Qu`est-ce que la cellulite ? Où la trouve-t

ATTAQUE
On ATTAQUE la cellulite !
Maintenant que nous avons mis en place la partie nutrition de la phase
ATTAQUE, il est temps de faire fondre notre cellulite !
Se débarrasser d’un maximum de cellulite prend toute son importance,
car à quoi sert de perdre du poids si c’est pour avoir un corps mou et
gélatineux en maillot de bain ? Ensemble, nous nous attaquons à tout : le
poids en trop et la tonicité de nos muscles ainsi que l’aspect de notre peau.
Qu’est-ce que la cellulite ?
La cellulite ou lipodystrophie superficielle est un amas de graisse
sous la peau. Son nom scientifique est panniculopathie œdématofibro-sclérotique (ou PEFS) et correspond à différents états d’avancement de la cellulite.
Où la trouve-t-on ?
Vous avez dû le remarquer, la cellulite se localise, chez la femme,
principalement dans la partie basse du corps et, chez l’homme,
essentiellement dans la partie haute.
Mais la vie est injuste : 90 % des femmes en souffrent contre seulement
2 % des hommes, puisque l’origine de la cellulite est principalement
hormonale, les coupables étant les œstrogènes (hormones féminines).
Comment se forme la cellulite ?
La cellulite est la résultante de facteurs hormonaux (rétention d’eau
liée a une hyper-œstrogénie qui peut apparaître à la ménopause) et
génétiques (circulation sanguine, taille des adipocytes, etc.), mais
aussi du mode d’alimentation et de l’activité physique (ces deux derniers éléments étant maîtrisables).
Une alimentation trop riche favorise le stockage des lipides dans des
cellules graisseuses appelées adipocytes. Cela entraîne une augmentation de la taille de ces adipocytes, qui provoque à son tour une
augmentation de l’épaisseur de l’hypoderme (situé sous l’épiderme,
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dans la partie profonde du derme). Plus le surplus de lipides (stocké
sous forme de triglycérides) est important, plus on observe un gonflement des adipocytes, qui se remplissent de graisses (ils peuvent
atteindre 50 fois leur volume initial). Impressionnant, non ?
Cela favorise une compression de la circulation sanguine et lymphatique et un drainage inefficace de l’eau et des toxines de l’organisme.
Cette accumulation de déchets provoque la formation d’amas graisseux transformant l’aspect de l’épiderme, qui devient bosselé (c’est
la fameuse « peau d’orange »).
D’un côté, la cellulite entrave la circulation sanguine et lymphatique, ce
qui limite le retour veineux et l’élimination des toxines, et de l’autre, une
circulation sanguine de mauvaise qualité peut entraîner la formation de
la cellulite. Un cercle vicieux que vous êtes la seule à pouvoir enrayer.
De plus, tout comme la cellulite, un manque d’activité physique
impacte à la fois la circulation sanguine, qui ne remplit plus aussi bien
son rôle de « draineur de toxines », et la tonicité musculaire, rendant
ainsi la cellulite plus visible.
À nous de bouger, donc, sans souffrir, sans nécessairement transpirer
une heure par jour dans une salle de gym, mais de manière assidue.
En fin de chapitre, nous allons voir comment cibler les zones à problèmes pour obtenir des résultats rapides et, surtout, vi-si-bles.
Comment s’en débarrasser ?
Régime alimentaire : revoir son régime en réduisant le nombre de
calories, le taux de graisses et de sucre, et surtout mettre en place une
alimentation peu impactante côté glycémie afin que le corps stocke
moins de graisses, c’est-à-dire suivre La Méthode Orsoni.
Bouger plus : idéalement, en adoptant des activités d’endurance, la
marche en étant un bel exemple. Encore mieux, la nage en eaux vives
(ou en piscine, à défaut), car l’effet de l’eau sur le corps est proche de
celui d’un massage.
Massage : les méthodes de type palper-rouler manuel ou mécanique sont efficaces mais ne garantissent pas un résultat à 100 %.
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Interventions esthétiques/chirurgicales : la mésothérapie ou
les injections de protéines de soja sont très en vogue aux États-Unis et
ont été adoptées par les plus grandes stars comme Britney Spears ou
Jennifer Aniston. Malheureusement, les résultats sont parfois désastreux (nécrose des tissus, etc.).
Le mot de la fin revient au docteur Molly Wanner, professeur en dermatologie à l’école de médecine de Harvard, qui déclarait dans le
New York Times en 2008, lors de la publication de sa méta-étude sur
les traitements existants : « À l’heure actuelle, il n’existe aucun traitement contre la cellulite qui ait fait ses preuves. »
Maintenant que nous savons tout sur la cellulite, demandons-nous si
les minces en ont aussi. Eh oui, puisque 90 % des femmes en souffrent ! De plus, une femme ronde qui mange équilibré (mais un peu
trop) et qui est sportive en aura très peu par rapport à une femme
très mince qui mange déséquilibré et qui ne fait pas du tout de sport.
Plan d’ATTAQUE de la cellulite
u Trente minutes de marche à jeun
À compter de ce jour, votre objectif consiste à marcher pendant trente
minutes tous les matins, l’estomac vide.
Bien sûr, on parle d’estomac vide de nourriture solide, mais pas de
liquides ! Buvez votre sobacha et votre thé vert sans sucre juste avant
de sortir. Si vous ne pouvez absolument pas marcher trente minutes
le matin, faites votre promenade à un autre moment de la journée, en
vous assurant de le faire systématiquement l’estomac vide, c’est-àdire juste avant le petit déjeuner, le déjeuner ou le dîner (au minimum
quatre heures après votre dernier repas). Ça, je suis sûre que vous
pouvez le faire !
Pourquoi l’estomac vide ?
Plusieurs études (Lariboisière en 2002, Kansas State University en
1995…) ont prouvé que vous perdez effectivement du poids quand
vous bougez avec l’estomac vide, tout simplement parce que vous
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utilisez les graisses stockées pour déployer l’énergie nécessaire à
la contraction de vos muscles. Ainsi, même si l’on dépense la même
quantité de calories, le pourcentage de graisses brûlées à jeun atteint
67 %, contre 50 % seulement après avoir mangé.
En effet, afin de conserver un taux de glycémie stable, le corps va aller
pomper l’énergie là où elle est stockée, c’est-à-dire dans les réserves
de graisses (la petite réserve de graisse du foie ayant été bien utilisée pendant la nuit pour assurer l’alimentation énergétique de nos
organes et maintenir un taux de glycémie stable). Ce phénomène
de lipolyse, aussi appelé processus de dégradation des graisses, est
donc optimisé lorsque l’on pratique (modérément) un sport comme
la marche à jeun.
Attention, l’intérêt du sport modéré à jeun a été scientifiquement prouvé.
Néanmoins, la pratique du sport à jeun présente certains risques si vous
décidez d’aller plus loin, de faire durer une séance trop longtemps ou
de fournir un effort trop important. Puisque vos réserves de sucre sont
limitées, si vous poussez trop loin, vous allez intoxiquer votre corps.
En effet, à défaut de glucose, les cellules nerveuses peuvent se contenter
d’une énergie de remplacement, les corps cétoniques, produits par
la dégradation des acides gras (lipides). Or, lorsqu’ils sont présents en
trop grande quantité, les corps cétoniques s’accumulent dans le sang
et deviennent des déchets toxiques pour l’organisme, pouvant provoquer
des problèmes rénaux et une mauvaise récupération. Nous éviterons
donc tout problème en nous contentant d’une marche de trente minutes
à un rythme agréable.
Le sport roi pour cette séance à jeun est la marche. Pourquoi ?
u Marcher, c’est l’occasion de faire travailler l’ensemble du corps.
Marchez en contractant les abdos ; votre ceinture abdominale, vos
mollets et vos cuisses vous le rendront.
u Une marche régulière améliore considérablement le rythme cardio-vasculaire et la capacité respiratoire.
u La marche n’est pas violente pour les articulations.
u Le balancement des bras pendant la marche facilite la décontraction du haut du corps et la respiration.
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