmer, ici elle utilise ce mot pour nous envoyer un message: prendre notre vie en main car nous
sommes, selon elle, observés et esclaves des réseaux sociaux que ce soit chez nous ou dans la
rue. Tout ceci est merveilleusement expliqué à l'aide de rimes percutantes comme «On braque sur
toi les projecteurs, voici enfin venue ton heure».
Toutefois dans sa chanson elle laisse penser qu'elle est elle-même enfermée, A la fin un mot
prononcé se distingue des autres, «coupez!». Il nous est permis d'imaginer qu'à ce moment, le film
dans lequel nous tournons tous est terminé, ainsi, elle nous a fait ouvrir les yeux et nous sommes
passés à l'action.
LA CANAILLE / « REDEFINITION »
Baptiste Bourges – Antoine Barbet – Younesse El Abdi
Ce titre nous présente une autre vision du monde de celui que l'on connaît, celui d'un monde tribal,
sauvage, celui de la rue où chacun subit la loi du plus fort.
La Canaille nous propose la face sombre du monde, avec un clip qui est en noir et blanc, ce qui
accentue ses propos dans la musique. C'est une chanson engagée, où l'artiste lutte pour ses
principes. La musique nous fait rappeler « l'esprit sauvage de l'artiste » ou « le monde sauvage
dans lequel nous vivons » car ce dernier défend des causes sociales. La musique tribale en fond
sonore voit son rythme se répéter, comme dans la plupart des musiques de rap.
La Canaille est un groupe de rap (pour les voix) et rock (pour les instruments) composé de quatre
membres, fondé en 2003, qui développe des textes engagés comme « Redéfinition » en 2014.
Depuis sa création, il a sorti trois albums.
Les personnages apparaissant dans le clip sont : deux personnes jouant du tambour, un
sauvageon dansant en rythme avec les tambours, et Marc Nammour, le chanteur, ce dernier incite
à la révolte avec ses paroles et sa gestuelle. Le tambour dans le clip est un instrument de fortune
fait avec des bidons, ce qui pourrait dénoncer la pauvreté. Nous vous conseillons de jeter un coup
d'œil à cet artiste prometteur afin d'élargir son public.
LA CANAILLE / « REDEFINITION
Karim Ben Messaoud – Alexandre Dumont
2006, un groupe sort de nulle part, "La Canaille", un mélange subtil de machines et d’instruments
qui ne vous laissera pas indifférent. Retrouvez aux platines l’excellent "DJ Fab" ainsi qu'un
narrateur tout aussi brillant nommé Marc Nammour, sans oublier DJ Pone et Serge Teyssot-Gay.
En 2007, Les artistes connurent leur premier prix « révélation du hip-hop", seulement un an après
la création de leur troupe.
Titre numéro un de l’album La Nausée (2014), Redéfinition se démarque par un texte violent au
premier abord mais avec réflexion celui-ci éclaire lucidement les problèmes récurrents de la
société. La musique éveille en nous un sentiment de révolte, l’envie d'altération, d'abandon d'une
société infâme et débauchée. Assimilable à un hymne populaire, elle dévie des sentiers tout tracés
des registres dans lesquels on la range, apportant de cette manière une sorte de fraîcheur
captivante et attrayante.
Une musique accompagnée de paroles poétiques et métaphoriques qui permettent de "pointer de
la voix" les valeurs sur lesquelles le groupe repose, en faisant de petits clins d'œil, aux Black
Panthers entre autres.
Le morceau et même l’album en lui-même contribuent à la variété rap/rock, une flèche montante
du hip-hop français en levant ainsi le voile sur les bizarreries de notre société. Le tout cortège de
textes rudes et engagés et d’un style difficilement classifiable.
L’artiste vous invite donc à réfléchir sur des problèmes sociaux dont il vous sera impossible de
passer à côté mais avant tout, de vous, de nous, faire prendre conscience des problèmes
omniprésents de notre société actuelle.
LA CANAILLE / « REDEFINITION »
Ugo Prysianiuk – Thomas Norca – Thomas Maillard
L’essentiel à savoir sur le groupe : La Canaille est un groupe de rap/rock français fondé en 2003
à Montreuil. Labellisé « Révélations hip-hop du printemps de Bourges » en 2007, ce groupe n'est
pas inconnu du grand public notamment grâce à trois albums : « Une goutte de miel dans un litre
de plomb » (2009), « Par temps de rage » (2011) et « La nausée » (2014) avec un titre engagé
« Redéfinition ».
Passé douloureux pour le leader : Marc Nammour est le chanteur et le leader du groupe,
rappeur d'origine libanaise rescapé de la guerre civile. Ce passé terrible l'a poussé à écrire ses
textes.
Une ribambelle de personnalités : « La Nausée » est le troisième album de La Canaille. Marc
Nammour y dresse une galerie stupéfiante de portraits : un petit vieux accroché à la vie, un couple
en décrépitude, la solitude des migrants coincés aux portes de l'Europe ou encore celle d'Omar, un
voisin rongé par ses délires. Ce sont des chroniques de la misère ordinaire qui s'adressent à tous.
« J'aime quand quelque chose d'anodin devient universel. Du macro au micro», précise Marc
Nammour qui a décidément le sens de la formule.
Un titre, le déclic, une révélation : « Redéfinition » est une musique épique et violente avec un
texte brut et poétique, les mots sont fortement appuyés par des percussions semblables à des
sonorités tribales. Ce titre avec DJ Fab est une musique magistrale avec des textes « aiguisés
comme une lame », qui pousse le morceau très loin et bien au-delà de leurs espérances.
LA CANAILLE / « REDEFINITION
Maxence Wilmet – Aurélien Avril – Luc Magonty
La Canaille est un groupe de rap français composé de six artistes, fondé en 2003
à Montreuil en Île-de-France.
Quelques personnes très talentueuses telles que le DJ Pone aux scratchs,
Serge Teyssot-Gay et Lorenzo Bianchi les ont aidés.
Cette musique pleine d'émotions dure 3 min13, le DJ Fab rend la musique magistrale,
avec un texte "aiguisé comme une lame".
Le rythme est tribal, il utilise les instruments de la rue, pour les personnes
qui en proviennent eux-même.
Ce texte est violent, brut mais aussi poétique avec de nombreuses références sur le racisme
(Black Panthers, Rosa Parks).
Certains mots frappant avec des battements tribaux, comme le tambour qui accompagne le
chanteur. C'est une œuvre engagée, la situation décrite ne semble pas s'arranger.
Marc Nammour est le rappeur du groupe il est d'origine libanaise de Beyrouth plus précisément,
né en 1978 et arrivé en France en 1986 et il grandi à Saint -Claude.
C'est un album représentant la face cachée la plus sombre du monde, il y a la qualité,
la précision et la maturité d'écriture qui rendent cette face très réaliste et véritablement étouffante.
Dans le clip, il y a une sorte de démon (un personnage, maquillé), qui " danse " pendant que
l'artiste chante.
C'est une œuvre originale, pas comme les autres, cette musique est très émouvante et
attachante. On arrive à comprendre le message qu'il veut nous faire passer.
ZAZA FOURNIER / « GARCON »
Louise Béchaimont & Eva Kotierz
Camille, plus connue sous le pseudonyme de Zaza Fournier s'est révélée en 2008 avec un
premier album surprenant, mêlant chanson française traditionnelle et modernité.
Pour le plaisir de nos oreilles, la chanteuse revient en mars 2015 avec l'album Le départ. Elle pose
une voix juste sur des paroles au franc-parler, suscitant à la fois le rire, la réflexion et même
l'émotion. Ses titres racontent toujours des histoires modernes, qui reflètent finement et avec
humour des situations banales. La jeune femme de trente ans pose à nouveau ses mots sur son
accordéon avec de nouveaux sons, marqués par des percussions folkloriques.
Dans Garçon la question du genre revient. Zaza expose les inégalités persistantes entre homme et
femme en pointant du doigt ce qui, dans la société, est mal vu chez une femme alors que chez un
homme cela est perçu comme banal. Avec sa modernité, elle revisite la chanson française et nous
surprend à nouveau...
ZOUFRIS MARACAS / « CHIENNE DE VIE »
Timothée Doulut – Romain Descorps
Zoufris Maracas est un groupe de musique française né de l'association de deux amis en 2007. Ce
groupe mélange plusieurs styles surprenants et inattendus inspirés de la musique Africaine
(reggae, chanson manouche) et des sonorités Brésilienne (zouk, rumba), avec une harmonie entre
les maracas, les guitares manouches et une trompette. Vin's le chanteur utilise un registre de
langue familier avec une certaine intonation qui lui permet ainsi de cibler le sujet qu'il dénonce, la
société actuelle. « Chienne de vie » utilise des paroles en opposition avec la mélodie. Il parle aussi
de sa vie personnelle, de ses sentiments et de sa relation avec les femmes. « Chienne de vie »
s'adresse à un large public car malgré son chant engagé, il tient un discours vrai (Chienne de vie
une portée non politique mais humaine). L'histoire du groupe est fascinante puisqu'il ont
commencé en faisant la manche dans les métros parisiens, cette passion pour la musique leur
vient de leurs nombreuses influences comme Toulouse, une ville musicale, Renaud, Luiz Bonfà .
« Chienne de vie » est une bonne suite de leur première album « Prison dorée ».
BABX / « ARTHUR RIMBAUD 2 »
Thibault Bougon – Aurélien Boileau – Florian Despouey
Que se cache-t-il derrière cette mélodie monotone et répétitive, un message, un hommage ou bien
autre chose? Ici l'interprète David Babin connu sous son nom de scène Babx reprend les mots du
poème « Bal des pendus » d'un auteur qui est pour lui schizophrène, un malfrat lumineux, une
«caillera». Dans ces vers parlant de la mort et de Belzébuth, il nous fait ressentir la pitié, celle qu'il
a ressentie lorsqu'il était encore professeur au lycée et que, dans un bar il avait vu un punk
défiguré par un accident de le route chantant Mallarmé, Rimbaud, Baudelaire car seules ces
paroles lui revenaient. Dans son disque « Cristal Atomique » il reprend d'autres poèmes de
Prévert, Baudelaire, Rimbaud et d'autres poètes connus, dont il chantait les paroles lorsqu'il
refaisait le monde autour d'une table avec ses amis. Babx a rajouté deux mots : « Arthur
Rimbaud», qui nous confirme que cette chanson est bien un hommage à ce génie de la poésie.