Un perroquet qui ne manque pas d`air (comprimé)
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Un perroquet qui ne manque pas d`air (comprimé)
« Hohenzollern ». C’est le début d’un grand succès. En 1898, Max Winkelmann regroupe tous ses produits sous la marque Glasurit. En 1903, ne pouvant étendre sa superficie à Hambourg, l’entreprise, transfère son siège à son emplacement actuel, à Hiltrup, une localité au sud de Münster (dont elle fait aujourd’hui partie), sur un terrain bordant le canal de Dortmund à l’Ems, desservi par le chemin de fer et la route. En 1924, le perroquet, aujourd’hui mondialement connu, devient l’emblème de la marque et décore le château d’eau d’Hiltrup. L’année 1925 voit l’avènement du vernis nitrocellulosique. L’entreprise construit la fabrique de peintures et vernis Glasso, un nom qui devient le symbole du progrès et de l’innovation : Glasso permet la première peinture automobile au pistolet en Allemagne ! À partir de 1930, Glasurit devient la première fabrique de peintures et vernis du continent, avec 1 000 salariés. En 1932, elle lance la fabrication des vernis Glassomax à base de résine synthétique, et des émails vernis. Après 1945, l’entreprise doit se relever des destructions et des pertes causées par les bombardements et le démontage des équipements qui étaient restés intacts. Elle remet le cap sur la croissance dans les années 1950. 1962 marque une date importante avec le lancement du vernis métallisé. En 1965, Max Winkelmann met au point la peinture électrophorétique par immersion et, la même année, la société devient une filiale de la société BASF de Ludwigshafen. Après s’être appelée successivement BASF Farben + Fasern AG (1972) et BASF Lacke und Farben (1986), l’entreprise prend sa dénomination actuelle de BASF Coatings en 1997. À l’été 2008, elle ouvre sur son site, dans l’ancienne villa Kaven, le studio Color Design, premier du genre dans l’industrie européenne des peintures et des vernis. Depuis des décennies BASF Coatings et sa marque Glasurit connaissent un rayonnement international. La société BASF Coatings GmbH appartient à la division Coatings du groupe BASF qui développe, produit et commercialise des peintures de qualité pour la construction et la réparation automobile, mais aussi des peintures industrielles et des enduits pour le bâtiment. L’air comprimé, un vecteur d’énergie capital Dans les usines chimiques, surtout de cette taille, l’air comprimé s’impose comme vecteur d’énergie pour des raisons de sécurité et de protection antidéflagrante. Toute la production repose sur une alimentation fiable et efficiente en air comprimé de qualité constante. Dans la fabrication des peintures, l’air comprimé entraîne les grands mélangeurs à ailettes et sert à nettoyer les conteneurs réutilisables ; dans l’incinérateur du site, il assure l’arrivée d’oxygène indispensable pour obtenir les températures requises, et il commande les machines d’emballage du service des expéditions, pour ne citer que quelques exemples. Chez BASF Coatings à Münster, comme partout, l’objectif déclaré de l’utilisateur est de disposer d’un approvisionnement en air comprimé à la fois fiable et économique. Lorsqu’il a fallu remplacer une centrale vieillissante par un équipement moderne et une tuyauterie toute neuve, Dieter Heeren et la direction des achats ont décidé de n’acheter que l’air comprimé, autrement dit d’opter pour une formule de contracting comme le Sigma Utility Air de Kaeser Compresseurs. Cette formule d’achat d’air comprimé libère des capacités que l’entreprise peut consacrer à son cœur de métier, et elle transforme des frais fixes figurant au bilan en frais variables. L’externalisation de la production et du traitement de l’air comprimé a également des incidences bénéfiques sur le bilan énergétique de l’utilisateur. L’exploitant de la station d’air comprimé a Un perroquet qui ne manque pas d’air (comprimé) BASF Coatings fait des économies avec de l’air comprimé en contracting La fabrique de peintures Glasurit fondée en 1903 à Münster-Hiltrup par Max Winkelmann est aujourd’hui le plus grand site mondial de production de peintures et vernis, avec près de 400 000 mètres carrés et 2 300 salariés. Depuis 1965, il abrite l’usine mère de BASF Coatings. L’histoire de la marque Glasurit commence en 1888 à Hambourg lorsque Max Winkelmann ouvre un commerce 18 Report 1/12 – www.kaeser.com de peintures et vernis. Très vite, il fabrique lui-même le vernis « blanc cristal », tout nouveau à l’époque, et un Les nombreux mélangeurs (ci-dessus) sont de gros consommateurs d’air comprimé. antirouille appelé Eisenglasurit. Le vernis est utilisé pour les grands navires à vapeur et pour le yacht impérial Report 1/12 – www.kaeser.com 19 Optimiser la consommation d’énergie pour abaisser les coûts Le management de l’énergie Les ateliers de fabrication de peinture et l’incinérateur (à droite) sont les plus gros consommateurs d’air comprimé de l’usine de BASF Coatings à MünsterHiltrup. tout intérêt à ce que celle-ci fonctionne le plus rentablement et avec la plus grande efficience énergétique possible. Avec un volume contractuel total de 45 millions de mètres cubes par an, il faut toute l’expertise d’un spécialiste de l’air comprimé pour assurer durablement la sécurité de la fourniture et l’efficience énergétique. Sur les 45 millions de mètres cubes annuels, 30 millions sont fournis à un prix ferme. Au-delà, la consommation est régie par un accord spécial, basé sur l’efficience énergétique de la station. Si celle-ci est meilleure que ce qui est stipulé au contrat, un pourcentage des économies réalisées revient à Kaeser. Comme le fait remarquer Dieter Heeren, c’est une incitation équitable à accroître l’efficience énergétique. L’énergie est de plus en plus précieuse et chez BASF Coatings qui consomme chaque année 135 000 MWh d’énergie primaire sous forme d’électricité et de gaz, chacun est sensibilisé à son utilisation. Dieter Heeren sait donc exactement comment se répartit la consommation d’air comprimé. Le premier consommateur, avec près de 33 %, est un atelier de fabrication de peinture, suivi par l’incinérateur avec 18 %, puis un atelier de fabrication de résine avec 17 %. Les consommateurs du tiers restant ne représentent chacun que quelques pour-cent. Venez nous voir sur notre stand D62 – hall 8.0 18 - 22/06/2012, Francfort/Main 20 Report 1/12 – www.kaeser.com Le management de l’énergie et le remplacement de l’ensemble du système d’air comprimé ont été payants, Dieter Heeren estime à 30 000 euros par an l’économie réalisée par rapport à l’ancien système. Le jeu en valait donc la chandelle ! Auteur : Klaus Dieter Bätz Contact : [email protected] La norme EN 16001 « Systèmes de management de l’énergie – Exigences et recommandations de mise en œuvre » décrit une démarche permettant aux entreprises de réduire leurs coûts énergétiques. Cette norme publiée par l’AFNOR en juillet 2009 va aujourd’hui être remplacée par la norme internationale ISO 50001. Le management de l’énergie, autrement dit la maîtrise et l’optimisation méthodiques de la consommation d’énergie de l’entreprise, vise à améliorer en continu l’efficience énergétique et par conséquent à réduire les coûts et les émissions de gaz à effet de serre. Sa mise en place est relativement simple dans les entreprises qui possèdent déjà un système de management de la qualité selon ISO 9001, un système de management environnemental ISO 14001 ou un système de gestion de la santé et de la sécurité au travail selon OHSAS 17001. Il suffit d’intégrer les aspects environnementaux aux systèmes de management existants, autrement dit : • Compléter la politique de l’entreprise ; • Fixer des objectifs de réduction de la consommation d’énergie ; • Compléter les procédures écrites et les instructions de travail. La certification énergétique : pour qui et pourquoi ? La loi sur la priorité aux énergies renouvelables (loi sur les énergies renouvelables – EEG) prévoit le raccordement prioritaire au réseau public des installations produisant de l’électricité à partir de sources d’énergie renouvelables, ainsi que l’achat et le transport prioritaires de cette électricité par les gestionnaires de réseau. En Allemagne, les énergies renouvelables devraient représenter 35 % de la production d’électricité d’ici 2020, et 80 % à l’horizon 2050. Afin de préserver leur compétitivité internationale, les entreprises manufacturières et de transport sur rail, grosses consommatrices d’électricité, peuvent être exemptées de cette obligation. Depuis le 1er janvier 2012, les entreprises ayant consommé plus de 1 GWh sur le dernier exercice ou dont les coûts d’électricité représentent 14 % de la valeur ajoutée brute peuvent demander à l’Office fédé- ral de l’Économie et du Contrôle des exportations (Bundesamt für Wirtschaft und Ausfuhrkontrolle) à être dispensées du régime de compensation prévu par la loi. Les entreprises doivent apporter la preuve, par une certification, qu’elles ont analysé et évalué leur consommation énergétique et les potentiels de réduction de cette consommation. À partir de 2012, la certification ne pourra être obtenue que sur la base d’un système de management de l’énergie selon EN 16001/ISO 50001 ou d’un système européen de gestion de l’environnement et d’audit (EMAS). 1 – État des lieux La première étape essentielle consiste à réaliser un « état des lieux énergétique », autrement dit à identifier les aspects énergétiques et les postes consommateurs d’énergie. Cette étape inclut un comptage de la dépense énergétique et la saisie des caractéristiques Report 1/12 – www.kaeser.com 21