LETTRE D`INFORMATION DU CFBA

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LETTRE D`INFORMATION DU CFBA
LETTRE D’INFORMATION DU CFBA
Avril 2008 - Numéro 6
EDITO
Je remercie les membres du nouveau comité de la confiance qu’ils m’ont accordés en m’élisant
au poste de Présidente du CFBA. Il ne sera pas facile de succéder à Patrick Aufroy, tant il a fait
pour le club pendant son mandat, cependant même si l’ampleur de la tache m’effraie un peu, je
reste sereine car je sais qu’il reste à mes côtés pour m’épauler et me guider.
Nos méthodes de travail différeront probablement car nos personnalités le sont aussi, mais nous
avons toujours eu le même objectif : Le Berger Australien.
Le choix de ce comité va dans le sens de la pérennité du travail entrepris par les membres du précédent bureau. Nous avons à
ce jour réalisé la quasi-totalité du programme que nous vous avions présenté il y a trois ans, et notre but est à présent de rester
sur cette voie de la polyvalence et du respect du standard et de poursuivre le travail accompli pour, notamment, protéger notre
Berger Australien de l’effet de mode qu’il rencontre en ce moment ; notre rôle et surtout le votre, éleveurs et propriétaires
d’Aussie sera de gérer cette situation afin que notre cheptel conserve, voire améliore encore ses qualités, malgré la déferlante
de naissances et les inévitables dérives de type et / ou de caractère que cela va engendrer. Pour tous, le garant des qualités de
la race sera le club et ses recommandations; plus que jamais les chiens doivent subir les différents tests de dépistages
demandés avant la reproduction. Le club sera le bastion de la défense du beau et bon Berger Australien, celui que le standard
nous décrit.
D’ailleurs nous avons déjà œuvré dans ce sens avec la nouvelle grille de cotation, ce n’est pas par hasard si celle-ci s’est
légèrement durcit. Demain, les chiens qui seront « Sujets Recommandés »seront proche de l’excellence, quant aux futurs Elites
B et encore mieux, A, ils auront prouvés leur valeur pour l’élevage et sa pérennité. C’est également cette vision de l’avenir qui a
motivé la création du Year Book, qui au fil des ans deviendra un document de référence pour l’élevage du Berger Australien.
Certains d’entre vous nous ont fait part de leur émotion à la lecture de l’Aussie News précédent concernant la modification du
point de non confirmation sur le manque de dents; sachez que cette proposition de modification répond à un besoin de
transparence, le manque de dents dans notre race est une réalité, les souches américaines qui arrivent de plus en plus
nombreuses sur notre territoire, sans parler de celles avec lesquelles nous avons produit le cheptel actuel, en sont porteurs,
c’est un fait établi. Nous devons donc travailler en toute conscience avec cela, et aussi le conjuguer avec cette particularité
française qu’est la confirmation; doit-on continuer de se priver d’utiliser ou de se séparer de possibles reproducteurs qui
auraient tant à apporter à la race parce qu’il leur manque une dent alors qu’ils seraient utilisés partout ailleurs dans le monde?
Est-ce normal qu’un chien à qui il « ne » manque « que » 2 PC (autre que PC 1) soit refusé à la confirmation, alors qu’un autre
à qui il peut manquer 4 PC1 ET 1 PC lui, sera confirmé ?
Cette question a déjà suscité un long débat au sein du précédent comité et une longue concertation qui a aboutie à une
décision, cependant dans un esprit d’ouverture nous vous proposons de nous faire part de votre avis sur le sujet ; soit, lors de la
réunion consultative qui aura lieu le samedi 3 mai après la remise de prix du championnat d’Agility, soit, par écrit sur la feuille
jointe à cet Aussie News. Afin de ne pas refaire un débat complet sur un sujet que certain on déjà longuement commenté, cette
réunion ne durera qu’une heure, pendant laquelle nous vous écouterons et prendrons note de vos commentaires et réflexions.
La proposition sera légèrement différente de celle annoncée, à savoir :
Points de non confirmation : …/…
•
Manque de 4 PC maximum PC1 incluses dans ce nombre (avec un maximum de 2 PC autre que PC1).
Au terme de cette consultation et après réception des avis écrits, nous établirons la synthèse et nous publierons cette
compilation dans un prochain Austra-Lien.
L’avenir de la race ne repose pas que sur la denture de nos bergers, mais sur un ensemble cohérent de contrôles : confirmation
d’une part, et les recommandations du club pour tout ce que est dysplasie, Mohc et ADN, et la valorisation des sujets grâce à la
cotation, car nous avons maintenu l’obligation d’être DCC pour obtenir la cotation 4. Donc il reste évident pour le plus grand
nombre, les éleveurs sélecteurs en tête, que l’idéal est, et restera un chien parfaitement conforme, testé et DCC.
Tous les membres de ce comité, nouveaux et « anciens » restent à votre écoute, aussi n’hésitez pas à nous faire part de vos
suggestions et de vos avis pour l’avenir du club et de la race.
Nous ne doutons pas que la NE 2008 sera un très grand « cru », la présence de 2 juges américaines semblent attirer du monde
notamment des exposants de plusieurs pays européens, il est vrai qu’il est toujours fort instructif d’avoir l’avis d’experts de la
race même sur nos plus jeunes sujets. Il ne vous reste plus que quelques jours pour vous inscrire et participer à ce week-end
consacré à nos Bergers Australiens. De plus, cette année les Kelpies se sont mobilisés et seront plus nombreux que jamais, et
c’est tant mieux.
Les Régionales d’Elevages se préparent dans l’enthousiasme, la première d’entre elles aura lieu dans le superbe cadre vosgien
de Gérardmer, et nous espérons que vous serez nombreux à profiter de ce début de vacances pour vous y rendre.
Pascal Grappin jugera cette année toutes nos régionales afin de réaliser une évaluation du cheptel français, puis nous fera
partager ses observations dans un petit topo qui sera publié dans le dernier Austra-Lien de l’année.
Au plaisir de vous rencontrer lors de notre prochain grand rendez vous : la Nationale d’Elevage à Cérilly les 3 et 4 mai prochain.
Isabelle Baudy Cordonnier.
Club Français des Bergers Australiens
1
Madame Judy Harrington
Il y a toujours eu de merveilleux chiens dans ma vie, mais petite je ne me doutais pas qu'ils
allaient devenir une passion qui me poursuit à différents degrés. Il y a longtemps, j'ai acheté
un chiot dogue allemand chez une bonne éleveuse. C'est une race que j'ai toujours
admirée. L'éleveuse m'a encouragé à participer à une exposition car elle jugeait que cette
jeune femelle avait des qualités pour concourir. Il s'en suivit de nombreuses victoires et une
totale addiction pour les expositions canines et l'élevage de dogues allemands de qualité.
Avec des années d'élevage sous l'affixe "Justamere", beaucoup de Champions et de
Meilleurs reproducteur furent reconnus aux USA et sont dans beaucoup de pedigrees de
chiens exportés à l'étranger.
Mon engagement dans le monde canin transita ensuite vers le handling professionnel. J'ai
eu le plaisir de présenter beaucoup de chiens de différentes races et qui restent encore
aujourd'hui des représentants exceptionnels de leur race.
C'est lors d'une visite chez des amis clients de dogue allemand, que j'ai rencontré pour la première fois un Australian Shepherd.
Ce fut l'amour dès le premier coup d'oeil. C'est un plaisir de partager notre maison avec cette race très belle, polyvalente
brillante et athlétique.
Ch. Propwash St Elmo's Fire fut le premier australien que j'ai présenté après que la race fut reconnue par l’AKC.
Ch. Propwash Indicate Precisely appartenant à Helen Johnston et moi fut Best of Breed à la Nationale comme Elmo et tous
deux furent plusieurs fois Best in Show.
Ch. Propwask Tweve o 'Clock High " Gregor" and Ch. Prowash Ba Da Bing " Bing" partagent notre maison avec un whippet de
douze ans "Beep". Gregor est un chien plusieurs fois Best in Show et il a terminé l'année 2007 Meilleur mâle Australian
Shepherd dans les expositions toutes races AKC. Il fut aussi un très grand vainqueur d'expositions en 2005 en Europe.
Leslie Frank de la ferme " Propwash " est l'éleveuse de tous excepté Beep.
Je suis juge de toutes les races de travail, de la moitié des races de sport, de trois races de chasse, de trois races de
compagnies et deux races pastorales. Je suis également juge de Best in Show. Pendant des années j'ai servi le club du Dogue
Allemand en tant que juge formateur. Je suis membre de plusieurs clubs toutes races et de Société Canines. J'ai eu le plaisir de
juger le Best of Breed à la Nationale USASA et aussi à la nationale du Great Dane Club of America. J'ai aussi jugé à deux
reprises à Westminster et je vais juger l'exposition Eukanuba cette année.
Les autres races que j'ai également possédées sont le Lévrier Afghan, le Shetland et un Briard qui fut la première née aux USA
à recevoir son titre de Championne de France : Am, Can, French Ch. Looking for Trouble De Lindeau, en co-propriété avec
Gail Reines.
Mon mari Lester Mapes, au départ juge de neuf races est devenu un juge américain toutes races. Dire que les chiens sont une
partie importante de notre vie est une évidence.
Merci beaucoup pour l'honneur et le plaisir de passer du temps avec vous et vos Australian Shepherd.
Warmest regards
Judy Harrington
Madame Roberta C. Davies
Roberta est née et a grandi dans la ville de New-York. Elle a fréquenté les écoles de cette
ville et a obtenu un diplôme de styliste à l’Institut de technologie de Manhattan. Elle a
travaillé dans le domaine de la mode pendant plusieurs années. Elle s’est lancée dans la
décoration d’appartements et la peinture à l’huile, se spécialisant dans les portraits
d’animaux. Elle a également participé à la conception et à la construction de six maisons.
Elle a débuté sa carrière « dans le monde du chien » en 1970 quand elle a eu son premier
Sibérien d’exposition. C’est ainsi qu’a commencé une histoire d’amour de toute une vie
avec des Sibériens. Au milieu des années 70 une 2ème race, celle des Bergers Belges, est
venue s’ajouter à son élevage. Elle a pu concilier son amour des chiens avec l’emploi
rémunéré qu’elle a occupé en tant que « formatrice en élevage » en menant des études sur
le comportement d’une bande de loups pour la célèbre Université du Connecticut. Elle a
pris beaucoup de plaisir à conduire un attelage de Sibériens (et occasionnellement de
Bergers Belges) jusqu’à ce qu’une blessure au genou l’obligeât à mettre fin à cette activité. Depuis 1975 elle est membre du
club américain du Husky Sibérien.
En 1983 elle a épousé Tom Davies et des Bearded Collies sont venus grossir son élevage. C’est ensemble qu’ils ont élevé et
présenté ces 3 races en exposition, produisant de nombreux champions dans chacune des races concernées et plus
récemment ils ont ajouté le Berger Belge Tervuren à leur élevage. En tant qu’éleveuse, ses plus grandes satisfactions ont été la
joie de présenter à titre personnel un grand nombre de ses chiens en les menant jusqu’au championnat de race en Nationale
d’Elevage et d’avoir remporté tous ces prix. Ils ont obtenu la plus haute récompense pour leur élevage de Bearded Collies et
Husky Sibérien. Elle a été Secrétaire de Juge lors de la Nationale d’Elevage américaine du Husky Sibérien en 1992, puis
Présidente d’exposition lors des Régionales d’Elevage du Husky Sibérien. Elle a été également membre du Comité Directeur ou
a siégé au Conseil d’Administration dans de nombreux clubs multi-races. Elle a été membre fondateur et actuellement fait partie
du Conseil d’Administration de la Connecticut River Working Group Association. Elle a commencé à juger des Sibériens et des
Bergers Belges en 1992. Elle a jugé plusieurs Spéciales de Races de Sibériens et de Bearded Collies. A présent elle est
qualifiée pour juger les groupes de Travail et les chiens de Berger.
Elle habite à Brimfield, dans l’état du Massachusetts avec son mari, plusieurs Sibériens, un Berger Belge Tervuren et un chat.
Traduction française : Françoise ROULIER
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Club Français des Bergers Australiens
Synthèse des connaissances et usages actuels en rapport avec
la sélection et la confirmation chez le chien.
Rappel :
Lors de l'AG 2007 du CFBA, un débat s'est tenu avec pour thème le nombre de dents manquantes pour
la confirmation des sujets de race Australian Shepherd. Parmi les points de non confirmation actuels, la
tolérance est l'absence d'une seule PC (en ne tenant pas compte des éventuels manques de PC1).
L'objectif de ce rapport est de fournir aux membres de la commission d'élevage du CFBA, les données
leur permettant de réfléchir à l'opportunité ou non de faire évoluer la liste des points de non
confirmation. L'association pourra, si elle le souhaite, soumettre le projet à l'approbation de l'AG. Toute
éventuelle décision devra ensuite être validée par la commission scientifique et d'élevage de la SCC.
Pascal GRAPPIN
Moyens :
Pour mener à bien cette mission, je me suis fixé comme objectif d'étudier le manque de dents dans son
ensemble, sans me préoccuper de la race. J'ai sollicité des éleveurs, des vétérinaires, des professeurs en école vétérinaire, des
dirigeants d'association, et d'autres acteurs de la cynophilie française, afin d'avoir le maximum d'avis sur ce sujet. Je vais donc
lister ci-dessous les commentaires et résumés de publications qui m'ont semblés les plus intéressants. Toutes les informations
récoltées sont bien entendu non exhaustives, compte tenu de l'évolution permanente des connaissances scientifiques et du faible
nombre d'études sur ce thème.
Citations concernant le nombre de dents :
- Les variations numériques peuvent aller dans le sens d'une augmentation (Polydontie) ou d'une diminution (Oligodontie).
- Les variations du nombre de dents ont un déterminisme génétique de type polygénique (mais/et à expressivité variable).
- Une absence de dent n'est pas forcement génétique, elle peut aussi être d'ordre pathologique ou infectieux.
- La diminution du nombre de dents peut être un signal d'alarme (au même titre que la perte de prolificité, ou la stérilité) signifiant le
dépassement d'un seuil de consanguinité.
- Il existe trois causes à l'absence d'une dent : l'absence de bourgeon dentaire, le non développement du bourgeon dentaire (ou
dent incluse), la perte accidentelle de la dent.
- Dès l'âge de 12 semaines il est possible de vérifier la présence des bourgeons des dents définitives grâce à un examen
radiographique.
- L'absence d'une ou deux prémolaires est souvent (mais pas toujours) symétrique sur une mâchoire, alors qu'elle est rarement
symétrique d'une mâchoire à l'autre.
- Il n'y a pas de relations entre la longueur des mâchoires et le nombre de dents.
- L'absence de dents touche principalement les précarnassières.
- Il ne faut pas confondre précarnassières et prémolaires. (La PM4 supérieure est une carnassière, il y a donc 3 PC sur la demi
mâchoire supérieure et 4 PC sur la demi mâchoire inférieure)
Dénomination, rôles et importance des différentes Dents :
La dentition du chien est composée de 42 dents, 20 pour la mâchoire supérieure et 22 pour la mâchoire inférieure. La répartition
est la suivante :
- Mâchoire supérieure :
- Mâchoire inférieure :
--- 6 incisives (2 pinces, 2 mitoyennes, 2 coins)
--- 6 incisives (2 pinces, 2 mitoyennes, 2 coins)
--- 2 canines
--- 2 canines
--- 6 précarnassières
--- 8 précarnassières
--- 2 carnassières
--- 2 carnassières
--- 4 tuberculeuses
--- 4 tuberculeuses
En fonction de leur lieu d'implantation, de leur taille et de leur forme, chacune des dents à un rôle plus ou moins important dans la
préhension et la mastication des aliments. Le chien est un carnivore et à se titre mastique peu ses aliments, il arrache, coupe et
broie. Les canines et incisives ont comme fonction d'attraper et de couper. Les Carnassières ont comme fonction de broyer et
mastiquer sommairement, elles sont aidées dans cette tâche par les précarnassières et les tuberculeuses.
L'importance des dents par ordre croissant est donc :
1) Les précarnassières
2) Les incisives et les tuberculeuses
3) Les canines
4) Les carnassières
Politique de sélection :
Pour définir la marche à suivre et le degré de sévérité dans la sanction du manque de dent il faut tenir compte de l'état du cheptel
(nombre de naissances, variabilité génétique, fréquence réel de l'anomalie).
Les questions à se poser sont donc :
1) Combien y a-t-il d'inscription au LOF ?
2) Quelle est la fréquence de l'anomalie dans la race ?
3) Quelle est la position du pays d'origine de la race sur cette anomalie?
4) Quelle est la position des autres pays européens sur cette anomalie ?
5) La race en France est elle à cours de géniteurs ?
6) Quelle est la variabilité génétique de la race actuellement ? (Grand choix de lignées ?)
7) Quelle est l'importance du manque de dents par rapport à l'ensemble des anomalies connues dans la race.
8) Ne faut-il pas essayer d'harmoniser les critères entre toutes les races bergères ?
9) Penser à la mise en application d'un changement de règles. (En cas d'assouplissement que répondre aux propriétaires des
chiens dont la confirmation a été refusée en raison de l'absence de plus d'une dent).
Club Français des Bergers Australiens
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Commentaire du Président concernant les dents lu à l’AG 2008
La décision n'a pas été facile à prendre et finalement la question se résume en ces
termes :
• Doit-on faciliter le travail de gens qui ne sélectionnent rien et à qui on va faciliter
le "boulot" ?
• Doit-on continuer à se pénaliser envers les américains qui hésitent de plus à
envoyer des chiens en France à cause de notre particularité nationale que
constitue la confirmation ?
Patrick Aufroy
• Doit-on refuser à la confirmation des chiens qui dans le reste de l'Europe
reproduiraient, et dont on achèterait les enfants en toute méconnaissance du manque de dents et qui
derrière serait "boulés" à la confirmation à la génération suivante avec la perte de polygénie que cela
représente ?
Ensuite on s'appuie sur les avis des américains "le chien ne court pas sur ses dents" Pam Lewin 2004
Les experts consultés par Pascal Grappin sont clairs. Notre décision ne devrait pas influer trop le cheptel. Ce type
de manque est largement accepté dans d'autres races bergères.
Au milieu de cette péri équation, il a fallu trancher et on a validé et on revalidera par le nouveau comité la décision.
Ce n'est pas une décision unanime mais c'est celle du comité donc nous appliquerons conjointement. Par contre
nous maintenons le DCC obligatoire pour la cotation 4 qui doit être l'excellence du sujet qui reproduit et cela ne sera
pas simple à le devenir dans les années à venir. Je suis bien placé pour savoir que décider n'est pas chose aisée. Il
faut prendre les choses au calme, prendre du recul et mettre tout à plat. D’où l’idée d’avoir pris un an de recul.
Après 3 ans de présidence je suis persuadé que la confirmation est inutile et que si elle ne rapportait pas autant
d'argent à la SCC et aux clubs donc le CFBA, elle devrait être abolie. La confirmation dédouane les éleveurs de
leurs responsabilités. "Il est confirmé donc il peut reproduire"
Dans les pays où il n'y a pas de confirmation il y a l'obligation de fournir les tests minima pour être enregistré à un
équivalent du LOF. Aujourd’hui ce ne sont pas 40% des portées qui naissent de parents testés hanches et yeux club
alors sincèrement comme de toute façon, certains font n'importe quoi, quoi qu'il arrive, cela ne changerait pas grand
chose pour eux et puis par contre celui qui a importé un américain et qui doit le vendre car non confirmable pour une
dent alors celui là il appauvrit le pool génétique français en ne le faisant pas reproduire en France. C’est la polygénie
qui nous anime dans beaucoup de nos décisions.
Alors on peut jouer de la caricature et penser qu'on veut voir reproduire des chiens à qui il manque 6 dents.
Evidement ceux qui se contentent de marier des noirs avec des bleus ne comprennent pas les enjeux de
l’importation et du brassage génétique indispensable à toute race. J’entends déjà ça et là des échos visant à nous
faire passer pour des laxistes ou des inconscients, des gens manipulés par tel ou tel. La réponse est évidemment
non mais entre 2 maux nous avons choisi celui qui nous paraissait le moindre et surtout celui qui était le plus
pertinent pour l’avenir de la race.
Il faut garantir pour les générations à venir qu'on pourra continuer à importer des américains, c'est à long terme une
priorité des priorités si on veut continuer à évoluer dans le type et éviter les chiens franco-français.
Dans tous les cas ceci n’est qu’une proposition a la commission cynotechnique de la SCC qui aura le dernier mot en
la matière.
Suite au rapport de Monsieur P. Grappin, et aux commentaires de Monsieur P. Aufroy, le comité actuel, sous la
dynamique et la volonté de transparence de sa Présidente, vous propose de participer à une Réunion Consultative,
au sujet de la modification du point de non confirmation concernant la denture des bergers australiens, à la NE le
samedi soir, après les jugements. Il n’y aura pas de vote. Le but est de donner à chacun la possibilité de s’exprimer,
et pour le comité, de faire une synthèse. Cette dernière, complétée par les réponses effectuées par courrier (voir
feuille ci-jointe), servira de base et d’aide à la décision finale pour proposer un texte cohérent à la Commission
Cynotechnique de la Société Centrale Canine.
Cette réunion ne durera qu’une heure.
Merci de votre participation
Le comité du CFBA
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Club Français des Bergers Australiens