Mise en page 1 - La Nouvelle République

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Mise en page 1 - La Nouvelle République
NR
LA
Pétrochimie
LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE
p. 4
WWW .lnr-dz.com
Christian Gourcuff
«Rien n’est
Sonatrach est
chargée de relancer laissé au
hasard»
l'industrie
p. 24
Quotidien dʼinformation indépendant - n° 5100 - Jeudi 27 novembre 2014 - Prix : 10 DA
Affaire Hervé
Gourdel : «L’un des
assassins éliminé
par l’ANP»
©New Press
p. 3
L’EDITO DE
Lakhdar A.
Le pétrole pour servir l’après-pétrole
Entre 2015 et 2024, l’Algérie va investir autour de 36
milliards de dollars dans la relance de la pétrochimie,
une opération confiée au Groupe Sonatrach et pour laquelle tout un plan de développement a été adopté.
Les fluctuations du marché pétrolier à la baisse depuis
quelques semaines ont accéléré une démarche qui
avait été envisagée de longue date, avec l’ambition de
récupérer l’importante valeur ajoutée créée par les activités situées en aval. Au lieu de vendre ses hydrocarbures, notre pays compte les valoriser pour satisfaire les
besoins du marché national en produits pétrochimiques, augmenter les exportations du pays et contribuer à une plus grande intégration de l’industrie nationale. C’est, en dépit des apparences, une façon de
sortir de la dépendance des hydrocarbures, puisque
l’objectif affiché est de stimuler la création de PME /PMI
dans des filières aussi diverses que les matières plastiques, le caoutchouc, les textiles, les engrais, la chimie, pour ne citer que celles-ci, en rendant disponibles
les matières premières et autres sous-produits. C’est
une option majeure du gouvernement en matière de
politique industrielle.
Le marché pétrolier est actuellement surapprovisionné
et la situation va s'aggraver l'an prochain, a déclaré le
ministre iranien du Pétrole, Bijan Namdar Zanganeh, à
son arrivée hier à Vienne, à la veille de la réunion de
l'Organisation des pays exportateurs de pétrole. Pour sa
part, le ministre vénézuélien des Affaires étrangères,
Rafael Ramirez, avait estimé mardi que le prix du pétrole brut n'était «pas bon». Un marché surapprovisionné, un prix bas qui va vers les 60 dollars fatidiques
: à quoi bon à se limiter, avec obstination, à être un
fournisseur de pétrole sur le marché international,
alors qu’il est possible de le transformer et de contribuer ainsi à la sortie de la domination des hydrocarbures sur l’économie nationale.
Combinée à un serrage des importations et à une rationalisation des dépenses, la démarche de valorisation
des hydrocarbures pour les besoins de la consommation interne et pour l’exportation, portera sûrement ses
fruits.
L. A.
actuel
Le chiffre du jour
La NR 5100 - Jeudi 27 novembre 2014
6 000 fonctionnaires du ministère de l'Intérieur formés d'ici fin 2014 pour
un service public de qualité.
2
travaux publics
sahara occidental
apn
demain
Constantine
Ambassadeur
Les Etats-Unis soutiennent
«totalement» les efforts de l'ONU.
Vote
Adoption à l'unanimité du projet de loi relatif
à la création du fonds de pension alimentaire.
Amar Ghoul en visite
d’inspection et de travail
dans la wilaya d’Alger.
Ouverture «imminente»
d’un des principaux accès
du viaduc transrhumel.
L’ambassadrice des Etats-Unis
REPÈRE
«Les relations algéro-américaines
n'ont jamais été aussi bonnes»
, Les relations algéroaméricaines n'ont jamais
été «aussi bonnes», s'est
félicitée mercredi l'ambassadrice des Etats-Unis à
Alger, Joan A. Polaschik,
qui a exprimé le vœu de
son pays d'élargir et d'approfondir sa coopération
économique avec l'Algérie.
«Les relations entre nos deux pays
n'ont jamais été aussi bonnes et
nous avons une large coopération
touchant à plusieurs domaines», a
indiqué Mme Polaschik dans un
entretien à l'APS. «J'entends travailler avec le gouvernement algérien pour renforcer, approfondir
et élargir la très bonne coopération existant entre nos deux pays»,
a assuré cette diplomate de carrière qui a servi dans plusieurs
pays arabes. Dans ce contexte,
Mme Polaschik a fait savoir qu'elle
allait axer son travail durant son
mandat sur trois domaines, à savoir la coopération sécuritaire et
la promotion de la stabilité régionale, le renforcement des relations
économiques et commerciales et
enfin le rapprochement entre les
peuples américain et algérien.
Des échanges de visite au plus
haut niveau pour booster les
relations
Pour illustrer la volonté de l'Algérie et des Etats-Unis de booster
leurs relations, Mme Polaschik a
rappelé les différentes visites effectuées par de hauts responsables des deux pays, notamment
durant l'année en cours. Elle a,
dans ce cadre, indiqué que le Premier ministre, Abdelmalek Sellal,
avait rencontré, en août dernier à
Washington, en marge de sa participation
au
sommet
Afrique/Etats-Unis, des responsables de grandes firmes américaines. Mme Polaschik a également salué les résultats auxquels
a abouti la mission économique
conduite, en octobre dernier, par
le ministre de l'Industrie et des
Mines, Abdeslam Bouchouareb,
à Washington et à Chicago, pour
présenter les opportunités d'investissements en Algérie, où le
ministre avait exprimé la volonté
du gouvernement algérien de
rendre le climat d'affaires en Algérie «plus attractif». «L'économie
algérienne a des défis à relever et
il y a des indicateurs très positifs
qui montrent que le gouvernement algérien est capable de les
relever», a souligné la diplomate
américaine. Côté américain, elle a
cité notamment la visite à Alger,
en avril dernier, du secrétaire
d'Etat, John Kerry, et celle en juin
du secrétaire à l'Energie, Ernest
Moniz, à la tête d'une délégation
L'ambassadrice des Etats-Unis à Alger, Joan A. Polaschik. (Photo > New Press)
économique américaine qui avait
pris part à la Foire internationale
d'Alger. «Ces visites traduisent la
volonté commune des deux pays
de renforcer leurs relations à tous
les niveaux», a-t-elle dit.
La production de l'énergie,
base solide de la coopération
économique
Mme Polaschik a estimé que le
domaine de la production de
l'énergie peut servir de «base solide» à la coopération économique
algéro-américaine «surtout avec
la volonté de l'Algérie d'investir
dans la production des énergies
renouvelables». «Les Etats-Unis
ont une expérience avérée dans
ce domaine et les entreprises américaines utilisent les technologies
les plus avancées et peuvent
mettre leur savoir-faire à la disposition de l'Algérie», a-t-elle
ajouté. Dans le même contexte,
elle a rappelé le contrat signé, l'année dernière, entre General Electric (GE) et Sonelgaz pour augmenter les capacités de l'Algérie
en matière de production de l'électricité. «C'est un projet important
qui permettra à l'Algérie de répondre à ses besoins en matière
d'énergie électrique et d'être aussi
Règlement des crises malienne et libyenne :
les Etats-Unis apprécient «hautement»
et appuient les efforts de l'Algérie
Le gouvernement américain apprécie «hautement» et appuie les efforts
déployés par l'Algérie pour parvenir à des solutions politiques et pacifiques
aux crises malienne et libyenne, a indiqué mercredi l'ambassadrice américain à Alger, Mme Joan A. Polaschik, précisant qu'il n'y avait «pas de solutions militaires» à ces crises. «Le gouvernement américain apprécie hautement les efforts de l'Algérie et son rôle de médiation pour le règlement de
la crise malienne et appuie ces efforts», a souligné Mme Polaschik dans un
entretien à l'APS, affirmant que l'Algérie était un «excellent partenaire» de
son pays dans la lutte contre le terrorisme ainsi que dans la promotion de la
stabilité régionale.
Les travaux de la troisième phase du dialogue intermalien inclusif ont repris
jeudi dernier, rappelle-t-on, entre le gouvernement malien et les représentants des groupes politico-militaires du nord du Mali ayant adhéré au processus de négociations sous la conduite de l'Algérie. Concernant la crise libyenne, la diplomate américaine a fait savoir que son pays et l'Algérie se
consultaient «régulièrement» sur cette question, exprimant le soutien des
Etats-Unis aux efforts consentis par l'Algérie pour lancer un dialogue libyen
inclusif.
«Nous apprécions l'étroite collaboration entre l'Algérie et les Nations unies
en vue de parvenir à une solution politique à la crise en Libye», a indiqué
Mme Polaschik, affirmant dans ce contexte l'engagement des Etats Unis en
faveur d'une solution politique à la crise qui secoue ce pays qui connaît une
profonde instabilité depuis la chute de l'ancien régime. «Il est clair qu'il n'y
a pas de solution militaire à la question libyenne», a-t-elle soutenu.
N. R.
une base d'exportation vers
l'Afrique», a assuré Mme Polaschik, qui a rappelé que GE fournissait également des équipements médicaux particulièrement
pour la lutte contre le cancer. En
outre, elle a rappelé le contrat
signé récemment entre la compagnie aérienne nationale Air Algérie et le constructeur aéronautique américain Boeing pour l'acquisition de dix nouveaux
appareils.
Eviter l'amalgame entre islam
et terrorisme
Par ailleurs, la diplomate américaine a tenu à souligner l'importance de ne pas faire l'amalgame
entre le terrorisme et l'islam.
«Les terroristes sont des criminels sans aucun respect pour les
vies et les valeurs humaines et
c'est totalement faux d'associer le
terrorisme à une religion ou une
cause donnée», a-t-elle souligné.
«Le gouvernement américain voit
l'islam comme une religion de
paix», a affirmé Mme Polaschik,
pour qui la violence «n'est jamais
la réponse appropriée au règlement d'un conflit». «Nous encourageons toujours les parties d'un
conflit à s'asseoir autour d'une
même table et à régler les différends sans recourir à la violence»,
a-t-elle poursuivi.
L'Algérie, pays des diplomates
«chevronnés»
Mme Polaschik a relevé que l'Algérie «est un pays de diplomates
chevronnés», rappelant, dans ce
cadre, le rôle joué par l'Algérie
pour la libération en 1981 de 52
otages américains qui étaient détenus en Iran. «Le gouvernement
et le peuple américains seront
éternellement reconnaissants à
Colloque à Alger sur «les
régimes militaires au
Maghreb de l'antiquité
jusqu'à la fin de l'ère
ottomane»
Un colloque de deux jours sur
«les régimes militaires au Maghreb : de l'antiquité jusqu'à la fin
de l'ère ottomane», s'est ouvert
hier à Alger.
Ce thème, choisi dans le cadre
de la célébration du 60e anniversaire du déclenchement de la
révolution nationale de
novembre 1954, permettra «de
comparer les théories et les
thèses sur les monuments
défensifs et militaires (forts,
tours, etc.) et leur implication
dans une politique militaire
pour préserver l'autorité politique sur un espace délimité», a
souligné le directeur de l'Institut
d'archéologie Abdelkrim Azzoug,
de l'université d'Alger III. Ce responsable, qui est membre du
Laboratoire civilisationnel du
Maghreb central à Alger, initiateur de la rencontre, a estimé
que «les régimes militaires au
Maghreb doivent tirer des enseignements cumulés durant plusieurs siècles en arrière et les
techniques en relation avec les
différents types d'armements
dévoileront la perception des
gouvernements pour la pérennité de leur règne».
De nombreuses communications
sont à l'ordre du jour de ce colloque qui se poursuivrea jeudi.
La première a porté sur «l'invasion de Mouawiya Ben Hudeidj
sur l'Afrique», abordée par le Dr.
Mohamed Benamira. L'intervenant a mis l'accent sur le
manque de fiabilité qui marque
les ouvrages et travaux de
recherches effectués dans ce
sens, expliquant que les auteurs
ont pris comme principal référence l'étude de Caudel sur «Les
premières invasions en Afrique
de 22 à 78 après l’Hégire», sans
qu'il ne soit cité.
De nombreuses communications
sont prévues sous les thèmes
entre autres: «Forts défensifs et
de liaison à l'ère ottomane»,
«L'armée byzantine et ses instances», et «l'artillerie militaire
des unités africaines auxiliaires
de l'armée romaine».
H. T.
l'Algérie pour son rôle dans la libération de ces otages», a affirmé
Mme Polaschik, qui s'est dit «fière»
et «enthousiaste» de pouvoir travailler avec des diplomates algériens, notamment dans le règlement des crises régionales.
Enfin, l'ambassadrice des EtatsUnis à Alger a exprimé sa «profonde admiration» pour les réalisations accomplies par le peuple
algérien durant les 60 dernières
années. «Quand je regarde l'histoire de l'Algérie, j'admire profondément ce que le peuple algérien a pu réaliser durant les 60
dernières années, depuis le déclenchement de sa guerre de Libération nationale à nos jours», a
souligné Mme Polaschik.
D. B. et A. B./N. R.
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actuel
La NR 5100 - Jeudi 27 novembre 2014
3
Révélations de Tayeb Louh sur l’affaire Gourdel
REPÈRE
«L’un des assassins du ressortissant français
a été éliminé par les forces de l’ANP»
ABDELMALEK SELLAL
, Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, a
fait d’importantes révélations sécuritaires, indiquant que l’un des assassins du ressortissant français Hervé Gourdel a été
abattu par les forces de
l’Armée nationale populaire (ANP).
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal,
a souligné, mardi à Alger, que l'Algérie
était libre dans ses décisions souveraines grâce à ses potentialités, estimant que l'édification d'une base
économique solide et diversifiée
constitue un pari pour l'Etat à partir de
2015. Intervenant à la clôture de la
Conférence économique et sociale de
la jeunesse, M. Sellal a affirmé que
l'Algérie était libre dans ses décisions
grâce à ses moyens, soulignant l'importance de diversifier l'économie nationale et de ne pas compter uniquement sur la rente pétrolière qui
«continuera de soutenir les efforts de
l'Etat». Affirmant que l'Algérie ne
craint pas l'avenir, le Premier ministre
a indiqué que le pari pour l'année
2015 est d'édifier une économie nationale qui repose sur une base industrielle solide grâce aux hydrocarbures
mais diversifiée. Il a insisté sur l'importance de la formation qui permettra aux jeunes, a travers les incubateurs et les start-up et l'aide de l'Etat,
de générer la richesse devant améliorer le niveau de vie. Il a indiqué, dans
ce cadre, que l'Algérie dispose d'une
main d'œuvre qualifiée à même de lui
permettre de réaliser les objectifs tracés. M. Sellal a en outre précisé que
l'Algérie qui compte actuellement 92
universités accueillant 1 800 000 étudiants poursuivra sa politique pour
hisser le niveau davantage et réunir les
moyens humains et matériels pour la
maîtrise des sciences et de la technologie. «On ne peut nier les efforts déployés par l'Etat en faveur des jeunes,
car nous avons investi dans la formation, le meilleur investissement étant
dans l'élément humain», a-t-il dit,
ajoutant que de ce côté, l'Algérie est
un exemple à suivre en matière de
mise en œuvre des Objectifs du millénaire pour le développement. Par
ailleurs, le Premier ministre a insisté
sur la nécessité d'édifier un Etat moderne tout en s'attachant aux fondements de notre identité, amazighité,
islam et arabité.
Intervenant en marge de la séance
plénière de l’Assemblée nationale
populaire, le ministre de la justice a indiqué hier que l’un des terroristes qui ont assassiné, fin septembre dernier, le ressortissant
français Hervé Gourdel a été éliminé par les forces de l'Armée nationale populaire lors d'une opération antiterroriste. «Il ressort
de l'enquête sur l'assassinat du
ressortissant français Hervé Gourdel que l'un des auteurs de ce
meurtre, identifié auparavant, a
été éliminé en octobre dernier
par les éléments de l'ANP dans le
REPÈRE
Adoption à l'unanimité
du projet de loi relatif à
la création du fonds de
pension alimentaire
Les députés de l'Assemblée populaire nationale (APN) ont adopté à
l'unanimité, hier, le projet de loi
portant création du fonds de pension alimentaire au profit des
femmes divorcées exerçant le droit
de garde de leurs enfants. Présidée
par Mohamed Larbi Ould Khelifa,
président de l'APN, la séance
consacrée au vote s'est déroulée
en présence du ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh.
Dans une allocution prononcée à
l'occasion, le ministre a indiqué a
indiqué que ce fonds «à caractère
humanitaire constitue un nouveau
jalon qui vient renforcer le système
juridique à même de garantir la
protection et la consolidation des
droits de la femme et de l'enfant
en Algérie». Ces deux catégories
(femme et enfant) jouissent d'une
attention particulière de la part du
président de la République, Abdelaziz Bouteflika qui a souligné à
maintes reprises «l'impératif de
consolider le cadre juridique spécifique à celles-ci», estimant que
le texte de loi, adopté aujourd'hui,
«est la consécration des orientations données par le président
Bouteflika dans ce domaine».
M. Louh a rappelé les efforts de
l'Etat en matière de protection de
la femme dans le cadre de la révision constitutionnelle de 2008 et
de la loi électorale de 2012, grâce
auxquelles les droits de la femme
ont été consacrés
et sa représentation renforcée au
sein des assemblées élues.
Dans le cadre de l'enrichissement
de l'arsenal juridique dans ce domaine, le ministre a annoncé que
«le projet de loi amendant le code
pénal relatif à la lutte contre les
violence faites aux femmes sera
soumis prochainement à une commission ad hoc, outre l'examen de
la loi sur la protection de l'enfant».
cadre d'une opération antiterroriste.» Toujours selon Tayeb Louh,
l’enquête préliminaire dans cette
affaire a permis d'identifier un
nombre de terroristes responsables de l'enlèvement et de l'assassinat du touriste français,
parmi lesquels figure le terroriste
éliminé par les éléments de l'ANP.
A ce sujet, il n’a donné ni le lieu et
ni l’identité du terroriste éliminé.
Abordant l’autre enquête relative
à l'assassinat des moines de Tibhirine en 1996, le ministre de la
Justice a fait savoir que la mission de la justice algérienne dans
cette affaire, comme dans
d'autres, était d'œuvrer dans le
cadre de la loi pour faire la vérité
dans la pondération et conformément aux us et traditions en vigueur en la matière». «Cette affaire est soumise au niveau du
pôle judiciaire compétent du tribunal de Sidi M'hamed et le juge
d'instruction fait le nécessaire
conformément à la loi, a-t-il enchaîné, assurant que la coopération entre la justice algérienne et
son homologue française «se déroule dans de bonnes conditions».
«Il y a une coopération entre la
justice algérienne et la justice française sur plusieurs affaires. Les
deux parties travaillent dans le
respect de la loi et de la souveraineté de chaque Etat et sur la base
des accords judiciaires liant les
deux pays», a soutenu M. Louh.
Les déclarations au sujet de l’enquête sur l’assassinat des moines
de Tibhirine interviennent au moment où le juge Marc Trévidic a
déclaré qu’il s’apprêtait à lancer
une nouvelle commission rogatoire internationale. Selon la
presse française, le juge chargé
de l’enquête des moines de Tibhirine est sur les nerfs depuis son
retour d’Algérie le 19 octobre dernier. Toujours selon la même
presse, chaque jour qui passe me-
«L'Algérie, libre
dans ses décisions
souveraines grâce
à ses potentialités»
nace d’altérer les prélèvements
effectués sur les crânes des sept
religieux à la mi-octobre. S’il a fini
par avoir l’autorisation de se
rendre en Algérie, du 12 au 19 octobre, pour exhumer et autopsier
les têtes des moines enterrées
dans le jardin du monastère de
Tibhirine, Marc Trévidic s’est vu
refuser de rapporter en France
les prélèvements, selon lui très
prometteurs. Ce n’est pas le cas
pour le côté algérien où le ministre de la Justice a nié en bloc
les déclarations du juge français.
«La justice algérienne fait son travail. D'ailleurs, un juge algérien
s’est rendu en France dans le
cadre de cette enquête», a-t-il
ajouté. «Les procédures judiciaires entamées dans le cadre
de cette enquête se font normalement, elle est chapeautée par un
juge algérien», a-t-il indiqué.
Moncef Rédha
M. L.
La révision de la Constitution est-elle réellement
une priorité pour le pays et les Algériens ?
La révision de la Constitution refait surface ces
derniers jours après l’intervention du président de
la République à ce sujet. Pourtant, ce projet a été
mis sous veilleuse pour ne pas dire oublié dès la
fin des consultations menées par Ahmed Ouyahia
avec les différentes couches de la société,
dirigeants des partis politiques, associations,
organisations et plusieurs hautes personnalités. Le
15 mai dernier, la présidence de la République
avait adressé des invitations à 150 partenaires
constitués notamment des partis politiques,
organisations et associations nationales
représentants de diverses corporations, en vertu de
la décision du président Bouteflika, prise le 7 mai
dernier, en Conseil des ministres. Ces consultations
s’inscrivent dans le cadre de «la poursuite du
processus des réformes politiques». Elle vise à
adapter la loi fondamentale, précise-t-on, «aux
exigences constitutionnelles suscitées par
l'évolution rapide de notre société et les mutations
profondes actuellement en cours, à travers le
monde». Au début du mois de juillet, la
Présidence a donné un bilan au sujet de ces
consultations, indiquant que M. Ouyahia a tenu 114
rencontres avec les dirigeants des partis politiques,
personnalités, associations et organisations et des
cadres universitaires. Ces rencontres initiés par le
président de la République ont permis à M.
Ouyahia de recevoir les propositions des uns et des
autres, autour de la révision consensuelle de la
Constitution. Les consultations ont eu lieu entre le
1er juin et le 8 Juillet derniers et ont permis aux
représentants de 50 partis et formations politiques
de donner leurs avis sur ce qui devait changer,
ajouter ou extraire de la Constitution. Deux
groupes parlementaires indépendants,
représentant d'une part 80% des membres du
Parlement, et d'autre part, 90% des élus aux
Assemblées populaires communales et de wilayas,
ont également pris part à ces consultations.
Depuis l’achèvement des consultations, aucune
réaction n’a été enregistrée au sujet de la révision
de la Constitution. Il suffit que le président de la
République évoque le sujet, pour que ce projet
refasse surface et redevient le principal événement
de l’année. Si certains dirigeants de formations
politiques voient en la révision de la Constitution
une nécessité, ce n’est pas le cas pour la majorité
des citoyens qui ne trouve pas que c’est une
priorité. Interrogés à ce sujet, d’autres citoyens
restent sceptique quant aux résultats que doit
apporter l’éventuelle révision de la Constitution.
Les personnes avec qui nous nous sommes
entretenues à ce sujet ont indiqué qu’elles ne
voient pas l’utilité d’une quelconque révision des
lois si, toutefois, elles ne sont pas appliquées.
«Tout le monde sait que dans le passé, les textes et
lois de l’actuelle et des anciennes Constitutions
n’ont pas été appliquées, elles continuent de le
faire jusqu’à aujourd’hui», ont-ils ajouté. Ces
derniers ont indiqué que certains responsables de
partis politiques qui ne cessent d’appeler à la
révision de la Constitution, les mouvements qu’ils
dirigent eux-mêmes ont été créés en violation de
la Constitution. Le comble est que les services du
ministère de l’Intérieur n’ont rien fait pour obliger
ces mouvements à se conformer à la loi faute de
quoi, leurs agréments leurs soient retirés, ont
indiqué nos interlocuteurs. Ne s’arrêtant pas là, les
services du ce même ministère continuent toujours
d’autoriser la création de partis politiques en
violation de la Constitution et des lois de la
République. C’est le cas de nouveau mouvement
islamiste «Harakat Al Bina Al-Watani» qui a reçu
son agrément au mois d’août dernier et ce, en
violation de l’article 42 de la Constitution qui
interdit la création de partis fondés sur une base
religieuse, linguistique, raciale, de sexe,
corporatiste ou régionale. En somme, nos
interlocuteurs ont indiqué que la politique de la
«fuite en avant» n’amènerait nulle part et que ses
conséquences pourraient être plus graves que la
tragédie vécue par le pays dans les années 1990.
Moncef R.
actuel
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La NR 5100 - Jeudi 27 novembre 2014
Abderrezak Harkat à la Chaîne III
REPÈRE
«Sonatrach est chargée de relancer
l’industrie pétrochimique»
, L’Algérie est sur le
point de mettre en
œuvre ces ambitieux
projets de transformation et de valorisation
de ses ressources pétrolières et gazières, a
annoncé, M. Harkat
qui a précisé, que la
période de réalisation
de ce vaste programme, d’un coût
avoisinant les 36 milliards de dollars, va
s’étaler jusqu’aux environs de 2024/2015 et
sera réalisé en deux
phase successives.
Dans un entretien accordé à la
Chaîne III de la Radio nationale dont il était l’invité de la
rédaction, Abderrezak Harkat, directeur exécutif de la
branche pétrochimie au
Groupe Sonatrach, est revenu
sur les projets concernant
cette branche, d’abord le
grand projet de Skikda qui
produirait 16 produits pétrochimiques de base, ensuite le
deuxième projet basé sur le
gaz pour produire 7 à 8 produits dérivés du méthanol, et
le troisième projet visant à
produire 500 000 tonnes/an
de propylène à partir de propane, un autre projet de production du caoutchouc synthétique destiné à l’usine de
pneumatiques prévue en Algérie. Continuant sur l’énumération des projets de valorisation des produits pétro-
liers, M. Harkat annonce, également, la construction d’une
usine de production d’acides
pour des besoins spécifiques
de l’industrie agroalimentaire.
L’Algérie est sur le point de
mettre en œuvre ces ambitieux projets de transformation et de valorisation de ses
ressources pétrolières et gazières, a annoncé, M. Harkat
qui a précisé, que la période
de réalisation de ce vaste programme, d’un coût avoisinant
les 36 milliards de dollars, va
s’étaler jusqu’aux environs de
2024/2015 et sera réalisé en
deux phases successives. Il
indique que celui-ci cible les
matières devant être fabriquées et fait état, à cet effet,
de la réalisation de pas moins
de 20 projets intégrés permet-
tant de mettre sur le marché
algérien et à l’international
quelque 2,5 millions de
tonnes de produits pétrochimiques constitués de 16 dérivés pétroliers de base. Pour
expliquer l’intérêt que l’Algérie a à développer cette filière
et à mettre en œuvre tous ces
projets, le directeur exécutif
de la branche pétrochimie au
Groupe Sonatrach rappelle
que le pays importe, annuellement, l’équivalent de
quelque 4 milliards de dollars
en produits chimiques et pétrochimiques. Ce que Sonatrach vise à travers les projets
programmés, fait-il remarquer,
c’est de produire les principales matières premières pétrochimiques issues de produits pétroliers pour l’indus-
trie de la transformation plastique. Il cite les matières premières destinées à la production de polyéthylènes, pour
la confection de divers plastiques et fibres pour l’industrie du tissage ainsi que
d’autres matières de base demandés par les industries de
la pharmacie et de la
construction en particulier.
M. Harkat plaide en faveur de
la pétrochimie qui, dit-il, crée
de la valeur, crée de la richesse, c’est indiscutable, insiste-t-il, il fait observer que,
selon des estimations, il est
prévu de créer environ
29 000 postes d’emploi directs
jusqu’à 41 000 emplois directs
pendant la période de réalisation de ces projets, auxquels
il faut ajouter, précise-t-il,
45 000 emplois indirects avec
un pic de 64 000 emplois indirects. La première phase
(2015-2020) coûtera aux alentours de 18 milliards de dollars et la deuxième phase
(2020-2024) autour du même
ordre de grandeur, mais les
chiffres exacts ne sont pas
disponibles, reconnaît-il. Il
faut aller, estime-t-il, au marché international parce que
le marché national n’est pas
très développé dans l’espoir
de l’inciter à se développer
justement. Aujourd’hui, dit-il,
l’Algérie a la volonté de relancer sa branche pétrochimique
qui va mettre à disposition
des autres branches industrielle la possibilité de se développer.
Lakhdar A.
Clôture de la Conférence économique et sociale de la jeunesse
Institutionnalisation en rendez-vous annuel
La Conférence économique et sociale de la
jeunesse sera institutionnalisée en rendezvous annuel et cadre d’évaluation des politiques publiques d’insertion socioéconomiques des jeunes. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal a annoncé, à la clôture de
cette conférence tenue lundi mardi à Alger,
que «la Conférence économique et sociale
de la jeunesse sera institutionnalisée en rendez-vous annuel et cadre d’évaluation des
politiques publiques d’insertion socioéconomiques des jeunes, dans les domaines de
l’entrepreunariat des jeunes, des start-up, de
l’emploi et de l’insertion des jeunes dans le
monde économique et le marché du travail».
Affirmant l’inscription dans le Pacte économique et social de croissance d’un point relatif à l’examen des modalités d’insertion des
actes de cette conférence lors de la prochaine
tripartite (gouvernement-syndicat-patronat),
toutefois, il a souligné la nécessité d’associer
les jeunes algériens au processus du développement économique du pays, réitérant
l’engagement de l’Etat à accompagner cette
frange de la société.
Le Premier ministre a, également, avancé que
«nos jeunes doivent savoir que ce pays est le
leur et que s’ils décident de s’engager dans
son édification, ils nous trouveront toujours à
leurs côtés». «Nous sommes en train de
construire l’Algérie de demain : un pays réconcilié avec son identité et son histoire glorieuse, et en même temps, ouvert au monde
et plein d’ambitions», a-t-il encore ajouté.
Tout en rappelant qu’une déclaration en décembre 2012 du président de la République,
Abdelaziz Bouteflika, qui avait affirmé : «Mon
vœu est que les Algériennes et les Algériens
travaillent et vivent bien dans la paix et la
prospérité, ouvrant la voie à une société harmonieuse dans laquelle leurs enfants vivront
mieux et pourront, avec confiance, regarder
vers l’avenir». A cet effet, Abdelmalek Sellal,
a appelé tous les Algériens, sans exception, à
participer à cette formidable entreprise de
renouveau national. Par ailleurs, il a soutenu
que «de toutes les franges de la société, la
jeunesse est certainement la plus concernée
par l’édification de l’Algérie du XXIe siècle et
son arrimage définitif au développement et
au progrès». «La jeunesse est la plus belle
des périodes d’une vie. C’est la passion, l’intransigeance et l’envie : l’envie de croire,
l’envie de savoir et l’envie de vivre». Dans
cette optique, il a réaffirmé que la mission
du gouvernement était de faire que les
jeunes algériens s’épanouissent pleinement
dans la cellule familiale, au sein du système
éducatif, au niveau des structures sportives et
de loisirs. «Il nous appartient aussi de préparer leur passage à la vie active», a-t-il dit
dans ce sens.
Le Premier ministre a aussi souligné que
«nous devons refuser que nos jeunes se laissent vivre et leur donner une ambition et des
perspectives tant sur le plan personnel qu’à
l’échelle nationale».
Tout en indiquant que cette conférence
constituait une séquence importante du processus de concertation nationale autour des
préoccupations de la jeunesse, saluant la
pertinence de ces travaux qui ont mis en évidence, l'impératif de faire des jeunes un acteur majeur du développement et de croissance. Dans ce cadre, Abdelmalek Sellal, a
indiqué que «l’exigence pour l’Etat est
d’adapter ses structures, d’organiser le marché du travail ainsi que les différents dispositifs d’insertion aux aspirations et aux préoccupations des jeunes enthousiastes, créatifs et parfaitement au diapason du
développement mondial notamment dans les
domaines technologiques et scientifiques».
Nawel Hami
Sélection prochaine des
bureaux d'études pour
l'aménagement
des parcs industriels
'Agence nationale d'intermédiation et de régulation foncière (Aniref) a lancé, récemment, un avis d'appel à présélection national
et international en vue d'établir une «short-list»
des bureaux d'études qui seront chargés de
l'aménagement des parcs industriels. Cet avis
d'appel, premier du genre de cette Agence, permettra de désigner les bureaux d'études ou groupements chargés de la réalisation d'études de
maîtrise d'œuvre de parcs industriels s'étalant sur
une superficie totale de 12 000 hectares au niveau
national, a indiqué le directeur général de l'Aniref, Hacène Hammouche. Il s'agira de lancer des
appels à présélection et d'évaluer les soumissions
en une seule fois pour établir cette «short-list» à
partir de laquelle seront sélectionnés les bureaux
d'études, et ce, au fur et à mesure des besoins
d'aménagement des parcs industriels. «Face à
l'importance accordée par les pouvoirs publics au
foncier industriel et à l'urgence de la mise en
place de ces parcs, il a été opté pour cette démarche de pré-qualification technique de bureaux d'études afin d'éviter les procédures administratives trop lentes et d'accélérer les délais de
réalisation», explique M. Hammouche. L'ouverture
des plis des soumissions est prévue le 16 décembre
prochain, sachant que les bureaux d'études-candidats doivent justifier d'une expérience dans les
projets d'envergure en matière d'aménagement
d'espaces urbains d'au moins de 50 hectares ou
de réalisation d'hôtels 5 étoiles et d'édifices de
grande envergure. Le même responsable assure
que les bureaux d'études intéressés par ce projet
seront traités sur un pied d'égalité qu'ils soient
nationaux ou étrangers.
L
Un nombre de 21 sites identifiés
pour abriter les parcs industriels
Concernant la deuxième phase du projet, une
autre «short-list» de présélection d'entreprises,
qui seront chargées de la réalisation de ces parcs
industriels, sera établie avant même la fin des
études pour la maîtrise d'œuvre élaborées par les
bureaux d'études. «Pour gagner du temps et accélérer les délais, ces entreprises seront sélectionnées
pour être prêtes à entamer les travaux de réalisation une fois que les études auront été achevées»,
avance le directeur général de l'Aniref, précisant
que ces sociétés doivent répondre à certains critères permettant de garantir la qualité des travaux
pour être conformes aux standards internationaux
de réalisation des parcs industriels. Les travaux seront lancés sur 21 sites déjà identifiés en attendant
que d'autres assiettes foncières soient dégagées.
Au niveau de l'aménagement, ces parcs disposeront notamment de l'éclairage public, des réseaux
d'assainissement et d'alimentation en eau, des
stations d'épuration, des voiries, d'espaces verts et
de services d'appui à l'investissement comme les
banques et les assurances. Une des spécificités de
ce projet d'aménagement est que la nouvelle
conception de ces futurs parcs industriels prévoit
une spécialisation des activités pour chaque zone
composant ce parc en prenant en considération les
besoins de la région concernée. A l'effet d'améliorer davantage l'offre foncière, un programme de
réhabilitation des zones industrielles et des zones
d'activités a été engagé par les pouvoirs publics
depuis ces dernières années, rappelle-t-on. Un
total de 168 opérations de réhabilitation avaient
été menées tandis que d'autres avaient été lancées à travers des programmes complémentaires et
de développement spéciaux touchant le Sud et les
Hauts-Plateaux. Malgré ces efforts, une pression
s'exerce toujours sur l'offre du foncier industriel.
C'est dans ce sens que le gouvernement a engagé
un programme prévoyant l'aménagement de 49
nouveaux parcs industriels pour un montant de
288 milliards de DA, permettant une densification
du tissu industriel.
H. L.
échos
La NR 5100 - Jeudi 27 novembre 2014
5
Environnement
INFOS
EXPRESS
Tergiversations autour de la création
d’une aire marine protégée
MÉDÉA
Arrestation en flagrant
délit de vol
Dans le cadre de la lutte contre
la criminalité sous toutes ses
formes, les éléments de la
troisième sûreté urbaine de
Médéa, ont arrêté, en flagrant
délit, une personne repris de
justice répondant aux initiales
B.S. âgée de 30 ans en train de
voler des accessoires de
véhicules au quartier «MerdjChekir», un endroit isolé, at-on appris du commissaire
Nabil Toualbia, chargé de la
cellule de communication de
la sûreté de la wilaya de
Médéa. En effet, c’est durant
la semaine écoulée que
l'attention d'une patrouille
des éléments de la sécurité
urbaine fut attirée par un
individu « suspect» qui était à
bord d’un véhicule de marque
Hyundai Accent. Ce dernier, en
quelques instants, a pu
saccager les vitres de quelques
véhicules. L'intervention des
policiers a été rapide et
finalement, le voleur a été
arrêté et emmené au siège de la
sûreté urbaine. Lors de la fouille,
les policiers ont découvert le
butin du vol, à savoir : 4 postesradio de véhicules, une somme
de 1 000 DA, un lecteur de cartes
mémoires, un tourne-vis ainsi
qu’un sac de couleur noir
destiné pour l’emballage des
accessoires volés. Le mis en
cause a été auditionné et
présenté devant le magistrat
instructeur près du tribunal de
Médéa, qui a ordonné sa mise
sous mandat de dépôt pour vol
avec destruction de bien
d’autrui en flagrant délit.
Hamid Sahnoun
SIDI BEL-ABBÈS
Deux filles agressées
et délestées de leurs
biens à Graba
Deux filles âgées de 27 et 30 ans ont
été agressées successivement, par
deux jeunes inconnus au quartier de
GRABA à sidi bel abbés. Les suspects
YH et HL âgés respectivement de 20 et
16 ans choisissaient les femmes
comme victimes. Leur première
victime fut agressée sous la menace
d’armes blanches. Elle fut délestée de
02 portables, 02 boucles d’oreilles et
d’une somme d’argent de 3.000
dinars, quant a leur deuxièmement
victime, un sac contenant tous ses
biens lui a été subtilisé de force.
Agissant sur la base des descriptions
données par les deux victimes, les
éléments de la police ont mené une
minutieuse enquête qui s’est soldée
par l’identification des mis en causes
dont un mineur, qui ont été reconnu
par les victimes.
Les suspects ont été arrêtés en
possession d’armes blanches et une
barre de fer avec lesquelles ils
terrorisaient leurs victimes. Ils ont et
présentés devant le parquet qui a
prononcé un mandat de dépôt
jusqu’au jugement définitif.
Djillali T.
59 morts dans des accidents de
la circulation en milieu urbain
, Au moment où une démarche est entamée dans la
perspective d’une aire marine
protégée à la côte est béjaouie,
une autre initiative lui emboîtant le pas qui consiste à verser
cette surface dans l’exploitation aquacole est sérieusement
envisagée.
Si aucun des projets n’est encore mis
en œuvre, il n’en demeure pas moins
qu’aussi bien les acteurs de la réunion du 20/8/2014 et notamment un
peu plus de treize associations et
plus d’un millier de citoyens qui ont
émargé une pétition montent au créneau pour s’opposer aux implantations de fermes aquacoles sur une
zone (future) marine protégée.
Le comité citoyen scientifique se dit
du reste doublé et a opéré le 25 octobre dernier la saisine du ministre et
réaffirme sa nette opposition à un
tel projet présenté comme un réel
danger sur les équilibres écosystémiques à travers la destruction de la
posidonie et du vivier marin notamment aux abords de M’cid El-Bab,
Nizla. Ces animateurs du mouvement
associatif et non moins militants environnementaux souhaitent que des
études soient menées par des bureaux spécialisés à même de déterminer les effets du projet aquacole sur
59 morts et 1 689 blessés ont été enregistrés dans des accidents de la
route survenus dans des zones urbaines à travers le pays en octobre
dernier, indique un communiqué. (Photo > D. R. )
la zone marine. M. Khima et Hassissène sont du reste catégoriques et diront que «le projet est un véritable
danger sur l’écosystème et renversera à sa mise en œuvre l’équilibre
écologique».
«Nous ne visons par l’arrêt du projet
qui est à même de générer des ressources et une valeur ajoutée sûre,
mais qu’il ne sait pas confronter à
l’avenir des générations futures»,
avertissent-ils. «Il faut que la loi sur
les zones d’exclusions soit appliquée,
concluent-ils. Entre équilibre écologique et générer ressources, une bataille se mène en vagues. A qui le
dernier mot ?
B. M.-O.
La célébration de la Journée internationale contre la violence
faite aux femmes a été marquée, mardi dans l'ouest du pays, par
une large campagne d’information et de sensibilisation à ce
phénomène. (Photo > D. R. )
L E C O C K TA I L D U J E U D I
Chérif Abdedaïm
Révolution «jaune» ?
La BBC, British Broadcasting
Corporation, a rapporté que les
manifestations Occupy Central ne
sont pas spontanées. Selon la BBC,
des forces extérieures ont fait part du
programme Occupy Central deux ans
avant. En outre, ces influences
étrangères ont fourni des formations
spéciales aux manifestants à Hong
Kong, le nombre des formés pourrait
s'élever à plus de 1 000 personnes.
Dans un article publié sur le site web
de la BBC, la présentatrice de
l'émission Newsnight de la BBC,
Laura Kuenssberg, a indiqué que des
gens en provenance de multiples
pays ont participé aux complots de
l'organisation de l'incident Occupy
Central. D'après l'article, ces
complots programment non
seulement le temps et la nature des
manifestations, mais aussi le
déroulement des activités.
Mode séparatiste!
Le gouvernement chinois se prépare
à intensifier la répression contre les
séparatistes ouïgours. L'initiative suit
la décision de Pékin de promouvoir
la coopération sécuritaire avec
l'Afghanistan. A Pékin, le président Xi
Jinping a rencontré son homologue
afghan Ashraf Ghani. Les deux
dirigeants ont émis un communiqué
commun mentionnant un
partenariat stratégique et de
coopération. Parmi les mesures
évoquées dans le document, il y a la
répression du Mouvement islamique
du Turkestan oriental. Cette
organisation se bat pour
l'indépendance de la région
Large sensibilisation à la lutte contre la
violence des femmes à l’ouest du pays
autonome ouïgoure du Xinjiang, qui
est à la frontière avec l'Afghanistan.
La Chine va accorder 240 millions de
dollars d'aide au gouvernement
afghan sur une période de trois ans
commençant en 2015. Les entreprises
chinoises investiront dans ce pays
dans le développement des
infrastructures et la production
hydroélectrique.
Rapprocher les jeunes des
dispositifs de soutien à l'emploi
Spectre chiite
Les médias yéménites ont fait part
de la visite secrète, à Sanaa, du
commandant de la marine
américaine. Lors de sa visite dans la
capitale yéménite, Jonathan
Greenert, le commandant de la
marine américaine, a rencontré les
commandants militaires et de la
sécurité yéménites.
Le commandant de la marine
américaine est arrivé avec un avion
spécial à Sanaa, a écrit le quotidien
«Al-Yémen Al-Youm» appartenant à
Ahmed Ali Abdallah Saleh, fils de
l'ancien dictateur de ce pays.
Le mouvement Ansarallah, qui
détient le contrôle de nombre de
zones au Yémen, a suscité
l'inquiétude de plusieurs pays
occidentaux tandis que l'Occident,
notamment les États-Unis ainsi que
certains pays de la région comme
l'Arabie, craignent l'arrivée au
pouvoir des chiites au Yémen, ainsi
que l'éventualité de la prise par les
Houthis, du contrôle du détroit de
Bab El-Mandeb. Une intervention de
US Navy pour rassurer les alliés n'est
donc pas exclue dans les semaines à
venir.
C. A.
Le ministre de la Jeunesse Abdelkader Khomri a appelé mardi, à Alger, à
rapprocher davantage les jeunes des différents dispositifs de soutien à
l'emploi pour la création d'entreprises d'investissement. (Photo > D. R.)
Des conseils consultatifs
de jeunes au niveau des communes
La présidente de l’Association El-Ikram pour l’orientation et l’animation
des jeunes de Annaba, Lila Labidi a plaidé mardi à Alger pour la création et
la généralisation de conseils consultatifs de jeunes (CCJ). (Photo > D. R.)
économie
La NR 5100 – Jeudi 27 novembre 2014
6
Ressources halieutiques
Le thon rouge toujours en sursis
, La sauvegarde du pouvoir
d’achat est dépendante de la
politique de la préservation de
l’écosystème. Les gouvernements
en font état dans leurs
déclarations de principe, mais,
n’accordent que très rarement
l’importance exigée à une bonne
gestion des ressources naturelles,
et renouvelables, au regard de
l’accroissement sans cesse en
évolution de la consommation
humaine. La pêche industrielle a
connu un essor considérable, au
point où des centaines d’espèces
marines sont aujourd’hui
menacées d’extinction.
a régénérescence des stocks de poissons dépend d’une réelle interdiction
de surexploitation de notre faune marine, et de notre flore marine, ainsi que
d’une stricte observation de la période de
repos biologique, avec cela, il faut impérativement mettre en action une batterie de
règlementations consistant à interdire la
pêche et la commercialisation des espèces
non matures qui n’auraient pas eu le temps
de se reproduire. La limitation de la pêche
ces dernières années de la surpêche du
thon rouge en Méditerranée reste un
exemple à méditer sérieusement par nos politiciens qui parlent de développement durable, mais, qui auraient tendances parfois
à prendre des décisions aventureuses,
comme celles de la réduction du repos biologique à l’intérieur de la zone des 3 miles
marins à partir des côtes qui est passée
de 4 mois à 2 mois depuis 2012. Ainsi, cette
période de fermeture arrêtée du 1er mai au
31 août de chaque année, tel que stipulé
dans l'arrêté du 24 avril de la même année,
«fixant les limitations d'utilisation des chaluts pélagiques, semi pélagiques et de fonds
dans le temps, et dans l'espace, est remplacée par la période allant du 1er juin au 31
juillet, et également le mois d'août, mais
uniquement le jour (la pêche au mois d'août
est autorisée la nuit)». Notre administration avait jugé à cette époque qu’une telle
décision répondait à des considérations
rationnelles, puisqu’elles permettaient selon
le communiqué publié en ce temps là, à ce
que les pêcheurs puissent pourvoir à leurs
besoins, en ne subissant pas le manque à
gagner résultant de quatre mois d’inactivité.
L’administration algérienne, visiblement,
n’avait pas tenu compte du temps nécessaire, dont ont besoin les poissons pour
atteindre un calibrage suffisant pour être
commercialisables, selon les normes internationalement admises, après s’être
préalablement reproduits ; de plus, des
L
concessions pour l’extraction de
notre corail rouge auraient été délivrées
pour satisfaire des affairistes spécialisés
dans la fabrication d’amulettes, et de figurines en corail, tout en n’ignorant pas que
des centaines d’espèces de poissons ont
un besoin vital de ces coraux pour se reproduire et croître. Les stocks de pêche
toutes espèces confondues à travers les
La régénérescence des stocks de poissons
dépend d’une réelle interdiction de
surexploitation de nos faune et flore
marine, ainsi que d’une stricte observation
de la période de repos biologique.
côtes algériennes sont en chute libre, ce qui
explique que malgré les renforts des poissons destinés à la consommation locale
provenant de la pisciculture, ou des importations de produits congelés, que le
poisson bleu ou blanc reste inaccessible
pour la plupart des bourses algériennes.
Même la sardine qualifiée à juste titre
d’ailleurs de «plat du pauvre», est devenue
inabordable, en raison principalement des
stocks marins s’amenuisant d’année en
année comme une peau de chagrin. La raison de ce revers fâcheux est dû aux regrettables méthodes de pêche usitées par
nos marins pêcheurs qui, force d’utiliser
la dynamite, ou certains types de filets, ont
fini par désertifier les fonds marins en détruisant l’environnement de la faune, ceci,
indépendamment des ravages consécutifs
à la pollution. A cela s’ajoute la corruption
des agents en charge de faire respecter la
règlementation au niveau des pêcheries,
puisqu’il est courant que du rouget, sinon,
de la sardine qui n’ont pas eu la possibilité
de se reproduire, ayant une taille 3 à 04
centimètres, soit commercialisée au vu et
au su de tout le monde. Pas étonnant donc
à ce que l’inflation affecte plus particulièrement ce secteur nutritif, et ô combien, important dans la stratégie du développement durable de notre économie, mais qui
reste souvent livré à des errements décisionnels, et à l’absence d’un contrôle sévère
contre la pêche des poissons juvéniles.
Amar Khelifi
Thon rouge surtout à l’export
Le quota de l’Algérie de pêche de thon rouge
doublera d'ici trois ans pour atteindre 543 tonnes
contre 243 actuellement, c’est qu’a révélé le chef de la
délégation algérienne participant à la 19e réunion
extraordinaire de la Commission internationale pour la
conservation des thonidés de l'Atlantique (Cicta) Kamel
Naghli qui s'est déroulée à Gênes en Italie il y a une
dizaine de jours.
Cette augmentation a été attribuée à l’Algérie dans le
cadre du nouveau quota de pêche annuel de thon
rouge dans l'Atlantique Est et en Méditerranée qui va
atteindre 23 000 tonnes en 2017 contre 13 400
actuellement pour ce poisson migrateur victime de la
surpêche, dans plusieurs pays, dans les années 19902000. Ainsi, le quota de l'Algérie, décidé par Cicta,
augmentera graduellement pour atteindre 370 tonnes
en 2015 et 460 tonnes en 2016 avant d'arriver à 543
tonnes en 2017.
Il est à souligner que les pays pêcheurs de thon rouge
en Méditerranée et en Atlantique Est, réunis depuis
une semaine à Gênes, ont décidé pour la première fois
depuis l'imposition en 2007 de strictes mesures de
contrôle des prises, de relever le quota de pêche de
20% par an sur trois ans.
Leur recommandation prévoit aussi un suivi
scientifique régulier du stock sur les prochaines
années, avec la volonté dans l'immédiat de maintenir
un quota en deçà du niveau des estimations les plus
prudentes. Ce quota sera revu annuellement sur l'avis
du comité scientifique de la Cicta laquelle se compose
de 48 membres (47 pays et l’Union européenne).
Le comité scientifique de la Cicta a annoncé un retour
spectaculaire du thon rouge, dont les stocks étaient au
plus bas il y a moins d'une décennie avant que
l'établissement en 2007 d'un quota, et de mesures de
régulation draconiennes (réduction des flottilles, et
contrôles) ne commencent à rétablir le plus gros stock
au monde dans l'Atlantique Est, et en Méditerranée.
Selon cette étude, le stock de reproducteurs était
estimé à 585 000 tonnes en 2013 (contre 150 000 en
2008), mais les scientifiques soulignent qu'une hausse
«progressive et modérée» du quota ne devrait pas
remettre en cause le programme de reconstitution
prévu sur 15 ans.
A. K.
La NR 5100 — Jeudi 27 novembre 2014
économie
7
Les amateurs de sushis mettent la
pression sur le thon
Le thon rouge du Pacifique, très apprécié par les amateurs de sushis et de
sashimis, est menacé de disparition,
victime comme d'autres espèces des
«pressions» insoutenables des marchés
alimentaires, a averti lundi «l'Union internationale pour la conservation de la
nature».
L'UICN, première Organisation environnementale mondiale, qui regroupe
agences gouvernementales, experts et
ONG, a diffusé sa liste rouge actualisée
des espèces menacées à l'occasion du
Congrès mondial des parcs réuni à Sydney. Les travaux ont pris fin le 19 novembre dernier. Le thon rouge du Pacifique (thunnus orientalis) change de
catégorie au sein de cette liste, passant de la catégorie «préoccupation
mineure» à celle de «vulnérable».
«Chaque actualisation de la liste rouge
nous fait prendre conscience que notre
planète perd constamment son incroyable biodiversité, ce qui est dû en
bonne partie à nos actions destructrices pour satisfaire notre appétit
croissant de ressources», a dit la directrice générale de l'UICN Julia Marton-Lefèvre. «Mais nous disposons des
preuves scientifiques que les zones
protégées peuvent jouer un rôle essentiel pour inverser la tendance». Mis
à part le thon rouge, dans sa nouvelle
liste, l'UICN a évalué que 76 199 espèces, dont 22 413 sont considérées
comme menacées. Le thon rouge du
Pacifique est victime de marchés asiatiques friands de sushis et de sashimis. La plupart des poissons capturés
sont des juvéniles qui ne se sont pas reproduits et la population a chuté de 19
à 33% au cours des 22 dernières an-
nées, selon les estimations. Le poisson globe chinois (takifugu chinensis),
l'un des vertébrés les plus toxiques au
monde, très apprécié au Japon, est
considéré désormais comme étant «en
danger critique». Selon l'UICN, leur
nombre a chuté de 99% en 40 ans en
raison de la surpêche. L'anguille américaine (anguilla rostrata) subit, elle,
l'impact du changement climatique, de
parasites, de la pollution et de la surpêche consécutive au déclin de l'anguille japonaise.
Le cobra chinois (naja atra), dont le
nombre a chuté de 30 à 50% au cours
des 20 dernières années, fait lui aussi
les frais des appétits de certains pour
sa chair. «Les marchés alimentaires en
augmentation sont la cause de pressions insoutenables sur ces espèces»,
a commenté Jane Smart, chargée de
la biodiversité à l'UICN. «Nous devons
de toute urgence imposer de strictes limites aux prélèvements et prendre les
mesures appropriées pour protéger
leurs habitats».
L'escargot malaisien Charopa lafargei,
qui doit son nom au cimentier français
Lafarge qui exploite une carrière de
calcaire à proximité de son habitat,
vient lui tout juste d'être évalué mais il
est déjà classé «en danger critique»,
dernière étape avant l'extinction.
Le congrès décennal sur les parcs naturels de Sydney se tient un mois après
une réunion en Corée du Sud des 194
pays membres de la convention sur la
diversité biologique (CDB) de l'ONU, et
un peu plus d'un an avant la conférence sur le changement climatique
prévue à Paris en décembre 2015.
A. K.
Une production prévisionnelle de 200 000 tonnes à l’horizon 2020
Le ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques prévoit, à l’horizon 2020, une hausse de la production de poisson de plus de 200 000 tonnes, la création de 30 000 postes d’emploi et le lancement de près
de 10 000 projets d’investissement dans le secteur de
la pêche, a indiqué, aujourd’hui à Tipasa, le secrétaire
général du ministère, Mustapha Lagha.
Lors de l’ouverture des travaux de la rencontre régionale (Centre) sur le renforcement de la stratégie nationale et du prochain programme quinquennal en matière de pêche et d’aquaculture, le SG du ministère de la
Pêche et des Ressources halieutiques a précisé que la
nouvelle démarche consultative, scientifique et professionnelle, adoptée par le ministère en vue du développement du secteur de la pêche, a pour objectif de «doubler la production locale de poisson, estimée actuellement à 83 000 tonnes, pour atteindre le seuil des 200 000
tonnes/an, d’ici 2020». Cette démarche, a-t-il souligné, «va
permettre de générer quelque 20 000 nouveaux postes
de travail dans le secteur et l’accompagnement de près
de 10 000 pêcheurs pour la réalisation de projets d’investissement». «Des investissements susceptibles, a-t-il
indiqué, de préserver les ressources halieutiques du
pays, de garantir une utilisation rationnelle de ce potentiel et de contribuer, en même temps, à l’amélioration
des conditions de vie des pêcheurs», révélant, dans ce
contexte, «la préparation d’un cadre réglementaire et des
mécanismes censés assurer la réussite de la stratégie
adoptée par le ministère». M. Lagha a fait état également de la mise en application de nouvelles dispositions en faveur des opérateurs du secteur, citant, à cet
égard, l’approbation récente du régime d’assurance sociale au profit de cette catégorie professionnelle, l’introduction d’un système d’accompagnement de l’investissement, la promotion de l’aquaculture à travers le
territoire national, en sus des axes relatifs à la formation
Les ONG tirent la sonnette
d'alarme
Même si le thon rouge a réussi à se reproduire et que sa population est en augmentation et bien
portante, les ONG qui œuvrent pour la protection de la mer ne voient pas cette hausse d'un très bon
œil. Aujourd'hui, le stock de poissons est estimé à 585 000 tonnes contre 150 000 dans les années
2000. Toutes ces données sont à prendre avec précautions car l'évaluation des stocks des océans est
assez incertaine. Or pour conserver cet état, il était souhaitable de ne pas augmenter les quotas de
pêche ou alors de ne pas dépasser les 23 256. Pour eux cela risquerait d'anéantir ces années
d'efforts. D'autant plus que lors de la réunion, le gel des dispositifs de concentration de poissons
(DCP), demandé par Greenpeace, a été rejeté. Sergi Tudela, responsable pour l'association WWF du
Programme pêche en Méditerranée a déclaré être «très préoccupé» par «cette augmentation trop
rapide». Il ne souhaite pas que «les immenses efforts de conservation qui ont été menés ces
dernières années puissent disparaître dangereusement.»
Répartir la ressource entre les Etats membres
Les nouveaux quotas de pêche seront répartis entre les Pays membres, la semaine prochaine, à
Bruxelles. De son côté, le Japon, plus grand consommateur de thon rouge n'est pas satisfait de
l'augmentation de ses quotas, les trouvant trop faibles.
A. K.
et le renforcement de la recherche scientifique. Des décrets exécutifs «importants» destinés à doper le secteur et assurer sa modernisation seront promulgués incessamment, a-t-il assuré, rappelant que ces nouveaux
textes s’inscrivent dans le sillage des «réformes entreprises dans le secteur, portant notamment sur la révision
de la loi cadre sur la pêche et l’aquaculture». Parmi les
nouveautés annoncées par ce responsable, la création
d’une Agence nationale de développement de l’aquaculture, l’organisation de l’exploitation du corail, la
vente en gros de poisson, ainsi que la fixation des prérogatives de la chambre de pêche et d’élevage aquacole, expliquant que ces dispositions réglementaires
auront «un impact très positif» sur le secteur et permettront, surtout, l’ancrage de la «charte d’adhésion
facultative des professionnels du secteur au prochain
plan quinquennal et la contribution à sa réussite».
A. K.
La prudence
est de mise
Alors qu'en 2007 le thon rouge était menacé d'extinction,
aujourd'hui la population de l'Atlantique Est et de la Méditerranée
se porte mieux. C'est en s'appuyant sur cette donnée que la
Commission internationale pour la conservation des thonidés de
l'Atlantique (ICCAT) a décidé d'augmenter les quotas de pêche du
thon rouge en Méditerranée, lors de cette 19e réunion
extraordinaire, qui s'est déroulée à Gênes.
Le quota fixé à 13 500 tonnes en 2014 va passer à 23 155 en 2017. Ils
augmenteront de 20% en 2015 puis en 2016 et sans doute de la
même manière si l'espèce n'est pas de nouveau menacée. L'Iccat
est composée, en tout de 48 membres, 47 pays et l'Union
européenne.
Les scientifiques sont plutôt confiants en ce qui concerne le
repeuplement des stocks de thon mais cette décision est loin de
faire l'unanimité.
A. K.
8
régions
INFOS
EXPRESS
La NR 5100 Jeudi 27 novembre 2014
Mme Nouria Yamina Zerhouni en visite de travail et d’inspection à Chlef
Sidi Bel-Abbès
Trois suspects
arrêtés et des
psychotropes
saisis
Agissant sur
information, la brigade
de lutte contre les
stupéfiants de la Sûreté
de wilaya de Sidi BelAbbès a mis hors d’état
de nuire un dangereux
groupe de
narcotrafiquants.
L’information rapporte
que trois suspects se
trouvaient sur une
voiture Accent sur
l’avenue du 1er Novembre 1954 en train
de faire écouler leur
marchandise.
Une fois sur place, les
éléments de la police
ont été attirés par le
véhicule suspect, qui
fut fouillé en présence
des trois suspects M.M.,
L.S., et N.Y., âgés
respectivement de 20,
40 et 24 ans. 65
comprimés
hallucinogènes de
marque ecstasy bleu de
forme carrée furent
trouvés bien dissimulés
dans le volant de la
voiture.
L’enquête a déterminé
ensuite que le véhicule
appartient à une
agence de location
d’une autre wilaya. Les
suspects ont été arrêtés
pour répondre de leur
délit de possession et
vente de drogue dure.
Un mandat de dépôt a
été prononcé à leur
encontre.
Djillali T.
Le foncier agricole est une ligne rouge
, Lors des 2es Assises du
tourisme organisées le 14
avril 2014 à Alger, l’exministre du Tourisme et de
l'Artisanat, Mohamed
Benmeradi, a fait le constat
qu’en 1978, l'Algérie disposait
de 18 000 lits, alors que 35
ans plus tard, elle dispose de
la même capacité d'accueil
dans les structures publiques.
Certes, le potentiel naturel existe,
mais il demeure tributaire de la capacité des spécialistes en la matière à transformer ce potentiel en
produits touristiques de qualité
qui puisse attirer touristes locaux
et étrangers. Le problème réside
non seulement dans cette capacité de transformer mais aussi dans
la disponibilité et l’aménagement
des assiettes foncières. Le foncier,
C´est l´un des obstacles majeurs à
l´investissement dans le secteur
touristique. Le manque de foncier
touristique prend des proportions
inquiétantes. Ce qui a poussé certains investisseurs à exploiter le
foncier agricole au détriment de
leurs propres intérêts et sous prétexte de l’investissement touristique.
Pour toutes ces raisons, la ministre
du Tourisme et de l’Artisanat,
Mme Nouria Yamina Zerhouni, a
lancé un appel aussi bien aux responsables qu’aux investisseurs
particuliers afin de se destiner au
foncier inexploité. La ministre a
haussé le ton quant à l’exploitation des terres agricoles à des fins
touristiques. « L’avis du ministère
de l’Agriculture est très important
dans le choix de terrains destinés
à l’investissement touristique.
Quand il s’agit des terres dont la
propriété revient à des particu-
Tissemsilt
Mme Nouria Yamina Zerhouni. (Photo > D. R.)
faites pour les particuliers désirant investir dans le domaine.
« On compte actuellement 205 ZET
sur tout le territoire national dont
160 sur le littoral. Ces zones n’attendent que l’initiative des investisseurs qui souhaitent y adhérer
sachant que l’État algérien soutient le secteur dans le but de renforcer l’investissement touristique
par l’aménagement des ZET», s’explique-t-elle.
Quant à l’exploitation des plages
par des particuliers, la ministre a
bel et bien précisé que la loi accorde deux tiers de la superficie totale à l’exploitant bénéficiant de la
concession de plages, tandis que
l’accès du tiers restant demeure
gratuit. Néanmoins, les estivants
se font plumer chaque été par des
concessionnaires de plages arrogants et même agressifs qui leur
font payer le bout de sable, alors
que les plages sont une propriété
publique. La majorité de ces exploitants « confisquent » toute la
superficie et obligent les estivants
à payer l’accès à des prix excessivement chers. La ministre n’a pas
nié le comportement « malsain »
de ces concessionnaire et a profité
de l’occasion pour lancer un appel
aux responsables et élus locaux
de faire face à ces dépassements
afin d'éviter le squattage des plages
mises en concession, un phénomène constaté lors des saisons
précédentes.
liers, nous procédons à l’expro- de Chlef) et à Maïnis, dans la daïra
priation de ce foncier pour intérêt de Ténès (60 km au nord-ouest de
public », a indiqué la ministre lors Chlef). Toujours dans la daïra côde sa visite de travail, lundi dernier tière de Béni Haoua, la représendans la wilaya de Chlef. Il faut rap- tante du gouvernement a procédé
peler que c’est la deuxième visite à l’inauguration de L’opportunité a,
en l’espace de cinq mois, la der- aussi, donné lieu à l’inauguration
nière en date remontant au 1er juin d’une résidence touristique dont la
2014. Ainsi, la ministre accorde une capacité d’accueil est de de 300
importance considérable à son sec- lits. L’investisseur privé a bâti cet
teur dans la wilaya de Chlef, no- équipement touristique sur une
tamment dans le littoral. Ce dernier surface de 11 300 m2 dans la comqui s’étale sur 129 km de côte est mune de Beni Haoua. Plus de 50
considéré comme un atout majeur emplois ont été créés afin d’assuet un potentiel touristique impor- rer le bon fonctionnement dudit
tant et qui, malheureusement, équipement, selon l’exposé fait deconnaît un manque flagrant en ma- vant la ministre.
tière d’infrastructure touristique. Mme Zarhouni a rappelé que le
Trois zones d’extension touristique soutien de l’Etat vis-à-vis de l’in(ZET) ont fait l’objet du coup d’en- vestissement touristique est abvoi du lancement des travaux solu et que des facilitations sont
Zakarya M.
d’aménagement. Sachant que le
parachèvement des procédures
La ville d’Akbou croule sous les ordures
administratives de ces trois zones
a pris plusieurs mois. Les trois ZET
dont la superficie totale est estimée à 55 ha, se situent à Beni
Haoua (100 km au nord-est de
Chlef), Aïn Hemmadi dans la daïra , Depuis plus de trois mois, rien place nette et d’évacuer ces poud’El-Marsa (85 km au nord-ouest ne va plus à Akbou. Une ville pré- belles vers le site de Boulimat. Trois
disposée au statut de wilaya, mais jours est le délai donné alors que
qui trouve toutes les peines du des moyens colossaux pour ce faire
doivent être mis en œuvre. Par
monde à gérer ses déchets.
Des amas et des décharges sont im- ailleurs, le wali a énoncé une série
provisées à chaque coin de rue de- de projets dont bénéficierait la ville
puis la fermeture de la décharge de sous peu, notamment un centre
Biziou. Une décharge que les ci- d’enfouissement technique (CET)
toyens de cette localité refusent dans un délai proche.
pour ses nuisances, Le, wali qui a De même qu’un centre de triage qui
par le passé pris la décision de serait confié à des Coréens et enfin
continuer à exploiter cette décharge une station d’épuration ; entrepour un semestre seulement, n’a temps, la décharge de Biziou depas, semble-t-il, convaincu les rive- vrait fonctionner. Un appel à la sarains de la décharge et de Biziou gesse a été lancé et une enquête a
été ordonnée sur les auteurs de la
qui ont ont maintenu leur refus.
Ainsi donc, 90 jours de décharges se fermeture de la décharge.
sont accumulés sur une ville aussi
B. M.-O.
belle qu’accueillante. Lors de sa visite à Akbou mardi dernier, le wali VoirsurInternet
a donné pour instruction de faire www.lnr-dz.com
Le wali de Béjaïa annonce
des projets salvateurs
Le bilan mensuel de la DCP fait état de 1 325
interventions et de 17 propositions de fermeture
, Le montant des transactions
commerciales non facturées, mis au
jour par les services de la DCP de la
wilaya de Tissemsilt, s'est élevé à 42 113
300 DA durant le mois d’octobre 2014,
indique un bilan de la direction du
commerce de la wilaya de Tissemsilt sur
son site.
La Direction de la concurrence et des prix (DCP)
de la wilaya de Tissemsilt, dans son bilan mensuel
du mois d’octobre de l'année en cours, a signalé
pas moins de 1 325 interventions et sanctionné 203
infractions donnant lieu à 177 procès-verbaux
dressés menant à des poursuites judiciaires ainsi
que la fermeture de 17 commerces et ce, pour diverses infractions telles que défaut d'hygiène,
vente de produits impropres à la consommation et
tricherie sur la qualité. Ces opérations ont
concerné deux volets principaux, à savoir celui des
pratiques commerciales et celui du contrôle de la
qualité. Des mesures conservatoires qui se manifestent sous la forme d'opérations de saisie ont été
également opérées par les agents de la DCP, concernant différentes marchandises non conformes à la
réglementation en vigueur, évaluées à 53 290 DA,
de produits saisis. Par ailleurs, une seule opération de prélèvement a été effectuée et acheminée
au laboratoire pour analyse microbiologique et
physiochimique. Les éléments de la DCP continuent toujours leurs contrôles à la recherche des
fraudeurs et cela dans l'intérêt du citoyen pour qu'il
puisse consommer des produits sains et propres.
Dans ce même cadre, il faut indiquer que la DCP de
la wilaya de Tissemsilt a entrepris des campagnes
de sensibilisation et d'information au profit des citoyens. Celles-ci porteront sur le respect des
normes d'hygiène, de l'étiquetage des produits et
de la vulgarisation des textes juridiques régissant
l'activité commerciale.
Abdenour
BRÈVE
Tissemsilt
Un septuagénaire
retrouvé mort au
douar Kahlouche
Le corps d’un septuagénai-
re a été retrouvé décapité
au douar Kahlouche
relevant de la commune de
Bordj Emir Abdelkader.
La victime, originaire de ce
douar, a quitté le domicile,
pendant une journée
complète, afin de donner à
manger à ses vaches.
Une enquête a été ouverte
par la Gendarmerie
nationale pour déterminer
les circonstances exactes de
la mort de l’homme.
Abdenour
9
La NR 5100 – Jeudi 27 novembre 2014
régions
Constantine : assurer une formation
aux professionnels des finances
Djelfa
La ville nouvelle de Boughezoul
connaît un retard considérable
,Elle verra le jour,
c’est certain mais
quand, personne ne le
sait. Cela dépend de
la volonté politique
des dirigeants, et de
ceux qui sont en
charge de la réalisation. Les retards cumulés sont dus aux
différents ministres
qui en avaient la
charge et qui se sont
relayés, ramenant
chacun son lot d’amis
et de copains les plaçant aux postes clés.
Cette ville nouvelle d’un
stade supérieur dans sa
conception et du rôle
qu’elle doit accomplir
pour les générations futures, c’est l’équivalent
de la silicone vallée. Enfin
pour certains qui aiment
la patrie, c’est une source
d’enrichissement facile,
pour d’autres ils y pensent sérieusement. Sauf
qu’en Algérie, il y a toujours des patriotes qui se
sacrifient pour le bienêtre des citoyens. Parmi
ces gens : les élus de
l’APW de Djelfa, qui se
sentent concernés, tout
simplement parce que
42% de cette ville nouvelle se trouvent sur les
territoires de la wilaya de
Djelfa. Le président de la
commission de l’aménagement urbain et du
transport tout comme
l’ensemble des membres
se donnent à cœur dans
cette aventure qu’ils
considèrent
comme
noble.
Le président de l’APW Naoum
Belakhdar accorde beau-
Les participants à un séminaire national sur «le système comptable
financier, nécessité, réalités et perspectives», tenu mardi dernier à
l’université Constantine 2, ont souligné «l’impact de la formation
continue des professionnels des finances.» (Photo > D. R. )
Accord de jumelage entre les communes
de Bordj Badji-Mokhtar et Souk Ahras
coup d’intérêt à la réussite des missions qui sont
afférées à son instance
pour l’aboutissement de
ce projet. D’ailleurs, lors
de la plénière de l’APW,
il a proposé une réorganisation dans la chronologie des points de l’ordre
du jour plaçant celui de
l’état d’avancement de la
ville de Boughezoul en ouverture. On apprendra
que le taux d’avancement
est relativement faible.
Le retard n’est toutefois
pas insurmontable. Le
président de la commission annoncera lors de
son intervention que plusieurs réunions ont été tenues sous la présidence
soit du wali ou du président de l’APW en présence des concernés. Il
relèvera aussi que ce
n’est pas totalement noir
et qu’il y a des œuvres qui
sont réalisées par des
techniques modernes. Il
fera part à l’assistance
que dans l’avenir on aura
une ville qui ne sera pas
polluée par des poteaux
ou des vannes où l’on ne
creusera pas de tranchéer
pour le passage de câbles
ou autres connexions.
Il informera l’assistance
que 42% des postes d’emploi générés par les travaux de cette ville seront
réservés aux habitants de
la région nord de Djelfa.
Ce qui réglera un problème important de l’emploi mais générera un
autre problème, celui de
l’exode de la main
d’œuvre agricole qui est
déjà faible en nombre.
La réalisation de cette mégapole engendre aussi la
réquisition de terrains.
Ces derniers sont occupés depuis des siècles par
des autochtones qui n’ont
jamais eu besoin d’être
administrés. Pour éviter
tout dérapage en défaveur
des autochtones, il est nécessaire et c’est pour la
bonne
gouvernance,
d’agir pour prendre en
considération la réalité et
adapter les mesures avec.
Par ailleurs, le vœu des
élus de l’APW de Djelfa
consiste en la création
d’une commission mixte
entre les représentants
des deux wilayas. Le wali
de Djelfa Abdelkader Djellaoui a fait la promesse
de prendre contact avec
son collègue de la wilaya
de Médéa et de dégager
ensemble une feuille de
route pour la cause qu’il
juge des plus nobles.
Alger : six individus arrêtés pour
détournement de fonds publics
Six personnes dont des responsables d'une banque à Alger ont été arrêtées
durant le mois de novembre pour le détournement d'un montant de 170
millions de DA, a-t-on appris lundi dernier. (Photo > D. R. )
54 cadres des directions des pénitenciers
en formation
dans les deux autres régions Est et
Centre du pays depuis le mois de
juin 2014. Et compte tenu des circonstances, une seule wilaya du Sud
à savoir Biskra a bénéficié de ce
contrat de formation». Ce programme en son volet formation comprend 4 thèmes: intervention en situation de crise, plan individuel de
réinsertion des prisonniers dans la
société, éthique et déontologie médicale en milieu pénitencier et enfin
l’accueil en milieu pénitencier.
Chaque thème est constitué de trois
sessions. Dans son intervention,
M.Tiabi a expliqué dans sa conférence de presse avec les journalistes
que ce contrat de formation est supervisé par l’Union européenne. Son
objectif est de mettre à niveau les
(Photo > D. R. )
Djilali Harfouche
Aïn Témouchent
Une session de formation de trois
jours a eu lieu lundi dernier dans le
complexe touristique Beach club à
Terga (Aïn Temouchent), au profit
de 54 directeurs et adjoints directeurs des établissements pénitenciers et cadres de réinsertion des
prisonniers issus de 14 wilayas du
pays. Son thème est l’intervention
en situation de crise. Six formateurs
algériens encadrent cette session organisée par la direction générale des
pénitenciers qui entre dans le cadre
du programme d’appui à la réforme
du système pénitencier. Selon le directeur de ce projet au niveau de la
direction générale de tutelle, M. Tiabi
Slimane : «Dans le même contrat de
formation, nous avons effectué des
sessions de formation similaires
Un accord de jumelage a été signé mardi, entre les
communes de Bordj Badji-Mokhtar et Souk Ahras, dans le
cadre des festivités commémorant le 60e anniversaire du
déclenchement de la guerre de Libération nationale.
compétences gérant les directions
des pénitenciers visant l’amélioration de la prise en charge des prisonniers en milieu carcéral et leur assurer un accompagnement pour une
pérenne réinsertion dans leur société. Au terme de ce contrat, ces
six formateurs ont, aussi à leur tour,
suivi des cycles de formation par
des experts algériens et européens et
effectué des visites d’étude dans certains pays de l’Union européenne le
2/09/2012. Ce contrat cible toutes
les catégories professionnelles dont
les directions des pénitenciers et
des services externes. Y ont assisté
à l’ouverture de cette session, le président et le procureur général de la
cour d’Aïn Témouchent.
S. Djelloul
Tiaret : accélérer les projets
d'infrastructures sanitaires
Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme
hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, a insisté, mardi à Tiaret, sur
l'accélération des chantiers de réalisation d'infrastructures
sanitaires qui accusent un grand retard dans la wilaya.
(Photo > D. R. )
monde
La NR 5100 – Jeudi 27 novembre 2014
10
Etats-Unis
Selon Amnesty International
63 personnes tuées par des raids
de l'armée de l'air sur Raqa
Les Emirats arabes unis rejettent
les droits humains
, Aux Émirats
arabes unis, de
nombreux militants
sont harcelés,
arrêtés, voire
torturés en
détention, écrit
Amnesty
International dans
un nouveau
rapport qui braque
les projecteurs sur
les méthodes
répressives
auxquelles recourt
le gouvernement
pour faire taire ses
détracteurs.
Encore une fois Amnesty international essaye de faire
changer les choses dans le
monde où il existe beaucoup d’injustice. Le mal est
partout et les droits de
l’Homme sont ignorés dans
plusieurs Etats arabes. Le
rapport intitulé «There is no
freedom here»: Silencing dissent in the UAE, lève le voile
sur le climat de peur qui
règne dans le pays depuis
2011, les autorités étant
prêtes à aller très loin pour
éliminer toute dissidence,
critique ou appel à la réforme dans le sillage des
soulèvements populaires
qui ont balayé l’Afrique du
Nord et le Moyen-Orient. La
directrice adjointe du programme Afrique du Nord et
Moyen-Orient à Amnesty
International Hassiba
Hadj Sahraoui a déclaré à
ce sujet qu’«aux Émirats
arabes unis, derrière la façade bling-bling et glamour, une facette bien plus
sombre fait apparaître le
pays comme un État très
répressif où les militants
qui critiquent le gouvernement peuvent être jetés en
prison pour un simple
tweet» . Ils prennent particulièrement pour cibles
des avocats, des professeurs d’université, des étudiants et des militants de
la société civile, dont certains sont liés à l’Association pour la réforme et
l’orientation sociale (al
Islah), organisation populaire et pacifique qui, selon
le gouvernement, entretient des liens avec les
Frères musulmans en
Égypte. Leurs proches se
retrouvent également dans
le collimateur des pouvoirs publics.
Un pays qui se démarque
par ses hotels de luxe et
par ses gratte-ciel
Le rapport publié juste
avant le grand prix de formule 1 de Abou Dhabi dénonce le gouffre entre
Un Etat sur la sellette. (Photo > D. R.)
l’image publique que les
Émirats arabes unis s’efforcent de faire passer, à
savoir celle d’un État dynamique et moderne, d’un
pouvoir économique en
plein essor, qui se démarque par ses hôtels de
luxe, ses grattes-ciel et ses
centres commerciaux à la
pointe du design, et la réalité moins reluisante que
vivent les militants, persécutés et soumis à des disparitions forcées, à des
actes de torture et à
d’autres mauvais traitements. «L’ampleur de la répression est effrayante,
mais force est de constater
que le monde est très peu
informé du traitement réservé aux militants qui critiquent le gouvernement,
ainsi qu’à leurs familles.
Il est temps que les alliés
internationaux des Émirats
arabes unis ouvrent les
yeux sur les atteintes aux
droits humains endémiques, commises par les
autorités et fassent passer
les droits humains avant
les intérêts économiques.»
Une pétition d’un groupe
de 133 personnes en mars
2011 qui réclamait une réforme politique et le droit
de voter et d’élire un Parlement avait provoqué la
colère de l’Etat qui avait
poursuivi et emprisonné
plus de 100 militants pacifiques et détracteurs du
gouvernement pour des
infractions liées à la sécu-
rité nationale ou à la cybercriminalité. Plus de 60
d’entre eux croupissent en
prison, purgeant des
peines allant jusqu’à 14
ans, révèle-t-on . Amnesty
international signale que
parmi les victimes figure
le prisonnier d’opinion Mohammed al Roken, éminent avocat spécialisé
dans la défense des droits
humains qui subit depuis
des années le harcèlement
du gouvernement, parce
qu’il dénonce le bilan des
Émirats arabes unis en
termes de droits fondamentaux et réclame des
réformes démocratiques. Il
purge une peine de 10 ans
de prison. Il a été
condamné à l’issue du procès collectif entaché de
graves irrégularités de 94
militants
devant
la
chambre de la Cour suprême fédérale chargée de
la sûreté de l’État – un procès connu sous le nom des
«94 Émiriens».
«Les autorités des Émirats
arabes unis doivent mettre
fin à ces arrestations et détentions arbitraires, ainsi
qu’aux disparitions forcées
des prisonniers détenus
simplement pour avoir
exercé sans violence leurs
droits à la liberté d’expression et d’association», a
déclaré Hassiba Hadj Sahraoui. Selon un rapport,
certains prisonniers ont
déclaré avoir été torturés
et maltraités, racontant
que les personnes chargées de les interroger leur
avaient arraché les ongles,
les avaient roués de coups
et suspendus la tête en bas
pendant de longues périodes, leur avaient retiré
des poils à la barbe et à la
poitrine, et avaient menacé
de leur infliger des décharges électriques, de les
violer et de les tuer. Devant ce fait, Amnesty International demande aux
autorités émiriennes de réviser les lois qui érigent en
infraction l’exercice pacifique des droits à la liberté
d’expression et d’association, notamment la loi relative à la cybercriminalité et
la nouvelle loi antiterroriste adoptée en août 2014.
« Les Émirats arabes unis
ne peuvent pas se proclamer nation progressiste et
partenaire commercial sur
la scène internationale, et
se targuer d’être membre
du Conseil des droits de
l’Homme de l’ONU, tout en
enfermant leurs détracteurs au motif qu’ils expriment leurs opinions sans
violence», a déclaré Hassiba Hadj Sahraoui. Le rapport se termine des autorités émiriennes qui ont répondu aux préoccupations
soulevées par Amnesty International en affirmant
simplement que la promotion des droits humains
était «en cours», soulignet-on .
Oki Faouzi
L'Egypte devait rouvrir hier le point
de passage avec Ghaza
Le seul point de passage reliant le
territoire palestinien au reste du
monde à ne pas être contrôlé par Israël
devait être ouvert de midi à 16 heures
mercredi et jeudi.
L'Égypte devait rouvrir mercredi (hier)
le point de passage de Rafah avec la
bande de Ghaza pour la première fois
depuis sa fermeture à la suite d'un
attentat meurtrier dans le Sinaï, a
indiqué un responsable
gouvernemental. Rafah, seul point de
passage reliant le territoire palestinien
au reste du monde à ne pas être
contrôlé par Israël, devait être ouvert
de midi à 16 heures mercredi et jeudi,
a précisé le responsable.
R. I./Agence
, Au moins 63 personnes,
en majorité des civils, ont
été tuées mardi dans les
raids les plus meurtriers jamais menés par l'aviation
de Bachar al-Assad sur
Raqa, fief du groupe Etat islamique (EI), qui a commis de nouvelles exactions
en Syrie. «Parmi les 63
morts, figurent au moins
36 civils. Il y a également 20
corps non identifiés qui
peuvent être ceux de civils ou de djihadistes ainsi
que des lambeaux de
corps de sept autres personnes», a déclaré à l'AFP
le directeur de l'Observatoire syrien des droits de
l'Homme (OSDH), Rami
Abdel Rahmane. Selon lui,
la zone industrielle de
Raqa a été la cible de deux
raids aériens. «A la suite
du premier raid, les gens
ont accouru pour secourir
les victimes et c'est à ce
moment-là que le second
s'est produit», a expliqué
M. Abdel Rahmane. Des
vidéos diffusées sur internet par des militants de
Raqa montrent des corps
ensanglantés gisant dans
une rue à proximité de l'un
des sites visés, alors
qu'une ambulance se précipite sur les lieux. Raqa
est le seul chef-lieu de province que contrôle le
groupe extrémiste sunnite
EI depuis son apparition
en Syrie au printemps
2013, la ville est devenue
son bastion. Le régime n'a
commencé que cet été à
mener des raids sur les
positions de l'EI, dans le
nord et l'est de la Syrie.
Selon des militants, les victimes de ces frappes sont
majoritairement des civils.
Le 6 septembre, huit
frappes aériennes de l'armée avaient tué 53 personnes, en majorité des civils, à Raqa, selon l'OSDH.
Des frappes avaient également provoqué la mort
d'au moins 21 civils, à AlBab, une place forte de l'EI
dans la province d'Alep
(nord), le 9 novembre. Des
positions de l'EI à Raqa et
ses alentours ont en outre
été prises pour cibles ces
dernières semaines par
des avions de la coalition
internationale conduite
par les Etats-Unis. Le
groupe ultra-radical a proclamé fin juin un «califat» à
cheval sur l'Irak et la Syrie.
Accusé par l'ONU de
crimes contre l'humanité,
l'EI sème la terreur dans
les zones qu'il contrôle, se
livrant à de nombreuses
exactions: décapitations,
crucifixions, esclavage, etc.
Dans la province de Deir
Ezzor, dans l'Est syrien, l'EI
a ainsi lapidé mardi deux
jeunes hommes, âgés de
20 et 18 ans, en affirmant
qu'ils étaient homosexuels,
les premières exécutions
pour ce motif commis par
ce groupe, a indiqué
l'OSDH.
R. I./Agence
La Syrie se désagrège. (Photo > D. R.)
Nucléaire
Les Occidentaux ne feront
pas plier l'Iran
,Le guide suprême iranien,
Ali Khamenei, qui a le dernier
mot sur le dossier nucléaire, a
affirmé mardi que les Occidentaux ne feraient pas plier l'Iran
dans les négociations qui ont
été prolongées faute d'un accord. «Dans le dossier nucléaire, les arrogants ont tout
fait pour mettre la République
islamique à genoux mais ils
n'ont pas réussi et ne réussiront
pas à le faire», affirme un tweet
sur le compte officiel du numéro un iranien. Les responsables iraniens qualifient souvent les gouvernements occi-
dentaux d'«arrogants». ll s'agit
de sa première réaction à la
décision lundi des grandes
puissances (Etats-Unis, GrandeBretagne, France, Chine, Russie
et Allemagne) et de l'Iran de
prolonger de sept mois, jusqu'au 1er juillet, leurs négociations après une semaine de difficiles tractations ininterrompues. Le président modéré,
Hassan Rohani, a affirmé lundi
que ces négociations finiraient
par aboutir, tout en précisant
que l'Iran ne cèderait pas sur
son programme nucléaire.
R. I./Agence
culture
11
La NR 5100 - Jeudi 27 novembre 2014
Denis Martinez et Ahmed Bedjaoui au Bastion 23
Au cœur des années 1960,
une rencontre
,Voici l'histoire
attachante d'un duo
d'amis qui se sont connus
au cœur des années 1960
pour vivre une série
d'aventures en commun
qui résisteront au temps,
pour parvenir jusqu'à nous
et nous montrer, dans un
bonheur indicible, que la
vie est belle et que les
années d'or du cinéma et
de la peinture algériens
avaient tenus sur quelques
années.
Il ne nous reste souvent que des
effluves nostalgiques de ces lieux
mythiques qui furent des « Mecque » inoubliables du cinéma et
des arts en général.
Pour un certain temps, le Bastion
23 ou Palais des Raïs, sera une
de ces «Mecque» ultimes qui nous
redonnera le pouvoir du phénix
pour ressusciter des souvenirs
lancinants.
C'est ainsi que dès samedi 22 novembre, Ahmed Bedjaoui, homme
de cinéma pertinent, et Denis
Martinez, homme de couleurs éloquent, se retrouvent sur les derbouz et ouest eddar d'une ancienne bâtisse de cet ensemble
qui tutoie la mer de près pour
nous livrer une très belle exposition aux multiples surprises avec
des photos, projections de documentaires, des peintures exposées, un livre édité entre les deux
protagonistes d'une aventure cinématographique formidable qui,
en dépit du fait qu'elle ait tourné
court, a fait son chemin pour par-
venir jusqu'à nos jours dans un
souvenir intact dont témoignent
Ahmed Bedjaoui, l'homme du
Ciné-Club, l'ami de Losey et d'Ousmène, le complice de Chahine ou
de Nicolas Ray, et Denis Martinez, un des membres créateurs
du groupe Aouchem, artiste pro-
téiforme et talentueux.
Ils intègrent la fiction « Les fidayines » vers la fin des années
1960. Ahmed Bedjaoui travaille à
la Cinémathèque, il écrit des articles dans «El Moudjahid» et décide de faire un film après être
revenu de France, en 1966, après
des études de cinéma à l'Idhec.
« L'exposition à laquelle nous
sommes conviés aujourd'hui est
avant tout le récit d'une grande
amitié et d'une grande collaboration artistique à la fin des années
soixante entre un cinéaste et un
peintre. Au-delà de l'amitié entre
deux hommes, elle raconte aussi
la rencontre de deux métiers, de
deux cultures autour d'un projet.
Et une vision complémentaire de
notre jeune révolution sur la base
d'un travail de fiction. Notre intention était de rendre hommage à
tous les résistants algériens que
de coller à la réalité…» Ahmed
Bedjaoui. Le début de cette amitié commence à la Galerie de
l'Unap. Ahmed Bedjaoui fréquente beaucoup ces lieux de
contingence qui font d'Alger une
capitale effervescente de culture.
N'oublions pas aussi qu'elle vibre
sous les trompes tonitruantes du
Festival panafricain et que la ville
est envahie d'artistes venus du
monde entier se délecter de culture tous azimuts dans Alger la
Blanche. Cela bougeait, et partout on exposait, on faisait des
films, des galas de musique, des
caravanes culturelles dans toute
l'Algérie. Dans ce même état d'esprit, le cinéaste rejoint le plasticien dans sa galerie pour lui proposer ainsi un projet de film, et
c'est là que débutera cette curieuse aventure qui les mènera
jusqu'à Tlemcen pour entamer
les repérages, les décors, et le
tournage d'un film qui, certes,
tournera court mais qui restera
dans des sortes d'archives particulières du cinéma algérien avec
des traces marquantes qui ont
été retrouvées par le cinéaste
quelques années après sous la
forme de story-boards et de
scènes préparatoires du film dans
lequel Denis Martinez a incarné
« Lotfi », un personnage important parmi les Fidaï qui ont peuplé
ce film dont les rushs n'ont,
semble-t-il, jamais été développés.
Ce sont donc une quarantaine de
planches originales avec des dessins, des photos et des croquis
que l'on voit dans cette exposition
avec quelques éléments d'accessoires comme les disques d'Ahmed Wahbi ou d'El-Anka, avec des
peintures de l'époque de Denis
Martinez. Il y a aussi des continuités dialoguées, des extraits de
scénarios, des programmes de cinéma de la semaine, des photos
de films comme « Z » de Costa
Gavras, d'autres du film « Les Fidayines », qui nous donnent une
idée de ce film devenu par la force
des choses mythique.
Dans une bâtisse vénérable de
cette ville vénérable que restera
Alger la Blanche, un jour la vie a
trépidé dans les venelles et les
pavés insolents. Que reste-t-il de
ces mémoires ? La réponse est
au fond de cette impasse du Palais des Raïs, pour le plus grand
plaisir des nostalgiques et des curieux.
Jaoudet Gassouma
Exposition « Au cœur des années 60, mémoire d'une rencontre entre un cinéaste et un
peintre Ahmed Bedjaoui, Denis
Martinez », préface de Omar Meziani. Palais des Raïs, entrée
libre.
Festival du tapis d'Aït Hichem
e
Ouverture de la 5 édition
,«Nous œuvrons à l'inscription et à la
réalisation d'un musée du tapis à Ait Hichem, dans la localité d'Ait Yahia (Ain El
Hammam), à l'extrême est du chef-lieu de
la wilaya de Tizi Ouzou », a indiqué,
avant-hier mardi, le directeur de la Culture, El Hadi Ould Ali, à l'ouverture de la
cinquième édition du festival culturel
local du tapis d'Ait Hichem qui se tient,
pour la première fois, à la maison de la
Culture Mouloud-Mammeri. A même, at-il dit, d'assurer la pérennité à cet art ancestral qui porte haut l'étendard du village kabyle comme ressource territoriale mais aussi comme patrimoine.
Le festival du tapis d'Ait Hichem est surtout le moment solennel de l'hommage
aux tisseuses, mortes ou vivantes, qui
ont pérennisé l'art du tissage et lui donnent encore ses lettres de noblesse, en
faisant du tapis « un art, une œuvre, un
outil, et un moyen de subsistance », a-til poursuivi sous un tonnerre d'applaudissements entrecoupés de youyous des
tisseuses d'Ait Hichem présentes dans la
salle, en tant que participantes pour certaines, et invitées pour d'autres, les
vieilles notamment. Le commissaire du
Festival, Amokrane Ould Belaid, a, pour
sa part, rappelé que la tenue, pour la
première fois, de ce rendez-vous culturel
annuel au chef-lieu de wilaya, se veut
une opportunité pour donner une autre
dimension à cette fête. «A travers cette
délocalisation, nous voulons imprimer
à cette tradition une dimension nationale et un rayonnement qui dépasse le
simple horizon du village qui l'a vu naître », a-t-il dit. Ajoutant que cette délocalisation vise aussi à offrir l’opportunité à
ces tapissières de commercialiser leur
produit.
M. Ould Belaid a, en outre, rappelé que
ce festival est, d'abord, une manifestation
culturelle qui valorise et fait découvrir
l'art du tissage du tapis et le patrimoine
que recèlent les villages kabyles, ensuite,
un carrefour économique et une attrac-
tion pour découvrir le potentiel touristique dont regorge la Kabylie. « Nous espérons inscrire ce festival dans l'agenda
culturel national comme un événementphare de culture, de patrimoine, d'artisanat et de tourisme », a-t-il poursuivi. Le
directeur du tourisme et de l'artisanat,
Rachid Ghedouchi, a, quant à lui, fait cas
de l'inscription prochaine, à la réalisation, d'un centre de tissage à Tizi Ouzou
pour la prise en charge de la problématique de la matière première, la laine,
disponible, jusque-là, uniquement à Ghardaia. Comme il a évoqué l'espace, une dizaine de locaux dédiés au tapis, à dégager au niveau de la maison de l'artisanat,
en cours de réalisation. Durant cette cérémonie d'ouverture, une convention a
été signée entre la Direction locale de
l'enseignement et de la formation professionnels (DEFP) et le commissariat
du Festival, pour l'ouverture d'une section de formation au métier du tissage
traditionnel au CFPA d'Azazga. Une tren-
taine de tapissières prennent part à la
présente édition du festival du tapis
d'Ath Hicham qui s'est ouverte, lundi, à
la maison de la Culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou. Au programme de cet
événement culturel qui se poursuivra
jusqu'au 27 novembre, une rencontre
avec les artisans, une séance d'estampillage du tapis, une journée d'étude sous
le thème « le tapis d'Ath Hichem, une valeur patrimoniale et un apport pour le développement local », et un concours du
meilleur tapis, en plus, bien entendu,
d'une exposition-vente prévue à cet effet.
Notons, par ailleurs, que la cérémonie
d'ouverture de cette manifestation a été
marquée par un rassemblement d'une
dizaine de personnes dont certaines se
réclamant, membres du comité de village d'Ait Hichem, où se tenait, jusque-là
cet événement culturel, pour « dénoncer » la délocalisation de la manifestation
vers le chef-lieu de wilaya.
Rabah Mokhtari
La NR 5100 - Jeudi 27 novembre 2014
santé
Relizane
INFO
EXPRESS
VIH : les tests
positifs en
augmentation
L'Institut national de
veille sanitaire (INVS)
vient de confirmer que
l'épidémie d'infections
par le VIH est toujours
active en France, avec
7 000 à 8 000 nouvelles
contaminations par an.
A quelques jours de la
Journée mondiale de
lutte contre le sida,
organisée le 1er
décembre, l'Institut
national de veille
sanitaire (INVS) rappelle
que si l'arrivée des
traitements
antirétroviraux a permis
de contrôler la maladie,
cela n'a guère permis
de ralentir l'épidémie.
Celle-ci est toujours
active, avec une
moyenne de 7 000 à
8000 nouvelles
contaminations par an
en France. «La phase
asymptomatique de la
maladie étant très
longue, de l'ordre de 10
ans, les personnes dont
l'infection par le VIH
n'est pas diagnostiquée
seraient à l'origine de
plus de la moitié de ces
nouvelles
contaminations».
16
Journée de sensibilisation
sur le cancer du sein
, Le lycée Toumi de Sidi
M’Hamed Benali dans la
wilaya de Relizane a abrité
une journée d’étude et de
sensibilisation des femmes
sur le cancer du sein. Elle a
été organisée par
l’association «Khadra» des
cancers de la wilaya de
Relizane, sous l’égide du
wali de Relizane. La
responsable a souligné que
l’établissement hospitalier
public Mohamed-Boudiaf
du chef-lieu avait doté une
salle de matériel
numérique de pointe (des
échographes et des
appareils de
mammographie).
La salle de dépistage accueille
quotidiennement entre 16 et 20
femmes âgées de plus de 40 ans,
a indiqué Mme la présidente de
l’association des femmes atteintes du cancer du sein.
La modernisation du système de
sécurité sociale et l'introduction
d'un système informatique moderne ont permis à la Cnas de
consacrer des cartes à chaque
catégorie d'assurés et d'ayantsdroit, dont celles des femmes de
plus de 40 ans, ciblées par l'opération de dépistage précoce du
cancer du sein. La responsable a
qualifié cette opération de «très
importante» car, a-t-elle précisé,
«outre sa prise en charge à titre
gracieux, elle permet de prévenir
les cancers du sein et de réduire
la facture des médicaments utilisés dans le traitement de cette
affection, et qui arrivent en tête
des médicaments importés».
Mme la présidente a fait part de
sa satisfaction pour les résultats
obtenus grâce à la bonne organisation et à l'amélioration de
l'accueil et de l'orientation me-
nées par l'équipe médicale qui
veille sur cette opération. De son
côté, le Dr Remili, spécialiste en
endocrinologie obstétrique et
gynécologie de l’EPH de Mazouna, a indiqué que la plupart
des cas diagnostiqués lors des
consultations sont bénins. Il a
mis en exergue le rôle important
de cette équipe médicale dans
l'accompagnement de la patiente
atteinte d'un cancer grave et de
sa famille afin de les aider à faire
face aux difficultés sociales, psychologiques et professionnelles
d'autant, a-t-il dit, que la femme
représente le pilier de la famille
et de la société. Les résultats des
examens, a poursuivi Dr Remili
font l'objet d'une consultation
entre des équipes médicales
dans différents centres grâce au
réseau intranet avant d'en informer la malade. Notre interlocuteur a appelé les assurées sociales et les ayants-droits à se
rapprocher «spontanément» de
ces centres sans attendre une
convocation pour faire une mammographie.
Pour les organisateurs, les
centres de dépistage sont gracieusement mis au service de
toutes celles qui désirent subir
une mammographie.
Rappelons que cette journée a
été sponsorisée par M. Ould
Henia Mohamed Abdelhafid, coordinateur des commerçants de
la wilaya de Relizane. Selon ce
dernier : «Nous œuvrons pour
lutter sur ce phénomène qui
touche nos mères, femmes et
nos sœurs, précisant que les
cinq centres de dépistage précoce du cancer du sein que
compte le territoire national
(Maghnia, Constantine, Jijel, Laghouat et Alger) sont ouverts.
Nous demandons à la femme de
se rapprocher du centre le plus
proche de sa demeure et surtout
la femme rurale.»
N.-Malik
B O N À S AV O I R
Les femmes ont deux fois plus de risques d’avoir un cancer lié à l’obésité
Le Centre international de recherche sur le cancer estime que les femmes ont deux fois plus de risques d'avoir un cancer lié au surpoids que les hommes. Chaque année, plus d'un demimillion de cas de cancers seraient liés à l'obésité. Un demi-million de nouveaux cancers diagnostiqués chaque année dans le monde seraient dus au surpoids ou à l'obésité. C'est ce
qu'affirme le Centre international de recherche sur le cancer (Circ) dans une étude publiée dans la revue médicale «The Lancet Oncology». Selon les chercheurs, un indice de masse corporelle
(IMC) supérieur à 25, double le risque d'avoir un cancer chez les femmes, en particulier dans les pays riches où 8% des nouveaux cancers seraient dus au surpoids chez les femmes, contre
«seulement» 3% chez les hommes. Les cancers de l'endomètre (muqueuse utérine), du côlon, et du sein après la ménopause représentent près des trois quarts (73%) de l'ensemble des
nouveaux cas de cancers annuels liés à l'obésité chez les femmes. Tandis que chez les hommes, les cancers des reins et du côlon comptent pour les deux tiers (66%).
Un cancer sur quatre pourrait être évité
Cette étude, dirigée par le Dr Melina Arnold du CIRC, suggère qu'un cancer sur quatre lié à l'obésité aurait pu être évité si nous avions conservé l'indice de masse corporelle moyen de 1982.
Rappelons que le surpoids correspond à un IMC de 25 ou plus et l'obésité à un IMC égal ou supérieur à 30.
Les pays riches sont les plus touchés avec près des deux tiers (64%) des nouveaux cas de cancers associés à l'obésité enregistrés en Amérique du Nord (soit 111 000 cas) et en Europe. Au sein de
l'Europe, l'est du continent est particulièrement touché, avec 65 000 cancers.
Selon une étude
500 000 nouveaux cas de cancer par an
dans le monde liés à l'excès de poids
, Près d'un demi-million de nouveaux
cas de cancers par an dans le monde
chez les adultes peuvent être attribués au
surpoids et à l'obésité, selon une étude
publiée dans la revue médicale spécialisée The Lancet Oncology. L'étude
conduite par le Centre international de recherche sur le cancer (Circ/Iarc), l'agence
pour le cancer de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), estime que le surpoids et l'obésité sont devenus un risque
majeur, responsables de 3,6% (environ
481 000 cas) de l'ensemble des nouveaux
cas de cancers des adultes en 2012. Cette
analyse s'appuie notamment sur une
vaste base de données Globocan com-
portant l'incidence et la mortalité par
cancer de 184 pays.
Les pays riches sont les plus touchés
avec près des deux tiers (64%) de ces
cancers associés à l'obésité enregistrés
en Amérique du Nord (111 000 nouveaux
cas, soit près d'un quart du total des
nouveaux cas mondiaux) et en Europe.
L'Afrique sub-saharienne est la région
qui contribue le moins à ce bilan (7 300
cancers). Au sein de l'Europe, l'Europe de
l'Est est particulièrement touchée, avec
65 000 cancers. L'étude montre que cette
relation entre cancer et obésité touche
plus les femmes que les hommes, en
grande partie à cause des cancers de
l'endomètre (muqueuse de l'utérus) et
des cancers du sein après la ménopause.
Chez les hommes, l'excès de poids est
responsable de 1,9% (136 000) des nouveaux cas cancers en 2012 et de 5,4%
(345 000) chez les femmes.
L'excès de poids est défini en fonction
d'un indice de masse corporel élevé (IMC
: poids divisé par la taille au carré) : le
surpoids correspond à un IMC de 25 ou
plus et l'obésité à un IMC égal ou supérieur à 30.
Les cancers de l'endomètre (muqueuse
utérine), du côlon, et du sein après la
ménopause représente près des trois
quarts (73%) de l'ensemble des nouveaux
cas de cancers annuels liés à l'obésité
chez les femmes. Tandis que chez les
hommes, les cancers des reins et du
colon comptent pour les deux-tiers
(66%). Un quart de ces cancers attribuables au surpoids et à l'obésité dans le
monde - soit plus de cent mille cas - aurait pu être évité si les populations
concernées avaient simplement conservé
leur poids moyen d'il y a 30 ans, d'après
les auteurs. Selon l'OMS, le nombre de
cas d'obésité a doublé depuis 1980. Le
surpoids concerne 1,4 milliard de personnes de 20 ans et plus, parmi lesquelles
plus de 200 millions d'hommes et près
300 millions de femmes sont obèses.
22
La NR 5100 – Jeudi 27 novembre 2014
sport
UEFA Champions League
Le Barça cartonne, Chelsea pulvérise Schalke,
Agüero et City coulent le Bayern
, Le triplé de Messi, celui
d’Agüero, l’espoir fou de City, la
promenade de Chelsea, la panne
d’électricité à Lisbonne : la soirée
de la Ligue des champions de
mardi a été folle !
Après la victoire de Porto sur la pelouse du
BATE Borisov (0-3) et le nul de la Roma à
Moscou contre le CSKA (1-1) à 18h, la 5e
journée de Ligue des champions continuait à 20h45 avec les autres rencontres
des groupes E, F, G et H. La soirée débutait
sur les chapeaux de roues puisque John
Terry ouvrait la marque de la tête dès la 2e
minute de jeu sur la pelouse de Schalke
(0-1). Face à une équipe allemande d’une
étonnante fébrilité, les Blues n’allaient pas
tarder à appuyer sur l’accélérateur. Willian
au terme d’un joli mouvement collectif
(29e) et Kirchhoff contre son camp dans la
confusion (44e) aggravaient la marque
avant la pause. Au retour des vestiaires, ce
sont Drogba (76e) puis Ramires juste après
son entrée en jeu (77e) qui donnaient une
ampleur beaucoup plus lourde à la débâcle des joueurs de Di Matteo.
Mais la rencontre que les supporters parisiens, mais aussi les fans de Messi, sui-
Bavarois suite à l’expulsion de Benatia
(20e). Mais Xabi Alonso (41e) et Robert Lewandowski (45e) permettaient tout de
même à la clique de Guardiola de virer en
tête à la pause. C’est pourtant les Skyblues
qui allaient l’emporter grâce à un triplé
d’Agüero sur le fil (85e, 90e+1). Parmi les
autres rencontres de la soirée, l’Athletic Bilbao s’en est remis à San José (68e) pour dominer le Shakhtar Donetsk, tandis qu’une
panne de courant à Lisbonne a causé un
important retard de la rencontre entre le
Sporting CP et Maribor : les locaux l’ont finalement emporté 3 buts à 1.
Suarez marque son pemier but avec Barcelone. (Photo > D. R.)
vaient avec le plus d’attention était bien entendu celle qui opposait l’APOEL Nicosie
et le FC Barcelone. Adversaires coriaces au
match aller, n’encaissant qu’un petit but au
Camp Nou, les Chypriotes ont cette fois-ci
subi la dure loi du Barça sur leurs terres
(0-4). Une soirée riche en émotion pour
les Catalans puisqu’elle a tout d’abord vu
Luis Suarez inscrire son premier but sous
Barça
Messi «l’extraterrestre»
,Trois jours après être devenu le meilleur
buteur de l’histoire de la Liga, Lionel Messi
s’est offert un autre record, celui des buts
marqués en Ligue des champions par Gerd
Müller, Alfredo Di Stefano, Paulino Alcantara, César Rodriguez et Telmo Zarra. La
liste des «victimes» de Lionel Messi s’est encore allongée. Auteur d’un triplé - du pied
droit ! - contre l’Apoel Nicosie (0-4), le serial buteur barcelonais a délogé mardi soir
Raul de la tête du classement des meilleurs
réalisateurs de l’histoire de la Ligue des
champions (74 contre 71), trois jours après
avoir fait tomber le record de Zarra en
Liga (253 buts contre 251) déjà grâce à un
triplé. «Messi l’extraterrestre : deux records et six buts en trois jours», l’a célébré
le quotidien sportif catalan «Sport», alors
que le généraliste «El Pais» évoque un
«joueur céleste».
Au Barça, où le quadruple Ballon d’or a
rendu ordinaire l’extraordinaire, les commentaires ont été plus minimalistes. Moins
dithyrambiques. Seul l’entraîneur, Luis Enrique, s’est félicité de «pouvoir compter
Messi dans (ses) rangs». Fidèle à lui-même,
le joueur, capitaine mardi soir en l’absence
de Xavi et Andrés Iniesta, n’a pas été plus
prolixe : «Je suis très content d’avoir battu
ce record dans une compétition aussi prestigieuse, mais le plus important ce soir
(mardi), c’était de prendre les trois points.»
«Très heureux de dépasser un joueur phénoménal comme Raul, a-t-il poursuivi un
peu plus tard sur les réseaux sociaux. Mais
ce qui compte vraiment, c’est que ces buts
nous servent pour aller jusqu’à Berlin (où
aura lieu la finale de la Ligue des champions en juin prochain, ndlr).» Pas le temps
pour les compliments. Lancé à la poursuite du Real Madrid en Liga et du PSG en
Ligue des champions, le Barça a d’autres
chats à fouetter. La «finale» du groupe (le
10 décembre, au Nou Camp) face au cham-
ses nouvelles couleurs (26e), avant que
Lionel Messi ne vienne détrôner l’immense
Raul avec ses 72, 73, et 74es buts en Ligue
des champions : un nouveau record historique. Deux cartons rouges venaient toutefois ternir la fin de match : Rafinha (70e)
puis João Guilherme (84e), chacun sur un
deuxième jaune.
Match à rebondissement, Manchester City
est venu à bout du Bayern Munich au
terme d’un scénario rocambolesque. Rapidement devant grâce à Agüero (21e), les Citizens profitaient de la réduction à 10 des
Pub
pion de France, qui n’a pas tremblé face à
l’Ajax Amsterdam (3-1), était d’ailleurs déjà
sur toutes les lèvres mardi soir. «Ce sera un
match compliqué. Le PSG a de très bons
joueurs, ils s’améliorent sans cesse, a
confié Messi. Ils nous ont battus au match
aller mais, cette fois-ci, nous serons à domicile et nous essaierons de faire un grand
match.» «Ça va être merveilleux de jouer la
première place à la maison, devant notre
public», a ajouté Luis Enrique. Avec un
Messi dans cette forme-là, le PSG peut
d’ores et déjà s’inquiéter.
Ces records qui manquent à Messi
Insatiable, Lionel Messi vient de battre
coup sur coup deux records mythiques.
Meilleur buteur de l’histoire du FC Barcelone, de la Liga et de la Ligue des champions, «la pulga» («la puce») a étendu son
empire. Mais il lui reste encore quelques
territoires à conquérir. Principalement
avec l’Argentine. Deuxième meilleur réalisateur de l’Albiceleste (45 buts), la star
de 27 ans vise le record de Gabriel Batistuta (56 buts). Jamais titré dans un tournoi
majeur avec son pays, il lui sera difficile, en
revanche, d’atteindre les 16 buts en Coupe
du monde de Miroslav Klose (il en compte
seulement 5) et les 17 de Norberto Mendez
et Zizinho en Copa America (2 pour Messi).
En club, ses prochains défis feront tout
autant appel à ses qualités de passeur
qu’à celles de buteur. Il lui manque en effet
une dizaine de passes décisives pour devenir la référence en la matière en Ligue
des champions. Messi devrait, enfin, ravir
encore un record à Raul, celui du nombre
de buts inscrits toutes compétitions européennes confondues. Avec ses trois buts
de mardi soir, l’Argentin n’est plus qu’à
deux longueurs (75) de l’ancienne gloire du
Real Madrid (77).
R. S.
Les résultats de la soirée :
Groupe E :
Manchester City 3 - 2 Bayern Munich,
Agüero (21e, 85e, 90e+1) pour City, Alonso
(41e), Lewandowski (45e) pour le Bayern
Groupe F :
APOEL Nicosie 0 - 4 FC Barcelone, Suarez
(26e), Messi (38e, 58e, 87e) pour Barcelone
Groupe G :
Schalke 04 0 - 5 Chelsea, Terry (2e), Willian
(29e), Kirchhoff (44e, CSC), Drogba (76e),
Ramires (77e) pour Chelsea
Sporting CP 3 - 1 Maribor, Mané (10e), Nani
(35e), Slimani (65e) pour le Sporting, Jefferson (42e, CSC) pour Maribor
Groupe H :
Shakhtar Donetsk 0 - 1 Athletic Bilbao, San
José (68e) pour Bilbao
2
La NR 5100 – Jeudi 27 novembre 2014
sport
EN
DEUX MOTS
Ligue 2
Lutte au finish pour le titre
de champion d’hiver
CAN-2015
Marhaba, ballon
officiel de la 30e
édition
,Le MC Saïda, actuel
leader du championnat
de Ligue 2-Mobilis de
football, devra obligatoirement l’emporter à
domicile face au WA
Tlemcen, vendredi pour
le compte de la 12e journée, pour éviter d’être
rejoint par ses poursuivants directs, l’USM
Blida et la JSM Béjaïa,
ses deux sérieux
concurrents pour le
titre de champion d’hiver.
Le WAT, actuellement 8e du classement avec 15 points, voudra probablement réussir un bon résultat,
ce week-end, face au MCS, pour rester au contact du peloton de tête, et
conserver par la même occasion
d’éventuelles chances d’accession.
Une situation qui pourrait faire l’affaire des poursuivants directs, la
JSM Béjaïa et de l’USM Blida, l’un
comme l’autre aux aguets, pour déposséder le MCS de son leadership.
La saison est encore longue, certes,
mais seules trois petites journées
séparent désormais ces clubs de
la fin de la phase aller, synonyme de
titre de champion d’hiver. Un sacre
symbolique, certes, mais qui revêt
tout de même une certaine importance sur le plan psychologique,
car pouvant servir de «catalyseur»
Dernier virage avant la clôture de la phase aller. (Photo > La NR)
pour chacun des clubs suscités,
dans leur quête d’aller au bout. Les
matchs opposant les clubs du milieu de tableau, au cours de cette 12e
journée, n’en seront pas moins palpitants, particulièrement l’US
Chaouia - AS Khroub, l’O. Médéa CA Batna et le DRB Tadjenanet - CA
Bordj Bou-Arréridj, car ces clubs
n’ont, visiblement, pas encore dit
Championnats arabes
des clubs de cyclisme
e
2 place pour le GS
Pétroliers
,L’équipe algérienne du GS Pétroliers a terminé à la deuxième
place du contre-la-montre par
équipes des 8es championnats
arabes des clubs de cyclisme qui
ont pris fin mardi au Caire (Egypte).
Les coureurs du GS Pétroliers, emmenés par leur capitaine Azzedine
Laâgab, ont pris la 2e place de la
course avec un temps de 1h 16min
52sec, alors que la première place
est revenue à l’équipe émiratie d’AlNasr (1h13m13s). Le club d’Al-Ahly
des Emirats arabes unis a pris la 3e
place (1h17m44s).
Cette dernière épreuve des championnats arabes des clubs, organisée sur un parcours de 64 kilomètres situé dans la localité d’AlChourouk au Caire, a vu la
participation de 35 coureurs représentant neuf équipes.
Au classement général des 8 es
championnats arabes des clubs de
cyclisme, le GS Pétroliers a pris la
2e place avec un total de 6 mé-
dailles (2 or, 2 argent et 2 bronze).
L’équipe émiratie d’Al-Nasr a remporté cette édition avec un total de
trois médailles d’or. Le club d’AlAhly des Emirats arabes unis a pris
la 3e place avec quatre médailles
(2 argent et 2 bronze).
L’autre équipe algérienne ayant
pris part à cette compétition arabe,
à savoir l’AS Sûreté nationale
(ASSN), a terminé 4e avec deux médailles (1 argent et 1 bronze).
Cette huitième édition des championnats arabes des clubs champions, initialement programmée
dans la ville de Port-Saïd, a enregistré la participation de 11 clubs
dont le GS Pétroliers et l’AS Sûreté
nationale (ASSN) qui ont représenté l’Algérie.
La précédente édition des championnats arabes des clubs de cyclisme avait été disputée à Dubaï
aux Emirats arabes unis avec la
participation du GS Pétroliers et
du Club Sovac.
leur dernier mot et voudraient profiter de cette fin de la phase aller
pour se relancer dans la course à
l’accession. Dans le bas du tableau,
l’AB Merouana (dernier) et l’USMM
Hadjout (avant-dernier) seront encore une fois, soumis à rude
épreuve, respectivement par l’USM
Blida et l’A. Boussaâda, mais devront à tout prix se ressaisir, au
risque d’accuser un retard un surmontable, qui les condamnerait
précocement au purgatoire. Enfin,
le choc ESM Koléa - RC Relizane se
jouera devant des gradins vides,
car le club hôte est sanctionné d’un
huis clos, mais l’enjeu reste le
même pour l’ESMK, actuel 14e avec
11 points, qui doit donc profiter de
l’avantage du terrain pour l’emporter et s’éloigner par la même
occasion de la zone rouge.
Agence
Programme des matchs :
A 15h
ABS-USMMH
OM-CAB
USC-ASK
ESMK-RCR (huis clos)
MCS-WAT
DRBT-CABBA
ABM-USMB
A 16h
JSMB-CRBAF
RC Arbaâ
Le contrat de Mobilis
reconduit
,La direction du RC Arbaâ a renouvelé son contrat de sponsoring
avec l’opérateur de téléphonie mobile, Mobilis pour la deuxième
année de suite, a appris l’APS, hier,
auprès du club de Ligue 1 algérienne de football.
Les deux parties avaient conclu
un premier bail à la fin de l’année
dernière pour un montant de dix
millions de dinars.
Le nouveau contrat permet à la direction d’Ezzarga, confrontée à des
problèmes financiers énormes
cette saison, de souffler un peu et
surtout régulariser la situation de
ses joueurs dans ce registre, selon
son secrétaire général, Mohamed
Hamrouche.
Mobilis débloquera dans les prochains jours, une première tranche
de son apport financier, permet-
tant aux dirigeants du RCA d’honorer leur récent engagement avec
leurs protégés, a ajouté la même
source.
Les poulains du nouvel entraîneur,
Mohamed Mihoubi, ont boycotté
l’entraînement de lundi pour protester contre le non paiement par
la direction de leurs derniers salaires. Ils ont repris le travail le lendemain après leur réunion avec le
président Djamel Amani, qui s’est
engagé à remédier au problème
dans les prochains jours.
Contrairement à la saison dernière
qui a vu «Ezzarga» s’illustrer pour
sa première expérience parmi
l’élite, l’équipe peine à trouver ses
repères depuis le début du championnat. Après 11 journées, elle
est le premier club non relégable
(13e, 13 pts).
Le ballon officiel de la
Coupe d’Afrique des nations
CAN-2015 baptisé Marhaba,
a été dévoilé, hier, par
Adidas et la Confédération
africaine de football (CAF).
La technologie incorporée
dans ce ballon est
identique à celle utilisée
par adidas pour Brazuca,
ballon officiel de la Coupe
du monde de la FIFA, Brésil
2014. Marhaba est donc un
concentré de technologie
moderne et du savoir-faire
d’adidas dans ce domaine
où son expertise est
mondialement reconnue à
travers les compétitions de
la FIFA, ou encore la Ligue
des champions de l’UEFA.
Le dévoilement ce jour de
Marhaba est l’ultime étape
d’un processus méticuleux
de conception et d’une
phase rigoureuse de tests
conduite afin de s’assurer
que le ballon est adapté
aux conditions de jeu
pendant la compétition.
Les couleurs dominantes
dorée et bleu sur le ballon
se veulent le reflet des
divers paysages d’une
Afrique aux écosystèmes
divers. Du bleu azur des
océans indien et atlantique
à la teinte dorée du désert
du Sahara.
Quotidien national d’information. Edité par la Sarl
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NR
sport
La NR 5100 - Jeudi 27 novembre 2014
LA
LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE
football
en direct
le match à suivre
Championnat arabe des
clubs de cyclisme
Le GSP s’illustre
RC Arbâa
Ligue 2
Le contrat de sponsoring
L’USMB et la JSMB en
avec
Mobilis reconduit
lice pour le titre d’hiver
Christian Gourcuff
«Rien n’est laissé au hasard»
,L’entraîneur de la sélection algérienne Christian Gourcuff, en
place depuis août dernier, s’est dit
impressionné par les conditions
de travail «exceptionnelles» offertes par la Fédération algérienne
de football (FAF).
«C’est tout à fait exceptionnel, on se déplace par avion spécial. Rien n’est laissé
au hasard : l’organisation de la Fédération elle-même, le staff, l’administration,
notre centre d’entraînement très professionnel et très convivial», s’est réjoui le
technicien français dans un entretien au
magazine France football publié mardi.
Depuis quelques années, les Verts ont pris
leur quartier au niveau du Centre technique de la FAF à Sidi Moussa (Alger), une
infrastructure complètement réhabilitée
que gère l’instance footballistique à titre
de concession de la part du ministère des
Sports. Auparavant, l’équipe nationale effectuait ses stages au niveau de différents
hôtels de la capitale ou d’autres villes du
pays. La bonne santé financière de la FAF,
comme ne cesse de le rappeler son président Mohamed Raouraoua, lui-même, a
permis de mettre dans les meilleures
conditions les joueurs de l’équipe nationale à l’occasion de chaque rendez-vous.
Tout cela commence à donner ses fruits
comme l’attestent ses deux qualifications
de suite en Coupe du monde (2010 et
2014), avec à la clé une participation, pour
la première fois de l’histoire du football algérien, en huitièmes de finale du précédent Mondial.
Les Verts sont restés sur la même dynamique, en se qualifiant plus tôt que prévu
à la prochaine Coupe d’Afrique des nations (CAN-2015) en Guinée équatoriale. Il
s’agit du premier challenge de Gourcuff depuis qu’il a succédé au Bosnien, Vahid
Halilhodzic, à la barre technique de
l’équipe nationale.
«Dans ce nouveau challenge, c’est ça qui
m’intéressait, cette urgence, cette capacité
à gérer le court terme et en même temps
à installer des options techniques et tactiques à moyen terme», a expliqué le coach
breton, dont il s’agit aussi de sa première
expérience en sélection après avoir drivé
des clubs en France et au Qatar notamment, le FC Lorient (Ligue 1, France) pendant 24 ans.
rappelle-t-on. Le tirage au sort aura lieu le
3 décembre prochain à Malabo.
Un bon test avant la CAN
Gourcuff lors de la signature du contrat. (Photo > D. R.)
Il a poursuivi qu’il souhaitait offrir toute
son expérience pour la formation et l’amélioration du football algérien, en se mettant à la disposition de la Direction technique nationale (DTN), et contribuer, entre
autres, à la formation des cadres.
Tunisie-Algérie, en amical le 10 ou le 11
janvier
La sélection tunisienne de football disputera un match amical face à son homologue algérienne, en prévision de leur participation à la CAN-2015, annonce la Fédération tunisienne de football (FTF), mardi
sur son site internet. «Suite à un commun
accord entre Wadie Jarie, président de la
La Der
On ne sait toujours pas s’il est sorti par la grande ou
la petite porte, mais ce qui est sûr, c’est qu’il a pris
la porte de sortie. Sans demander ses restes malgré
les insistances des hautes autorités du pays à le reconduire pour un autre bail à la tête des Verts. La
Coupe du monde lui est tellement montée à la tête
qu’il a tout claqué pour une nouvelle aventure plus
lucrative.
Mal lui en a prit, il a chuté dans son nouveau point
de chute, le Trabzonspor turc. Il n’a tenu que l’espace de quelques matchs, mal négociés par son
équipe, pour ensuite faire son voile et ruminer ses
regrets et ses remords d’avoir, sur un coup de tête,
Fédération tunisienne de football, et Mohamed Raouraoua, président de la Fédération algérienne de football, et après aval
des deux sélectionneurs, il a été décidé
d’organiser un match amical entre les
Aigles de Carthage et les Fennecs le 10 ou
11 janvier 2015 en Tunisie», précise la
FTF.
La FTF va collaborer avec le ministère de
l’Intérieur pour désigner le lieu de match
à Tunis ou à Monastir, indique-t-on de
même source. L’Algérie et la Tunisie sont
les deux seuls sélections de l’Afrique du
Nord à prendre part à la phase finale de la
CAN-2015 qui aura lieu en Guinée équatoriale, du 17 janvier au 8 février prochains,
Le match amical Tunisie-Algérie sera une
occasion pour la formation des Verts,
deuxième meilleure attaque dans les éliminatoires de la CAN-2015 (11 buts), pour
jauger leurs capacités offensives face à
la deuxième meilleure défense (2 buts).
L’attaque algérienne avait brillé lors des
qualifications de la CAN en visitant au
moins, une fois fois les filets de ses adversaires. Elle n’était restée muette qu’à un
seul match, soit lors de la défaite sur le terrain du Mali (2-0), dans le cadre de la dernière journée.
C’était aussi la première fois en 21 matchs,
toutes compétitions confondues, que les
coéquipiers de Madjid Bougherra ont
connu un tel sort. La bonne santé offensive
des Verts leur a permis de dominer copieusement le groupe B. Ils ont obtenu 15
points de 18 possibles. Pourtant, lors de
ces éliminatoires, les deux meilleurs buteurs actuels de l’équipe nationale, Islam
Slimani et Hilal Soudani, se sont contentés
d’un seul but chacun. C’est le meneur de
jeu, Yacine Brahimi qui a terminé meilleur
goleador de l’équipe nationale dans ces
qualifications avec trois réalisations. Les
protégés du technicien français Christian
Gourcuff auront ainsi une belle opportunité pour mettre à l’examen leurs atouts
offensifs à une semaine du coup d’envoi de
la fête footballistique africaine. En effet,
l’adversaire, entraîné par l’ancien sélectionneur d’Algérie, le Belge George Leekens, a démontré de belles dispositions,
notamment sur le plan défensif, au cours
des éliminatoires. C’est cette solidité défensive des «Aigles de Carthage» qui leur
avait justement permis de terminer en
tête de leur poule, devant le Sénégal,
l’Egypte et le Botswana. Avec seulement
deux buts encaissés en six matchs, les
Tunisiens sont, selon les spécialistes, un
«choix bien étudié» par les responsables
des Verts quelques jours avant d’entrer
dans le vif du sujet.
R. S.
A voir
BeIN Sports 3 HD : Wolfsburg-Everton à 18h
BeIN Sports 1 HD : Sparta Prague-Naples
à 19h
Mystère et boule de gomme
quitter le navire Algérie où il était, seul, maître à
bord. Depuis son départ, il n’a soufflé mot sur les
Verts jusqu’à la fatidique démission du club turc. Il
s’est soudainement mis à parler, de tout et de rien,
mais surtout du Mondial où l’élimination devant
l’Allemagne lui est restée en travers de la gorge.
«L’Algérie pouvait battre l’Allemagne, mais je sais
pourquoi nous ne l’avions pas fait», a-t-il déclaré
nostalgiquement.
Halilhodzic ne dit pas plus mais laisse entendre qu’il
y a eu des problèmes quelque part qui ont empêché
l’Algérie d’accéder aux quarts de finale du Mondial.
Que sont-ils ces problèmes et pourquoi ne les a-t-il
pas évoqués à l’issue du Mondial ? Mystère et boule
de gomme mais ce retour à la charge du Bosnien
n’est sûrement pas fortuit. A-t-il quelques autres
comptes à régler ou bien fait-il les yeux doux pour
baliser le terrain à un éventuel retour en Algérie ?
Ce qui est sûr, Halilhodzic a regretté amèrement son
départ alors que tout lui réussissait en Algérie.
Certes, il jouissait de toutes les considérations et le
peuple l’aimait mais ce peuple n’oubliera pas de
sitôt que le Bosnien a lâché l’Algérie malgré les tentatives de la faire revenir sur sa décision. Une chose
est certaine, il a pris la très mauvaise.

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