Groupe des responsables des associations

COMPTE RENDU
REUNION RESPONSABLES ASSOCIATIONS CARITATIVES
10 février 2010
Présents :
•
Mireille HUMBERT, Croix Rouge, Responsable Action Sociale
•
Giovanna BRUNET, Secours Catholique, Présidente
•
Daniel MONTAGNON, Restos du Cœur, Président
•
Bernard ROUX, Croix Rouge, Président
•
Collaborateurs RESTOS du Coeur
•
Marilyne LETERME, RESO 77, Coordinatrice
Excusés
•
Brigitte BERLAN, Secours Populaire, Secrétaire Générale
•
Elodie MUSITELLI, Secours Populaire, Chargée de Projet
•
Michelle RIVAL, Restos du Cœur, Responsable Toit du Cœur
•
Lucienne SABY DULAC, Secours Populaire, Directrice
•
Keltoum CHERIGUI, Responsable Départementale CADA France Terre d’Asile, Invitée
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Photographies de la situation repérée des familles demandeuses d’asile en Seine et Marne
Cette photographie est faite à partir des éléments exposés par les participants à la rencontre et
notamment par les collaborateurs des Restos du Cœur présents à cette rencontre.
Torcy Lognes Noisiel
500 familles
Fréquentation : 47% d’augmentation
72 familles demandeuses d’asile, soit 125 adultes et 193 enfants.
Origine : Kosovo, Tchétchénie
Hébergement :
Torcy Hôtel Mister Bed
Correct même si recherche de rentabilité de l’hôtelier (taux de remplissage est passé de 45% à 95% en
accueillant les demandeurs d’asile.
45 chambres sont équipées de kitchenettes. Un accès aux cuisines de l’hôtel est possible.
Vaires Un hôtel
Noisiel un hôtel
Conditions de vie sont une horreur. 500 euros la chambre. Les familles ont l’allocation logement.
Problèmes :
Barrière de la langue
Population difficile à servir car veulent tout et trichent, ce qui entrainent un état d’esprit de frein.
Scolairement la municipalité de Torcy a du ouvrir une classe. 193 enfants pour une école c’est beaucoup trop.
Accompagnement :
Dépendent de CAFDA Paris, SAMU Social ou Ordre de Malte
Travail en lien avec les CCAS mais pas de contact avec CAFDA mais celui-ci leur remet un courrier les invitant
à se rendre au Restos du Cœur.
[email protected] Réunion Responsables Associations Caritatives Page 1 sur 4 Combs-la-Ville
Cet été 40 familles en ont rejoints d’autres, selon leur lieu d’origine
Combs la Ville est le seul centre ouvert sans interruption dans l’année, de ce fait les familles viennent lors des
fermetures des autres centres ; d’autant que Combs est sur une ligne de chemin de fer Paris Combs.
Aucun souci pour ces familles
Sont très discret sur leurs conditions d’hébergement.
Les familles sont envoyées par CAFDA en hôtel pour 3 mois (180 euros par mois)
Pontault-Combault
Promotel à Pontault
« Soupière » Queue en brie
Plessis Trévise
50 familles (Arménie – Iran – Tchétchènie)
Problème de communication. Au bout d’un an personne ne parle le français.
Les enfants sont obligés d’aller à l’école
Le CCAS se mobilise énormément
Moissy-Cramayel
Hôtel « le carré »
Hôtel à Tigery
22 familles 80 personnes
Quelques familles sont en pavillon
Ce sont des gens cultivés (Arménie – Russie – Tchétchènie)
Souci de communication
Pas de contact avec CAFDA
Prise en charge n’est pas fixée
Hébergement n’est pas très satisfaisant
Villeparisis
Rencontre avec le CAFDA en décembre dernier.
Ils sont en pleine restructuration.
Il semble qu’ils ne s’occuperont plus de l’hébergement et que le relais sera pris par le SAMU SOCIAL
Pour cela il faudrait attendre le mois de mars.
Un hôtel à Claye-Souilly
60 familles suivies par CAFDA
Ecole à Paris pour les enfants
Peur des contrôles pour les familles
Les enfants ne sont pas en bonne santé
Les familles sont solidaires entre elles surtout si elles sont de mêmes origines
Cours d’alphabétisation à l’hôtel
Problème de langue est important
Demande de domiciliation est faite à la Croix Rouge
C’est le seul papier qui prouve qu’ils sont en France. Avec ce document ils doivent ensuite faire leurs
démarches.
[email protected] Réunion Responsables Associations Caritatives Page 2 sur 4 Provins
Pas d’hôtel
Avon
26 familles
Pas d’écho spécial
Montereau
43 familles
Pas d’écho spécial
Longperrier
Un hôtel
Saint-Mard
Un hôtel
Nanteuil
Un hôtel
Bussy Saint Georges
Cabanes bulgares
Cet état des lieux reste à compléter pour une meilleure appréhension de cette question sur le territoire de
Seine-et-Marne.
ECHANGES ENTRE TOUS
Problèmes principaux recensés :
• Les enfants
• Les conditions d’accueil
• L’accompagnement
• La communication et la barrière de la langue
Il est difficile de vérifier qu’un suivi PMI soit fait.
La couverture sociale n’est pas systématique
Souvent, il y a des troubles chez les personnes et elles ne souhaitent pas parler ni aller en PMI.
Il n’y a pas d’argent pour les transports. Les histoires de vie sont difficiles.
Que peuvent améliorer les associations ? Quelles passerelles faciliteraient l’accueil des populations ?
Localement, il faut être en relations régulières entre associations et avec le CCAS et la MDS.
Exemple de Torcy en lien avec la MDS. Cela permet de connaître les acteurs du territoire. Permet également
d’orienter vers les bonnes structures.
Localement les bénévoles font face. Comment au niveau départemental prendre en compte le problème ?
Beaucoup de moyens financiers sont données mais les conditions de vie sont épouvantables.
Le climat actuel n’est pas facile. Sur des budgets importants, y a-t-il d’autres solutions ?
Parallèlement à cela la solidarité augmente. La collecte alimentaire a augmentée de 45%.
Cette solidarité serait elle la même pour des étrangers demandeurs d’asile ?
Les financeurs, les partenaires sont confrontés à la crise. On ne peut plus agir comme il y a 5 ans. Il y a
nécessité d’innover.
[email protected] Réunion Responsables Associations Caritatives Page 3 sur 4 La proposition est faite de rencontrer le SAMU SOCIAL 115 qui gère le pôle de réservation hébergement afin
de faire une évaluation commune.
Mireille IMBERT de la Croix Rouge qui a déjà eu des liens avec le SAMU SOCIAL les contacte afin de convenir
d’une date de rencontre dans le but de comprendre le fonctionnement.
Informations diverses
L’année 2010 est marquée, entre autres, par les orientations européennes concernant la traçabilité dans la
distribution alimentaire.
La diversité des associations est un fait, les passerelles sont à développer. Il faut montrer de la cohésion dans
cette diversité.
La mutualisation se fait déjà sur le terrain localement. Celle-ci est à faire connaître et à mettre en avant.
Il serait pertinent de connaître le maillage des associations caritatives sur l’ensemble de la Seine-et-Marne.
RESO77 propose de prendre contact avec des étudiants pour voir la possibilité de réaliser cette carte du
maillage.
[email protected] Réunion Responsables Associations Caritatives Page 4 sur 4