Livre blanc sur le code à barre

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Livre blanc sur le code à barre
Un code-barres…
Pour quoi faire ?
Un code-barres est la représentation graphique d’une information alpha numérique facilement
lisible et décodable par n’importe quel lecteur code-barres. Il y a deux types de représentation
graphique : Code à barre 1D ou 2D.
Il est ainsi facile de codifier toute information fastidieuse à saisir, de part sa longueur ou sa
complexité (numéros de série, numéro de lot…) sans risquer une erreur de saisie, parfois
lourde de conséquences…
Le code-barres le plus connu est celui que vous retrouvez sur tous les articles de grande
consommation (appelé EAN13). Cette symbologie est utilisée par les fabricants pour la
Grande Distribution afin de disposer d’une codification unique des produits permettant
d’associer une référence à un prix.
Les produits manufacturés disposent d’un ou plusieurs code-barres afin de codifier plus
rapidement la référence article, le numéro de série, le numéro de lot ou de fabrication…Cela
permet également une saisie rapide et sûre des informations tout au long du cycle de
distribution et d’utilisation du produit. Ceci permet de fiabiliser la traçabilité lors des
multiples saisies réalisées dans les processus de fabrication, stockage et de distribution.
Aujourd’hui, à travers le monde, le code-barres est le mode d’identification le plus répandu, le
moins onéreux et le plus facile à mettre en place.
Comment ça marche ?
Le code-barres, un produit tellement banalisé aux caisses des magasins que tout le
monde pense le connaître… Mais pourtant, il revêt de nombreux secrets :
Le code à barres est fait de barres plus ou moins courtes, d’espaces plus ou moins grand…
Une source lumineuse est projetée sur le code-barres : les barres absorbent la lumière, tandis
que les espaces la réfléchissent. Ces variations lumineuses sont captées par un élément photo
sensible puis amplifiées et traitées. Chaque symbologie dispose d’un jeu de caractères
utilisable et parfois un nombre de caractères imposés. De nouvelles symbologies ont été
inventées pour répondre à de multiples applications : par exemple, la distribution des produits
de consommation en Europe utilise l’EAN 13, un assemblage de 13 chiffres répartis en 4
groupes comprenant le code pays, le code fournisseur, le code article et une clé de contrôle
garantissant une sécurité optimale.
Quel code à barres utilisé ?
L’Ean 13 est le code à barre utilisé pour les produits de consommation courante. L’EAN 8 est
plus approprié pour l’industrie du tabac. Le code 39, quant à lui, est utilisé chez les
équipementiers automobiles qui doivent étiqueter les palettes et les cartons de produits d’une
étiquette normalisée (Galia), l’EAN 128, permettant la codification d’unités logistiques avec
des identifiants communs.
Le monde pharmaceutique exploite un code-barres CIP sur les boîtes de médicaments et
prochainement un code 2D afin de stocker plus d’information (notamment les conditions
d’utilisation). Comme vous le voyez, les exemples sont nombreux et ceci démontre bien que,
même si la grande distribution l’a banalisé dans notre vie de tous les jours, le code-barres
représente une source ingénieuse de stockage d’informations. La mise en place d’une
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application « code-barres » reste l’affaire de quelques spécialistes en France alors que le
processus est simple.
Le code-barres face à ses concurrents :
Afin de résoudre les problèmes de saisies d’informations dans des logiciels de vente, de
gestion de production, gestion des stocks, plusieurs procédés de saisie existent, avec leurs
avantages et inconvénients :
La saisie au clavier : il est difficile de trouver des avantages à ce mode de saisie… tant il est
fastidieux, lent et statistiquement le plus risqué en terme d’erreurs de frappe : à une vitesse de
2 caractères/secondes, même la plus performante des secrétaires va faire 1 erreur tous les 300
caractères, dans le meilleur des cas !
La lecture optique de caractères : il s’agit de la solution la plus séduisante… sur le papier : ce
procédé permet de lire directement les caractères lisibles par l’œil humain. La réalité est tout
autre : il est nécessaire d’utiliser un jeu de caractères bien spécifique appelé OCR qui offre un
faible taux d’erreur : 1 erreur pour 10 000 lectures.
L’usage de caméras pour réaliser la lecture engendre un coût non négligeable mais qui est
promis à un bel avenir car cette technologie se démocratise rapidement. Certains lecteurs code
à barres ont déjà intégrés la technologie « caméra ».
Le code-barres présente des avantages indéniables :
La redondance de l’information : en effet, le code-barres contient sur toute sa hauteur, la
même information.
Si le code-barres est taché ou présente un défaut d’impression partiel, il pourra être lisible
dans la grande majorité des cas :
La rapidité et la fiabilité de lecture : la lecture d’un code-barres est rapide et offre un taux
d’erreur de 1 pour 2.000.000 de lectures
La possibilité de lire le code-barres à distance, grâce à des lecteurs plus puissants : pour un
manutentionnaire, il lui est possible de lire le code-barres d’une palette qu’il charge sur son
chariot sans avoir à en descendre. Certains lecteurs peuvent lire jusqu’à plus de 7 mètres.
Très grande facilité à imprimer : dans le cas d’un produit fini, son packaging intègre
directement le code-barres: l’impression du code-barres ne coûte rien ! Sinon, une simple
étiquette à quelques centimes suffit pour imprimer le code-barres.
Inventé au siècle dernier, par l’armée américaine afin de mieux gérer sa logistique, le codebarres a encore de belles années devant lui face à ses détracteurs !
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Voici, en détail, les principales symbologies code-barres. Elles ont été créées pour répondre à
une grande diversité de besoins ou de normalisation :
Le CODE 39 :
Il permet de coder l’alphabet en majuscules, les chiffres, 7 caractères spéciaux (-.*/+%$) et le
caractère <espace>. Il s’agit du premier code alphanumérique inventé en 1974. Il est utilisé
couramment pour des applications industrielles. Chaque caractère est codé sur un ensemble de
5 barres. Les espaces ne contiennent pas d’informations. Le caractère ? sert de caractère de
début et de fin. Le Code 39 est autodiscréminant (encore appelé « autocontrôlé »), c'est-à-dire
qu’il dispose, par caractère encodé, d’un nombre constant de barres et d’espaces. Ce code est
dit « continu ».
Il est nécessaire de disposer d’une « quiet zone », c'est-à-dire, une zone blanche située avant
le code et après le code afin que les lecteurs puissent le lire.
Le CODE 128 :
Il permet de coder 103 caractères du jeu ASCII (majuscules, minuscules, chiffres, symboles,
caractères de fonction). Il existe 3 tables de codage, la A, B et C. La plus étendue est la B.
Chaque caractère est codé sur un ensemble de 11 modules, chaque barre pouvant être de 4
largeurs différentes. Ce code est utilisé dans l’industrie. Le standard unifié EAN 128 utilise
cette codification fiable et beaucoup plus dense que le Code 39. Ce code est dit « discontinu »
car il contient sur un ensemble de barres, un codage sur les barres et un autre sur les espaces.
+ + par rapport au Code 39 : table de caractères codifiable plus étendue, taille plus réduite
-- -- par rapport au Code 39 : la qualité d’impression doit être irréprochable.
Vous pouvez constater qu’en codifiant les mêmes informations avec un Code 128 et un Code
39, que la place prise par le Code 128 est nettement moins importante.
Construction d’un code-barres
Exemple : Un Code 39 contenant « CBEXX »
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Chaque caractère est codé sur 5 barres fines ou épaisses. L’ensemble du message est enrobé
par un ensemble de barres « début » et « fin » de message, de telle sorte, qu’il n’est pas
possible de lire une partie de ce code-barres, ce qui le rend très fiable. Le caractère codé en
début et en fin est le caractère étoile ?.
Les codes EAN et UPC :
Les EAN (Normalisation Européenne) et UPC (Normalisation Américaine et Canadienne)
permettent de coder uniquement les chiffres.
L’Ean 13 est la codification utilisée pour l’identification internationale des produits dans le
commerce et la grande distribution. Il contient 13 chiffres. Il est composé de 4 parties : un
code Pays (30 à 37 pour la FRANCE), un code CNUF (code du fournisseur géré par
abonnement à GENCOD. Vous trouverez des informations sur le site de GS1 : www.eannetfrance.org), un code Article CIP et une clé de contrôle.
L’Ean 8 permet d’identifier des produits de petite taille (tabac). Il est également géré par
GENCOD.
Voici quelques variantes de plus pour la presse et les livres. Comme vous pouvez le constater,
cela devient vraiment complexe et réservé à des spécialistes du genre :
Les publications sérielles avec Ean 13 classique et un « Add on » : 2 caractères sont ajoutés
permettant de disposer d’un n° de série.
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Les publications ISSN (numérotation internationale) exploitent un code ISSN composé d’un
identifiant 977, le code ISSN, la clé et un n° de série dans un « Add On » de 2 ou 5 caractères.
La presse de grande diffusion utilise également un Ean 13 avec « Add On », mais le codage
est encore différent : identifiant 378 ou 379, code titre, prix, clé de contrôle, n° de parution et
spécificité parution dans un « Add On » de 5 caractères.
Les livres pour les publications nationales : l’Ean 13 classique est utilisé. Le CNUF devient
tout simplement le « Code éditeur ».
Les livres pour une publication internationale utilisent un Ean 13 avec codage spécifique
ISBN (numérotation internationale du livre) composé d’un identifiant 978, le code ISBN et la
clé.
Calcul du caractère de contrôle
Exemple : le code 301000012345
Additionner un caractère sur 2 en partant de la droite. 5 + 3 + 1 + 0 + 0 + 0 + 0 = 9
Multiplier par 3. 9 x 3 = 27
Additionner un caractère sur 2 en partant du 2e caractère en partant de la droite.
4+2+0+0+1+3 = 10
Additionner les 2 totaux. 27 + 10 = 37
Soustraire la dizaine supérieure. 40-37 = 3
La clé est calculée ! Le code est 3010000123453
Le code ITF (2 parmi 5 entrelacé) :
Symbologie de codage numérique. Chaque caractère est composé de 5 modules. Le nombre
de caractères doit être pair. Pour sécuriser la lecture, une clé de contrôle doit être ajoutée.
L’ITF 14 est la normalisation utilisée pour identifier un code article sur une unité logistique.
L’ITF 14 permet une lecture rapide en automatique du fait de sa grande taille et de son mode
de présentation.
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Les code 2D
Les code-barres 2D matriciels :
Ils ont pour base des surfaces élémentaires binaires. Un graphisme est intégré permettant au
lecteur d’identifier le type de code et la localisation des données. Ils seront lus
obligatoirement par un lecteur équipé d’une caméra CMOS.
Le PDF 417 et le microPDF :
Il s’agit d’un code intermédiaire entre les codes à étages et les codes matriciels. On parle de
«code bidimensionnel ». Il permet d’encoder jusqu’à 1 850 caractères alphanumériques pour
le PDF 417 et 250 caractères pour le microPDF.
Le Datamatrix :
Code bidimensionnel permettant de coder 2 335 caractères alphanumériques. Il s’agit d’une
matrice cellulaire qui encode les données sous forme binaire. Il est possible de coder des
informations sur une surface minuscule. Le marquage direct sur pièce permet la gravure d’un
tout petit Datamatrix sur des pièces métalliques. Il est ainsi possible de codifier des pinces
chirurgicales, des pièces détachées pour le secteur de l’automobile et de très nombreuses
pièces pour les applications de traçabilité pour l’industrie. Des lecteurs spécifiques sont
capables de lire très rapidement les codes Datamatrix grâce à une caméra haute définition
disposant, pour les produits gravés, d’une source d’éclairage supplémentaire.
Le QR Code :
Inventé en 1994 au Japon par l’entreprise Denso, le code QR peut stocker jusqu'à 7089
caractères numériques, 4296 caractères alphanumériques ou 2953 octets. Le sigle « QR »
signifie « Quick Response »… Il est donc rapide à décrypter et tout petit comme le
Datamatrix. Il existe également une variante d’une taille encore plus petite, le micro QR Code
qui permet de coder 35 caractères numériques. Le principal inconvénient du QR Code, par
rapport au Datamatrix et au PDF, c’est que très peu de lecteurs sont capables de le lire. C’est
toutefois le code 2D le plus populaire au Japon.
L’Aztec Code :
Inventé en 1995 par Welch Allyn, il permet le codage jusqu’à 3832 caractères
alphanumériques. Il est possible de coder l’intégralité de la table ASCII. Il s’agit d’un code
bidimensionnel carré construit autour d’une cible en son centre. Les données sont codifiées en
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une série de couches autour de la cible. La gamme de lecteurs 2D de la marque HHP est l’une
des rares, capable de lire cette symbologie.
Pour bien choisir, il faut bien connaître… Posez vous ces quatre questions avant de faire votre
choix :
Quel type de lecteurs choisir ? Industriel ou bureautique ?
Si vous destinez le lecteur à un usage bureautique, les modèles d’entrée de gamme sont
parfaitement adaptés.
Pour un usage industriel, il est préférable d’opter pour des lecteurs disposant d’un indice de
protection IP 54, et un boîtier plus robuste. Dans ce cas, notre gamme de pistolets laser offre
des modèles industriels.
Type de symbologie à lire ?
Encore assez confidentiel au début des années 2000, les codes dits « 2D » viennent fleurir de
plus en plus d’applications informatiques. Il est nécessaire de savoir si cette symbologie doit
être lue, car dans ce cas, il faut opter pour un lecteur avec caméra CMOS décodant aussi bien
les codes traditionnels dits « 1D » que les 2D.
Mode de lecture souhaité ?
Il existe 3 types de lecteurs :
- Lecture au contact (lecteur de type CCD) : vous devez poser la fenre du lecteur sur le codebarres à lire.
- Lecture en poste fixe : le code-barres est amené devant la fenêtre de lecture. L’exemple le
plus courant est la caisse de supermarché.
- Lecture à distance (lecteur de type Laser) : vous devez faire parcourir le code-barres par le
faisceau laser du lecteur. Vous devez, selon le type de lecteur, vous éloigner de quelques
centimètres à quelques mètres pour réaliser la lecture des code-barres. Vous devez ainsi «
viser » le code.
Quelle connexion choisir ?
- La connection USB : Il y avait avant la lecture en mode « wedge » c'est-à-dire un lecteur
avec un cable en Y qui permettait d’émuler le clavier. Cette technique a été intégrée dans la
connectique USB. Cela vous permet d’utiliser automatiquement votre lecteur et ce quelque
soit le logiciel utilisé et ce sans modification.
- La connexion RS 232 : Le lecteur doit obligatoirement être équipé d’une alimentation en
courant, sauf dans le cas d’une connexion sur un terminal portable où il est possible d’une
alimentation directe. Il est nécessaire de disposer d’un logiciel de scrutation du port série pour
que la lecture soit récupérée.
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Bien choisir son imprimante
Le choix d’une imprimante doit se faire selon plusieurs critères de bon sens :
Quel format d’étiquette doit-je imprimer ? Dans le cas d’étiquettes « palettes » ou « Galia »,
le choix est très vite limité, du fait des formats standards imposés : DATAMAX et ZEBRA
avec leurs modèles d’imprimantes A5 ou A4.
- Dans le cas d’étiquettes de moins de 100 mm, le choix est un peu plus vaste et chaque
fabricant dispose de plusieurs modèles en fonction de la rapidité d’impression.. Il faut
déterminer le type d’étiquette que vous allez utiliser. Impression sur papier thermique ou
impression classique avec un film d’encre ? Bien souvent, ce choix est imposé par le client.
Le thermique n’est utilisé que lorsque la durée de vie de l’étiquette est courte. Dans le cas
d’étiquettes entreposées de longs mois, il faut absolument opter pour la technologie transfert
thermique qui consiste à déposer de l’encre sur une étiquette en papier ou autre
(polypropylène, PVC…)
- De quelle qualité d’impression j’ai besoin ? 200 DPI, 300 DPI, 400 DPI, 600 DPI…
Comprenez « dots par inche » ou nombre de points par millimètre. 200 DPI correspond à 8
points/mm, 300 DPI 12 points, 400 DPI 16 points/mm et 600 DPI 24 points/mm. Plus la
résolution est importante, plus la finesse d’impression sera importante. Pour imprimer des
petits caractères (quelques millimètres de haut), choisissez une 300 DPI plutôt qu’une 200
DPI. Les 400 et 600 sont réservées à qui veut imprimer des minuscules code-barres 2D de
type Datamatrix, QR Code ou autre.
- Dans quel environnement informatique dois-je la connecter ? Toutes les imprimantes que
nous proposons disposent, en standard, de pilotes Windows performants. Dans Windows, il
est alors possible d’imprimer des étiquettes à partir de n’importe quelle suite bureautique. Dix
minutes au plus de paramétrage suffisent pour éditer une première étiquette (régler le format
et les marges). Vous pouvez également utiliser un logiciel spécialisé dans l’étiquetage,
comme celui de nous proposons : CodeSoft avec ou sans gestion d’une base de données.
Certains ERP intègrent des masques d’étiquettes standard. Il suffit de procéder à quelques
essais et réglages…
Dans le cas d’un environnement « non Windows », il est souvent nécessaire de développer un
masque d’étiquette. En effet, toutes les imprimantes à étiquettes utilisent un langage
propriétaire : le ZPL et l’EPL pour les ZEBRA, le DPL pour les DATAMAX…
- De quelle connectique je dispose ? Les classiques mais anciennes connexions Parallèle
(Centronics - 36 broches) et série (RS 232 - 9 broches) sont disponibles sur l’ensemble de la
gamme, Les dernières générations d’imprimantes proposent l’USB. La plupart des machines
proposent, en option, une connection réseau en RJ 45 Ethernet. Nous vous indiquons les
longueurs maximales d’un câble (hors booster de signal et autre) entre l’ordinateur et
l’imprimante, ceci peut conditionner le choix de la connectique : la RS 232 -> 20 mètres,
parallèle -> 10 mètres, USB -> 5 mètres, Ethernet CAT 5 -> 100 mètres.
Certains modèles proposent également une interface Wifi. Si vous disposez d’une couverture
Wifi, cette dernière doit être à la norme 802.11b ou g sans protocole de sécurité propriétaire.
Cette solution très souple vous permet de déplacer l’imprimante sans vous soucier de la
longueur d’un câble…
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