N° 52 - Sète

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N° 52 - Sète
La Lettre
MAGAZINE GRATUIT
de
N ° 5 2 • OC T OB R E 2 0 0 8
Sète
E D I T O Le Cimetière marin
es jeux Olympiques omniprésents dans tous les
médias suivis par une floraison de joutes de plus en
plus populaires. Et c’est un Sétois qui a gagné la SaintLouis ! Certes, à Pékin, Sète n’a pas gagné de médaille, mais
attendez un peu que les joutes et la pétanque deviennent sports
olympiques. Alors, nous aussi,
on aura des médailles.
Ce n’est qu’un rêve.
À moins que Battista ne se
remette à sauter et Vatuone à
s’agripper aux agrès, Sète
n’est pas prêt d’avoir des
médaillés olympiques.
D
A
N’étudiez le beau qu’à genoux.
INGRES
On peut y découvrir des vues
plongeantes sur la mer, des vues
écrasées par l’architecture du lieu,
des hommages muets à ceux
qui ne sont plus et qui pourtant
continuent de se raconter des
histoires. Jean-Loup Gautreau les
entend chuchoter.
La sobriété du noir et blanc s’est
tout de suite imposée. Les forts
contrastes de clair-obscur ont
permis de reproduire toute l’intensité du moment de la prise de vue.
Les émotions naissent dès que le
regard se pose sur l’image.
Le grain de la pierre, celui du
marbre, celui du granit en est
magnifié. La sculpture funéraire se
révèle dans toute sa gravité. Le
silence est le maître des lieux. Les
croix dominent de toute leur
majesté, qu’elles soient suspendues entre ciel et terre ou bien
encore qu’elles dominent la mer.
Le photographe a su révéler la
beauté de ce cimetière par son
regard unique, sans concession,
avec toute sa poésie.
À voir jusqu’au 23 novembre
Un homme qui sait se rendre
heureux avec la simple
illusion est infiniment
plus malin que celui qui
désespère avec la réalité.
ALPHONSE ALLAIS
Autrefois,
les
bourgeois
enrichis achetaient les toiles
des peintres pompiers.
Aujourd’hui, ils achètent
«contemporain». C’est laid,
très cher mais tellement à
la mode. Et ça donne un
label d’anticonformisme. Les
siècles passent, mais le
mauvais goût demeure.
Lorsqu’on veut changer les mœurs et les manières, il ne faut
pas les changer par les lois.
MONTESQUIEU
À Sète, c’est bien connu, il y a énormément d’artistes peintres.
Au point que l’on expose chez nous trois fois plus qu’à
Montpellier. Voilà maintenant que la race des écrivains et
romanciers prend le même chemin. Avec la baisse du coût de la
fabrication grâce aux techniques numériques, le rythme des
parutions ne cesse de s’accélérer, et les critiques ont du mal à
tout lire. Premier responsable de cette sympathique inflation :
Pierre Lasne et ses Éditions de la Mouette, dont le catalogue
(visible sur http://www.plc-communication.com) ne cesse de
s’allonger.
B.B.
Si vous voulez être écrivain,
ayez un métier.
PAUL LEAUTAUD
vu par Jean-Loup Gautreau, au musée Paul-Valéry
Je passe le plus clair de mon
temps à l’obscurcir, parce que
la lumière me gêne.
BORIS VIAN
Tous les matins, je vois passer écoliers et écolières lourdement
chargés de sacs à dos. Malgré les cris d’alarme des médecins,
nos enfants sont transformés en portefaix. Il y a tout de même
un progrès : ce supplice ne se produit maintenant que quatre
jours par semaine. Mais cela suffira dans quelques années à
assurer une bonne clientèle aux chiropracteurs.
DE THAU
près l’exposition sur la collection Roger Thérond et celle du photographe suédois Anders Petersen, le
musée Paul-Valéry poursuit sa politique d’ouverture vers la photographie. À l’occasion de la sortie
du recueil de photographies de Jean-Loup Gautreau intitulé Le Cimetière marin, le musée présente une
cinquantaine de photos en noir et blanc format 50 x 60 cm ainsi que deux grands formats 140 x 200 cm.
Le Cimetière marin est un des lieux mythiques de Sète. Son panorama somptueux sur la mer et le port a inspiré
plus d’un artiste, dont le plus célèbre reste Paul Valéry et son poème Le Cimetière marin, publié en 1920. À la
mort du poète, en 1945, le cimetière Saint-Charles fut rebaptisé Cimetière marin.
Le photographe a arpenté les allées du cimetière, jour après jour, à l’affût
de la lumière, de la prise de vue
parfaite, d’un moment inattendu.
L’été a aussi été marqué par
les multiples fuites radioactives dans les centrales nucléaires. Et dire qu’on a failli
en avoir une entre Sète et
Frontignan ! On ne remerciera
jamais assez Francis Crouzet
qui, dans les années 1960,
s’est battu, presque seul,
contre ce projet qui plaisait
tant aux maires de l’époque,
vu les retombées financières
dans les budgets communaux.
Je lance une pétition pour le
faire décorer de la médaille
d’or de la Santé publique !
La beauté n’est pas dans les choses, elle est dans nos yeux.
BERNARD NOËL
ET DU PAYS
Minal et Frèche
Les hommes naissent libres
et égaux.
Après, ils se démerdent.
JEAN YANNE
A
u micro du tournoi du lundi de la Saint-Louis, Germinal Rauza, dit
Minal, a toujours des mots cruels pour certaines personnalités,
ministres, préfets et, surtout, présidents de région. Jacques Blanc
y fut souvent brocardé ! Et voici le tour de Georges Frèche qui, à peine
assis à la tribune d’honneur, eut droit à cette apostrophe, écoutée dans un
profond silence par la foule ceinturant le Cadre :
« On a quelqu’un d’important…, d’important pour la région. Monsieur le
Président, je vais te tutoyer, parce qu’aujourd’hui on tutoie les étoiles et
à plus forte raison un président.
Et t’es président, t’es comme moi : moi aussi je suis président, je suis
président de la Jeune Lance, moi, et à Sète je suis plus connu que toi.
Alors je sais, je sais que tu as la tête fraîche, Georges, quelquefois, et je
vais te parler au nom de la voix du canal, le représentant des gobies. La
voix du canal m’a dit ce matin que nous avions reçu une lettre de la région
qui nous stipulait que, à partir de maintenant, pour jouter dans notre
Cadre, il fallait demander l’autorisation à Montpellier.
Alors, citoyen président, sache que si jamais tu attends le facteur, ne
l’attends pas. Il passera pas parce qu’on la lui enverra pas, la lettre.
Autre chose, maintenant, sache que tu es notre invité aujourd’hui, et en
tant qu’invité tu n’es pas propriétaire du canal. Tu fais comme nous, on
partage la propriété, tu es propriétaire du port de Sète, mais attention, il
y a le fond et il y a les murs. Les murs ils sont à nous.
Et comme en plus, le fond du canal fait aussi partie des murs, t’es
propriétaire de rien !
Prends-le comme nous, la Saint-Louis, c’est aussi une galéjade […].
Président, t’es invité, si tu veux boire un coup ce soir, ne prends pas les
sous, c’est nous qu’on paie. »
ACTUS
Bienvenue à Eva Nocquet, 51
ans, mère de cinq enfants,
nouveau pasteur au Temple.
À la fête de la Bière, les Sétois
ont bu 3 850 litres. À la fête du
Vin de Neuburg, nos jumeaux
d’outre-Rhin boiront-ils autant
de vin ?
Les djeunes ont un nouveau
fétiche : le chapelet cher à nos
grands-mères. La librairie
catholique est en rupture de
stock.
Magali di Stefano a rouvert le
Central, lié à ses souvenirs de
jeunesse. Ses enfants Mathieu et
Sandrine vont l’animer.
Les pompiers ont voté : leur
nouvelle caserne sera construite
sur l’emplacement de l’actuelle.
Début précoce de la pêche à la
daurade à la Pointe-Courte : le
3 septembre !
Demande-toi quelquefois si
telle relation, telle forme de
gouvernement, telle théorie
est capable de durée et si elle
a prévu sa propre durée.
PAUL VALERY
Hervé Cortade a été réélu
président du Crédit maritime.
Il y aura du monde le 9 juillet
2009 sur le mont Saint-Clair :
l’arrivée de l’étape contre la
montre Montpellier-Sète y sera
jugée.
Le tagueur BURT a écopé de
3 000 euros d’amende et de 70
heures de TIG afin d’effacer ses
bombages apposés sur les murs
sétois en six mois.
Quand les carottes sont
cuites, c’est la fin des
haricots.
PIERRE DAC
Le Los Angeles Times a révélé
aux Américains la beauté des
joutes sétoises. À quand un
France-Amérique ?
Après Claude Chabrol en juillet,
Carine Hazan est venue fin
août tourner dans le Cimetière
marin.
Combien de fesses ?
’est la pierre la plus lustrée de Sète, celle du banc de la Placette,
en face de la mairie. Combien de fesses a-t-il fallu pour obtenir
ce lustrage parfait ? Des millions sans doute, depuis la création
de la place, cœur de la ville.
C
Quand les carottes sont
cuites, c’est la fin des
haricots.
PIERRE DAC
Bilan estival
l ne serait que temps de dresser le bilan sétois de l’été. Mais la
canicule m’a empêché de fréquenter la plage. Aussi je vous
recommande, si vous êtes branché internet, de lire celui que
présente sur son site le savoureux et désopilant blog du gabian de Sète.
À lire sur : http://legabiandesete.midiblogs.com
I
Je trouve que la télévision est très favorable à la culture. Chaque
fois que quelqu'un l’allume chez moi, je vais dans la pièce à côté
et je lis.
GROUCHO MARX
Mystérieuse Abysse
n récent congrès scientifique sur l’eau à Montpellier a mis en
lumière la source des Abysses qui sort par 35 m de fond dans
l’étang de Thau, vers Balaruc. Elle a été présentée abusivement
comme une découverte. Or elle a été explorée dans les années 1960 par le
plongeur professionnel Charles Farré qui la photographia. Ensuite,
le géologue Paul Dubois montra par des colorations que la source
sous-marine dépend de celle d’Issanka, dont l’origine se situe sur le
plateau d’Aumelas.
U
On peut rire de tout. Sauf d’Allah, qui n’a pas le sens de l’humour.
PIERRE DESPROGES
Soirée idéale
andis que les foules avinées déambulaient autour du Cadre au son
des boum-boum-boum, le jardin du Château d’eau était un havre
de paix en ce soir de la Saint-Louis. Plus de quatre cents Sétois
étaient venus entendre le gala lyrique des amis du bel canto. Au
programme : Mozart, Verdi, Puccini, Donizetti, religieusement écoutés et
souvent repris en chœur. Merci à l’infatigable Jean Dumas.
T
Le réveil fait aux rêves une réputation qu’ils ne méritent pas.
PAUL VALERY
Concert des Trois Ténors
e club Inner Wheel « Amitiés-service » de Sète, organise
un concert des Trois Ténors en l’église Notre-Dame Souveraine du
monde à Sète-Corniche le dimanche 12 octobre à 17 heures. Au
programme : opéras-chants sacrés-chansons napolitaines. Ce concert a
pour but de venir en aide à l’enfance défavorisée de Sète.
Participation : 10 euros par personne.
L
Si un café t’empêche de dormir
Si une bière t’envoie directement aux toilettes
Si tout te paraît trop cher
Si n’importe quelle bêtise te met en rogne
Si un léger excès fait monter l’aiguille de ta balance
Si tu arrives à l’âge des métaux
(cheveux d’argent, dents en or, pacemaker en titane)
Si tu fais l’amour presque 3 fois par semaine
(presque le lundi, presque le mercredi, presque le samedi),
c’est-à-dire jamais
Si la viande te fait mal à l’estomac, le poivre t’irrite et l’ail te fait roter
Si le sel fait monter ta tension
Si tu demandes au maître d’hôtel une table loin de la musique et des gens
Si attacher tes lacets te fait mal au dos
Si la télé t’endort
Si tu dois te servir de plusieurs paires de lunettes
(de près, de loin, de soleil)
Si on te donne du Monsieur ou du Madame
Si tu as des douleurs d’origine inconnue
Si tu pleures pour rien
Si tu as ces symptômes, ATTENTION !
C’est sûr, tu souffres d’Hellépathie !
Eh oui ! Hellépathie ta jeunesse !
Allez ! Sans rancune !
Le temps doit avoir quelque chose à se reprocher pour s’enfuir
si vite.
SYLVAIN TESSON
Brassens à Saint-Clair
ouleur Brassens était un spectacle interprété par les Rabajoies,
Margaux et Chichetti-Ramirez au cours d’un repas nocturne
organisé au sommet de Saint-Clair par l’Amicale des saintclairiens et les Copains de bord. Ce fut sympathique et l’ambiance fut
chaude malgré la soirée frisquette.
C
Wei Mei a
croqué les Sétois
n août, Dock Sud a reçu
en résidence une jeune
artiste chinoise, Wei Mai
Zhuang, adepte du mouvement
support-surfaces. Mais elle est
aussi une dessinatrice traditionnelle au métier très sûr. Ce qui lui
a permis de croquer de nombreux
Sétois, épatés par ses dessins
précis comme on n’en voit plus.
Elle a aussi décoré un pavois offert
au gagnant de la loterie de la
Saint-Louis organisée par le
Kiwani’s club.
E
Dans une époque de divertissement et de profusion, il faut
se garder.
JACQUES CHARDONNE
Karajan
Le beau, c’est une promesse de bonheur.
STENDHAL
Muriel Pons
hargée de la communication du festival de Thau, Muriel Pons
abandonne Mèze pour Frontignan, où elle va diriger le service
communication de la ville. Tous nos vœux de réussite.
C
Hellépathie
râce aux confidences de son épouse sétoise, on en apprend
plus sur Herbert von Karajan. Retrouvant son orchestre
philharmonique de Berlin après plusieurs mois d’absence, il
déclara aux musiciens après la première répétition : « On m’avait dit que
votre niveau baissait tous les jours. Eh bien, vous venez de jouer comme
après-demain. » Le maestro avait la dent dure.
G
La Pointe de Pauline
auline Molle, pure Sétoise qui travaille au Centre hospitalier, réside à la Pointe-Courte, quartier auquel elle est très attachée. Elle a donc
commis un ouvrage sur la presqu’île de son cœur afin de laisser une trace de ce quartier. Il s’intitule La Pointe-Courte, une histoire d’amour et
d’amitié. Les chapitres : « Un quartier peu banal », « Vivre à la Pointe, ça ne s’invente pas », « Des gens hors du commun », « Travaille sous
les étoiles », « La fin d’une époque inoubliable »… Le tout s’achève par un savoureux lexique du parler pointu.
Encore un titre obligatoire dans les bibliothèques sétoises !
P
Fin de saison
C’est la fin de saison… L’été se meurt peu à peu. Et malgré quelques élans
de vie dont il nous fait encore profiter, on sent bien qu’il tire à sa fin pour
faire place à son successeur bien moins chaleureux, plus ambitieux, plus
prétentieux, qui pousse son aîné vers la sortie pour prendre le pouvoir à sa
place. L’été se bat contre cet ennemi sournois, mais, dans cette bataille
qu’ils se livrent sans relâche, chacun sait qui sera le vainqueur, et
l’automne peu à peu gagne du terrain sur son adversaire, marquant
des points au quotidien, rassemblant des alliés jour après jour, alors
que l’été se voit abandonné par la plupart des siens : les plagistes et
les maîtres-nageurs sauveteurs se font rares, les paillotes sont tristes sur la
plage déserte après 19 heures, le soleil perd de son ardeur, même s’il se
revêt de couleurs de feu qui se reflètent, magnifiques, magiques, dans le
bleu de l’étang, du ciel, et jusqu’à la mer avant de sombrer dans le néant,
chaque jour plus tôt, subrepticement, fatigué lui aussi d’avoir irradié nos
corps, nos cœurs depuis la mort du printemps.
prolongatrices de bonheur estival que nous vantent les publicitaires. Et même si l’on se raccroche aux chauds
après-midi de cette fin d’été, on sent bien que c’est la fin de saison…
L’automne s’installe, sans pitié pour son prédécesseur qu’il pousse sans vergogne vers la retraite, avec toute
l’ambition des jeunes loups sortis bardés de diplômes, et pressés de prendre toute la place. On change tout, place
aux jeunes, les vieux au pilori ! On révolutionne, d’abord les horaires : on se lève et on se couche plus tôt…
et on se remet au travail ! Les hordes oisives qui glandouillaient sur la plage se pressent dans les transports en
commun, dans les embouteillages, les sourires font place aux rides du lion, la détente aux stress, les baignades
aux courses contre la montre, la douceur du petit matin à l’humidité… Les couleurs s’estompent, partout, et
bientôt la grisaille et le noir signeront le deuil de l’été qui aura enfin rendu l’âme après une lutte acharnée pour
vivre encore un peu…
Les indicateurs sont formels, l’été est en fin de vie : les fines bretelles
sont remplacées par les manches longues, les décolletés plongeants se
cachent derrière les tricots, les épaules voilées se voûtent, les minijupes,
shorts et corsaires se rallongent comme des mines défaites. Les tongs,
programmées pour ne durer qu’un été, rendent l’âme les unes après les
autres, remplacées par des chaussures qui vont enfermer nos orteils
enchaussettés pour de longs mois au cours desquels ils vont étouffer sans
plus trouver la liberté de s’ébattre et se pavaner ailleurs que dans nos
charentaises qui attendent patiemment qu’on s’intéresse enfin à elles. Le
bronzage abricot, en se retirant sur la pointe des pieds, laissera place à nos
peaux fatiguées, striées, asséchées, malgré le renfort des crèmes miracles
C’est ainsi… La vie passe, inéluctable. Et il faudra bien qu’on s’y fasse, à cette nouvelle saison, puisque
désormais c’est elle qui détient le pouvoir… même pas pour un quinquennat, à peine pour quelques mois ! Le
printemps reviendra, bientôt, juste après l’hiver, et ensuite, promis, ce sera la résurrection !
Vivement l’été prochain !
[email protected]
Carmona édité
ette brave femme ne parlait pas un traître mot de français et, un jour que je pleurais sans cesse, juché
sur ma chaise haute, ne sachant plus quoi faire ou inventer pour que je cesse de hurler, elle m’a demandé
en espagnol ce que je voulais à la fin ! Il paraît que je me suis arrêté de crier et qu’après un court temps
de réflexion, je lui ai répondu : « Un lapiz ! » Alors elle a ouvert un tiroir du buffet et en a sorti une feuille de
papier et un crayon qu’elle m’a donnés… » (extrait du livre).
C
François Carmona est né à Sète en 1949. Il appartient à cette longue et talentueuse lignée de peintres sétois qui
trouvent leur inspiration aussi bien dans les paysages de l’« Île singulière » qu’au plus profond d’eux-mêmes.
Retrouvez l’auteur et le catalogue de l’Édition de la Mouette sur :
www.plc-communication.com
Que de gens ont voulu se suicider et se sont contentés de
déchirer leur photographie !
JULES RENARD
Je ne voyage jamais sans mon journal intime. Il faut toujours avoir
quelque chose de sensé à lire dans le train.
OSCAR WILDE
Vous aimez le cinéma ?
Nous vous proposons de voir ou revoir les meilleurs films … Anciens ou récents
Projections au cinéma Comœdia à Sète
LE
MOIS
DES INDIENS D’AMERIQUE DU SUD.
Vendredi 10 Octobre : à 20h00
LA FORET D'EMERAUDE
Suivi d’un débat avec Mrs. Yves ROUVIERE prof. à l’UTL et Francis UTEZA prof. à l’Université de
Montpellier
Reprise les Dimanche 12 à 17h30 et Lundi 13 à 18h
Date de sortie : 26 Juin 1985
Réalisé par John Boorman
Avec Powers Boothe, Meg Foster, Charley Boorman
Durée : 1h 55min. Année de production : 1985
Alors qu'il construit un immense barrage, un ingénieur perd son fils en pleine jungle amazonienne.
Après dix ans de recherches, il apprend qu'un jeune Blanc vit au milieu d'une tribu d'Indiens, les
"Invisibles". Il part à sa rencontre.
Vendredi 24 Octobre : à 20h00
MISSION
Suivi d’un débat avec M. Yves ROUVIERE prof. à l’UTL et Daniel TESSON, Professeur agrégé d’histoire,
spécialiste des indiens Guaranis
Reprise les Dimanche 26 à 17h30 et Lundi 27 à 18h
Date de sortie : 01 Octobre 1986
Réalisé par Roland Joffé Avec Robert De Niro, Jeremy Irons, Ray McAnally
Durée : 2h 5min. Année de production : 1985
Au début du XVIIIe siècle, le frère jésuite Gabriel fonde une mission sur les terres des Indiens
Guaranis. A la même époque et dans les mêmes lieux sévit Mendoza, aventurier mercenaire. Ces deux
hommes vont se retrouver pour lutter contre la domination espagnole et portugaise.
LA PLANETE SE RECHAUFFE
L
de Patrice DREVET
e café littéraire Lire et Dire a reçu le 10 septembre au Saint-Clair Patrice Drevet pour son livre
publié aux Éditions du Chêne.
La planète se réchauffe ,
La science nous aide à comprendre le réchauffement climatique que nous avons déclenché ; elle propose des moyens pour le ralentir et nous y
adapter.
L’évolution nous a donné un cerveau hyperdéveloppé, qui nous a
permis de devenir des super-prédateurs. Notre énorme arrogance
(cela rime parfois avec ignorance…) nous a conduits à mettre en
péril l’écosystème global dont nous faisons partie. Espérons que notre intelligence nous permettra
de comprendre cette alerte climatique. Espérons que nous deviendrons les défenseurs de notre
environnement car, a priori, à l’heure actuelle, la Terre est la seule planète dont nous disposons… Face
au réchauffement dû à un dérèglement climatique anthropique, la première étape, c’est d’informer. Ce
que tente ce livre, avec l’aide de scientifiques. Informez-vous, informez les autres, que jamais on
ne puisse entendre « Nous ne savions pas », comme on l’a trop souvent entendu après les nombreux
génocides de l’histoire. Car ce génocide pourrait être le dernier…
Nous devons être suffisamment informés pour ne pas nous laisser berner par de bonnes paroles sans
lendemain. Soyez critiques et faites le savoir, c’est le meilleur moyen de lutter efficacement contre
cette catastrophe annoncée.
Continuons le combat pour éviter la disparition pure et simple de l’espèce humaine de notre petite planète Terre, comme celle des dinosaures, il y a environ 65 millions
d’années. Il ne faut pas se tromper de combat, ce n’est pas la planète qu’il faut sauver, mais l’homme…
C’est en ces termes que Patrice Drevet s’adresse à l’être humain. Sa présence nous a permis de nous entretenir avec lui sur tous ces problèmes qui touchent et qui
toucheront notre avenir. Patrice Drevet, journaliste tout terrain, grand reporter, apprécié des professionnels et du grand public pour être le présentateur météo le plus drôle,
fut chef de service adjoint du service météo de la rédaction de France 2. Il est aussi le créateur du festival international de l’Image des métiers de Pézenas et du festival
« Ah j’aime aller à Honfleur ». Patrice Drevet signe ici son troisième ouvrage consacré au développement durable.
Tino di Martino
Les baraquettes
de Cathy
PROGRAMME DES MEDIATHEQUES - 4 E TRIMESTRE 2008
atherine
Lopez-Dréau,
directrice des Archives
sétoises, est aussi une
Saint-Clairienne passionnée. Avec
l’appui de l’Amicale des SaintClairiens, elle vient de rééditer et
d’approfondir son livre sur SaintClair et les baraquettes. Il retrace
la conquête de la montagne par les
Sétois et propose six itinéraires
pour découvrir le site. Il fourmille
d’anecdotes, de 1586 à nos jours,
et est joliment illustré par de
pittoresques dessins et des photos
anciennes.
MEDIATHEQUE FRANÇOIS-MITTERRAND
C
http://mediatheques.thau-agglo.fr
REGARDS SUR NOTRE PAYSAGE DU 20 OCTOBRE AU 22 NOVEMBRE. Exposition « L’observatoire photographique du paysage », conçue et
réalisée par le CAUE (Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement) de l’Hérault, avec la participation financière du ministère de
l’Environnement. Photographies de Raymond Depardon et du CAUE.
Cette exposition présente une série de séquences photographiques dont les images témoignent de l’évolution et des transformations des paysages du
département de l’Hérault sur une période de dix années. L’exposition, dans son ensemble, est répartie sur trois lieux de l’Agglomération :
• Bibliothèque François-Mitterrand, à Sète, du 20 octobre au 22 novembre 2008
• Bibliothèque municipale de Balaruc, du 25 octobre au 22 novembre 2008
• Bibliothèque municipale de Frontignan, du 4 au 22 novembre 2008
Le service « Espaces naturels » de Thau-Agglomération et les Écologistes de l’Euzière proposent des promenades découvertes « Entre terre et mer » de 9 h
à 12 h : samedi 8 novembre : Des garrigues et des hommes (départ Gigean-Saint-Félix-de-Montceau), samedi 15 novembre : Le Lido de Sète (départ aux
Pierres-Blanches, à Sète), samedi 22 novembre : Une histoire de garrigues (départ Issanka). Sorties limitées à 20 personnes
Contact et réservation : Thau-Agglomération - Mme Martine Blanc • Tél. : 04 99 57 60 98
CONFÉRENCES/SPECTACLES
• MARDI 21 OCTOBRE À 18 H : « La révolution des paysages méditerranéens dans l’Hérault », conférence illustrée de Philippe Martin, écologue, suivie
du vernissage de l’exposition
• MARDI 28 OCTOBRE À 18 H : « Comment pousse un arbre ? », conférence illustrée de Bernard Thiebaut, botaniste. La croissance de la graine jusqu’à
l’arbre majestueux…
• VENDREDI 7 NOVEMBRE À 18 H : « Partout où le soleil se lève… », lecture-spectacle-création par le Théâtre du Vent. Promenade à travers les
paysages de différents écrivains du Sud…
• « Habiter avec le climat en Languedoc-Roussillon », par Emmanuelle Payet et Odile Besème, architectes - CAUE de l’Hérault
Bibliothèque municipale de Balaruc : mercredi 12 novembre à 15 h, Médiathèque François-Mitterrand : mercredi 12 novembre à 18 h, Bibliothèque
municipale de Frontignan : vendredi 14 novembre à 19 h 30
• SAMEDI 22 NOVEMBRE À 10 H : « Crastouilles en vadrouille », spectacle jeune public (à partir de 7 ans) présenté par la compagnie Les Rats conteurs,
suivi d’un atelier de fabrication d’instruments de musique avec des objets recyclés. Inscription auprès de l’espace jeunesse.
DANTE ALIGHIERI VENDREDI 21 NOVEMBRE À 18 H : La Dante Alighieri de Sète vous invite à une conférence animée par Claude Ducouloux
Favard, docteur d’État en droit comparé des affaires, avocate au barreau de Paris, maître de conférences à l’université de Paris-Dauphine, autour de son livre
La Mafia italienne. Des vergers d’agrumes aux marchés globalisés.
LA CRÉATION OCCITANE
Monumental
Valéry
nfin ! Une monumentale
biographie de Paul Valéry
(1300 pages) vient de
paraître chez Fayard. Œuvre de
Bertrand
Dermoncourt,
elle
n’élude rien de la vie du grand
Sétois, ses ennuis d’argent qui
le condamnèrent à jouer les mondains, ses liaisons amoureuses, ses
doutes d’artiste. Mais l’essentiel
est son œuvre, de La Jeune Parque,
qui le révéla, aux 30 000 pages de
ses Cahiers. On suit sa vie dans
les moindres détails jusqu’à ses
obsèques nationales, voulues par
de Gaulle, et son enterrement au
Cimetière marin.
E
DU 1ER AU 12 DÉCEMBRE « Max Rouquette l’enchanteur », exposition réalisée par l’association Amistats Max Rouquette, avec l’aide de la Région
Languedoc-Roussillon. Le parcours de l’homme et de l’écrivain, son engagement dans l’écriture et dans la défense de la culture d’oc.
• MARDI 2 DÉCEMBRE À 18 H : Évocation par Alain Camélio de l’aventure de l’Armanac cetori et de l’installation du Félibrige à Sète. Lecture de
textes de J. Soulet à F. Mistral par le Cercle occitan. Vernissage de l’exposition.
• VENDREDI 5 DÉCEMBRE À 18 H : Conférence-lecture de Roland Pécout, écrivain occitan, sur les traditions populaires du Sud chez Max Rouquette.
• MARDI 9 DÉCEMBRE À 18 H : Conférence-lecture de Rose Blin Mioch, des poèmes de Lydie Wilson (écrivaine écossaise installée à Montpellier au
XIXe siècle). Lecture des poèmes par Concert Thau et le Cercle occitan.
• VENDREDI 12 DÉCEMBRE À 18 H : Poésie en musique : textes de Joan Bodon (1920-1975) mis en musique par les Souffleurs de rêve.
CONTE MUSICAL
• MERCREDI 17 DÉCEMBRE À 14 H : « Bleu, bleu, bleu », spectacle jeune public (à partir de 4 ans). Un conte musical théâtralisé par la compagnie
Avantgard’Art. Le périple d’un petit garçon qui cherche « un bleu si doux si fort à la fois, qu’il donne envie de s’y blottir… »
MEDIATHEQUE
ANDRE-MALRAUX
TERRITOIRE D’ÉCRITURES Dans
le cadre de Territoire d’écritures, retrouvez
l’association Mouette-Multimédia dès le mardi 7
octobre, de 18 h à 19 h 30, pour un atelier
hebdomadaire d’écriture multimédia, qui laisse
la place au « je » en mots et en images.
(connaissance de base de l’ordinateur souhaitée)
Inscription au 04 67 18 31 24
« REGARDS SUR LE LITTORAL »
DU 20 OCTOBRE AU 22 NOVEMBRE
Exposition de la Cité des sciences et de
l’industrie de La Villette parrainée par IfremerAgropolis Museum. Le littoral est un milieu très
diversifié où foisonnent les vies animales et
végétales et où se concentrent de multiples
activités humaines.
CONFÉRENCES/SPECTACLES
• MARDI 28 OCTOBRE À 15 H :
« Comment pousse un arbre ? », conférence
illustrée de Bernard Thiebaut, botaniste
– La croissance de la graine jusqu’à l’arbre
majestueux…
• VENDREDI 14 NOVEMBRE À 15 H : collège
Jean-Moulin « Habiter avec le climat en
Languedoc-Roussillon », par Emmanuelle Payet
et Odile Besème, architectes-CAUE
• SAMEDI 22 NOVEMBRE À 15 H :
« Crastouilles en vadrouille », spectacle jeune
public (à partir de 7 ans) présenté par la
compagnie Les Rats conteurs, suivi d’un atelier
de fabrication d’instruments de musique avec
des objets recyclés. Inscription auprès de
l’espace jeunesse.
CONTE MUSICAL
• MERCREDI 17 DÉCEMBRE À 16 H :
« Bleu, bleu, bleu », spectacle jeune public
(à partir de 4 ans). (idem Méd. F. Mitterand)
Multiculture
éjouissante soirée au Bistro du marché qui, en août, proposa une rencontre multiculturelle agrémentée
d’une sardinade. S’y retrouvaient (de gauche à droite) Jean-Marc Harel Ramon, qui présentait son
dernier ouvrage Consommatum est, la guitariste Marie Brune, qui créait le fond sonore, Lucie Ravalli
Almeras, qui montrait ses dernières œuvres, et la romancière Béatrice Bourrier, qui présentait ses derniers
ouvrages, tous situés dans notre région, de la Gardiole aux Cévennes.
R
La flatterie est le miel et le condiment de toutes les relations
entre les hommes.
PLATON
RIO ABIERTO fleuve ouvert
ouvement vital et expressif qui stimule et révèle l’énergie du
corps, Rio abierto favorise la détente et la relaxation, procure un
bien être physique, mental et émotionel.
M
www.rioabierto.org.ar
Année 2008-2009
COURS EN SALLE
Mardis 19H -20H30
Vendredis 10H-11H30
Décodanse: 16 rue du jardin des fleurs, Sète.
MARCHES EN GROUPE
Samedis à 10H30
13 et 27 septembre, Plage de Trois Digues.
11 et 25 octobre, Promenade Maréchal Léclercq.
8 et 22 novembre, Promenade Maréchal Léclercq.
6 et 20 décembre, Promenade Maréchal Léclercq.
Nostalgie
n a encore en mémoire le Salon de la Marine qui se tenait pour la Saint-Louis au Palais consulaire :
Desnoyer, Sarthou et autres, tel Fusaro, y exposaient aux côtés des plus modestes peintres du dimanche.
Pas sûr que l’on puisse revoir cela de nos jours… Mais la tradition du Salon à la Chambre de commerce
a repris, grâce au président Mateu et à l’association des peintres de la Saint-Pierre, animée par Jean Bascou. Et
ce fut fort sympathique.
O
STAGES
Samedi et Dimanche
10H30-13H30 et 15H-17H30
4 et 5 octobre ”Danser les élements”
20 et 21 décembre Avec Maud D’Angelo, de Rio Abierto Mexique.
Association “IN CORPORE” [email protected]
48, rue Jean Vilar, Sète.
08.73.1645.38- Paula Vargas: 06.62.62.51.82
Le classicisme africain
es 20 et 21 Septembre derniers, Arts Signal, association culturelle
sétoise menée par Françoise Di Tucci, nous a permis de découvrir
un autre pan de la culture africaine. En effet, dans le cadre de la
programmation « Danse noir sur blanc » initiée par Bérangère Mabé, nous
avons pu découvrir, toujours sur le plancher du Centre sportif M. Clavel,
le Sabar, technique musicale et chorégraphique du Sénégal, au travers de
l’invitation faite au très célèbre Doudou N’Diaye Rose Jr, fils de l’illustre
percussionniste Doudou N’Diaye Rose.
Se former avec Doudou N’Diaye Rose Jr, c’est à la fois profiter d’une
grande maîtrise de sa culture initiale, mais aussi comprendre les ressorts
de la danse en général, puisque celui-ci a été formé à la danse classique
par Maurice Béjart à l’école Mudra Afrique.
Il s’agissait de faire une passerelle entre nos deux cultures au travers d’un
danseur animé par la grâce.
Ce cycle se poursuivra sur l’année 2009, puisque les amateurs de danse
répondent toujours présents, vu la qualité des stages proposés.
L
On ne voit bien qu’avec le cœur.
BB mariée
ANTOINE DE SAINT-EXUPERY
’est un anniversaire : en 1958 (eh oui, déjà cinquante ans !), Brigitte Bardot revenait à Sète – où elle avait
tourné Babette s’en va-t-en guerre – pour se marier avec le Montpelliérain Jacques Charrier. Le couple
resta une semaine à la Corniche, et plus précisément dans la crique de la Vigie.
C
L’éternité occupe ceux qui ont du temps à perdre.
PAUL VALERY
Renaissance du Chemin de Croix
e 19 septembre a vu, grâce à l’amicale des saint-clairiens, le
retour d’une tradition séculaire : le chemin de croix qui, depuis
le Chemin du Midi, après le Phare, égrène ses 14 stations tout au
long de la montée de Saint-Clair et jusqu’à la chapelle de Notre Dame de
la Salette.
Les stations sont matérialisées par des pierres de taille ornées d’une
croix et portant leur numéro. Une quinzaine de courageux fidèles, dont le
président Criséo, participaient au petit matin à cette renaissance.
L
Une Don Juan
ncore Valéry et ses amours.
Deux livres viennent de
paraître sur Jean Voilier,
éditrice, avocate, romancière et
grande séductrice bisexuelle qui
fut l’amour fou du poète. On
croyait tout savoir sur elle, et voici
encore du nouveau : Portrait d’une
femme romanesque, de Célia
Bertin (Fallois), Cherche mère
désespérément, de Jean Clausel
(Rocher).
E
La plupart des hommes font
du bonheur une condition.
Mais le bonheur ne se
rencontre que lorsqu’on ne
pose pas de condition.
ARTHUR RUBINSTEIN
Rien ne fait plus d’honneur au prince que la modestie
de son favori.
LA BRUYERE
PROGRAMME OCTOBRE
jeune public
Mercredi 1er – Samedi 4 - Mercredi 8 et Samedi 11 à 16h.
« DANS LE JARDIN D’AUBEPINE »
Spectacle musical de 1 an à 5 ans / Tarif unique : 7 euros
Avec : Solika Nouchi (lulu) et Alain Do (jardinier d’aubepine)
Dans le jardin d’aubépine, il y a Lulu Dringuelingue. Elle a 1287 ans et elle
cherche son dringuelingue..Lulu parle et chante dans sa drôle de langue,
mais aussi un peu en français, en occitan, ou en anglais, selon ses envies et ses
humeurs...
Mercredi 17 - Samedi 18 et Mercredi 22 à 16h.
« CARAMEL ET CHOCOLAT »
Clown - Marionnettes et Magie - De 3 ans à 10 ans / Tarif unique : 7 euros
Inteprétés par : Pierre Di Prima et Nadine Pons
Devenus amis et complices, deux compères vont jouer aux apprentis magiciens
et vous embarquez alors, dans une farandole de gags, d’apparition et d’effets
spéciaux.... Un spectacle sans limite d’âge. Soutenu par une bande son très
originale et une mise en scène astucieuse.
VACANCES SCOLAIRES
Des spectacles pour les enfants du mercredi au samedi inclus à 16h.
Mercredi 29 - Jeudi 30 et Vendredi 31 à 16h.
(également Samedi 1er Novembre)
« C’EST PAS LA MER A BOIRE »
Spectacle visuel – Clown et Théâtre – A partir de 3 ans et sans limite d’âge
Inteprétées par Antona Carozzi et Laurence Vigné / Tarif unique : 7 euros
* FESTIVAL AVRIL DES CLOWNS 2008
Un mystérieux personnage hirsute et solitaire a élu domicile sur une plage
déserte. Quand une pique-niqueuse écervelée vient perturber sa quiétude, débute
alors un subtil jeu de cache-cache et de chasse gardée qui entraîne le spectateur
dans un univers loufoque et décalé.
spectacles du soir
Vendredi 3 et Samedi 4 à 21h.
« CLIP CHAUD »
CABARET BURLESQUE - HUMOUR Cie Art Scène Lutin
Interprétés par : Phil Goupillon et Eve Combres
Tarif : 15 euros – Réduit : 13 euros
Deux ouvreurs d’un cabaret miteux découvrent que les artistes ne sont pas là pour
assurer le spectacle du soir ! Ils vont donc devoir les remplacer au pied levé, à la
grande surprise du public et pour son plus grand plaisir !!!
Vendredi 10 et Samedi 11 à 21h.
« PARCE QUE »
CONCERT EXCEPTIONNEL : HOMMAGE A BARBARA - En partenariat avec
L'Espace Georges Brassens.
Annick CISARUK chante BARBARA accompagnée à l’accordéon par David
VENITUCCI
Tarif événementiel : 20 euros
“Si le titre est banal et trompeur, le contenu est époustouflant. Annick Cisaruk
ne chante pas Barbara, contrairement à ce qu’elle affirme. Elle est littéralement
révélée par les chansons de Barbara qu’elle s’est appropriées. On découvre,
au-delà de la chanteuse exceptionnelle qu’elle a déjà mise au service de Boris
Vian ou Léo Ferré et, plus récemment, du spectacle Camille C., une personnalité
qui fait exploser le cadre qu’elle s’est imposé.” Sophie MAKHNO
“Que dire ? J'écoute et je suis bouleversée… C'est très rare. Au milieu du
tintamarre… un rêve, un bonheur. Oui, ça existe ! J'espère que vous l'entendrez
comme moi”. Cora VAUCAIRE
“La remarquable Annick Cisaruk s’approprie Barbara jusqu’à faire oublier la
dame brune et ses émotions les plus ténues. Bouleversante de précision dans ses
élans comme dans ses retenues, elle a captivé son public, transporté par le climat
musical de l’accordéon de David Venitucci” Chorus - Michel Trihoreau
E X P O
Eric Morère
e QUAI ROSA GALERIE
présente
jusqu’au
13
octobre une expositionévénement des photographies
d’Éric Morère intitulée « On
Stage ».
Le Best Western Hôtel des Arts***
est le premier lieu à accueillir
les 23 tirages numériques grands
(100 x 150) et moyens formats
(50 x 70), contrecollés sur pvc,
d’Éric Morère.
L’hôtel a spécialement aménagé
sa grande salle d’exposition de
100 m2 pour présenter au public
l’exposition « On Stage ».
Lancement du livre «On Stage»
d’Éric Morère, 162 pages, 300
photos, format 20,5 x 27, Édition
Flam Arts et Jardins, 2008.
De concerts en festivals, Éric
Morère nous offre dans ce livre ses
plus belles photographies. Les
grands noms de la musique y
côtoient des artistes moins connus,
mais l’œil du photographe reste le
même, efficace et artistique à la
fois.
Hôtel des Arts,
27, avenue Victor-Hugo, Sète
Du 13 septembre
au 13 octobre 2008
Tous les jours de 13h. à 20h.
L
Christophe Vilar
alle Tarbouriech, pendant Fiest’A Sète, Christophe Vilar a présenté son travail d’une année, constitué
d’une cinquantaine de petits formats dont le premier mérite est de ne pas être des variations de tableau en
tableau, mais tous d’originales créations. Quelle imagination !
D’abord dessinées puis travaillés à la gouache, ces « Maquettes de l’esprit » ont emballé les connaisseurs, Pierre
Soulages en tête. Et ce n’était que justice.
S
Vendredi 17 et Samedi 18 à 21h.
« ENFANT SAUVAGE – CONTE DE FAITS »
SPECTACLE FAMILIAL (à partir de 13 ans) - Cie Les pieds sur terre
Interpretes : François Vermel (voix) – Rolland Martinez (accordéon et clarinette)
Tarif : 15 euros – Réduit : 13 euros
Dahoud n’avait plus d’argent. Dans une rue déserte, une petite vieille... Il s’est dit
“ j’vais lui faire le sac” Lors d’un séjour dans le Nord de la France, le narrateur
rencontre Dahoud, un jeune d’origine maghrébine. L’adolescent raconte
son histoire, la délinquance, la violence et sa rencontre avec la “vieille” .
La “vieille” , sorte de fée moderne, secrète et silencieuse, lui offre Le Livre de la
Jungle.
Vendredi 24, Samedi 25, Vendredi 31 Oct. et Samedi 1er Nov. à 21h.
« ELLES SONT TOUTES FOLLES »
Naho ravive les couleurs avec son spectacle.
One woman show - Humour / Tarif : 15 euros – Réduit : 13 euros
« ELLES SONT TOUTE FOLLES « est un spectacle qui parle des femmes
d’aujourd’hui et de demain. Ce sont des tranches de vie de femmes que nous avons
tous croisées un jour, qui font parties de notre quotidien et qui sont peut-être très
proche de vous ?
Atelier de pratique
e théâtre n’est pas quelque chose qui nous est étranger. Nous
faisons sur scène les mêmes choses que dans la vie de tous les
jours : bouger, parler, regarder, ressentir, écouter, éprouver et
exprimer des émotions, agir, etc. Fabriquer du théâtre est une affaire
d’équipe, où chacun a sa tâche et sa parole à apporter.
L’espace du théâtre demande d’accepter des règles et de comprendre des
outils si parfaitement que l’imaginaire trouvera sa liberté. Le théâtre est
une lumière dans son obscurité intime. Une part de l’ombre s’y dévoile,
et le non-dit peut être formulé. Le théâtre est un art qui a le pouvoir de
transformer les hommes, ceux qui en font et ceux qui le regardent, en les
projetant vers le futur, vers l’inaccompli.
Ateliers théâtre proposés par la Cie ah bon ?
en partenariat avec le Théâtre de Poche.
Horaires Enfants : mardi 17 h 15-18 h 45 - Ados : mardi 19 h-21 h
Salle Peschot, tél. 06 63 41 25 38 - [email protected]
L
Annie Quedrue-Streliski
usqu’au 5 octobre, Annie Quedrue-Streliski propose une exposition
rétrospective de son travail des dix dernières années, dans son
atelier du Quartier-Haut, à Sète. Prix : à partir de 100 euros.
Les femmes que façonne Annie Quedrue-Streliski dans son atelier sont
puissantes et généreuses. Elles sont également insolites, mais ne veulent,
simplement, que représenter la maternité, la fécondité, et une certaine
forme de sérénité et de douceur.
« Atelier Terre », 14, rue Pascal, Sète – Tél. : 06 82 95 66 87
10 h-12 h/14 h-18 h
J
Le simple préserve l’énigme.
JACQUES CHESSEX
Marie-José
Sidobre
n août, salle Peschot, elle
a présenté ses dernières
œuvres : un festival de
couleurs au service d’un dessin
puissant et imaginatif.
E
S I T I O N S
Un trio sur Saint-Clair
Marines de Ballanger
eux peintres, Jacqueline Noguet-Labadie, Georges Darrigade et
une céramiste-sculpteur Marie-Claude Champagnat, ont occupé
en août la salle des Pèlerins à Saint-Clair. Une agréable
visite-découverte pour les pèlerins et les touristes.
n septembre, Michel Ballanger présentait à Saint-Clair une exposition sur le thème de la marine ancienne,
où étaient exposés des vaisseaux et goélettes du XVIIIe siècle, notamment la bataille historique de la
Hougue de 1692, opposant la flotte anglo-hollandaise à la flotte française du vice-amiral de Tourville, au
large de la pointe du Cotentin. Ce fut un désastre pour la marine française. Le Soleil royal, navire amiral de Louis
XIV, fut anéanti. Sylvie Apicella l’accompagnait avec une intéressante série sur les fonds marins.
D
E
Nellie Privalov
’exposition « Les reines d’un jour » vient rendre hommage à une
grande dame de cœur. Pour sa force, son humilité, sa présence et
sa beauté.
Cette série de regards, de sourires, de femmes qui ne pourraient faire
qu'une, représentées chacune sur fond uni, avec tout au plus un oiseau,
un chat ou encore quelques fleurs, garde l'espoir de ne pas entériner le
caractère unique de celle pour laquelle l'hommage prend forme.
Jusqu’au 31 décembre.
Vendredi et samedi : 15 h-23 h. Mercredi : 14 h-17 h.
L
La plus perdue des journées est celle où l’on n’a pas ri.
CHAMFORT
Gantelet-Martin Bez
n septembre, deux Sétois étaient invités au Salon d’art de
Genève : Stéphane Gantelet avec ses sculptures et Martin Bez avec
ses dernières photos grand format.
E
John Skinner
n septembre, le Foyer des campagnes de Poussan présentait le
peintre John Skinner. Ce Britannique réputé (plus de cent expos à
son actif), passant un jour par Sète, a été séduit et s’est installé
sur un quai, son bateau de pêche étant amarré devant sa porte. Mais il
continue à travailler sa peinture, essentiellement en très grands formats.
Parfois, ses tableaux, tous réalisés à Sète, naissent de sa gestuelle, d’autres
fois d’une élaboration raffinée et complexe. Intitulée « Conversations
françaises », son expo est un dialogue avec le canal qui passe devant sa
maison. Un peintre de haut niveau que l’on est heureux d’accueillir.
E
Lefort au
Grand Hôtel
out le mois d’octobre,
le Grand Hôtel présente
l’œuvre picturale de
N’guyen Philippe Lefort. Cet
artiste sétois exprime sur ses toiles
la part orientale de ses origines.
T
Une beauté est une femme
que vous remarquez ; une
femme charmante est celle
qui vous remarque
ADLAÏ STEVENSON
Cosentino à Terre d’Art
hristophe Cosentino expose ses peintures à la Galerie Terre d’Art,
5 quai Leopold Suquet jusqu’au 5 décembre.Ouvert de 10h à 12h
et de 15h à 18h. L’ariste sera présent tous les week-end.
C
Libre association
ous ce nom se cachent deux jeunes mais déjà chevronnées artistes :
Ariane Cavalier, peintre et Corinne Sospedra, photographe, dont les
œuvres se répondent et s’associent. Elles exposent pendant deux
mois au Paris-Méditerranée, 47 rue Pierre Sémard.
S
Robert Gaucel
es arènes taurines, des
marines et des paysages,
dont cette vue dramatisée
de Sète, c’est ce que proposait
le Montpelliérain Robert Gaucel
à la salle Peschot. Il y proposait
également ses textes poétiques.
Voir son site :
gaucel.peintre-en-provence.com
D
De toutes les maladies de
l’esprit, la jalousie est celle à
qui le plus de choses servent
d’aliment, et le moins de choses, de remèdes.
MONTAIGNE
R E T R O
009
2
i
a
m
1
3
u
a
’
jusqu
Bonjour, tonton Pierre !
ans les premières semaines de 1943, les Allemands étaient malmenés en Russie et chassés d’Afrique.
En France, la plupart des gens n’avaient rien à manger. Il n’y avait plus de chaussures ni de vêtements.
Les Sétois étaient évacués vers l’arrière-pays et à la montagne. La montagne, c’était le nord de
l’Hérault, l’Aveyron ou la Lozère. Dans ces régions agricoles, on pouvait manger à sa faim si l’on avait de
l’argent ou si l’on trouvait un travail. La France rurale manquait de main-d’œuvre : un million de paysans étaient
prisonniers de guerre en Allemagne depuis la débâcle de 1940.
C’est à cette époque que mon oncle Pierre est venu de Béziers, avec le
Aller au ciel à travers la terre.
train, pour m’offrir un beau cadeau : une tranche de viande de cheval bien
TEILHARD DE CHARDIN
épaisse. Seize mois plus tard, après la Libération, j’appris que ce gros
beafteck provenait de la carcasse de la petite jument que la famille Roujon avait fait abattre. La pauvre bête
n’avait plus la force de tirer la jardinière. D’ailleurs, si les voisins de l’oncle avaient pu conserver leur jument si
longtemps, c’est que les armées françaises en 1939 puis allemandes en 1941 ne l’avaient pas réquisitionnée, en
raison de son âge canonique.
Avec les copains du quartier, nous jouions au football sur le chemin du Creusot avec une balle de fortune. Au
niveau de la station électrique de la gare, j’ai vu l’oncle Pierre qui s’était glissé entre deux traverses de la clôture
séparant les voies ferrées des premières maisons de la Pointe-Courte.
La poésie est un exhibition– Bonjour, tonton Pierre !
niste qui s’exerce chez les
Ouvert tous les jours sauf le lundi, de 10 h à 12 h et de 14 h à 18h.
aveugles.
– Je suis venu vous donner des nouvelles de la famille et d’Adrien qui est
JEAN COCTEAU
à la guerre je ne sais où…
67 boulevard Camille Blanc. Sète
Le rôti de cheval et les « truffes1 »
L’imagination est plus
importante que le savoir.
du jardin ouvrier de mon oncle ont
ALBERT EINSTEIN
été les bienvenus à la maison.
Mon oncle avait le cœur sur la main. Il était grand et en imposait dans son
uniforme bleu marine de cheminot, enveloppé dans une cape noire. Avec sa moustache bien fournie, roussie par le tabac, et sa casquette plate de chef
de train, il ressemblait à son idole, le maréchal Staline.
Service Communication,
37, Grand-Rue Mario-Roustan
Après avoir parlé de la guerre avec mes parents et bu deux ou trois canons de rouge, l’oncle Pierre a repris le chemin de la gare. Il était chargé de
Service Culture
quelques poissons, de crabes qui traînaient dans une corbeille et de coquillages sortis du canal où ils trempaient. Il emportait aussi dans sa musette un
35, Grand-Rue Mario-Roustan
grand bocal d’anchois salés. Il y en avait pour les siens et pour la famille Roujon, les propriétaires de la malheureuse jument qui allait nous régaler.
Cabinet Besson
78, Grand-Rue Mario-Roustan
À la gare, même s’il arborait sa casquette, pleine d’étoiles d’argent, et son uniforme, Pierre devait être prudent. Ses colis auraient été suspects auprès
Mairie
du contrôle économique qui faisait la chasse au marché noir…
Musée Paul-Valéry
1. Les truffes : pommes de terre.
Francis Crouzet
Médiathèques
D
au travers de documents, photos, articles de presse,
disques, objets personnels, écoute musicale…
un regard croisé sur deux grands de la chanson
Espace Georges Brassens
OU TROUVER
LA LETTRE
???
François-Mitterrand
Île-de-Thau
Office de tourisme
Photo Clément
Rue Gambetta
Espace Brassens
CRAC
Quai Aspirant-Herber
Miam
Quai de Bosc
Stand Photo des Halles
Amicale Saint-Clair
Local près de la Croix
Biscuiterie artisanale Pouget
47 quai de Bosc
LIBRAIRIES
Gavaudan
Rue Gambetta
L’Échappée belle
Rue Gambetta
Nouvelle Librairie sétoise
Jeune poète
mile Parsegian, « jeune poète fraternel » que nous
présentions dans le numéro de septembre, a été sélectionné
pour participer à l’émission « Incroyable Talent » diffusée
sur M6 le 2 octobre. (puis en novembre pour les demi-finales). Il y
dit un poème en slam de sa composition. Il devait aussi participer au
spectacle du club Poésie et Chansons à la salle G.Brassens dimanche
19 octobre.
En novembre, il aura besoin du soutien de tous les sétois car c’est
le vote des téléspectateurs qui va décider de son passage ou non
en finale.
Samuel et Laurence Parsegian, ses parents, espèrent que les
téléspectateurs du bassin de Thau aideront ce jeune poète de
8 ans !
E
Rue Alsace-Lorraine
Racine
Quai Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny
Nuggets
Quai de la Résistance
Le Flot des Mots
Quai L. Suquet
FRONTIGNAN
Bar le Because
Rue Victor Anthérieu
Près de l'Hôtel de Ville
La Lettre
s
ur le Net
Pour lire tous les numéros parus de
i m p s c . p h i l @ w a n a d o o . f r
La Lettre de Sète, il suffit de se
connecter à un de ces sites :
www.opisline.com
www.arts-up.info/lettredesete.htm
www.south-France.com/photos
Z.I des Eaux Blanches - Rue d’Ingril
B.P. 137 - 34202 Sète Cedex
Tél. : 04 67 74 12 03
Rédaction
Fax : 04 67 74 00 13
Bernard Barraillé
20 rue Jean Vilar - 34200 Sète
Tél. : 04 67 74 00 68 - Fax : 04 99 57 25 70
Mail : [email protected]
Des Services et des Tarifs Performants
Administration
Signes & Caractères - Europrint
78 Grand-Rue Mario Roustan
BP 137-34202 SETE CEDEX
Tél. : 04 99 57 25 72 - Fax : 04 99 57 25 70
Mail : [email protected]
Publicité : 06 25 16 02 27
Parc Aquatechnique 04 67 74 23 66
France Europe Assurance
SIÈGE SOCIAL
SÈTE
AGENCE DE
MONTPELLIER
AGENCE DE
NÎMES
AGENCE DE
PARIS
78, Grand rue Mario Roustan
BP 137 - 34202 Sète Cedex
Tél. : 04 99 572 572
Fax : 04 99 572 570
32, av. G. Clemenceau - BP 1002
34006 Montpellier cedex 1
Tél. : 04 67 92 70 21
Fax : 04 67 58 88 22
1 ter, rue Colbert
30000 Nîmes
Tél. : 04 66 36 05 52
Fax : 04 66 36 05 42
56, rue de Lisbonne
75008 Paris
Tél. : 01 42 93 16 15
Fax : 01 42 93 16 04
E-MAIL
SITE INTERNET
[email protected]
www.cabinet-besson.com

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