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Vieltge~ en Iie~~e.
Jouvenceaux
enfiE::(vJté~,
Bonne~ gen~,
Dr' vous v<,)ir' tous, si nombceux, r6unis cm ce soir estudiantesque, je
mon <~lX'Ul' palpiter' d'aise et (le vanité, cie même que ma ponse se
dilate outrc mesuce sous l'intluelll:e idoine de nombreuses et bienfaisantes
libations. C'est Cèlc cn soir. Angiboust inaugure son 2g e galon. A vous
tous, salut.
Et vous, FU)tllS, illèS biens aimés, joyeux compagnons dignes de
B:JL:dIU~" Jwrdis courcurs de vectus légères, redoutables aux maris,
c(\pilbles de cidicocu lisel' tous les jaloux, il vous aussi, salut.
Dllns mon llorTi!lque ventr'e, tout plein de jus de la treille, je sens
HW tripiliile unvinass6e, gargouiller de joie li ouïr les vertes chansons
que vuus brÙtner',
Or-gic ct "ipnille ! ChlJfltez, mes Fœtus, chantez et buvez! Que toute
celte pl(~bc qui, du haut de ces galeries, vous contemple d'un œil hagard,
que toute œtte plèbe ne sorte d'ici qu'affolée de vos vagissements aphro­
disiaques, clignes de ceux qu'expector(~rent, en par'cille oc.:casion, vos
llLleiens.
Je veux voil' couler il flots le permanganatique liquide. je veux vous
voit' baigner dans un ol:éan doré de champagne. Je veux vous voir suspen­
du~ Ù la dive boutdlle, et aspirer goulûment avec J'oubli de toute peine,
une vic nouvelle qui fera couler plus ardent vott'e sang dans vos veines.
Et dansez, et aimez! Hondes folles, ~é1f'abandes endiablées! Faites
que vos gn\cieuses jouvencelles, emportées dans le yent de votre ardeur,
ne sachcnL plus si c'est le sol qu'elles foulent, pâmées dons la béatitude
de leurs sensations,
Et clemain, que l'tHIl'OI'e aux doigts de l'Ose, ne découvre en ces lam­
bris qu'un fastueux et pyramidal amoncellement de corps épuis6s qui
témoigne de vÔtl'e V,J!CUI',
sellS
Rendez-vous tous à la Brasserie de la Marine
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Pour clôturer dignem'ent le Bal...
2, Rue ]Y-[o:nge,
2
~-~-~--~-~~-----~-~-_:........._--~-~--~--
AN aeOUST
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III
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Nous ne e aignons pas le déluge
Car si Dieu inondait l'Univers,
A ta panse énorme je juge
Que seu 1 /bi~/ tu vid erais les mers.
Angibousll Angibousl ! Angiboust !
Angibousl!
Comme un ivrogne dans la ville
Qu'on ramasse au bord du eIJernin,
Qu'on ramène à son domicile
Vel's toi (bis) nous étendons la main
Angiboust! Angiboust! Angibousl!
Angibousl 1 !
(Les (œtus à gt?1OtLX/
Salut à toi, Hai des ivrognes
Enfoncé Bacchus el Gambrinus,
Ils buvaient, sec. mais tu les cognes
Salut à toi qui te,saoÙlas Je plus!
Angiboust ! Angibousl! :\ ngiboust !
Angiboust ! 1
Que de nos pipes culottées
La. fumée s'élève vers toi
Et que no:,; voix avinées
Célèbrent (bis! le plus grand des rois
Angiboust! AngilJoust ! Atlgiboust !
Angiboust! !
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IV
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IV
C'rst nous 1('$ étadiant:-: qu'aucun mal ne rebute
Et que la ville d~ Br'est a ,oeçu dans son sein
"\ vaut qu' dans ['Ocean nous fassions la culbute
Chantons le gai refl'ain del'étudiantmédecin.
1 L' Jeudi au lieu d'aller écouter la musique
De Mon:;ieul' Fœrster faut assister au cours,
Il doil nous initit'r aux beautés d' La physique
Faut travailler somme toute pour être navais
(un jour.
v
HEFRAIN
Heureusement qu'à Brest il y a des petites
(femmes
Qui nous l'ont oublier le!> soucis du moment
Aimez les Etudiants, aimez- les bien Mesdames
L'amour qu' vous leur donnerez ils vous l'r'en­
(dront au cent.
C'est nous les fœtus, les vetit'l fœtus
Les p'tits avol,tés qu'on cons~rve dans
(l'eau-d'vie
C'est nous les fœtus. les petits fœtus
Tous ratatinés de la tête à ['anus.
C' qui nous cm .. ° le plus c'estcetle sacrée police
Pas moyen d' chahuter sans s'faire foutr'e au
L' matin dês qu'il l'ait jour on court à la visite
Soigner des gen:s malsains ce qui manque de
(gaité
Il faut s' tremper les doigts dans les crachats
(d' bronchite
Sans quoi par le major on se fait engueuler',
(violon,
Aussi nous menaç.ons de nous faire anarchistes
Si qu'on ne la raye pas de la constitution.
VII
C' que naos plaignons le plus c' sont les syphi­
III
Puis qUilnd on a fi ni de ploter les malaries
Vitl;' on quitte sa blouse sentant la pharmacie
EU'ol; se lave lesma:ns rE'mplies de marmelade
Pour se pr~cipitel' au cour;:; d'Histologie,
@>
(litiques.
Des pauvr' bougres qu'ont pas de veine et qu'on
(traite de cochons.
Aussi nous demandons tous à la République
Quand est-ce qu'on décrèter:) l'entrée libre au
(Boxon.
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FIN DE MOIS
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0, qui dira jamais la mortelle tri:::.tesse
De ces heures sans fin oÙ plane un mor-ne effroi,
Sans que vienne un seCOUI-S uux affreuses détrcsses
Qui étreignes les cœurs quand s'ncMve le mois;
Quand les ventr'es sont aüux et q LlC les podws vides
Contre lc corps vidé font pendre leur néant,
.Par les longs soirs brumeux oÙ des êtres livides
Pussent, tout éblouis du feu des restaunmts,
Et semblent demander, par dclÙ les ténèbr'cs,
Au Seigneur tout puissnnt, qui fut toujours rupain :
«( Pourquoi donc cT'éns-tu ees {lns de mois funèbres,
Et que ne voyons-nous, comme les pctits pains
Que tu multiplies en un jüur de fringale,
S'arnoneeler l'agent, morte la MouÏse pâle?
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~(Q)T~It.m
Un monne de bouquins, en pesants bataillons,
S'assoupit, poussip,reux, sur de profonds rayons;
Alentour, effrayants, des alambics immenses
DistiJ lan t en leu rs tlancs d'étranges qui ntessences
Et Ion sent qu'en ces lieux, du rite eonsacré
Qui peut crée"r la vie, est caché le secret;
Toute la science est là, on ne sait oÙ, énorme,
Invisible, qui dort en de!!> vases informes.
Sans jamais se hâter, inlassable vieillard,
Au sein de ce chaos travaille le Potard.
Son cuir ratatiné ne craint plus les acides,
Son corps est momifié, ~es gencives sont vides,
'Son crÙne est dénudé et son bonnet crasseux
nut coifler Hypocrate ; en l'éclair de SeS yeux,
Qlli semble illuminer la cave toute entière,
On croit voir les lueurs qui sortent d'un cratère.
III
Seul, tranquille et muel, pal' g-estes réguliers,
Le Potard accomplit des travaux familiers;
11 sourit aux fla.cons. aux creustJts. aux collyres
El les lIacons dans l'ombre, ont l'air de lui sourire;
II p.,coute le feu, qlli ehanle dans le four,
Echaull'ent un sirop tout frémissant d'amour;
Le sifflement joyeux qui moute des bassines
Haconte au vieux Potard des secrets d'officine.
IV
II écoute, grisé somnolant à demi.
TIercé par la chanson de tous ses vieux amis,
Et tandis qu'il malaxe, et retourne, et triture
En un mortier de marbr'e une horrible mixture
Qui jadis guérissait les maux'de nos aïeux,
II semble, travailleur sombre et mystérieux,
Etre un dieu qui pétrit le limon qui enrante,
La range d'où naitra la beauté triomphante.
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Trois lhésal'ds s'en allaient gaiumellt,
QU<lull ils eur', nt passé leur th0sc,
Ils choisil'ent, sclot! le claSSl'IlH::nt,
Dne e311'i01'(' qui leur plaise!
Le premiel', le pèl'e de l'en faut,
Aussitôt ~'enfuit au Soudan;
Le deuxi~m(', avec sa vérolt:,
Etait mû!' I:our la Métropole;
L'autl'e rut clli-rougp, ID permutant,
Troi" «( Naval:; " s'cn allaient gai~mcnt.
Trois éLudiauLs gl'illlpa.iont, dispos,
au miH de cocagne
L'un ('st 'i'asoll, l'nuL!'e est Moco,
Le t,/'oisiëll1e Csl 1ils de Blct,annc ;
Ils s'en allaient, joyeux garçons,
La hou che pleint' de chan~ons,
D'analomi&. plein la cervelle,
Le (liabl" daDs Jeur escarcelle,
Vel's la r\:cvllle et Vel'S Hu)'t'ieallx,
Trois fœlus s'on allaient dispos.
J'OUI' hl g'oil'e,
'l'l'ois" J\'avais » s'en allairnt gaiement,
Au bout de leurs trois uns d'(~colc.
LE' premipr avait lin enrant,
Le deuxième avait. " la vérole!
Lo troisièrne, presque impuissant,
F.lluisé ]'laI' le ll'emblcUlent.
Le cœur las, la moelle vii.l6e,
IncaIJable d'ulle seule idé!',
Songe li l'hymen bir.n chastement
TroIs" Navais ») s'en aJiai,~nt gaiement,
<?'~~:'i~(*><f.-~~~·~~~('l:pœ~~·).:~(.~~
>:~ ~
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':.'0:;"0<:;;z.
):0~~ ,~,~'P,*<?.~<:U- ~tj)<?~ ::.;g,<:i2'(;~~~
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'l'l'ois majors vont clopin-c'opant;
Ce sont lt-s " Navals l' de l'histojr(~,
Huminallt bien amÏ\remcnt
Lenr antique "ève de gloiJ'e,
Le cul-l'ange, coe", gaiJ",
Aux bleus pl't'scl'it de j'ip,ica,
L" marin UlPllrt hémiplilgiqne,
Le enlonial. quoique hrpaliq'lp.,
A cinq !]itlons se f.J'onvenl contel,t!
aü sont les l)eaux (1 No."l1.is 1) d'Antan '1
Lisez tous!
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