Chronologie intervention

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Chronologie intervention
Chronologie d’une intervention
Une intervention peut se décomposer en plusieurs grandes phases :
1. Le traitement de l’alerte
2. L’engagement des sapeurs-pompiers
3. L’intervention
4. La remise en état du matériel
1. Le traitement de l’alerte
Il débute dès la première sonnerie de la première communication
téléphonique d’alerte des secours et se termine à l’instant où les bips des
sapeurs-pompiers se déclenchent.
a. Le temps d’attente des appels : 8’’
Le temps moyen d’attente avant qu’un opérateur prenne l’appel est de 8
secondes, ce qui démontre le professionnalisme du personnel du
CTA/CODIS.
b. Le temps de traitement de l’alerte : 2’ 17’’
C’est le temps moyen nécessaire à l’opérateur pour prendre les
renseignements et valider le premier train de départ. Ce délai pourrait
être diminué à la prochaine mise à jour du logiciel d’alerte qui
permettra d’alerter les sapeurs-pompiers avant la prise de
renseignements complémentaires, particulièrement chronophage.
c. Le temps de diffusion matérielle : 1’ 14’’
Le début de la diffusion matérielle commence à la validation par
l’opérateur de la proposition du logiciel d’aide à la décision et se termine
par le déclenchement des bips.
2. L’engagement des sapeurs-pompiers
Il se décompose en trois phases comprises entre le déclenchement du
bip et l’arrivée du 1er engin sur les lieux de l’intervention.
a. Le temps de réaction
Il correspond au délai compris entre l’activation des appels sélectifs des
sapeurs-pompiers d’un centre de secours et l’arrivée du 1er d’entre eux
dans les locaux de la caserne. Ce temps, de 2’ 45’’, est incompressible
et sera dans le futur sans doute supérieur, car le SDIS mène une
campagne de sensibilisation à la sécurité routière et au respect du code
de la route dans l’intérêt des sapeurs-pompiers et incite ces derniers à
modérer leur vitesse lorsqu’ils se rendent au centre de secours.
b. Le temps de préparation
Il s’agit du temps compris entre l’arrivée du premier sapeur-pompier et
le départ du premier engin. Ce temps est en moyenne de 4’21’’, mais
connaît des variations selon les horaires (flux de circulation et activité
professionnelle des sapeurs-pompiers volontaires), la nature de
l’intervention (les effectifs au départ sont différents d’un engin à l’autre,
d’où un délai d’attente plus long pour les véhicules nécessitant plus de
personnel) et l’activité opérationnelle (nécessité d’alerter une seconde
vague de sapeurs-pompiers volontaires en cas d’engagement du centre
de secours sur une première intervention).
c. Le temps de route.
Correspondant au délai entre le départ de l’engin du centre de secours
et l’arrivée sur les lieux, ce temps moyen est de 6’. Il est incompressible
car le SDIS et ses personnels ne disposent d’aucun levier pour
améliorer ce délai sauf à reconsidérer le découpage des secteurs de
premier appel de certains centres de secours.
Au final, le délai moyen d’attente des secours pour les
sinistrés correspond à la somme des différentes phases
citées ci-dessus. Il est égale à 16’
16’45’
45’’.
3. L’intervention
Le temps passé par les sapeurs-pompiers sur les lieux du sinistre est de
1 h 27’19’’.
Ce délai commence à l’arrivée des secours sur les lieux de l’intervention
et s’arrête au retour du véhicule dans son centre de secours.
D’une année sur l’autre, la fluctuation se fait en fonction de la nature
des interventions (ex. : un été chaud avec un nombre de feux
augmentera sensiblement la durée moyenne).
4. La remise en état du matériel
Il faut en moyenne 8’ 09’’ aux sapeurs-pompiers pour remettre en état
leurs véhicules (nettoyage du véhicule et des matériels utilisés, et
reconditionnement de l’ensemble).
Ce délai est très court, la remise en état et le nettoyage des véhicules se
faisant souvent après la clôture de l’intervention, il n’est pas rare que
les sapeurs pompiers attendus sur leur lieu de travail diffèrent certaines
tâches de remise en état (nettoyage extérieur du véhicule, nettoyage des
tuyaux…).
De fait, ce délai ne prend pas en compte le temps idéalement consacré à
l’hygiène corporelle des intervenants une fois la mission terminée, et ne
rentre pas dans le calcul du temps de travail.