Rulings - Paperjam

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Rulings - Paperjam
Mercredi 12 novembre 2014
VOTRE QUOTIDIEN DU SOIR
NEWS
EUROPE
NEWS
POLITIQUE
AFFAIRE LUXLEAKS
Un rapport sur les rulings de
1997 en édition limitée
NEWS
PLACE FINANCIÈRE
POLÉMIQUE
Rulings: Juncker reconnaît sa
responsabilité
Le débat politique européen sur l'évasion fiscale monte d'un cran
puisque les eurodéputés évoquent le ruling et les «LuxLeaks» en
session plénière, ce mercredi. Jean-Claude Juncker a quant à lui fait
amende honorable et veut instaurer un échange automatique
d'accords fiscaux.
RENDEZ-VOUS
NEWS
TABLE RONDE
L’avenir de la Place passe par
ses hommes
NEWS
ENTREPRISE
POLITIQUE
POURSUIVIE POUR FRAUDE ET FALSIFICATION
A TOUT
LUXEMBOURG
PRIX
Actimel nature, 8x100g
Avelar Energy: Enovos ne savait
pas
NEWS
LUXEMBOURG
ENTREPRENEURIAT
«Fail, Learn, Succeed»:
dépasser la peur de l’échec
NEWS
COMMUNICATION
GESTION D'ENTREPRISES ET DE PATRIMOINE
VO Consulting s'étoffe
LE DELANO DE DÉCEMBRE EST PARU
Ingénieurs ingénieux sans
frontières
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NEWS
EUROPE
Votre quotidien du soir
Mercredi 12 novembre 2014
POLÉMIQUE
Rulings: Juncker reconnaît sa
responsabilité
PUBLIÉ LE 12 NOVEMBRE 2014 À 13:18
Par Thierry Raizer
Le débat politique européen
sur l'évasion fiscale monte
d'un cran puisque les
eurodéputés évoquent le
ruling et les «LuxLeaks» en
session plénière, ce
mercredi. Jean-Claude
Juncker a quant à lui fait
amende honorable et veut
instaurer un échange
automatique d'accords
fiscaux.
(Photo: licence cc )
Jean-Claude Juncker est sorti du
bois en fin de matinée
(http://ec.europa.eu/avservices/video/player.cfm?
ref=I094897&sitelang=en&videolang=int) ce mercredi, lors d'une première
Publicité
intervention sans détour sur le sujet des LuxLeaks
(http://paperjam.lu/news/letalage-non-assume-des-rulings) , indiquant «être
politiquement responsable de ce qui s'est passé à l'époque au
Luxembourg», en matière de rulings. Le mea culpa s'est poursuivi lors
des questions-réponses avec les journalistes puisqu'il a aussi indiqué
que son silence de ces dernières heures était «une erreur».
Après avoir reconnu que les interactions entre les règles nationales
pouvaient conduire «à des taux d'imposition faibles», des situations
qui ne correspondent pas à «toutes les exigences du concept de justice
fiscale» et à des «normes éthiques et morales généralement admises»,
le président de la Commission européenne a rappelé, outre son bilan
en matière d'harmonisation fiscale dans ses fonctions antérieures, son
plan d'action vis-à-vis des mécanismes pratiqués dans 22 pays
membres de l'Union européenne.
Un nouvel échange automatique
2
Jean-Claude Juncker remet tout d'abord le Conseil des chefs d'État et
de gouvernement face à ses responsabilités pour parvenir à un accord
sur une assiette d'imposition commune, pour que disparaissent «bon
nombre de possibilités d'ingénieries fiscales qui utilisent le champ
libre en raison des divergences des législations nationales.» Le
président de la Commission a aussi indiqué vouloir élaborer une
directive visant à mettre en place un échange automatique des tax
rulings entre États membres dans le cadre d'un échange automatique
d'informations, comme seule possibilité «d'apporter à ce domaine
technique difficile la dose de transparence dont nous avons besoin en
Europe».
C'est Pierre Moscovici, le commissaire européen aux Affaires
économiques et monétaires et à la Fiscalité, qui sera en charge de
coordonner ce travail. Un signal fort lancé depuis Bruxelles par
l'ancien Premier ministre luxembourgeois, qui s'ajoute à la volonté
exprimée par le ministre des Finances luxembourgeois Pierre
Gramegna de légiférer en matière de rulings.
(http://paperjam.lu/news/une-base-legale-pour-les-rulings)
Et Jean-Claude Juncker d'indiquer qu'il proposera jeudi, lors de la
réunion du G20 à Brisbane en Australie, d'élargir la collaboration
financière internationale, et de poursuivre les travaux sur la taxe sur
les transactions financières.
Débat au Parlement
Voulant rester en dehors de ce dossier autant que possible, JeanClaude Juncker a donc pris en quelque sorte les devants du Parlement
européen qui souhaite l'entendre sur son rôle en tant qu'ancien chef du
gouvernement luxembourgeois au sujet de la pratique des rulings,
ainsi que des intentions de la Commission européenne qu'il préside
pour lutter contre l'évasion fiscale.
Même si, sur le premier point, les responsables politiques européens
étaient au courant, comme l'a indiqué l'ancien eurodéputé vert Daniel
Cohn-Bendit lors de sa chronique quotidienne sur Europe1
(http://www.europe1.fr/mediacenter/emissions/daniel-cohn-bendit/videos/tout-lemonde-savait-pour-jean-claude-juncker-2284701) .
Les eurodéputés ont en tout cas demandé qu'un débat en plénière soit
organisé cet après-midi avec des représentants du Conseil européen et
de la Commission européenne sur ces sujets. Les discussions devraient
débuter vers 15h45.
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POLITIQUE
Votre quotidien du soir
Mercredi 12 novembre 2014
AFFAIRE LUXLEAKS
Un rapport sur les rulings de 1997
en édition limitée
PUBLIÉ LE 12 NOVEMBRE 2014 À 15:30
Par Véronique Poujol
En 1997, dans un rapport
sur la fraude fiscale, œuvre
du député de l'époque
Jeannot Krecké sur
commande du Premier
ministre Jean-Claude
Juncker, le nom du préposé
de l’Administration des
contributions directes,
Marius Kohl, faisait pour la
première fois son
apparition publique. Les
Jeannot Krecké (ici en 2007 en tant que membre du gouvernement) avait eu l'occasion
meilleurs morceaux du
de mettre en garde Jean-Claude Juncker contre les pratiques de rulings.
document traitant des
rulings et des risques qu’ils
constituaient pour le
Luxembourg avaient été retranchés de la version grand
Publicité
public.
L’affaire LuxLeaks (http://paperjam.lu/news/letalage-non-assume-des-rulings) a
d’abord rejailli ces derniers jours sur l’ancien Premier ministre
(http://paperjam.lu/news/rulings-quel-role-pour-juncker) et actuel président de
la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, la presse
internationale l’accusant, avec une certaine mauvaise foi, d’avoir
soutenu l’activité des rulings, i.e. de l’évitement fiscal via les traités de
non-double imposition et les systèmes de déductions offerts par l’État,
et surtout d’en avoir perdu le contrôle. Si Jean-Claude Juncker n’est
pas l’homme qui a promu directement l’activité des décisions fiscales
anticipées jusqu’à en faire une véritable industrie, cette performance
devant être attribuée à celui qui fut longtemps son dauphin au CSV,
Luc Frieden, il en porte la responsabilité politique.
Ce qu’il a lui même reconnu ce mercredi: «Je ne suis pas l'architecte»
du système de taxation du Luxembourg, «mais je suis politiquement
responsable», a-t-il déclaré lors d’un point presse
(http://paperjam.lu/news/luxleaks-juncker-reconnait-sa-responsabilite)
aujourd'hui à Bruxelles.
5
L’ex-Premier ministre ne peut pas invoquer l’ignorance de ce qui se
passait au bureau VI de l’Administration des contributions directes et
de l’activité déjà débordante de son préposé, Marius Kohl, qui y a
officié jusqu’à l’année dernière. Son nom apparaît sur tous les accords
fiscaux «secrets» ayant été révélés la semaine dernière par le
consortium de journalistes ICIJ.org (http://www.icij.org) . Kohl est décrit
par la presse internationale comme celui qui a contribué à faire du
Luxembourg un havre pour les multinationales dans leur quête de la
voie «légale et légitime» la moins imposée.
Juncker en tout cas n'aimait pas qu'on lui pose des questions sur les
rulings qui se pratiquaient au Luxembourg. Dans une interview qu'il
avait donnée en février 2013 au mensuel Forum à l'occasion de ses 30
ans sur la scène politique luxembourgeoise, il s'était beaucoup énervé
face aux journalistes qui lui demandaient de prendre position sur le
caractère opaque des décisions anticipées. Le chef du gouvernement
avait alors invoqué le secret fiscal empêchant la publication de ces
accords fiscaux et martelé que le Luxembourg était un État de droit.
Abus de droit
En juin 1996, alors qu’il est depuis un an au pouvoir, le Chef du
gouvernement, également ministre des Finances, signe un ordre de
mission au député socialiste Jeannot Krecké, dont il fera d’ailleurs huit
ans plus tard son ministre de l’Économie, pour qu’il se penche sur la
fraude fiscale au Luxembourg. Une première dans l’histoire du pays,
alors qu’au niveau international l’étau se resserre déjà sur le GrandDuché en raison de certaines de ses pratiques fiscales. Dans son
rapport rendu en 1997, Jeannot Krecké en dénonce les plus abusives,
indiquant qu’elles peuvent «respecter la lettre du droit mais
apparaissent en tout état de cause comme inacceptables dans l’esprit
initial des textes ou comme contraires au sentiment intuitif de
l’équité».
Jeannot Krecké effectue un vrai travail de bénédictin pour cerner la
fraude fiscale à tous les niveaux et rencontre plus d’une cinquantaine
d’interlocuteurs. La liste chronologique de ses «entrevues officielles»
fait apparaître à la 43e place un certain Marius Kohl, déjà préposé du
bureau des sociétés VI de l’Administration des contributions.
On cherchera vainement le mot ruling dans le rapport de 239 pages
que le député socialiste rendra le 16 avril 1997. Jeannot Krecké évoque
toutefois l’importance stratégique de ce bureau, les conditions de
travail des agents qui y sont affectés (10 ordinateurs seulement «ce qui
veut dire qu’il n’y avait même pas un PC par agent»), et la nécessité
d’étoffer «des bureaux dits stratégiquement importants d’un nombre
suffisant d’agents pour être sûr que l’administration, et par-là, les
responsables politiques, ait une appréciation réaliste et conforme de la
situation».
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Un tampon devenu célèbre
À lire les déclarations que Marius Kohl a fait dans l’édition du 21
octobre dernier du Wall Street Journal
(http://online.wsj.com/articles/luxembourg-tax-deals-under-pressure-1413930593) ,
quelques semaines avant les révélations LuxLeaks, le fonctionnaire de
la carrière moyenne des impôts, qui avait quasi seul le pouvoir de dire
oui ou non aux multinationales, a reconnu une certaine impuissance à
vérifier si les accords qu’il avait donnés au préalable avec le tampon
désormais célèbre de l’ACD étaient par la suite respectés à la lettre par
ses interlocuteurs.
Pourtant, il existe une version originale du rapport de 1997 dans
laquelle le député avait consacré un chapitre d’une page sur les rulings
et ses risques. Jeannot Krecké (contacté par la rédaction de
paperjam.lu, il n’a pas souhaité commenter nos informations) y aurait
mis en garde les autorités sur les activités du bureau VI et aurait
préconisé un meilleur contrôle de ce qui en sortait.
Le tirage de cette version non édulcorée du rapport sur la fraude
fiscale serait limité, d’après nos informations, à trois exemplaires, dont
un avait été remis à Jean-Claude Juncker. Il reste désormais à faire les
fonds de tiroirs et les archives du ministère d’État pour connaître
exactement le contenu du message livré par Jeannot Krecké et
déterminer le suivi qu’en a fait le Premier ministre et ministre des
Finances de l’époque.
Eugène Berger (DP), le président de la commission des finances et du
budget, avait indiqué la semaine dernière en marge de l’affaire
LuxLeaks qu’il serait sans doute opportun que les députés entendent
Jean-Claude Juncker et Luc Frieden au sujet des rulings.
Pierre Gramegna avait en outre laissé entendre en octobre devant les
députés de la commission des finances que l’activité des décisions
anticipées n’avait jamais été aussi importante que lors de deux
dernières années de fonction de son prédécesseur du CSV.
Pas plus de 10.000 euros le ruling
La veille des révélations de LuxLeaks, le ministre des Finances, Pierre
Gramegna, indiquait que l’Administration des contributions étaient en
train de finaliser un modèle de tarification des rulings. Il n’avait pas
souhaité fournir de détails sur les pistes explorées pour définir les prix
des décisions anticipées, qui seront désormais payantes. Une partie de
la réponse se trouve cependant dans le procès verbal du 3 novembre
de la commission des finances et du budget. «La tarification des
futures décisions anticipées (rulings) n’a pas encore été fixée dans le
détail; il a néanmoins été retenu que leur coût n’excéderait pas les
10.000 euros par décision», écrit ainsi Eugène Berger.
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NEWS
PLACE FINANCIÈRE
Votre quotidien du soir
Mercredi 12 novembre 2014
TABLE RONDE
L’avenir de la Place passe par ses
hommes
PUBLIÉ LE 12 NOVEMBRE 2014 À 11:14
Par Fabrice Barbian
La place financière ne
manque pas d'atouts pour
continuer à se développer.
Pour cela, il lui faut
anticiper, se diversifier et
s'enrichir de nouvelles
compétences. Autrement
dit, investir dans les
Hommes.
Réunis mardi soir lors d'une table
ronde, gouvernement, syndicat et
acteurs de la place financière sont
Après avoir expliqué les rulings à Munich, Pierre Gramegna a défendu l'avenir de la
Place... sur place.
tombés d'accord sur ce point. La
(Photo: Sven Becker)
place financière, qui représente
25% du PIB et 11% des emplois, est
assurément la locomotive de
l'économie nationale. Mais depuis la crise et l'avalanche de
Publicité
réglementation, elle n'affiche plus le même rythme de développement
que dans les années 1980-1990 a fait remarquer Pierre Gramegna, le
ministre des Finances, lors de la table ronde organisée par le LCGBSESF, mardi 11 novembre, intitulée «L'avenir de la place financière:
atouts et défis».
Luc Rodesch, chairman du Private Banking Group Luxembourg de
l'ABBL, Camille Thommes, directeur général de l'Alfi et Gabriel di
Letizia, le président du LCGB-SESF, y participaient également, sous la
modération de Jean-Michel Gaudron, rédacteur en chef de Paperjam.
La fin du secret bancaire, l'échange automatique d'informations sur
l'ensemble des revenus (en 2017) impliquent de profonds
bouleversements. «Nous sommes en train de changer car le système
ne peut pas continuer comme ça. On tourne une page de la banque
privée au Luxembourg. On n'en a pas encore fini avec la
réglementation. Et le Grand-Duché ne peut plus freiner ces évolutions,
comme il le faisait il n'y pas si longtemps encore. Il doit au contraire
les anticiper pour prendre une longueur d'avance, à l'image de ce que
nous avons réussi à faire dans les fonds d'investissement», a indiqué le
ministre.
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Une page se tourne. Sortez vos cahiers.
Ces changements ont de fâcheuses conséquences, sur le plan financier
puisque cela génère des coûts et par conséquent sur le plan social, avec
des suppressions d'emplois. «2.500 emplois depuis 2008 au travers de
40 plans sociaux», a indiqué Gabriel di Letizia. D'autres licenciements
suivront. Luc Rodesch a confirmé que les banques qui n'ont pas la
masse critique seront en difficulté. «Certaines fermeront. Mais entre
survivre et fermer, il y a également des alternatives: outourcing,
abandon de la licence bancaire pour une transformation en société de
gestion...», a précisé le représentant de l'ABBL.
Camille Thommes l'a également indiqué: si l'industrie des fonds
d'investissement se porte très bien, elle doit également composer avec
l'émergence d'une concurrence très vive qui applique volontiers le
modèle luxembourgeois. «Le Chili ambitionne de devenir le
Luxembourg de l'Amérique du Sud tandis qu'en Asie, différents pays
dupliquent le modèle Ucits», a-t-il souligné.
Priorité à la formation
Si des jobs vont donc encore être supprimés, d'autres vont être créés.
Pour assurer son avenir, la Place se positionne sur de nouveaux
marchés (finance islamique, microfinance, nouveaux services en
banque privée...), optimise la rentabilité de ses entreprises, anticipe les
réglementations... Tout cela implique de bénéficier d'expeertises
toujours plus pointues. Pour gagner en valeur ajoutée, le pays doit
donc attirer des talents mais également donner les moyens aux
équipes actuellement en place d'acquérir de nouvelles compétences
pour accompagner le changement de cap opéré par la place financière
et les évolutions du secteur (e-banking, monnaies virtuelles...).
Pour y parvenir, il n'y a guère d'autres solutions que de massivement
investir dans la formation qui est également le meilleur moyen de
lutter contre le chômage. Sans forcément tout miser sur des modules
de formation très pointus ou d'excellence. Les quatre intervenants
étaient d'accord sur le fait que l'une des priorités dans ce domaine est
de développer des cours pour parfaire les connaissances des salariés
en... anglais. Le dentiste belge, c'est vraiment du passé.
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ENTREPRISE
Votre quotidien du soir
Mercredi 12 novembre 2014
GESTION D'ENTREPRISES ET DE PATRIMOINE
VO Consulting s'étoffe
PUBLIÉ LE 12 NOVEMBRE 2014 À 12:01
Par Alain Ducat
Fidupar est sortie du groupe
BNP Paribas et rejoint le
cabinet d’expertise fiscale
de Windhof. Lequel élargit
son offre dans une logique
de groupe en mouvement.
VO Consulting n’est plus
seulement un bureau d’expertise
comptable. La société de Windhof
continue son développement et
voit évoluer sa stratégie en même
Eric Jolas, associé de VO Consulting, évoque une logique de groupe en développement
et une extension de l’offre de services.
que son offre, qui ajoute à la
(Photo: Julien Becker / archives )
gestion d’entreprise celle du
patrimoine de ses clients. Tout
récemment, en effet, la société
Fidupar a été rachetée au groupe BNP Paribas. Elle intègre ainsi ce qui
Publicité
peut désormais être appelé le groupe VO Consulting, lequel passe ainsi
à quelque 90 collaborateurs.
Agréée PSF, Fidupar est spécialisée, outre dans l’administration
centrale de sociétés, dans les fonds d’investissement spécialisés (FIS)
et les Sicar (société d’investissement en capital risque).
«Cette opportunité va nous permettre de proposer à nos clients des
solutions globales, intégrant expertise comptable et fiscale, services et
expertise en structuration de patrimoine, et toutes les activités qui y
sont liées», résume Éric Jolas, associé chez VO Consulting. «Les deux
structures sont parfaitement complémentaires. Ce partenariat doit
permettre un développement et un renforcement mutuels.»
Noël Didier rejoint Renaud Jamar au conseil
d'administration
10
Noël Didier, administrateur directeur général de Fidupar, insiste sur
un «partenariat de confiance» et sur un partage de compétences, de
«philosophie et d’éthique professionnelles, tant en termes de
préservation des intérêts de la clientèle que de ceux du personnel».
Chacune des deux unités poursuit ses activités sous son identité, avec
son objet social et ses agréments respectifs. Mais l’intégration se place
bien dans une nouvelle logique de groupe et de synergies pour la
fiduciaire de Windhof et son nouveau partenaire.
Ce rapprochement a coïncidé avec un élargissement du conseil
d’administration de VO Consulting. Noël Didier (Fidupar) intègre à
son tour le conseil, qu’avait rejoint depuis avril Renaud Jamar (Victor
Buck Services).
Un CA remanié, sans BNP Paribas
VO Consulting, créée en 1997, avait atteint le cap des 50 employés, en
multipliant les activités de gestion, comptabilité, fiscalité, gestion RH,
secrétariat social, conseils… La logique de groupe laisse présager de
nouveaux développements, à suivre prochainement dit-on.
Fidupar de son côté affiche une expérience d’une quarantaine
d’années, et l’appui jusqu'ici du groupe BNP Paribas, dans l’assistance,
sous statut PSF doté de différents agréments, des investisseurs privés,
des chefs d’entreprise, des groupes commerciaux ou industriels et des
institutionnels, notamment dans les démarches d’ingénierie
financière.
À noter également que le rapprochement a entraîné un remaniement
complet du conseil d’administration propre de Fidupar, dont sont
sorties les personnes représentant la banque (dont Carlo Thill, le CEO
de BGL BNP Paribas). Elle sont remplacées par des administrateurs
issus des métiers de VO Consulting et Fidupar, dont Nicolas
Montagne, le directeur en poste depuis trois ans, après une dizaine
d’années d’expérience comme réviseur dans de grands cabinets d’audit
de la Place.
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POLITIQUE
Votre quotidien du soir
Mercredi 12 novembre 2014
POURSUIVIE POUR FRAUDE ET FALSIFICATION
Avelar Energy: Enovos ne savait
pas
PUBLIÉ LE 12 NOVEMBRE 2014 À 15:31
Par Frédéric Antzorn
Des personnes liées à la
société suisse Avelar
Energy, partenaire d’Enovos
Luxembourg dans Aveleos
SA – qui prospecte dans les
énergies renouvelables –
ont maille à partir avec la
justice italienne qui les
soupçonne de fraude.
Étienne Schneider affirme
qu’Enovos n’était pas au
courant de ces activités
illégales. Et que la société
pourrait se constituer partie
civile dans ce dossier.
Enovos détient 59% des parts d'Aveleos, contre 41% pour Avelar Energy.
(Photo: DR)
Dans une réponse parlementaire faisant suite à une question qui lui
avait été posée début octobre par les désormais inséparables Diane
Adehm et Gilles Roth, le ministre de l’Économie, Étienne Schneider,
vient de confirmer qu’Avelar Energy, partenaire d’Enovos
Luxembourg dans la société Aveleos SA, se trouve bien sous le coup
d’une enquête diligentée par la justice italienne pour des faits de
fraude et de falsification de documents.
Publicité
Avelar Energy est une société basée à Zurich, en Suisse, et contrôlée
par le groupe russe Renova qui gère Aveleos et ses filiales – dont
plusieurs sont italiennes –, en charge d’investissements dans les
énergies renouvelables.
Enovos dit, Schneider répète
Étienne Schneider indique que sur base d’informations qui lui ont été
transmises par Enovos – dont l’État luxembourgeois détient des parts
et qu'Étienne Schneider a présidée avant de devenir ministre –, le
procureur de Milan a lancé une enquête contre des personnes
physiques liées à Avelar Energy et non contre des filiales d’Aveleos
elles-mêmes.
12
«Toutefois», note-t-il, «certaines filiales italiennes d’Aveleos
sembleraient avoir été affectées de manière collatérale du fait que les
personnes soupçonnées étaient en charge de la gestion opérationnelle
de celles-ci».
Il ajoute que les responsables d’Enovos n’étaient pas au courant
d’activités illégales de la part de ces filiales italiennes d’Aveleos et
qu’ils avaient mandaté des experts pour vérifier l’ensemble des
activités de ces filiales et les éventuelles pertes financières liées à ces
activités délictueuses.
Enfin, le ministre de l’Économie note encore que toutes les voies de
recours en justice de nature à préserver les droits d’Enovos
Luxembourg sont en train d’être évaluées, «dont notamment celle
d’une constitution de partie civile dans l’affaire dont il est question».
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LUXEMBOURG
Votre quotidien du soir
Mercredi 12 novembre 2014
ENTREPRENEURIAT
«Fail, Learn, Succeed»: dépasser la
peur de l’échec
PUBLIÉ LE 12 NOVEMBRE 2014 À 13:24
Par Thierry Iochem
Mardi soir se tenait au
Casino Luxembourg une
conférence-débat destinée à
faire partager des
expériences
d’entrepreneurs à une
centaine de participants
venus de la Grande Région,
en présence de la secrétaire
d’État à l’Économie,
Francine Closener.
C'est dans une ambiance cosy que les entrepreneurs sont venus parler de leurs
échecs.
Organisée avec le soutien de la
(Photo: Fail Learn Succeed)
Chambre de commerce du
Luxembourg, la Bil et Banque
Degroof, la conférence-débat Fail Learn Succeed
(http://www.faillearnsucceed.com) qui s'est tenue hier avait pour slogan une
citation de Paulo Coelho: «Il n’y a qu’une seule chose qui rend un rêve
impossible à réaliser: la peur de l’échec.»
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«Avoir l’esprit d’entreprise, c’est avoir l’esprit du risque tout au long
de sa vie d’entrepreneur. En effet, pour se lancer et naviguer dans un
océan globalisé et turbulent, il faut être capable de se remettre en
question, de rester en alerte pour saisir les opportunités, de tirer les
leçons de ses erreurs pour se relever et rebondir, qui sont les qualités
essentielles de l’entrepreneur au 21e siècle», expliquent les
organisateurs.
À l’origine de l’événement, Kasia-Katarzyna Kolodziejczyk,
cofondatrice de Tech startup GenCreo.com et de Girls in Tech
Luxembourg, et Marie Therese Von Rohr-Truong, consultante en
communication et stratégie marketing chez NoAgeSite, sont là pour
rappeler que la peur de l’échec en matière de création d’entreprise est
partagée par tous.
Se livrer aux autres
14
Dans une ambiance conviviale, cinq entrepreneurs se sont succédé à la
tribune pour faire partager leur expérience autour de débats modérés
par Lisa Francis-Jennings, experte en change management. Certains
venaient de pays voisins comme Jacqueline Frohman, du centre de
prothèses Frohman Care à Metz (France), ou bien Miguel Garcia, de la
société de sols coulés Liquidfloors à Courtrai (Belgique). S’il n’est pas
toujours facile de se livrer en public pour raconter ses échecs, les
entrepreneurs ont joué le jeu, régulièrement applaudis par les
participants.
Les échecs arrivent parfois en amont, dès les études ou
l’apprentissage. Mais il n’est jamais trop tard pour rectifier le tir. «J’ai
repris le goût des études à 40 ans», explique Jacqueline Frohman.
Mais le plus souvent les échecs émanent lors de la gestion quotidienne
de l’entreprise. «Un gros sponsor nous a fait faux bond à la dernière
minute et nous avons dû tout recommencer», relève Clémentine Bacri,
cofondatrice du projet Wings for Science qui vise à fournir un appui
aérien à des projets scientifiques. Elle en a tiré comme leçon qu’il
valait mieux diversifier ses sources de financement pour ne pas
dépendre d’un seul investisseur.
Des témoignages poignants
Ce n’est pas toujours l’argent qui pose problème, mais parfois les
rapports humains. Dans la pratique, amitié et business ne font pas
toujours bon ménage. C’est ce qu’a appris à ses dépens Guy Tescher,
administrateur de Microtis, un éditeur de logiciels de gestion RH
fondé par trois anciens collaborateurs de E&Y Consulting
Luxembourg.
La famille et l’entourage proche comptent également beaucoup. «Il ne
faut pas hésiter à leur confier vos échecs», indique Marc Teusch,
cofondateur de Hackerspace.lu, Graffiti Reserach Lab Luxembourg et
Maach3 MakerSpace. Et au passage de rappeler que vous n’avez pas à
porter l’entière responsabilité des échecs que vous pouvez rencontrer.
Nombreuses sont les causes d’échecs, mais aux dires des participants
il n’y a finalement qu’une façon de les surmonter: les considérer
comme une étape à franchir et une opportunité d’apprendre. À
méditer.
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COMMUNICATION
Votre quotidien du soir
Mercredi 12 novembre 2014
LE DELANO DE DÉCEMBRE EST PARU
Ingénieurs ingénieux sans
frontières
PUBLIÉ LE 12 NOVEMBRE 2014 À 12:40
Par Paperjam.lu
Delano, le magazine de la
communauté anglophone
part à la rencontre des
étudiants de l'Uni qui
améliorent les conditions de
vie des habitants d'une
partie de l'Inde. Découverte
également avec la
communauté chinoise du
Luxembourg.
«Lorsque j'ai installé mon premier
système en Inde, j'étais tellement
Des ingénieurs de l'Uni qui aident les habitants à l'autre bout de la planète. C'est aussi
ça la dynamique multiculturelle luxembourgeoise.
heureux quand les premières
(Photo: Maison Moderne Studio)
gouttes d'eau chaude en sont
sorties!» David Norta, doctorant à
l'Université du Luxembourg et
président de Engineers Without Borders Luxembourg se souvient
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encore des émotions vécues sur le site des turbines hydrocinétiques
(ou hydrodynamiques) lors d'une mission bénévole sur les îles Fidji.
Le numéro de décembre de Delano consacre sa coverstory à cette
association qui, à l'instar de Doctors Without Borders dans le domaine
médical, veut fournir une aide pratique aux populations dans le besoin
à travers le monde.
La branche luxembourgeoise de l'ONG fondée en France dans les
années 80 a vu le jour en décembre 2013, l'occasion pour Delano de
partir à la rencontre de ces étudiants qui n'hésitent pas à donner de
leur temps pour aider les habitants d'Inde, des îles Fidji et de
Colombie à accéder aux commodités de base, comme lors de
l'installation de panneaux solaires en Inde pour permettre à un hôpital
pour enfants de purifier l'eau et de la chauffer.
16
De cette ONG à l'action menée depuis 20 ans par ADA dans la sphère
de la microfinance, il n'y a qu'un pas que Delano a franchi en mettant
l'accent sur ses projets, notamment en Afrique.
Une communauté importante, mais discrète
Saviez-vous qu'il y a deux fois plus de Chinois au Luxembourg que
d'Irlandais, Américains ou Suédois? Mais il n'en demeure pas moins
que la communauté de l'Empire du Milieu cultive une certaine
discrétion. Delano a pris le pouls de ces Chinois qui se sont intégrés au
Luxembourg depuis plusieurs années, bien avant que de nouvelles
grandes banques décident d'implanter leur siège européen au GrandDuché.
Également dans ce numéro, une découverte du projet 1535°C à
Differdange. Une ancienne aciérie qui est devenue un cocon de
créativité, hébergeant artistes, architectes, designers, photographes ou
encore réalisateurs.
Les bons plans de fin d'année
17
La créativité est aussi au cœur de la vie, du métier et de la passion du
joaillier Pierre Rossy, propriétaire de la maison Schroeder. Son
portrait et celui de son entreprise sont à découvrir.
À l'approche des fêtes de fin d'année, Delano distille également
plusieurs bons plans à garder à l'agenda, des conseils mode, ainsi que
les nouvelles adresses utiles pour son shopping.
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RENDEZ-VOUS
Votre quotidien du soir
Mercredi 12 novembre 2014
Actimel nature, 8x100g
A TOUT PRIX LUXEMBOURG
PUBLIÉ LE 12 NOVEMBRE 2014 À 15:03
Luxembourg
Longwy
Arlon
Trèves
3,99
3,15
3,49
2,22
Prix en euro relevé chez
Auchan entre le 30
octobre et le 5
novembre.
Prix en euro relevé
chez Auchan entre le
30 octobre et le 5
novembre.
Prix en euro relevé
chez Carrefour entre le
30 octobre et le 5
novembre.
Prix en euro relevé
chez Rewe entre le 30
octobre et le 5
novembre.
CARRIÈRES
Joana Cardoso
TRAINEE, HOGAN LOVELLS (LUXEMBOURG)
Joana Cardoso, 28 ans, trainee, a rejoint le département Corporate de l'Étude Hogan
Lovells (Luxembourg).
Clara Bourgi
TRAINEE, HOGAN LOVELLS (LUXEMBOURG)
Clara Bourgi, 24 ans, trainee, a rejoint le département Investment Funds de l'Étude
Hogan Lovells (Luxembourg).
TEA TIME
Apprenez l'anglais avec
“ There’s no time like the present. ”
«Il n'y a de meilleur temps que le moment présent.»
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COMMUNIQUÉ DE PRESSE
PLACE FINANCIÈRE
Votre quotidien du soir
Mercredi 12 novembre 2014
ATLANTIC FUND SERVICES
Atlantic Fund Services Acquires
Moventum
PUBLIÉ LE 12 NOVEMBRE 2014 À 10:40
Atlantic Fund Services (Atlantic), a
leading independent provider of
fund services, finalised the
takeover of Moventum S.C.A. This
Luxembourg based company
provides a distribution platform
for independent fund advisors and
funds. The transaction has been
approved by the Luxembourg
Regulator.
Atlantic acquired Moventum from
Global Portfolio Advisors (GPA;
81.36% of the share capital) and
Banque de Luxembourg (BDL;
18.64%). Moventum currently has
3.5 billion of euro assets under
administration.
Roman Lewszyk (right), Chairman and CEO of Atlantic’s European business.
(Photo: Delano)
«This acquisition will provide a powerful blend of Moventum’s
experience in product distribution and independent financial advisors’
(IFA) support, together with Atlantic’s state-of-the-art technology
solutions», comments Roman Lewszyk, the Chairman and CEO of
Atlantic’s European business.
Publicité
The combination of Atlantic and Moventum creates a significant
global distribution network operating from a single platform. The
acquisition brings together two highly regarded financial services
brands under one umbrella and accelerates Atlantic's strategic
initiative to expand in the European market organically and through
acquisitions.
Atlantic has been operating in the Luxembourg market since 2011 and
in Poland the company has an 18-year history. The U.S. operation has
been providing administration services since 1986. «Until now we
have been a rather modest distributor. The acquisition of Moventum
will let us seriously step into the market of global distribution of
funds», highlights Roman Lewszyk.
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Moventum distributes funds in 120 markets globally. The company
supports 1,850 financial advisors, insurance companies, fund of funds
and banks located in 19 jurisdictions. Moventum has distribution
agreements with 450 fund companies for over 9,000 funds.
«With this acquisition Atlantic becomes a direct fund distributor»,
notes John Keffer, Chairman of Atlantic's U.S. business. «Atlantic is
highly experienced in creating and developing Internet and transfer
agent technologies for leading asset managers. Moventum now gains
access to Atlantic's advanced technology solutions. We are also
delighted that Moventum expands Atlantic's distribution
opportunities for U.S. advisors offering products in Europe», he
concluded.
The sellers were advised by Novitas Partners.
Le contenu de ce communiqué de presse est de la seule responsabilité de son auteur: "Atlantic Fund
Services"
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