magazine - Laboratoire Sofibio

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L a n o u v e ll e v o i e d u B i e n - Ê t r e
Dossier
L-Glutamine
et perméabilité
intestinale
Cuisine et santé
Recettes d’été
pour allergiques
et gourmands
Focus
Comment préserver
son confort intestinal
en voyage ?
Plantes et Maison
La Capucine
Actualités
Aïkido, un art martial
pacifique et harmonieux
Qualité
Notre engagement
Juillet-Août-Septembre 2013
23
Perméaphyt
Perméabilité intestinale
Perméaphyt est un produit riche en L-Glutamine.
Cet acide aminé représente l’aliment privilégié de la
cellule intestinale et des cellules immunitaires.
L’équilibre de l’écosystème intestinal est fragile.
De nombreuses causes peuvent entraver le bon
déroulement de la digestion et entraîner une
hyperperméabilité intestinale :
- Médicaments
- Aliments industriels
- Flore déséquilibrée
- Sport intensif
- Stress
Perméaphyt contribue à :
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IMPRIMVERT
Professionnels de Santé
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■ réduire le syndrome de surentraînement
(sportifs)
16:52
■ le renouvellement cellulaire
15/03/06
■ la stimulation de l’immunité intestinale
Ingrédients :
L-glutamine 90,91% (soit 5 g) - Excipients : poudre
de Framboise : arôme naturel, Silice : antiagglomérant.
Sans colorant, ni conservateur.
Conseils d’utilisation :
1 sachet par jour. Diluer le contenu du sachet dans
un verre d’eau, le matin avant le petit déjeuner.
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■ la réparation de la muqueuse intestinale
magazine
édito
Chers Clients,
L’intestin représente une importante barrière physique et immunitaire
contre les micro-organismes exogènes, grosses molécules et composés
toxiques. Les cellules intestinales sont soudées les unes aux autres par
des structures appelées jonctions serrées.
A l’état physiologique, la muqueuse n’est pas parfaitement étanche.
Elle laisse passer des molécules de petite taille (minéraux, nutriments)
essentielles à notre santé, mais s’oppose au passage de substances
toxiques.
Lorsque les jonctions serrées n’assurent plus l’intégrité de la muqueuse
intestinale, celle-ci devient une véritable « passoire » laissant passer un
grand nombre de substances éliminées en temps normal : des fragments
d’aliments incomplètement dégradés, des toxines bactériennes,
des champignons vont se retrouver dans la circulation sanguine et
« intoxiquer » l’organisme. Il en résultera des intolérances, allergies
alimentaires et des réactions inflammatoires chroniques.
La glutamine est l’acide aminé le plus abondant dans l’organisme.
Depuis vingt ans, les recherches suggèrent l’importance de la glutamine
dans la préservation de l’intégrité intestinale, de la balance acidobasique, du système immunitaire et de la masse musculaire.
De récentes études ont montré l’intérêt de la glutamine dans la prise en
charge du « Leaky gut syndrom » ou hyperperméabilité intestinale. Cet
acide aminé permettrait de diminuer la porosité intestinale, d’améliorer
la prolifération de la flore et d’améliorer notre santé.
Tout au long de ce dossier, nous aborderons l’hypermerméabilité
intestinale, ses causes et conséquences et les notions fondamentales
nécessaires à la compréhension du rôle de la glutamine essentiellement
au niveau intestinal.
Nous vous souhaitons une agréable lecture.
La Rédaction
IMPRIMVERT
15/03/06
16:52
Page 1
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SOFIBIO MAGAZINE
3
sommaire
p. 5 à 13
Dossier L-Glutamine
et perméabilité intestinale
p.14
Cuisine et santé Recettes d’été pour
allergiques et gourmands
p.15
p.16
Plantes et Maison La Capucine
p.17
Actualités
Aïkido, un art martial
pacifique et harmonieux
p.18
4
SOFIBIO MAGAZINE
Focus Comment préserver
son confort intestinal
en voyage ?
Qualité
Notre engagement
dossier
L-Glutamine
et perméabilité intestinale
L’intestin :
élément déterminant de notre santé
L’intestin joue un rôle clé dans notre santé et dans le maintien
de celle-ci. Il permet l’absorption et la distribution de nutriments
nécessaires au fonctionnement de notre organisme. D’autre part,
l’intestin empêche la pénétration de micro-organismes, grosses
molécules et composés toxiques dans la circulation sanguine.
De nombreuses maladies chroniques sont causées par un
déséquilibre de notre système digestif, de notre flore intestinale et
de l’alimentation.
15 à 20% de la population sont affectés par les troubles
fonctionnels intestinaux. Les femmes sont deux fois plus concernées
que les hommes.
De très nombreux troubles ou maladies (infections à répétitions, allergies, problèmes de peau,
prise de poids, troubles du comportement, maladies auto-immunes…) sont plus ou moins
directement liés à l’intégrité de notre écosystème intestinal.
L’écosystème intestinal désigne l’ensemble formé par la flore intestinale, la muqueuse
intestinale et le système immunitaire, trois éléments interdépendants les uns des autres, qui vont
conditionner l’équilibre digestif et notre santé.
Le tube digestif n’assure pas uniquement le rôle de transit et de digestion, il est le siège de
nombreuses fonctions :
■■ effet barrière (défense contre les agressions microbiennes),
■■ élimination des substances toxiques,
■■ stimulation de l’immunité,
■■ assimilation des nutriments indispensables,
■■ synthèse de vitamines et acides aminés.
La muqueuse intestinale
La muqueuse intestinale a une fonction de barrière entre le milieu intérieur et le milieu extérieur.
Elle assure plusieurs rôles :
■■ laisser passer les nutriments (vitamines, minéraux, acides aminés, acides gras…),
■■ barrer le passage aux substances potentiellement toxiques : parasites, virus, bactéries,
aliments incomplètement digérés…
Elle est aidée dans cette tâche par la flore intestinale et le système de défense immunitaire.
La muqueuse intestinale est constituée d’une membrane très finement plissée : les villosités
et microvillosités (bordure en brosse). Sa surface représente 400 à 600 m 2. C’est un
épithélium constitué d’une seule couche de cellules de différents types : les entérocytes (les
plus nombreux, intestin grêle), les colonocytes (côlon), les cellules à mucus et les cellules
immunitaires : les lymphocytes.
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SOFIBIO MAGAZINE
Les cellules intestinales (ou entérocytes) sont soudées les unes aux autres par des structures
appelées jonctions serrées. A l’état physiologique, la muqueuse n’est pas parfaitement étanche.
Elle laisse passer des molécules de petite taille (minéraux, nutriments essentiels à notre quotidien)
mais s’oppose au passage de micro-organismes, grosses molécules et composés toxiques.
Le système immunitaire intestinal
L’intestin possède le système immunitaire le plus important de l’organisme : 70% de cellules
immunitaires intestinales (lymphocytes, macrophages). Les cellules immunitaires synthétisent des
anticorps, notamment les Immunoglobulines A (IgA) chargées de défendre l’organisme contre
les germes pathogènes ou opportunistes.
Le système immunitaire intestinal est chargé de distinguer les molécules du soi (celles provenant
des cellules de l’organisme) des molécules du non soi (molécules étrangères à l’organisme).
L’intestin assure l’entrée des nutriments et empêche la pénétration de nombreux allergènes et
agents infectieux dans l’organisme.
L’hyperperméabilité intestinale
De plus en plus de scientifiques se penchent sur le « Leaky gut syndrom » ou hyperperméabilité
intestinale responsable de nombreux troubles chroniques.
L’intestin représente une importante barrière physique et immunologique (forte densité de
cellules lymphoïdes) contre les micro-organismes exogènes. La flore microbienne participe aussi
à cette barrière.
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De plus, le stress induit une baisse de
glutamine au niveau intestinal. La privation de
glutamine favorise l’ouverture des jonctions
serrées et l’hyperperméabilité intestinale.
■■ Le sport intensif : les marathoniens
présentent très souvent des troubles digestifs
à type de diarrhée. Au moment de l’effort, le
sang quitte les organes pour se concentrer au
niveau des muscles. A l’arrêt de l’effort, on
observe une redistribution vers les organes
et en particulier vers la muqueuse intestinale.
Celle-ci perfusée à outrance devient
extrêmement poreuse. De plus, la muqueuse
laisse passer les radicaux libres.
■■ La prise de médicaments, principalement les antibiotiques et les antiinflammatoires augmentent la perméabilité des intestins.
Lorsque les jonctions serrées n’assurent plus
l’intégrité de la muqueuse intestinale, celle-ci
devient une véritable « passoire » laissant
passer un grand nombre de substances
éliminées en temps normal : des fragments
d’aliments incomplètement dégradés, des
toxines bactériennes, des champignons vont se
retrouver dans la circulation sanguine.
Causes
Différents facteurs permettent la libération de
zonuline, molécule récemment mise en cause
dans les « écartements » des jonctions serrées :
■■ Le stress : l’adrénaline et la noradrénaline
engendrent une augmentation de la
pression sanguine et du débit sanguin
au niveau cérébral et cardiaque. Le
débit sanguin au niveau intestinal baisse
brutalement.
Au relâchement, le flux sanguin est
redistribué intensément au niveau des
organes digestifs. Si le stress se répète,
l’intestin subit des variations brutales de
baisse et d’augmentation du débit sanguin
provoquant à terme une porosité intestinale.
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■■ Une alimentation moderne mal
adaptée : aliments hautement transformés,
raffinés, à index glycémique élevé, riches en
acides gras saturés, acides gras trans, excès
de produits laitiers de vache, excès de gluten,
excès de viande fragilisent la muqueuse.
■■ La malnutrition, la dénutrition en
particulier protéique chez la personne âgée,
le jeûne prolongé entraînent un déficit en
glutamine et donc une porosité intestinale.
■■ Les gliadines : les protéines allergisantes
du gluten impliquées dans la maladie
cœliaque provoquent l’hyperperméabilité
intestinale.
■■ Les chimiothérapies rendent la muqueuse
intestinale poreuse et sensible.
Conséquences
de l’hyperperméabilité
intestinale
La muqueuse intestinale devenue poreuse
laisse passer un grand nombre de substances
étrangères dans la circulation sanguine qui
vont « intoxiquer » l’organisme. Il en résultera
des intolérances, allergies alimentaires et des
réactions inflammatoires.
■■ Allergies et intolérances
Allergie alimentaire : s’il y a perméabilité intestinale, l’aliment va franchir la membrane et
se comporter comme un agresseur. L’aliment est considéré comme un allergène. Il est capté par
les anticorps IgE (Immunoglobulines E). Ce contact Aliment / IgE est perçu comme un signal et
va provoquer une réaction d’hypersensibilité.
Les divers symptômes de l’allergie alimentaire se font alors ressentir.
Intolérances alimentaires : dans ce cas, les anticorps IgE ne sont pas libérés. Les
symptômes sont très variables et peuvent être facilement confondus avec ceux de l’allergie.
■■ Inflammation
Les allergies alimentaires qui se répètent et perdurent entraînent la production de molécules proinflammatoires. Ces molécules en excès se répandent via la voie sanguine dans l’ensemble des
tissus des différents organes. A partir du moment où l’inflammation devient chronique, générale,
inadaptée ou mal contrôlée, elle aboutit à une situation pathologique.
■■ Maladies auto-immunes
Dans ce cas, la réaction immunitaire se produit contre une ou plusieurs molécules inoffensives
(constituant du soi) considérées comme un ennemi (antigène), entraînant une production
d’anticorps contre cette molécule reconnue comme antigène.
A terme, il apparaît une destruction plus ou moins importante de nos propres tissus.
Fonctionnement normal et pathologique du système immunitaire
■■ Fatigue par carence en micronutriments
Les fonctions d’absorption perturbées entraînent une mauvaise assimilation des micronutriments
nécessaires au bon fonctionnement de l’organisme (vitamines, minéraux, acides gras
essentiels, etc…).
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■■ Surcharge du foie
Le foie va récupérer toutes les toxines produites en excès par la perméabilité intestinale.
Ce surcroît de travail ralentit le travail hépatique et donc diminue les sécrétions biliaires, la
production d’enzymes et, par conséquent, la digestion devient moins efficace.
Le foie laisse passer progressivement un grand nombre de déchets dans le sang. L’organisme
va tenter d’éliminer ces substances nocives par d’autres voies d’élimination naturelles, les
émonctoires : peau, poumons, reins, intestin.
Quand la capacité de la voie d’élimination est dépassée, on assiste au dépôt de ces substances
nocives dans les tissus (muscles, articulations, cerveau, vaisseaux…). C’est la théorie
« d’encrassage ou intoxination des tissus » défendue par le Docteur Jean Seignalet. Cela
entraîne des troubles fonctionnels digestifs, mais aussi des troubles extradigestifs :
■■ douleurs ostéo-articulaires, musculaires, tendineuses,
■■ infections à répétition : cystites, infections ORL, viroses,
■■ troubles du comportement…
Une solution : la glutamine
La glutamine est un acide aminé. Elle est essentiellement produite par le muscle.
Les tissus consommateurs de glutamine sont l’intestin, les cellules immunitaires et le foie. Elle
est l’aliment préférentiel des cellules de l’intestin (les entérocytes) et des cellules immunitaires.
Dans des situations de stress ou lors d’un choc septique, la glutamine devient essentielle.
En effet, on observe alors une augmentation de la production de cet acide aminé et une
réorientation des flux principalement vers le foie au détriment de l’intestin.
La glutamine favorise la synthèse des protéines et intervient également dans de nombreuses
voies métaboliques. Ses quatre fonctions principales sont :
■■ Transporteur d’Azote :
Un tiers de l’Azote dérivé du métabolisme des protéines est transporté dans le sang sous forme
de glutamine. Ce rôle est important dans le maintien de l’équilibre acido-basique.
■■ Intermédiaire métabolique :
La glutamine est une source importante de Carbone et d’Azote pour une nouvelle synthèse
d’acides aminés.
La glutamine intervient également dans une voie métabolique importante, la fabrication du
glucose. Ainsi, au niveau de l’entérocyte, la glutamine est convertie puis transportée au foie et
convertie en glucose.
■■ Facteur de contrôle de l’oxydo-réduction cellulaire :
La glutamine est le précurseur du glutamate utilisé pour la synthèse du glutathion qui joue un rôle
protecteur contre l’oxydation cellulaire.
Le glutathion est un facteur de lutte contre le stress oxydant très important au niveau intestinal.
Le glutathion est diminué au cours de la maladie de Crohn.
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■■ Substrat énergétique :
L’oxydation de la glutamine génère de l’énergie sous forme d’ATP et sert ainsi de substrat aux
cellules intestinales entérocytes et immunitaires.
La glutamine : un acide aminé essentiel à la restauration de
l’intégrité de la muqueuse intestinale
La muqueuse intestinale est un tissu à renouvellement très rapide dont l’intégrité est assurée
par l’équilibre entre prolifération des entérocytes et desquamation à l’extrémité des villosités.
Au niveau de l’intestin grêle, le temps de renouvellement est de trois à cinq jours.
L’équilibre entre la prolifération et la mort des cellules intestinales participe à la régulation de
la fonction de barrière, tout comme l’équilibre entre la synthèse et la dégradation protéique.
La glutamine stimule in-vitro la prolifération des cellules intestinales et diminue leur mort. In-vivo,
des résultats similaires ont été retrouvés.
Le renouvellement protéique intestinal est important de l’ordre de 50% par jour.
La glutamine régule également d’autres fonctions intestinales :
■■ La glutamine augmente ou préserve les fonctions immunitaires.
Elle agit sur les cellules de l’immunité, les lymphocytes des plaques de Peyer et les IgA.
■■ La glutamine préserve ou augmente l’expression de protéines qui jouent un
rôle important dans les jonctions membranaires serrées.
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La privation de glutamine augmente la perméabilité intestinale, tandis que son apport diminue
cette perméabilité.
Une étude de 1993 a montré, chez des sujets sévèrement agressés, que l’apport exogène de
glutamine peut jouer un rôle bénéfique : elle diminuerait le nombre d’infections, la mortalité et
la durée de l’hospitalisation.
La glutamine est donc un acide aminé majeur pour l’intestin et une baisse en
glutamine peut altérer certaines fonctions telles que la fonction immunitaire
ou la fonction de barrière intestinale.
Sources alimentaires de glutamine
La viande, le poisson, les produits laitiers, les céréales et les
légumineuses sont de bonnes sources de glutamine. Les Epinards et le
Persil crus en contiennent également.
Carence en glutamine
Une carence peut se produire en cas d’alimentation déséquilibrée, durant un stress
physiologique causé par un accident, des brûlures importantes, une intervention chirurgicale,
une maladie, chez les sportifs de haut niveau, etc.
Dans de tels cas, la résistance immunitaire peut être lésée, ainsi que l’intégrité de la paroi
intestinale, ce qui peut provoquer l’apparition d’infections diverses.
Cas des sportifs : le surentraînement
Les sportifs exerçant des activités particulièrement exigeantes
sur le plan de l’endurance physique souffrent du « syndrome
de surentraînement ». Il s’agit d’une forme d’épuisement et
d’affaiblissement des défenses immunitaires. Après un exercice
très intense, les réserves musculaires de glutamine baissent. Si
le temps de récupération est insuffisant pour les reconstituer,
une carence risque de survenir, ce qui rendra le sportif plus
vulnérable aux infections.
L’atteinte immunologique survient lorsqu’il y a dépassement des capacités de l’organisme à
se reconstruire et à résister au stress. Ainsi, durant un exercice intense ou un entraînement
rigoureux, la production de radicaux libres est accrue. Cette surcharge entraîne un
épuisement des antioxydants fabriqués par l’organisme, le glutathion par exemple.
Normalement, le repos et l’alimentation renouvellent les stocks d’enzymes antioxydants.
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cuisine et santé
Recettes d’été
pour Allergiques et Gourmands
Variez les plaisirs, même si vous êtes allergiques ! Voici deux recettes estivales toutes simples,
vitaminées et colorées pour petits et grands gourmands ! Bon appétit !
PÂté DE LEGUMES
MOUSSE AUX FRUITS ROUGES
Ingrédients pour 4 personnes :
■■ 1 kg de légumes variés de saison (pommes
de terre, carottes, brocolis, haricots verts,
petits pois, aubergines, courgettes, céleri,
poivrons…)
■■ 4 œufs
■■ 20 cl de crème fraîche (ou de soja, ou
d’avoine)
■■ 25 cl de lait (de vache, de soja ou d’avoine)
■■ 1 cuillère à soupe de farine, de maïzena
ou de fécule de pomme de terre
■■ sel, poivre, muscade, herbes de Provence
Ingrédients pour 500 g de fruits :
■■ 500 g de fraises, groseilles ou framboises
■■ 100 cl de crème fraîche (ou de soja, ou
d’avoine) ou 500 g de fromage blanc
■■ le jus d’un citron
■■ 4 cuillères à soupe de sucre
préparation :
Couper les légumes en petits morceaux et
les faire cuire à la vapeur 15/20 minutes
jusqu’à ce qu’ils soient tendres. Les mettre
dans un moule à cake. Mélanger les œufs
battus en omelette avec la crème, le lait, les
épices, les herbes, la farine ou la fécule.
Verser cette préparation sur les légumes,
couvrir d’un papier aluminium et faire cuire
à four moyen (180°) pendant 30 minutes.
Se déguste chaud ou froid, au choix !
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préparation :
Laver les fruits et les passer au mixer avec
la crème au choix ou le fromage blanc, le
jus de citron et le sucre. Bien mixer, verser
dans un saladier ou dans des ramequins
individuels. Laisser reposer au réfrigérateur
au moins une heure avant de servir.
focus
Comment préserver
son confort intestinal
en voyage ?
Le principal désagrément dont soufre le voyageur est la
diarrhée du voyageur ou « turista ».
Elle touche plus particulièrement ceux qui voyagent à l’étranger, notamment dans les pays en
voie de développement où l’hygiène n’est pas toujours bien respectée.
Qu’est-ce-que la « turista » ?
Elle se définit par une diarrhée aigüe mais bénigne
qui peut s’accompagner de nausées, vomissements,
douleurs abdominales, fièvre et survient le plus
souvent durant la 1ère semaine du séjour.
Généralement, elle disparaît spontanément au bout
de 4 à 7 jours mais, outre un épisode inconfortable,
elle peut occasionner de la fatigue et une baisse de
l’immunité.
La principale cause de la « turista » est due aux
agents pathogènes présents dans l’eau et les
aliments, en majorité d’origine bactérienne (50 à
80% des cas) mais aussi virale (5 à 25% des cas) et
parasitaire (moins de 10% des cas).
Il est particulièrement conseillé de prévenir la
« turista » car, si le moindre mal est un repos d’un
jour ou deux au lit, elle peut obliger le voyageur à
écourter son séjour, consulter un professionnel de
santé et même provoquer des troubles persistants de
retour de voyage.
Comment l’éviter ?
La principale mesure est une bonne hygiène :
lavage des mains, consommation de l’eau soit en
bouteille capsulée, soit purifiée, éviter crudités et
aliments crus, buffets froids, glaçons…
Ensuite, il convient de protéger notre microflore
digestive par l’apport de probiotiques environ une
semaine avant le départ puis durant tout le séjour
afin d’éviter la colonisation du tube digestif par les
germes pathogènes.
Les bactéries lactiques produisent des acides à partir
des sucres alimentaires pour limiter le développement
des Escherichia coli et des salmonelles, empêchent la
croissance des bactéries pathogènes par production
de substances antimicrobiennes et antibactériennes,
entrent en compétition avec les germes indésirables
en consommant les nutriments à leur place et en
inhibant leur implantation et leur développement.
Les bactéries lactiques constituent donc une véritable
arme efficace contre les infections entériques et les
diarrhées du voyageur.
Une supplémentation en L-glutamine va potentialiser
l’effet des probiotiques en renforçant la résistance à
la colonisation ou « effet barrière ».
Elle permet de préserver l’intégrité intestinale en
diminuant la perméabilité de la muqueuse intestinale
de façon à empêcher les bactéries pathogènes,
les composés toxiques et les champignons de
se retrouver dans la circulation sanguine et, par
conséquent, de limiter les risques d’infections
responsables de la « turista ».
Enfin, un apport en Curcuma aux propriétés antiinflammatoires et anti-parasitaires depuis longtemps
reconnues, permettra de retrouver plus rapidement
un bon équilibre digestif.
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SOFIBIO MAGAZINE
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plantes et maison
La Capucine
La Capucine (Tropaeolum majus en grec) est
une plante herbacée originaire d’Amérique du
Sud, de la famille des Tropaeolacées.
On dénombre 85 espèces, annuelles ou
vivaces, d’une hauteur variant de 20 cm pour
les variétés naines à 4 m pour les grimpantes.
Ses fleurs à 5 pétales irréguliers, à la beauté
flamboyante, peuvent aller du jaune vif au
rouge, en passant par l’orange. Ses feuilles
rondes vont du vert tendre au vert bleuté.
Ses qualités décoratives liées à une croissance
rapide en font une plante très appréciée des
jardiniers.
Elle a tendance à recouvrir le sol et à s’enrouler
autour des objets d’où son intérêt pour fleurir
une rocaille, une plate-bande, une arche de
décoration ou une clôture.
Semez-la au printemps ou à l’automne, dans
un sol même relativement pauvre mais bien
drainé, à un emplacement ensoleillé ou semiombragé, à l’abri des vents violents, les
fleurs de Capucine étant délicates et les tiges
cassantes.
La Capucine fleurit à partir de juin jusqu’au
début de l’automne.
La particularité de la Capucine à attirer les
pucerons la préconise dans le cadre du
jardinage biologique pour limiter les dégâts
commis par ces insectes. Il suffit de la planter à
proximité d’autres plantes ou du potager pour
qu’elle les protège.
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SOFIBIO MAGAZINE
Son introduction en France est due à Louis XIV
pour une utilisation principalement alimentaire
d’où son appellation à cette époque de
« Cresson du Pérou ». En effet, ses fleurs, ses
feuilles, ses graines et même ses racines sont
comestibles !
Feuilles et fleurs entrent dans la composition
de crudités et de salades qu’elles décorent
merveilleusement, leur donnant un goût de
cresson cru.
Les graines comme les boutons, confits dans du
vinaigre, se consomment comme des câpres et
les racines, qui sont des tubercules, se cuisinent
cuites.
Les fleurs de Capucine ont de multiples
propriétés médicinales. Riches en vitamine
C et en Soufre, elles ont des vertus toniques,
stimulantes, expectorantes, antiseptiques,
cicatrisantes, antifongiques et diurétiques.
Le saviez-vous ?
Le nom de Capucine viendrait du
fait que ses fleurs ressemblent à des
capuches de moines capucins.
En revanche, son nom « Tropaeolum »
du grec « Tropaion » ferait référence
à ses feuilles en forme de bouclier et
ses fleurs ressemblant à des casques
de combat.
Aïkido ,
actualités
un art martial pacifique et harmonieux
En japonais, le sens littéral d’ « Aïkido » est « Voie de l’harmonisation des énergies ».
AI : union, harmonie KI : énergie vitale DO : voie, le chemin, la recherche
est en effectuant la synthèse de toutes les
techniques des arts martiaux et des valeurs
C’
morales de l’être humain que Morihei UESHIBA (1883-
1969) créa l’Aïkido.
Dans cet art martial, il n’y a pas d’adversaire mais un
partenaire dont il convient avant tout de neutraliser
l’agressivité ; cette discipline est essentiellement basée
sur une philosophie de non-violence. Ce qui
explique l’absence de compétition.
Sa pratique régulière vise à mieux communiquer en
favorisant le développement harmonieux de chacun.
Son objectif n’est pas la destruction de l’adversaire, ni
même la dissuasion par la crainte, mais au contraire, un
échange d’énergie propre à désamorcer l’agression et
à évacuer la situation de conflit.
L’Aïkido est un engagement sur la voie de l’harmonisation
qui suppose la recherche permanente de l’attitude juste
au juste moment, la pureté du geste et de la pensée
pour unifier le corps et l’esprit.
Il se révèle comme une discipline adaptée au monde
moderne dont l’enseignement et la pratique trouvent
des applications dans la vie quotidienne. En effet, ses
préceptes de respect de l’autre en font un art majeur
de défense plutôt que d’attaque où chacun apprend
à gérer les situations de stress et d’agressivité
auxquelles il peut être confronté. Par la recherche de
l’harmonie, l’Aïkido permet au pratiquant de trouver
progressivement son propre équilibre, de s’accorder
avec les autres et avec son environnement en général.
Cette pratique s’adresse à tous et ne nécessite pas
de condition physique particulière. Le travail engagé
s’appuie principalement sur le ressenti et la
sensation. La technique ou, plus précisément la forme,
cadre de l’enseignement, n’est à aucun moment une fin
en soi mais, bien au contraire, un appui mis en place
pas à pas pour nous aider à relâcher les blocages,
déverrouiller les nœuds installés par la vie. Tout
cela au rythme de chacun, selon ses propres possibilités
et dans le respect de l’intégrité de tous.
Bienfaits sur la santé
psychique et physique
C’est une activité socialisante, par ses valeurs
morales, à travers un code bien précis (politesse,
sincérité, respect, amitié, contrôle de soi...) qui
apporte des clés pour prendre confiance en soi, se
recentrer, retrouver son calme, en développant des
facultés de concentration et de maîtrise de soi.
Sur le plan physique, cette pratique favorise la
découverte du corps, la maitrise de l’équilibre, la
coordination et la latéralisation.
Elle développe la souplesse : les torsions, les rotations
et les déplacements sollicitent toutes les articulations. Elle
aide au relâchement musculaire par les roulades
et les chutes et améliore le placement du corps. Elle
accroît l’endurance, la résistance à la fatigue
et augmente le dynamisme. Progressivement, on
apprend à se détendre pour gagner en amplitude et en
puissance. L’Aïkido tonifie le corps.
L’alignement du haut et du bas du dos est indispensable
pour permettre au corps de bouger en harmonie. Les
muscles de la colonne vertébrale s’en trouvent renforcés
et apportent ainsi un bon maintien de l’épine dorsale.
Omniprésente, la respiration abdominale facilite une
meilleure ventilation et augmente la capacité
pulmonaire. Lente et profonde, elle s’accompagne
généralement du diaphragme pour aider les pratiquants
à souffler au bon moment.
Enfin, les mouvements fluides, les enchaînements variés,
parfois étonnamment rapides, donnent à cet art un
esthétisme fascinant.
Note : Hors du Japon, la France est le pays qui compte le plus de
pratiquants d’Aïkido, avec près de 60 000 licenciés (dont 30% de
femmes), d’après les fédérations en 1997.
Christine SOCCORO
Sources : Aïkid’Oleron, 17310 St-Pierre d’Oleron, www.infoaikido.com,
www.aikido.com.fr
Bibliographie : « Le corps Aïki, la pratique interne de L’Aïkido » P. Grangé.
Budo Éditions
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17
qualité
T
ous nos produits sont issus de nos propres recherches,
basés sur des actifs de qualité pharmaceutique
et issus de plantes non-OGM (Non Génétiquement
Modifiés). Les taux d’actifs sont en concentration
suffisante pour avoir un effet réel.
La qualité de nos produits est garantie par un contrôle strict
des matières premières, par des tests et des vérifications en
cours de fabrication ainsi que sur les produits finis. Nous
attachons une importance particulière à chaque étape de fabrication.
Les conditions de synthèse et d’extraction de nos matières premières naturelles sont
conformes aux méthodes les plus rigoureuses en Europe et analogues aux normes
pharmaceutiques.
Pour chaque préparation, nous établissons un cahier des charges précis avec nos
partenaires afin de définir les différentes étapes du processus de fabrication, celui-ci
respectant toujours notre engagement dans une démarche qualité.
L’Efficacité
L’efficacité des plantes médicinales repose avant tout sur une rigueur de préparation
incluant chaque stade : culture, récolte, séchage, analyses, broyage, mise en gélules ou en
comprimés ou mise en macération, contrôles en cours de fabrication et sur produits finis.
Les Contrôles
La traçabilité complète de chaque ingrédient figure à travers l’établissement de dossiers de
lots comportant notamment :
Contrôles des matières premières :
■■ Analyses en cours de fabrication,
■■ Analyses des produits finis.
Ces contrôles mettent en évidence :
■■ L’absence
■■ L’absence
■■ L’absence
■■ L’absence
de germes et bactéries potentiellement pathogènes,
de métaux lourds,
de résidus éventuels de pesticides,
d’OGM.
L’Innovation
Le Laboratoire SOFIBIO investit sans cesse dans la recherche de nouveaux produits et de
nouvelles méthodes. Afin d’obtenir les informations les plus récentes dans les domaines
des bio-technologies et de la phytonutrition, nos scientifiques sont en relation avec les
entreprises de recherche et développement en Europe et aux Etats-Unis.
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SOFIBIO MAGAZINE
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