La mouette - Compagnie Catherine Delattres

Transcription

La mouette - Compagnie Catherine Delattres
Compagnie Catherine Delattres
La Mouette
Tchekhov
Mise en scène
Catherine Delattres
Création Juin 2010
Compagnie Catherine Delattres
260B, boulevard Jean Jaurès - 76000 Rouen
Tel : 02 35 98 12 34 Fax : 02 35 15 02 59 Mel : [email protected]
www.compagnie-catherine-delattres.com
Equipe artistique
Mise en scène
Catherine Delattres
Décor
Ludovic Billy
Lumières
Jean-Claude Caillard
Costumes
Corinne Lejeune
Distribution : Claire Bassez, Gaëlle Bidault, Françoise Caillard-Rousseaux,
Bernard Cherboeuf, Frédéric Cherboeuf, Nicolas Dégremont, Yedwart Ingey,
François Lequesne, Jean-François Levistre, Maryse Ravera…
Création en plein air en juin 2010 à l’Aître Saint-Maclou de Rouen puis
tournée estivale dans les lieux patrimoniaux de Haute-Normandie (manoir
de Villers, château de Beaumesnil, moulin d’Andé, Abbaye de Bonport…).
Reprise saison 2010-2011 au Rive-Gauche – Scène conventionnée de SaintEtienne-du-Rouvray, L’Archipel – Scène Conventionnée de Granville,
Théâtre des Chalands de Val de Reuil, ECFM de Canteleu, Théâtre de l’hôtel
de ville du Havre, L’Eclat de Pont-Audemer, Taps Scala de Strasbourg… (en
cours)
Coproduction : Le Rive Gauche Scène Conventionnée pour la Danse de Saint-Etienne du
Rouvray et Théâtre des Quartiers d’Ivry centre dramatique national en préfiguration
La Compagnie est conventionnée avec la ville de Rouen et la Région Haute-Normandie,
subventionnée par le Ministère de la Culture et de la Communication – DRAC de Haute
Normandie et le département de la Seine Maritime et de l’Eure.
Journal d’un succès
21 Novembre 1895
« J’écris La Mouette non sans plaisir, bien que je me sente terriblement en faute quant aux
conditions de la scène… C’est une comédie avec 3 rôles de femmes et six rôles d’hommes.
Quatre actes, un paysage (une vue sur un lac) ; beaucoup de discours sur la littérature, peu
d’action, cinq tonnes d’amour »
1896
En cette année 96 où il fait jouer La Mouette pour la première fois, il est déjà célèbre comme
auteur de nouvelles et il a déjà écrit pour le théâtre : Platonov (1880) et Ivanov (1887).
6 Octobre 1896
Première représentation à St Petersbourg. Tchekhov s’enfuit au milieu du deuxième acte. On
attendait une pièce de boulevard. Furieux les spectateurs sifflent, les acteurs s’affolent… C’est
l’échec. « Je n’écrirai plus jamais et ne ferai jamais jouer de pièces ».
17 Décembre 1898
Stanislavski et Dantchenko viennent de fonder le Théâtre d’Art à Moscou. Tchekhov accepte
que la pièce soit jouée par la jeune équipe – le succès est immense. C’est une triomphale
seconde « première ». Tchekhov, déjà malade, ne verra sa pièce que le 1er Mai 1899 au cours
d’une représentation spécialement organisée pour lui par la troupe.
Et Tchekhov devint Tchekhov
Durant les quelques années qui lui restent à vivre, il invente une nouvelle dramaturgie,
admirablement secondé par le Théâtre d’Art. Il écrit à un moment privilégié de l’histoire du
théâtre où la mise en scène vient d’être inventée. « La scène ne deviendra un art que dans
l’avenir ; maintenant elle n’est encore qu’une lutte pour cet avenir »
Aujourd’hui l’image d’une mouette en vol sert toujours d’emblème au Théâtre d’Art à Moscou.
La Mouette
Une pièce où rien ne se passe ?
Medvedenko aime Macha qui aime Treplev qui aime Nina qui aime Trigorine qui est aimé par
Arkadina qui est désirée par Dorn qui est aimé par Paulina… On dirait du Racine…ça
ressemble à Andromaque.
Autrement formulé :
Une jeune fille, Nina, tombe amoureuse d’un écrivain connu mais de second ordre qui est le
veule amant d’une actrice entre deux âges dont le fils est, de son côté, aussi amoureux d’elle,
alors qu’il est, lui, désespérément aimé par la fille du régisseur.
Nina se sauve avec Trigorine, devient actrice, leur liaison cesse un an après, leur enfant meurt,
elle s’en va dans un théâtre de province mais fait escale dans le domaine de Treplev qui est
entre temps devenu écrivain reconnu ; à la suite de cette rencontre Treplev se suicide.
Le triangle des amours contrariées
Un premier triangle : Arkadina – Trigorine – Nina, les deux femmes amoureuses du même
homme.
Dans le deuxième triangle, Macha aime Treplev qui aime Nina.
Dans le troisième triangle, Paulina aime Dorn mais est mariée avec Chamraiev.
Aucune histoire d’amour ne se réalise, sauf la liaison banale de Trigorine et d’Arkadina.
Des amours désespérées dans un espace fermé où rien de nouveau ne peut intervenir. Seule
Nina réussira à s’échapper quand Trigorine l’aura quittée. Treplev se tuera.
Une réflexion sur l’art
« On ne peut se passer du théâtre » Sorine (Acte 1)
Tous sont attirés par lui. Arkadina est une célèbre actrice qui se préoccupe bien plus de sa
célébrité que de son art. Nina ne connaîtra peut-être pas la gloire mais elle se consacre au
théâtre avec sincérité et passion.
Tchekhov poursuit dans sa pièce sa réflexion sur la poétique théâtrale. Il confronte deux
attitudes extrêmes tout aussi funestes l’une que l’autre : le romantisme autodestructeur de
Treplev et l’utilitarisme fade de Trigorine. L’artiste ne doit être ni maudit, ni mondain, il doit avoir
du talent.
Dans les discours de Trigorine, Tchekhov parle de manière explicite de son propre travail. Ses
affres et ses angoisses d’auteur dramatique débutant, il les exprime par la bouche de Treplev.
Un oiseau symbole
La mouette morte est le symbole d’une vie initialement détruite, de la beauté fauchée.
« Nina, ayant lu trop de récits de Trigorine, gentils mais oiseux, tombe amoureuse, non de lui,
mais de son propre rêve de jeune fille. C’est bien là la tragédie de la mouette blessée à mort…
le premier amour d’une petite provinciale ne remarque ni le pantalon à carreaux, ni les
chaussures trouées, ni le cigare malodorant. On apprend les hideurs de la vie quand il est trop
tard, quand la vie est brisée. » (Stanislavski)
« Un sujet pour un petit récit : au bord d’un lac, depuis son enfance vit une jeune fille, comme
vous; elle aime le lac comme une mouette, elle est heureuse et libre, comme une mouette. Mais
par hasard un homme est passé, l’a vue et, par désœuvrement, il la fait périr, comme cette
mouette » Trigorine (Acte 2)
Mais la mouette prend aussi son envol. Au quatrième acte, Nina a trouvé sa voie, son métier,
sa passion. Elle laisse au sol Trigorine et Treplev.
Paroles
Notes aux acteurs et metteurs en scène de La Mouette par l’auteur.
« Je ne crois pas qu’une pièce puisse être mise en scène, même par le metteur en scène le
plus talentueux, sans les conseils et les directives de l’auteur. »
« L’essentiel mes amis, c’est d’éviter la dramatisation… Tout doit être simple, aussi simple que
dans la vie. »
« Vous jouez très bien, mais ce n’est pas mon personnage. Je n’ai pas écrit cela. Mon
personnage porte un pantalon à carreaux et des souliers troués… Et il fume le cigare comme
ça… » (à Stanislavski qui joue le rôle de Trigorine)
« Il faut rendre les souffrances comme elles s’expriment dans la vie, c’est à dire non avec des
gestes de mains et des pieds, mais avec une simple intonation, un regard. Pas de gestes, mais
de la grâce. »
« Il n’y a pas besoin de sujets. La vie ne connaît pas de sujets, dans la vie tout est mélangé, le
profond et l’insignifiant, le sublime et le ridicule. »
« J’ai tout dit ce que je savais de ma pièce et de mes personnages. »
Le premier metteur en scène de La Mouette raconte :
« Les circonstances dans lesquelles nous montâmes La Mouette furent pénibles et
compliquées.
L’état de santé de Tchekhov avait sérieusement empiré par suite de complications du
processus tuberculeux. Son moral était tel qu’il n’aurait pu supporter un second échec de La
Mouette, comparable à celui qu’il avait essuyé à sa première représentation à Petersbourg.
L’insuccès pouvait être fatal à l’écrivain. Nous en fûmes prévenus par sa soeur qui vint nous
supplier en pleurant de remettre la représentation à une date ultérieure. Or nous ne pouvions
absolument pas le faire, vu le très mauvais état des finances du théâtre ; pour faire monter les
recettes, il nous fallait absolument monter une pièce nouvelle. Je vous laisse à juger de l’état
dans lequel nous entrâmes en scène le soir de la première, devant une salle bien mal remplie
(la recette ne fut que de six cents roubles). Nous étions là, debout sur la scène, et nous
entendions une voix intérieure nous murmurer :
- Jouez bien, jouez superbement ; il vous faut plus que le succès, il vous faut le triomphe . Si
vous ne l’obtenez pas, sachez qu’en recevant votre télégramme, l’écrivain que vous aimez
mourra, tué de vos propres mains. Vous serez devenus ses bourreaux. Comment jouâmesnous ? Je n’en sais plus rien. Le premier acte prit fin dans un silence de mort. L’une des
actrices s’évanouit (Olga Knipper). Personnellement, j’étais si désemparé que je tenais à peine
sur mes jambes. Et puis, après un long silence, il s’éleva soudain de la salle un tonnerre
d’applaudissements enragés, de véritables rugissements. Le rideau se ferma…s’ouvrit…, se
referma à nouveau, et nous restions là, debout, immobiles, médusés. Nouveaux rugissements
du public… Le rideau s’ouvrant à nouveau… et nous, toujours debout, immobiles, sans même
l’idée de saluer. En fin nous comprimes que c’était le succès ; émus au-delà de toute
vraisemblance, nous nous jetâmes dans les bras l’un de l’autre, comme on fait la nuit de
Pâques. Nous fîmes une ovation à Lilina qui jouait le rôle de Macha : par sa dernière réplique,
elle avait brisé la glace dans le coeur des spectateurs. Le succès monta d’acte en acte. La
pièce s’acheva en triomphe. Nous envoyâmes à Tchekhov un télégramme détaillé »
Extrait de « Ma vie dans l’art » de Stanislavski
Gorki écrit à Tchekhov :
« Vous êtes naturellement au courant du triomphe de votre Mouette. Hier, un homme qui
connaît très bien le théâtre et a fréquenté tous nos coryphées de la scène, un homme qui a
presque la soixantaine, un très fin connaisseur et un homme de goût, m’a dit avec des larmes
d’émotion : « Cela fait près de quarante ans que je vais au théâtre et j’ai vu bien des choses.
Mais je n’ai encore jamais rien vu d’aussi hérétiquement génial que cette pièce ». Sa voix n’est
pas isolée, vous le savez. Je n’ai pas vu sur scène La Mouette, mais je l’ai lue. Elle est écrite
d’une main puissante. »
Notes de travail, Juin 2009...
Le temps
Un des éléments les plus importants de la dramaturgie tchekhovienne.
-
Le temps des silences, des pauses, des non-dits, des phrases avortées.
-
Le temps qui s’écoule : entre le troisième et le quatrième acte deux années ont passé. C’est le
temps du roman, le temps de l’ellipse cinématographique. Les personnages ont vieilli, certains
sont à bout de forces et sans espoir.
-
Le temps c’est aussi la couleur du ciel. La pièce commence sous le soleil, c’est l’été de toutes les
illusions amoureuses et professionnelles. A la fin de la pièce, le vent hurle aux oreilles de
Treplev.
Le lieu
« Un trou perdu », le village le plus proche est à six kilomètres ; quelque part au loin se trouve la ville
avec une gare. La propriété familiale est située au bord d’un lac. La pièce commence au bord d’un lac et
se termine dans le cabinet de travail de Treplev, dans un rétrécissement progressif. Dehors, le lac,
espace idyllique, appartient définitivement à l’enfance, aux illusions perdues.
Une comédie tragique
Le réel le plus prosaïque coexiste avec la réflexion théorique sur la création littéraire. On trouve dans la
pièce une parodie du mélodrame, du vaudeville, des paraboles symbolistes (la mouette, lac), les grands
mythes (Hamlet, OEdipe)… Toutes les lectures s’entrelacent et se répondent. Au metteur en scène de
maintenir l’équilibre entre naturalisme et symbolisme. Les scènes triviales succèdent aux scènes
dramatiques. La réalité n’est jamais filtrée, la vie c’est le dérisoire et l’essentiel mêlés.
Une pièce sans héros
« Un groupe de personnages dépourvus de centre » dira Meyerhold.
C’est l’histoire d’une famille, d’un clan, lieu tragique par excellence. Des individus bavardent et se
côtoient souvent sans se voir. Chacun souffre en silence et quand on se plaint, personne n’écoute. Ils
sont là par habitude, par instinct grégaire, protégés par la maison et le lac. Toutes les existences se
valent. L’histoire d’amour de Paulina, la femme du régisseur, est aussi douloureuse que celle de
Treplev.
Anton Tchekhov 1860 - 1904
17 Janvier 1860 Naissance d’Anton Pavlovitch Tchekhov à Taganrog, troisième fils d’une
famille d’épiciers.
1861 Abolition du servage.
1864/1869 Tolstoï : Guerre et Paix.
1876 La famille en faillite part à Moscou.
1879 Anton Tchekhov, bachelier, les rejoint et commence ses études de médecine.
1880 Dostoïevski : “Les Frères Karamazov”. La première nouvelle de Tchekhov parait dans la
revue humoristique “La Cigale”.
1881 Mort de Dostoïevski.
1883 Mort de Tourgueniev.
1884 Tchekhov est médecin. Il publie son premier recueil de nouvelles.
1885/1887 Il exerce la médecine à Babkino (80 km de Moscou).
1886 Deuxième recueil de nouvelles “Récits Bariolés”.
1887 Ivanov est joué au théâtre Korch de Moscou.
1888 Une Demande en mariage.
1890 Départ en avril pour l’ile de Sakhaline. Il reste 3 mois auprès des bagnards de l’ile.
1891 Un Jubilé.
1892/1893 Il achète la propriété de Mélikhovo. Activité médicale et sociale.
1894 Aggravation de son état de santé.
1896 Première de La Mouette à Saint-Petersbourg. Echec retentissant.
1897 Fondation du Théâtre d’Art de Moscou par Stanislavski et Dantchenko. Grave
hémoptysie.
1898 Il s’installe dans sa dernière maison à Yalta. 17 octobre : succès triomphal de La Mouette
au Théâtre d’Art de Moscou . Il rencontre Olga Knipper, jeune actrice de la troupe.
1899 Oncle Vania est joué au Théâtre d’Art.
1901 Les Trois soeurs . Le 25 mai, mariage de Tchekhov et d’Olga Knipper. Aggravation de la
tuberculose pulmonaire.
1902 Vie solitaire à Yalta. Détérioration de son état de santé.
1903 Il écrit la Cerisaie commencée un an auparavant.
1904 Le 17 janvier, première représentation de La Cerisaie au Théâtre d’Art. Olga joue
Lioubov. Il est au faîte de sa gloire Dernier hiver à Moscou.
Le 2 juillet 1904 Tchekhov meurt à Badenweiler .
Il a 44 ans.
Catherine Delattres, metteur en scène
Comédienne de formation, Catherine Delattres a assuré de nombreuses fonctions
pédagogiques: responsable de l’Ecole du Théâtre des 2 Rives de Rouen, puis du secteur
“Théâtre Jeune Public” à la Maison de la Culture du Havre et enfin Directrice des Études de
l’Ecole du Théâtre National de Strasbourg de 1990 à 1995.
Parallèlement elle a entamé une collaboration artistique avec Jean-Marie Villégier (Tartuffe de
Molière, L’Illusion comique, Sophonisbe, Le Menteur de Corneille et en 2003, Les deux
trouvailles de Gallus de Victor Hugo).
Depuis 1984, elle a réalisé les mises en scène des spectacles suivants: L’enfant d’après Jules
Vallès (Maison de la Culture du Havre), Maison de poupée d’Ibsen, Le pain d’autrui de
Tourgueniev, Soudain l’été dernier de Tennessee Williams (Ecole du Théâtre des 2 Rives),
Correspondances amoureuses, Grand’Peur et Misère du IIIème Reich de Brecht, La
Galerie du Palais de Corneille (Ecole du Théâtre National de Strasbourg, L’inconnue de
Calais d’après Paul Léautaud, Les petits potages mécaniques d’Olivier Saladin, Le Paradis
sur terre de Tennessee Williams (Théâtre des 2 Rives).
De 2001 à 2004, elle a réalisé la mise en scène d’opéras comiques et d’oeuvres lyriques en
collaboration avec L’Atelier Lyrique de Haute-Normandie: Sancho Pança de Philidor, Le Délire
de Berton, Le Petit Opéra Thérapeutique d’Isabelle Aboulker, Le Déserteur de Monsigny.
Catherine Delattres a fondé sa propre compagnie à Rouen en 1990 et a notamment monté:
Jodelet ou le Maître Valet de Paul Scarron (1992), Le Paradis sur terre de Tennessee
Williams (1994), Sans dessus dessous d’Eugène Labiche (1996), Le Cid de Corneille (1997),
C’est beau et Elle est là de Nathalie Sarraute (1998), Les Amoureux et Le véritable Ami de
Goldoni (1999), Les Serments indiscrets de Marivaux (2000), Yvonne, princesse de
Bourgogne de Gombrowicz (2002), Kiki l’Indien de Joël Jouanneau (2003), La Cerisaie de
Tchekhov (2004), La place royale de Pierre Corneille (2006),Un jardin sous la pluie de
Philippe Delerm (2007), Chat en poche de Georges Feydeau et Les petits potages
mécaniques avec Olivier Saladin (2008), La cantatrice chauve de Ionesco (2009).
Calendrier des représentations - 2010
Juin
22 au 30 :
La Mouette d’Anton Tchekhov
Aître Saint-Maclou de Rouen – 21 h
Juillet
1er au 03 :
La Mouette d’Anton Tchekhov
Aître Saint-Maclou de Rouen – 21 h
09 et 10 :
La Mouette d’Anton Tchekhov
Moulin d’Andé – 21 h
13 et 14 :
La Mouette d’Anton Tchekhov
Abbaye de Bonport de Pont de l’Arche – 21 h
17 :
La Mouette d’Anton Tchekhov
Château de Beaumesnil – 21 h
23 et 24 :
La Mouette d’Anton Tchekhov
Manoir de Villers – Saint-Pierre de Manneville – 21 h
Octobre
07 et 08 :
La Mouette de Tchekhov
Le Rive Gauche Scène Conventionnée de Saint Etienne du Rouvray - 20 h 30
15 :
La Mouette de Tchekhov
L’Eclat de Pont-Audemer - 20 h 30
21 :
La Mouette de Tchekhov
L’Archipel Scène Conventionnée de Granville - 20 h 30
Novembre
21 :
La Mouette de Tchekhov
Théâtre des Chalands – Val de Reuil – 16 h
Décembre
14 au 17 :
La Mouette de Tchekhov
TAPS Scala de Strasbourg