Rappel historique du Conflit SDIS 76

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Rappel historique du Conflit SDIS 76
DES SAPEURS-POMPIERS PROFESSIONNELS DE ROUEN SANCTIONNÉS
POUR AVOIR ASSURÉ LEURS INTERVENTIONS
A l’occasion de l’Armada, rassemblement maritime du 6 au 16 juin dernier, la hiérarchie
du Service Départemental d’Incendie et de Secours de Seine-Maritime, soutenue par
l’autorité, qui, profitant de la mise en place d’un dispositif particulier, a imposé la mixité
entre Sapeurs-Pompiers Volontaires et Sapeurs-Pompiers Professionnels au Centre
d’Incendie et de Secours de Rouen-Gambetta, centre uniquement professionnel.
Les SPP du CIS Rouen-Gambetta ont refusé cette mixité, dans le souci exclusif de
préserver le recrutement de SPP, fonctionnaires territoriaux.
Contrairement aux notes de service dictées par la hiérarchie, il a été décidé en
Assemblée Générale extraordinaire, que les SPP suivraient le mot d’ordre syndical de
contestation en assurant les départs en intervention.
Ce mouvement social s’est déroulé sans aucun problème, en bonne intelligence, dans le
respect de chacun, et bien sûr, sans impact sur l’activité opérationnelle.
A cette occasion, la réaction de la hiérarchie a été impitoyable avec des pressions
infernales, aussi bien en amont, sur les responsables d’équipe, que quotidiennement sur
les personnels, pendant l’Armada.
Finalement, nous avons obtenu gain de cause, le directeur ayant retiré les SPV du CIS
Rouen-Gambetta, par une nouvelle note de service le mardi, soit 5 jours avant la fin.
N’en restant pas là, notre président, Monsieur Dominique Randon, a mis en place des
procédures disciplinaires visant à infliger des sanctions envers 52 agents. Sanctions
allant du blâme, jusqu’à des conseils de discipline pour des sanctions du 2eme groupe
envisageant des exclusions temporaires, pouvant aller jusqu’à 15 jours, avec retenue sur
salaire. Sanctions totalement disproportionnées au vu de la réalité des évènements.
De plus, des punitions abusives, pour certaines sans fondement statutaire, sanctionnent
doublement certains pompiers. Interdits de stages du jour au lendemain, sans courrier
officiel, ni contact direct avec la hiérarchie ; des sapeurs-Pompiers doubles-statuts
(SPP qui en parallèle de leur activité professionnelle sont SPV dans un autre centre)
renvoyés de leur activité de volontaire, à titre conservatoire ; des sapeurs-Pompiers
Professionnels, renvoyés de leur activité volontaire de surveillance de plage pendant la
période estivale. Avec des pratiques, du chef de groupement, allant jusqu’à des
menaces envers des chefs de centre volontaires qui possèdent des sapeurs-pompiers
doubles-statuts, pour les dénoncer.
L’intersyndicale départementale CGT et SA exige le retraits des sanctions. Des préavis
de grève reconductibles de 3 jours (du lundi au mercredi) sont déposés et reconduits
depuis le 15 juillet, jusqu’à obtenir satisfaction. Nous tentons de rétablir la vérité,
contrairement aux rumeurs colportées, notamment auprès des élus du Conseil
d’Administration qui semblent désinformés. Des actions sont menées, avec échos dans la
Syndicat CGT du SDIS 76, juillet 2013
presse (radio, france3, la Une du Paris-Normandie…), tel le rassemblement devant la
direction du SDIS le 16 juillet, où près de 150 SPP étaient réunis pour distribuer des
tracts et ainsi exprimer leur mécontentement. Dès leur retour de vacances, les
présidents du CA et du conseil général seront interpellés.
Il n’est pas normal de sanctionner, si fortement, des Sapeurs-Pompiers Professionnels
qui ont défendus l’embauche, en ayant simplement effectué le travail pour lequel ils ont
été recrutés et formés.
Syndicat CGT du SDIS 76, juillet 2013

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