2 - Le Cafetier

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2 - Le Cafetier
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Le Cafetier
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1200 Genève 2
o f f r e z l a W i l l i a m i n e ®,
S e r V e z l a W i l l i a m i n e® !
Rédaction: CP 5811, 1211 Genève 11, tél. 022 329 97 46, [email protected]
Hebdo • N˚ 13 • 12 avril 2013
VAUd
D i s t i l l at e u r – M a r t i g n y
Layouts OREILLE LECAFETIER-ok.indd 6
13.02.12 14:53
Coup de projecteur
sur «Biscotte»
fruits et légumes S.A.
> Page 3
GENÈVE
Petite halte au
Relais de Chambésy
> Page 4
Sylvain Rudaz, directeur général de l’enseignement
scolaire post-obligatoire. / Photo DR
Notre Magazine Entr’Acte
Année du vin suisse:
à lire absolument
VU POUR VOUS
En hommage à Hergé:
La dernière aventure de Tintin
(1983)
Georges Rémy, HERGÉ, nous a
quitté le 5 mars 1983. Avec lui
disparaissait le père de Tintin, le
plus mondialement connu des
personnages de la BD.
Pour lui rendre hommage, le
journal français Libération
publiait alors un numéro
exceptionnel, dans lequel on
avait remplacé toutes les photos
du journal par des images tirées
des albums de Hergé.
Aujourd’hui, trente ans plus
tard, on réédite ce numéro culte, baptisé "La dernière aventure de Tintin".
Avis aux passionnés du célèbre reporter en pantalon de golf: les réimpressions
sont en cours, mais les quantités sont limitées.
Pour plus d’informations: boutique.liberation.fr/collections/les-collectors-deliberation/products/special-herge-la-derniere-aventure-de-tintin
SG Berntsen
L’intervention de Sira Veraguth, représentante
des diplômés clôture la cérémonie.
La volée 120 au grand
complet (ou presque).
GE – Nouvelle volée de diplômes à l’EHG
Leurs excellences les néo-diplômés
Fête de la tulipe. / Photo © Vanessa Hermann
Comme en septembre, chaque avril marque pour l’Ecole
Hôtelière de Genève le temps de la cérémonie de remise
des diplômes. Cette cérémonie est devenue, au fil des ans,
un rite ancré dans les habitudes genevoises, dont elle
représente ce qu’il y a de mieux en matière de formation
professionnelle, puisque les récipiendaires, le précieux
viatique en mains, représenteront notre canton et
accessoirement, notre beau pays.
Ce 4 avril 2013, c’était au tour de la promotion 120 d’être
sous les feux des projecteurs. Fin de parcours plutôt réussi
pour une volée de 30 promus dont plus de 60% étaient
des représentantes du sexe féminin, qui est entrée à
l’Ecole Hôtelière de Genève en 2010.
Alain Brunier, le toujours fringant Directeur Général de
l’EHG a ouvert les festivités par un discours de bienvenue
qui n’a pas manqué de faire l’éloge des trente
récipiendaires. Au cours de son allocution, il a rappelé ce
qu’est la formation dans son école. Il a salué au passage le
Comité des Anciens, qui selon lui, «représente l’esprit
EHG sur les cinq continents». Avant de passer la parole
à Sylvain Rudaz, directeur général de l’enseignement
secondaire post-obligatoire, il a chaleureusement remercié
M. Angelo Boschetto, directeur de la restauration qui
quitte ses fonctions pour celles de directeur du Centre de
Formation Professionnelle de l’Etat Ville de Genève pour
le secteur hôtellerie-restauration. Comme quoi, l’Ecole
Hôtelière mène à tout…
Dans son allocution, Sylvain Rudaz s’est laissé aller à
imaginer des synergies avec l’EHG et les différentes écoles
professionnelles qui émaillent le canton. Car il estime
que la semestrialisation de la formation est un atout pour
permettre à des jeunes d’obtenir une formation.
Klaus Künzli, président de GastroSuisse, lui a succédé sur
le podium. Il a souhaité le plus bel avenir possible aux
néo-promus, tout en les mettant en garde contre le
découragement possible face aux aléas professionnels
auxquels, obligatoirement ils vont être confrontés dans
un proche avenir, car, souligne-t-il «le chemin est hérissé
de nombreux obstacles». Toutefois, il leur a rappelé qu’il
ne fallait pas craindre d’assumer des responsabilités et
surtout, faire respecter sa personnalité. Pour conclure son
intervention, il a rappelé cette sentence de Sénèque:
«Nous n’apprenons pas pour l’école, mais pour la vie».
Vient le moment crucial de la remise des diplômes et des
prix spéciaux. Car cette volée est riche en excellents
résultats: 3 élèves ont obtenu une moyenne supérieure à
5.0. Deux jeunes gens et une jeune femme, Anaïs
Meykhanejian, qui a terminé avec 5,6 de moyenne… Et
ce n’est pas tout. Trois médailles ont été délivrées,
«comme aux Jeux Olympiques», soulignait Françoise
Clerc, directrice-adjointe et grand-prêtresse de cette
partie de la cérémonie. Aurélien Gliozzo a obtenu la
médaille de bronze ainsi que le Prix du Journal des
Cafetiers; celle d’argent est revenue à Jessica Del Castillo,
avec le Prix de la Société des Cafetiers, Restaurateurs et
Hôteliers de Genève. Enfin la médaille d’or a été
attribuée à une… absente pour cause de stage en Chine,
Emmanuelle Roduit. Elle est donc la major de la
promotion et a reçu comme juste récompense de son
travail non seulement un prix d’excellence, mais
également celui des Anciens. Les trois médaillés ont
d’autre part été récompensés par un magnum de
champagne offert par la maison Jacquart Champagne,
célèbre maison rémoise. A noter qu’un Prix Spécial a été
décerné. Offert par la Fondation Nestlé Pro Gastronomia,
il est allé fleurir les lauriers de Ludovic Hanssens.
Enfin, avant le cocktail-dînatoire qui attendait les
invités, Alain Brunier a conclu par ces mots: «Soyez
vous-mêmes; soyez humbles! […] Et ne vous focalisez pas
sur votre vie professionnelle!» Sénèque aurait
certainement apprécié.
Lionel Marquis
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Edito - Vaud
2
Edito
Fiscalité des sociétés: deux poids,
deux mesures entre la Suisse et l’UE
A
lors que l’Union européenne exige la suppression des régimes fiscaux privilégiés que les
cantons suisses appliquent à certains types de sociétés, une étude montre l’étendue et la
diversité des impositions différenciées et particulièrement avantageuses pratiquées en Europe
et tolérées par Bruxelles.
Le Code de conduite européen est-il respecté en Europe?
L’Union européenne et certains de ses Etats membres se sont lancés depuis plusieurs années dans une
croisade contre divers aspects de la fiscalité helvétique. Principale cible: les régimes fi scaux cantonaux
applicables aux sociétés mixtes selon que le bénéfice est réalisé en Suisse ou à l’étranger. Les impositions
cantonales différenciées, selon l’UE, porteraient atteinte au principe de libre échange et engendreraient
une concurrence fiscale dommageable.
Face à ces reproches, et bien que la Suisse ne soit nullement tenue d’harmoniser sa fiscalité avec celle de
l’UE, le Conseil fédéral a néanmoins décidé en 2010 de mener des entretiens exploratoires avec la
Commission européenne concernant l’instauration d’un éventuel dialogue sur le «Code de conduite»
européen en matière d’imposition des entreprises.
Dans ce contexte, l’Association vaudoise des banques (AVB) a voulu savoir si les Etats membres de l’UE
respectaient véritablement ces fameuses règles qu’ils prétendent imposer à la Suisse. L’AVB a donc mandaté
la société PwC pour réaliser une étude inventoriant les divers régimes européens de taxation des entreprises
– à l’exclusion des subventions et autres aides directes, qui mériteraient une analyse séparée. L’étude en
question a été rendue publique le 22 mars et remise officiellement à la conseillère fédérale Eveline WidmerSchlumpf.
Un foisonnement de régimes fiscaux exceptionnels
Le principal constat est celui de l’extrême diversité des régimes fiscaux dans les trente sept Etats étudiés,
membres de l’UE ou de l’EEE ou encore candidats à une adhésion. Cela atteste de l’autonomie bienvenue
dont jouissent ces Etats dans la détermination de leurs lois et pratiques fiscales – autonomie qui ne saurait
donc être contestée à la Suisse.
D’une manière générale, le bénéfice des sociétés est imposé à un taux très bas – inférieur ou égal à 15%
– dans une bonne dizaine de pays. Le Portugal envisage de suivre un tel modèle, avec une taxation qui
pourrait descendre jusqu’à 10%. On ne parle pas ici du cas particulier des les anglo-normandes et de l’Ile
de Man qui appliquent un taux zéro. Il faut pourtant se méfier des apparences: les pays qui affichent un
taux nominal élevé ont, quant à eux, mis en place certaines règles et pratiques pouvant rendre l’imposition
très avantageuse dans certaines situations particulières. Selon le communiqué accompagnant les résultats
de l’étude, l’UE constitue «un vivier d’idées audacieuses en matière fiscale» et ses membres «font montre
d’une grande créativité», certaines législations pouvant par ailleurs «s’adapter très rapidement». La plupart
des législations nationales analysées appliquent des taux d’impôt sur le bénéfice différenciés selon les
régions, selon la forme légale de la société, selon son type d’activité, sa taille, le type de ses revenus ou
encore l’importance de son profit.
Plusieurs pays connaissent ainsi une imposition privilégiée des intérêts. Plus fréquemment, ce sont les
revenus issus de la propriété intellectuelle qui bénéficient de traitements très avantageux. La notion
d’encouragement à l’innovation constitue elle aussi un sésame ouvrant la porte à des pratiques fiscales
originales, par exemple le droit de déduire «un multiple de ce qui est dépensé» à ce titre. On notera encore
les régimes spécifiques accordés au transport maritime, une dizaine de pays pratiquant une «taxe au
tonnage» forfaitaire, indépendante de la valeur de la marchandise.
Une marge de manoeuvre retrouvée pour les cantons suisses
En complément, l’étude souligne encore le cas particulier de la Grande-Bretagne, qui mène une politique
agressive de démarchage fiscal à l’égard des sociétés établies à l’étranger. On ne se faisait certes aucune
illusion quant à la motivation des attaques lancées contre la Suisse par des Etats financièrement aux abois.
Mais l’intérêt de l’étude publiée par l’Association vaudoise des banques est de présenter des éléments
factuels et documentés qui étayent désormais cette conviction et permettent à nos négociateurs de mettre
l’UE face à ses contradictions. Car c’est bien là que se situe l’enjeu: on a regretté jusqu’à présent le manque
de combativité des autorités helvétiques, comme si ces dernières avaient été persuadées que leurs pratiques
fiscales étaient indéfendables et qu’elles devraient tôt ou tard y renoncer. Or, on peut maintenant affirmer
que l’UE s’accommode très bien de la plupart des régimes fi scaux privilégiés de ses propres membres,
souvent bien plus complexes que ceux que nous connaissons en Suisse.
Si certains cantons envisagent aujourd’hui de remplacer leurs régimes fiscaux privilégiés par une imposition
uniformément basse des sociétés, on ne les en dissuadera assurément pas. Mais ils doivent au moins être
conscients que leur marge de manoeuvre dans ce domaine est vaste, aussi vaste que celle que l’Union
européenne tolère au-delà de nos frontières.
Service d’information du Centre Patronal
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12 avril 2013 • N°13
Vue générale du restaurant Le Coucou. / Photos JFU
VD – Hôtel Restaurant Le Coucou 35 ans de fidélité à Gastrovaud
La sérénité de la famille Cruchaud
Même s’il possède un illustre homonyme, le maréchal des
logis chef Cruchot, célébrissime gendarme de Saint
Tropez, personnifié par le non moins célèbre Louis de Funès,
notre restaurateur, Bertrand Cruchaud, est, lui, un vrai gars
de la région Jura Nord Vaudois: né à Bullet, il a fait ses
écoles à Bullet et il réside depuis toujours aux Rasses, le très
agréable hameau station de sports d’hiver de Bullet.
Enfant des Rasses, son avenir n’était pas vraiment destiné
à la restauration, puisqu’il a d’abord suivi et réussi un
apprentissage et des études de mécanique de précision,
une filière très répandue, des deux côtés du Jura.
Ses parents, malades, désiraient prendre du recul avec la
vie active. Bertrand Cruchaud a donc, d’abord, suivi avec
succès les trois mois de cours de cafetier à Pully, puis,
depuis 1978, repris les rênes de l’affaire: en compagnie de
sa charmante, souriante et blonde épouse, il exploite le
restaurant, ouvert en 1970, auquel il a rajouté une
partie hôtelière (6 chambres depuis 1993),
mais aussi un commerce de location de
skis, snowblades, snowboards et
raquettes à neige, pour diversifier
quelque peu son activité ainsi qu’un
chalet, légèrement sur le haut du
village et directement au bord des
pistes de skis, avec vue sur les
alpes, la plaine, avec un jardin
pour les repas estivaux.
Le restaurant est un établissement
typique de montagne: dedans, le
bois domine, et une superbe
cheminée en cuivre trône presque
au milieu de la salle. L’été, une
terrasse permet de profiter du beau temps.
La carte est intéressante, avec fondues et divers mets au
fromage, jambon à l’os, viandes diverses et une spécialité:
la brochade, un mot qu’il a inventé, pour proposer aux
gourmets de passage ou du coin une sorte de potence à
plat, fondue bourguignonne où l’on fait griller des tranches
de viande de bœuf que l’on déguste, accompagnées de
sauces et de pommes frites.
Bertrand est un grand calme,
sa sérénité rassure
La saison s’achève, les remonte-pentes sont à l’arrêt, seuls
restent ouverts les pistes de ski de fond. La saison a été
bonne, se réjouit Bertrand qui a bien marché jusqu’à
Pâques. Il trouve pourtant que la clientèle n’est plus la
même, plus âgée mais paradoxalement plus sportive, skieurs
de fond l’hiver, promeneurs pendant l’été et en automne.
Dans cette station calme, que le temps ne semble pas
marquer outre-mesure, on ne connaît, en fait, que
3 mois de saison morte, au printemps.
Ils ont l’air en pleine forme, sereins et goutant la
vie. L’avenir? Pour l’instant, on n’y pense
guère. Leur fille, qui dirige les remontepentes d’une station non loin des
Rasses (15 km), Buttes La Robella,
dans le Val de Travers, reprendra
peut-être l’affaire de ses parents un
jour, mais il n’en est pas encore
question pour l’instant.
Souhaitons leur de prolonger, de
longues années encore, la sérénité
de leur vie.
JF Ulysse
Madame et Monsieur Bertrand Cruchaud.
Vaud
3
Biscotte, la grande halle. / Photo JFU
VD – Les Zwygart cultivent de père en fils
Biscotte SA, des Fruits et Légumes
frais et locaux, à Vinzel
Les magnifiques Cipollotte. / Photo biscotte
Consommation
Pourquoi le vin vieillit
mieux en magnum
«Il se peut que l’inertie thermique plus importante
dans un grand flacon ralentisse certains effets du vieillissement d’un vin.»
Constat basé sur des expériences empiriques: la moins
grande réaction aux changements de température, du
fait du plus grand volume du contenant, ralentit certains effets de vieillissement d’un vin. On pourrait
constater mieux encore sur de plus grands flacons, tel
le double magnum, mais ils sont rares et couteux.
Autre explication, le plus faible rapport entre volume
d’air et de vin dans le flacon le rend moins sensible.
Pour résumer, comparé au même vin dans une bouteille, celui du magnum reste plus jeune plus longtemps, en conservant une meilleure saveur de fruit.
A l’inverse, plus le flacon est petit, plus rapide est
l’évolution du vin: donc, mieux vaut ne pas conserver
les demi-bouteilles plus de deux ans et recommander
les magnums pour les vins à garder plus de dix ans…
Et créer des occasions pour les consommer!
Sc Berntsen
Le Cafetier • Journal des Cafetiers, Restaurateurs et Hôteliers romands
En 1970, Jean Zwygart acquiert le domaine agricole
familial de 15 hectares sur la Côte Vaudoise, et le
développe tant et si bien qu’en 2013, la famille cultive 210
hectares, dont 60 en propriété.
village de Vinzel, au cœur de la Côte vaudoise et au milieu
de son célèbre vignoble. Avec cette expansion, la modernisation de l’exploitation offre à ses 40 employés (60 en
haute saison) des conditions de travail idéales.
Il faut dire que Jean a eu l’idée de génie: le haricot fin, de
plein champ, dont ils produisent environ 700 tonnes par
an, sur 4 mois de culture, soit 20% de leur chiffre d’affaire.
Fin, sans fil ni grain, le légume est accueilli avec entrain
par le marché et, depuis 1985, Biscotte s’impose comme
le leader suisse du haricot vert.
Production et conditionnement réunis sous une seule
enseigne permettent une rapide prise en charge des commandes et une livraison, le jour même, de légumes cueillis
le matin. En effet, depuis 1994, une technique de récolte
permet de satisfaire des livraisons importantes, et Biscotte
SA dessert tous les grossistes de Suisse Romande, jusqu’à
Zurich et au Tessin, en produits de qualité et de plein
champ, à la fraîcheur hors pair, notamment:
– Cipollotte (oignons frais)
– Pommes de terre à rôtir
– Pommes de terre printanières (grenailles)
– Carottes
– Oignons
– Salades et autres.
Jean se rend bientôt compte de l’intérêt qu’il trouvera
dans l’application de son savoir faire à toute une ligne de
produits maraîchers, favorisés par le micro climat de la
région de Vinzel, et il crée une société de distribution,
qu’il baptise du surnom que, enfant, ses camarades d’école
lui avait trouvé: Biscotte.
Autre culture dont il a fait sa spécialité, l’oignon en bottes
(la cipollotte), cultivé 9 mois par an. Cette variété spéciale fait l’objet d’un traitement particulier, de plein
champ et entièrement à la main, jusqu’à la mise en caisse.
Laurent, son fils, montre vite de l’intérêt pour l’exploitation et, après des études de maraîcher et de commerce, il
rejoint officiellement l’entreprise en 1995. Il en prend la
direction en 2006, efficacement secondé par Gaby Bensimon, directeur commercial.
Biscotte fruits et légumes SA
Les Saules – CH-1184 Vinzel (VD)
Tél. +41 21 824 00 70
Plus d’informations à www.biscotte.ch
JF Ulysse
Les cafetiers restaurateurs, soucieux d’encourager le produit local et ses avantages favorables à l’environnement,
trouveront chez leurs fournisseurs préférés de fruits et
légumes les produits cultivés par le domaine Zwygart et
une quarantaine d’agriculteurs des alentours, qui confient
leurs récoltes à la société et à la marque Biscotte.
Avec plus de 200 hectares pour sa propre production
annuelle et un partenariat étroit avec les agriculteurs
locaux, Biscotte SA répond avec flexibilité et fiabilité aux
plus gros volumes de commandes.
En 2004, l’entreprise quitte ses locaux devenus trop
exigus et construit une halle de 2500 m2, à proximité du
Triage manuel du haricot. / Photo biscotte
12 avril 2013 • N°13
Tessin - Jura - Coin du bar
4
CONCOURS – «Meilleur sommelier du monde, 2013»
Le tessinois Paolo Basso,
élu meilleur sommelier du monde
La finale de la 14e édition du concours a eu lieu à Tokyo
le 29 mars dernier. Ce concours, organisé par l’association
des sommeliers professionnels se déroule tous les trois ans,
chaque fois dans une capitale différente.
Paolo Basso est né à Besnate en Italie, en 1966. Ce
sommelier italo-suisse est actuellement directeur de
l’entreprise tessinoise Ceresio Vini, agence d’importation
et de distribution de vins, qui a son siège à Lugano.
Après l’école hôtelière de Sondalo (Valteline), tout en
effectuant des stages dans différents hôtels et restaurants
de Suisse, il se spécialise dans l’art du sommelier. Il obtient
le diplôme de sommelier professionnel de l’association
suisse des sommeliers professionnels avant de travailler
dans des restaurants distingués par le Michelin ainsi que
dans le domaine des vins rares et de collection, devenant
ainsi un expert dans ce secteur. Auparavant, il avait déjà
obtenu de prestigieuses récompenses: champion suisse en
1997, vice-champion du monde en 2000 et 2007, vicechampion d’Europe en 2004 et 2006, meilleur sommelier
d’Europe en 2010 et vice-champion du monde, lors de la
précédente édition du concours qui s’est déroule au Chili
en 2010 également. Il succède ainsi à l’Anglais Gérard
Basset, vainqueur de la précédente édition.
Beaucoup d’appelés, peu d’élus…
Durant les trois jours du concours, Tokyo a vu s’affronter,
devant des milliers de passionnés, 54 concurrents venus
du monde entier. D’abord, ils durent affronter des tests
écrits et des épreuves pratiques, parmi lesquels l’analyse
organoleptique des vins avec une description analytique,
puis se dédier à la reconnaissance de divers alcools,
effectuer un test de service avec assortiment nourriturevin, décantation d’un vin et enfin présenter la correction
d’une carte des vins contenant des erreurs. Au terme de
ces épreuves, ils n’étaient plus que douze.
En finale, Paolo Basso, bien qu’italien, concourait en
français, s’est retrouvé face à deux candidats de poids: la
canadienne Véronique Rivest et le belge Aristide Spies,
lesquels concouraient en anglais.
Pour se départager, les trois finalistes devaient proposer un
menu gastronomique accompagné de vins.
Un concours qui rassemble
de grands noms
Créé en 1969, ce concours a pour but de favoriser les
échanges entre un grand nombre de professionnels de la
restauration et de l’hôtellerie. Grâce au soutien de la
délégation suisse, avec à sa tête le président de l’Association
suisse des sommeliers professionnels (ASSP), Piero Tenca,
ancien secrétaire et trésorier mondial, d’Ezio De Bernardi,
responsable des concours au sein de l’ASSP, Paolo Basso
a pu faire preuve de ses talents et de sa capacité à rivaliser
avec les meilleurs, sans rien abandonner de sa simplicité.
D’ailleurs, à l’issue de sa victoire, il a déclaré: «Ce succès
me rembourse des sacrifices d’une vie dédiée au vin et à
une profession qui mérite d’être toujours plus valorisée.
J’espère que ce succès pourra inciter de nombreux jeunes
à entreprendre la carrière de sommelier et promouvoir les
valeurs qu’elle contient […]».
Pour être complet, on peut noter que le partenaire
historique de ce concours est la maison Moët & Chandon,
qui a profité de l’événement pour présenter sa dernière
cuvée commercialisée: le Moët & Chandon Rosé Vintage
2004.
Lionel Marquis
Brèves Jurassiennes
Formation
Cours de formation continue GastroJura/GastroSuisse
En collaboration avec le bureau romand de la formation professionnelle de
GastroSuisse, GastroJura organise, comme chaque année au printemps, un
certain nombre de cours destinés aux membres des sections cantonales.
Les deux thèmes retenus pour les cours de ce printemps sont: «les salades
estivales» et «les tapas».
Les nouvelles recettes de salades estivales seront enseignées le mercredi 17 avril
2013, de 8h30 à 17h, à l’Ecole professionnelle artisanale, rue de la Jeunesse 32,
à Delémont. Les cours seront animés par Alain Krapf, professeur de cuisine à
Sion. A la fin de la journée, les participants seront en mesure de reconnaître
les qualités des produits de base, de mettre en place de belles variétés de salades
et légumes et d’intégrer avec enthousiasme les acquis de la journée.
Prix de la journée: CHF 260.– /par personne pour les membres de GastroJura;
CHF 340.– par personne pour les non-membres. Les détenteurs de la patente
jurassienne se verront intégralement remboursés.
Quant aux cours pour les nouvelles recettes de tapas, ils auront lieu le
15 mai 2013, aux même horaires que le précédent et au même lieu. L’objectif
de la journée est de permettre aux participants d’évaluer les nouveaux produits
et techniques, de réaliser des tapas simples et originaux et d’accorder les vins
en accompagnement.
Prix de la journée: idem à celui des salades.
Inscription jusqu’au 6 mai pour le cours des tapas par fax 032 421 45 40.
Concours-dégustation dans le cadre de la
Semaine du Goût du 12 au 22 septembre 2013
Les clients des cafetiers-restaurateurs et hôteliers du Jura pourront à nouveau
participer à une dégustation. Celle-ci consistera en la reconnaissance de trois
ingrédients. Ce concours se déroulera dans le cadre de la Semaine du Goût
2013, qui aura lieu du 12 au 22 septembre. Les restaurateurs intéressés par
l’organisation de ce concours sont invités à se faire connaître en s’inscrivant
par fax au 032 421 45 40 jusqu’au 30 avril 2013. Le secrétariat se chargeant de
fournir le matériel nécessaire.
Lionel Marquis
Paolo Basso, vainqueur de la 14e édition. / Photo DR
bloc-notes de Denis Dorcières
Les cérémonies de la fête de
Pâques se sont achevées dans
un climat de liesse. Le pape
François confirme son style. Il
parle simplement, tutoie, embrasse
les enfants, apprécie les bains de
foule. On dirait le Jean-Paul II des débuts.
Ses apparitions insufflent de l'enthousiasme aux
catholiques. Le monde entier lui-même semble devenu "papophile". Oubliés les griefs,
les suspicions, le scepticisme à l'égard de l'Eglise catholique. Depuis bientôt un mois,
tout un chacun goûte le sourire de François, ses initiatives comme, récemment, de
célébrer l'office du jeudi saint dans une prison pour mineurs. Sur les écrans de télévision,
les images sont belles. Aux yeux de la société du spectacle a surgi un nouvel acteur
sympathique et doué. Mais, surtout, il convient de ne pas s'y méprendre. François
n'a pas de cote à entretenir, pas de réélection à assurer. Son sens du contact, son
verbe chaleureux, il ne les conçoit que pour abolir les barrières entre lui et le coeur
des hommes. Mais viendra bientôt le temps de la parole sur des thèmes qui hérissent
notre époque. Des admonestations, par exemple, sur l'économie, la justice, le respect
de la vie, la famille et le mariage. Quelle sera alors la réaction de ceux qui maintenant
l'applaudissent en temps que "personnage" alors qu'ils écouteront vraiment ce qu'il leur
dit ? Alors archevêque de Buenos Aires, le cardinal Bergoglio ne mâchait pas ses mots et
la présidente de l'Argentine, Cristina Kirchner, en sait quelque chose. François ne devrait
ménager ni les grandeurs d'établissement, celles de la curies vaticanes comme celles du
monde. Il déplaira peut-être mais sera installé dans son rôle de pasteur universel, chargé
de parler à temps et à contretemps.
A quoi à servi la guerre d'Irak?
La parole libérée, la création de partis politiques et de médias constituent d'indéniables
acquis. Mais ils l'ont été au prix d'une effroyable violence qui a fait 120 000 victimes
civiles et 16 000 disparus. Pour de nombreux irakiens, cette liberté garde le goût du
sang. Certes, les attentats et les enlèvements n'atteignent plus les niveaux records
12 avril 2013 • N°13
des années de guerre civile entre 2006 et 2008, soit 1'000 morts par mois, mais
le bilan reste élevé. On a déploré 400 morts en février, dont 200 à Bagdad, contre
200 en novembre, une hausse due à une nouvelle crise politiques entres fractions
rivales. La violence frappe surtout Bagdad et se alentours, ainsi que les régions où
Kurdes et Arabes se font face. Même si la branche irakienne d'Al-Qaida a envoyé
certains de ses cadres combattre le régime de Bachar el-Assad en Syrie, le départ
des soldats américains en 2011 et la rivalité qui oppose les différents services de
renseignements ont permis à la mouvance terroriste de reprendre du poil de la bête.
Ses cibles sont des membres de la communauté chiite, qu'ils attaquent au moyen de
voitures piégées, des militaires et des fonctionnaires liés au pouvoir du premier ministre
Nouri al-Maliki. Certes, les Etats-Unis, au prix d'un énorme mensonge au sujet des
"armes de destructions massives" de Saddam Hussein, ont réussi leur pari qui consistait
à neutraliser la menace irakienne contre ses alliés israéliens ou arabes du Golfe. Mais
le système parlementaire mis en place en 2003, qui repose sur la prédominance des
confessions dans un état fédéral, rend le pays ingouvernable. Tout est à renégocier
entre factions, y compris parfois au sein de la même communauté, comme chez les
chiites, par exemple, où l'imam Moqtada Sadr cherche à s'imposer. Conséquences : à
l'exception de la route de l'aéroport et de quelques bâtiments administratifs à Bagdad,
la reconstruction du pays n'a pas encore démarré. Pourtant, l'Irak est assuré de rester
longtemps encore un pays riche et sans doute corrompu. Le pétrole est toujours la
poule aux oeufs d'or du pays.
La production dépasse aujourd'hui 3 millions de baril/jour contre 2,1 en 2003.
Mais Bagdad pointe à la 169e place sur 176 Etats répertoriés au classement de
l'organisation Transparency International. Du temps de Saddam, les commissions
dépassaient rarement 10% et une seule filière était en place. Aujourd'hui, précise un
homme d'affaires, "la corruption est devenue un véritable système de management.
Tous les responsables politiques mangent au râtelier".
Pendant ce temps, l'Amérique médite les leçons d'une coûteuse aventure
Dix ans après son entrée "triomphale" à Bagdad, l'Amérique commence à tirer
péniblement les leçons d'une guerre qui, de l'avis général des militaires, des
politiques et de l'opinion, aura été un gigantesque et inutile fiasco. C'est d'ailleurs
le terme exact utilisé par le lieutenant-colonel John Nagl, qui s'est battu sur place
entre 2003 et 2005. Pour lui, "les grandes puissances font rarement des choix qui
leur explosent aussi violemment à la figure. La décision d'intervenir en Irak pourrait
bien être la plus grande erreur stratégique de l'histoire américaine". Quelque 4'500
boys morts au combat et près de 30 000 blessés, dont des milliers revenus sans
jambes ni bras. Près d'un quart du contingent frappé de maladies psychiques qui les
poussent à la dépression, voire au suicide, déstabilisant familles et communautés à
travers l'Amérique. Des dizaine de milliers d'Irakiens innocents tués. Cette guerre a
aussi coûté 2'000 milliards de dollars pour les seules dépenses directes, un montant
astronomique qui a creusé les déficits nationaux. A telle enseigne que ceux qui, peu
nombreux il est vrai, avaient demandé que George W. Bush soit traduit en jugement,
n'avaient sans doute pas tort ...
Et si le peuple élisait notre Conseil fédéral?
Je sais, ce n'est pas demain que le peuple suisse pourra élire son Conseil fédéral,
mais "Blick", jamais en retard dans ce domaine, vient de publier les résultats d'un
sondage évidemment intéressant à ce sujet. Le résultat est sans surprise. Il donne
élu, dans l'ordre, Doris Leuthard, 49 ans, 58,5% de votants, Alain Berset, 40 ans,
55,1%, Simonetta Sommaruga,52 ans, 52,9%, Eveline Widmer-Schlumpf, 57 ans,
51,8% et Didier Burkhalter, 52 ans, 45,9%. Deux conseillers fédéraux actuels seraient
battus: Ueli Maurer, 62 ans, 29,2% et Johann Schneider-Ammann, 61 ans, 24%. Ce
seraient deux nouvelles dames qui les remplaceraient, à savoir Pascale Bruderer, 35
ans seulement, avec 33,5% des suffrages et Karin Keller-Sutter, 49 ans, avec 33,2%.
En admettant cette hypothèse, on aurait alors un Conseil fédéral composé de cinq
dames pour seulement deux messieurs! Et les socialistes seraient les plus présents avec
3 élus, contre 2 chez les libéraux-radicaux, une chez les démocrates-chrétiens et une
chez le BDP. Mais tout cela, répétons-le, n'est pour l'instant qu'une vue de l'esprit. Cela
dit, quel gouvernement de "jeunes" avec tout ce que pourrait représenter cette tranche
de vie pour 47,7 ans de moyenne d'âge! Finalement, les sondés se sont montrés
plutôt conséquents en éliminant les deux seuls sexagénaires du gouvernement.
Genève
5
GE – En campagne genevoise, côté lac
Le Relais de Chambésy, ou la gastronomie à prix doux
Au milieu du village de Chambésy, à proximité des organisations
internationales, l’endroit fut, au temps où l’on se déplaçait à
cheval et en diligence, un relais de poste, d’où son appellation.
Le Relais de Chambésy avait déjà écrit son nom dans l’histoire
des auberges de la campagne genevoise, quand Philippe Chevrier,
le chef de Châteauvieux, a décidé de le faire entrer dans le team
des restaurants qu’il chapeaute.
Renouvelé, agrandi et aéré par de nouvelles ouvertures, le Relais
assure des tables agréablement espacées – on a aménagé quelques
coins tranquilles pour parler affaires ou se retrouver tranquillement
à 2 comme à 6 – tandis que Rodolphe Legal, Christophe Fey et
leur brigade de service en salle maintiennent un service
accueillant, discret mais efficace, à 60 couverts environ. L’endroit
a été joliment relooké – Bref, le patron de Châteauvieux est passé
par ici et a eu bigrement raison, à bien des égards.
On y retrouve aussi sa philosophie en cuisine: le chef, Jean Luc
Bocquet, a travaillé 5 ans à Châteauvieux, avant de prendre en
main la cuisine lyonnaise du Vallon, pendant 10 ans. Au Relais
depuis 2008, il en assure la gérance depuis 2010, associé à
Rodolphe Légal qui a consacré plus de 4 années de sa vie
professionnelle au service des clients de Châteauvieux.
Au relais de Chambésy, la cuisine se propose en des mets
gastronomiques à prix doux. Le concept ainsi défini commence
à marquer son territoire, avec des produits qui cherchent à sortir
quelque peu de l’ordinaire, tel ce coquelet en crapaudine, à la
sauce harissa gouteuse et remarquablement dosée, auquel
s’ajoutent de bons souvenirs de la cuisine lyonnaise, cuisses de
grenouilles ou quenelles de brochet. En été, on déguste une carte
locale de saison, sur la jolie terrasse fleurie et ombragée, qui avait
déjà fait la réputation de l’endroit: les poissons, ceux du lac en
particulier, sont à l’honneur.
Il est à relever que, à compter du 13 avril, la maison se mettra
également aux petits soins de ses clients le samedi soir, sauf en
août, avec une formule inédite, simple et délicieuse: l’entrecôte
Charolaise, beurre Relais.
De plus, chaque samedi, le Relais mettra en exergue les vins d’un
vigneron genevois.
Deux parkings sont à disposition, à 100 m en contrebas, dans le
village.
Une bonne idée: on peut recevoir, hebdomadairement, les
plats du jour de la semaine, en s’inscrivant par un courriel à
info@ relaisdechambesy.ch
Vue partielle d’une des salles.
A midi, les plats du jour à 22 et 26 francs, entrée + plat, ou plat
+ dessert, proposent un choix quotidien de viande et de poisson.
Menu du jour, entrée, plat, dessert à 32 francs.
Menu affaires à 52 francs.
Le Relais de Chambésy
Place de Chambésy 3 – 1292 Chambésy (Genève)
Téléphone +4122 758 11 35.
L’établissement est fermé le samedi midi et le dimanche.
Plus d’info et détails sur les menus et cartes en cours, sur le site
www.relaisdechambesy.ch
JC Genoud-Prachex
Entrée du café. / Photos DR
Info
La terrasse.
Culture de la morille, mythe ou réalité?
Certains ont sans doute lu, non sans quelque surprise, un
article dans Le Matin, relatant que les Chinois (encore
eux!) auraient mis au point une méthode pour cultiver la
morille, et annoncent des résultats mirobolants. Tenant
compte du fait que l’article est daté du 1er avril, que
certains chiffres annoncés paraissent fantaisistes…
Wait and see, donc!
Pour faire patienter les amateurs (on annonce des résultats
fantastiques pour 2014, au Périgord), voici une méthode
qui date de la fin du 19e siècle, dont plusieurs ont affirmé
qu’elle s’avérait efficace. L’un des derniers bienheureux
«morcheliculteurs» parle de sa récolte de 2011, avec
photos, mais il concocte son propre mycélium de morilles.
Résumé de la méthode du
Baron d’Yvoire
En 1889, le baron d’Yvoire publiait un procédé, infaillible
à ses yeux, pour déterminer la production de morilles.
Il recouvre un coin de jardin (10 m2) d’épluchures de
pommes et de poires, sur une épaisseur de quelques bons
centimètres, et laisse se faire le compost naturellement, en
arrosant régulièrement d’eau (2 litres par m2) additionnée
de salpêtre ou de chaux (une poignée pour 10 litres).
Au printemps suivant, il sème des morilles fraîches
préalablement émiettées, répand du marc de pommes sur
une épaisseur d’épluchures complètes d’artichauts, pieds
et foin compris, jetée sur la préparation de l’année
précédente, et qu’il recouvre d’une nouvelle couche de
feuilles sèches, de charmille ou de hêtre, de frêne ou de
chêne. Il étend de petites branches sèches, pour la
maintenir et la fixer contre les éventuels coups de vent
(on peut également fixer l’endroit avec une bâche non
imperméable).
Troisième année: début avril, il retire, en partie et avec
soin, branches et feuilles: la portion restante maintient
l’humidité nécessaire au développement des jeunes
morilles, qui a lieu vers le 15 du mois, et que l’on pourra
cueillir tous les deux jours, pendant un mois, en veillant
à laisser quelques morilles murir au-delà de l’état
consommable, à répandre pour assurer la pousse de l’an
prochain.
Il faut renouveler chaque année la couverture de marc de
pommes, d’artichauts et de feuilles. La production, assure
le baron, sera de plus en plus abondante, pour quelques
années au moins.
Procédé étrange, mais la précision de détails donnés par
son auteur semble s’appuyer sur une expérimentation bien
rôdée.
Culture de morilles en Dordogne. / Photo nat.
Procédure n° 2
Celle dite «de Moillard» (1905). Dans un carré de terreau
de 80 cm sur 20 cm de profondeur, il déposa 5 kg de
compote de pommes en même temps que de la morille
fraîche émiettée. Moillard obtint d’abord une sorte de
«moisissure» qui n’était autre que la forme conidienne de
la Morille, dont trois exemplaires apparurent ensuite. Il a
observé le même phénomène sur pâte à papier, et sur un
compost constitué de vieux papiers et de marc de pommes,
qui s’avère un milieu très favorable à l’apparition des
morilles.
Voilà, à vos pelles et que pousse la morille…
Le Cafetier • Journal des Cafetiers, Restaurateurs et Hôteliers romands
JC Genoud-Prachex
Récolte de morilles de culture en Chine... / Photo France Morilles
12 avril 2013 • N°13
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Les objets seront vendus sans garantie, ni reprise,
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Composé d’un café et restaurant,
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Jeux - Café des sports
7
MOTS CROISéS n°983
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Société des Cafetiers, Restaurateurs et Hôteliers de Genève
11 avenue Henri-Dunant - 1205 Genève
Verticalement – 1. Indubitable. Fleuve
russe au nom charmeur. – 2. Rendent noir. – 3.
Pic des Pyrénées. Porté avec violence. – 4. Anes
sauvages. Impersonnel. – 5. Tirions parti. – 6.
Le soleil était son rayon. Peau de lait. – 7. Elles
construisent en hauteur. – 8. A pouffé. Bison
d’Europe. – 9. Soldats du génie. Dans la
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Tél: 022 329 97 22 - Fax 022 320 40 25 - www.scrhg.ch
COURS DU SOIR Fr. 3950.Seuls les candidats devant passer les 3 modules d’examen
sont acceptés au cours du soir
Horaires: de 18h00 à 21h00 (3 à 4 soirs par semaine)
et environ 9 samedis de 08h30 à 12h00 et 13h00 à 16h00
+ 2 après-midi de 13h30 à 17h00 en semaine
2e session 2013
Soir16
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mots croisées N°982
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Horizontalement – 1. Implacable. – 2.
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3. Vagabondai.
MEpelé:
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contraire d’âpre. – 4. Article. Il fait son beurre
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quand certaines glaces ont fondu. – 5. Porté en
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Inde. Note. – 6. Bras droits de magistrats. – 7.
RIZONTALEMENT
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Titres. – 8. Hardi. Coule en France. – 9. Vit parfois
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3. Vagabondai.
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e. – 4. Article. Il fait son beurre quand certaines glaces ont fondu. – 5. Por-
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Ouverture des inscriptions au cours de cafetier: Dès le 8 avril 2013
Se munir de la somme de Fr. 500.(frais administratifs) et d’une pièce d’identité
Le solde de Fr. 3450.- payable au 26 juillet 2013
COURS A PLEIN TEMPS Fr. 3320.Horaires: de 08h30 à 11h45 et de 13h30 à 16h45
du lundi au vendredi
2e session 2013
206e cours
Inde. Note. – 6. Bras droits de magistrats. – 7. Titres. – 8. Hardi. Coule en
ce. – 9. Vit parfois cloîtrée. Personnel. – 10. Au mieux, des miettes. FinEXAMENS
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Du 7 octobre 2013 au 22 novembre 2013
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Fr. 500.- par personne
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(frais administratifs)
Bandol Centre – Rue de Bandol 1 – 1213 Onex – Tél: 022 388 39 39
dubitable. Fleuve russe au nom charmeur. – 2. Rendent noir. – 3. Pic des
Horaires d’ouverture: 09h00 à 12h00 et de 14h00 à 17h00
Du
7
octobre
2013
au
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2013
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nées. Porté avec violence. – 4. Anes sauvages. Impersonnel. – 5. Tirions
Horaires: 8h30-11h45 / 13h30-16h45
munir
– 6. Le soleil était son rayon. Peau de lait. – 7. Elles construisentSeen
hau-d’une pièce d’identité
du lundi au vendredi
Ouverture des inscriptions aux examens:
– 8. A pouffé. Bison d'Europe. – 9. Soldats du génie. Dans
la gamme.
– 10. dans la Feuille d’Avis Officielle)
A confirmer
(voir publication
(les candidats inscrits au cours de comptabilité
(qui a lieu du 7 au 11 octobre) sont prioritaires sur cette période)
Ouverture des inscriptions au cours de cafetier: Dès le 22 avril 2013
Se munir de la somme de Fr. 500.(frais administratifs) et d’une pièce d’identité
Le solde de Fr. 2820.- payable au plus tard le 21 août 2013
es. Se croise sur le pré.
Café des sports
Formidable Fabian Cancellara, un an après sa grave chute au Tour des Flandres,
il est revenu sur place pour battre tout le monde en finissant seul à plus de
42 km de moyenne sur un parcours tout sauf facile. Le Bernois devait disputer
sur sa lancée Paris-Roubaix dimanche dernier dont il était le grand favori. A
32 ans, le Bernois sait où il va et ce qu'il veut. Pour lui, sa famille est sacrée et
vient en tête de ses préoccupations. A l'arrivée à Liège, il s'est précipité dans les
bras de son épouse pour l'étreindre avec toutes les forces qui lui restaient. Sa
première déclaration a été symptomatique à ce sujet : "En gagnant, j'ai d'abord
pensé à ma femme et mes enfants car j'avais dû les quitter trop souvent pour
parfaire ma condition. Mais le succès n'était qu'à ce prix. J'ai aussi pensé à
mes équipiers qui ont bien travaillé à mes côtés." Au classement mondial des
coureurs de l'élite, Fabian est deuxième avec 251 points derrière son grand rival
dans les classiques, le Slovaque Peter Sagan, leader avec 312 points. L'Espagnol
Rodriguez est 3e avec 144 points. Il devance le meilleur français actuel, Sylvain
Chavanel qui totalise 142 points. Par nations, l'Espagne est en tête devant l'Italie
et la Slovaquie tandis que, par équipes, c'est Sky qui détient pour l'instant le
pompon devant RadioShack, la formation de Fabian Cancellara.
Les "top" et les "flop" des transferts du football suisse
A onze matches de la fin de saison, il est intéressant de se pencher sur les transferts
qui ont donné satisfaction à leurs nouveaux dirigeants et sur ceux, hélas, qui furent
loin de les réjouir. La plus belle réussite semble bien être celle de Fabian Schär,
21 ans, venu de Wil à Bâle. Elle est suivie de celle de Vero Salatic, ex-Omonia
Nicosie, des Grasshoppers et de Stéphane Grichting, un ancien d'Auxerre, lui
aussi chez les Grasshoppers. Parmi les satisfactions, il conviendra de citer encore
Serey Die, ex-Sion à Bâle et Milan Vilotic, venu d'Etoile Rouge Belgrade encore
au Grasshopper. Comment dès lors s'étonner de la formidable saison réalisée par
les "Sauterelles", même si celles-ci semblent marquer le pas actuellement. Au
niveau des déceptions, en premier lieu le Bulgare Dimitrar Rangelov, lequel avec
son nouveau club de Lucerne, est loin du rendement espéré. Toute l'équipe, 2e du
Le bloc-notes de Denis Dorcières
dernier championnat, est d'ailleurs la seule qui pourrait éventuellement servir de
victime en cas de retour de la lanterne rouge Servette. Le brésilien Gaston Sauro,
venu de Boca Juniors au FC Bâle, est le deuxième flop recensé en temps que tel.
Le retour de François Affolter à Young-Boys après un passage décevant au Werder
de Brême constitue la 3e déception. Deux autres joueurs de ce même YB, sont
aussi à classer dans la catégorie des flops. Alexander Gerndt, venu d'Utrecht et
Samuel Afum, un Ganéen de Smouha SC. A la lecture de ces noms, on comprend
mieux pourquoi Lucerne et Young-Boys sont les deux grandes déceptions de ce
championnat 2012/2013. Et pourquoi, à contrario, tous les experts en tous
genres se sont mis le doigt dans l'oeil s'agissant de Grasshopper.
Roger Federer perd sa deuxième place mondiale
On pouvait raisonnablement le prévoir, Roger Federer en s'attribuant un nouveau
congé de près de deux mois, devait s'attendre à voir Andy Murray lui prendre
sa deuxième place à l'ATP. Le Bâlois va réapparaître sur terre battue à Madrid le
5 mai prochain où il tentera de défendre un titre gagné face à Berdych en finale
sur une terre... bleue, laquelle avait fait couler beaucoup d'encre et suscité l'ire de
tout le monde... sauf lui! Cela dit, il sera bientôt le temps pour Roger de retrouver
le goût de la victoire en tournoi. Quelle que soit la surface d'ailleurs. Songez qu'il
n'a plus soulevé de coupe depuis août 2012 à Cincinnati. Cela commence à faire
beaucoup et, à nouveau et d'une manière plus expressive, on recommence à
parler du "déclin de Federer". Nul doute que le Bâlois va relever le gant et nous
offrir peut-être l'un de ses retours en grâce dont il a le secret. C'est tout le mal
que nous lui souhaitons.
La belle carrière de Lucien Favre
A 55 ans, Lucien Favre peut se targuer d'avoir amassé une série de succès
qui fait de lui l'entraîneur de football suisse le plus titré. Il fit d'abord une
splendide carrière de footballeur à Lausanne (1976-1979), Neuchâtel Xamax
(1979-1981), Servette (1981-1983), Toulouse (1983-1984) avec un retour
au Servette de 1984 à 1991. Lucien Favre porta à 24 reprises le maillot de
l'équipe nationale entre 1981 et 1989. Il quitta Servette pour endosser la
tunique d'entraîneur à Echallens (1991-1995) qu'il emmena en Ligue nationale
B, la Challenge League actuelle, en 1994. Ce fut ensuite une période à Yverdon
(1997-2000) avec à la clé une autre promotion, en Ligue nationale A cette
fois, en 1999. Nouveau retour au Servette en sa nouvelle qualité d'entraîneur
(2000-2002) et une Coupe de Suisse enlevée en 2001. Départ outre-Sarine
ensuite à Zürich (2003-2007) où il peut fêter deux titres de champion suisse
en 2006 et 2007, deux années où il sera consacré "entraîneur de l'année en
Suisse". Un tel parcours devait avoir des répercussions à l'étranger et Lucien
Favre se retrouva aux commandes d'Herta Berlin (2007-2009) avant de
connaître une consécration à la tête de Borussia Mönchengladbach dès 2011.
Et en Allemagne comme en Suisse, on releva et salua ses immenses qualités
d'entraîneur en le consacrant également "entraîneur de l'année en Allemagne
2009 et 2012.
Inutile de dire qu'il est un homme heureux surtout lorsqu'il confie "quand tu
entraînes en Allemagne, tu veux y rester." Il faut dire que le Suisse a sauvé
Borussia Mönchengladbach de la relégation en 2011 en reprenant à quatre
mois de la fin du championnat une équipe en perdition, 18e au classement,
avant d'obtenir une splendide 4e place la saison dernière. Cela dit, notre homme
ne se fait plus d'illusion sur la planification possible de son équipe. "Maintenant,
comme entraîneur, tu ne peux pas planifier plus loin qu'une demi-saison."
Lucien Favre continue à vouloir progresser et, dès qu'il a un moment, il va voir
ce qui se passe ailleurs en France, en Espagne. Il assiste à des entraînements
et à des matches. Cela dit, Lucien Favre le sait: "la Bundesliga est l'un des
meilleurs championnats du monde. Elle est suivie par une moyenne de 45 000
spectateurs par match. Cela dit, je suis très heureux à Mönchengladbach, un
grand nom en Allemagne. Quant tu as 10 000 fans à Marseille et à Rome, cela
veut dire quelque chose. Enfin, sachez une chose, je ne suis pas du tout candidat
à l'éventuelle succession d'Ottmar Hitzfeld à la tête de l'équipe de Suisse!"
Hebdomadaire fondé le 1er octobre 1893. Journal romand – 120e année – Paraît le vendredi. Rédaction Le Cafetier: Case Postale 5811, 1211 Genève 11, tél. 022 329 97 46, fax 022 320 40 25, e-mail: [email protected]
Rédactrice en chef: Myriam Marquant – Rédaction: Promoédition – Secrétariat: Chantal Longchamp – Site internet: www.lecafetier.ch
Abonnement: 1 an Fr. 70.– (2,5% TVA incluse); 6 mois Fr. 45.– (2,5% TVA incluse) – Tarif publicités: annonces Fr. 1.19 le mm (2 col. minimum); réclames Fr. 3.50 le mm – Petites annonces par téléphone: 022 329 97 46 –
Tirage contrôlé FRP/REMP: 8000 ex. (32 000 lecteurs chaque semaine) – Prépresse: Promoédition SA – Impression: Atar Roto Presse SA – Régie publicitaire: Promoguide SA, rue des Bains 35, Case Postale -5615, 1211 Genève 11, tél. 022 809 94 90
– fax 022 809 94 99. Editeur et administration: SOFIED SA, rue des Bains 35, 1205 Genève.
Le Cafetier • Journal des Cafetiers, Restaurateurs et Hôteliers romands
12 avril 2013 • N°13
suisse rOMande
8
VD/GE – 3e édition de Millesime, International Wine Testing
L’Ecole Hôtelière de Genève
sur la 3e marche du podium
L’événement avait lieu dans l’enceinte prestigieuse de l’Ecole Hôtelière de Lausanne, au Chalet-àGobet. Seize équipes, venues des quatre coins du monde, se sont retrouvées, ce samedi 23 mars, pour
la 3e édition du Millesime, International Wine Testing, un concours œnologique entre connaisseurs au
sein des grandes écoles et des universités. D’où la présence de l’Ecole Hôtelière de Genève et de sa
consœur vaudoise, organisatrice de l’édition 2013, comme elle l’avait été pour celle de l’année
précédente.
Le concours s’est déroulé en deux parties: la première imposait aux candidats d’être pluridisciplinaire:
questions théoriques sur le vin pour commencer, suivies d’une dégustation à l’aveugle de 3 chasselas.
Aux concurrents de donner le millésime! Puis cela se poursuivait avec la dégustation, en aveugle
toujours, de 3 vins blancs de cépages différents, qu’il fallait identifier en nommant le pays de
production et le millésime… avant de passer à la dernière épreuve de cette première partie: la
dégustation – toujours à l’aveugle – de 3 vins rouges du même cépage pour lequel il fallait trouver
le cépage commun, les pays de production et le millésime.
Les participants de l’EHL: Eliott et Pablo nedelec, Toby Morris, Benoît Pannatier, Vincent Monnin
et Christophe Dubois, leur professeur. / Photos DR
Une fois ces premières épreuves réussies, les trois équipes finalistes devaient présenter, devant le public
fort d’une centaine d’invités, une dégustation, encore à l’aveugle, d’un vin effervescent, un blanc et un
rouge pour lequel il leur était nécessaire, pour vaincre, de nomme le cépage, la région de production et
le millésime, avant de présenter les trois phases de dégustation et un accord vin et met.
L’Ecole Hôtelière de Genève a brillamment tiré son épingle du jeu. Ayant affaire à fort partie, elle
n’a pas moins terminé en troisième position, derrière l’Université d’Oxford et des anciens étudiants
de l’Ecole Hôtelière de Lausanne. Mais elle précède des universités prestigieuses comme l’Université
de Cambridge ou celle de Cornell aux USA, ou celle d’Edimbourg, voire l’Ecole d’ingénieurs
œnologues de Changins!
Pour ne rien gâcher de cette fête, le partenaire officiel de l’édition 2013 était la Maison Krug, qui a
sponsorisé l’apéritif, et offert au vainqueur du premier prix, une visite assortie d’un séjour au sein de
la Maison Krug, en Champagne bien sûr!
Lionel Marquis
Suisse Romande – Quand la communication crée ou fidélise votre clientèle
Aperçu des offres en cours
Cartes, Pass et autre abonnement-réduction ont le vent en
poupe, du fait de l’effet apparemment «gagnant/gagnant».
Loisirs, plaisirs de la table, soins et entretien du corps et du
visage... tous sont désormais accessibles à prix plus doux, grâce à
un vaste choix de réductions. Que choisir?
2 Désavantages
Client: les cartes sont payantes, les prix varient, ne sont pas
toujours justifiés et n’offrent qu’un nombre plus ou moins
restreint de possibilités. Les offres, imprimées sous forme de
brochure, sont invariables pour la durée de la carte annuelle.
a.- les cartes d’abonnement pour restaurant
ou prestation de service
Restaurant: il est contraint d’accepter la carte pour toute sa
durée, et ne peut donc pas modifier sa politique commerciale. Il
peut également se retrouver sur une liste de restaurants qui peut
ne pas correspondre à son intention première. Il doit être sûr
d’avoir bien calculé ses coûts.
Elles tiennent encore la corde.
1 Avantages
elles permettent au restaurateur de définir l’offre qu’il veut faire
à ses clients. Un restaurant déjà très fréquenté peut se permettre
une réduction moindre ou des cadeaux en nature (un dessert ou
2 verres gratuits) à la place d’un rabais fixe (généralement 50%
sur les plats hors plat du jour, souvent le rabais est accordé le
soir). En revanche, il peut choisir de l’accorder sur une plus
longue durée et autant de fois que le client vient, et c’est ainsi
qu’il se construit une bonne image de marque.
Un nouveau restaurant, ou qui veut s’attirer une nouvelle
clientèle, optera peut-être pour les cartes à 50% une fois, dans
l’espoir de convaincre les dineurs de revenir chez lui. Il lui faudra
être extrêmement exhaustif dans le calcul de ses coûts, notamment
au niveau des boissons, pour ne pas se mettre en péril.
B.- les cartes cadeaux
Le client achète et paie d’avance, à un prix fixe, un menu fixé
d’avance dans un restaurant fixé d’avance. Il utilise ce voucher
pour lui, ou peut l’offrir. Ce sont apparemment les moins
appréciés, parce qu’ils obligent le dineur à n’accepter qu’un seul
restaurant, et un seul menu.
C.- les sites
Derniers venus par ordre d’apparence, ils semblent bien devoir
remporter la timbale à moyen terme, tant leurs avantages sont
multiples:
1 Pour le client
Abonnement gratis.
Les sites font l’objet d’une extension et d’une remise à jour
permanente. Ils donnent de bons tuyaux, consultables de
plusieurs façons (que manger, dans quel coin, à quel prix, etc.)
auxquels les clients sont sensibles. Ils proposent en permanence
des actions ou des ristournes qui changent souvent.
Les restaurants sont moins limités, en nombre ou
géographiquement: un site se fait généralement fort de couvrir
une région, voire un ou plusieurs pays.
2 Pour le restaurant
Publicité et suivi assurés, qualitatif de mieux en mieux maitrisé,
dans les deux sens.
La publicité pour le restaurant n’est pas d’un coup élevé, répartie
sur les clients que le site assure au client (escompte ou cout fixe
par client ainsi canalisé), ciblée (par ex. Bons restaurants ou
Restos sympas dans tel quartier ou telle ville). Les réservations
sont assurées pour le compte du client, de même que le suivi de
la réservation.
Le restaurant peut fréquemment modifier sa carte, mais également
les offres spéciales et les ristournes (tous les clients ne se décident
pas uniquement sur une escompte éventuelle!)
D.- liste (ni exhaustive, ni sélective)
Cartes, pass, abonnements:
www.la-cle.ch • www.passeport-gourmand.ch •
www.assiettegenevoise.com/
www.club-loisirs.ch • www.passeport-loisirs.ch •
www.citypass.ch/web/index.asp •
www.geneva-pass.comreservation/reservation.html
12 avril 2013 • N°13
Box cadeaux:
www.ohbox.ch • www.smartbox.com
Autres
www.bodypass.ch • www.wellnesspass.ch
www.club-loisirs.ch • www.passeport-loisirs.ch
www.goodnightpass.ch/accueil.xhtml
Sites:
http://www.lafourchette.ch/ville/geneve/186655 (taper le nom
de la ville)
http://www.itaste.com/list/fr/suisse/geneve (ou lausanne,
neuchatel, zurich).html
SG Berntsen

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