ACE 4èmeD A la manière de Raymond Queneau dans Exercices de

ACE 4èmeD
A la manière de Raymond Queneau dans Exercices de style les élèves ont réécrit
l’histoire du Criminel précautionneux d’Alphonse Allais dans différents styles.
Le criminel précautionneux
Avec un instrument (de fabrication américaine) assez semblable à celui dont on se sert pour ouvrir les
boîtes de conserve, le malfaiteur fit, dans la tôle de la devanture, deux incisions, l’une verticale, l’autre
horizontale et partant du même point. D’une main vigoureuse, il amena à lui le triangle de métal ainsi
déterminé, le tordant aussi facilement qu’il eût fait d’une feuille de papier d’étain. (C’était un robuste
malfaiteur.) Il pénétra dans le petit vestibule rectangulaire qui précède la porte d’entrée. Maintenant la
glace avec une ventouse en caoutchouc (de fabrication américaine), il la coupa à l’aide d’un diamant du
Cap. Rien ne s’opposait plus à son entrée dans le magasin.
Alors, tranquillement, méthodiquement, il entassa dans un sac ad hoc toutes les pierres précieuses et les
parures qui réunissaient au mérite du petit volume l’avantage du grand prix. Il était presque à la fin de sa
besogne, quand, au fond de la boutique, le patron, M. Josse, fit son apparition, une bougie d’une main, un
revolver de l’autre.
Très poli, le malfaiteur salua et, avec affabilité :
- Je n’ai pas voulu, dit-il, passer si près de chez vous sans vous dire un petit bonjour.
Et tandis que, sans méfiance, l’orfèvre lui serrait la main, le malfaiteur lui enfonça dans le sein un fer
homicide (de fabrication américaine). Le sac ad hoc fut rapidement rempli. Le malfaiteur allait rentrer
dans la rue, quand une pensée lui vint.
Alors, s’asseyant à la caisse, il traça sur une grande feuille de papier quelques mots en gros caractères.
A l’aide de pains à cacheter, il colla cet écriteau sur la devanture du magasin, et les passants matineux
purent lire à l’aube : Fermé pour cause de décès.
Alphonse ALLAIS, A se tordre, 1891.
L’arc – en – ciel
Avec l’aide d’un instrument marron, le malfaiteur fit deux incisions dans la tôle
grise de la devanture. Vêtu de la tête aux pieds de vêtements noirs, le voleur pénétra dans
le petit vestibule qui précédait la porte d’entrés. Il entassa, dans un sac rouge, plein de
parures et de pierres précieuses transparentes. Le Patron, M. Josse, fit son apparition avec
un revolver noir dans la main et le malfaiteur lui enfonça, dans le sein, un fer gris
métallique. Avant que le voleur ne parte, il traça sur une grande feuille rose quelques mots
en gros caractères : « Fermé pour cause de décès ».
Sarah R. 4èmeD
En partie double
Un malfaiteur et un voleur voulut entrer dans une bijouterie et un magasin de
bijoux pour y voler des pierres précieuses et des bijoux d’une grande valeur. Il fit deux
incisions et coupures dans la tôle de la devanture. Pour ouvrir et déverrouiller la glace qui
recouvre et protège les bijoux, il utilise une ventouse et un instrument en caoutchouc.
Mais avant d’y arriver et y parvenir il voit le patron et le chef du magasin, il le tue et
l’assassine par surprise. Il sort et quitte le magasin puis il pense et raisonne qu’il a oublié
et manqué d’écrire un écriteau et un petit texte pour dire que le patron est mort et
décédé.
Thibault 4°D
ARC-EN-CIEL
Un jour, je décidai de cambrioler une bijouterie. Avec un objet américain de
couleur gris métallisé ressemblant à un ouvre boîte, je fis dans la tôle grise de la
devanture, deux coupures, l'une verticale, l’autre horizontale. Je pénétrai dans le petit
vestibule rectangulaire et sombre qui précède la porte d’entrée dorée. Maintenant la
glace opaque avec une ventouse en caoutchouc, je la coupai à l’aide d’un diamant
transparent.
Alors, tranquillement, méthodiquement, j’entassai dans un sac ad hoc noir toutes
les pierres précieuses de couleur bleu, blanc, rouge et les parures d’or blanc. J’étais
presque à la fin de ma besogne, quand au fond de la boutique sombre, le patron, M.
Josse, fit son apparition. Il portait une bougie jaune avec une petite flamme bleue d’une
main et il tenait, de l’autre, un révolver dont la crosse est marron et le guidon gris
argenté. L’orfèvre me serra la main. Je lui enfonçai dans le sein un fer homicide de
fabrication américaine. Le sac ad hoc noir fut rapidement rempli. J’allais rentrer dans
la rue illuminé quand une pensée me vint. Je traçai sur une grande feuille de papier
blanc quelques mots en gros caractère à l’encre bleue. Je collai cet écriteau sur la
devanture du magasin : « Fermé pour cause de décès. »
Jiyan 4D
Négativités
Ce n’était ni un policier, ni un juge mais un malfaiteur. Ce n’était ni un store ni
une vitre mais une tôle. Ce n’était ni une pâtisserie, ni une pharmacie mais une
bijouterie. Ce n’était ni des bracelets, ni des colliers mais des pierres précieuses. Ce
n’était ni un employé, ni un caissier mais le gérant du magasin. Ce n’était ni un accident,
ni un empoisonnement mais un meurtre.
Kylian 4D
Négativités
Ce n’était ni un couteau ni un tournevis mais un instrument.
Ce n’était ni de fabrication anglaise ni de fabrication française mais de fabrication
américaine.
Ce n’était ni un juge ni un policier mais un malfaiteur.
Ce n’était ni une incision ni trois incisions mais deux.
Ce n’était ni un pied ni une tête mais une main vigoureuse.
Ce n’était ni un carré de métal ni un losange en fer mais un triangle de métal.
Ce n’était ni un meurtre ni un empoisonnement mais un vol.
Ce n’était ni un employé ni un secrétaire mais le patron.
Ce n’était ni une pancarte ni une affiche mais un écriteau.
Ce n’était ni une fête ni un jour férié mais un mot pour cause de décès.
Sarah C. 4°D
Précisions
Avec un instrument de 23 cm de long qui ressemble à celui dont on se sert
pour ouvrir les boites de conserve, un malfaiteur de sexe masculin âgé de 24
ans 4 mois et 13 jours mesurant 1 mètre 75 et pesant 73 kilos fit dans la tôle de
la devanture deux incisions de 26 centimètres de long, l’une verticale et l’autre
horizontale. Dans sa main gauche, il emmena à lui le triangle de métal de 30 cm
de côté. Alors, tranquillement, méthodiquement, il entassa dans un sac ad hoc
de 30 cm de haut et 30 cm de long toutes les pierres précieuses de 2 cm et les
parures du coffret de 9 cm de long et 12 cm de large.
Sans se méfier, le malfaiteur serra la main du bijoutier et il lui enfonça dans le
sein un fer homicide de 10 cm. Quand le malfaiteur allait partir, il eut une idée :
il écrivit sur une feuille A4 : « Fermé pour cause de décès. »
Margot 4D
ARC EN CIEL
Un soir, je me promenais dans la rue pour me changer les idées quand soudain, je vis un
homme avec un instrument marron qui coupait la tôle grise de la devanture d’une bijouterie. Il
pénétra dans un vestibule vert. Puis, il coupa une vitre avec un diamant blanchâtre. Ensuite, il
entassa dans un sac bleu des pierres précieuses roses, vertes, violettes et bleues. Il était à la fin de
sa besogne quand un homme en rouge surgit. Le voleur lui serra la main et lui enfonça un fer ocre
dans la poitrine. Puis il remplit le sac bleu. Avec une pensée noire, il écrivit en rose : «Fermé pour
cause de décès ». Il colla cet écriteau sur la devanture grise puis les passants matinaux purent lire
le message.
Sébastien 4D
NEGATIVITES
Ce n’était ni un couteau ni un cutter mais un instrument de
fabrication américaine. Ce n’était ni une barricade ni une barrière
mais une tôle de devanture. Ce n’était ni un cagibi ni une cuisine
mais un petit vestibule. Ce n’était ni un rubis ni une émeraude mais
un diamant. Ce n’était ni une sacoche ni un sac à main mais un sac
ad hoc. Ce n’était ni de l’or ni du quartz mais des pierres précieuses.
Ce n’était ni un accident ni une agression mais un meurtre. Ce
n’était ni une pancarte ni une feuille de papier mais un écriteau. Ce
n’était ni ouvert ni en rupture de stock mais fermé pour cause de
décès.
Maxime 4èmeD
En partie double
Un soir et au milieu de la nuit je me trouvai et étais dans une rue inconnue et une
impasse. Soudain et tout à coup, je vis et aperçus un malfaiteur et voleur qui voulait et
désirait rentrer et pénétrer dans une bijouterie et un magasin de bijoux. Le voleur et le
malfaiteur prit des diamants et des bijoux. Le patron de la bijouterie et l’orfèvre fit son
apparition et arriva. Le cambrioleur et le malfrat tua et assassina le patron et directeur.
Il mit et accrocha un écriteau et une pancarte sur la devanture et la vitrine : « Fermé et
clos pour cause de décès et de mort. »
Sophie 4D
PRECISIONS
Avec un instrument (de conception américaine) de 20 centimètres, le malfaiteur
mesurant 1m80, pesant 85 kilos fit, dans la tôle de la devanture, deux incisions de 35
centimètres, l’une verticale et l’autre horizontale. Il prit un triangle de métal robuste et
il s’en servit pour entrer dans la bijouterie. Il pénétra dans un petit vestibule de 5 mètres
de long et 10 mètres de large qui se trouvait avant la porte d’entrée. Maintenant la glace
avec une ventouse de 15 centimètres, il la coupa à l’aide d’un diamant de 5 centimètres.
Rien ne s’opposait plus à son entrée dans la bijouterie. Alors il mit dans un sac de 30
centimètres de haut et 20 centimètres de large les pierres précieuses de 5 millimètres de
diamètre. Il était presque à la fin de son travail, quand au fond de la boutique le patron,
M. Josse, mesurant 1m70 pesant 85 kilos chaussant du 44, fit son apparition avec une
bougie à la main de 10 centimètres de haut et 5 centimètres de large et un revolver de 20
centimètres de long. Il lui serra la main et lui enfonça dans le sein un fer homicide de 15
centimètres de long et 8 centimètres de large Puis, il écrivit sur une feuille A4 : « Fermé
pour cause de décès. »
Anissa 4D
Précisions
Avec un instrument de 80 centimètres de long (de fabrication
américaine), le malfaiteur âgé de 28 ans 4 mois et 16 jours pesant 80 kg et
mesurant 1mètre90, fit dans la tôle de la devanture de 3 mètres de haut, deux
incisions de 50 centimètres. Il pénétra dans le petit vestibule en 30 secondes. Il
entassa dans un sac ad hoc de 40 centimètres toutes les pierres précieuses et
les parures, un collier de 10 centimètres, un bracelet de 3 centimètres de
diamètre et des boucles d’oreilles de 2 centimètres. Il était presque à la fin de
sa besogne, quand, au fond de la boutique, le patron M. Josse, âgé de 58 ans
mesurant 1m75 pesant 62 kg, fit son apparition, une bougie d’une main, un
revolver de 40 centimètres de l’autre. Sans méfiance, l’orfèvre lui serra la
main. Mais, le malfaiteur lui enfonça dans le sein un fer homicide mesurant au
moins 10 centimètres. Le malfaiteur allait rentrer dans la rue du Berry, quand
une pensée lui vint. Il colla cet écriteau de 40 centimètres sur la devanture de 5
mètres
du
magasin :
« Fermé
pour
cause
de
décès.
Johanna 4°D
PRECISIONS
Un individu de sexe masculin âgé de 28 ans, 7 mois et 4 jours, mesurant 1m72
et pesant 72 kg possédait un instrument ressemblant à un ouvre boîte de
fabrication américaine fabriqué le 29 octobre 1890 à 17h37. L’individu de sexe
masculin partit en voiture ce jour-là. C’était le mardi 30 septembre 1891. Il
s’arrêta devant une bijouterie. L’homme fit deux incisions de 12 cm dans la tôle
de la devanture noire toute sale du magasin. 5minutes et 28 secondes plus tard
l’individu, d’une main vigoureuse, prit le triangle de métal de 16 centimètres de
côté et le tordit facilement. 17 minutes et 11 secondes plus tard le voleur
pénétra dans le vestibule rectangulaire construit en 1880 le 19 octobre. Puis 5
minutes et 50 secondes après il prit une ventouse en caoutchouc de
fabrication américaine fabriquée le vendredi 21 décembre 1889. Il coupa la
glace du présentoir à l’aide d’un diamant du Cap. Puis, dans un sac ad hoc noir
qui mesurait à peu près 15 cm, il mit les pierres précieuses et les parures qui
coûtaient plus de 5000 francs. 35 minutes et 35 secondes plus tard, le patron
M. Josse âgé de 63 ans mesurant 1m68 et pesant 70kg, apparut avec une
bougie et un revolver dans l’autre main. Le malfaiteur salua le patron, et en
profita pour lui enfoncer un fer homicide de 20 cm dans le sein. Il remplit son
sac ad hoc en 2minutes et 20secondesr. 14minutes et 3600 secondes plus tard
le voleur prit une feuille blanche de format A4 et écrivit à l’encre rouge :
« Fermé pour cause de décès. »
Lisa 4D