l`insertion “ made in Emmaüs ”

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> l’actu en brèves
Édition du 29 mars 2016
n0177
A Chalon-sur-Saône,
A la Une !
l’insertion
“ made in
Emmaüs ”
Le comité d’amis Emmaüs de Chalon-sur-Saône est un incontournable de la cité bourguignonne. Créée en 1974 par une petite équipe de bénévoles, l’association a rapidement intégré des salariés. Avec un objectif : créer de l’emploi et, fidèle aux valeurs du Mouvement, le
proposer en priorité aux personnes qui en sont le plus éloignées.
Un reportage photos
réalisé par
Alex Bonnemaison
au comité d'amis
de Chalon-sur-Saône
Un mardi de décembre, froid et ensoleillé. Depuis 7h30, le comité d’amis connaît une grande
agitation, entre le rangement du nouveau hangar et la préparation du magasin avant l’ouverture
au public. Celui-ci accueille les visiteurs 6 jours sur 7, matinées et après-midi : une amplitude
horaire synonyme de challenge quotidien pour le réassort, la présentation et l’aménagement
de l’espace de vente. Pour mener à bien ces différentes missions, l’équipe est dans les starting-blocks : « les bénévoles sont mobilisés essentiellement sur le tri et n’hésitent pas à conseiller
les plus jeunes. Ces échanges intergénérationnels sont vraiment très importants : ils permettent
une ambiance de travail efficace, et conviviale ! », explique Sabine, directrice de la structure. En
tout, l’association compte 90 adhérents, dont 15 bénévoles actifs : un très bel engagement !
Suite page 2 >
Si vous avez des infos à faire passer dans une prochaine Actu en brèves, merci
de les transmettre à Anne-Lucie (alacar@Emmaüs-france.org ou au 01 41 58 25 31).
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N°177 / édition du 29 mars 2016
A la Une !
Reprendre ses marques
A leurs côtés, l’équipe salariée se compose de 38 personnes : 14 « permanents » et 24 en contrat d’insertion. Un chiffre qui croît chaque année
depuis que le comité d’amis a été reconnu comme chantier d’insertion
il y a 8 ans. Ces contrats, à raison de 26 heures par semaine, pour une
durée maximale de deux ans, permettent à des personnes éloignées de
l’emploi de remettre un pied dans le monde du travail. « Les candidatures
nous sont directement adressées par Pole Emploi, explique Varène, chargée
d’insertion. Personnes en situation de chômage longue durée, allocataires
des minimas sociaux… Nous recevons en priorité ceux qui se trouvent dans
des situations complexes, et, après entretien, nous établissons avec eux un
contrat de 4 mois renouvelable : cela permet de faire un premier bilan dans
un délai raisonnable. » La plupart du temps, si le salarié a trouvé sa place
dans la structure – et vice versa – les contrats sont reconduits : quatre
mois, ce n’est pas assez, après des parcours parfois chaotiques. Des cassures et des blessures qu’il faut surmonter.
Suite page 3 >
Rendez-vous aux Rencontres de la Branche Economie solidaire et insertion
Après celui d’Egletons en 2015, c’est le comité d’amis Emmaüs de Chalon-sur-Saône qui
accueille les Rencontres nationales de la Branche Economie solidaire et insertion, les 30 et
31 mars. Nouveauté cette année, une séquence consacrée à la qualité de l’emploi et aux politiques de ressources humaines proposées dans les groupes de la branche, mais aussi, le
deuxième jour, des ateliers instructifs en lien avec les grands chantiers d’Emmaüs France.
Réforme des statuts, besoins de financements des groupes et de la fédération, vie démocratique dans les coopératives, accueil des migrants, vente sur Internet ou encore nouveauté sur
les filières environnementales… Chacun trouvera son bonheur et de quoi satisfaire sa curiosité
dans le programme de ces rencontres 2016. A suivre !
>Contact : Marie-Laure Iannarelli ([email protected]) au 01 41 58 25 38
>Toutes les informations sur l’extranet : http://extranet.emmaus-france.org/?q=node/4810
016
jour 2 2016
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re du
L’ord di 30 ma
Mercre
ions de Chalon
Au Parc des Exposit
Salons du Colisée
1 rue d’Amsterdam
SUR SAÔNE
71100 CHALON
ACCUEIL
09h00
10H00
10H30
OUVERTURE DES
NATIONALES
RENCONTRES
ETAT DES LIEUX/
12H45
TRAVAUX DE LA
DES GROUP
PRESENTATION
13H00
BRANCHE/ MISE
REPAS
14H00
Quelle qualité
groupes?
16H00
16H15
17H00
17H45
19H00
EN PLACE DU PLAN
STRATEGIQUE
ES EN PROBATION
de l’emploi propos
humaines
es de ressources
é et quelles politiqu
des
PAUSE
et au comité
d’administration
Election au conseil
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1
“
Je suis arrivé à Emmaüs en septembre 1981. Je connaissais de nom, par les
camps de jeunes. Travaillant chez Kodak, j’ai voulu partir à cause des produits
chimiques : ici, ils cherchaient un gars pour deux mois… C’était il y a 35 ans, et
je suis encore là ! Dépôts, planning, déchargements de camions, ramassages…
Je m’occupe de la coordination du volet logistique. Il y a de quoi faire, car
nous ne manquons ni de donateurs, ni d’acheteurs. Je regrette un peu l’ancien
temps, quand on avait froid et les pieds dans la boue. En même temps, c’est une
bonne chose pour l’équipe que les conditions de travail se soient améliorées ! Je
ne vais pas tarder à partir à la retraite, en avril, et je me dis parfois que c’est
bien dommage qu’Emmaüs soit encore là... Car ça veut dire que les difficultés,
les problèmes des gens, eux aussi, sont encore là. Depuis 1954, ça aurait pu
s’arranger… Mais non. Les objectifs, les actions, les valeurs et l’esprit d’Emmaüs
sont toujours utiles. Indispensables. ”
François, responsable quai logistique
Extranet Emmaüs France : http ://extranet.emmaus-france.org
2
A la Une !
“
J’ai été employé dans une scierie pendant plus de 20 ans, de 1987 à 2011.
Jusqu’au jour où j’ai été licencié après avoir contracté une maladie professionnelle :
je ne pouvais plus utiliser mon bras gauche comme avant, le métier de scieur était
devenu impossible pour moi… ” José, la quarantaine dynamique, se retrouve alors
au chômage, puis en fin de droits… Très difficile en effet de retrouver un emploi,
alors que son métier lui est désormais proscrit pour raisons de santé. Dans le cadre
des dispositifs de formation proposés par Pole Emploi, il passe le permis CACES.
Parallèlement, il intègre Emmaüs Chalon-sur-Saône dans le cadre d’un contrat
d’insertion : une opportunité de passer de la théorie à la pratique. “ J’occupe
différents postes : l’accueil des dons au quai, le magasin, et, mon activité principale,
la conduite du Fen, explique José, entre deux transports de palettes. Travailler ici
me permet d’engranger de l’expérience professionnelle, de gagner en autonomie et
de retrouver confiance en moi… Une étape indispensable pour pouvoir envisager la
suite. Je profite à fond d’être ici pour apprendre, progresser, à mon rythme … Et je
reprends espoir ! ”
José, salarié en insertion depuis septembre 2014
Une étape du projet
Toutefois, le passage à Emmaüs n’est pas une fin en soi. « Emmaüs
est une étape vers le retour à l’emploi dit ‘normal’ : cela implique des
horaires, des règles, explique Sabine. Cela nécessite aussi de travailler
sur la polyvalence et l’employabilité : les salariés ont la possibilité de
travailler sur différents postes et montent en compétences durant leur
parcours. » Pour faire vivre un magasin comme celui-ci, les activités ne manquent pas. Accueil des donateurs, tri, réparation, vente,
caisse… Chacun peut trouver une mission qui s’intégrera dans un
projet professionnel plus global. C’est par exemple le cas de Sandra, à Emmaüs depuis mars 2015. « Le commerce m’a toujours intéressée, car j’aime le relationnel : en travaillant ici, j’apprends tout ce
qu’il faut savoir pour tenir la caisse… Une expérience qui va m’aider
pour postuler dans le secteur ! » En effet, en consolidant de nouvelles
compétences, Sandra aura plus de chances pour convaincre son
futur employeur.
Le chiffre de l'Actu :
70 voitures par jour
font une halte à
l’accueil des dons !
“
Je suis arrivée il y a 5 ans, pour un contrat d’insertion, puis j’ai été
embauchée en CDI. Je suis souvent au poste du tapis de tri textile, et
– comme j’ai un peu d’ancienneté ! – je m’occupe d’accueillir et de
conseiller les salariés en insertion qui me rejoignent sur cette activité.
Emmaüs m’a aidé à revenir à l’essentiel, à me débarrasser des choses
inutiles… Quand on voit tout ce gaspillage, on se dit que la société est
un peu absurde. Travailler ici m’a permis d’avoir un nouveau regard sur
notre mode de consommation. ”
Myriam, salariée depuis 2011
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A la Une !
“
Il y a quelques années, j’étais conductrice de machines automatisées, horaires
de nuit. Puis j’ai eu un fils, j’ai arrêté de travailler pour l’élever, et j’ai connu le
chômage pendant plusieurs années. A la recherche d’un emploi, on m’a parlé
d’Emmaüs : j’avais quelques préjugés mais ils se sont tous envolés depuis que je suis
ici. Le commerce m’a toujours intéressée, car j’aime le relationnel et les échanges :
aujourd’hui, j’apprends tout ce qu’il faut savoir pour tenir la caisse… Une vraie
expérience professionnelle, qui va m’aider pour postuler dans le secteur. D’ailleurs,
j’ai commencé à envoyer des candidatures… Je me sens de plus en plus confiante
pour envisager un emploi à l’extérieur. ”
Sandra, salariée en insertion depuis mars 2015
zoom sur
A Chalon, la solidarité au programme !
Solidarités locales, régionales, internationales… Matérielles, financières, amicales,
humaines… « De la plus élémentaire – respecter l’Autre, lui dire bonjour, lui sourire –
aux dépannages matériels et financiers, en passant par la solidarité dont font preuve nos
donateurs, ceux-là même qui nous permettent d’exister, le partage prend ici plusieurs visages », explique Patrick, bénévole actif, administrateur et membre de la commission
solidarité d’Emmaüs Chalon. En voici quelques volets : dons de matériel (linge, petit mobilier, électro) à des familles ;
soutien du SOS Familles Emmaüs de la ville ; implication dans les projets de la Région ; participation à des actions de
solidarité internationale ; enveloppes monétaires pour des ménages en difficultés, le plus souvent orientés par les travailleurs sociaux de la ville.
Ces dernières sont de deux ordres : les premiers soutiens, dits « d’urgence ». « D’un montant de 40 euros maximum, ils
permettent d’aider en urgence des familles qui n’arrivent pas à joindre les deux bouts, pour faire les courses par exemple,
explique Lydia, responsable du magasin et membre de la commission solidarité. Nous nous sommes rendus compte que
les colis alimentaires n’étaient pas adaptés, qu’il est compliqué d’avoir du frais, et de répondre aux habitudes alimentaires de
chacun…» En 2015, le comité a effectué 162 dépannages d’urgence. Les seconds types de soutiens sont réalisés après
échanges avec un travailleur social. Ils peuvent se traduire par un don allant de 40 à 200 euros. Impayés d’électricité
ayant entrainé une coupure, nécessité de racheter un frigidaire ou une gazinière… Plus « conséquents », ils apportent un
coup de pouce ponctuel pour des postes dont on peut difficilement se passer au quotidien : si on ne peut plus cuisiner, on
doit dépenser encore plus pour pouvoir se nourrir… En 2015, le comité d’amis a réalisé 35 soutiens de cet ordre. Enfin,
quand une famille a besoin de financements dans la durée, pour échelonner des dettes, passer le permis de conduire,
acheter un véhicule ou s’inscrire à une formation, l’équipe du comité d’amis sait quoi faire : elle les invite à franchir
la porte du SOS Familles Emmaüs* situé juste en face, dont la mission est d’accompagner les projets de ménages en
situation de précarité financière. Une complémentarité exemplaire entre les périmètres d’action des uns et des autres !
[*SOS Familles Emmaüs Chalon-sur-Saône : 9 bénévoles / 90 accueils / 51 ménages accompagnés (Chiffres 2015)]
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A la Une !
[... Le comité d'amis accueille les visiteurs 6 jours sur 7, matinées et après-midi...
... une amplitude horaire synonyme de challenge quotidien pour le réassort...
... la présentation et l’aménagement de l’espace de vente...]
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Quoi de neuf ?
Interpellation
▶ 23 mars /
« Dehors les sans abris » : une tribune pour dénoncer une polémique déplorable
Dans une tribune publiée le 23 mars sur le site Internet de Médiapart, les présidents de plusieurs organisations et associations
de lutte contre l'exclusion – dont Emmaüs France, Emmaüs Solidarité et la Fondation abbé Pierre - s'inquiètent de l'hostilité
exprimée par la population au projet de centre d'hébergement
dans le 16ème arrondissement de Paris.
« Depuis quelques semaines, une polémique fait rage autour
de l’ouverture d’un centre d’hébergement provisoire devant
accueillir 200 personnes sans abri dans le 16ème arrondissement de Paris. A première vue, la révolte du « carré d’or
du bois de Boulogne », qui regroupe les plus aisés, contre
l’implantation du premier centre d’hébergement dans cet arrondissement pourrait rester anecdotique. Les associations
de solidarité et les pouvoirs publics sont habitués à des réactions hostiles et irrationnelles des riverains qui revendiquent
« l’entre soi social » face à la construction de logements sociaux ou d’hébergement. Ces premiers phénomènes de rejet
disparaissent d’ailleurs une fois les logements construits.
Mais dans ce cas, la violence inouïe des débats constatée en
réunion publique et les expressions assumées de rejet des
personnes les plus précaires traduisent une libération de la
parole « décomplexée » qui questionne notre pacte social.
La France compte, selon l’INSEE, 140 000 personnes sans
domicile dont la situation sanitaire et sociale est souvent dramatique. Et moins d’une personne sur deux qui sollicite un
hébergement d’urgence via le 115 obtient une solution faute
de places disponibles. Comment, dans ce contexte, des habitants peuvent-ils s’insurger contre un centre d’accueil de 200
places dans un arrondissement de 161 000 habitants, quand
d’autres arrondissements parisiens proposent plus de 1 500
places ?
Pour sortir de la crise structurelle du logement, le pays doit
produire du logement social et ouvrir des centres d’accueil
dans tous les territoires. Les associations de lutte contre l’exclusion demandent, depuis 2012, l’adoption d’une loi de programmation qui change enfin la donne pour les mal-logés.
Au nom de quoi certains s’exonéraient-ils de leur obligation
de solidarité ?
Est-ce tolérable que, dans une République qui se proclame
fraternelle et solidaire, des mobilisations de riverains soutenus par leurs élus visent en fait à entériner un « apartheid
social » interdisant aux plus précaires de vivre sur leur territoire ?
Si ces personnes sans-abri ne peuvent vivre dans le 16ème arrondissement, seront-elles aussi bientôt interdites de séjour
dans les quartiers populaires d’Ile-de-France ? (…) »
> Lire la suite de la tribune sur Médiapart : https://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/220316/dehors-les-sans-abri
> Ou sur le site Internet d’Emmaüs France : http://emmaus-france.org/dehors-les-sans-abri/
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Quoi de neuf ?
initiatives
▶ 12 février /
La communauté Emmaüs de Longjumeau ouvre un magasin en zone commerciale
Un article de la communauté de Longjumeau sur l’ouverture de
son nouveau magasin à Ballainvilliers
« Ce matin, nouvelle réunion de bureau : décidément, ce n’est
plus possible, on n’a vraiment pas assez de place dans le bric,
il faut trouver une solution ! Cela fait des mois qu’on entend
ce même refrain. De gros meubles arrivent mais ils ne se
vendent pas faute de place pour les valoriser, le magasin de
Palaiseau sature, et il faudrait qu’on reprenne la vente de
vêtements à Longjumeau… Des recherches ont été menées
dans les centres commerciaux voisins, mais les contraintes
sont trop lourdes : ouverture tous les jours, horaires tardifs,
incompatibles avec la vie des compagnons… Cela paraît mission impossible. Pourtant, cette création de magasin est prévue dans notre projet communautaire et le Conseil d’Administration a donné son feu vert…
Or, il y a deux mois, en revenant d’un appel de détresse lancé par des personnes hébergées dans un camping sordide,
les responsables découvrent par hasard, sur la commune
de Ballainvilliers, une petite zone commerciale mal signalée. En faisant un tour rapide, ils constatent que deux locaux
commerciaux sont à louer. Après concertation avec Philippe,
le président, ils prennent contact avec l’agence, une visite
s’organise et c’est le « coup de foudre » ! L’un des magasins, d’une surface de 801m2, est dans un état impeccable,
entièrement dallé, avec des murs recouverts de lambris, un
excellent éclairage et des dépendances adaptées aux besoins
de notre communauté. Il n’y a pas d’exigences d’horaire, les
magasins voisins fonctionnent bien et le centre est doté d’un
parking de 400 places. Questions : le coût du loyer dans un
tel endroit peut-il être supporté par nos finances ? Quel type
de bail peut-on envisager ? Et puis, l’arrivée d’un magasin
Emmaüs serait-elle bien vécue par la municipalité de Ballainvilliers ? Par les autres commerçants ?
La négociation s’engage et tout se présente pour le mieux
pour les acteurs concernés : le bail est signé trois semaines
après, le 21 décembre 2015. Puis on fixe la date de l’inauguration : le 12 février 2016. Le jour venu, tout le monde est là
pour admirer les meubles, livres et objets, ainsi que le rayon
de montres et de bijoux, qui n’a rien à envier à un étalage
professionnel. Les compagnons, responsables et bénévoles
se sont investis sans compter pour faire de ce lieu un endroit
attractif, confortable et lumineux. Désormais, il faut que les
ventes soient à la hauteur... Chaque jour, les besoins en solidarité explosent, et on espère vraiment que ce nouveau magasin va permettre à la communauté de pouvoir augmenter
significativement sa capacité d’aide aux plus démunis. Venez
nous voir, vous serez les bienvenus, et faites passer l’information. On compte beaucoup sur le bouche-à-oreille pour
réussir cette nouvelle aventure ! »
> Contact : La communauté Emmaüs de Longjumeau
(communauté[email protected]) au 01 60 49 13 60
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Quoi de neuf ?
Initiatives
▶ Février et mars / Refugees, Welcome to Tokyo
Les liens entre Emmaüs et le street-art se confirment…
La preuve en deux exemples !
> Séance photo du Mouvement dans un centre d’hébergement /
Emmaüs Solidarité et le Collectif de street-artistes parisiens « Le Mouvement » sont de nouveau réunis ! Après une première action commune
pendant la Nuit Blanche, c’est le centre d’hébergement Jean Quarré qui a
été cette fois le théâtre d’une séance de shooting, réunissant équipe salariée, bénévoles et personnes migrantes hébergées. Les participants et les
membres du Collectif se sont ensuite retrouvés un dimanche de mars pour
célébrer Newroz, le nouvel an afghan, et coller les scènes grandeur nature
sur les murs de l’ancien lycée, avec le parapluie comme symbole d’accueil
et de fraternité.
> Plus sur Facebook:
https://www.facebook.com/emmaus.solidarite.org/photos/pcb.1270367779646255/
1270359829647050/?type=3&theater
> Collages au Japon /
En 2015, le Japon a refusé 99% des demandes d'asile.
Avec l'aimable autorisation d’Emmaüs et l'organisation d'une séance photo
dans un centre d'hébergement parisien, « Le Mouvement » a réalisé deux
œuvres à Paris, puis il est allé les exposer dans les rues de Tokyo.
Deux belles rencontres, symbole de toutes celles qui n'ont pas eu lieu...
> Plus sur Facebook:
https://www.facebook.com/media/set/?set=a.1088096321235170.1073741859.7159
56728449133&type=3&hc_location=ufi
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En bref !
Insolite
Partenariat
Mars /Un costume du président
de la République chez Emmaüs !
Mars / Des informations sur le partenariat
entre Emmaüs France et Renault Mobiliz
Dans leur livre Le Vestiaire des Politiques, les journalistes
Dans le cadre du partenariat entre Emmaüs France et
Gaëtane Morin et Elizabeth Pineau ouvrent le dressing
Renault Mobiliz, tous les groupes peuvent bénéficier de
des hommes et femmes politiques… Et Emmaüs y fait
réductions sur l’achat de véhicules neufs (par exemple
une apparition ! Avant d'être président, François Hollande
réduction de 35% à 40% pour l’achat de Kangoo, Master ou
avait un costume fétiche, un « costume en velours noir avec
Trafic). En outre, plus de 300 garages Renault Mobiliz sont
des poches au genou », que l’ancienne première dame
répartis dans toute la France et réalisent des réparations
Valérie Trierweiler a fini par donner à Emmaüs. Pour le
et entretiens à moindre coût. Pour plus d’informations sur
plus grand plaisir des conseillers qui ne pouvaient plus
les avantages de ce partenariat, retrouvez sur l’Extranet :
voir ce costume en peinture… Et pour celui d’un acheteur
les conditions commerciales 2016 pour l’achat de véhicules
solidaire ?!
neufs par les groupes Emmaüs ; la fiche de présentation
du dispositif Renault Mobiliz, qui inclut des réductions
importantes (environ 50%) sur la réparation et l’entretien
de véhicules ; la liste des garages Renault solidaires mise
à jour.
> Contact : Anne-Marie Verdy ([email protected])
au 01 41 58 25 19.
> Toutes les infos sur l’Extranet :
http://extranet.emmaus-france.org/?q=node/4470
Ressources humaines
Mars /Franck Giraudet est le nouveau délégué général adjoint du pôle Régions
Franck Giraudet, animateur des Régions, occupera désormais le poste de délégué général adjoint du pôle Régions, en
remplacement d’Antoine Sueur, dont le départ à la retraite a été fêté il y a peu. Nous adressons à Franck nos sincères
et enthousiastes félicitations, et souhaitons une excellente continuation à Antoine, qui ne s’éloignera peut-être pas tant
que ça du Mouvement Emmaüs dans les prochains mois… A suivre !
Dans les archives de l'Actu en brèves -> le numéro 49 de "Solidaires pour la justice"
qui annonçait au printemps 2005 l'arrivée de Franck pour organiser le Salon Emmaüs !
9
En bref !
Emploi
30 Mars /Territoires zéro chômeur de longue durée : une journée d’étude à l’Assemblée nationale
Six semaines après l’adoption définitive de la loi par les parlementaires*, ATD
Quart Monde, Emmaüs, le Pace civique et le Secours catholique organisent
le 30 mars une journée d’information et de mobilisation autour du dispositif
« Territoires zéro chômeurs de longue durée ». Une journée introduite par Claude
Bartolone, président de l’Assemblée nationale, et Laurent Grandguillaume, député
porteur du projet de loi, et conclue par Myriam El Khomri, ministre du Travail. Après un rappel des fondements, les
territoires précurseurs – dont le « territoire Emmaüs » de Mauléon – témoigneront de leur expérience et des étapes
indispensables pour avancer dans la démarche. L’après-midi sera centré sur la mobilisation citoyenne, avec le lancement
du manifeste porté par le Comité de vigilance citoyen. Pour mémoire, cette loi d’expérimentation dessine une nouvelle
voie dans la lutte contre le chômage de longue durée, en réaffectant les coûts dus à la privation durable d’emploi pour
financer des emplois socialement utiles sur les territoires.
* Actu en brèves n°174
> Contact : Anne Dorsemaine ([email protected])
Mal-logement
30 Mars /
« Le logement est un droit : faisons-le respecter ! »
A la veille de la fin de la trêve hivernale sur les expulsions
locatives, les 34 organisations du Collectif des Associations
Unies organisent un happening et une conférence de
presse le mercredi 30 mars, place du Palais Royal à Paris.
Le Collectif demandera également à Emmanuelle Cosse,
ministre du Logement, de signer un document d’engagements
pour que toutes les solutions de logement, d’hébergement
durable et d’accompagnement soient mobilisées afin de
mettre fin au sans-abrisme et aux expulsions sans solutions
de relogement. Pour participer à cette action, rendezvous le 30 mars à 13h30, place du Palais Royal à Paris. Le
logement est un droit. Faisons-le respecter !
■ Agenda
> Contact : Anne Dorsemaine ([email protected])
> Les rencontres de la branche économie solidaire et
insertion : les 30 et 31 mars, à Chalon-sur-Saône.
> L'assemblée générale d'Emmaüs France :
les 20 et 21 mai 2016 , à Paris.
> Les assises de la branche communautaire :
les 6 et 7 avril, à Paris.
> Le Salon Emmaüs :
le 5 juin 2016 , à Paris, Porte de la Villette.
> L'assemblée mondiale d'Emmaüs international :
du 18 au 23 avril 2016 , à Jesolo, en Italie.
> L’Assemblée générale de l’ACE :
le 9 juin 2016 , à Paris.
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