Mise en page 1 - La Nouvelle République
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NR LA Pétrochimie LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE p. 4 WWW .lnr-dz.com Christian Gourcuff «Rien n’est Sonatrach est chargée de relancer laissé au hasard» l'industrie p. 24 Quotidien dʼinformation indépendant - n° 5100 - Jeudi 27 novembre 2014 - Prix : 10 DA Affaire Hervé Gourdel : «L’un des assassins éliminé par l’ANP» ©New Press p. 3 L’EDITO DE Lakhdar A. Le pétrole pour servir l’après-pétrole Entre 2015 et 2024, l’Algérie va investir autour de 36 milliards de dollars dans la relance de la pétrochimie, une opération confiée au Groupe Sonatrach et pour laquelle tout un plan de développement a été adopté. Les fluctuations du marché pétrolier à la baisse depuis quelques semaines ont accéléré une démarche qui avait été envisagée de longue date, avec l’ambition de récupérer l’importante valeur ajoutée créée par les activités situées en aval. Au lieu de vendre ses hydrocarbures, notre pays compte les valoriser pour satisfaire les besoins du marché national en produits pétrochimiques, augmenter les exportations du pays et contribuer à une plus grande intégration de l’industrie nationale. C’est, en dépit des apparences, une façon de sortir de la dépendance des hydrocarbures, puisque l’objectif affiché est de stimuler la création de PME /PMI dans des filières aussi diverses que les matières plastiques, le caoutchouc, les textiles, les engrais, la chimie, pour ne citer que celles-ci, en rendant disponibles les matières premières et autres sous-produits. C’est une option majeure du gouvernement en matière de politique industrielle. Le marché pétrolier est actuellement surapprovisionné et la situation va s'aggraver l'an prochain, a déclaré le ministre iranien du Pétrole, Bijan Namdar Zanganeh, à son arrivée hier à Vienne, à la veille de la réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole. Pour sa part, le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Rafael Ramirez, avait estimé mardi que le prix du pétrole brut n'était «pas bon». Un marché surapprovisionné, un prix bas qui va vers les 60 dollars fatidiques : à quoi bon à se limiter, avec obstination, à être un fournisseur de pétrole sur le marché international, alors qu’il est possible de le transformer et de contribuer ainsi à la sortie de la domination des hydrocarbures sur l’économie nationale. Combinée à un serrage des importations et à une rationalisation des dépenses, la démarche de valorisation des hydrocarbures pour les besoins de la consommation interne et pour l’exportation, portera sûrement ses fruits. L. A. actuel Le chiffre du jour La NR 5100 - Jeudi 27 novembre 2014 6 000 fonctionnaires du ministère de l'Intérieur formés d'ici fin 2014 pour un service public de qualité. 2 travaux publics sahara occidental apn demain Constantine Ambassadeur Les Etats-Unis soutiennent «totalement» les efforts de l'ONU. Vote Adoption à l'unanimité du projet de loi relatif à la création du fonds de pension alimentaire. Amar Ghoul en visite d’inspection et de travail dans la wilaya d’Alger. Ouverture «imminente» d’un des principaux accès du viaduc transrhumel. L’ambassadrice des Etats-Unis REPÈRE «Les relations algéro-américaines n'ont jamais été aussi bonnes» , Les relations algéroaméricaines n'ont jamais été «aussi bonnes», s'est félicitée mercredi l'ambassadrice des Etats-Unis à Alger, Joan A. Polaschik, qui a exprimé le vœu de son pays d'élargir et d'approfondir sa coopération économique avec l'Algérie. «Les relations entre nos deux pays n'ont jamais été aussi bonnes et nous avons une large coopération touchant à plusieurs domaines», a indiqué Mme Polaschik dans un entretien à l'APS. «J'entends travailler avec le gouvernement algérien pour renforcer, approfondir et élargir la très bonne coopération existant entre nos deux pays», a assuré cette diplomate de carrière qui a servi dans plusieurs pays arabes. Dans ce contexte, Mme Polaschik a fait savoir qu'elle allait axer son travail durant son mandat sur trois domaines, à savoir la coopération sécuritaire et la promotion de la stabilité régionale, le renforcement des relations économiques et commerciales et enfin le rapprochement entre les peuples américain et algérien. Des échanges de visite au plus haut niveau pour booster les relations Pour illustrer la volonté de l'Algérie et des Etats-Unis de booster leurs relations, Mme Polaschik a rappelé les différentes visites effectuées par de hauts responsables des deux pays, notamment durant l'année en cours. Elle a, dans ce cadre, indiqué que le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avait rencontré, en août dernier à Washington, en marge de sa participation au sommet Afrique/Etats-Unis, des responsables de grandes firmes américaines. Mme Polaschik a également salué les résultats auxquels a abouti la mission économique conduite, en octobre dernier, par le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb, à Washington et à Chicago, pour présenter les opportunités d'investissements en Algérie, où le ministre avait exprimé la volonté du gouvernement algérien de rendre le climat d'affaires en Algérie «plus attractif». «L'économie algérienne a des défis à relever et il y a des indicateurs très positifs qui montrent que le gouvernement algérien est capable de les relever», a souligné la diplomate américaine. Côté américain, elle a cité notamment la visite à Alger, en avril dernier, du secrétaire d'Etat, John Kerry, et celle en juin du secrétaire à l'Energie, Ernest Moniz, à la tête d'une délégation L'ambassadrice des Etats-Unis à Alger, Joan A. Polaschik. (Photo > New Press) économique américaine qui avait pris part à la Foire internationale d'Alger. «Ces visites traduisent la volonté commune des deux pays de renforcer leurs relations à tous les niveaux», a-t-elle dit. La production de l'énergie, base solide de la coopération économique Mme Polaschik a estimé que le domaine de la production de l'énergie peut servir de «base solide» à la coopération économique algéro-américaine «surtout avec la volonté de l'Algérie d'investir dans la production des énergies renouvelables». «Les Etats-Unis ont une expérience avérée dans ce domaine et les entreprises américaines utilisent les technologies les plus avancées et peuvent mettre leur savoir-faire à la disposition de l'Algérie», a-t-elle ajouté. Dans le même contexte, elle a rappelé le contrat signé, l'année dernière, entre General Electric (GE) et Sonelgaz pour augmenter les capacités de l'Algérie en matière de production de l'électricité. «C'est un projet important qui permettra à l'Algérie de répondre à ses besoins en matière d'énergie électrique et d'être aussi Règlement des crises malienne et libyenne : les Etats-Unis apprécient «hautement» et appuient les efforts de l'Algérie Le gouvernement américain apprécie «hautement» et appuie les efforts déployés par l'Algérie pour parvenir à des solutions politiques et pacifiques aux crises malienne et libyenne, a indiqué mercredi l'ambassadrice américain à Alger, Mme Joan A. Polaschik, précisant qu'il n'y avait «pas de solutions militaires» à ces crises. «Le gouvernement américain apprécie hautement les efforts de l'Algérie et son rôle de médiation pour le règlement de la crise malienne et appuie ces efforts», a souligné Mme Polaschik dans un entretien à l'APS, affirmant que l'Algérie était un «excellent partenaire» de son pays dans la lutte contre le terrorisme ainsi que dans la promotion de la stabilité régionale. Les travaux de la troisième phase du dialogue intermalien inclusif ont repris jeudi dernier, rappelle-t-on, entre le gouvernement malien et les représentants des groupes politico-militaires du nord du Mali ayant adhéré au processus de négociations sous la conduite de l'Algérie. Concernant la crise libyenne, la diplomate américaine a fait savoir que son pays et l'Algérie se consultaient «régulièrement» sur cette question, exprimant le soutien des Etats-Unis aux efforts consentis par l'Algérie pour lancer un dialogue libyen inclusif. «Nous apprécions l'étroite collaboration entre l'Algérie et les Nations unies en vue de parvenir à une solution politique à la crise en Libye», a indiqué Mme Polaschik, affirmant dans ce contexte l'engagement des Etats Unis en faveur d'une solution politique à la crise qui secoue ce pays qui connaît une profonde instabilité depuis la chute de l'ancien régime. «Il est clair qu'il n'y a pas de solution militaire à la question libyenne», a-t-elle soutenu. N. R. une base d'exportation vers l'Afrique», a assuré Mme Polaschik, qui a rappelé que GE fournissait également des équipements médicaux particulièrement pour la lutte contre le cancer. En outre, elle a rappelé le contrat signé récemment entre la compagnie aérienne nationale Air Algérie et le constructeur aéronautique américain Boeing pour l'acquisition de dix nouveaux appareils. Eviter l'amalgame entre islam et terrorisme Par ailleurs, la diplomate américaine a tenu à souligner l'importance de ne pas faire l'amalgame entre le terrorisme et l'islam. «Les terroristes sont des criminels sans aucun respect pour les vies et les valeurs humaines et c'est totalement faux d'associer le terrorisme à une religion ou une cause donnée», a-t-elle souligné. «Le gouvernement américain voit l'islam comme une religion de paix», a affirmé Mme Polaschik, pour qui la violence «n'est jamais la réponse appropriée au règlement d'un conflit». «Nous encourageons toujours les parties d'un conflit à s'asseoir autour d'une même table et à régler les différends sans recourir à la violence», a-t-elle poursuivi. L'Algérie, pays des diplomates «chevronnés» Mme Polaschik a relevé que l'Algérie «est un pays de diplomates chevronnés», rappelant, dans ce cadre, le rôle joué par l'Algérie pour la libération en 1981 de 52 otages américains qui étaient détenus en Iran. «Le gouvernement et le peuple américains seront éternellement reconnaissants à Colloque à Alger sur «les régimes militaires au Maghreb de l'antiquité jusqu'à la fin de l'ère ottomane» Un colloque de deux jours sur «les régimes militaires au Maghreb : de l'antiquité jusqu'à la fin de l'ère ottomane», s'est ouvert hier à Alger. Ce thème, choisi dans le cadre de la célébration du 60e anniversaire du déclenchement de la révolution nationale de novembre 1954, permettra «de comparer les théories et les thèses sur les monuments défensifs et militaires (forts, tours, etc.) et leur implication dans une politique militaire pour préserver l'autorité politique sur un espace délimité», a souligné le directeur de l'Institut d'archéologie Abdelkrim Azzoug, de l'université d'Alger III. Ce responsable, qui est membre du Laboratoire civilisationnel du Maghreb central à Alger, initiateur de la rencontre, a estimé que «les régimes militaires au Maghreb doivent tirer des enseignements cumulés durant plusieurs siècles en arrière et les techniques en relation avec les différents types d'armements dévoileront la perception des gouvernements pour la pérennité de leur règne». De nombreuses communications sont à l'ordre du jour de ce colloque qui se poursuivrea jeudi. La première a porté sur «l'invasion de Mouawiya Ben Hudeidj sur l'Afrique», abordée par le Dr. Mohamed Benamira. L'intervenant a mis l'accent sur le manque de fiabilité qui marque les ouvrages et travaux de recherches effectués dans ce sens, expliquant que les auteurs ont pris comme principal référence l'étude de Caudel sur «Les premières invasions en Afrique de 22 à 78 après l’Hégire», sans qu'il ne soit cité. De nombreuses communications sont prévues sous les thèmes entre autres: «Forts défensifs et de liaison à l'ère ottomane», «L'armée byzantine et ses instances», et «l'artillerie militaire des unités africaines auxiliaires de l'armée romaine». H. T. l'Algérie pour son rôle dans la libération de ces otages», a affirmé Mme Polaschik, qui s'est dit «fière» et «enthousiaste» de pouvoir travailler avec des diplomates algériens, notamment dans le règlement des crises régionales. Enfin, l'ambassadrice des EtatsUnis à Alger a exprimé sa «profonde admiration» pour les réalisations accomplies par le peuple algérien durant les 60 dernières années. «Quand je regarde l'histoire de l'Algérie, j'admire profondément ce que le peuple algérien a pu réaliser durant les 60 dernières années, depuis le déclenchement de sa guerre de Libération nationale à nos jours», a souligné Mme Polaschik. D. B. et A. B./N. R. Voir sur Internet www.lnr-dz.com actuel La NR 5100 - Jeudi 27 novembre 2014 3 Révélations de Tayeb Louh sur l’affaire Gourdel REPÈRE «L’un des assassins du ressortissant français a été éliminé par les forces de l’ANP» ABDELMALEK SELLAL , Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, a fait d’importantes révélations sécuritaires, indiquant que l’un des assassins du ressortissant français Hervé Gourdel a été abattu par les forces de l’Armée nationale populaire (ANP). Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a souligné, mardi à Alger, que l'Algérie était libre dans ses décisions souveraines grâce à ses potentialités, estimant que l'édification d'une base économique solide et diversifiée constitue un pari pour l'Etat à partir de 2015. Intervenant à la clôture de la Conférence économique et sociale de la jeunesse, M. Sellal a affirmé que l'Algérie était libre dans ses décisions grâce à ses moyens, soulignant l'importance de diversifier l'économie nationale et de ne pas compter uniquement sur la rente pétrolière qui «continuera de soutenir les efforts de l'Etat». Affirmant que l'Algérie ne craint pas l'avenir, le Premier ministre a indiqué que le pari pour l'année 2015 est d'édifier une économie nationale qui repose sur une base industrielle solide grâce aux hydrocarbures mais diversifiée. Il a insisté sur l'importance de la formation qui permettra aux jeunes, a travers les incubateurs et les start-up et l'aide de l'Etat, de générer la richesse devant améliorer le niveau de vie. Il a indiqué, dans ce cadre, que l'Algérie dispose d'une main d'œuvre qualifiée à même de lui permettre de réaliser les objectifs tracés. M. Sellal a en outre précisé que l'Algérie qui compte actuellement 92 universités accueillant 1 800 000 étudiants poursuivra sa politique pour hisser le niveau davantage et réunir les moyens humains et matériels pour la maîtrise des sciences et de la technologie. «On ne peut nier les efforts déployés par l'Etat en faveur des jeunes, car nous avons investi dans la formation, le meilleur investissement étant dans l'élément humain», a-t-il dit, ajoutant que de ce côté, l'Algérie est un exemple à suivre en matière de mise en œuvre des Objectifs du millénaire pour le développement. Par ailleurs, le Premier ministre a insisté sur la nécessité d'édifier un Etat moderne tout en s'attachant aux fondements de notre identité, amazighité, islam et arabité. Intervenant en marge de la séance plénière de l’Assemblée nationale populaire, le ministre de la justice a indiqué hier que l’un des terroristes qui ont assassiné, fin septembre dernier, le ressortissant français Hervé Gourdel a été éliminé par les forces de l'Armée nationale populaire lors d'une opération antiterroriste. «Il ressort de l'enquête sur l'assassinat du ressortissant français Hervé Gourdel que l'un des auteurs de ce meurtre, identifié auparavant, a été éliminé en octobre dernier par les éléments de l'ANP dans le REPÈRE Adoption à l'unanimité du projet de loi relatif à la création du fonds de pension alimentaire Les députés de l'Assemblée populaire nationale (APN) ont adopté à l'unanimité, hier, le projet de loi portant création du fonds de pension alimentaire au profit des femmes divorcées exerçant le droit de garde de leurs enfants. Présidée par Mohamed Larbi Ould Khelifa, président de l'APN, la séance consacrée au vote s'est déroulée en présence du ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh. Dans une allocution prononcée à l'occasion, le ministre a indiqué a indiqué que ce fonds «à caractère humanitaire constitue un nouveau jalon qui vient renforcer le système juridique à même de garantir la protection et la consolidation des droits de la femme et de l'enfant en Algérie». Ces deux catégories (femme et enfant) jouissent d'une attention particulière de la part du président de la République, Abdelaziz Bouteflika qui a souligné à maintes reprises «l'impératif de consolider le cadre juridique spécifique à celles-ci», estimant que le texte de loi, adopté aujourd'hui, «est la consécration des orientations données par le président Bouteflika dans ce domaine». M. Louh a rappelé les efforts de l'Etat en matière de protection de la femme dans le cadre de la révision constitutionnelle de 2008 et de la loi électorale de 2012, grâce auxquelles les droits de la femme ont été consacrés et sa représentation renforcée au sein des assemblées élues. Dans le cadre de l'enrichissement de l'arsenal juridique dans ce domaine, le ministre a annoncé que «le projet de loi amendant le code pénal relatif à la lutte contre les violence faites aux femmes sera soumis prochainement à une commission ad hoc, outre l'examen de la loi sur la protection de l'enfant». cadre d'une opération antiterroriste.» Toujours selon Tayeb Louh, l’enquête préliminaire dans cette affaire a permis d'identifier un nombre de terroristes responsables de l'enlèvement et de l'assassinat du touriste français, parmi lesquels figure le terroriste éliminé par les éléments de l'ANP. A ce sujet, il n’a donné ni le lieu et ni l’identité du terroriste éliminé. Abordant l’autre enquête relative à l'assassinat des moines de Tibhirine en 1996, le ministre de la Justice a fait savoir que la mission de la justice algérienne dans cette affaire, comme dans d'autres, était d'œuvrer dans le cadre de la loi pour faire la vérité dans la pondération et conformément aux us et traditions en vigueur en la matière». «Cette affaire est soumise au niveau du pôle judiciaire compétent du tribunal de Sidi M'hamed et le juge d'instruction fait le nécessaire conformément à la loi, a-t-il enchaîné, assurant que la coopération entre la justice algérienne et son homologue française «se déroule dans de bonnes conditions». «Il y a une coopération entre la justice algérienne et la justice française sur plusieurs affaires. Les deux parties travaillent dans le respect de la loi et de la souveraineté de chaque Etat et sur la base des accords judiciaires liant les deux pays», a soutenu M. Louh. Les déclarations au sujet de l’enquête sur l’assassinat des moines de Tibhirine interviennent au moment où le juge Marc Trévidic a déclaré qu’il s’apprêtait à lancer une nouvelle commission rogatoire internationale. Selon la presse française, le juge chargé de l’enquête des moines de Tibhirine est sur les nerfs depuis son retour d’Algérie le 19 octobre dernier. Toujours selon la même presse, chaque jour qui passe me- «L'Algérie, libre dans ses décisions souveraines grâce à ses potentialités» nace d’altérer les prélèvements effectués sur les crânes des sept religieux à la mi-octobre. S’il a fini par avoir l’autorisation de se rendre en Algérie, du 12 au 19 octobre, pour exhumer et autopsier les têtes des moines enterrées dans le jardin du monastère de Tibhirine, Marc Trévidic s’est vu refuser de rapporter en France les prélèvements, selon lui très prometteurs. Ce n’est pas le cas pour le côté algérien où le ministre de la Justice a nié en bloc les déclarations du juge français. «La justice algérienne fait son travail. D'ailleurs, un juge algérien s’est rendu en France dans le cadre de cette enquête», a-t-il ajouté. «Les procédures judiciaires entamées dans le cadre de cette enquête se font normalement, elle est chapeautée par un juge algérien», a-t-il indiqué. Moncef Rédha M. L. La révision de la Constitution est-elle réellement une priorité pour le pays et les Algériens ? La révision de la Constitution refait surface ces derniers jours après l’intervention du président de la République à ce sujet. Pourtant, ce projet a été mis sous veilleuse pour ne pas dire oublié dès la fin des consultations menées par Ahmed Ouyahia avec les différentes couches de la société, dirigeants des partis politiques, associations, organisations et plusieurs hautes personnalités. Le 15 mai dernier, la présidence de la République avait adressé des invitations à 150 partenaires constitués notamment des partis politiques, organisations et associations nationales représentants de diverses corporations, en vertu de la décision du président Bouteflika, prise le 7 mai dernier, en Conseil des ministres. Ces consultations s’inscrivent dans le cadre de «la poursuite du processus des réformes politiques». Elle vise à adapter la loi fondamentale, précise-t-on, «aux exigences constitutionnelles suscitées par l'évolution rapide de notre société et les mutations profondes actuellement en cours, à travers le monde». Au début du mois de juillet, la Présidence a donné un bilan au sujet de ces consultations, indiquant que M. Ouyahia a tenu 114 rencontres avec les dirigeants des partis politiques, personnalités, associations et organisations et des cadres universitaires. Ces rencontres initiés par le président de la République ont permis à M. Ouyahia de recevoir les propositions des uns et des autres, autour de la révision consensuelle de la Constitution. Les consultations ont eu lieu entre le 1er juin et le 8 Juillet derniers et ont permis aux représentants de 50 partis et formations politiques de donner leurs avis sur ce qui devait changer, ajouter ou extraire de la Constitution. Deux groupes parlementaires indépendants, représentant d'une part 80% des membres du Parlement, et d'autre part, 90% des élus aux Assemblées populaires communales et de wilayas, ont également pris part à ces consultations. Depuis l’achèvement des consultations, aucune réaction n’a été enregistrée au sujet de la révision de la Constitution. Il suffit que le président de la République évoque le sujet, pour que ce projet refasse surface et redevient le principal événement de l’année. Si certains dirigeants de formations politiques voient en la révision de la Constitution une nécessité, ce n’est pas le cas pour la majorité des citoyens qui ne trouve pas que c’est une priorité. Interrogés à ce sujet, d’autres citoyens restent sceptique quant aux résultats que doit apporter l’éventuelle révision de la Constitution. Les personnes avec qui nous nous sommes entretenues à ce sujet ont indiqué qu’elles ne voient pas l’utilité d’une quelconque révision des lois si, toutefois, elles ne sont pas appliquées. «Tout le monde sait que dans le passé, les textes et lois de l’actuelle et des anciennes Constitutions n’ont pas été appliquées, elles continuent de le faire jusqu’à aujourd’hui», ont-ils ajouté. Ces derniers ont indiqué que certains responsables de partis politiques qui ne cessent d’appeler à la révision de la Constitution, les mouvements qu’ils dirigent eux-mêmes ont été créés en violation de la Constitution. Le comble est que les services du ministère de l’Intérieur n’ont rien fait pour obliger ces mouvements à se conformer à la loi faute de quoi, leurs agréments leurs soient retirés, ont indiqué nos interlocuteurs. Ne s’arrêtant pas là, les services du ce même ministère continuent toujours d’autoriser la création de partis politiques en violation de la Constitution et des lois de la République. C’est le cas de nouveau mouvement islamiste «Harakat Al Bina Al-Watani» qui a reçu son agrément au mois d’août dernier et ce, en violation de l’article 42 de la Constitution qui interdit la création de partis fondés sur une base religieuse, linguistique, raciale, de sexe, corporatiste ou régionale. En somme, nos interlocuteurs ont indiqué que la politique de la «fuite en avant» n’amènerait nulle part et que ses conséquences pourraient être plus graves que la tragédie vécue par le pays dans les années 1990. Moncef R. actuel 4 La NR 5100 - Jeudi 27 novembre 2014 Abderrezak Harkat à la Chaîne III REPÈRE «Sonatrach est chargée de relancer l’industrie pétrochimique» , L’Algérie est sur le point de mettre en œuvre ces ambitieux projets de transformation et de valorisation de ses ressources pétrolières et gazières, a annoncé, M. Harkat qui a précisé, que la période de réalisation de ce vaste programme, d’un coût avoisinant les 36 milliards de dollars, va s’étaler jusqu’aux environs de 2024/2015 et sera réalisé en deux phase successives. Dans un entretien accordé à la Chaîne III de la Radio nationale dont il était l’invité de la rédaction, Abderrezak Harkat, directeur exécutif de la branche pétrochimie au Groupe Sonatrach, est revenu sur les projets concernant cette branche, d’abord le grand projet de Skikda qui produirait 16 produits pétrochimiques de base, ensuite le deuxième projet basé sur le gaz pour produire 7 à 8 produits dérivés du méthanol, et le troisième projet visant à produire 500 000 tonnes/an de propylène à partir de propane, un autre projet de production du caoutchouc synthétique destiné à l’usine de pneumatiques prévue en Algérie. Continuant sur l’énumération des projets de valorisation des produits pétro- liers, M. Harkat annonce, également, la construction d’une usine de production d’acides pour des besoins spécifiques de l’industrie agroalimentaire. L’Algérie est sur le point de mettre en œuvre ces ambitieux projets de transformation et de valorisation de ses ressources pétrolières et gazières, a annoncé, M. Harkat qui a précisé, que la période de réalisation de ce vaste programme, d’un coût avoisinant les 36 milliards de dollars, va s’étaler jusqu’aux environs de 2024/2015 et sera réalisé en deux phases successives. Il indique que celui-ci cible les matières devant être fabriquées et fait état, à cet effet, de la réalisation de pas moins de 20 projets intégrés permet- tant de mettre sur le marché algérien et à l’international quelque 2,5 millions de tonnes de produits pétrochimiques constitués de 16 dérivés pétroliers de base. Pour expliquer l’intérêt que l’Algérie a à développer cette filière et à mettre en œuvre tous ces projets, le directeur exécutif de la branche pétrochimie au Groupe Sonatrach rappelle que le pays importe, annuellement, l’équivalent de quelque 4 milliards de dollars en produits chimiques et pétrochimiques. Ce que Sonatrach vise à travers les projets programmés, fait-il remarquer, c’est de produire les principales matières premières pétrochimiques issues de produits pétroliers pour l’indus- trie de la transformation plastique. Il cite les matières premières destinées à la production de polyéthylènes, pour la confection de divers plastiques et fibres pour l’industrie du tissage ainsi que d’autres matières de base demandés par les industries de la pharmacie et de la construction en particulier. M. Harkat plaide en faveur de la pétrochimie qui, dit-il, crée de la valeur, crée de la richesse, c’est indiscutable, insiste-t-il, il fait observer que, selon des estimations, il est prévu de créer environ 29 000 postes d’emploi directs jusqu’à 41 000 emplois directs pendant la période de réalisation de ces projets, auxquels il faut ajouter, précise-t-il, 45 000 emplois indirects avec un pic de 64 000 emplois indirects. La première phase (2015-2020) coûtera aux alentours de 18 milliards de dollars et la deuxième phase (2020-2024) autour du même ordre de grandeur, mais les chiffres exacts ne sont pas disponibles, reconnaît-il. Il faut aller, estime-t-il, au marché international parce que le marché national n’est pas très développé dans l’espoir de l’inciter à se développer justement. Aujourd’hui, dit-il, l’Algérie a la volonté de relancer sa branche pétrochimique qui va mettre à disposition des autres branches industrielle la possibilité de se développer. Lakhdar A. Clôture de la Conférence économique et sociale de la jeunesse Institutionnalisation en rendez-vous annuel La Conférence économique et sociale de la jeunesse sera institutionnalisée en rendezvous annuel et cadre d’évaluation des politiques publiques d’insertion socioéconomiques des jeunes. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal a annoncé, à la clôture de cette conférence tenue lundi mardi à Alger, que «la Conférence économique et sociale de la jeunesse sera institutionnalisée en rendez-vous annuel et cadre d’évaluation des politiques publiques d’insertion socioéconomiques des jeunes, dans les domaines de l’entrepreunariat des jeunes, des start-up, de l’emploi et de l’insertion des jeunes dans le monde économique et le marché du travail». Affirmant l’inscription dans le Pacte économique et social de croissance d’un point relatif à l’examen des modalités d’insertion des actes de cette conférence lors de la prochaine tripartite (gouvernement-syndicat-patronat), toutefois, il a souligné la nécessité d’associer les jeunes algériens au processus du développement économique du pays, réitérant l’engagement de l’Etat à accompagner cette frange de la société. Le Premier ministre a, également, avancé que «nos jeunes doivent savoir que ce pays est le leur et que s’ils décident de s’engager dans son édification, ils nous trouveront toujours à leurs côtés». «Nous sommes en train de construire l’Algérie de demain : un pays réconcilié avec son identité et son histoire glorieuse, et en même temps, ouvert au monde et plein d’ambitions», a-t-il encore ajouté. Tout en rappelant qu’une déclaration en décembre 2012 du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui avait affirmé : «Mon vœu est que les Algériennes et les Algériens travaillent et vivent bien dans la paix et la prospérité, ouvrant la voie à une société harmonieuse dans laquelle leurs enfants vivront mieux et pourront, avec confiance, regarder vers l’avenir». A cet effet, Abdelmalek Sellal, a appelé tous les Algériens, sans exception, à participer à cette formidable entreprise de renouveau national. Par ailleurs, il a soutenu que «de toutes les franges de la société, la jeunesse est certainement la plus concernée par l’édification de l’Algérie du XXIe siècle et son arrimage définitif au développement et au progrès». «La jeunesse est la plus belle des périodes d’une vie. C’est la passion, l’intransigeance et l’envie : l’envie de croire, l’envie de savoir et l’envie de vivre». Dans cette optique, il a réaffirmé que la mission du gouvernement était de faire que les jeunes algériens s’épanouissent pleinement dans la cellule familiale, au sein du système éducatif, au niveau des structures sportives et de loisirs. «Il nous appartient aussi de préparer leur passage à la vie active», a-t-il dit dans ce sens. Le Premier ministre a aussi souligné que «nous devons refuser que nos jeunes se laissent vivre et leur donner une ambition et des perspectives tant sur le plan personnel qu’à l’échelle nationale». Tout en indiquant que cette conférence constituait une séquence importante du processus de concertation nationale autour des préoccupations de la jeunesse, saluant la pertinence de ces travaux qui ont mis en évidence, l'impératif de faire des jeunes un acteur majeur du développement et de croissance. Dans ce cadre, Abdelmalek Sellal, a indiqué que «l’exigence pour l’Etat est d’adapter ses structures, d’organiser le marché du travail ainsi que les différents dispositifs d’insertion aux aspirations et aux préoccupations des jeunes enthousiastes, créatifs et parfaitement au diapason du développement mondial notamment dans les domaines technologiques et scientifiques». Nawel Hami Sélection prochaine des bureaux d'études pour l'aménagement des parcs industriels 'Agence nationale d'intermédiation et de régulation foncière (Aniref) a lancé, récemment, un avis d'appel à présélection national et international en vue d'établir une «short-list» des bureaux d'études qui seront chargés de l'aménagement des parcs industriels. Cet avis d'appel, premier du genre de cette Agence, permettra de désigner les bureaux d'études ou groupements chargés de la réalisation d'études de maîtrise d'œuvre de parcs industriels s'étalant sur une superficie totale de 12 000 hectares au niveau national, a indiqué le directeur général de l'Aniref, Hacène Hammouche. Il s'agira de lancer des appels à présélection et d'évaluer les soumissions en une seule fois pour établir cette «short-list» à partir de laquelle seront sélectionnés les bureaux d'études, et ce, au fur et à mesure des besoins d'aménagement des parcs industriels. «Face à l'importance accordée par les pouvoirs publics au foncier industriel et à l'urgence de la mise en place de ces parcs, il a été opté pour cette démarche de pré-qualification technique de bureaux d'études afin d'éviter les procédures administratives trop lentes et d'accélérer les délais de réalisation», explique M. Hammouche. L'ouverture des plis des soumissions est prévue le 16 décembre prochain, sachant que les bureaux d'études-candidats doivent justifier d'une expérience dans les projets d'envergure en matière d'aménagement d'espaces urbains d'au moins de 50 hectares ou de réalisation d'hôtels 5 étoiles et d'édifices de grande envergure. Le même responsable assure que les bureaux d'études intéressés par ce projet seront traités sur un pied d'égalité qu'ils soient nationaux ou étrangers. L Un nombre de 21 sites identifiés pour abriter les parcs industriels Concernant la deuxième phase du projet, une autre «short-list» de présélection d'entreprises, qui seront chargées de la réalisation de ces parcs industriels, sera établie avant même la fin des études pour la maîtrise d'œuvre élaborées par les bureaux d'études. «Pour gagner du temps et accélérer les délais, ces entreprises seront sélectionnées pour être prêtes à entamer les travaux de réalisation une fois que les études auront été achevées», avance le directeur général de l'Aniref, précisant que ces sociétés doivent répondre à certains critères permettant de garantir la qualité des travaux pour être conformes aux standards internationaux de réalisation des parcs industriels. Les travaux seront lancés sur 21 sites déjà identifiés en attendant que d'autres assiettes foncières soient dégagées. Au niveau de l'aménagement, ces parcs disposeront notamment de l'éclairage public, des réseaux d'assainissement et d'alimentation en eau, des stations d'épuration, des voiries, d'espaces verts et de services d'appui à l'investissement comme les banques et les assurances. Une des spécificités de ce projet d'aménagement est que la nouvelle conception de ces futurs parcs industriels prévoit une spécialisation des activités pour chaque zone composant ce parc en prenant en considération les besoins de la région concernée. A l'effet d'améliorer davantage l'offre foncière, un programme de réhabilitation des zones industrielles et des zones d'activités a été engagé par les pouvoirs publics depuis ces dernières années, rappelle-t-on. Un total de 168 opérations de réhabilitation avaient été menées tandis que d'autres avaient été lancées à travers des programmes complémentaires et de développement spéciaux touchant le Sud et les Hauts-Plateaux. Malgré ces efforts, une pression s'exerce toujours sur l'offre du foncier industriel. C'est dans ce sens que le gouvernement a engagé un programme prévoyant l'aménagement de 49 nouveaux parcs industriels pour un montant de 288 milliards de DA, permettant une densification du tissu industriel. H. L. échos La NR 5100 - Jeudi 27 novembre 2014 5 Environnement INFOS EXPRESS Tergiversations autour de la création d’une aire marine protégée MÉDÉA Arrestation en flagrant délit de vol Dans le cadre de la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes, les éléments de la troisième sûreté urbaine de Médéa, ont arrêté, en flagrant délit, une personne repris de justice répondant aux initiales B.S. âgée de 30 ans en train de voler des accessoires de véhicules au quartier «MerdjChekir», un endroit isolé, at-on appris du commissaire Nabil Toualbia, chargé de la cellule de communication de la sûreté de la wilaya de Médéa. En effet, c’est durant la semaine écoulée que l'attention d'une patrouille des éléments de la sécurité urbaine fut attirée par un individu « suspect» qui était à bord d’un véhicule de marque Hyundai Accent. Ce dernier, en quelques instants, a pu saccager les vitres de quelques véhicules. L'intervention des policiers a été rapide et finalement, le voleur a été arrêté et emmené au siège de la sûreté urbaine. Lors de la fouille, les policiers ont découvert le butin du vol, à savoir : 4 postesradio de véhicules, une somme de 1 000 DA, un lecteur de cartes mémoires, un tourne-vis ainsi qu’un sac de couleur noir destiné pour l’emballage des accessoires volés. Le mis en cause a été auditionné et présenté devant le magistrat instructeur près du tribunal de Médéa, qui a ordonné sa mise sous mandat de dépôt pour vol avec destruction de bien d’autrui en flagrant délit. Hamid Sahnoun SIDI BEL-ABBÈS Deux filles agressées et délestées de leurs biens à Graba Deux filles âgées de 27 et 30 ans ont été agressées successivement, par deux jeunes inconnus au quartier de GRABA à sidi bel abbés. Les suspects YH et HL âgés respectivement de 20 et 16 ans choisissaient les femmes comme victimes. Leur première victime fut agressée sous la menace d’armes blanches. Elle fut délestée de 02 portables, 02 boucles d’oreilles et d’une somme d’argent de 3.000 dinars, quant a leur deuxièmement victime, un sac contenant tous ses biens lui a été subtilisé de force. Agissant sur la base des descriptions données par les deux victimes, les éléments de la police ont mené une minutieuse enquête qui s’est soldée par l’identification des mis en causes dont un mineur, qui ont été reconnu par les victimes. Les suspects ont été arrêtés en possession d’armes blanches et une barre de fer avec lesquelles ils terrorisaient leurs victimes. Ils ont et présentés devant le parquet qui a prononcé un mandat de dépôt jusqu’au jugement définitif. Djillali T. 59 morts dans des accidents de la circulation en milieu urbain , Au moment où une démarche est entamée dans la perspective d’une aire marine protégée à la côte est béjaouie, une autre initiative lui emboîtant le pas qui consiste à verser cette surface dans l’exploitation aquacole est sérieusement envisagée. Si aucun des projets n’est encore mis en œuvre, il n’en demeure pas moins qu’aussi bien les acteurs de la réunion du 20/8/2014 et notamment un peu plus de treize associations et plus d’un millier de citoyens qui ont émargé une pétition montent au créneau pour s’opposer aux implantations de fermes aquacoles sur une zone (future) marine protégée. Le comité citoyen scientifique se dit du reste doublé et a opéré le 25 octobre dernier la saisine du ministre et réaffirme sa nette opposition à un tel projet présenté comme un réel danger sur les équilibres écosystémiques à travers la destruction de la posidonie et du vivier marin notamment aux abords de M’cid El-Bab, Nizla. Ces animateurs du mouvement associatif et non moins militants environnementaux souhaitent que des études soient menées par des bureaux spécialisés à même de déterminer les effets du projet aquacole sur 59 morts et 1 689 blessés ont été enregistrés dans des accidents de la route survenus dans des zones urbaines à travers le pays en octobre dernier, indique un communiqué. (Photo > D. R. ) la zone marine. M. Khima et Hassissène sont du reste catégoriques et diront que «le projet est un véritable danger sur l’écosystème et renversera à sa mise en œuvre l’équilibre écologique». «Nous ne visons par l’arrêt du projet qui est à même de générer des ressources et une valeur ajoutée sûre, mais qu’il ne sait pas confronter à l’avenir des générations futures», avertissent-ils. «Il faut que la loi sur les zones d’exclusions soit appliquée, concluent-ils. Entre équilibre écologique et générer ressources, une bataille se mène en vagues. A qui le dernier mot ? B. M.-O. La célébration de la Journée internationale contre la violence faite aux femmes a été marquée, mardi dans l'ouest du pays, par une large campagne d’information et de sensibilisation à ce phénomène. (Photo > D. R. ) L E C O C K TA I L D U J E U D I Chérif Abdedaïm Révolution «jaune» ? La BBC, British Broadcasting Corporation, a rapporté que les manifestations Occupy Central ne sont pas spontanées. Selon la BBC, des forces extérieures ont fait part du programme Occupy Central deux ans avant. En outre, ces influences étrangères ont fourni des formations spéciales aux manifestants à Hong Kong, le nombre des formés pourrait s'élever à plus de 1 000 personnes. Dans un article publié sur le site web de la BBC, la présentatrice de l'émission Newsnight de la BBC, Laura Kuenssberg, a indiqué que des gens en provenance de multiples pays ont participé aux complots de l'organisation de l'incident Occupy Central. D'après l'article, ces complots programment non seulement le temps et la nature des manifestations, mais aussi le déroulement des activités. Mode séparatiste! Le gouvernement chinois se prépare à intensifier la répression contre les séparatistes ouïgours. L'initiative suit la décision de Pékin de promouvoir la coopération sécuritaire avec l'Afghanistan. A Pékin, le président Xi Jinping a rencontré son homologue afghan Ashraf Ghani. Les deux dirigeants ont émis un communiqué commun mentionnant un partenariat stratégique et de coopération. Parmi les mesures évoquées dans le document, il y a la répression du Mouvement islamique du Turkestan oriental. Cette organisation se bat pour l'indépendance de la région Large sensibilisation à la lutte contre la violence des femmes à l’ouest du pays autonome ouïgoure du Xinjiang, qui est à la frontière avec l'Afghanistan. La Chine va accorder 240 millions de dollars d'aide au gouvernement afghan sur une période de trois ans commençant en 2015. Les entreprises chinoises investiront dans ce pays dans le développement des infrastructures et la production hydroélectrique. Rapprocher les jeunes des dispositifs de soutien à l'emploi Spectre chiite Les médias yéménites ont fait part de la visite secrète, à Sanaa, du commandant de la marine américaine. Lors de sa visite dans la capitale yéménite, Jonathan Greenert, le commandant de la marine américaine, a rencontré les commandants militaires et de la sécurité yéménites. Le commandant de la marine américaine est arrivé avec un avion spécial à Sanaa, a écrit le quotidien «Al-Yémen Al-Youm» appartenant à Ahmed Ali Abdallah Saleh, fils de l'ancien dictateur de ce pays. Le mouvement Ansarallah, qui détient le contrôle de nombre de zones au Yémen, a suscité l'inquiétude de plusieurs pays occidentaux tandis que l'Occident, notamment les États-Unis ainsi que certains pays de la région comme l'Arabie, craignent l'arrivée au pouvoir des chiites au Yémen, ainsi que l'éventualité de la prise par les Houthis, du contrôle du détroit de Bab El-Mandeb. Une intervention de US Navy pour rassurer les alliés n'est donc pas exclue dans les semaines à venir. C. A. Le ministre de la Jeunesse Abdelkader Khomri a appelé mardi, à Alger, à rapprocher davantage les jeunes des différents dispositifs de soutien à l'emploi pour la création d'entreprises d'investissement. (Photo > D. R.) Des conseils consultatifs de jeunes au niveau des communes La présidente de l’Association El-Ikram pour l’orientation et l’animation des jeunes de Annaba, Lila Labidi a plaidé mardi à Alger pour la création et la généralisation de conseils consultatifs de jeunes (CCJ). (Photo > D. R.) économie La NR 5100 – Jeudi 27 novembre 2014 6 Ressources halieutiques Le thon rouge toujours en sursis , La sauvegarde du pouvoir d’achat est dépendante de la politique de la préservation de l’écosystème. Les gouvernements en font état dans leurs déclarations de principe, mais, n’accordent que très rarement l’importance exigée à une bonne gestion des ressources naturelles, et renouvelables, au regard de l’accroissement sans cesse en évolution de la consommation humaine. La pêche industrielle a connu un essor considérable, au point où des centaines d’espèces marines sont aujourd’hui menacées d’extinction. a régénérescence des stocks de poissons dépend d’une réelle interdiction de surexploitation de notre faune marine, et de notre flore marine, ainsi que d’une stricte observation de la période de repos biologique, avec cela, il faut impérativement mettre en action une batterie de règlementations consistant à interdire la pêche et la commercialisation des espèces non matures qui n’auraient pas eu le temps de se reproduire. La limitation de la pêche ces dernières années de la surpêche du thon rouge en Méditerranée reste un exemple à méditer sérieusement par nos politiciens qui parlent de développement durable, mais, qui auraient tendances parfois à prendre des décisions aventureuses, comme celles de la réduction du repos biologique à l’intérieur de la zone des 3 miles marins à partir des côtes qui est passée de 4 mois à 2 mois depuis 2012. Ainsi, cette période de fermeture arrêtée du 1er mai au 31 août de chaque année, tel que stipulé dans l'arrêté du 24 avril de la même année, «fixant les limitations d'utilisation des chaluts pélagiques, semi pélagiques et de fonds dans le temps, et dans l'espace, est remplacée par la période allant du 1er juin au 31 juillet, et également le mois d'août, mais uniquement le jour (la pêche au mois d'août est autorisée la nuit)». Notre administration avait jugé à cette époque qu’une telle décision répondait à des considérations rationnelles, puisqu’elles permettaient selon le communiqué publié en ce temps là, à ce que les pêcheurs puissent pourvoir à leurs besoins, en ne subissant pas le manque à gagner résultant de quatre mois d’inactivité. L’administration algérienne, visiblement, n’avait pas tenu compte du temps nécessaire, dont ont besoin les poissons pour atteindre un calibrage suffisant pour être commercialisables, selon les normes internationalement admises, après s’être préalablement reproduits ; de plus, des L concessions pour l’extraction de notre corail rouge auraient été délivrées pour satisfaire des affairistes spécialisés dans la fabrication d’amulettes, et de figurines en corail, tout en n’ignorant pas que des centaines d’espèces de poissons ont un besoin vital de ces coraux pour se reproduire et croître. Les stocks de pêche toutes espèces confondues à travers les La régénérescence des stocks de poissons dépend d’une réelle interdiction de surexploitation de nos faune et flore marine, ainsi que d’une stricte observation de la période de repos biologique. côtes algériennes sont en chute libre, ce qui explique que malgré les renforts des poissons destinés à la consommation locale provenant de la pisciculture, ou des importations de produits congelés, que le poisson bleu ou blanc reste inaccessible pour la plupart des bourses algériennes. Même la sardine qualifiée à juste titre d’ailleurs de «plat du pauvre», est devenue inabordable, en raison principalement des stocks marins s’amenuisant d’année en année comme une peau de chagrin. La raison de ce revers fâcheux est dû aux regrettables méthodes de pêche usitées par nos marins pêcheurs qui, force d’utiliser la dynamite, ou certains types de filets, ont fini par désertifier les fonds marins en détruisant l’environnement de la faune, ceci, indépendamment des ravages consécutifs à la pollution. A cela s’ajoute la corruption des agents en charge de faire respecter la règlementation au niveau des pêcheries, puisqu’il est courant que du rouget, sinon, de la sardine qui n’ont pas eu la possibilité de se reproduire, ayant une taille 3 à 04 centimètres, soit commercialisée au vu et au su de tout le monde. Pas étonnant donc à ce que l’inflation affecte plus particulièrement ce secteur nutritif, et ô combien, important dans la stratégie du développement durable de notre économie, mais qui reste souvent livré à des errements décisionnels, et à l’absence d’un contrôle sévère contre la pêche des poissons juvéniles. Amar Khelifi Thon rouge surtout à l’export Le quota de l’Algérie de pêche de thon rouge doublera d'ici trois ans pour atteindre 543 tonnes contre 243 actuellement, c’est qu’a révélé le chef de la délégation algérienne participant à la 19e réunion extraordinaire de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (Cicta) Kamel Naghli qui s'est déroulée à Gênes en Italie il y a une dizaine de jours. Cette augmentation a été attribuée à l’Algérie dans le cadre du nouveau quota de pêche annuel de thon rouge dans l'Atlantique Est et en Méditerranée qui va atteindre 23 000 tonnes en 2017 contre 13 400 actuellement pour ce poisson migrateur victime de la surpêche, dans plusieurs pays, dans les années 19902000. Ainsi, le quota de l'Algérie, décidé par Cicta, augmentera graduellement pour atteindre 370 tonnes en 2015 et 460 tonnes en 2016 avant d'arriver à 543 tonnes en 2017. Il est à souligner que les pays pêcheurs de thon rouge en Méditerranée et en Atlantique Est, réunis depuis une semaine à Gênes, ont décidé pour la première fois depuis l'imposition en 2007 de strictes mesures de contrôle des prises, de relever le quota de pêche de 20% par an sur trois ans. Leur recommandation prévoit aussi un suivi scientifique régulier du stock sur les prochaines années, avec la volonté dans l'immédiat de maintenir un quota en deçà du niveau des estimations les plus prudentes. Ce quota sera revu annuellement sur l'avis du comité scientifique de la Cicta laquelle se compose de 48 membres (47 pays et l’Union européenne). Le comité scientifique de la Cicta a annoncé un retour spectaculaire du thon rouge, dont les stocks étaient au plus bas il y a moins d'une décennie avant que l'établissement en 2007 d'un quota, et de mesures de régulation draconiennes (réduction des flottilles, et contrôles) ne commencent à rétablir le plus gros stock au monde dans l'Atlantique Est, et en Méditerranée. Selon cette étude, le stock de reproducteurs était estimé à 585 000 tonnes en 2013 (contre 150 000 en 2008), mais les scientifiques soulignent qu'une hausse «progressive et modérée» du quota ne devrait pas remettre en cause le programme de reconstitution prévu sur 15 ans. A. K. La NR 5100 — Jeudi 27 novembre 2014 économie 7 Les amateurs de sushis mettent la pression sur le thon Le thon rouge du Pacifique, très apprécié par les amateurs de sushis et de sashimis, est menacé de disparition, victime comme d'autres espèces des «pressions» insoutenables des marchés alimentaires, a averti lundi «l'Union internationale pour la conservation de la nature». L'UICN, première Organisation environnementale mondiale, qui regroupe agences gouvernementales, experts et ONG, a diffusé sa liste rouge actualisée des espèces menacées à l'occasion du Congrès mondial des parcs réuni à Sydney. Les travaux ont pris fin le 19 novembre dernier. Le thon rouge du Pacifique (thunnus orientalis) change de catégorie au sein de cette liste, passant de la catégorie «préoccupation mineure» à celle de «vulnérable». «Chaque actualisation de la liste rouge nous fait prendre conscience que notre planète perd constamment son incroyable biodiversité, ce qui est dû en bonne partie à nos actions destructrices pour satisfaire notre appétit croissant de ressources», a dit la directrice générale de l'UICN Julia Marton-Lefèvre. «Mais nous disposons des preuves scientifiques que les zones protégées peuvent jouer un rôle essentiel pour inverser la tendance». Mis à part le thon rouge, dans sa nouvelle liste, l'UICN a évalué que 76 199 espèces, dont 22 413 sont considérées comme menacées. Le thon rouge du Pacifique est victime de marchés asiatiques friands de sushis et de sashimis. La plupart des poissons capturés sont des juvéniles qui ne se sont pas reproduits et la population a chuté de 19 à 33% au cours des 22 dernières an- nées, selon les estimations. Le poisson globe chinois (takifugu chinensis), l'un des vertébrés les plus toxiques au monde, très apprécié au Japon, est considéré désormais comme étant «en danger critique». Selon l'UICN, leur nombre a chuté de 99% en 40 ans en raison de la surpêche. L'anguille américaine (anguilla rostrata) subit, elle, l'impact du changement climatique, de parasites, de la pollution et de la surpêche consécutive au déclin de l'anguille japonaise. Le cobra chinois (naja atra), dont le nombre a chuté de 30 à 50% au cours des 20 dernières années, fait lui aussi les frais des appétits de certains pour sa chair. «Les marchés alimentaires en augmentation sont la cause de pressions insoutenables sur ces espèces», a commenté Jane Smart, chargée de la biodiversité à l'UICN. «Nous devons de toute urgence imposer de strictes limites aux prélèvements et prendre les mesures appropriées pour protéger leurs habitats». L'escargot malaisien Charopa lafargei, qui doit son nom au cimentier français Lafarge qui exploite une carrière de calcaire à proximité de son habitat, vient lui tout juste d'être évalué mais il est déjà classé «en danger critique», dernière étape avant l'extinction. Le congrès décennal sur les parcs naturels de Sydney se tient un mois après une réunion en Corée du Sud des 194 pays membres de la convention sur la diversité biologique (CDB) de l'ONU, et un peu plus d'un an avant la conférence sur le changement climatique prévue à Paris en décembre 2015. A. K. Une production prévisionnelle de 200 000 tonnes à l’horizon 2020 Le ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques prévoit, à l’horizon 2020, une hausse de la production de poisson de plus de 200 000 tonnes, la création de 30 000 postes d’emploi et le lancement de près de 10 000 projets d’investissement dans le secteur de la pêche, a indiqué, aujourd’hui à Tipasa, le secrétaire général du ministère, Mustapha Lagha. Lors de l’ouverture des travaux de la rencontre régionale (Centre) sur le renforcement de la stratégie nationale et du prochain programme quinquennal en matière de pêche et d’aquaculture, le SG du ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques a précisé que la nouvelle démarche consultative, scientifique et professionnelle, adoptée par le ministère en vue du développement du secteur de la pêche, a pour objectif de «doubler la production locale de poisson, estimée actuellement à 83 000 tonnes, pour atteindre le seuil des 200 000 tonnes/an, d’ici 2020». Cette démarche, a-t-il souligné, «va permettre de générer quelque 20 000 nouveaux postes de travail dans le secteur et l’accompagnement de près de 10 000 pêcheurs pour la réalisation de projets d’investissement». «Des investissements susceptibles, a-t-il indiqué, de préserver les ressources halieutiques du pays, de garantir une utilisation rationnelle de ce potentiel et de contribuer, en même temps, à l’amélioration des conditions de vie des pêcheurs», révélant, dans ce contexte, «la préparation d’un cadre réglementaire et des mécanismes censés assurer la réussite de la stratégie adoptée par le ministère». M. Lagha a fait état également de la mise en application de nouvelles dispositions en faveur des opérateurs du secteur, citant, à cet égard, l’approbation récente du régime d’assurance sociale au profit de cette catégorie professionnelle, l’introduction d’un système d’accompagnement de l’investissement, la promotion de l’aquaculture à travers le territoire national, en sus des axes relatifs à la formation Les ONG tirent la sonnette d'alarme Même si le thon rouge a réussi à se reproduire et que sa population est en augmentation et bien portante, les ONG qui œuvrent pour la protection de la mer ne voient pas cette hausse d'un très bon œil. Aujourd'hui, le stock de poissons est estimé à 585 000 tonnes contre 150 000 dans les années 2000. Toutes ces données sont à prendre avec précautions car l'évaluation des stocks des océans est assez incertaine. Or pour conserver cet état, il était souhaitable de ne pas augmenter les quotas de pêche ou alors de ne pas dépasser les 23 256. Pour eux cela risquerait d'anéantir ces années d'efforts. D'autant plus que lors de la réunion, le gel des dispositifs de concentration de poissons (DCP), demandé par Greenpeace, a été rejeté. Sergi Tudela, responsable pour l'association WWF du Programme pêche en Méditerranée a déclaré être «très préoccupé» par «cette augmentation trop rapide». Il ne souhaite pas que «les immenses efforts de conservation qui ont été menés ces dernières années puissent disparaître dangereusement.» Répartir la ressource entre les Etats membres Les nouveaux quotas de pêche seront répartis entre les Pays membres, la semaine prochaine, à Bruxelles. De son côté, le Japon, plus grand consommateur de thon rouge n'est pas satisfait de l'augmentation de ses quotas, les trouvant trop faibles. A. K. et le renforcement de la recherche scientifique. Des décrets exécutifs «importants» destinés à doper le secteur et assurer sa modernisation seront promulgués incessamment, a-t-il assuré, rappelant que ces nouveaux textes s’inscrivent dans le sillage des «réformes entreprises dans le secteur, portant notamment sur la révision de la loi cadre sur la pêche et l’aquaculture». Parmi les nouveautés annoncées par ce responsable, la création d’une Agence nationale de développement de l’aquaculture, l’organisation de l’exploitation du corail, la vente en gros de poisson, ainsi que la fixation des prérogatives de la chambre de pêche et d’élevage aquacole, expliquant que ces dispositions réglementaires auront «un impact très positif» sur le secteur et permettront, surtout, l’ancrage de la «charte d’adhésion facultative des professionnels du secteur au prochain plan quinquennal et la contribution à sa réussite». A. K. La prudence est de mise Alors qu'en 2007 le thon rouge était menacé d'extinction, aujourd'hui la population de l'Atlantique Est et de la Méditerranée se porte mieux. C'est en s'appuyant sur cette donnée que la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (ICCAT) a décidé d'augmenter les quotas de pêche du thon rouge en Méditerranée, lors de cette 19e réunion extraordinaire, qui s'est déroulée à Gênes. Le quota fixé à 13 500 tonnes en 2014 va passer à 23 155 en 2017. Ils augmenteront de 20% en 2015 puis en 2016 et sans doute de la même manière si l'espèce n'est pas de nouveau menacée. L'Iccat est composée, en tout de 48 membres, 47 pays et l'Union européenne. Les scientifiques sont plutôt confiants en ce qui concerne le repeuplement des stocks de thon mais cette décision est loin de faire l'unanimité. A. K. 8 régions INFOS EXPRESS La NR 5100 Jeudi 27 novembre 2014 Mme Nouria Yamina Zerhouni en visite de travail et d’inspection à Chlef Sidi Bel-Abbès Trois suspects arrêtés et des psychotropes saisis Agissant sur information, la brigade de lutte contre les stupéfiants de la Sûreté de wilaya de Sidi BelAbbès a mis hors d’état de nuire un dangereux groupe de narcotrafiquants. L’information rapporte que trois suspects se trouvaient sur une voiture Accent sur l’avenue du 1er Novembre 1954 en train de faire écouler leur marchandise. Une fois sur place, les éléments de la police ont été attirés par le véhicule suspect, qui fut fouillé en présence des trois suspects M.M., L.S., et N.Y., âgés respectivement de 20, 40 et 24 ans. 65 comprimés hallucinogènes de marque ecstasy bleu de forme carrée furent trouvés bien dissimulés dans le volant de la voiture. L’enquête a déterminé ensuite que le véhicule appartient à une agence de location d’une autre wilaya. Les suspects ont été arrêtés pour répondre de leur délit de possession et vente de drogue dure. Un mandat de dépôt a été prononcé à leur encontre. Djillali T. Le foncier agricole est une ligne rouge , Lors des 2es Assises du tourisme organisées le 14 avril 2014 à Alger, l’exministre du Tourisme et de l'Artisanat, Mohamed Benmeradi, a fait le constat qu’en 1978, l'Algérie disposait de 18 000 lits, alors que 35 ans plus tard, elle dispose de la même capacité d'accueil dans les structures publiques. Certes, le potentiel naturel existe, mais il demeure tributaire de la capacité des spécialistes en la matière à transformer ce potentiel en produits touristiques de qualité qui puisse attirer touristes locaux et étrangers. Le problème réside non seulement dans cette capacité de transformer mais aussi dans la disponibilité et l’aménagement des assiettes foncières. Le foncier, C´est l´un des obstacles majeurs à l´investissement dans le secteur touristique. Le manque de foncier touristique prend des proportions inquiétantes. Ce qui a poussé certains investisseurs à exploiter le foncier agricole au détriment de leurs propres intérêts et sous prétexte de l’investissement touristique. Pour toutes ces raisons, la ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Mme Nouria Yamina Zerhouni, a lancé un appel aussi bien aux responsables qu’aux investisseurs particuliers afin de se destiner au foncier inexploité. La ministre a haussé le ton quant à l’exploitation des terres agricoles à des fins touristiques. « L’avis du ministère de l’Agriculture est très important dans le choix de terrains destinés à l’investissement touristique. Quand il s’agit des terres dont la propriété revient à des particu- Tissemsilt Mme Nouria Yamina Zerhouni. (Photo > D. R.) faites pour les particuliers désirant investir dans le domaine. « On compte actuellement 205 ZET sur tout le territoire national dont 160 sur le littoral. Ces zones n’attendent que l’initiative des investisseurs qui souhaitent y adhérer sachant que l’État algérien soutient le secteur dans le but de renforcer l’investissement touristique par l’aménagement des ZET», s’explique-t-elle. Quant à l’exploitation des plages par des particuliers, la ministre a bel et bien précisé que la loi accorde deux tiers de la superficie totale à l’exploitant bénéficiant de la concession de plages, tandis que l’accès du tiers restant demeure gratuit. Néanmoins, les estivants se font plumer chaque été par des concessionnaires de plages arrogants et même agressifs qui leur font payer le bout de sable, alors que les plages sont une propriété publique. La majorité de ces exploitants « confisquent » toute la superficie et obligent les estivants à payer l’accès à des prix excessivement chers. La ministre n’a pas nié le comportement « malsain » de ces concessionnaire et a profité de l’occasion pour lancer un appel aux responsables et élus locaux de faire face à ces dépassements afin d'éviter le squattage des plages mises en concession, un phénomène constaté lors des saisons précédentes. liers, nous procédons à l’expro- de Chlef) et à Maïnis, dans la daïra priation de ce foncier pour intérêt de Ténès (60 km au nord-ouest de public », a indiqué la ministre lors Chlef). Toujours dans la daïra côde sa visite de travail, lundi dernier tière de Béni Haoua, la représendans la wilaya de Chlef. Il faut rap- tante du gouvernement a procédé peler que c’est la deuxième visite à l’inauguration de L’opportunité a, en l’espace de cinq mois, la der- aussi, donné lieu à l’inauguration nière en date remontant au 1er juin d’une résidence touristique dont la 2014. Ainsi, la ministre accorde une capacité d’accueil est de de 300 importance considérable à son sec- lits. L’investisseur privé a bâti cet teur dans la wilaya de Chlef, no- équipement touristique sur une tamment dans le littoral. Ce dernier surface de 11 300 m2 dans la comqui s’étale sur 129 km de côte est mune de Beni Haoua. Plus de 50 considéré comme un atout majeur emplois ont été créés afin d’assuet un potentiel touristique impor- rer le bon fonctionnement dudit tant et qui, malheureusement, équipement, selon l’exposé fait deconnaît un manque flagrant en ma- vant la ministre. tière d’infrastructure touristique. Mme Zarhouni a rappelé que le Trois zones d’extension touristique soutien de l’Etat vis-à-vis de l’in(ZET) ont fait l’objet du coup d’en- vestissement touristique est abvoi du lancement des travaux solu et que des facilitations sont Zakarya M. d’aménagement. Sachant que le parachèvement des procédures La ville d’Akbou croule sous les ordures administratives de ces trois zones a pris plusieurs mois. Les trois ZET dont la superficie totale est estimée à 55 ha, se situent à Beni Haoua (100 km au nord-est de Chlef), Aïn Hemmadi dans la daïra , Depuis plus de trois mois, rien place nette et d’évacuer ces poud’El-Marsa (85 km au nord-ouest ne va plus à Akbou. Une ville pré- belles vers le site de Boulimat. Trois disposée au statut de wilaya, mais jours est le délai donné alors que qui trouve toutes les peines du des moyens colossaux pour ce faire doivent être mis en œuvre. Par monde à gérer ses déchets. Des amas et des décharges sont im- ailleurs, le wali a énoncé une série provisées à chaque coin de rue de- de projets dont bénéficierait la ville puis la fermeture de la décharge de sous peu, notamment un centre Biziou. Une décharge que les ci- d’enfouissement technique (CET) toyens de cette localité refusent dans un délai proche. pour ses nuisances, Le, wali qui a De même qu’un centre de triage qui par le passé pris la décision de serait confié à des Coréens et enfin continuer à exploiter cette décharge une station d’épuration ; entrepour un semestre seulement, n’a temps, la décharge de Biziou depas, semble-t-il, convaincu les rive- vrait fonctionner. Un appel à la sarains de la décharge et de Biziou gesse a été lancé et une enquête a été ordonnée sur les auteurs de la qui ont ont maintenu leur refus. Ainsi donc, 90 jours de décharges se fermeture de la décharge. sont accumulés sur une ville aussi B. M.-O. belle qu’accueillante. Lors de sa visite à Akbou mardi dernier, le wali VoirsurInternet a donné pour instruction de faire www.lnr-dz.com Le wali de Béjaïa annonce des projets salvateurs Le bilan mensuel de la DCP fait état de 1 325 interventions et de 17 propositions de fermeture , Le montant des transactions commerciales non facturées, mis au jour par les services de la DCP de la wilaya de Tissemsilt, s'est élevé à 42 113 300 DA durant le mois d’octobre 2014, indique un bilan de la direction du commerce de la wilaya de Tissemsilt sur son site. La Direction de la concurrence et des prix (DCP) de la wilaya de Tissemsilt, dans son bilan mensuel du mois d’octobre de l'année en cours, a signalé pas moins de 1 325 interventions et sanctionné 203 infractions donnant lieu à 177 procès-verbaux dressés menant à des poursuites judiciaires ainsi que la fermeture de 17 commerces et ce, pour diverses infractions telles que défaut d'hygiène, vente de produits impropres à la consommation et tricherie sur la qualité. Ces opérations ont concerné deux volets principaux, à savoir celui des pratiques commerciales et celui du contrôle de la qualité. Des mesures conservatoires qui se manifestent sous la forme d'opérations de saisie ont été également opérées par les agents de la DCP, concernant différentes marchandises non conformes à la réglementation en vigueur, évaluées à 53 290 DA, de produits saisis. Par ailleurs, une seule opération de prélèvement a été effectuée et acheminée au laboratoire pour analyse microbiologique et physiochimique. Les éléments de la DCP continuent toujours leurs contrôles à la recherche des fraudeurs et cela dans l'intérêt du citoyen pour qu'il puisse consommer des produits sains et propres. Dans ce même cadre, il faut indiquer que la DCP de la wilaya de Tissemsilt a entrepris des campagnes de sensibilisation et d'information au profit des citoyens. Celles-ci porteront sur le respect des normes d'hygiène, de l'étiquetage des produits et de la vulgarisation des textes juridiques régissant l'activité commerciale. Abdenour BRÈVE Tissemsilt Un septuagénaire retrouvé mort au douar Kahlouche Le corps d’un septuagénai- re a été retrouvé décapité au douar Kahlouche relevant de la commune de Bordj Emir Abdelkader. La victime, originaire de ce douar, a quitté le domicile, pendant une journée complète, afin de donner à manger à ses vaches. Une enquête a été ouverte par la Gendarmerie nationale pour déterminer les circonstances exactes de la mort de l’homme. Abdenour 9 La NR 5100 – Jeudi 27 novembre 2014 régions Constantine : assurer une formation aux professionnels des finances Djelfa La ville nouvelle de Boughezoul connaît un retard considérable ,Elle verra le jour, c’est certain mais quand, personne ne le sait. Cela dépend de la volonté politique des dirigeants, et de ceux qui sont en charge de la réalisation. Les retards cumulés sont dus aux différents ministres qui en avaient la charge et qui se sont relayés, ramenant chacun son lot d’amis et de copains les plaçant aux postes clés. Cette ville nouvelle d’un stade supérieur dans sa conception et du rôle qu’elle doit accomplir pour les générations futures, c’est l’équivalent de la silicone vallée. Enfin pour certains qui aiment la patrie, c’est une source d’enrichissement facile, pour d’autres ils y pensent sérieusement. Sauf qu’en Algérie, il y a toujours des patriotes qui se sacrifient pour le bienêtre des citoyens. Parmi ces gens : les élus de l’APW de Djelfa, qui se sentent concernés, tout simplement parce que 42% de cette ville nouvelle se trouvent sur les territoires de la wilaya de Djelfa. Le président de la commission de l’aménagement urbain et du transport tout comme l’ensemble des membres se donnent à cœur dans cette aventure qu’ils considèrent comme noble. Le président de l’APW Naoum Belakhdar accorde beau- Les participants à un séminaire national sur «le système comptable financier, nécessité, réalités et perspectives», tenu mardi dernier à l’université Constantine 2, ont souligné «l’impact de la formation continue des professionnels des finances.» (Photo > D. R. ) Accord de jumelage entre les communes de Bordj Badji-Mokhtar et Souk Ahras coup d’intérêt à la réussite des missions qui sont afférées à son instance pour l’aboutissement de ce projet. D’ailleurs, lors de la plénière de l’APW, il a proposé une réorganisation dans la chronologie des points de l’ordre du jour plaçant celui de l’état d’avancement de la ville de Boughezoul en ouverture. On apprendra que le taux d’avancement est relativement faible. Le retard n’est toutefois pas insurmontable. Le président de la commission annoncera lors de son intervention que plusieurs réunions ont été tenues sous la présidence soit du wali ou du président de l’APW en présence des concernés. Il relèvera aussi que ce n’est pas totalement noir et qu’il y a des œuvres qui sont réalisées par des techniques modernes. Il fera part à l’assistance que dans l’avenir on aura une ville qui ne sera pas polluée par des poteaux ou des vannes où l’on ne creusera pas de tranchéer pour le passage de câbles ou autres connexions. Il informera l’assistance que 42% des postes d’emploi générés par les travaux de cette ville seront réservés aux habitants de la région nord de Djelfa. Ce qui réglera un problème important de l’emploi mais générera un autre problème, celui de l’exode de la main d’œuvre agricole qui est déjà faible en nombre. La réalisation de cette mégapole engendre aussi la réquisition de terrains. Ces derniers sont occupés depuis des siècles par des autochtones qui n’ont jamais eu besoin d’être administrés. Pour éviter tout dérapage en défaveur des autochtones, il est nécessaire et c’est pour la bonne gouvernance, d’agir pour prendre en considération la réalité et adapter les mesures avec. Par ailleurs, le vœu des élus de l’APW de Djelfa consiste en la création d’une commission mixte entre les représentants des deux wilayas. Le wali de Djelfa Abdelkader Djellaoui a fait la promesse de prendre contact avec son collègue de la wilaya de Médéa et de dégager ensemble une feuille de route pour la cause qu’il juge des plus nobles. Alger : six individus arrêtés pour détournement de fonds publics Six personnes dont des responsables d'une banque à Alger ont été arrêtées durant le mois de novembre pour le détournement d'un montant de 170 millions de DA, a-t-on appris lundi dernier. (Photo > D. R. ) 54 cadres des directions des pénitenciers en formation dans les deux autres régions Est et Centre du pays depuis le mois de juin 2014. Et compte tenu des circonstances, une seule wilaya du Sud à savoir Biskra a bénéficié de ce contrat de formation». Ce programme en son volet formation comprend 4 thèmes: intervention en situation de crise, plan individuel de réinsertion des prisonniers dans la société, éthique et déontologie médicale en milieu pénitencier et enfin l’accueil en milieu pénitencier. Chaque thème est constitué de trois sessions. Dans son intervention, M.Tiabi a expliqué dans sa conférence de presse avec les journalistes que ce contrat de formation est supervisé par l’Union européenne. Son objectif est de mettre à niveau les (Photo > D. R. ) Djilali Harfouche Aïn Témouchent Une session de formation de trois jours a eu lieu lundi dernier dans le complexe touristique Beach club à Terga (Aïn Temouchent), au profit de 54 directeurs et adjoints directeurs des établissements pénitenciers et cadres de réinsertion des prisonniers issus de 14 wilayas du pays. Son thème est l’intervention en situation de crise. Six formateurs algériens encadrent cette session organisée par la direction générale des pénitenciers qui entre dans le cadre du programme d’appui à la réforme du système pénitencier. Selon le directeur de ce projet au niveau de la direction générale de tutelle, M. Tiabi Slimane : «Dans le même contrat de formation, nous avons effectué des sessions de formation similaires Un accord de jumelage a été signé mardi, entre les communes de Bordj Badji-Mokhtar et Souk Ahras, dans le cadre des festivités commémorant le 60e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale. compétences gérant les directions des pénitenciers visant l’amélioration de la prise en charge des prisonniers en milieu carcéral et leur assurer un accompagnement pour une pérenne réinsertion dans leur société. Au terme de ce contrat, ces six formateurs ont, aussi à leur tour, suivi des cycles de formation par des experts algériens et européens et effectué des visites d’étude dans certains pays de l’Union européenne le 2/09/2012. Ce contrat cible toutes les catégories professionnelles dont les directions des pénitenciers et des services externes. Y ont assisté à l’ouverture de cette session, le président et le procureur général de la cour d’Aïn Témouchent. S. Djelloul Tiaret : accélérer les projets d'infrastructures sanitaires Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, a insisté, mardi à Tiaret, sur l'accélération des chantiers de réalisation d'infrastructures sanitaires qui accusent un grand retard dans la wilaya. (Photo > D. R. ) monde La NR 5100 – Jeudi 27 novembre 2014 10 Etats-Unis Selon Amnesty International 63 personnes tuées par des raids de l'armée de l'air sur Raqa Les Emirats arabes unis rejettent les droits humains , Aux Émirats arabes unis, de nombreux militants sont harcelés, arrêtés, voire torturés en détention, écrit Amnesty International dans un nouveau rapport qui braque les projecteurs sur les méthodes répressives auxquelles recourt le gouvernement pour faire taire ses détracteurs. Encore une fois Amnesty international essaye de faire changer les choses dans le monde où il existe beaucoup d’injustice. Le mal est partout et les droits de l’Homme sont ignorés dans plusieurs Etats arabes. Le rapport intitulé «There is no freedom here»: Silencing dissent in the UAE, lève le voile sur le climat de peur qui règne dans le pays depuis 2011, les autorités étant prêtes à aller très loin pour éliminer toute dissidence, critique ou appel à la réforme dans le sillage des soulèvements populaires qui ont balayé l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient. La directrice adjointe du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient à Amnesty International Hassiba Hadj Sahraoui a déclaré à ce sujet qu’«aux Émirats arabes unis, derrière la façade bling-bling et glamour, une facette bien plus sombre fait apparaître le pays comme un État très répressif où les militants qui critiquent le gouvernement peuvent être jetés en prison pour un simple tweet» . Ils prennent particulièrement pour cibles des avocats, des professeurs d’université, des étudiants et des militants de la société civile, dont certains sont liés à l’Association pour la réforme et l’orientation sociale (al Islah), organisation populaire et pacifique qui, selon le gouvernement, entretient des liens avec les Frères musulmans en Égypte. Leurs proches se retrouvent également dans le collimateur des pouvoirs publics. Un pays qui se démarque par ses hotels de luxe et par ses gratte-ciel Le rapport publié juste avant le grand prix de formule 1 de Abou Dhabi dénonce le gouffre entre Un Etat sur la sellette. (Photo > D. R.) l’image publique que les Émirats arabes unis s’efforcent de faire passer, à savoir celle d’un État dynamique et moderne, d’un pouvoir économique en plein essor, qui se démarque par ses hôtels de luxe, ses grattes-ciel et ses centres commerciaux à la pointe du design, et la réalité moins reluisante que vivent les militants, persécutés et soumis à des disparitions forcées, à des actes de torture et à d’autres mauvais traitements. «L’ampleur de la répression est effrayante, mais force est de constater que le monde est très peu informé du traitement réservé aux militants qui critiquent le gouvernement, ainsi qu’à leurs familles. Il est temps que les alliés internationaux des Émirats arabes unis ouvrent les yeux sur les atteintes aux droits humains endémiques, commises par les autorités et fassent passer les droits humains avant les intérêts économiques.» Une pétition d’un groupe de 133 personnes en mars 2011 qui réclamait une réforme politique et le droit de voter et d’élire un Parlement avait provoqué la colère de l’Etat qui avait poursuivi et emprisonné plus de 100 militants pacifiques et détracteurs du gouvernement pour des infractions liées à la sécu- rité nationale ou à la cybercriminalité. Plus de 60 d’entre eux croupissent en prison, purgeant des peines allant jusqu’à 14 ans, révèle-t-on . Amnesty international signale que parmi les victimes figure le prisonnier d’opinion Mohammed al Roken, éminent avocat spécialisé dans la défense des droits humains qui subit depuis des années le harcèlement du gouvernement, parce qu’il dénonce le bilan des Émirats arabes unis en termes de droits fondamentaux et réclame des réformes démocratiques. Il purge une peine de 10 ans de prison. Il a été condamné à l’issue du procès collectif entaché de graves irrégularités de 94 militants devant la chambre de la Cour suprême fédérale chargée de la sûreté de l’État – un procès connu sous le nom des «94 Émiriens». «Les autorités des Émirats arabes unis doivent mettre fin à ces arrestations et détentions arbitraires, ainsi qu’aux disparitions forcées des prisonniers détenus simplement pour avoir exercé sans violence leurs droits à la liberté d’expression et d’association», a déclaré Hassiba Hadj Sahraoui. Selon un rapport, certains prisonniers ont déclaré avoir été torturés et maltraités, racontant que les personnes chargées de les interroger leur avaient arraché les ongles, les avaient roués de coups et suspendus la tête en bas pendant de longues périodes, leur avaient retiré des poils à la barbe et à la poitrine, et avaient menacé de leur infliger des décharges électriques, de les violer et de les tuer. Devant ce fait, Amnesty International demande aux autorités émiriennes de réviser les lois qui érigent en infraction l’exercice pacifique des droits à la liberté d’expression et d’association, notamment la loi relative à la cybercriminalité et la nouvelle loi antiterroriste adoptée en août 2014. « Les Émirats arabes unis ne peuvent pas se proclamer nation progressiste et partenaire commercial sur la scène internationale, et se targuer d’être membre du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, tout en enfermant leurs détracteurs au motif qu’ils expriment leurs opinions sans violence», a déclaré Hassiba Hadj Sahraoui. Le rapport se termine des autorités émiriennes qui ont répondu aux préoccupations soulevées par Amnesty International en affirmant simplement que la promotion des droits humains était «en cours», soulignet-on . Oki Faouzi L'Egypte devait rouvrir hier le point de passage avec Ghaza Le seul point de passage reliant le territoire palestinien au reste du monde à ne pas être contrôlé par Israël devait être ouvert de midi à 16 heures mercredi et jeudi. L'Égypte devait rouvrir mercredi (hier) le point de passage de Rafah avec la bande de Ghaza pour la première fois depuis sa fermeture à la suite d'un attentat meurtrier dans le Sinaï, a indiqué un responsable gouvernemental. Rafah, seul point de passage reliant le territoire palestinien au reste du monde à ne pas être contrôlé par Israël, devait être ouvert de midi à 16 heures mercredi et jeudi, a précisé le responsable. R. I./Agence , Au moins 63 personnes, en majorité des civils, ont été tuées mardi dans les raids les plus meurtriers jamais menés par l'aviation de Bachar al-Assad sur Raqa, fief du groupe Etat islamique (EI), qui a commis de nouvelles exactions en Syrie. «Parmi les 63 morts, figurent au moins 36 civils. Il y a également 20 corps non identifiés qui peuvent être ceux de civils ou de djihadistes ainsi que des lambeaux de corps de sept autres personnes», a déclaré à l'AFP le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane. Selon lui, la zone industrielle de Raqa a été la cible de deux raids aériens. «A la suite du premier raid, les gens ont accouru pour secourir les victimes et c'est à ce moment-là que le second s'est produit», a expliqué M. Abdel Rahmane. Des vidéos diffusées sur internet par des militants de Raqa montrent des corps ensanglantés gisant dans une rue à proximité de l'un des sites visés, alors qu'une ambulance se précipite sur les lieux. Raqa est le seul chef-lieu de province que contrôle le groupe extrémiste sunnite EI depuis son apparition en Syrie au printemps 2013, la ville est devenue son bastion. Le régime n'a commencé que cet été à mener des raids sur les positions de l'EI, dans le nord et l'est de la Syrie. Selon des militants, les victimes de ces frappes sont majoritairement des civils. Le 6 septembre, huit frappes aériennes de l'armée avaient tué 53 personnes, en majorité des civils, à Raqa, selon l'OSDH. Des frappes avaient également provoqué la mort d'au moins 21 civils, à AlBab, une place forte de l'EI dans la province d'Alep (nord), le 9 novembre. Des positions de l'EI à Raqa et ses alentours ont en outre été prises pour cibles ces dernières semaines par des avions de la coalition internationale conduite par les Etats-Unis. Le groupe ultra-radical a proclamé fin juin un «califat» à cheval sur l'Irak et la Syrie. Accusé par l'ONU de crimes contre l'humanité, l'EI sème la terreur dans les zones qu'il contrôle, se livrant à de nombreuses exactions: décapitations, crucifixions, esclavage, etc. Dans la province de Deir Ezzor, dans l'Est syrien, l'EI a ainsi lapidé mardi deux jeunes hommes, âgés de 20 et 18 ans, en affirmant qu'ils étaient homosexuels, les premières exécutions pour ce motif commis par ce groupe, a indiqué l'OSDH. R. I./Agence La Syrie se désagrège. (Photo > D. R.) Nucléaire Les Occidentaux ne feront pas plier l'Iran ,Le guide suprême iranien, Ali Khamenei, qui a le dernier mot sur le dossier nucléaire, a affirmé mardi que les Occidentaux ne feraient pas plier l'Iran dans les négociations qui ont été prolongées faute d'un accord. «Dans le dossier nucléaire, les arrogants ont tout fait pour mettre la République islamique à genoux mais ils n'ont pas réussi et ne réussiront pas à le faire», affirme un tweet sur le compte officiel du numéro un iranien. Les responsables iraniens qualifient souvent les gouvernements occi- dentaux d'«arrogants». ll s'agit de sa première réaction à la décision lundi des grandes puissances (Etats-Unis, GrandeBretagne, France, Chine, Russie et Allemagne) et de l'Iran de prolonger de sept mois, jusqu'au 1er juillet, leurs négociations après une semaine de difficiles tractations ininterrompues. Le président modéré, Hassan Rohani, a affirmé lundi que ces négociations finiraient par aboutir, tout en précisant que l'Iran ne cèderait pas sur son programme nucléaire. R. I./Agence culture 11 La NR 5100 - Jeudi 27 novembre 2014 Denis Martinez et Ahmed Bedjaoui au Bastion 23 Au cœur des années 1960, une rencontre ,Voici l'histoire attachante d'un duo d'amis qui se sont connus au cœur des années 1960 pour vivre une série d'aventures en commun qui résisteront au temps, pour parvenir jusqu'à nous et nous montrer, dans un bonheur indicible, que la vie est belle et que les années d'or du cinéma et de la peinture algériens avaient tenus sur quelques années. Il ne nous reste souvent que des effluves nostalgiques de ces lieux mythiques qui furent des « Mecque » inoubliables du cinéma et des arts en général. Pour un certain temps, le Bastion 23 ou Palais des Raïs, sera une de ces «Mecque» ultimes qui nous redonnera le pouvoir du phénix pour ressusciter des souvenirs lancinants. C'est ainsi que dès samedi 22 novembre, Ahmed Bedjaoui, homme de cinéma pertinent, et Denis Martinez, homme de couleurs éloquent, se retrouvent sur les derbouz et ouest eddar d'une ancienne bâtisse de cet ensemble qui tutoie la mer de près pour nous livrer une très belle exposition aux multiples surprises avec des photos, projections de documentaires, des peintures exposées, un livre édité entre les deux protagonistes d'une aventure cinématographique formidable qui, en dépit du fait qu'elle ait tourné court, a fait son chemin pour par- venir jusqu'à nos jours dans un souvenir intact dont témoignent Ahmed Bedjaoui, l'homme du Ciné-Club, l'ami de Losey et d'Ousmène, le complice de Chahine ou de Nicolas Ray, et Denis Martinez, un des membres créateurs du groupe Aouchem, artiste pro- téiforme et talentueux. Ils intègrent la fiction « Les fidayines » vers la fin des années 1960. Ahmed Bedjaoui travaille à la Cinémathèque, il écrit des articles dans «El Moudjahid» et décide de faire un film après être revenu de France, en 1966, après des études de cinéma à l'Idhec. « L'exposition à laquelle nous sommes conviés aujourd'hui est avant tout le récit d'une grande amitié et d'une grande collaboration artistique à la fin des années soixante entre un cinéaste et un peintre. Au-delà de l'amitié entre deux hommes, elle raconte aussi la rencontre de deux métiers, de deux cultures autour d'un projet. Et une vision complémentaire de notre jeune révolution sur la base d'un travail de fiction. Notre intention était de rendre hommage à tous les résistants algériens que de coller à la réalité…» Ahmed Bedjaoui. Le début de cette amitié commence à la Galerie de l'Unap. Ahmed Bedjaoui fréquente beaucoup ces lieux de contingence qui font d'Alger une capitale effervescente de culture. N'oublions pas aussi qu'elle vibre sous les trompes tonitruantes du Festival panafricain et que la ville est envahie d'artistes venus du monde entier se délecter de culture tous azimuts dans Alger la Blanche. Cela bougeait, et partout on exposait, on faisait des films, des galas de musique, des caravanes culturelles dans toute l'Algérie. Dans ce même état d'esprit, le cinéaste rejoint le plasticien dans sa galerie pour lui proposer ainsi un projet de film, et c'est là que débutera cette curieuse aventure qui les mènera jusqu'à Tlemcen pour entamer les repérages, les décors, et le tournage d'un film qui, certes, tournera court mais qui restera dans des sortes d'archives particulières du cinéma algérien avec des traces marquantes qui ont été retrouvées par le cinéaste quelques années après sous la forme de story-boards et de scènes préparatoires du film dans lequel Denis Martinez a incarné « Lotfi », un personnage important parmi les Fidaï qui ont peuplé ce film dont les rushs n'ont, semble-t-il, jamais été développés. Ce sont donc une quarantaine de planches originales avec des dessins, des photos et des croquis que l'on voit dans cette exposition avec quelques éléments d'accessoires comme les disques d'Ahmed Wahbi ou d'El-Anka, avec des peintures de l'époque de Denis Martinez. Il y a aussi des continuités dialoguées, des extraits de scénarios, des programmes de cinéma de la semaine, des photos de films comme « Z » de Costa Gavras, d'autres du film « Les Fidayines », qui nous donnent une idée de ce film devenu par la force des choses mythique. Dans une bâtisse vénérable de cette ville vénérable que restera Alger la Blanche, un jour la vie a trépidé dans les venelles et les pavés insolents. Que reste-t-il de ces mémoires ? La réponse est au fond de cette impasse du Palais des Raïs, pour le plus grand plaisir des nostalgiques et des curieux. Jaoudet Gassouma Exposition « Au cœur des années 60, mémoire d'une rencontre entre un cinéaste et un peintre Ahmed Bedjaoui, Denis Martinez », préface de Omar Meziani. Palais des Raïs, entrée libre. Festival du tapis d'Aït Hichem e Ouverture de la 5 édition ,«Nous œuvrons à l'inscription et à la réalisation d'un musée du tapis à Ait Hichem, dans la localité d'Ait Yahia (Ain El Hammam), à l'extrême est du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou », a indiqué, avant-hier mardi, le directeur de la Culture, El Hadi Ould Ali, à l'ouverture de la cinquième édition du festival culturel local du tapis d'Ait Hichem qui se tient, pour la première fois, à la maison de la Culture Mouloud-Mammeri. A même, at-il dit, d'assurer la pérennité à cet art ancestral qui porte haut l'étendard du village kabyle comme ressource territoriale mais aussi comme patrimoine. Le festival du tapis d'Ait Hichem est surtout le moment solennel de l'hommage aux tisseuses, mortes ou vivantes, qui ont pérennisé l'art du tissage et lui donnent encore ses lettres de noblesse, en faisant du tapis « un art, une œuvre, un outil, et un moyen de subsistance », a-til poursuivi sous un tonnerre d'applaudissements entrecoupés de youyous des tisseuses d'Ait Hichem présentes dans la salle, en tant que participantes pour certaines, et invitées pour d'autres, les vieilles notamment. Le commissaire du Festival, Amokrane Ould Belaid, a, pour sa part, rappelé que la tenue, pour la première fois, de ce rendez-vous culturel annuel au chef-lieu de wilaya, se veut une opportunité pour donner une autre dimension à cette fête. «A travers cette délocalisation, nous voulons imprimer à cette tradition une dimension nationale et un rayonnement qui dépasse le simple horizon du village qui l'a vu naître », a-t-il dit. Ajoutant que cette délocalisation vise aussi à offrir l’opportunité à ces tapissières de commercialiser leur produit. M. Ould Belaid a, en outre, rappelé que ce festival est, d'abord, une manifestation culturelle qui valorise et fait découvrir l'art du tissage du tapis et le patrimoine que recèlent les villages kabyles, ensuite, un carrefour économique et une attrac- tion pour découvrir le potentiel touristique dont regorge la Kabylie. « Nous espérons inscrire ce festival dans l'agenda culturel national comme un événementphare de culture, de patrimoine, d'artisanat et de tourisme », a-t-il poursuivi. Le directeur du tourisme et de l'artisanat, Rachid Ghedouchi, a, quant à lui, fait cas de l'inscription prochaine, à la réalisation, d'un centre de tissage à Tizi Ouzou pour la prise en charge de la problématique de la matière première, la laine, disponible, jusque-là, uniquement à Ghardaia. Comme il a évoqué l'espace, une dizaine de locaux dédiés au tapis, à dégager au niveau de la maison de l'artisanat, en cours de réalisation. Durant cette cérémonie d'ouverture, une convention a été signée entre la Direction locale de l'enseignement et de la formation professionnels (DEFP) et le commissariat du Festival, pour l'ouverture d'une section de formation au métier du tissage traditionnel au CFPA d'Azazga. Une tren- taine de tapissières prennent part à la présente édition du festival du tapis d'Ath Hicham qui s'est ouverte, lundi, à la maison de la Culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou. Au programme de cet événement culturel qui se poursuivra jusqu'au 27 novembre, une rencontre avec les artisans, une séance d'estampillage du tapis, une journée d'étude sous le thème « le tapis d'Ath Hichem, une valeur patrimoniale et un apport pour le développement local », et un concours du meilleur tapis, en plus, bien entendu, d'une exposition-vente prévue à cet effet. Notons, par ailleurs, que la cérémonie d'ouverture de cette manifestation a été marquée par un rassemblement d'une dizaine de personnes dont certaines se réclamant, membres du comité de village d'Ait Hichem, où se tenait, jusque-là cet événement culturel, pour « dénoncer » la délocalisation de la manifestation vers le chef-lieu de wilaya. Rabah Mokhtari La NR 5100 - Jeudi 27 novembre 2014 santé Relizane INFO EXPRESS VIH : les tests positifs en augmentation L'Institut national de veille sanitaire (INVS) vient de confirmer que l'épidémie d'infections par le VIH est toujours active en France, avec 7 000 à 8 000 nouvelles contaminations par an. A quelques jours de la Journée mondiale de lutte contre le sida, organisée le 1er décembre, l'Institut national de veille sanitaire (INVS) rappelle que si l'arrivée des traitements antirétroviraux a permis de contrôler la maladie, cela n'a guère permis de ralentir l'épidémie. Celle-ci est toujours active, avec une moyenne de 7 000 à 8000 nouvelles contaminations par an en France. «La phase asymptomatique de la maladie étant très longue, de l'ordre de 10 ans, les personnes dont l'infection par le VIH n'est pas diagnostiquée seraient à l'origine de plus de la moitié de ces nouvelles contaminations». 16 Journée de sensibilisation sur le cancer du sein , Le lycée Toumi de Sidi M’Hamed Benali dans la wilaya de Relizane a abrité une journée d’étude et de sensibilisation des femmes sur le cancer du sein. Elle a été organisée par l’association «Khadra» des cancers de la wilaya de Relizane, sous l’égide du wali de Relizane. La responsable a souligné que l’établissement hospitalier public Mohamed-Boudiaf du chef-lieu avait doté une salle de matériel numérique de pointe (des échographes et des appareils de mammographie). La salle de dépistage accueille quotidiennement entre 16 et 20 femmes âgées de plus de 40 ans, a indiqué Mme la présidente de l’association des femmes atteintes du cancer du sein. La modernisation du système de sécurité sociale et l'introduction d'un système informatique moderne ont permis à la Cnas de consacrer des cartes à chaque catégorie d'assurés et d'ayantsdroit, dont celles des femmes de plus de 40 ans, ciblées par l'opération de dépistage précoce du cancer du sein. La responsable a qualifié cette opération de «très importante» car, a-t-elle précisé, «outre sa prise en charge à titre gracieux, elle permet de prévenir les cancers du sein et de réduire la facture des médicaments utilisés dans le traitement de cette affection, et qui arrivent en tête des médicaments importés». Mme la présidente a fait part de sa satisfaction pour les résultats obtenus grâce à la bonne organisation et à l'amélioration de l'accueil et de l'orientation me- nées par l'équipe médicale qui veille sur cette opération. De son côté, le Dr Remili, spécialiste en endocrinologie obstétrique et gynécologie de l’EPH de Mazouna, a indiqué que la plupart des cas diagnostiqués lors des consultations sont bénins. Il a mis en exergue le rôle important de cette équipe médicale dans l'accompagnement de la patiente atteinte d'un cancer grave et de sa famille afin de les aider à faire face aux difficultés sociales, psychologiques et professionnelles d'autant, a-t-il dit, que la femme représente le pilier de la famille et de la société. Les résultats des examens, a poursuivi Dr Remili font l'objet d'une consultation entre des équipes médicales dans différents centres grâce au réseau intranet avant d'en informer la malade. Notre interlocuteur a appelé les assurées sociales et les ayants-droits à se rapprocher «spontanément» de ces centres sans attendre une convocation pour faire une mammographie. Pour les organisateurs, les centres de dépistage sont gracieusement mis au service de toutes celles qui désirent subir une mammographie. Rappelons que cette journée a été sponsorisée par M. Ould Henia Mohamed Abdelhafid, coordinateur des commerçants de la wilaya de Relizane. Selon ce dernier : «Nous œuvrons pour lutter sur ce phénomène qui touche nos mères, femmes et nos sœurs, précisant que les cinq centres de dépistage précoce du cancer du sein que compte le territoire national (Maghnia, Constantine, Jijel, Laghouat et Alger) sont ouverts. Nous demandons à la femme de se rapprocher du centre le plus proche de sa demeure et surtout la femme rurale.» N.-Malik B O N À S AV O I R Les femmes ont deux fois plus de risques d’avoir un cancer lié à l’obésité Le Centre international de recherche sur le cancer estime que les femmes ont deux fois plus de risques d'avoir un cancer lié au surpoids que les hommes. Chaque année, plus d'un demimillion de cas de cancers seraient liés à l'obésité. Un demi-million de nouveaux cancers diagnostiqués chaque année dans le monde seraient dus au surpoids ou à l'obésité. C'est ce qu'affirme le Centre international de recherche sur le cancer (Circ) dans une étude publiée dans la revue médicale «The Lancet Oncology». Selon les chercheurs, un indice de masse corporelle (IMC) supérieur à 25, double le risque d'avoir un cancer chez les femmes, en particulier dans les pays riches où 8% des nouveaux cancers seraient dus au surpoids chez les femmes, contre «seulement» 3% chez les hommes. Les cancers de l'endomètre (muqueuse utérine), du côlon, et du sein après la ménopause représentent près des trois quarts (73%) de l'ensemble des nouveaux cas de cancers annuels liés à l'obésité chez les femmes. Tandis que chez les hommes, les cancers des reins et du côlon comptent pour les deux tiers (66%). Un cancer sur quatre pourrait être évité Cette étude, dirigée par le Dr Melina Arnold du CIRC, suggère qu'un cancer sur quatre lié à l'obésité aurait pu être évité si nous avions conservé l'indice de masse corporelle moyen de 1982. Rappelons que le surpoids correspond à un IMC de 25 ou plus et l'obésité à un IMC égal ou supérieur à 30. Les pays riches sont les plus touchés avec près des deux tiers (64%) des nouveaux cas de cancers associés à l'obésité enregistrés en Amérique du Nord (soit 111 000 cas) et en Europe. Au sein de l'Europe, l'est du continent est particulièrement touché, avec 65 000 cancers. Selon une étude 500 000 nouveaux cas de cancer par an dans le monde liés à l'excès de poids , Près d'un demi-million de nouveaux cas de cancers par an dans le monde chez les adultes peuvent être attribués au surpoids et à l'obésité, selon une étude publiée dans la revue médicale spécialisée The Lancet Oncology. L'étude conduite par le Centre international de recherche sur le cancer (Circ/Iarc), l'agence pour le cancer de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), estime que le surpoids et l'obésité sont devenus un risque majeur, responsables de 3,6% (environ 481 000 cas) de l'ensemble des nouveaux cas de cancers des adultes en 2012. Cette analyse s'appuie notamment sur une vaste base de données Globocan com- portant l'incidence et la mortalité par cancer de 184 pays. Les pays riches sont les plus touchés avec près des deux tiers (64%) de ces cancers associés à l'obésité enregistrés en Amérique du Nord (111 000 nouveaux cas, soit près d'un quart du total des nouveaux cas mondiaux) et en Europe. L'Afrique sub-saharienne est la région qui contribue le moins à ce bilan (7 300 cancers). Au sein de l'Europe, l'Europe de l'Est est particulièrement touchée, avec 65 000 cancers. L'étude montre que cette relation entre cancer et obésité touche plus les femmes que les hommes, en grande partie à cause des cancers de l'endomètre (muqueuse de l'utérus) et des cancers du sein après la ménopause. Chez les hommes, l'excès de poids est responsable de 1,9% (136 000) des nouveaux cas cancers en 2012 et de 5,4% (345 000) chez les femmes. L'excès de poids est défini en fonction d'un indice de masse corporel élevé (IMC : poids divisé par la taille au carré) : le surpoids correspond à un IMC de 25 ou plus et l'obésité à un IMC égal ou supérieur à 30. Les cancers de l'endomètre (muqueuse utérine), du côlon, et du sein après la ménopause représente près des trois quarts (73%) de l'ensemble des nouveaux cas de cancers annuels liés à l'obésité chez les femmes. Tandis que chez les hommes, les cancers des reins et du colon comptent pour les deux-tiers (66%). Un quart de ces cancers attribuables au surpoids et à l'obésité dans le monde - soit plus de cent mille cas - aurait pu être évité si les populations concernées avaient simplement conservé leur poids moyen d'il y a 30 ans, d'après les auteurs. Selon l'OMS, le nombre de cas d'obésité a doublé depuis 1980. Le surpoids concerne 1,4 milliard de personnes de 20 ans et plus, parmi lesquelles plus de 200 millions d'hommes et près 300 millions de femmes sont obèses. 22 La NR 5100 – Jeudi 27 novembre 2014 sport UEFA Champions League Le Barça cartonne, Chelsea pulvérise Schalke, Agüero et City coulent le Bayern , Le triplé de Messi, celui d’Agüero, l’espoir fou de City, la promenade de Chelsea, la panne d’électricité à Lisbonne : la soirée de la Ligue des champions de mardi a été folle ! Après la victoire de Porto sur la pelouse du BATE Borisov (0-3) et le nul de la Roma à Moscou contre le CSKA (1-1) à 18h, la 5e journée de Ligue des champions continuait à 20h45 avec les autres rencontres des groupes E, F, G et H. La soirée débutait sur les chapeaux de roues puisque John Terry ouvrait la marque de la tête dès la 2e minute de jeu sur la pelouse de Schalke (0-1). Face à une équipe allemande d’une étonnante fébrilité, les Blues n’allaient pas tarder à appuyer sur l’accélérateur. Willian au terme d’un joli mouvement collectif (29e) et Kirchhoff contre son camp dans la confusion (44e) aggravaient la marque avant la pause. Au retour des vestiaires, ce sont Drogba (76e) puis Ramires juste après son entrée en jeu (77e) qui donnaient une ampleur beaucoup plus lourde à la débâcle des joueurs de Di Matteo. Mais la rencontre que les supporters parisiens, mais aussi les fans de Messi, sui- Bavarois suite à l’expulsion de Benatia (20e). Mais Xabi Alonso (41e) et Robert Lewandowski (45e) permettaient tout de même à la clique de Guardiola de virer en tête à la pause. C’est pourtant les Skyblues qui allaient l’emporter grâce à un triplé d’Agüero sur le fil (85e, 90e+1). Parmi les autres rencontres de la soirée, l’Athletic Bilbao s’en est remis à San José (68e) pour dominer le Shakhtar Donetsk, tandis qu’une panne de courant à Lisbonne a causé un important retard de la rencontre entre le Sporting CP et Maribor : les locaux l’ont finalement emporté 3 buts à 1. Suarez marque son pemier but avec Barcelone. (Photo > D. R.) vaient avec le plus d’attention était bien entendu celle qui opposait l’APOEL Nicosie et le FC Barcelone. Adversaires coriaces au match aller, n’encaissant qu’un petit but au Camp Nou, les Chypriotes ont cette fois-ci subi la dure loi du Barça sur leurs terres (0-4). Une soirée riche en émotion pour les Catalans puisqu’elle a tout d’abord vu Luis Suarez inscrire son premier but sous Barça Messi «l’extraterrestre» ,Trois jours après être devenu le meilleur buteur de l’histoire de la Liga, Lionel Messi s’est offert un autre record, celui des buts marqués en Ligue des champions par Gerd Müller, Alfredo Di Stefano, Paulino Alcantara, César Rodriguez et Telmo Zarra. La liste des «victimes» de Lionel Messi s’est encore allongée. Auteur d’un triplé - du pied droit ! - contre l’Apoel Nicosie (0-4), le serial buteur barcelonais a délogé mardi soir Raul de la tête du classement des meilleurs réalisateurs de l’histoire de la Ligue des champions (74 contre 71), trois jours après avoir fait tomber le record de Zarra en Liga (253 buts contre 251) déjà grâce à un triplé. «Messi l’extraterrestre : deux records et six buts en trois jours», l’a célébré le quotidien sportif catalan «Sport», alors que le généraliste «El Pais» évoque un «joueur céleste». Au Barça, où le quadruple Ballon d’or a rendu ordinaire l’extraordinaire, les commentaires ont été plus minimalistes. Moins dithyrambiques. Seul l’entraîneur, Luis Enrique, s’est félicité de «pouvoir compter Messi dans (ses) rangs». Fidèle à lui-même, le joueur, capitaine mardi soir en l’absence de Xavi et Andrés Iniesta, n’a pas été plus prolixe : «Je suis très content d’avoir battu ce record dans une compétition aussi prestigieuse, mais le plus important ce soir (mardi), c’était de prendre les trois points.» «Très heureux de dépasser un joueur phénoménal comme Raul, a-t-il poursuivi un peu plus tard sur les réseaux sociaux. Mais ce qui compte vraiment, c’est que ces buts nous servent pour aller jusqu’à Berlin (où aura lieu la finale de la Ligue des champions en juin prochain, ndlr).» Pas le temps pour les compliments. Lancé à la poursuite du Real Madrid en Liga et du PSG en Ligue des champions, le Barça a d’autres chats à fouetter. La «finale» du groupe (le 10 décembre, au Nou Camp) face au cham- ses nouvelles couleurs (26e), avant que Lionel Messi ne vienne détrôner l’immense Raul avec ses 72, 73, et 74es buts en Ligue des champions : un nouveau record historique. Deux cartons rouges venaient toutefois ternir la fin de match : Rafinha (70e) puis João Guilherme (84e), chacun sur un deuxième jaune. Match à rebondissement, Manchester City est venu à bout du Bayern Munich au terme d’un scénario rocambolesque. Rapidement devant grâce à Agüero (21e), les Citizens profitaient de la réduction à 10 des Pub pion de France, qui n’a pas tremblé face à l’Ajax Amsterdam (3-1), était d’ailleurs déjà sur toutes les lèvres mardi soir. «Ce sera un match compliqué. Le PSG a de très bons joueurs, ils s’améliorent sans cesse, a confié Messi. Ils nous ont battus au match aller mais, cette fois-ci, nous serons à domicile et nous essaierons de faire un grand match.» «Ça va être merveilleux de jouer la première place à la maison, devant notre public», a ajouté Luis Enrique. Avec un Messi dans cette forme-là, le PSG peut d’ores et déjà s’inquiéter. Ces records qui manquent à Messi Insatiable, Lionel Messi vient de battre coup sur coup deux records mythiques. Meilleur buteur de l’histoire du FC Barcelone, de la Liga et de la Ligue des champions, «la pulga» («la puce») a étendu son empire. Mais il lui reste encore quelques territoires à conquérir. Principalement avec l’Argentine. Deuxième meilleur réalisateur de l’Albiceleste (45 buts), la star de 27 ans vise le record de Gabriel Batistuta (56 buts). Jamais titré dans un tournoi majeur avec son pays, il lui sera difficile, en revanche, d’atteindre les 16 buts en Coupe du monde de Miroslav Klose (il en compte seulement 5) et les 17 de Norberto Mendez et Zizinho en Copa America (2 pour Messi). En club, ses prochains défis feront tout autant appel à ses qualités de passeur qu’à celles de buteur. Il lui manque en effet une dizaine de passes décisives pour devenir la référence en la matière en Ligue des champions. Messi devrait, enfin, ravir encore un record à Raul, celui du nombre de buts inscrits toutes compétitions européennes confondues. Avec ses trois buts de mardi soir, l’Argentin n’est plus qu’à deux longueurs (75) de l’ancienne gloire du Real Madrid (77). R. S. Les résultats de la soirée : Groupe E : Manchester City 3 - 2 Bayern Munich, Agüero (21e, 85e, 90e+1) pour City, Alonso (41e), Lewandowski (45e) pour le Bayern Groupe F : APOEL Nicosie 0 - 4 FC Barcelone, Suarez (26e), Messi (38e, 58e, 87e) pour Barcelone Groupe G : Schalke 04 0 - 5 Chelsea, Terry (2e), Willian (29e), Kirchhoff (44e, CSC), Drogba (76e), Ramires (77e) pour Chelsea Sporting CP 3 - 1 Maribor, Mané (10e), Nani (35e), Slimani (65e) pour le Sporting, Jefferson (42e, CSC) pour Maribor Groupe H : Shakhtar Donetsk 0 - 1 Athletic Bilbao, San José (68e) pour Bilbao 2 La NR 5100 – Jeudi 27 novembre 2014 sport EN DEUX MOTS Ligue 2 Lutte au finish pour le titre de champion d’hiver CAN-2015 Marhaba, ballon officiel de la 30e édition ,Le MC Saïda, actuel leader du championnat de Ligue 2-Mobilis de football, devra obligatoirement l’emporter à domicile face au WA Tlemcen, vendredi pour le compte de la 12e journée, pour éviter d’être rejoint par ses poursuivants directs, l’USM Blida et la JSM Béjaïa, ses deux sérieux concurrents pour le titre de champion d’hiver. Le WAT, actuellement 8e du classement avec 15 points, voudra probablement réussir un bon résultat, ce week-end, face au MCS, pour rester au contact du peloton de tête, et conserver par la même occasion d’éventuelles chances d’accession. Une situation qui pourrait faire l’affaire des poursuivants directs, la JSM Béjaïa et de l’USM Blida, l’un comme l’autre aux aguets, pour déposséder le MCS de son leadership. La saison est encore longue, certes, mais seules trois petites journées séparent désormais ces clubs de la fin de la phase aller, synonyme de titre de champion d’hiver. Un sacre symbolique, certes, mais qui revêt tout de même une certaine importance sur le plan psychologique, car pouvant servir de «catalyseur» Dernier virage avant la clôture de la phase aller. (Photo > La NR) pour chacun des clubs suscités, dans leur quête d’aller au bout. Les matchs opposant les clubs du milieu de tableau, au cours de cette 12e journée, n’en seront pas moins palpitants, particulièrement l’US Chaouia - AS Khroub, l’O. Médéa CA Batna et le DRB Tadjenanet - CA Bordj Bou-Arréridj, car ces clubs n’ont, visiblement, pas encore dit Championnats arabes des clubs de cyclisme e 2 place pour le GS Pétroliers ,L’équipe algérienne du GS Pétroliers a terminé à la deuxième place du contre-la-montre par équipes des 8es championnats arabes des clubs de cyclisme qui ont pris fin mardi au Caire (Egypte). Les coureurs du GS Pétroliers, emmenés par leur capitaine Azzedine Laâgab, ont pris la 2e place de la course avec un temps de 1h 16min 52sec, alors que la première place est revenue à l’équipe émiratie d’AlNasr (1h13m13s). Le club d’Al-Ahly des Emirats arabes unis a pris la 3e place (1h17m44s). Cette dernière épreuve des championnats arabes des clubs, organisée sur un parcours de 64 kilomètres situé dans la localité d’AlChourouk au Caire, a vu la participation de 35 coureurs représentant neuf équipes. Au classement général des 8 es championnats arabes des clubs de cyclisme, le GS Pétroliers a pris la 2e place avec un total de 6 mé- dailles (2 or, 2 argent et 2 bronze). L’équipe émiratie d’Al-Nasr a remporté cette édition avec un total de trois médailles d’or. Le club d’AlAhly des Emirats arabes unis a pris la 3e place avec quatre médailles (2 argent et 2 bronze). L’autre équipe algérienne ayant pris part à cette compétition arabe, à savoir l’AS Sûreté nationale (ASSN), a terminé 4e avec deux médailles (1 argent et 1 bronze). Cette huitième édition des championnats arabes des clubs champions, initialement programmée dans la ville de Port-Saïd, a enregistré la participation de 11 clubs dont le GS Pétroliers et l’AS Sûreté nationale (ASSN) qui ont représenté l’Algérie. La précédente édition des championnats arabes des clubs de cyclisme avait été disputée à Dubaï aux Emirats arabes unis avec la participation du GS Pétroliers et du Club Sovac. leur dernier mot et voudraient profiter de cette fin de la phase aller pour se relancer dans la course à l’accession. Dans le bas du tableau, l’AB Merouana (dernier) et l’USMM Hadjout (avant-dernier) seront encore une fois, soumis à rude épreuve, respectivement par l’USM Blida et l’A. Boussaâda, mais devront à tout prix se ressaisir, au risque d’accuser un retard un surmontable, qui les condamnerait précocement au purgatoire. Enfin, le choc ESM Koléa - RC Relizane se jouera devant des gradins vides, car le club hôte est sanctionné d’un huis clos, mais l’enjeu reste le même pour l’ESMK, actuel 14e avec 11 points, qui doit donc profiter de l’avantage du terrain pour l’emporter et s’éloigner par la même occasion de la zone rouge. Agence Programme des matchs : A 15h ABS-USMMH OM-CAB USC-ASK ESMK-RCR (huis clos) MCS-WAT DRBT-CABBA ABM-USMB A 16h JSMB-CRBAF RC Arbaâ Le contrat de Mobilis reconduit ,La direction du RC Arbaâ a renouvelé son contrat de sponsoring avec l’opérateur de téléphonie mobile, Mobilis pour la deuxième année de suite, a appris l’APS, hier, auprès du club de Ligue 1 algérienne de football. Les deux parties avaient conclu un premier bail à la fin de l’année dernière pour un montant de dix millions de dinars. Le nouveau contrat permet à la direction d’Ezzarga, confrontée à des problèmes financiers énormes cette saison, de souffler un peu et surtout régulariser la situation de ses joueurs dans ce registre, selon son secrétaire général, Mohamed Hamrouche. Mobilis débloquera dans les prochains jours, une première tranche de son apport financier, permet- tant aux dirigeants du RCA d’honorer leur récent engagement avec leurs protégés, a ajouté la même source. Les poulains du nouvel entraîneur, Mohamed Mihoubi, ont boycotté l’entraînement de lundi pour protester contre le non paiement par la direction de leurs derniers salaires. Ils ont repris le travail le lendemain après leur réunion avec le président Djamel Amani, qui s’est engagé à remédier au problème dans les prochains jours. Contrairement à la saison dernière qui a vu «Ezzarga» s’illustrer pour sa première expérience parmi l’élite, l’équipe peine à trouver ses repères depuis le début du championnat. Après 11 journées, elle est le premier club non relégable (13e, 13 pts). Le ballon officiel de la Coupe d’Afrique des nations CAN-2015 baptisé Marhaba, a été dévoilé, hier, par Adidas et la Confédération africaine de football (CAF). La technologie incorporée dans ce ballon est identique à celle utilisée par adidas pour Brazuca, ballon officiel de la Coupe du monde de la FIFA, Brésil 2014. Marhaba est donc un concentré de technologie moderne et du savoir-faire d’adidas dans ce domaine où son expertise est mondialement reconnue à travers les compétitions de la FIFA, ou encore la Ligue des champions de l’UEFA. Le dévoilement ce jour de Marhaba est l’ultime étape d’un processus méticuleux de conception et d’une phase rigoureuse de tests conduite afin de s’assurer que le ballon est adapté aux conditions de jeu pendant la compétition. Les couleurs dominantes dorée et bleu sur le ballon se veulent le reflet des divers paysages d’une Afrique aux écosystèmes divers. Du bleu azur des océans indien et atlantique à la teinte dorée du désert du Sahara. Quotidien national d’information. Edité par la Sarl SEDICOM au capital social de 100 000 DA. Rédaction - Direction Administration : Maison de la Presse. 1, rue Bachir Attar, Place du 1er-Mai - Alger. Tél. : 021 67.10.44/67.10.46 Fax : 021 67.10.75. Compte bancaire : CPA 103 400 08971.1 . 114, rue Hassiba-Ben Bouali, agence Les Halles. Membres fondateurs : Gérant, directeur de la publication: Abdelwahab Djakoune. Directeur de coordination : Samir Sabek Directeur commercial : Ouahid Kouba. Composition PAO La Nouvelle République Impression Alger : SIMPRAL. Oran : SIO. Constantine : SIE. Diffusion centre : SEDICOM. Ouest : SPDO. Est : El Khabar. Sud : Trag diffusion Publicité : La Nouvelle République, Maison de la Presse. Tél. : 021 67.10.72. Fax : 021 67.10.75. E-mail : [email protected]/E-mail pub : [email protected] - ANEP Spa : 1, avenue Pasteur, Alger. Tél. : 021 73.76.78 - 021 73.71.28. Fax : 021 73.95.59 - 021 73.99.19. Conception : Studio Baylaucq, Paris, France. Tél. : +331 44.90.80.40 Les manuscrits, photographies ou tout autre document adressés à la rédaction ne peuvent faire l’objet d’une quelconque réclamation. NR sport La NR 5100 - Jeudi 27 novembre 2014 LA LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE football en direct le match à suivre Championnat arabe des clubs de cyclisme Le GSP s’illustre RC Arbâa Ligue 2 Le contrat de sponsoring L’USMB et la JSMB en avec Mobilis reconduit lice pour le titre d’hiver Christian Gourcuff «Rien n’est laissé au hasard» ,L’entraîneur de la sélection algérienne Christian Gourcuff, en place depuis août dernier, s’est dit impressionné par les conditions de travail «exceptionnelles» offertes par la Fédération algérienne de football (FAF). «C’est tout à fait exceptionnel, on se déplace par avion spécial. Rien n’est laissé au hasard : l’organisation de la Fédération elle-même, le staff, l’administration, notre centre d’entraînement très professionnel et très convivial», s’est réjoui le technicien français dans un entretien au magazine France football publié mardi. Depuis quelques années, les Verts ont pris leur quartier au niveau du Centre technique de la FAF à Sidi Moussa (Alger), une infrastructure complètement réhabilitée que gère l’instance footballistique à titre de concession de la part du ministère des Sports. Auparavant, l’équipe nationale effectuait ses stages au niveau de différents hôtels de la capitale ou d’autres villes du pays. La bonne santé financière de la FAF, comme ne cesse de le rappeler son président Mohamed Raouraoua, lui-même, a permis de mettre dans les meilleures conditions les joueurs de l’équipe nationale à l’occasion de chaque rendez-vous. Tout cela commence à donner ses fruits comme l’attestent ses deux qualifications de suite en Coupe du monde (2010 et 2014), avec à la clé une participation, pour la première fois de l’histoire du football algérien, en huitièmes de finale du précédent Mondial. Les Verts sont restés sur la même dynamique, en se qualifiant plus tôt que prévu à la prochaine Coupe d’Afrique des nations (CAN-2015) en Guinée équatoriale. Il s’agit du premier challenge de Gourcuff depuis qu’il a succédé au Bosnien, Vahid Halilhodzic, à la barre technique de l’équipe nationale. «Dans ce nouveau challenge, c’est ça qui m’intéressait, cette urgence, cette capacité à gérer le court terme et en même temps à installer des options techniques et tactiques à moyen terme», a expliqué le coach breton, dont il s’agit aussi de sa première expérience en sélection après avoir drivé des clubs en France et au Qatar notamment, le FC Lorient (Ligue 1, France) pendant 24 ans. rappelle-t-on. Le tirage au sort aura lieu le 3 décembre prochain à Malabo. Un bon test avant la CAN Gourcuff lors de la signature du contrat. (Photo > D. R.) Il a poursuivi qu’il souhaitait offrir toute son expérience pour la formation et l’amélioration du football algérien, en se mettant à la disposition de la Direction technique nationale (DTN), et contribuer, entre autres, à la formation des cadres. Tunisie-Algérie, en amical le 10 ou le 11 janvier La sélection tunisienne de football disputera un match amical face à son homologue algérienne, en prévision de leur participation à la CAN-2015, annonce la Fédération tunisienne de football (FTF), mardi sur son site internet. «Suite à un commun accord entre Wadie Jarie, président de la La Der On ne sait toujours pas s’il est sorti par la grande ou la petite porte, mais ce qui est sûr, c’est qu’il a pris la porte de sortie. Sans demander ses restes malgré les insistances des hautes autorités du pays à le reconduire pour un autre bail à la tête des Verts. La Coupe du monde lui est tellement montée à la tête qu’il a tout claqué pour une nouvelle aventure plus lucrative. Mal lui en a prit, il a chuté dans son nouveau point de chute, le Trabzonspor turc. Il n’a tenu que l’espace de quelques matchs, mal négociés par son équipe, pour ensuite faire son voile et ruminer ses regrets et ses remords d’avoir, sur un coup de tête, Fédération tunisienne de football, et Mohamed Raouraoua, président de la Fédération algérienne de football, et après aval des deux sélectionneurs, il a été décidé d’organiser un match amical entre les Aigles de Carthage et les Fennecs le 10 ou 11 janvier 2015 en Tunisie», précise la FTF. La FTF va collaborer avec le ministère de l’Intérieur pour désigner le lieu de match à Tunis ou à Monastir, indique-t-on de même source. L’Algérie et la Tunisie sont les deux seuls sélections de l’Afrique du Nord à prendre part à la phase finale de la CAN-2015 qui aura lieu en Guinée équatoriale, du 17 janvier au 8 février prochains, Le match amical Tunisie-Algérie sera une occasion pour la formation des Verts, deuxième meilleure attaque dans les éliminatoires de la CAN-2015 (11 buts), pour jauger leurs capacités offensives face à la deuxième meilleure défense (2 buts). L’attaque algérienne avait brillé lors des qualifications de la CAN en visitant au moins, une fois fois les filets de ses adversaires. Elle n’était restée muette qu’à un seul match, soit lors de la défaite sur le terrain du Mali (2-0), dans le cadre de la dernière journée. C’était aussi la première fois en 21 matchs, toutes compétitions confondues, que les coéquipiers de Madjid Bougherra ont connu un tel sort. La bonne santé offensive des Verts leur a permis de dominer copieusement le groupe B. Ils ont obtenu 15 points de 18 possibles. Pourtant, lors de ces éliminatoires, les deux meilleurs buteurs actuels de l’équipe nationale, Islam Slimani et Hilal Soudani, se sont contentés d’un seul but chacun. C’est le meneur de jeu, Yacine Brahimi qui a terminé meilleur goleador de l’équipe nationale dans ces qualifications avec trois réalisations. Les protégés du technicien français Christian Gourcuff auront ainsi une belle opportunité pour mettre à l’examen leurs atouts offensifs à une semaine du coup d’envoi de la fête footballistique africaine. En effet, l’adversaire, entraîné par l’ancien sélectionneur d’Algérie, le Belge George Leekens, a démontré de belles dispositions, notamment sur le plan défensif, au cours des éliminatoires. C’est cette solidité défensive des «Aigles de Carthage» qui leur avait justement permis de terminer en tête de leur poule, devant le Sénégal, l’Egypte et le Botswana. Avec seulement deux buts encaissés en six matchs, les Tunisiens sont, selon les spécialistes, un «choix bien étudié» par les responsables des Verts quelques jours avant d’entrer dans le vif du sujet. R. S. A voir BeIN Sports 3 HD : Wolfsburg-Everton à 18h BeIN Sports 1 HD : Sparta Prague-Naples à 19h Mystère et boule de gomme quitter le navire Algérie où il était, seul, maître à bord. Depuis son départ, il n’a soufflé mot sur les Verts jusqu’à la fatidique démission du club turc. Il s’est soudainement mis à parler, de tout et de rien, mais surtout du Mondial où l’élimination devant l’Allemagne lui est restée en travers de la gorge. «L’Algérie pouvait battre l’Allemagne, mais je sais pourquoi nous ne l’avions pas fait», a-t-il déclaré nostalgiquement. Halilhodzic ne dit pas plus mais laisse entendre qu’il y a eu des problèmes quelque part qui ont empêché l’Algérie d’accéder aux quarts de finale du Mondial. Que sont-ils ces problèmes et pourquoi ne les a-t-il pas évoqués à l’issue du Mondial ? Mystère et boule de gomme mais ce retour à la charge du Bosnien n’est sûrement pas fortuit. A-t-il quelques autres comptes à régler ou bien fait-il les yeux doux pour baliser le terrain à un éventuel retour en Algérie ? Ce qui est sûr, Halilhodzic a regretté amèrement son départ alors que tout lui réussissait en Algérie. Certes, il jouissait de toutes les considérations et le peuple l’aimait mais ce peuple n’oubliera pas de sitôt que le Bosnien a lâché l’Algérie malgré les tentatives de la faire revenir sur sa décision. Une chose est certaine, il a pris la très mauvaise.