Notice_d_impact_Dormans_Concorde_-2

Transcription

CONCORDE ENERGY, LLC.
Monsieur Jonathan B. Rudney
Président
1537 Bull Lea Road,
Suite 200
Lexington, KY 40511
A l’intention de
Monsieur le Ministre d’Etat
Ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable
et de l’aménagement du territoire
Direction générale de l’énergie et du climat
Direction de l’énergie
SD2 – Bureau Exploration Production des Hydrocarbures
A l’attention de Madame Carole Mercier
Arche de la Défense-Paroi Nord
92055 La Défense CEDEX
Lexington, le 10 août 2009
Obj : demande de permis H de Dormans
Monsieur le Ministre,
Je soussigné, Jonathan B.Rudnay, domicilié au 2458 167° rue, Fairfield, Iowa 52556, USA,
agissant en qualité de Président de la Société Concorde Energy, LLC. , Société à
Responsabilité Limitée au capital de 750.000 USD, dont le siège social est sis au :
1537 Bull Lea Road, Suite 200, Lexington, Kentucky 40511, USA
Ai l’honneur, au nom et pour le compte de ladite Société, de préciser la demande d’octroi
d’un permis de recherche d’hydrocarbures liquides ou gazeux en date du 10 août 2009,
portant sur partie des départements de l’ Aisne et de la Marne .
Je déclare, conformément aux dispositions de l’Arrêté du 28 Juillet 1995 (JO du Ier
Septembre 1995), et du décret n° 2006-649 du 2 juin 2006, que :
1- les sociétés actionnaires détenant plus de 3 % des actions de la société sont :
Century Exploration International, Inc
Century Exploration Resources ,Inc
Lawco Energy, Inc.
-
60 %
20 %
20 %
La composition du Conseil d’Administration de la Société Concorde Energy ,LLC
est la suivante :
Mr Jonathan B Rudney :
Président
Mr Howard Settle
Directeur exécutif
Mr James (Randy) Lawson,
Directeur exécutif
-
Les Commissaires au Compte ne sont pas encore nommés, car la société a été créée
le 26 Juin dernier pour les opérations en Europe des trois sociétés actionnaires .
-
Le directeurs ayant la signature sociale est :
Mr Jonathan B Rudney , de nationalité américaine.
2-Les substances faisant l’objet de la demande sont tous les hydrocarbures liquides ou
gazeux.
3-Le permis de recherche en cause est sollicité pour une durée de quatre années et pourrait
prendre le nom de Permis de Dormans.
4-Ce permis serait valable à l’intérieur d’un bloc délimité par les arcs de méridiens et de
parallèles joignant successivement les sommets définis par les coordonnées géographiques
en grades du tableau ci-dessous, le méridien origine étant celui de Paris.
Sommets
A
B
C
D
E
F
G
H
I
J
K
L
M
N
O
P
Q
R
Longitude
gr Est
1,4 E
1,7 E
1,7 E
1,8 E
1,8 E
1,52 E
1,52 E
1,47 E
1,47 E
1,44 E
1,44 E
1,42 E
1,42 E
1,4 E
1,4 E
1,3 E
1,3 E
1,4 E
Latitude
gr Nord
54,7 N
54,7 N
54,5 N
54,5 N
54,3 N
54,3 N
54,33 N
54,33 N
54,35 N
54,35 N
54,36 N
54,36 N
54,37 N
54,37 N
54,5 N
54,5 N
54,6 N
54,6 N
Le périmètre, tel que défini sur la carte jointe, dont l’échelle est le 1/200 000 , couvre une
superficie de 952,05 km² environ , portant sur partie des départements de l’ Aisne et de la
Marne .
5-Titres miniers portant sur les hydrocarbures dont Concorde Energy, LLC. ou ses sociétés
membres, sont titulaires.
La société demanderesse, venant juste d’être créée, ne dispose pas à ce jour de titre minier ;
cette présente demande est la troisième faite à son compte en France , la première
concernant le permis d’Ozoir-la Ferrière , déposée le 24 juin dernier , et la seconde
concernant le permis de Tardenois en date de ce 10 août ; d’autre sont prévues , en France
Demande du permis de Dormans par CONCORDE ENERGY, LLC.
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et en Europe ; par contre ses sociétés membres disposent de plusieurs titres miniers , parmi
lesquels :
Century Exploration International ,Inc ( « Century International »)
Créée en 2003, cette société a eu pour vocation d’opérer en Mer du Nord britannique , avec
sa filiale Century Exploration (UK) . Après avoir foré, comme opérateur, 11 puits, dont 4
découvreurs de gaz naturel, ces puits n’ont pas été complétés, car les découvertes n’ont pas
été jugées commerciales. La filiale est en train de se retirer des actifs et participations dont
elle disposait dans ce secteur.
En Australie, Century International dispose d’intérêts minoritaires dans un grand champ au
large dans la Mer de Timor, Puffin, ( permis AC/P22 et AC/RL1) qui est en production .
Century Exploration Resources, Inc ( « Century Resources »)
Cette société est filiale à 100% de RAAM Global Energy Company ( « RAAM »), fondée
en 1986 par le signataire de cette demande , et un associé, de longue date, Howard Settle..
o Aux USA , RAAM dispose directement ou par ses filiales , de beaucoup de
participations dans des champs à terre ou en mer ; ces derniers assurent un
revenu annuel de 250 M $.
o Century Resources a été créée en 1986 dans le but d’explorer les
hydrocarbures non conventionnels , huile et gaz, qui ont connu ces dernières
années un très fort attrait ; en particulier ,
 Elle est engagée dans une JV avec Shell Oil , dans le bassin de
Tucumcari, comté de Guadalupe au Nouveau-Mexique .
 Elle est la deuxième détentrice de superficies pour exploiter les
argiles marines de Tuscaloosa ,en Louisiane et Mississippi.
Lawco
Créée en 1985 par son actuel PDG, Randy Lawson, cette société, dispose de participation
dans des titres miniers aux USA dans les états suivants :
Alabama, Arkansas, Kansas, Louisiane, Oklahoma et Texas.
Plus de détails sur les opérations en cours et programmées sont fournis dans l’annexe 1,
justifiant des capacités techniques de la société demanderesse et de ses membres.
6-Programme des travaux - Engagement financier
Le programme proposé pourrait être le suivant :
Année 1 : Collecte des données existantes.
Achats des diagraphies des sondages existants
Achat de 500 km de profils sismique existants
Géologie et géophysique
200.000 €
Année 2 : Retraitement de 400 km de profils sismiques
Analyse des échantillons et carottes disponibles
Interprétation, cartographie, géologie du bassin
300.000 €
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Année 3 : Préparation du rapport sur le potentiel en hydrocarbures.
Complément de géologie et géophysique
250.000 €
Année 4 : Rapport final avec recommandation éventuelle
d’un, voire deux, forage(s) pour la 2° Période
150.000 €
Total de l’engagement financier
900.000 €
Soit un engagement de 225.000 € par an .
A l’appui de ma requête, je vous prie de trouver ci-joints, conformément à l’Arrêté du 28
Juillet 1995, les documents suivants :
- Cinq exemplaires, signés de ma main, de la carte à l’échelle du 1/200 000 sur lesquels sont
précisés le périmètre de la demande et les points géographiques servant à le définir,
- en page 6 , une notice d’impact sur l’environnement.
Et en annexe :
- Document 1 : Les documents de nature à justifier des capacités techniques et financières
de la Société demanderesse ou de ses actionnaires.
- Document 2 : Un mémoire justifiant les limites de ce périmètre, compte tenu de la
constitution géologique de la région.
- Document 3 : Un engagement conforme à l’Article 5 de l’Arrêté du 28 Juillet 1995.
- Document 4 :
° La représentation en France de la Société Concorde Energy, LLC.
° L’Acte d’enregistrement dans l’état du Delaware de la Société Concorde Energy,
LLC en date du 26 juin 2009 , rappelé pour mémoire, car il a été présenté lors du
dossier d’Ozoir-la-Ferrière , déposé au BEPH et à la DRIRE Ile-de-France le 24 juin
2009.
- Document 5
° Le
rapport annuel 2008 , en anglais , de la Société
International, Inc.
Century Exploration
° le rapport annuel 2007 , en anglais , de la société RAAM, société mère de Century
Exploration Resources ,Inc.
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Conformément à l’Article 9 de l’Arrêté du 28 Juillet 1995, j’envoie copie de cette demande
à Messieurs les Préfet de l’ Aisne et de la Marne, ainsi qu’à Messieurs les Directeurs
Régionaux de l’Industrie de la Recherche et de l’Environnement de la Picardie et de l’Ilede-France.
Je vous prie de croire, Monsieur le Ministre, à l’expression de ma haute considération.
Jonathan B. RUDNEY
Président
CONCORDE ENERGY, LLC
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CONCORDE ENERGY, LLC.
Demande du Permis de Dormans
Notice d’Impact sur l’Environnement
Superficie de la demande :952,05 km²
Départements : L’Aisne et la Marne
Régions : Champagne-Ardenne et Picardie
1-Le Bassin Parisien et la Champagne
Situation - Géographie physique
La demande du permis de Dormans se situe au centre Est du Bassin Parisien, en
Champagne, et plus précisément sur la fin du plateau de Brie et de Tardenois, et sur la
Champagne crayeuse ; son périmètre sud borde les marais de Saint-Gond .
Il est situé à environ 100 / 130 km à l’Est de Paris par vol d’oiseau.
Le Bassin Parisien est caractérisée par une structure homogène : un bas plateau calcaire,
entaillé par des vallées alluviales et plaqué ça et là de bandes sableuses.
Le creusement du bassin a provoqué un tassement des terrains des couches de terrain qui ont
glissé vers le centre en formant une série de petits plissements.. Les surfaces sont presque
horizontales ou très peu ondulées. Les rivières découpent des vallées profondes. Dans le
centre du bassin, de nombreuses buttes attestent de la présence de calcaire reposant sur des
argiles ou des sables
La Champagne , partie orientale du Bassin , est une succession ordonnée de plateaux , côtes
et dépressions humides , d’orientation sensiblement Nord-Sud . Les côtes, en calcaire durs
et perméables , ont été progressivement dégagés par l’érosion ; elles dominent à environ 200
m les plaines et sont tournées généralement vers l’Est Dans la région de la demande du
permis, les eaux courantes ont largement entaillé sur leur passage les bancs de marnes, de
gypse et de meulière, découvrant ainsi le niveau de calcaire grossier sur lequel les vents ont
déposé du limon.( ainsi les sols fertiles sont cantonnés aux talus des côtes et aux alluvions
des larges vallées fluviales ) Les couches de gypse et de meulière demeurées intactes,
forment des éminences ( comme le Mont Aimé , en bordure Sud Est de cette demande) ou
de petits plateaux, témoignant des anciens tracés des côtes qui ont reculés sous l’érosion .
2- La zone de la demande de Dormans
2-1 Le relief
Marqué par une alternance de plateau ( de Brie et de Tardenois) ou revers de côtes , à une
altitude entre 200 et 250 m, et des vallées profondes entaillées par les rivières, la Marne et le
Surmelin, avec un saillant constitué par la Montagne de Reims. La côte des Blancs borde le
périmètre Sud Est de la demande, et la falaise de l’Ile-de-France le traverse du Nord au Sud,
en décrivant toutefois un arc Est-Ouest sous Epernay , formant les coteaux sud d’Epernay .
2-2 Le réseau hydrographique
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La Marne est la rivière principale qui traverse le périmètre d’Est en Ouest . Il faut noter
l’irrégularité de son cours qui décrit des boucles parfois très serrées. On rappelle que la
présence de buttes et petits plateaux de calcaire sont la cause de ces boucles . Sa large et
fertile vallée large favorise l’implantation humaine, avec les villes d’Epernay et de
Dormans.
Le Surmelin sillonne le sud de la zone, avant de confluer avec la Marne à Mezy-Moulins, à
l’extrême Ouest du périmètre. Cette rivière est alimenté par la Verdonnelle, et également le
Gros Ru ( ou ru des Grosses Pierres ) qui capte les eaux des nombreux étangs des forêts de
Vassy et d’Enghien.
Tout au Nord Est de la zone demandée, l’Ardre et son ruisseau du Brouillet , coulent vers
la Vesles , affluent de l’Aisne.
Egalement trois petits ruisseaux ,mais qui ont taillé de belles vallées, toutes trois sur la rive
droite de la Marne :le Belval qui reçoit la Maquerelle, la Semoigne, avec la Brandouille,
qui conflue à Verneuil, et le ru de la Belle Aulne , confluant à Jaulgonne.
Enfin, le Cubry, et son ruisseau Darcy, confluant à Epernay , qui a creusé un vallon
recouvert de vignes.
Pour mémoire, le Petit Morin borde , mais à l’extérieur , le sud du périmètre concerné , avec
la marais de St-Gond.
2-3 Les Forêts
Les surfaces boisées sont importantes sur la zone demandée, en particulier en son centre .
Beaucoup d’entre elles ont été dévastées par la tempête de 1999, et sont en cours de
régénération.
Du Nord au Sud, se trouvent (sont nommés les principales pièces) :
 Les bois Meunière, de Rognac, de Reims et des Cinq-Piles .
 Le bois de Ghôt, la Foret de Ris et le bois de Gévres.
 Les bois d’Eclisse, de Reims ( différent du 1er nommé), des Rarrey, de la Cohette, de
la Haute Charmoise , et du Roi, tous situés dans le Parc Naturel de la Montagne de
Reims .
 Les forêts de Vassy , d’Enghien, de Brugny , de la Charmoye, et de Vertus.
 Les bois du Breuil, de Genlis, de Montmort, d’Argensolle, de Rilan et de la Grande
Laye
2-4 L’Habitat
C’est sans surprise que les villes se concentrent le long de la Marne, dont sa large et
fertile vallée favorise l’implantation humaine. Nous pouvons citer :
 Epernay , sous-préfecture de la Marne , mais surtout capitale du vin de
champagne ,avec 25.900 habitants
 Dormans , avec 3.100 habitants
 Vauciennes, proche d’Epernay, avec 3.000 habitants.
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Au Nord de la Marne, sur le plateau de Brie et de Tardenois , l’habitat se fait plus rare et
la plus grand village est Ville-en-Tardenois, avec 600 habitants.
Au Sud de la Marne, les forêts, bois et étangs sont nombreux, mais avec un habitat très
dispersé; le village le plus important , Montmort-Lucy, recense également 600 habitants.
2-5 L’Agriculture
L’agriculture traditionnelle n’était que très difficilement réalisable sur ces terrains dures et
arides que constituent les plateaux calcaires , justifiant ainsi l’ancien nom donné au pays : la
Champagne pouilleuse ; les technique nouvelles d’abondement permettent dorénavant une
modeste agriculture, mais c’est évidemment sur le prestigieux vin de champagne que
s’organise l’activité agricole.
Epernay, qui se présente comme la capitale de ce grand vin, en tire une grande part de son
activité, et recense nombre de grandes maisons de producteurs et négociants .
2-6 Les zones d’intérêt touristique
Le champagne est certainement l’attraction majeure du secteur, et dans le périmètre
demandé, deux circuits le long des rivières la Marne et le Cubry , sont très fréquentés :
 Le long de la Marne ; il convient de mentionner : Boursault , où Mme Clicquot, la
célèbre veuve, fit construire son château en 1848, Oeuilly, Dormans , Verneuil,
Vandières et Châtillon-sur-Marne ;
 Les coteaux sud d’Epernay, bordés par le Cubry , avec Pierry ; ce dernier village est
également sur la route des Côtes des Blancs, qui mènent aux grands crus ( hors
périmètre) jusqu’à Vertus .
Les églises, abbayes et châteaux

Poilly est une des églises romanes de la Vallée de l’Ardre ; dans le même secteur
se trouve celle de Ville-en –Tardenois, et l’abbaye d’Igny, fondée en 1128 par
Bernard de Clairvaux.

Orbais-l’Abbaye, est un charmant village , dont l’abbaye , fondée au VII° siècle,
dispose d’une église gothique remarquable, préfigurant la cathédrale de Reims .

Dans ce même secteur sud, Fromentières, Etoges et Montmort-Lucy présentent
châteaux et églises dignes d’intérêts.

Le vallon de Cubry , outre les vignes , abrite les châteaux de Pierry et Brugny- ce
dernier est, avec son parc, classé -, ainsi que l’église du XIII° de Chavot, perchée
sur un piton à 160m .
Les chemins de Grandes Randonnées
Le GR 14 traverse le Parc Naturel Régional de la Montagne de Reims ; et des GRP
longent les rebords des côtes des Blancs ou traverse le plateau de Tardenois.
Les mémoriaux de la Grande Guerre
Les rives de la Marne ont été des grands théâtres des opérations militaires de cette guerre ;
durant la première offensive de 1918 , puis lors de la dernière contre offensive des
Allemands, et la victoire des forces alliées .
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A Dormans s’élève le Mémorial des Batailles de la Marne. S’y trouve également un
cimetière allemand, alors qu’un cimetière italien s’étend à Chambrecy.
2-7 Voies de communication
Grand lieu traditionnel de passage entre Paris et l’Europe centrale, la zone demandée
présente un réseau de communication avec de grosses artères.
Les routes:
 l’A4-E50 , autoroute de l’Est , avec son échangeur n° 21 et sa barrière de péage de
Berthenay .
 La RD 3 (ex Nationale 3) en provenance de Metz, Verdun, Châlons-en-Champagne,
arrivant par Epernay et longeant la Marne , pour ressortir par Courtemont.
 La RD 980, (ex RN 380 ) venant de Reims pour relier Dormans et la RD 3 .
 La RD 933, reliant Châlons-en-Champagne à Meaux, longe la bordure sud du
périmètre , du Petit-Etrechy à Fromentières .
 Enfin la RD 951 ( encore une nationale déclassée, la N51) , assure une liaison nordsud , de Rethel à Nogent-sur-seine, en passant par Epernay et Champaubert.
Le réseau des routes secondaires est dense au Nord du permis, mais très peu développé, au
sud , zone de forêts et d’étangs et donc de faible habitat.
Les voies ferrées :
 Le TGV Est, qui traverse d’Ouest au Nord Est la zone, en suivant généralement
le couloir de l’autoroute de l’ Est .
 La ligne traditionnelle qu’emprunte le TER le long de la Marne , reliant très
fréquemment Epernay à Paris (Gare de l’Est ).
Les voies fluviales :
La Marne est aménagée et canalisée à partir d’Epernay pour permettre le trafic de bateaux
de type Campinois (650 t)- en réalité c’est un type intermédiaire de barge, non classé par la
CEMT- Conférence Européenne des Ministres des Transports-, car les écluses ne font que
50 m de long - ; transitent ainsi des transports de sables et graviers , extraits de ses propres
fonds ou bordure , jusque vers la Seine et le port de Paris . Le trafic après avoir fortement
régressé lors du dernier quart de siècle , reprend quelque dynamisme sous la promotion des
Voies Navigables de France.
2-8 L’environnement naturel et sa protection
2-8-1 Natura 2000
Le programme européen Natura 2000 a répertorié plus de 25 000 sites dans l’Union
Européenne couvrant 20% de son territoire, sous deux directives , Habitats , couvrant la
Flore et la Faune, et Oiseaux. Ce réseau écologique vise à promouvoir une gestion adaptée
des espaces naturels, en prenant compte les exigences économiques, sociales et culturelles,
et les particularités régionales et locales. Il met en œuvre des aides financières aux
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collectivités ou aux privés, pour assurer le maintien , ou le rétablissement, dans un état
favorable des habitats naturels dont ils ont la charge et responsabilité.
La région de Champagne –Ardenne est très active dans ce réseau, car elle recense 91 sites
sélectionnés pour ce programme Natura 2000.
Le périmètre concerné de cette demande couvre un site inscrit dans ce programme, (carte
et emprise du périmètre sont mises en annexe, voir planches 1 à 4) :

Le massif forestier d’Epernay et étangs associés , classé Site D’importance
Communautaire –SIC- ,pour ses forets alluviales, le Triton Crêté , la Leucorrhine à gros
thorax ( invertébrée ) et le flûteau nageant (plante) ( directive Habitats).
Malgré l’ emprise importante du site, 2847 ha, mais dispersée sur plusieurs parcelles et vu
les contraintes fortes sur ce type de site, qui demandent un plan d’étude pour tout projet de
travaux, aucune acquisition nouvelle de données sismiques , par carottage ou par réflexion (
cf section 3.2), ne sera entreprise sur ce secteur , si toutefois des données récentes et de
qualité sont disponibles; et si un forage s’avère justifié vers un objectif situé sous cette zone,
la profondeur visée d’environ 2 000 m permet de réaliser un puits en déviation qui
n’affecterait en rien ce site à préserver .
2-8-2 Autres zones inventoriées
Les ZNIEFF , Zones Naturelles d’intérêt Ecologique , Faunistique et Floristique ont été
inventoriées à partir de 1984, puis dans une seconde campagne conduite entre 1997 et 2004 .
Cet inventaire permet de prendre en compte l’espace naturel avant tout projet , sans interdire
toutefois l’activité humaine ou de nouveaux projets, mais en favorisant la prévision des
incidences de ces projets ou aménagements et des nécessités de protection de certaines
espaces fragiles
Les deux régions concernées par cette demande ont répertorié environ 20 % de leur surface
comme ZNIEFF de type 1 ou 2. C’est donc sans surprise que plusieurs de ces zones se
trouvent sur le périmètre demandé : la carte générale, et la liste détaillée avec leur référence
sont mises en annexe ( voir planches 5 à 20).
Arrêtés de protection biotope
A notre connaissance, la zone du permis demandé ne comporte pas de telle zone.
2-8-3 Sites classés ou inscrits .
Ils sont deux( tout du moins dans la Marne) sur la zone du permis demandé , et figurent sur
la carte annexée ( voir planche 1 ) :
 Source du Sourdon à St Martin d’Ablois
 Château et parc à Brugny-Vaudencourt
2-9 Captages d’eau potable
Les points AEP (Alimentation en Eau Potable) situés sur le périmètre concerné ont été
listés par les DDASS concernées ; leurs références sont mises en annexe, planche 21. Leurs
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trois périmètres respectifs, immédiats, rapprochés et éloignés, seront naturellement pris en
compte lors des travaux de forage et de leur demande d’autorisation.
3-Les incidences éventuelles des activités envisagées sur l’environnement et conditions
dans lesquelles les opérations projetées satisfont aux préoccupations
environnementales.
Les travaux d'exploration peuvent comporter des études géologiques, des travaux de terrain
et d'interprétation géophysique et des sondages d'exploration.
3.1 Etudes géologiques et travaux d’interprétation géologique
Ces travaux sont réalisés en laboratoire ou en bureau d'études. Ils n'affectent en aucune
manière l'environnement du périmètre sollicité.
3.2 Travaux de géophysique de terrain
Des travaux de prospection géophysique ont déjà été réalisés au cours des deux dernières
décennies. II n'est pas prévu, dans une première phase de travaux, d'effectuer des profils
sismiques complémentaires. Toutefois, s'il devait y en avoir, les techniques les plus aptes à
protéger l'environnement seront, dans toute la mesure du possible, mises en oeuvre.
Les travaux de prospection géophysique tendent, grâce à la mesure des divers paramètres
physiques du sous-sol, à reconstituer les structures souterraines, à isoler les configurations
géologiques propices à des accumulations d'hydrocarbures et à recenser les anomalies de
mesures qui peuvent correspondre à des gisements potentiels. Ces travaux n'impliquent au
sol aucune implantation d'ouvrage. Ils sont réalisés par différents engins mobiles qui suivent
des lignes de prospection se rapprochant le plus possible de la ligne droite.
Ces travaux se décomposent comme suit :
- études topographiques : seuls des véhicules légers empruntant, autant que faire se
peut, les chemins d'accès sont utilisés à ce niveau. Le balisage, effectué à pied, est
matérialisé par de petits piquets de bois. Ces études topographiques ne provoquent
pas de dégâts à l'environnement.
- pose de câble : cela consiste à dérouler des câbles et à poser des géophones à même
le sol. Ce travail est réalisé au moyen de véhicules dont le poids n'excède pas 2,5
tonnes. Par temps de pluie, ces engins pourront occasionner des ornières peu
profondes lors de leur passage.
- émission de source sismique : la méthode géophysique communément utilisée en
prospection est celle dite "sismique-réflexion". Cette méthode est parfois complétée
par la réalisation de carottages sismiques.
3.2.1 Sismique réflexion
La technique de sismique réflexion a fait l'objet de très nombreuses applications depuis des
décennies, tant à terre qu'en mer. Elle consiste à créer à la surface du sol ou dans l'eau des
vibrations qui se propagent dans le sous-sol. La source d'émission des vibrations est le plus
souvent effectuée à partir de véhicules aptes à émettre dans le sous-sol des ondes à une
fréquence déterminée.
Les échos de ces ébranlements sur les surfaces de discontinuités géologiques sédimentaires
sont recueillis par des capteurs. Ces capteurs (les géophones) sont posés à terre et sont
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sensibles aux variations de pression engendrées par les trains d'onde grâce à leurs propriétés
piézo-électriques.
Des câbles spéciaux transmettent les signaux électriques reçus par les géophones à un
laboratoire mobile où ils sont amplifiés, filtrés puis numérisés et stockés.
- Sources d'énergie
Sur la terre ferme, la sismique réflexion utilise le plus souvent une source d'énergie
mécanique, le camion vibrateur, et plus rarement une source explosive, l'explosif de
sécurité.
Le vibrateur est constitué par un générateur transmettant hydrauliquement des vibrations au
sol par l'intermédiaire d'une plaque que le poids d'un véhicule tout terrain lourd (10 tonnes
environ) maintient appliquée contre le sol. Ces véhicules pourront être amenés à passer
dans des cultures et de ce fait pourront occasionner des dégâts de passage, fonction du
poids et surtout de la pluviosité (ornières).
Le signal étant le plus souvent de faible niveau par rapport au bruit ambiant, il est
généralement nécessaire d'additionner les vibrations élémentaires de trois à cinq vibrateurs
travaillant en synchronisme.
II convient de préciser que, du fait de leur faible énergie unitaire, les sources sismiques
actuellement employées sont sans incidences notables sur la faune et la flore.
L'explosif de sécurité est quant à lui placé au fond d'un trou de 10 centimètres de diamètre
et profond de 10 à 80 mètres. Les trous, forés à l'air, à l'eau ou à la boue par des sondeuses
montées sur des véhicules tout terrain, sont espacés de quelques dizaines à quelques
centaines de mètres le long d'un profil sismique préétabli.
Lorsque l'énergie d'un seul tir est insuffisante, il est également possible d'utiliser la
technique dite de "tir en nappe" qui ne requiert que des charges unitaires faibles et des trous
peu profonds, rapprochés de quelques mètres seulement.
-
Dispositif d'enregistrement
Les ondes émises dans le sous-sol sont captées à leur retour à la surface par les géophones.
Le dispositif utilisé pour enregistrer les ondes sismiques réfléchies par les couches
comprend plusieurs milliers de capteurs. Ceux-ci sont disposés le long du profil sismique à
intervalles réguliers de quelques mètres.
Tous les géophones voisins sont regroupés électriquement pour constituer une trace
sismique. L'espacement entre chaque trace étant de quelques dizaines de mètres (30 à 50
mètres). Le nombre de traces pour un dispositif de réflexion est de l'ordre de 48 à 120.
Les signaux électriques captés par chaque trace sont transmis à un camion laboratoire.
Celui-ci reste en général en bordure de routes et ne causera donc pas de dégâts.
Une gêne momentanée pour l'exploitation agricole résultera du passage des divers véhicules
de géophysique. Dans le cas de zones boisées, des abattages de taillis peuvent s'avérer
nécessaires. En effet, des layons nécessaires au passage des câbles peuvent être créés sur
quelques mètres.
3.2.2 Carottages sismiques
Pour étalonner les propriétés du sous-sol, et en particulier pour déterminer avec précision
l'épaisseur des terrains superficiels plus ou moins altérés et les vitesses
de propagation
des ondes sismiques à travers eux, il peut être nécessaire de réaliser des carottages
sismiques.
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Ces carottages, de 50 à 150 mètres de profondeur et espacés de 500 mètres à plusieurs
kilomètres, sont effectués en des points précis le long ou à proximité des profils sismiques :
croisements, hauts et bas topographiques, anomalies dans le recouvrement.
Ils permettent de mesurer les temps de trajet des ondes sismiques entre la surface et des
cotes échelonnées sur toute la profondeur.
La méthode consiste à descendre un chapelet de détonateurs dans le forage, espacés de 3
mètres, renforcés au-delà de 10 mètres par un ou plusieurs renforçateurs de 10 grammes
d'explosif. Les tirs se font successivement à partir du fond du trou et les enregistrements ont
lieu en surface.
A la fin d'une série de mesures, la partie restante du carottier chapelet est remontée et le
trou est cimenté sur toute sa hauteur. Les dégâts causés par ces charges sont minimes et ne
doivent pas empêcher une cimentation efficace du forage. Les consignes sont données au
contracteur pour cimenter proprement le forage en veillant à la remise en l'état d'origine du
sol.
3.3 Travaux de forage
La décision d'effectuer un ou plusieurs sondages est subordonnée aux résultats de la
synthèse des études géologiques et géophysiques.
Dans l'état actuel de nos connaissances géologiques et géophysiques, il n'est pas possible de
décrire et de situer le ou les sondages qui pourront être implantés sur la superficie du permis
sollicité.
Il est néanmoins possible de décrire, dès à présent, la nature des travaux que nécessiterait un
sondage étant entendu que les dimensions données ci-après sont variables suivant la
profondeur de l'objectif géologique à atteindre. Les chiffres précisés dans la présente note
sont les valeurs les plus plausibles et le plus souvent rencontrées.
3.3.1 Travaux et ouvrages de génie civil

Travaux de terrassement
La réalisation d'un forage d'exploration requiert des travaux de terrassements destinés à
créer une plate-forme nivelée et compactée pour accueillir l'appareil de forage et ses
installations annexes.
L'aménagement des accès de façon à permettre la circulation de semi-remorques nécessite
quelquefois également des travaux de terrassement.
La terre végétale est stockée aux abords de la plate-forme.
La plate-forme ainsi créée est empierrée sur une épaisseur de 20 à 30 cm par apport
extérieur de matériaux durs, propres et compactés en couches successives. Les zones
susceptibles de recevoir des égouttures en cours de forage sont imperméabilisées.
L'emprise de la plate-forme sera de l'ordre de 1 ha environ pour la surface terrassée.
Les travaux de terrassement s'étalent sur une durée de 4 à 6 semaines environ et nécessitent
l'emploi d'engins conventionnels de travaux publics. Le nivellement et les creusements
nécessaires à la création de la plate-forme provoquent un impact sur le relief plus ou moins
important selon la topographie locale
•
Equipements de la plate-forme
La plate-forme sera équipée des ouvrages suivants :
page- 13 -
-
-
bassin de stockage d'eau industrielle et réserve incendie
Il permet de stocker l'eau industrielle pour faire face aux pointes de demande et sert de
réserve incendie. II sera creusé à même le sol et possédera un revêtement étanche
assurant son imperméabilisation.
bassin d'eau recyclée
Les eaux de lavage et les eaux de pluie recueillies sur les surfaces imperméabilisées
seront dirigées vers un débourbeur-déshuileur et recyclées. Un bassin tampon permettra
de stocker ces eaux, même en cas d'orage violent.
- zone de stockage des effluents de forage
Dans cette zone, seront stockés les déblais et fluides de forage, avant évacuation et
traitement en centre agréé. On pourra utiliser l'un des deux types d'équipement ci-après :
- Bassins de rejet creusés (appelés traditionnellement "bourbiers")
il s'agit de bassins de rétention étanches creusés dans la plate-forme. Leur volume
total sera de 1000m3 environ.
- Bassin de rejet installé en surface ("corral")
Ce bassin de rétention sera composé d'un radier cimenté délimité par un mur en
parpaings. Il pourra être compartimenté pour permettre la séparation des effluents
présentant des caractéristiques différentes, notamment vis-à-vis des traitements
ultérieurs.
Ce corral est associé à un système de déshydratation des boues permettant un
recyclage d'une partie de l'eau contenue dans celles-ci. Les déblais restants sont
évacués par camion régulièrement.
- Caves
Une fosse étanche en béton dite "cave de forage" sera creusée sur la plate-forme. La partie
supérieure de la cave sera au niveau fini de la plate-forme.
Un tube guide en acier sera descendu par battage. Il constitue le point d'entrée du forage.
A terme, la cave accueillera les équipements de tête de puits (terminaison du puits en
surface).
- Réseau de caniveaux
La collecte des égouttures de l'appareil recueillies sur les surfaces imperméabilisées est
assurée soit par un réseau de caniveaux étanches, soit par de petits puisards installés dans
les points bas des surfaces Ces égouttures sont ensuite orientées vers les bourbiers ou vers
un bac de récupération selon le type de stockage des effluents choisis.
- Fosse pour conduite de brûlage des gaz
Cet ouvrage consiste en l'aménagement d'un talus en terre, au sein duquel est ménagée une
fosse destinée à recevoir l'extrémité de la conduite de brûlage des gaz ("torche"). Cette
conduite dont l'extrémité est réunie d'un bec de brûlage servira éventuellement à brûler les
effluents gazeux qui pourraient être produits jusqu'en surface.
3.3.2 Activité de forage
 Exécution d'un forage pétrolier
Le sondage est réalisé par un appareil de forage ou derrick: II s'agit d'une opération
page- 14 -
momentanée dont la durée est relativement courte (1 à 2 mois environ).
 Amenée de l'appareil de forage
La mise en place de l'appareil sur le site implique l'amenée d'environ 80 colis (semiremorques) répartis sur une durée d'une à deux semaines. Les itinéraires d'accès seront
établis en concertation avec la subdivision locale de le Direction Départementale de
l'Équipement.
 Description des installations de forage
Les travaux de forage seront effectués avec un appareil de forage de capacité adaptée à
l'ouvrage à réaliser.
Les principaux éléments de ce type d'appareil sont les suivants
Les caractéristiques et fonctions de ces équipements sont les suivantes
- Le mât de forage (ou derrick) est une structure métallique fixée sur une sous-structure .
Sa hauteur est de 50 mètres environ. C'est la partie la plus visible de l'installation. Pour
des raisons de sécurité, il est éclairé en permanence.
- Le treuil de forage et son câble supportent, par l'intermédiaire d'un système de poulies,
le train de tiges de forage reliant l'outil à la surface du sol, et en permettent la
manutention. Ils servent également à la manutention et à la descente des cuvelages.
-
La table de rotation entraîne les tiges de forage en surface et provoque la rotation de
l'outil en fond de puits. Cette fonction peut également être assurée par une tête d'injection
rotative positionnée au dessus du train de tiges.
- L'ensemble des bassins équipés d'installation de séparation de fluides de forage et des
solides permet de fabriquer des fluides de forage à partir de produits secs (bentonite) ou
d'additifs liquides et de séparer en surface les déblais de forage des fluides avant
réinjection de ceux-ci dans le puits.
- Les pompes de forage permettent la circulation du fluide de forage depuis la surface
jusqu'au fond du puits. Cette boue ce forage permet le refroidissement de l'outil et la
remontée des déblais. Elle empêche également l'éboulement intempestif de la paroi du
puits et prévient l'entrée dans le puits de fluides contenus dans les formations traversées,
en équilibrant la pression qui s'exerce sur les parois du puits.
- Un ensemble de moteurs de type diesel fournit l'énergie nécessaire à l'exécution du puits.
- Des équipements de sécurité anti-éruption fixés sur la tête de puits permettent de fermer
le puits (l'isoler de la surface), quelle que soit l'opération en cours.
● Principe de réalisation d'un forage pétrolier
Un outil de forage relié à la surface par un train de tiges métalliques ("garniture de forage")
supportées par le mât de forage grâce à l'ensemble treuil-moufle fixe / moufle mobile
(fonction de levage) est utilisé pour broyer la roche et permettre le forage du puits. La
roche broyée par l'outil est remontée en surface par circulation d'un fluide ("boue de
forage") ayant des propriétés de suspension des solides.
Ce fluide est injecté depuis la surface dans les tiges de forage et pénètre dans le puits au
niveau du front de taille grâce à des évents ("duses") aménagés sur l'outil de forage . Ce
fluide remonte ensuite du fond jusqu'en surface par l'espace annulaire créé entre les tiges de
page- 15 -
forage et les parois du trou en entraînant avec lui les déblais de roche broyée.
En surface, la boue de forage passe par un circuit de traitement approprié destiné à la
débarrasser des solides indésirables ("cuttings") avant sa réinjection dans le puits. Les
déblais de forage sont stockés temporairement dans des bassins de rétention avant d'être
transportés sur un site de traitement et d'élimination autorisé.
Pendant l'exécution du forage, des cuvelages en acier sont régulièrement descendus dans le
puits à différentes profondeurs et cimentés aux parois du trou afin de stabiliser cette paroi,
d'isoler les unes des autres les différentes zones poreuses et perméables rencontrées et de
rendre possible l'approfondissement du forage dans des conditions satisfaisantes de sécurité.
3.3.3 Impact d'un sondage
Les travaux de forage qui seront réalisés ont un caractère temporaire de 1 à 2 mois environ.
Ils entraînent momentanément divers inconvénients résultant de l'existence du chantier. Les
principaux impacts du projet concernent :
- les impacts visuels : emprise et présence du chantier (plate-forme, mât de forage)
- les impacts sur l'eau : risque de pollution accidentelle, au niveau du forage ou en
surface
- les impacts sonores : une augmentation du niveau sonore ambiant est attendue pendant
la phase de forage
- les impacts sur le milieu naturel : ils seront limités au maximum par le choix du site
- les impacts sur la sécurité publique, la circulation : une perturbation du trafic routier
lors des déménagements, une gêne occasionnée par les approvisionnements en
matériel.
3.4 Mesures envisagées pour protéger l’environnement
Les mesures envisagées pour limiter les effets des éventuels travaux sur l’environnement
sont les suivants :
3.4.1 Précautions relatives à l’acquisition sismique
- Mesures générales : Toutes les administrations compétentes seront contactées au préalable,
ainsi que les propriétaires/exploitants et les particuliers concernés. Une large information
sera donnée sur place avant tout début des travaux. Une reconnaissance aura lieu afin
d’étudier les moyens d’éviter, compte tenu des impératifs techniques, les zones sensibles (
sites remarquables, etc …) ou bien de prendre des dispositions particulières adaptées à ces
zones (éloignement par déport des véhicules abaissement des seuils de paramètres). Le site
répertorié par Natura 2 000 ( cf section 2-8 ) sera exclu de toute campagne d’acquisition, si
suffisamment de données récentes et de qualité sont disponibles.
- Les études topographiques seront effectuées par des véhicules les plus légers possible
compte tenu de leur fonction.
- Le déroulage enroulage des câbles se fera dans toute la mesure du possible hors des
cultures, sauf nécessité absolue, notamment en cas d’éloignement important par rapport aux
chemins d’accès possibles disponibles.
- L’acquisition sismique pourra être programmée de façon à être réalisée durant les mois qui
présentent la plus faible pluviosité, de manière à minimiser les ornières.
- La position des carottages sismiques fera l’objet d’une reconnaissance préalable et une
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large diffusion sera effectuée.
3.4.2 Précautions relatives au forage
- Compte tenu des contraintes d’implantation imposées par la géologie, l’emplacement du
forage sera choisi avec grand soin et sera positionné le plus loin possible des exploitations
agricoles et des localités, de façon à ce que le bruit ne constitue pas une gêne pour les
riverains. Un contact avec la population sera assuré en permanence, afin de résoudre au
mieux les cas particuliers qui pourraient se poser.
- La réalisation du forage pourra faire appel à la technologie du forage dévié si l’objectif à
atteindre est situé sous un emplacement inaccessible depuis la surface (par exemple, surface
débouchant dans le site Natura 2 000).
- Le défrichement ou le déboisement ne sera envisagé qu’en dernier lieu.
- La mise en œuvre d’un forage nécessite la réalisation de terrassements destinés à créer
une zone nivelée et compactée pour accueillir l’appareil de forage et ses installations
annexes. La terre agricole est décapée et stockée sur le pourtour de la plateforme de façon à
former in mur anti-bruit. Des travaux de terrassement seront effectués sur cette plateforme
(empierrage, compactage et drainage) en vue de la rendre étanche aux infiltrations et de
permettre la canalisation des fluides. Les zones susceptibles de recevoir des égouttures en
cour de forage seront imperméabilisées.
- Le mât de forage d’une cinquantaine de mètres de hauteur fera l’objet d’un balisage
réglementaire de couleur rouge et blanche pour le jour. Pour la nuit, un feu d’obstacle rouge
situé au sommet du mât ainsi que trois feux de même couleur disposés en périphérie de
l’ouvrage assureront le balisage.
- Un itinéraire d'accès au site sera établi préalablement au début des travaux et transmis aux
entreprises intervenantes. Un état des voies d'accès retenues sera contradictoirement établi
avec les services communaux et la DDE avant toute mobilisation. L'accès, enfin sera balisé.
Par ailleurs, l'emplacement du forage sera entièrement clôturé et son accès interdit au public.
- La collecte des effluents liquides de l'aire de forage sera assurée par une surface dallée et
un système de caniveaux et d'ouvrages bétonnés et débouchera dans un bassin ou bourbier
principal creusé dans le sol et rendu étanche à l'aide de film plastique.
- Un réseau extérieur complémentaire ceinturera la plate-forme et collectera les eaux de
pluie et de ruissellement, drainant ces eaux vers une fosse située en point bas associée à un
ouvrage bétonné jouant le rôle de décanteur/déshuileur.
- Les zones à pertes éventuelles dans les terrains superficiels seront forées à l'eau claire
puis isolées par la pose d'un cuvelage et cimentées au jour.
- Les zones aquifères et les réservoirs seront isolés soit par des cuvelages cimentés, soit par
des bouchons de ciment de façon à éviter toute mise en communication entre zones
différentes.
3.4.3 Dispositions prises à la fin des travaux
Compte tenu de ce qui a été dit au paragraphe 2.4.2, les remises en état seront effectuées à
la fin des travaux. En particulier l'emplacement sera traité de manière différente suivant que
le puits est sec et la décision d'abandon est prise, ou bien que le puits doit donner lieu à des
essais de production.
Puits sec pour lequel il est pris une décision d'abandon
La remise en état est effectuée à la fin des travaux et donne lieu aux mesures suivantes :
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- le puits est bouché par plusieurs bouchons de ciment conformément à la législation et
aux règles de l'art de l'industrie pétrolière. L'étanchéité initiale entre les différents
ensembles poreux et perméables traversés sera restaurée par la pose de bouchons de ciment
successifs.
- le programme définitif, établi en fonction des cotes réelles des formations géologiques
traversées et des zones poreuses rencontrées, sera soumis à l'approbation de la Direction
Régionale de l'Industrie, de la Recherche et de l'Environnement avant le début des
opérations de fermeture.
- l'appareil de forage est ensuite démonté et tous les matériels déménagés. La nature des
travaux qui seront alors effectués est en principe la suivante
- démolition et évacuation des caves de puits, caniveaux et massifs en béton,
- comblement des bourbiers avec les matériaux stockés initialement,
- décapage de la couche d’empierrement et des autres revêtements, après concertation avec
les parties concernées,
- reprofilage de la surface de l’emplacement avec les terres stockées lors des travaux de
génie civil, les aménagements des chemins seront conservés ou remis en état après
concertation avec les parties concernées.
Puits donnant lieu à des essais de production ou à une reprise ultérieure
L’emplacement est mis en sécurité et les opérations décrites au paragraphe ci-dessus seront
réalisées pour les surfaces qui ne seront pas nécessaires pour les essais de production.
L’emprise et les bassins seront réduits en conséquence. La cave, la clôture et l’accès à
l’emplacement sont conservés sur cette surface réduite. Toutes les surfaces qui ne sont plus
utiles seront rendues à leur vocation initiale.
page- 18 -
Planches jointes à la Notice d’impact
Cartes :
Pl. 1 : Sites préservés dans le cadre du programme Natura 2 000, et sites
inscrits et/ou classés.
Pl. 2 à 4 : site Natura 2000 massif forestier d’Epernay et étangs associés
ZNIEFF, zones d’inventaire à caractère non réglementaire, répertoriées :
Pl. 5 : réseau des frayères à brochets de la Marne , n° 02BRI134
Pl. 6 : localisation des ZNIEFF de Champagne-Ardenne sur le permis
ZNIEFF type 1
Pl. 7 : n° 21000731, Bois et landes des pâtis de Damery à Venteuil.
PL. 8 et 9 : n° 210001139, Etangs du massif forestier d’Epernay, Enghien et
Vassy .
Pl. 10 : n° 210002032, Talus forestier au nord-ouest de Chaltrait.
Pl. 11 : n° 210002033, Vallon boisé de Faverolles à Corribert.
Pl. 12 : n° 210020117, Bois des Aulnois à Suizy-le-Franc.
Pl. 13 : n° 210020125, Bois des châtaigniers à Cerseuil .
Pl. 14 : n° 210020137, Bois de la Fontaine Brabant , de la Croix-Rouge et
de la Croupière à Orbais.
Pl. 15 : n° 210020198 Bois de la Fontaine aux renards et de la Fontaignatte
au sud de Chaltrait.
Pl. 16 : n° 210020200, Etangs et bois de la Grande Laye au nord-ouest
d’Etoges
Pl. 17 : n° 210020226, Bois des Roches à Festigny et Leuvrigny
Pl. 18 : n° 210020228, Bois de la côte Charmont au nord de Vinay et de StMartin-d’Ablois.
ZNIEFF de type 2
Pl. 19 : n° 21000722, Forêts, pâtis et autres milieux du rebord de la
montagne d’Epernay.
Pl. 20 : n° 210009833, Massif forestier et étangs associés entre Epernay,
Vertus et Montmort-Lucy
Captages d’eau potable.
Pl. 21 : Points répertoriés par les DDASS de la Marne et de l’Aisne .
page- 19 -

Notice_d_impact_Dormans_Concorde_-2

Transcription

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