Dossier de presse

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Dossier de presse
BOMBÓN
LE CHIEN
(BOMBÓN EL PERRO)
Festival de Toronto 2004
Prix de la Critique Internationale - Festival de San Sebastián 2004
Prix du Meilleur réalisateur - Festival International du Film de Guadalajara 2005
Prix de la Critique Argentine 2005
7 Nominations aux CONDOR DE PLATA (Césars argentins remis le 27 juin 2005)
ATOPIA
et MONGREL MEDIA
présentent
BOMBÓN
LE CHIEN
(EL PERRO)
Un film de CARLOS
SORIN
SORTIE
LE 24 OCTOBRE 2005
Durée : 1h37
Images disponibles sur http://www.mongrelmedia.com/press.html
Distribution
Québec: Atopia
3981 boulevard Saint-Laurent
bureau 200
Montréal, Québec H2W 1Y5
tel: 514.985.0873 fax: 514.985.5876
www.atopia.com
Canada: Mongrel Media
1028 Queen St West
Toronto, Ontario M6J 1H6
tel: 416.516.9775 fax: 416.516.0651
www.mongrelmedia.com
Presse
Bonne Smith
Star PR
tel: 416.488.4436
fax: 416.488.8438
couriel: [email protected]
NOTE DU RÉALISATEUR
BOMBÓN LE CHIEN s’inscrit dans la continuité de mon précédent film HISTORIAS MÍNIMAS. J’ai en effet repris des
personnages simples, traités de façon minimaliste et interprétés par des non-acteurs. Parler de personnages simples est sans doute
une simplification en soi. En réalité, les personnages simples n’existent pas : l’univers intérieur du paysan le plus humble est aussi
insondable que celui du professeur de philosophie. La seule différence est que ce dernier réfléchit et communique essentiellement
par la parole alors que le premier, plus élémentaire, le fait à travers des gestes et des silences. J’ai toujours préféré le gestuel au
textuel au cinéma. Un regard, un silence, un imperceptible rictus deviné sur un gros plan, exprime bien davantage que toutes les
rhétoriques. Et c’est ce qui se produit avec les personnages « simples » : il faut les lire dans les yeux. Je crois que c’est là que le
cinéma assume le grand héritage de la peinture. Le regard abattu de Philippe IV dans les derniers portraits peints par Velázquez
nous renseigne bien plus sur la tragédie que vit ce roi que tous les ouvrages qui ont pu être écrits sur le sujet. Dans
BOMBÓN LE CHIEN je retravaille avec des non-acteurs. Ce choix provient sans doute des quelques expériences où j’ai
filmé des gens réels en étant réalisateur de pub. Quelques films du cinéma indépendant actuel, qui laissent une part floue à la
limite existant entre fiction et documentaire, m'ont également influencé. En règle générale, je suis plutôt attiré par la réalité que
par la fiction, je penche davantage du côté de la biographie que vers le roman.
Le travail avec des gens réels, des lieux réels et de l’éclairage réel permet, à mon sens, d’atténuer la manipulation et la
tromperie qu’implique inévitablement le cinéma.
Le cinéma est un leurre y compris dans les toutes petites choses. L’homme qui court n’est pas en train de courir. Ce sont
des images fixes, projetées avec des intervalles d’obscurité. Seulement une déficience physiologique – la persistance
rétinienne – me les fait voir en continu comme un homme en train de courir. Si le système nerveux était parfait, le cinéma
ne pourrait pas exister. Le cinéma naît donc d’un handicap. Tout le reste n’est dès lors que tromperie. Les bateaux de cette
bataille navale ne sont pas des bateaux, le prince n’est pas prince et les amoureux qui s’embrassent ne sont pas amoureux
en réalité (du moins, pas l’un de l’autre…). Une des choses qui m'a toujours attiré dans le documentaire – et spécialement
dans les dramatiques images de guerre – c’est que rien ni personne n’y prétend être ce qu’il n’est pas. Cela souligne le poids
du réel. Je me suis demandé s’il était possible de raconter une histoire de fiction qui, telle les vieilles couvertures que faisait
ma grand-mère avec des bouts de différents tissus, puisse être racontée avec des bouts de réalité, de vérité. Où ceux
que l’on voit, en grande partie, « sont » et « ne prétendent pas être ». D’où l’idée de travailler avec des gens réels, à une
condition pourtant : qu’ils ne jouent pas à être acteurs – car de toutes manières, ils seraient pour la plupart, bien mauvais
– mais à être eux-mêmes. Les interprètes de BOMBÓN LE CHIEN sont strictement pareils que les personnages.
Pas sur le plan anecdotique – ils exercent d’autres métiers et vivent ailleurs- mais dans l’essentiel, dans l’âme. L’idée était
de faire surgir de cette superposition des instants de vérité. Un exemple seulement : l'intensité et la vérité qui se lisent sur
le visage de Juan Villegas-personnage lorsque quatre cent personnes l'applaudissent pour avoir remporté un trophée à
l'exposition canine, après les vingt années de sa vie passées dans la solitude d'une station service sur une route paumée.
Parce que c’est le même visage de Juan Villegas-personne qui, dans ce même instant, est applaudi par quatre cent
figurants, après avoir vécu ses vingt dernières années à garer des voitures dans la solitude d’un parking. La situation est
différente, mais le sentiment est le même. Si la caméra peut le saisir c’est que nous nous trouvons face à un moment de
documentaire, un moment de vérité. À la fin du générique, vous allez retrouver la phrase bien connue qui dit « les personnages
et les situations de ce film ne sont que pure fiction. Toute ressemblance avec des personnes ou des situations ayant
réellement existé ne serait que pure coïncidence ». Ne le croyez pas tout à fait : dans ce film, ni les personnages, ni les
situations ne sont entièrement fictives, pas plus que les ressemblances n’ont été purement fortuites.
SYNOPSIS
BOMBÓN LE CHIEN, une histoire d’instincts et d’amitiés
Juan Villegas (52 ans) a travaillé durant les vingt dernières années de sa vie dans une station service d’une route solitaire
en Patagonie. La station a été vendue et les nouveaux propriétaires songent à la moderniser. Juan, tout comme d’autres
employés, est licencié. Tout en recherchant du travail, il essaye de survivre grâce à un ancien hobby : il fabrique des couteaux.
Mais les choses vont mal. Il n’arrive pas à retrouver un emploi ni à vendre ses couteaux. Il vit le drame du chômage dans
son aspect le plus tragique : avec l’âge qu’il a et sans aucune qualification, il commence à réaliser qu’il a été rayé du
monde. Le hasard l’amène à effectuer une petite réparation sur un vieux véhicule dans une ferme. La propriétaire, une vieille
femme, a besoin de vendre la voiture de son mari décédé, car elle a aussi des soucis d’argent. Un fois le travail achevé,
elle propose de payer Juan avec un chien qui n’est pas un chien ordinaire, mais un magnifique dogue argentin, que son
époux avait acheté dans l’idée de démarrer un élevage. Juan tente de refuser, expliquant qu’il est au chômage et qu’avec
une taille pareille, le chien doit manger deux fois plus que lui. La veuve insiste cependant sur la valeur inestimable du chien
et sur la formidable compagnie que l’animal procurerait à quelqu’un qui, comme Juan, est seul. C’est ainsi qu’elle finit par
le convaincre. À partir de là, la chance commence à sourire à Juan. Le chien, qui attire tous les regards, est admiré par
beaucoup et Juan en tire une franche satisfaction car il comprend que les éloges lui sont aussi adressés à lui pour en être
le maître. Grâce au chien, il décroche un travail temporaire comme gardien d’un hangar et même le gérant de la banque,
grand amateur de dogues argentins, l’invite à son bureau lorsque Juan vient percevoir sa maigre indemnisation. Il comprend
rapidement que le chien est son avenir et il contacte Walter – un géant enthousiaste – qui, à ses moments perdus, prépare
des chiens pour des expositions. Walter est sûr que ce chien est capable de décrocher toutes les médailles. Il propose alors
un marché : ils seront associés, cinquante-cinquante, sur les prix que le chien ne manquera pas de remporter. Commence
alors une longue période d’entraînement, pas seulement du chien mais aussi de Juan qui, selon Walter, cessera d’être un
chômeur pour devenir un exposant canin. Tout se déroule bien lors de la première exposition où le chien gagne une
honorable troisième place. Ils arrosent cela bruyamment dans un restaurant libanais où Juan connaît une chanteuse arabe
qui l’attire. Entre le chien et la chanteuse, Juan se croit au paradis. Mais il s’apercevra vite que l’instinct peut jouer de biens
mauvais tours.
DEVANT LA CAMÉRA
1- JUAN VILLEGAS
(Juan Villegas). Ce sont ses débuts au cinéma. Il est gardien d’un parking proche de la maison de production de Sorín. Il a
repris son travail habituel après le tournage. Sorín est toujours un peu gêné qu’après avoir joué dans son film, il continue
à lui garer sa voiture.
2- WALTER DONADO
(Walter Donado). Il fait aussi ses débuts d’acteur. Ancien combattant de la guerre des Malouines, il s’est spécialisé par la suite
dans la recherche d’animaux en tout genre pour des tournages et des spectacles. Remarquable professionnel, très demandé
par tous ceux qui cherchent, dans l’urgence, un lion, un chimpanzé ou un banc de piranhas.
3- GREGORIO
(Bombón ou Le chien). Dogue argentin. Fils de ACG – stuc de Santa Isabel et Pacha, de Nueva Córdoba. Il a remporté
d’innombrables trophées dans des expositions canines partout dans le monde. Il fait ici ses débuts au cinéma. Ses idoles
sont Lassie et Rintintin.
4- MICOL ESTEVEZ
(Gracielita). Du haut de ses 9 ans, elle est la seule de toute l’équipe à être une vraie comédienne expérimentée. Elle est actrice
depuis l’âge de 4 ans et travaille régulièrement pour le cinéma, la télévision et le théâtre.
5- KITA CA
(La veuve de la ferme). Thérapeute comportementale de profession, elle a été mise à contribution par le responsable
du casting afin d’apporter un soutien psychologique. Elle a fini par jouer dans le film.
6- PASCUAL CONDITO
(Pascual). Distributeur de cinéma reconnu en Argentine. Responsable du succès commercial de HISTORIAS MÍNIMAS.
7- CLAUDINA FAZZINI
(Claudina). Assistante de production pour des publicités de Carlos Sorín. Elle fait ici ses débuts au cinéma.
8- CARLOS ROSSI
(Le gérant de la banque). Directeur du service presse du Consejo Deliberante de Bahía Blanca. Persuadé jusqu’au moment
du tournage qu’il s’agissait d’une blague de ses amis.
9- MARIELA DIAZ
(La fille). Professeur dans un collège de la province de Santiago. Elle a participé à HISTORIAS MÍNIMAS en 2002. Elle tourne
ici son second film.
10- ROSA VALSECCHI
(Susana). Fonctionnaire et actrice amateur. Déjà présente dans HISTORIAS MÍNIMAS.
11- SABINO MORALES
Il est éleveur de moutons sur un petit lopin de terre en Patagonie. C’est sa seconde apparition au cinéma, après HISTORIAS
MÍNIMAS.
12 – ROLO ANFRADA
Il anime des bals et des événements dans sa province natale, Tucumán. Il a fait également partie de l’équipe de HISTORIAS
MÍNIMAS, jouant ici pour la deuxième fois au cinéma.
DERRIÈRE LA CAMÉRA
CARLOS SORÍN
RÉALISATEUR ET COPRODUCTEUR (GUACAMOLE FILMS)
Réalisateur argentin. Il a réalisé LA PELICULA DEL REY (1986 – Lion d’Argent au Festival de Venise et Goya du Meilleur Film
étranger de langue espagnole), ETERNA SONRISA DE NEW JERSEY (1989) et HISTORIAS MÍNIMAS (2002 – Grand Prix du
jury du Festival de San Sebastián et Goya du Meilleur Film étranger de langue espagnole, entre autres). BOMBON LE CHIEN
(2004) est son quatrième film. Carlos Sorín est également connu, outre ses films, pour son incroyable amour des chiens.
OK FILMS. COPRODUCTEUR
Créée à partir de l’association entre OSCAR KRAMER et HUGO SIGMAN, OK FILMS S.A. est une société argentine entièrement
consacrée à la production de longs-métrages aussi bien nationaux qu’internationaux. Ses activités englobent l’acquisition
des droits d’auteur, le développement de scénarios et les co-productions internationales. HUGO SIGMAN est actionnaire de
Medios Argentinos SA et des Éditions Granica. Il édite des prestigieuses publications, telles TXT Revista Textual, Le Monde
Diplomatique Cono Sud, ainsi que nombre d’ouvrages d’entretiens. OSCAR KRAMER, actuellement Président de OK FILMS,
a établi depuis près de vingt ans les bases de cette société indépendante, intégrant talents du cinéma international et
réalisateurs et interprètes argentins. Il a à son actif : EL PERRO (BOMBON LE CHIEN) (2003), réalisé par Carlos Sorín ;
KAMCHATKA (2002), réalisé par Marcelo Piñeyro avec Cecilia Roth et Ricardo Darin, représentant l’Argentine dans la
présélection pour l’Oscar du Meilleur Film Étranger en 2002. PLATA QUEMADA (2000), réalisé par Marcelo Piñeyro (sélection
officielle des Festivals de Venise, Toronto et Londres. Prix Goya 2001 du Meilleur Film Étranger de langue espagnole).
CORAZON ILUMINADO (1997) réalisé par Hector Babenco (film en compétition officielle au Festival de Cannes 1998).
EL IMPOSTOR (1997) réalisé par Alejandro Maci (prix Coral d’Argent au Festival International du Film de La Havane en 1998
du Meilleur Film, Meilleure Photographie et Meilleure Direction Artistique). LA LEÇON DE TANGO (1996) réalisé par Sally
Potter (ouverture officielle du Festival International du Film de Mar del Plata 1997 où il a remporté le prix Ombú d’Or.
Distribué aux USA par Sony Classics). DE ESO NO SE HABLA (1992) de María Luisa Bemberg avec Marcello Mastroianni (en
compétion officielle du Festival de Venise 1993. Distribué aux USA par Sony Classics). LA PESTE (1991) de Luís Puenzo avec
William Hurt, Raúl Julia, Robert Duvall, Sandrine Bonnaire et Jean-Marc Barr (compétition officielle du festival de Venise
1992). ETERNA SONRISA DE NEW JERSEY (1988), de Carlos Sorín, avec Daniel Day Lewis. LA HISTORIA OFICIAL (1985) de
Luís Puenzo, qui a donné à l’Argentine son premier et unique Oscar du Meilleur Film Étranger en 1986. (Producteur Associé).
WANDA VISION.
PRODUCTEUR ASSOCIÉ
WANDA VISION est une société spécialisée dans la production et la distribution de films indépendants.
Voici quelques-unes de ses dernières productions : 2001 LE PEUPLE MIGRATEUR de Jacques Perrin (nommé aux Oscars
2003 Meilleur Film Documentaire). 2002 HISTORIAS MÍNIMAS de Carlos Sorín avec Javier Lombardo, Antonio Benedectis,
Javiera Bravo (festival de San Sebastián 2002 – Prix Spécial du Jury). LE CRIME DU PERE AMARO (EL CRIMEN DEL PADRE
AMARO) de Carlos Carrera avec Gael García Bernal (nommé aux Oscars 2003 – Meilleur Film Étranger). 2003 : SUITE HABANA
de Fernando Pérez (film d’ouverture du Festival du Film de San Sebastián 2003. Festival du Film de La Havane 2003 :
Meilleur Film, Meilleur Réalisateur, Meilleure Musique, Meilleure Bande Originale, Meilleure Affiche, Prix de la Fédération
Internationale de la Presse Cinématographique). 2004 : LA PUTA Y LA BALLENA de Luís Puenzo avec Aitana Sánchez-Gijón,
Leonardo Sbaraglia, Miguel Angel Solá. Actuellement en postproduction. LE FILS D’ELIAS (EL ABRAZO PARTIDO) de Daniel
Burman, avec Daniel Handler, Melina Petriella, Sergio Boris. WHISKY de Juan Pablo Rebella et Pablo Stoll avec Andrés Pazos,
Mirella Pascual et Jorge Bolani.
LISTE TECHNIQUE
Titre original : EL PERRO
Réalisateur : CARLOS SORÍN
Producteur : OSCAR KRAMER
Producteurs Associés : HUGO SIGMAN
JOSÉ MARIA MORALES
Scénaristes : CARLOS SORÍN
SANTIAGO CALORI
SALVADOR ROSELLI
Sur une idée originale de : CARLOS SORÍN
Directeur de la photographie : HUGO COLACE A.D.F.
Directeur artistique : MARGARITA JUSID
Directeur du son : ABBATE & DÍAZ
Chef monteur : MOHAMED RAJID
Compositeur : NICOLÁS SORÍN
Production :
GUACAMOLE FILMS (Argentine)
OK FILMS (Argentine)
WANDA VISION S.A. (Espagne)
CHEMO-ROMIKIN S.A.

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