Rulings - Paperjam
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Mercredi 12 novembre 2014 VOTRE QUOTIDIEN DU SOIR NEWS EUROPE NEWS POLITIQUE AFFAIRE LUXLEAKS Un rapport sur les rulings de 1997 en édition limitée NEWS PLACE FINANCIÈRE POLÉMIQUE Rulings: Juncker reconnaît sa responsabilité Le débat politique européen sur l'évasion fiscale monte d'un cran puisque les eurodéputés évoquent le ruling et les «LuxLeaks» en session plénière, ce mercredi. Jean-Claude Juncker a quant à lui fait amende honorable et veut instaurer un échange automatique d'accords fiscaux. RENDEZ-VOUS NEWS TABLE RONDE L’avenir de la Place passe par ses hommes NEWS ENTREPRISE POLITIQUE POURSUIVIE POUR FRAUDE ET FALSIFICATION A TOUT LUXEMBOURG PRIX Actimel nature, 8x100g Avelar Energy: Enovos ne savait pas NEWS LUXEMBOURG ENTREPRENEURIAT «Fail, Learn, Succeed»: dépasser la peur de l’échec NEWS COMMUNICATION GESTION D'ENTREPRISES ET DE PATRIMOINE VO Consulting s'étoffe LE DELANO DE DÉCEMBRE EST PARU Ingénieurs ingénieux sans frontières 1 NEWS EUROPE Votre quotidien du soir Mercredi 12 novembre 2014 POLÉMIQUE Rulings: Juncker reconnaît sa responsabilité PUBLIÉ LE 12 NOVEMBRE 2014 À 13:18 Par Thierry Raizer Le débat politique européen sur l'évasion fiscale monte d'un cran puisque les eurodéputés évoquent le ruling et les «LuxLeaks» en session plénière, ce mercredi. Jean-Claude Juncker a quant à lui fait amende honorable et veut instaurer un échange automatique d'accords fiscaux. (Photo: licence cc ) Jean-Claude Juncker est sorti du bois en fin de matinée (http://ec.europa.eu/avservices/video/player.cfm? ref=I094897&sitelang=en&videolang=int) ce mercredi, lors d'une première Publicité intervention sans détour sur le sujet des LuxLeaks (http://paperjam.lu/news/letalage-non-assume-des-rulings) , indiquant «être politiquement responsable de ce qui s'est passé à l'époque au Luxembourg», en matière de rulings. Le mea culpa s'est poursuivi lors des questions-réponses avec les journalistes puisqu'il a aussi indiqué que son silence de ces dernières heures était «une erreur». Après avoir reconnu que les interactions entre les règles nationales pouvaient conduire «à des taux d'imposition faibles», des situations qui ne correspondent pas à «toutes les exigences du concept de justice fiscale» et à des «normes éthiques et morales généralement admises», le président de la Commission européenne a rappelé, outre son bilan en matière d'harmonisation fiscale dans ses fonctions antérieures, son plan d'action vis-à-vis des mécanismes pratiqués dans 22 pays membres de l'Union européenne. Un nouvel échange automatique 2 Jean-Claude Juncker remet tout d'abord le Conseil des chefs d'État et de gouvernement face à ses responsabilités pour parvenir à un accord sur une assiette d'imposition commune, pour que disparaissent «bon nombre de possibilités d'ingénieries fiscales qui utilisent le champ libre en raison des divergences des législations nationales.» Le président de la Commission a aussi indiqué vouloir élaborer une directive visant à mettre en place un échange automatique des tax rulings entre États membres dans le cadre d'un échange automatique d'informations, comme seule possibilité «d'apporter à ce domaine technique difficile la dose de transparence dont nous avons besoin en Europe». C'est Pierre Moscovici, le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires et à la Fiscalité, qui sera en charge de coordonner ce travail. Un signal fort lancé depuis Bruxelles par l'ancien Premier ministre luxembourgeois, qui s'ajoute à la volonté exprimée par le ministre des Finances luxembourgeois Pierre Gramegna de légiférer en matière de rulings. (http://paperjam.lu/news/une-base-legale-pour-les-rulings) Et Jean-Claude Juncker d'indiquer qu'il proposera jeudi, lors de la réunion du G20 à Brisbane en Australie, d'élargir la collaboration financière internationale, et de poursuivre les travaux sur la taxe sur les transactions financières. Débat au Parlement Voulant rester en dehors de ce dossier autant que possible, JeanClaude Juncker a donc pris en quelque sorte les devants du Parlement européen qui souhaite l'entendre sur son rôle en tant qu'ancien chef du gouvernement luxembourgeois au sujet de la pratique des rulings, ainsi que des intentions de la Commission européenne qu'il préside pour lutter contre l'évasion fiscale. Même si, sur le premier point, les responsables politiques européens étaient au courant, comme l'a indiqué l'ancien eurodéputé vert Daniel Cohn-Bendit lors de sa chronique quotidienne sur Europe1 (http://www.europe1.fr/mediacenter/emissions/daniel-cohn-bendit/videos/tout-lemonde-savait-pour-jean-claude-juncker-2284701) . Les eurodéputés ont en tout cas demandé qu'un débat en plénière soit organisé cet après-midi avec des représentants du Conseil européen et de la Commission européenne sur ces sujets. Les discussions devraient débuter vers 15h45. 3 4 NEWS POLITIQUE Votre quotidien du soir Mercredi 12 novembre 2014 AFFAIRE LUXLEAKS Un rapport sur les rulings de 1997 en édition limitée PUBLIÉ LE 12 NOVEMBRE 2014 À 15:30 Par Véronique Poujol En 1997, dans un rapport sur la fraude fiscale, œuvre du député de l'époque Jeannot Krecké sur commande du Premier ministre Jean-Claude Juncker, le nom du préposé de l’Administration des contributions directes, Marius Kohl, faisait pour la première fois son apparition publique. Les Jeannot Krecké (ici en 2007 en tant que membre du gouvernement) avait eu l'occasion meilleurs morceaux du de mettre en garde Jean-Claude Juncker contre les pratiques de rulings. document traitant des rulings et des risques qu’ils constituaient pour le Luxembourg avaient été retranchés de la version grand Publicité public. L’affaire LuxLeaks (http://paperjam.lu/news/letalage-non-assume-des-rulings) a d’abord rejailli ces derniers jours sur l’ancien Premier ministre (http://paperjam.lu/news/rulings-quel-role-pour-juncker) et actuel président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, la presse internationale l’accusant, avec une certaine mauvaise foi, d’avoir soutenu l’activité des rulings, i.e. de l’évitement fiscal via les traités de non-double imposition et les systèmes de déductions offerts par l’État, et surtout d’en avoir perdu le contrôle. Si Jean-Claude Juncker n’est pas l’homme qui a promu directement l’activité des décisions fiscales anticipées jusqu’à en faire une véritable industrie, cette performance devant être attribuée à celui qui fut longtemps son dauphin au CSV, Luc Frieden, il en porte la responsabilité politique. Ce qu’il a lui même reconnu ce mercredi: «Je ne suis pas l'architecte» du système de taxation du Luxembourg, «mais je suis politiquement responsable», a-t-il déclaré lors d’un point presse (http://paperjam.lu/news/luxleaks-juncker-reconnait-sa-responsabilite) aujourd'hui à Bruxelles. 5 L’ex-Premier ministre ne peut pas invoquer l’ignorance de ce qui se passait au bureau VI de l’Administration des contributions directes et de l’activité déjà débordante de son préposé, Marius Kohl, qui y a officié jusqu’à l’année dernière. Son nom apparaît sur tous les accords fiscaux «secrets» ayant été révélés la semaine dernière par le consortium de journalistes ICIJ.org (http://www.icij.org) . Kohl est décrit par la presse internationale comme celui qui a contribué à faire du Luxembourg un havre pour les multinationales dans leur quête de la voie «légale et légitime» la moins imposée. Juncker en tout cas n'aimait pas qu'on lui pose des questions sur les rulings qui se pratiquaient au Luxembourg. Dans une interview qu'il avait donnée en février 2013 au mensuel Forum à l'occasion de ses 30 ans sur la scène politique luxembourgeoise, il s'était beaucoup énervé face aux journalistes qui lui demandaient de prendre position sur le caractère opaque des décisions anticipées. Le chef du gouvernement avait alors invoqué le secret fiscal empêchant la publication de ces accords fiscaux et martelé que le Luxembourg était un État de droit. Abus de droit En juin 1996, alors qu’il est depuis un an au pouvoir, le Chef du gouvernement, également ministre des Finances, signe un ordre de mission au député socialiste Jeannot Krecké, dont il fera d’ailleurs huit ans plus tard son ministre de l’Économie, pour qu’il se penche sur la fraude fiscale au Luxembourg. Une première dans l’histoire du pays, alors qu’au niveau international l’étau se resserre déjà sur le GrandDuché en raison de certaines de ses pratiques fiscales. Dans son rapport rendu en 1997, Jeannot Krecké en dénonce les plus abusives, indiquant qu’elles peuvent «respecter la lettre du droit mais apparaissent en tout état de cause comme inacceptables dans l’esprit initial des textes ou comme contraires au sentiment intuitif de l’équité». Jeannot Krecké effectue un vrai travail de bénédictin pour cerner la fraude fiscale à tous les niveaux et rencontre plus d’une cinquantaine d’interlocuteurs. La liste chronologique de ses «entrevues officielles» fait apparaître à la 43e place un certain Marius Kohl, déjà préposé du bureau des sociétés VI de l’Administration des contributions. On cherchera vainement le mot ruling dans le rapport de 239 pages que le député socialiste rendra le 16 avril 1997. Jeannot Krecké évoque toutefois l’importance stratégique de ce bureau, les conditions de travail des agents qui y sont affectés (10 ordinateurs seulement «ce qui veut dire qu’il n’y avait même pas un PC par agent»), et la nécessité d’étoffer «des bureaux dits stratégiquement importants d’un nombre suffisant d’agents pour être sûr que l’administration, et par-là, les responsables politiques, ait une appréciation réaliste et conforme de la situation». 6 Un tampon devenu célèbre À lire les déclarations que Marius Kohl a fait dans l’édition du 21 octobre dernier du Wall Street Journal (http://online.wsj.com/articles/luxembourg-tax-deals-under-pressure-1413930593) , quelques semaines avant les révélations LuxLeaks, le fonctionnaire de la carrière moyenne des impôts, qui avait quasi seul le pouvoir de dire oui ou non aux multinationales, a reconnu une certaine impuissance à vérifier si les accords qu’il avait donnés au préalable avec le tampon désormais célèbre de l’ACD étaient par la suite respectés à la lettre par ses interlocuteurs. Pourtant, il existe une version originale du rapport de 1997 dans laquelle le député avait consacré un chapitre d’une page sur les rulings et ses risques. Jeannot Krecké (contacté par la rédaction de paperjam.lu, il n’a pas souhaité commenter nos informations) y aurait mis en garde les autorités sur les activités du bureau VI et aurait préconisé un meilleur contrôle de ce qui en sortait. Le tirage de cette version non édulcorée du rapport sur la fraude fiscale serait limité, d’après nos informations, à trois exemplaires, dont un avait été remis à Jean-Claude Juncker. Il reste désormais à faire les fonds de tiroirs et les archives du ministère d’État pour connaître exactement le contenu du message livré par Jeannot Krecké et déterminer le suivi qu’en a fait le Premier ministre et ministre des Finances de l’époque. Eugène Berger (DP), le président de la commission des finances et du budget, avait indiqué la semaine dernière en marge de l’affaire LuxLeaks qu’il serait sans doute opportun que les députés entendent Jean-Claude Juncker et Luc Frieden au sujet des rulings. Pierre Gramegna avait en outre laissé entendre en octobre devant les députés de la commission des finances que l’activité des décisions anticipées n’avait jamais été aussi importante que lors de deux dernières années de fonction de son prédécesseur du CSV. Pas plus de 10.000 euros le ruling La veille des révélations de LuxLeaks, le ministre des Finances, Pierre Gramegna, indiquait que l’Administration des contributions étaient en train de finaliser un modèle de tarification des rulings. Il n’avait pas souhaité fournir de détails sur les pistes explorées pour définir les prix des décisions anticipées, qui seront désormais payantes. Une partie de la réponse se trouve cependant dans le procès verbal du 3 novembre de la commission des finances et du budget. «La tarification des futures décisions anticipées (rulings) n’a pas encore été fixée dans le détail; il a néanmoins été retenu que leur coût n’excéderait pas les 10.000 euros par décision», écrit ainsi Eugène Berger. 7 NEWS PLACE FINANCIÈRE Votre quotidien du soir Mercredi 12 novembre 2014 TABLE RONDE L’avenir de la Place passe par ses hommes PUBLIÉ LE 12 NOVEMBRE 2014 À 11:14 Par Fabrice Barbian La place financière ne manque pas d'atouts pour continuer à se développer. Pour cela, il lui faut anticiper, se diversifier et s'enrichir de nouvelles compétences. Autrement dit, investir dans les Hommes. Réunis mardi soir lors d'une table ronde, gouvernement, syndicat et acteurs de la place financière sont Après avoir expliqué les rulings à Munich, Pierre Gramegna a défendu l'avenir de la Place... sur place. tombés d'accord sur ce point. La (Photo: Sven Becker) place financière, qui représente 25% du PIB et 11% des emplois, est assurément la locomotive de l'économie nationale. Mais depuis la crise et l'avalanche de Publicité réglementation, elle n'affiche plus le même rythme de développement que dans les années 1980-1990 a fait remarquer Pierre Gramegna, le ministre des Finances, lors de la table ronde organisée par le LCGBSESF, mardi 11 novembre, intitulée «L'avenir de la place financière: atouts et défis». Luc Rodesch, chairman du Private Banking Group Luxembourg de l'ABBL, Camille Thommes, directeur général de l'Alfi et Gabriel di Letizia, le président du LCGB-SESF, y participaient également, sous la modération de Jean-Michel Gaudron, rédacteur en chef de Paperjam. La fin du secret bancaire, l'échange automatique d'informations sur l'ensemble des revenus (en 2017) impliquent de profonds bouleversements. «Nous sommes en train de changer car le système ne peut pas continuer comme ça. On tourne une page de la banque privée au Luxembourg. On n'en a pas encore fini avec la réglementation. Et le Grand-Duché ne peut plus freiner ces évolutions, comme il le faisait il n'y pas si longtemps encore. Il doit au contraire les anticiper pour prendre une longueur d'avance, à l'image de ce que nous avons réussi à faire dans les fonds d'investissement», a indiqué le ministre. 8 Une page se tourne. Sortez vos cahiers. Ces changements ont de fâcheuses conséquences, sur le plan financier puisque cela génère des coûts et par conséquent sur le plan social, avec des suppressions d'emplois. «2.500 emplois depuis 2008 au travers de 40 plans sociaux», a indiqué Gabriel di Letizia. D'autres licenciements suivront. Luc Rodesch a confirmé que les banques qui n'ont pas la masse critique seront en difficulté. «Certaines fermeront. Mais entre survivre et fermer, il y a également des alternatives: outourcing, abandon de la licence bancaire pour une transformation en société de gestion...», a précisé le représentant de l'ABBL. Camille Thommes l'a également indiqué: si l'industrie des fonds d'investissement se porte très bien, elle doit également composer avec l'émergence d'une concurrence très vive qui applique volontiers le modèle luxembourgeois. «Le Chili ambitionne de devenir le Luxembourg de l'Amérique du Sud tandis qu'en Asie, différents pays dupliquent le modèle Ucits», a-t-il souligné. Priorité à la formation Si des jobs vont donc encore être supprimés, d'autres vont être créés. Pour assurer son avenir, la Place se positionne sur de nouveaux marchés (finance islamique, microfinance, nouveaux services en banque privée...), optimise la rentabilité de ses entreprises, anticipe les réglementations... Tout cela implique de bénéficier d'expeertises toujours plus pointues. Pour gagner en valeur ajoutée, le pays doit donc attirer des talents mais également donner les moyens aux équipes actuellement en place d'acquérir de nouvelles compétences pour accompagner le changement de cap opéré par la place financière et les évolutions du secteur (e-banking, monnaies virtuelles...). Pour y parvenir, il n'y a guère d'autres solutions que de massivement investir dans la formation qui est également le meilleur moyen de lutter contre le chômage. Sans forcément tout miser sur des modules de formation très pointus ou d'excellence. Les quatre intervenants étaient d'accord sur le fait que l'une des priorités dans ce domaine est de développer des cours pour parfaire les connaissances des salariés en... anglais. Le dentiste belge, c'est vraiment du passé. 9 NEWS ENTREPRISE Votre quotidien du soir Mercredi 12 novembre 2014 GESTION D'ENTREPRISES ET DE PATRIMOINE VO Consulting s'étoffe PUBLIÉ LE 12 NOVEMBRE 2014 À 12:01 Par Alain Ducat Fidupar est sortie du groupe BNP Paribas et rejoint le cabinet d’expertise fiscale de Windhof. Lequel élargit son offre dans une logique de groupe en mouvement. VO Consulting n’est plus seulement un bureau d’expertise comptable. La société de Windhof continue son développement et voit évoluer sa stratégie en même Eric Jolas, associé de VO Consulting, évoque une logique de groupe en développement et une extension de l’offre de services. que son offre, qui ajoute à la (Photo: Julien Becker / archives ) gestion d’entreprise celle du patrimoine de ses clients. Tout récemment, en effet, la société Fidupar a été rachetée au groupe BNP Paribas. Elle intègre ainsi ce qui Publicité peut désormais être appelé le groupe VO Consulting, lequel passe ainsi à quelque 90 collaborateurs. Agréée PSF, Fidupar est spécialisée, outre dans l’administration centrale de sociétés, dans les fonds d’investissement spécialisés (FIS) et les Sicar (société d’investissement en capital risque). «Cette opportunité va nous permettre de proposer à nos clients des solutions globales, intégrant expertise comptable et fiscale, services et expertise en structuration de patrimoine, et toutes les activités qui y sont liées», résume Éric Jolas, associé chez VO Consulting. «Les deux structures sont parfaitement complémentaires. Ce partenariat doit permettre un développement et un renforcement mutuels.» Noël Didier rejoint Renaud Jamar au conseil d'administration 10 Noël Didier, administrateur directeur général de Fidupar, insiste sur un «partenariat de confiance» et sur un partage de compétences, de «philosophie et d’éthique professionnelles, tant en termes de préservation des intérêts de la clientèle que de ceux du personnel». Chacune des deux unités poursuit ses activités sous son identité, avec son objet social et ses agréments respectifs. Mais l’intégration se place bien dans une nouvelle logique de groupe et de synergies pour la fiduciaire de Windhof et son nouveau partenaire. Ce rapprochement a coïncidé avec un élargissement du conseil d’administration de VO Consulting. Noël Didier (Fidupar) intègre à son tour le conseil, qu’avait rejoint depuis avril Renaud Jamar (Victor Buck Services). Un CA remanié, sans BNP Paribas VO Consulting, créée en 1997, avait atteint le cap des 50 employés, en multipliant les activités de gestion, comptabilité, fiscalité, gestion RH, secrétariat social, conseils… La logique de groupe laisse présager de nouveaux développements, à suivre prochainement dit-on. Fidupar de son côté affiche une expérience d’une quarantaine d’années, et l’appui jusqu'ici du groupe BNP Paribas, dans l’assistance, sous statut PSF doté de différents agréments, des investisseurs privés, des chefs d’entreprise, des groupes commerciaux ou industriels et des institutionnels, notamment dans les démarches d’ingénierie financière. À noter également que le rapprochement a entraîné un remaniement complet du conseil d’administration propre de Fidupar, dont sont sorties les personnes représentant la banque (dont Carlo Thill, le CEO de BGL BNP Paribas). Elle sont remplacées par des administrateurs issus des métiers de VO Consulting et Fidupar, dont Nicolas Montagne, le directeur en poste depuis trois ans, après une dizaine d’années d’expérience comme réviseur dans de grands cabinets d’audit de la Place. 11 NEWS POLITIQUE Votre quotidien du soir Mercredi 12 novembre 2014 POURSUIVIE POUR FRAUDE ET FALSIFICATION Avelar Energy: Enovos ne savait pas PUBLIÉ LE 12 NOVEMBRE 2014 À 15:31 Par Frédéric Antzorn Des personnes liées à la société suisse Avelar Energy, partenaire d’Enovos Luxembourg dans Aveleos SA – qui prospecte dans les énergies renouvelables – ont maille à partir avec la justice italienne qui les soupçonne de fraude. Étienne Schneider affirme qu’Enovos n’était pas au courant de ces activités illégales. Et que la société pourrait se constituer partie civile dans ce dossier. Enovos détient 59% des parts d'Aveleos, contre 41% pour Avelar Energy. (Photo: DR) Dans une réponse parlementaire faisant suite à une question qui lui avait été posée début octobre par les désormais inséparables Diane Adehm et Gilles Roth, le ministre de l’Économie, Étienne Schneider, vient de confirmer qu’Avelar Energy, partenaire d’Enovos Luxembourg dans la société Aveleos SA, se trouve bien sous le coup d’une enquête diligentée par la justice italienne pour des faits de fraude et de falsification de documents. Publicité Avelar Energy est une société basée à Zurich, en Suisse, et contrôlée par le groupe russe Renova qui gère Aveleos et ses filiales – dont plusieurs sont italiennes –, en charge d’investissements dans les énergies renouvelables. Enovos dit, Schneider répète Étienne Schneider indique que sur base d’informations qui lui ont été transmises par Enovos – dont l’État luxembourgeois détient des parts et qu'Étienne Schneider a présidée avant de devenir ministre –, le procureur de Milan a lancé une enquête contre des personnes physiques liées à Avelar Energy et non contre des filiales d’Aveleos elles-mêmes. 12 «Toutefois», note-t-il, «certaines filiales italiennes d’Aveleos sembleraient avoir été affectées de manière collatérale du fait que les personnes soupçonnées étaient en charge de la gestion opérationnelle de celles-ci». Il ajoute que les responsables d’Enovos n’étaient pas au courant d’activités illégales de la part de ces filiales italiennes d’Aveleos et qu’ils avaient mandaté des experts pour vérifier l’ensemble des activités de ces filiales et les éventuelles pertes financières liées à ces activités délictueuses. Enfin, le ministre de l’Économie note encore que toutes les voies de recours en justice de nature à préserver les droits d’Enovos Luxembourg sont en train d’être évaluées, «dont notamment celle d’une constitution de partie civile dans l’affaire dont il est question». 13 NEWS LUXEMBOURG Votre quotidien du soir Mercredi 12 novembre 2014 ENTREPRENEURIAT «Fail, Learn, Succeed»: dépasser la peur de l’échec PUBLIÉ LE 12 NOVEMBRE 2014 À 13:24 Par Thierry Iochem Mardi soir se tenait au Casino Luxembourg une conférence-débat destinée à faire partager des expériences d’entrepreneurs à une centaine de participants venus de la Grande Région, en présence de la secrétaire d’État à l’Économie, Francine Closener. C'est dans une ambiance cosy que les entrepreneurs sont venus parler de leurs échecs. Organisée avec le soutien de la (Photo: Fail Learn Succeed) Chambre de commerce du Luxembourg, la Bil et Banque Degroof, la conférence-débat Fail Learn Succeed (http://www.faillearnsucceed.com) qui s'est tenue hier avait pour slogan une citation de Paulo Coelho: «Il n’y a qu’une seule chose qui rend un rêve impossible à réaliser: la peur de l’échec.» Publicité «Avoir l’esprit d’entreprise, c’est avoir l’esprit du risque tout au long de sa vie d’entrepreneur. En effet, pour se lancer et naviguer dans un océan globalisé et turbulent, il faut être capable de se remettre en question, de rester en alerte pour saisir les opportunités, de tirer les leçons de ses erreurs pour se relever et rebondir, qui sont les qualités essentielles de l’entrepreneur au 21e siècle», expliquent les organisateurs. À l’origine de l’événement, Kasia-Katarzyna Kolodziejczyk, cofondatrice de Tech startup GenCreo.com et de Girls in Tech Luxembourg, et Marie Therese Von Rohr-Truong, consultante en communication et stratégie marketing chez NoAgeSite, sont là pour rappeler que la peur de l’échec en matière de création d’entreprise est partagée par tous. Se livrer aux autres 14 Dans une ambiance conviviale, cinq entrepreneurs se sont succédé à la tribune pour faire partager leur expérience autour de débats modérés par Lisa Francis-Jennings, experte en change management. Certains venaient de pays voisins comme Jacqueline Frohman, du centre de prothèses Frohman Care à Metz (France), ou bien Miguel Garcia, de la société de sols coulés Liquidfloors à Courtrai (Belgique). S’il n’est pas toujours facile de se livrer en public pour raconter ses échecs, les entrepreneurs ont joué le jeu, régulièrement applaudis par les participants. Les échecs arrivent parfois en amont, dès les études ou l’apprentissage. Mais il n’est jamais trop tard pour rectifier le tir. «J’ai repris le goût des études à 40 ans», explique Jacqueline Frohman. Mais le plus souvent les échecs émanent lors de la gestion quotidienne de l’entreprise. «Un gros sponsor nous a fait faux bond à la dernière minute et nous avons dû tout recommencer», relève Clémentine Bacri, cofondatrice du projet Wings for Science qui vise à fournir un appui aérien à des projets scientifiques. Elle en a tiré comme leçon qu’il valait mieux diversifier ses sources de financement pour ne pas dépendre d’un seul investisseur. Des témoignages poignants Ce n’est pas toujours l’argent qui pose problème, mais parfois les rapports humains. Dans la pratique, amitié et business ne font pas toujours bon ménage. C’est ce qu’a appris à ses dépens Guy Tescher, administrateur de Microtis, un éditeur de logiciels de gestion RH fondé par trois anciens collaborateurs de E&Y Consulting Luxembourg. La famille et l’entourage proche comptent également beaucoup. «Il ne faut pas hésiter à leur confier vos échecs», indique Marc Teusch, cofondateur de Hackerspace.lu, Graffiti Reserach Lab Luxembourg et Maach3 MakerSpace. Et au passage de rappeler que vous n’avez pas à porter l’entière responsabilité des échecs que vous pouvez rencontrer. Nombreuses sont les causes d’échecs, mais aux dires des participants il n’y a finalement qu’une façon de les surmonter: les considérer comme une étape à franchir et une opportunité d’apprendre. À méditer. 15 NEWS COMMUNICATION Votre quotidien du soir Mercredi 12 novembre 2014 LE DELANO DE DÉCEMBRE EST PARU Ingénieurs ingénieux sans frontières PUBLIÉ LE 12 NOVEMBRE 2014 À 12:40 Par Paperjam.lu Delano, le magazine de la communauté anglophone part à la rencontre des étudiants de l'Uni qui améliorent les conditions de vie des habitants d'une partie de l'Inde. Découverte également avec la communauté chinoise du Luxembourg. «Lorsque j'ai installé mon premier système en Inde, j'étais tellement Des ingénieurs de l'Uni qui aident les habitants à l'autre bout de la planète. C'est aussi ça la dynamique multiculturelle luxembourgeoise. heureux quand les premières (Photo: Maison Moderne Studio) gouttes d'eau chaude en sont sorties!» David Norta, doctorant à l'Université du Luxembourg et président de Engineers Without Borders Luxembourg se souvient Publicité encore des émotions vécues sur le site des turbines hydrocinétiques (ou hydrodynamiques) lors d'une mission bénévole sur les îles Fidji. Le numéro de décembre de Delano consacre sa coverstory à cette association qui, à l'instar de Doctors Without Borders dans le domaine médical, veut fournir une aide pratique aux populations dans le besoin à travers le monde. La branche luxembourgeoise de l'ONG fondée en France dans les années 80 a vu le jour en décembre 2013, l'occasion pour Delano de partir à la rencontre de ces étudiants qui n'hésitent pas à donner de leur temps pour aider les habitants d'Inde, des îles Fidji et de Colombie à accéder aux commodités de base, comme lors de l'installation de panneaux solaires en Inde pour permettre à un hôpital pour enfants de purifier l'eau et de la chauffer. 16 De cette ONG à l'action menée depuis 20 ans par ADA dans la sphère de la microfinance, il n'y a qu'un pas que Delano a franchi en mettant l'accent sur ses projets, notamment en Afrique. Une communauté importante, mais discrète Saviez-vous qu'il y a deux fois plus de Chinois au Luxembourg que d'Irlandais, Américains ou Suédois? Mais il n'en demeure pas moins que la communauté de l'Empire du Milieu cultive une certaine discrétion. Delano a pris le pouls de ces Chinois qui se sont intégrés au Luxembourg depuis plusieurs années, bien avant que de nouvelles grandes banques décident d'implanter leur siège européen au GrandDuché. Également dans ce numéro, une découverte du projet 1535°C à Differdange. Une ancienne aciérie qui est devenue un cocon de créativité, hébergeant artistes, architectes, designers, photographes ou encore réalisateurs. Les bons plans de fin d'année 17 La créativité est aussi au cœur de la vie, du métier et de la passion du joaillier Pierre Rossy, propriétaire de la maison Schroeder. Son portrait et celui de son entreprise sont à découvrir. À l'approche des fêtes de fin d'année, Delano distille également plusieurs bons plans à garder à l'agenda, des conseils mode, ainsi que les nouvelles adresses utiles pour son shopping. Le Delano de décembre est disponible en kiosque au prix de 4€ et sur www.delano.lu. (http://delano.lu) Restez en connecté avec l'univers du magazine via l'appli gratuite pour iPhone et iPad: Ten Things To Do This Week (https://itunes.apple.com/lu/app/delano/id462199749?l=fr&mt=8) . 18 RENDEZ-VOUS Votre quotidien du soir Mercredi 12 novembre 2014 Actimel nature, 8x100g A TOUT PRIX LUXEMBOURG PUBLIÉ LE 12 NOVEMBRE 2014 À 15:03 Luxembourg Longwy Arlon Trèves 3,99 3,15 3,49 2,22 Prix en euro relevé chez Auchan entre le 30 octobre et le 5 novembre. Prix en euro relevé chez Auchan entre le 30 octobre et le 5 novembre. Prix en euro relevé chez Carrefour entre le 30 octobre et le 5 novembre. Prix en euro relevé chez Rewe entre le 30 octobre et le 5 novembre. CARRIÈRES Joana Cardoso TRAINEE, HOGAN LOVELLS (LUXEMBOURG) Joana Cardoso, 28 ans, trainee, a rejoint le département Corporate de l'Étude Hogan Lovells (Luxembourg). Clara Bourgi TRAINEE, HOGAN LOVELLS (LUXEMBOURG) Clara Bourgi, 24 ans, trainee, a rejoint le département Investment Funds de l'Étude Hogan Lovells (Luxembourg). TEA TIME Apprenez l'anglais avec “ There’s no time like the present. ” «Il n'y a de meilleur temps que le moment présent.» 19 COMMUNIQUÉ DE PRESSE PLACE FINANCIÈRE Votre quotidien du soir Mercredi 12 novembre 2014 ATLANTIC FUND SERVICES Atlantic Fund Services Acquires Moventum PUBLIÉ LE 12 NOVEMBRE 2014 À 10:40 Atlantic Fund Services (Atlantic), a leading independent provider of fund services, finalised the takeover of Moventum S.C.A. This Luxembourg based company provides a distribution platform for independent fund advisors and funds. The transaction has been approved by the Luxembourg Regulator. Atlantic acquired Moventum from Global Portfolio Advisors (GPA; 81.36% of the share capital) and Banque de Luxembourg (BDL; 18.64%). Moventum currently has 3.5 billion of euro assets under administration. Roman Lewszyk (right), Chairman and CEO of Atlantic’s European business. (Photo: Delano) «This acquisition will provide a powerful blend of Moventum’s experience in product distribution and independent financial advisors’ (IFA) support, together with Atlantic’s state-of-the-art technology solutions», comments Roman Lewszyk, the Chairman and CEO of Atlantic’s European business. Publicité The combination of Atlantic and Moventum creates a significant global distribution network operating from a single platform. The acquisition brings together two highly regarded financial services brands under one umbrella and accelerates Atlantic's strategic initiative to expand in the European market organically and through acquisitions. Atlantic has been operating in the Luxembourg market since 2011 and in Poland the company has an 18-year history. The U.S. operation has been providing administration services since 1986. «Until now we have been a rather modest distributor. The acquisition of Moventum will let us seriously step into the market of global distribution of funds», highlights Roman Lewszyk. 20 Moventum distributes funds in 120 markets globally. The company supports 1,850 financial advisors, insurance companies, fund of funds and banks located in 19 jurisdictions. Moventum has distribution agreements with 450 fund companies for over 9,000 funds. «With this acquisition Atlantic becomes a direct fund distributor», notes John Keffer, Chairman of Atlantic's U.S. business. «Atlantic is highly experienced in creating and developing Internet and transfer agent technologies for leading asset managers. Moventum now gains access to Atlantic's advanced technology solutions. We are also delighted that Moventum expands Atlantic's distribution opportunities for U.S. advisors offering products in Europe», he concluded. The sellers were advised by Novitas Partners. Le contenu de ce communiqué de presse est de la seule responsabilité de son auteur: "Atlantic Fund Services" 21