Les bons plans de l`été - Ville de Saint-Paul-Trois

Transcription

Les bons plans de l`été - Ville de Saint-Paul-Trois
information et vie municipale
n° 15 • juillet - août 2011
dossier
Les bons plans
de l’été
a suivre
rétrospective
Musicales
en Tricastin
Danse
au fil d’avril
Vie municipale
La restauration
collective
de Saint-Paul
ÉDITO
sommaire
Le mot du maire
Je suis heureux de vous faire découvrir tout
ce que nous avons voulu mettre en place
pour que vous puissiez bien vivre dans
notre ville cet été, que vous soyez Tricastin
d’un jour ou Tricastin de toujours.
Tricastins pour participer à cette grande
aventure collective. D’avance, nous saluons
et remercions tous ceux qui se mobilisent
et s’investissent pour ce grand rendez-vous
de notre ville et de notre territoire.
Un été sous le signe de la solidarité avec
ceux qui ne peuvent partir en vacances…
Après un mois de juillet très varié en
rendez-vous, l’équipe municipale est
fière de vous inviter du 6 au 10 août à la
première semaine du cinéma en plein air.
Quatre soirées pendant lesquelles vous
pourrez vous abreuver de belles images et
d’histoires des plus diverses.
Le 17 juillet, lors du 1er Podium de l’été, vous
serez invités à une rencontre avec l’univers
de la variété.
Dès le lendemain vous pourrez rentrer
dans la grande fête de la « petite reine » :
le Tour de France !
Depuis plusieurs mois, les services
de la ville travaillent activement à la
préparation de cet événement. Ce rendezvous sportif avec ses coureurs, la caravane
du Tour, les moyens de communication
renforceront notre notoriété sur le plan
national et international.
Cette journée va mobiliser les employés
municipaux mais aussi de nombreux
bénévoles. Je sais pouvoir compter sur les
À ces offres nouvelles s’ajoutent vos grands
rendez-vous de l’été, le Festival Soul Jazz,
les Musicales en Tricastin, Parfum de Jazz
ou encore la programmation des Nocturnes
du Jeudi…
> Jean-Michel Catelinois
Maire de Saint-Paul-Trois-Châteaux
Magazine municipal d’information / Directeur
2
03
03
04
05
05
RÉTROSPECTIVE
Danse au fil d’avril
La Nuit de l’eau
Marché à l’ancienne
Connexion Jeunesse
Semaine du développement durable
En bref
06
06
06
07
07
07
GENS D’ICI
Portraits
08
DOSSIER
Bons plans de l’été
09
Vie municipale
Saint-Paul en chiffres
Infoguide
Restauration collective
ALSH
12
12
12
12
Vie ÉCONOMIQUE
Établissement ACAR
Nouveau commerce
13
13
Expression
Groupes politiques
14
HISTOIRE
Les maires de Saint-Paul
15
Coin civique
Stationnement attention
Les événements vont rythmer nos journées
et nos soirées et je suis convaincu que vous
serez nombreux à en profiter. Parce qu’il
fait bon vivre à Saint-Paul l’été.
Si vous ne recevez pas le magazine dans votre boîte aux lettres signalez-le au Guichet unique de la mairie.
de publication : Jean-Michel Catelinois / Maquette :
Kaligram / Service communication Ville de Saint-PaulTrois-Châteaux / Rédaction : Agence ELC2 et
Service communication de la ville de Saint-PaulTrois-Châteaux / Photographies : Agence ELC2
Service communication / Archives municipales - 100Fi70 fonds
Girard/Farinotti - 69Fi13 fonds Souchon - Fi sans cote AMP : 6LIV15
Distribution : ville de Saint-Paul-Trois-Châteaux
N°15 / juillet 2011 / Tirage : 4 500 ex.
Réalisation & impression : GRAPHOT 26130 Saint-PaulTrois-Châteaux.
À SUIVRE À SAINT-PAUL
Rites et cultes en Tricastin
Les Musicales en Tricastin
Saint-Paul à l’heure du Tour de France
Parfum de jazz
En bref
Document labellisé
12 mm
8 mm
Toutes les infos sur internet :
www.saintpaultroischateaux.fr
Laisser son véhicule en stationnement
gênant fait courir au propriétaire un
sérieux risque. La Police municipale a
procédé, en 2010, à 23 embarquements
de véhicules en fourrière pour un
stationnement abusif de plus de 7 jours.
Il en coûte au chauffeur récalcitrant une
amende de 35 euros et de 100 euros pour
mise en fourrière. C’est cher payé pour
avoir stationné de manière gênante
ou dangereuse. Attention aux arrêtés
édictés à l’occasion du Tour de France (17
au 19 juillet). Sur le périmètre interdit au
stationnement, les véhicules en infraction
seront enlevés sur le champ.
les événements à ne pas manquer
à suivre
à saint-paul
Musée d’archéologie tricastine Nouvelle exposition
Rites et cultes en Tricastin
La Salle de l’Archidiacre fait peau neuve pour la nouvelle exposition du
Musée d’archéologie tricastine. Rendez-vous à partir du 2 juillet pour
découvrir son nouveau visage.
Saviez-vous qu’à la Préhistoire les
hommes de la région incisaient des
décors en forme de soleil sur leurs
poteries ? Qu’à l’époque romaine les
Tricastins enterraient leurs morts hors
de la ville, le long des routes ? Qu’ils leur
offraient des aliments à emporter pour
leur long voyage de l’au-delà ? Qu’au
Moyen Âge une communauté juive s’était
installée à Saint-Paul pour bénéficier de
la protection de son évêque ?
Renseignements : 04 75 96 92 48
Tricastins et visiteurs, entre amis ou en
famille, le Musée d’archéologie tricastine
vous invite à la rencontre des mystères
les plus fascinants des hommes du
passé : leurs rites et leurs cultes. « Ce sont
les croyances qui nous font nous sentir à
la fois le plus proches de nos ancêtres et
le plus étrangers » explique Mylène Lert,
la directrice du musée. « Comme nous,
ils honorent leurs morts, et en parallèle
ils ont des rituels parfois vraiment
étonnants et fascinants ! »
De la Préhistoire au Moyen Âge, en
passant par l’Antiquité et l’époque
gauloise, l’exposition « Rites et cultes
en Tricastin » guide le visiteur dans un
parcours « presque mystique. La première
salle est très sombre, alors que dans la
seconde la lumière s’invite pour mener
vers l’élévation spirituelle. »
Mais que cela n’effraie pas les visiteurs !
Divers
dispositifs
contribuent
à
rendre la visite attrayante et ludique :
reconstitutions, maquette, aquarelles,
vidéo, sans oublier un livret de jeu pour
les enfants.
Exposition « Rites et cultes en Tricastin »,
à partir du 2 juillet et jusqu’en mai 2013.
Inauguration le 1 er juillet à 18 h.
Salle de l’Archidiacre, Musée d’archéologie
tricastine, place Castellane.
Du mardi au samedi de 14 h 30 à 18 h,
ainsi que le premier dimanche du mois
(gratuit) avec une visite guidée à 16 h.
du 22 au 29 juillet Musicales en Tricastin
Rendez-vous avec Carmen
Retour annuel des rendez-vous du
répertoire classique, les 22, 23 et 29
juillet.
Un concert de musique de chambre, une
soirée consacrée aux voix d’enfants de la
Maîtrise de l’Opéra de Lyon et un opéra
parmi les plus célèbres, Carmen : ces
trois manifestations sont organisées par
l’association Divertimento. La représentation
de Carmen sera précédée d’une conférence
sur Georges Bizet. « Longtemps ignoré,
confronté aux attaques de la critique
puritaine, il ne connut le succès qu’avec
son dernier opéra Carmen. Le compositeur
s’éteignit quelques semaines après sa
création à l’Opéra-Comique, le 3 mars
1875. Son œuvre, légitimée en 1883, suscite
l’unanimité aujourd’hui », expliquent les
organisateurs.
Vendredi 22 juillet à 21 h
Cathédrale
Opéra e canzone avec des œuvres de
Rossini, Britten, Rutter, Bernstein, Bizet…
par la Maîtrise de l’Opéra National de Lyon.
Direction : Karine Locatelli.
Samedi 23 juillet à 21 h
Cathédrale
Des sonates de Schubert et Brahms, une
Polonaise de Chopin et un divertimento
de Haydn, donnés par deux artistes de
renommée internationale, Patrice Laré et
Velitchka Yotcheva, représentant la Société
de musique de chambre de Montréal.
Mardi 26 juillet à 15 h
Médiathèque
Patrick Favre-Tissot-Bonvoisin Musicologue
conférencier présente : « Georges Bizet (18381875) ou le novateur foudroyé ».
Entrée gratuite.
Georges Bizet
Vendredi 29 juillet à 21 h
Saint Paul 2003
Car men de G eorges Bi ze t, en ver sion
orchestrale avec mise en espace, sous la
direction de Karine Locatelli, avec Catherine
Séon (Carmen), Philippe Noncle (Don José) ;
orchestre et chœur Artemus.
Tarifs entre 14 et 33 €.
En savoir plus / réservation :
04 75 05 14 09 ou 06 58 12 08 77
3
à suivre
à saint-paul
les événements à ne pas manquer
du 17 au 19 juillet Tour de France
Saint-Paul à l’heure
du Tour de France
Entre podium et déambulation de touristes, entre spectacles gratuits et
ligne de départ, que d’émotions à vivre dans la capitale du Tricastin.
Eve Angeli
Elle fait ses premiers pas dans la chanson
lors de l’émission Graines de stars en 1999
sur la chaîne de télévision M6. En 2001, la
chanteuse sort un deuxième single, Elle,
puis Aime-moi qui sera double disque d’or.
De mai à juillet 2004, Eve Angeli participe à
l’émission de télé-réalité La Ferme Célébrités,
sur la chaîne de télévision TF1. Elle sera
finaliste aux côtés du footballeur Pascal
Olmeta. En octobre 2008 sort le quatrième
album studio d’Eve Angeli : Révolution.
« N o u s l a n ç o n s u n s i g n e , a v e c l a
retranscription télé du Tour de France, à
des milliers de touristes potentiels qui
découvriront les charmes du Tricastin »
rappelle le maire Jean-Michel Catelinois.
Fenêtre ouverte sur le domaine industriel,
sans doute déjà connu, mais aussi sur
le tourisme, une destination en Drôme
Provençale qui doit être valorisée et
soutenue. La ville reçoit le partenariat du
Conseil général, de l’association « Une autre
Provence », des Chambres de commerce,
de l’industrie et d’agriculture, et du monde
économique local. Des journées propices aux
rencontres et aux affaires pour les syndicats
de producteurs et de professionnels. Conseils,
programme et explications.
Dimanche 17 juillet :
Podium de l’été
Saint Paul 2003, à partir de 21 h.
Spectacle gratuit
Le groupe Émile et Images
Attention à la circulation
Un plan de circulation se met en place
durant deux jours (18 et 19 juillet). Il est
recommandé de laisser son véhicule et de
se déplacer à pied. Un plan sera édité par la
mairie.
La zone rouge comprend :
- Le centre ville,
- L’avenue du Général de Gaulle,
- Le Courreau,
- L’avenue Becquerel
- La rue de Barbière
- La place de la Libération
4
Un groupe français basé à Toulouse, connu
notamment pour son titre Les Démons
de minuit, sorti en 1986 et qui est resté
classé n°1 durant 13 semaines consécutives.
Images a connu plusieurs autres grands
succès, comme les singles Corps à corps ou
Maîtresse… Derrière eux un public de 35 à 70
ans très enthousiaste.
Lundi 18 juillet :
journée de repos
La ville prend les couleurs du Tour, des
animations pour le bonheur des petits et
des grands.
• Plateau télé (France 3), pour une émission
en direct de Saint-Paul entre 12 h 50 et 13 h
50. Rendez-vous place de la Libération.
• La caravane du Tour sera là et généreusement
officiera pour les promotions des sponsors
du Tour. La marque Cochonou organise
un rallye des familles avec un quiz sur
la marque et sur la ville de Saint-Paul
(histoire, culture et gastronomie).
• Le Conseil général de la Drôme tiendra
un stand promotionnel sur les attraits du
département.
• La sécurité routière organisera des ateliers
préventifs et éducatifs, sur les risques
d’accidents et sur les bienfaits d’une
conduite respectueuse des réglementations
et économe en énergie.
• Le marché des producteurs mettra en avant
les produits du terroir de 70 artisans et
producteurs : huile et olives, miel, abricots,
truffe, raisin et vin, farine d’épeautre,
lavande, viande d’agneau, fromage Picodon
et plantes aromatiques.
• La ville sera également animée par des
spectacles de rue.
à suivre
à saint-paul
Mardi 19 juillet :
départ de la 16e étape
• Départ de la caravane publicitaire à 11 h.
• A 13 h les coureurs s’élanceront pour cette
étape en direction de Gap (162,50 km).
• Sur la ligne de départ, sur le Courreau (au
lieu dit le Trou du Cocu), les producteurs
de lavande procéderont à une distillation
d’essence en direct dans un alambic
d’époque. La caravane, ainsi parfumée,
devrait porter les odeurs tricastines jusqu’à
Gap, la capitale des Hautes-Alpes.
• Rendez-vous place de la Libération avec le
plateau télé (France 3), pour une émission
en direct de Saint-Paul entre 12 h 50 et
13 h 50.
Brèves
Le tour des
placomusophiles
A l’occasion du Tour de France, l’association
tricastine des Placomusophiles a créé
trois capsules différentes représentant les
couleurs des trois maillots emblématiques
du Tour de France : jaune, vert, à pois rouges.
Il s’agit d’un très petit tirage de nature à
intéresser les collectionneurs.
L’équipe et les agents municipaux aux couleurs
du Tour de France le 12 avril dernier
du 10 au 12 août Parfum de jazz
Parfumons notre été
« Promouvoir la musique jazz sous toutes ses formes, montrer au public
qu’il s’agit d’une musique populaire au bon sens du terme », tel est le défi
que relève, cette année encore, le festival Parfum de jazz.
Charito
La voix vibrante de conviction, Alain Brunet,
directeur artistique du festival Parfum de
Jazz, explique : « Le jazz n’est pas une musique
expérimentale réservée seulement à un public
pourvu d’une solide formation musicale. C’est
la plus populaire des musiques savantes, et
la plus savante des musiques populaires. »
Depuis plus d’un siècle, le jazz a acquis ses
lettres de noblesse et possède ses stars : Louis
Armstrong, Miles Davis, Duke Ellington…
« Mais il est peu médiatisé. » D’où ce pari, il y
a une dizaine d’années : « Montrer, en créant
le festival, que le jazz est une musique pour
un large public ».
Si les concerts de l’édition 2011, rayonnent
sur plusieurs lieux de la Drôme provençale,
« les trois concerts de Saint-Paul sont les
plus conséquents du festival. » Après
Didier Lockwood, une deuxième soirée est
consacrée à Armstrong pour le quarantième
anniversaire de sa mort, avec The Good
Book, « rien de moins que des extraits de la
Bible chantés par Armstrong ! » Aux côtés
d’un grand chœur et d’un sextet de jazz,
deux solistes américains se partageront la
voix d’Armstrong, Denise King et Prince
Lawsha. « Nous sommes les seuls en France,
peut-être en Europe, à célébrer ainsi l’esprit
d’Armstrong. »
Dernière soirée tricastine : « solidarité Japon »
en compagnie de l’extraordinaire Charito,
l’une des plus grandes artistes japonaises.
Celle-ci interprètera en première partie de
soirée des morceaux de Michel Legrand
avec qui elle a enregistré un disque, puis
consacrera la deuxième partie de la soirée à
la musique de… Mickael Jackson.
Au programme, une « musique swinguante
et d’une grande richesse. »
Toute la semaine, la ville baignera dans le
jazz avec les Apéros jazz place du Marché et
place des Arts.
Renseignements et réservations :
Guichet unique, 04 75 96 78 78,
www.parfumdejazz.com.
Billetterie réseau FNAC
et Office de Tourisme de Saint-Paul.
Renseignements : Mme
Scrottenloher, 04 75 04 54 88
Souvenir
de la Libération
Le 27 août 1944, la 3e division d’infanterie
de l’Armée américaine libérait Saint-Paul
de l’occupation nazie. En souvenir, une
cérémonie aura lieu au Monument aux
morts le 27 août prochain, en compagnie
du Captain C. Monika Stoy de cette même
3e division d’infanterie américaine. Une
plaque bilingue sera inaugurée place de
la Libération, Porte Notre Dame, pour
commémorer l’événement et le lien entre les
Tricastins et les Américains.
Jeunes
Emmaüs
L’association Emmaüs, en partenariat avec
l’association « Jeunesse et Reconstruction »
(chantiers de jeunes du monde entier),
organise une collecte à Saint-Paul. Une
équipe de huit jeunes, deux encadrants et
quatre compagnons d’Emmaüs passeront en
porte à porte du 20 au 22 juillet (distribution
de prospectus), puis du 26 au 29 juillet, de
10 h à 16 h. Tous seront identifiables par
des badges. L’occasion de se débarrasser
d’objets inutilisés* tout en faisant une bonne
action et de faire de belles rencontres.
* Vêtements, jouets, meubles, électroménager,
bibelots, livres…
En savoir plus : 04 75 60 63 20
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rétrospective
retour sur ce qui s’est passé à Saint-Paul
8 & 9 avril
Danse au fil d’avril
Le hip-hop
à l’honneur
La manifestation a rencontré son public.
Sur le parvis de la MJC, à la salle Pommier,
une journée émaillée de démonstrations,
spectacles, cinéma et débat... Côté
conférence de l’Université populaire,
Lionel Fredoc a captivé l’assemblée avec
un exposé vivant et documenté, dans
lequel il montre combien le mouvement
hip-hop est porteur des valeurs de
respect et de solidarité, pour ceux qui
savent dépasser les clichés. Éclairage
également atypique avec les deux
prestations en chanson mêlant Jacques
Brel et mouvement de danse urbaine.
En clôturant l’initiative, Christine Étuy a
insisté sur « la nécessité du brassage et
du métissage des cultures, des genres et
des styles. Le cloisonnement n’est jamais
un acte créateur chez un artiste ».
2 AVRIL Nuit de l’eau
Des remerciements
chaleureux
Après la manifestation réussie dans la piscine
de Saint Paul 2003, début avril, Christiane
Clerc, présidente du Comité UNICEF de la
Drôme, adressait à la ville et aux partenaires
de la journée un message de remerciement
court et d’une grande émotion : « Le dernier
chiffre (1159,85 e) est en hausse de 44,8 % par
rapport à 2010. Je vous remercie de tous ces
efforts pour la cause des enfants du Togo. »
Un message adressé à la veille de son départ
pour le Togo. Côté municipalité, la satisfaction
est également de mise. Stéphanie Bakhtar
rappelle : « Les sommes qui sont collectées à
l’occasion de cette manifestation nautique
permettent de soutenir des réalisations
d’assainissement pour des écoles du Togo. »
Pour l’adjointe, « lorsque l’on sait l’importance
de l’eau, dans les pays d’Afrique, on mesure
mieux l’importance de ces actes de solidarité. »
A l’UNICEF on explique l’utilité des puits d’eau
potable à côté des écoles. Ils permettent aux
jeunes filles d’aller à l’école, car en général
elles en sont dispensées puisqu’astreintes à
30 AVRIL Marché à l’ancienne
Retour de marché
Le Marché à l’ancienne remonte à Pâques
2009, un succès qui se renouvelle cette année
pour la troisième édition. Place du Marché et
place Castellane, 40 producteurs proposaient
leurs productions, miel, charcuterie, confitures... Une quinzaine d’artisans et créateurs
entre Grand rue et rue des Ecoles offraient
bijoux, sacs, chapeaux, santons, verres
décorés, bougies, nappes, broderies...
6
la corvée de l’eau. Les puits proches des écoles
leur permettent de récupérer l’eau et donc
d’être scolarisées.
Parmi les espaces appréciés, La ferme de
Closonne de Frank Berthou. Une démonstration grandeur nature qui permettait
aux plus petits d’approcher une centaine
d’animaux. Sans oublier la présence du
berger vêtu de sa cape, accompagné de sa
chèvre Carotte et de son troupeau d’oies.
Nathalie Schmitt, place Saint Jean, a intéressé
bien des curieux avec ses outils, matériaux et
techniques traditionnels de rempaillage.
Une belle journée largement animée par le
groupe folklorique provençal Les enfants
d’Arausio. De son côté, l’Escandihado de
Mount-Favet en costumes d’époque 1800
initia les mains les plus habiles aux travaux
de « dames » : cardage d’une toison, filage et
teinture de la laine, broderie… Un beau succès.
Fabienne Durand de l’association Ateliers &
Vitrines avoue que « les commerçants ont déjà
pas mal d’idées pour la prochaine édition. »
rétrospective
16 avril Connexion Jeunesse
Tricastins, jeunes et
très citoyens !
Samedi 16 avril, une soixantaine
de jeunes se sont retrouvés pour
une heure de discussion avec JeanMichel Catelinois, le maire de SaintPaul-Trois-Châteaux, et Stéphanie
Bakhtar, adjointe en charge de la
jeunesse.
Lors des échanges, le devenir et les
améliorations possibles du skate park de la
ville ont suscité beaucoup de réactions avant
que d’autres jeunes citoyens ne proposent
« un city stade ou un terrain multisports clos ».
Quelques demandes en termes d’équipement
donc, mais aussi en matière de culture : « Il
faut des concerts pour les jeunes. Les Red
Hot, ça serait bien ! » Des revendications
spontanées qui ont la fraîcheur des jeunes
années…
Pour l’équipe municipale, « cette rencontre
est un succès. Elle a permis de connaître les
centres d’intérêt des plus jeunes et aussi de
leur montrer ce que la ville leur propose ».
En charge de la jeunesse à Saint-Paul-TroisChâteaux, Stéphanie Bakhtar précise : « C’est
toujours une grande satisfaction de voir à
Démonstration de peinture graph
quel point les jeunes Tricastins s’investissent
sur ce type d’opération. Leur présence ici
montre la volonté de cette génération de
changer la vie, de changer la ville. »
À l’occasion de cette deuxième Connexion
Jeunesse, tous les partenaires étaient
mobilisés et des démonstrations de BMX et de
peinture graph, comme de la sensibilisation
à la sécurité routière, étaient organisées. En
début d’après-midi, l’équipe et les services
municipaux et des représentants du CRIJ
(Centre régional information jeunesse)
inauguraient le nouveau Point Information
Jeunesse de la ville. Une journée 100 %
jeunesse.
EN BREF
Tricastin au cœur
des îles
Saint-Paul reste la première escale
polynésienne pour ceux qui redoutent
les voyages en avion. Les îles du
Pacifique ont débarqué avec leurs
rythmes, leurs repas, leurs coquillages,
leurs vahinés aux colliers fleuris et leurs
tatoueurs habiles, pour la 7e édition du
festival, à Saint Paul 2003. Vingt-six
stands, en plein air, une fête totalement
réussie sur les trois jours de ce weekend de l’Ascension, avec quelques 4 000
visiteurs en paréos colorés, malgré un
temps pluvieux tout le week-end.
Nuit électro,
unique dans la région
du 4 au 10 avril Semaine du développement durable
Durable, vous avez dit durable
« Une semaine qui sera durablement
reconduite », explique-t-on à la mairie. Début
avril, pour la première fois, la commune
programmait des actions pour sensibiliser
les Tricastins à l’avenir de la planète.
Unanimement, l’opération est réussie, avec
de beaux temps forts. La transhumance, le
dimanche matin, a donné lieu à une belle
animation dans les rues où déambulait
une soixantaine de moutons, chèvres et
brebis. Un pastoralisme au quotidien qui
sert d’ailleurs à l’entretien des sous-bois de
Sainte Juste et du Piéjoux. Moment aussi de
grande joie, avec près de deux cents gamins
qui ont pique-niqué sans aucun déchet sur
la Grande Prairie. Le centre social AFI avait,
à cette occasion, décidé d’accueillir des
enfants ardéchois de Viviers.
Prochains rendez-vous
Les services municipaux, avec les élus,
commencent déjà à se projeter dans les
initiatives de l’an prochain. On parle déjà
de valoriser les productions de fruits et
légumes en circuits courts. L’association
ANCRE montre le chemin avec les jardins
d’insertion professionnelle qui offrent
des denrées bios et naturelles à la banque
soc ia le loca le. L es écol iers pou r ront
également produire du compost pour ces
jardins d’insertion grâce à des composteurs
implantés dans les écoles.
Ils avaient promis une belle nuit sonore,
personne n’a été déçu, surtout pas les
plus de 800 fans qui participèrent à la
troisième édition de Just Listen. L’électro
festival a tenu toutes ses promesses avec
les artistes programmés par l’équipe de
Yannick Abadie et la complicité du service
animation de la commune. La nuit a permis d’entendre Cebb, Benedetto & Farida,
Greg Delon, au total sept artistes, pour une
brillante prestation. A refaire.
7
gens d’ici
des Tricastins qui font la ville
Jean-Pierre Bardaine
Toujours une saison
d’avance
La main verte ne suffit pas, encore faut-il
avoir l’intelligence naturelle, le sens de
l’écosystème. Aux serres du Moulin ce sont
les abeilles qui assurent la pollinisation
et les larves de coccinelles qui déciment
les pucerons. « La preuve qu’il est possible
d’être en accord avec l’avenir de la
planète et d’assurer une production de
qualité » explique Jean-Pierre Bardaine,
responsable de l’exploitation. Ici les
insecticides et les fongicides n’ont plus
droit de cité. « Les traitements chimiques
ne sont pas une fatalité et c’est bon pour
la santé des horticulteurs de la serre »
précise le propriétaire. Sous les 5 500 m2
couverts et 7 500 m2 en extérieur, plantes,
légumes, fleurs
« Arrosez toujours s’épanouissent
tôt le matin... »
lentement.Pour
les produire et
les faire grandir
dans un strict respect des temps et des
saisons, avant leur commercialisation les
plantes passent du temps en plein air. Ici,
l’équipage dispose d’une saison d’avance,
pour fournir les jardiniers en temps
opportun. « Ainsi nous sommes à l’heure
au printemps pour les légumes et les fleurs,
ou pour les chrysanthèmes en octobre »
confirme Jean-Pierre Bardaine. Heureux
il confie deux conseils aux néophytes :
« Arrosez toujours tôt le matin. Le soir, vous
favoriserez la formation des champignons.
Ayez toujours de nombreuses variétés au
jardin, plus vous en cultivez, moins vous
aurez de problèmes. »
8
Mathis Degeorges
Plus d’une tour
dans son sac
Un quart d’heure plus tôt il sortait du
CM1 de l’école Plein Soleil. Pour l’instant,
afin de répondre à nos questions, il saute
de son vélo et l’abandonne de manière
très aléatoire. Il égrène ses réponses, la
voix assurée, de la même manière dont il
déplace ses pions sur l’échiquier. Mathis
Degeorges, 9 ans, une graine de champion.
En avril, le Petit Prince de l’échiquier
participait aux championnats de France
d’échecs jeunes, à Montluçon. Dans la
capitale du Bourbonnais, il représentait
son club l’Échiquier des Trois Châteaux et
obtenait une place très honorable de 35e.
« J’aime réfléchir et me concentrer sur le
jeu. Préparer des coups, comploter et tendre
des pièges », explique-t-il avec une belle
assurance et un sympathique franc-parler.
Il pratique le maître des jeux de stratégie
depuis deux ans, initié par son père, « que
je bats régulièrement » lance-t-il. En
revanche, son frère de onze ans lui donne
plus de mal, « on est ex aequo » affirme-t-il.
Dans son club, ils sont une dizaine de cet
âge à manier tour, fou, cavalier, roi et reine
sur les cases bicolores. Intarissable sur cette
passion, il aime particulièrement les tours,
« une pièce parfaite pour la défense dans la
partie et à la fin pour mettre son adversaire
mat. » Difficile de dire quel métier il compte
faire plus tard, mais, catégorique, il affirme :
« être fort, très fort aux échecs et faire des
tournois, beaucoup de tournois. »
Louis Ioskowitsch
Auprès de mon
arbre, je vivais
heureux
L’ex-ébéniste bourguignon traîne sous
les semelles de ses souliers la sciure et les
copeaux de quelques centaines de milliers
de kilomètres à travers la planète. Comme
pour les belles souches, c’est sur les cernes
du tronc que l’on compte son âge : 74 ans.
Louis Ioskowitsch, les mains habiles et
l’œil pétillant de malice, suit du doigt ses
itinéraires biographiques, comme l’on
caresse les veines du bois qu’il travailla
toute sa vie et sculpte encore.
« Je suis un
Son métier de
menuisier ébéniste
globe-trotter
maîtrisé, il commence
heureux »
à bouger. « J’ai fait la
route, j’avais le goût
de l’aventure et des voyages. » Il avoue en
riant : « Je suis un globe-trotter heureux ».
Il vit entre l’Ardèche cévenole l’été, et
Saint-Paul l’hiver, où il anime les soirées
diapos de l’ACT. « Désormais, je passe
beaucoup de mon temps à l’ordinateur.
Grâce à lui, j’assemble, je polis, comme je
le faisais avec les meubles, mes voyages
et mes souvenirs. Comme avec le bois, je
colle, je coupe, je taille, mais ce sont des
photos, des textes et des sons. Là aussi, je
produis des copeaux, en laissant sous le
tapis bien des images. » Pour lui tout est
bons souvenirs, « l’esprit recycle sans cesse
les émotions, les moments vécus portent
un lot d’émotions. Pourtant, je ne pensais
pas qu’en assemblant mes voyages dans
de multiples montages vidéo, je vivrais,
sur écran, d’autres voyages », conclut-il très
joyeux.
dossier
REPORTAGE Bons plans de l’été
La belle saison nous fait grâce
de temps libre pour flâner,
chercher le coin de fraîcheur,
l’ombre réparatrice.
Alors que faire en juillet
et août ? Où aller ?
Entre les flots de la piscine
d’été, les échos des animations
musicales, les rendez-vous
en terrasse, plongeon dans les
bons plans estivaux.
La place du Marché, un des rendez-vous des soirs d’été
La saison
des sorties
Grand bain
Ouverture le 2 juillet, tous les jours de 11 h
à 19 h 30. La ville donne la possibilité aux
baigneurs de pique-niquer sur place sur des
bancs et des tables.
Le prix d’entrée est de 1,30 € pour les moins
de 16 ans et 2,20 € pour les adultes.
Par dix tickets 10 € pour les moins de 16 ans
et 15 € pour les adultes.
Il existe une carte été (sans limite) à 30 € pour
les moins de 16 ans et 50 € pour les adultes.
Cinéma sous les étoiles
Nouveauté cette année, au lieu de deux
séances dans l’été, une semaine entière sera
consacrée au 7e art sous le ciel étoilé de l’été.
Sur l’écran géant dans la cour de l’école Notre
Dame, cinq films récents et grand public,
chaque soir à 22 h. Gratuit.
• Lundi 1er août : Le petit Nicolas, une
comédie de Laurent Tirard (1 h 30)
• Mardi 2 août : Les aventures extraordinaires
d’Adèle Blanc-Sec, un film policier et
d’aventure réalisé par Luc Besson (1 h 47)
• Mercredi 3 août : Ponyo sur la falaise, film
d’animation japonais pour petits et grands
( à partir de six ans) réalisé par Hayao
Miyazaki (1 h 41). En VF
• Vendredi 5 août : Invictus, un film de Clint
Eastwood, un drame historique après la fin
de l’Apartheid (2 h 12). En VF
• Samedi 6 août, Tout ce qui brille, une
comédie réalisée par Géraldine Nakache et
Hervé Mimran (1 h 40).
Les nocturnes du jeudi
en centre ville
Dynamisme de l’association locale des
artisans et commerçants et coup de pouce
de la commune par une subvention, cette
année en juillet et août, retour des
animations musicales. Patrick Vanderbosse,
porte-parole d’Ateliers & Vitrines, insiste :
« c’est entièrement gratuit, tout le monde
est bienvenu, les places de la Libération et du
Marché ainsi que la Grand rue sont interdites
à la circulation. Les musiciens prennent alors
place de 21 h à minuit, et la fête commence. »
Il est aussi possible de prendre un verre ou
manger en terrasse, aux rythmes de musiques
entraînantes.
Podium de l’été Voir en page 4
9
dossier
REPORTAGE Bons plans de l’été
Des rendez-vous
au fil des jours d’été
Juillet
• Dimanche 10, randonnée avec le club
des anciennes voitures (information,
04 90 30 51 97)
• Dimanche 17, marché des produits du
terroir, place du Marché
Août
• Du 3 au 27, Musique en son écrin.
Hôtel de Bimard, expositions de
peintures, sculptures, jazz, opéra,
pièces de théâtre, dîner concert
le tout avec du vin de terroir.
(Information www.musique-en-sonécrin.com)
• Samedi 6 et dimanche 7, marché des
potiers, place de la Libération
• Dimanche 21, marché des produits du
terroir, place du Marché
Sympa à côté de chez nous
• Samedi 9 juillet, Saint-Restitut, sur
la place des Tilleuls : bal des tilleuls
et soupe au pistou organisés par le
Comité des fêtes.
• 6 et 7 août, Suze la Rousse, fête de la
bourgade avec forains, spectacle et
feu d’artifice.
Apéro pour les touristes
Fidèle
aux
traditions
d’accueil
chaleureux, l’Office de Tourisme, devant
son parvis offre, tous les 15 jours en
juillet et août, un apéritif de bienvenue
aux touristes en séjour à Saint-PaulTrois-Châteaux..
Aides financières
pour les familles
Par l’intermédiaire du CCAS, la ville
octroie des aides pour les séjours avec
ou sans hébergement. Les aides sont
soumises à conditions de ressources.
Renseignements :
CCAS, 04 75 04 99 00,
[email protected]
10
Ça va jazzer à Saint-Paul
Le jazz prend ses quartiers une nouvelle fois
cet été. « C’est la volonté de faire se rejoindre
des publics et des amateurs de styles musicaux très différents que la ville porte avec ces
programmes. Le jazz est une musique multigénérations, ce qui veut dire que cette musique est assurée d’une programmation d’avenir à Saint-Paul », explique Christine Etuy
adjointe à la culture. Ici, le jazz se conjugue
en plusieurs rendez-vous.
Saint Paul Soul Jazz : 6e round !
(place Castellane)
Pour la sixième année consécutive, c’est tout
l’héritage de la musique noire américaine qui
se donne rendez-vous à Saint-Paul, dans une
ambiance chaleureuse et passionnée. L’occasion de recevoir des artistes d’Angleterre et
d’Espagne.
Un festival organisé à l’initiative de l’association Emergence qui s’active pour la promotion de ce style de musique.
Ouverture des portes à 20 h. Une restauration
est possible sur place.
Vendredi 8 juillet avec The Cherry Boppers
(Bilbao) et Get Up avec Linda Muriel (Angleterre)
Samedi 9 juillet avec The Grits (Angleterre) et
Speedometer avec Myles Sanko (Angleterre)
Dimanche 10 juillet avec Filthy Six (Angleterre) et The Sweet Vandals (Madrid)
Tarif unique le jour même : 18 € la soirée,
Pass festival 45 €
Prévente : 15 € la soirée, Pass festival 40 €
Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans
accompagnés.
Tarifs : 25 €, tarif réduit 20 € (Concert
D. Lockwood), 15 €, tarif réduit 12 € (concerts
Louis Armstrong story et Charito), 45 € pass
3 concerts
Renseignements et réservation :
Les 5 continents et sur www.fnacspectacle.com
et www.saintpaul-souljazz.com
Renseignements et réservation :
www.parfumdejazz.com,
Office de Tourisme de Saint-Paul
Parfum de jazz (place Castellane)
Mercredi 10 août à 21 h, avec Didier Lockwood
et The Jazz Angels avec violon, trompette,
piano, contrebasse et batterie.
Jeudi 11 août à 21 h, Louis Armstrong story
and Good Book, un hommage quarante ans
après la disparition du jazzman de la Nouvelle Orléans. Deux solistes : Denise King, Prince
Lawsha et le chœur Canta Réunion accompagné du sextet de Pascal Perrier.
Vendredi 12 août à 21 h, Solidarité Japon, sur
des musiques de Michel Legrand à Michael
Jackson interprété par Charito, la diva de Tokyo (chant) et son quartet (trompette, piano,
contrebasse et batterie).
dossier
Pour les plus jeunes
« Accueillir les enfants de la ville durant
l’été dans les structures de Saint-Paul-TroisChâteaux et à la Garde Adhémar pour les plus
grands relève d’une volonté municipale »,
insiste Georgia Brun, en charge de l’extra
scolaire. Pour l’élue, « les propositions et
les conditions d’accueil et les tarifs qui les
accompagnent illustrent parfaitement le
regard attentif que porte la municipalité sur
les couples actifs. Des jeunes ménages qui
constituent le cœur dynamique de la ville et
pour cette raison doivent être épaulés. »
Centre de loisirs communal
(juillet et août)
Tarif : gratuit.
Public : 3 à 6 ans (scolarisé ou scolarisable à
Saint-Paul).
École du Serre Blanc. En journée et demi
journée. Le nombre d’enfants est limité à
50 (priorité aux enfants dont les parents
travaillent).
Accueil à partir de 7 h 30 et 17 h 50 le soir (sauf
le vendredi 16 h 50). Les activités débutent à
9 h 30 et 14 h 30.
Thème du mois de juillet : Roulons, bougeons
pour le Tour de France, passage local oblige.
Thème d’août : Voyageons d’hier à ailleurs.
Renseignements, inscriptions, commande
des repas (5 €) : Guichet unique en mairie,
avant le mercredi soir, pour la semaine suivante.
Centre de loisirs intercommunal
de la Garde Adhémar
Public : 6 à 14 ans
Activités de 9 h à 18 h. Ouvert du 4 juillet au
26 août.
Le thème de juillet : Une journée de rêve.
Le thème d’août : Plein les yeux.
Les journées sont l’occasion de jeux, d’activités
culturelles et sportives, de sorties à la journée
et de rencontres inter-centres.
Ramassage devant les écoles du Pialon et du
Resseguin, et au rond-point de l’Europe.
Réservation avant le lundi soir pour la
semaine suivante.
Renseignements et inscriptions :
Service jeunesse scolaire en mairie
04 75 96 95 17. Tarif suivant le quotient familial.
Questions / réponses de :
Centre de loisirs de l’AFI Centre
social, Espace social (4 au 29 juillet)
Public : 4 à 12 ans. Les enfants se répartissent
en groupes d’âge.
A l’école Plein Soleil. En journée (pour les plus
de 6 ans) et demi-journée.
Accueil à partir de 8 h et jusqu’à 18 h, les
activités se déroulent de 9 h à 17 h. Le nombre
de places est limité à 74 enfants.
Thème des activités : Le festival de Kane… le
retour. Les enfants découvriront les arts dans
divers lieux culturels et des artistes…
Sorties familiales : trois sorties avec les
parents et enfants à la piscine, des ateliers
avec des professionnels.
Séjours avec nuitées :
les dates seront
proposées à l’ouverture, début juillet. Un séjour
pour les plus sportifs au camping de Dieulefit
et le second plus tourné vers l’environnement.
Tarifs suivant les revenus des familles.
Renseignements et inscriptions : AFI,
av. du Général de Gaulle, 04 75 96 65 20
MJC
Public : 11 à 17 ans, quel que soit son lieu de
résidence.
Inscription à la demi-journée, à la journée, à
la semaine ou sur un stage, pour des sorties
ou des activités. Activités d’extérieur, sorties
culturelles, stages…
Renseignements et inscriptions : MJC,
10 rue du Serre Blanc, 04 75 04 90 33
Musée d’archéologie tricastine
Le musée propose toute une gamme d’ateliers
pédagogiques sur le thème de l’histoire et de
l’archéologie. Séances les mardis et jeudis
matins de 10 h à 12 h.
Gratuit, sur réservation, de 6 à 12 ans, dans la
limite des places disponibles.
Renseignements et inscriptions :
04 75 96 92 48, [email protected]
Christine Etuy
adjointe à la culture
et Jean-Claude Monnier
en charge des animation
L’été c’est le temps de ceux qui restent.
Que faire ? La crise scalpe des projets.
Les Tricastins, comme les Français,
partiront moins loin, moins longtemps.
La ville affiche au côté des valeurs liberté,
égalité et fraternité, la solidarité. Elle
apportera des plus. Ciné gratuit en plein
air, scènes de jazz, opéra, plongeons dans
la piscine, gratuité des centres de loisirs
communaux, bal du 14 juillet, des activités
qui égaieront les journées. Une manière
d’accrocher du bonheur aux casquettes
de ceux qui suivront une activité.
Christine Etuy (adjointe à la culture) et
Jean-Claude Monnier (en charge des
animations) expliquent les engagements.
« L’été se place sous les signes de la diversité
et de la satisfaction d’un large public ». JeanClaude Monnier insiste « Nous devions faire
en sorte que les activités les plus basiques
(baignades, centres de loisirs), ouvrent
leurs portes gratuitement ou à faible tarif. »
Christine Etuy donne en exemple le ciné
sous les étoiles : « L’an dernier, 2 séances,
cette année, début août c’est une semaine :
5 films récents et populaires seront
diffusés. » L’adjointe souligne « l’esprit des
partenaires associatifs qui programment
des spectacles. Ils savent faire dans la
qualité en restant bon marché. La ville, par
le jeu des subventions, contribue aussi
à ces résultats. » Faire pour un public
nombreux, « c’est aussi l’esprit d’accueillir
une étape du Tour de France. Coureurs,
caravane et spectateurs passeront 3
journées dans la ville. Pour donner de belles
émotions, à ceux qui restent », précise JeanClaude Monnier. Christine Etuy revient sur
le Tour : « le Podium de l’été présentera des
variétés. C’est une première, nous trouvons
intéressante l’idée de proposer, durant l’été,
un rendez-vous de chansons. Il est possible
que nous reprogrammions, même sans le
Tour, une soirée de ce type. Elle apporterait
un complément à toute la programmation musicale plus classique et jazz. »
11
vie
municipale
ce que le Conseil municipal décide
Restauration collective
Saint-Paul Un camion bien utile
en chiffres
40
, c’est le nombre de clubs et
sociétés sportives en lice pour les plus
hauts podiums et la pratique sportive si
nécessaire à la santé.
Le camion qui chaque jour transporte les repas de la cuisine centrale
(Les Fleuriades) vers les écoles et le restaurant pour personnes
âgées La Joie de Vivre sera personnalisé avec une décoration
sympathique et explicite.
Le Tour s’invite à table
30 000
Clin d’œil du chef et des cuisiniers, deux repas
rendront hommage au Tour de France, avec
un menu maillot jaune (salade de tomates
et maïs, cari de poulet, purée mont d’or et
babybel jaune) qui sera servi le 20 juin et un
spécial maillot vert (salade verte, poisson
à l’oseille, mousseline de brocolis et crème
Mont Blanc à la pistache) servi lui le 30 juin.
m2 constituent les
surfaces des stades de la commune.
Les jardiniers affirment y trouver des
trèfles à quatre feuilles, ceux qui portent
chance aux sportifs de la commune.
5 000
m2, une surface moins
verte, mais couverte pour les salles et
gymnases.
Autre innovation
Maquette de la future décoration du camion
Infoguide,
c’est lumineux
En partenariat avec la société Befom,
la commune propose, sur un panneau
d’information, l’accès à tous renseignements pratiques : commerçants, artisans, entreprises, hébergement, restauration. Le cheminement apparaît sous
forme lumineuse en balisant les principaux sites publics et touristiques. Il dispose aussi du plan de la ville. À découvrir sur le parking Chausy à proximité de
l’Office de Tourisme.
Georgia Brun, adjointe en charge de la
restauration scolaire, et Stéphanie Bation,
diététicienne, insistent sur « les efforts
consentis par la commune, le chef et son
équipe pour éduquer les enfants dans le
domaine du goût, pour manger équilibré
et le plus sainement possible. » L’adjointe
confirme « la volonté communale de
poursuivre l’approvisionnement en denrées
bio et venant de producteurs locaux, comme
ceux de Richerenches. » La satisfaction des
enfants se traduit aussi par les retours auprès
des familles que relaie « la commission
municipale menu », largement associée aux
choix de la ville dans ce domaine.
La restauration dans les futurs locaux de la
« cantine » du Resseguin sera un self. Pour
habituer les enfants à ce mode de service, un
repas « façon self » sera servi le jeudi 23 juin.
« Pour faciliter l’expérience d’un service à
l’assiette, la collation proposée sera froide »
explique Stéphanie Bation.
Les agents municipaux aux couleurs du Tour de France
ALSH
Chantier pour un bel accueil
C’est sur le terrain, légèrement derrière Saint
Paul 2003, que le chantier de l’Accueil de
Loisirs Sans Hébergement (ALSH) se met en
place, avec un impressionnant balisage au
sol. Le terrassement se réalise et bientôt, le
bâtiment sortira de terre. Cette réalisation
est destinée aux enfants pour les grandes
et petites vacances. Il fonctionnera comme
centre de loisirs dans 18 mois. Avant, entre
septembre 2011 et juin 2012, il accueillera
la maternelle et en septembre 2012 l’école
12
élémentaire du groupe scolaire du Resseguin.
Tahar Sellal, adjoint en charge de travaux,
rappelle : « Le choix architectural s’est porté
sur une construction de 812 m2 par modules
regroupés autour d’un espace central
couvert de 176 m2. La conception est le fait
du cabinet d’architecture, Espace 26 basé à
Montélimar. Les lignes pures de la réalisation
apparaissent déjà comme belles et élégantes,
un avant-goût de bien être pour les futurs
utilisateurs. »
VIE ÉCONOMIQUE
Economie Établissement ACAR
Pour des maisons
sans handicap
nouveau commerce
Inutile
de repasser
« Sensibilisé par des proches lourdement handicapés, j’ai vu, sur le
terrain, la manière dont le handicap s’aggravait si l’environnement
journalier, si les logements ne venaient pas prêter leur concours à
ceux dont la mobilité est entravée par une tétraplégie, une cécité,
ou tout autre accident de la vie », explique Christophe Chastenet*.
tous. Christophe Chastenet souligne : « Le
temps presse et les collectivités ne disposent
que de peu de temps pour se mettre en
conformité. »
Adapter son métier
L’entrepreneur avait l’expérience, le sens de
l’adaptation et de la flexibilité. Ces atouts
rendaient Christophe Chastenet totalement
apte à prendre le virage. Depuis 2004, la
place de l’aménagement, des logements,
propriétés et bâtiments pour le handicap,
occupe une large place dans son activité.
« J’installe directement, ou avec l’aide des
autres corps de métiers, tous les systèmes
de détection, d’ouverture automatique, de
reconnaissance vocale, de contrôle d’accès. »
L’artisan revendique le sens du sur mesure.
« Il existe toujours une solution. »
Christophe Chastenet
A 44 ans, l’enfant du Tricastin, professionnel du
bâtiment et des travaux depuis une vingtaine
d’années, comprend immédiatement que ce
sont les bâtiments qui doivent s’adapter et
pas les handicapés.
2015, une loi contraignante
La loi n° 2005-102 du 11 février 2005, dite
pour « l’égalité des droits et des chances, la
participation et la citoyenneté des personnes
handicapées », fixe le principe d’une
accessibilité généralisée, intégrant tous les
handicaps, qu’ils soient d’ordre physique,
visuel, auditif ou mental, mais également les
mobilités réduites telles que les personnes
âgées, les femmes enceintes, les personnes
fatigables. Elle prévoit notamment la mise en
accessibilité des bâtiments, de la voirie, des
espaces publics et des transports publics, un
ensemble communément appelé la chaîne
de déplacement. Établissements scolaires,
musées, salles des fêtes ou gymnases, tous
les établissements ouverts au public ont
jusqu’à 2015 pour devenir accessibles à
* Établissement ACAR, 06 03 07 96 68
Jennifer Eixarch , son fer et son sourire
Depuis avril, chemisette après drap,
chemisier après pantalon, « La corbeille
du Tricastin » offre une prestation en
blanchisserie, repassage et dépôt pressing.
Jennifer Eixarch, avec application,
déroule les diverses facettes d’un métier
bien utile à ceux que ce type d’activités
ménagères rebute ou qui, pressés par le
temps, souhaitent un tel coup de main. À
26 ans, la nouvelle propriétaire cherche,
au 13, Grand rue, à devenir « l’espace
indispensable aux couples actifs ou aux
personnes âgées ayant besoin d’une
telle aide. » La prestation est de qualité
et remplit d’aise les premiers clients.
« Le prix reste abordable, il s’échelonne
suivant le nombre d’articles confiés »,
explique une jeune femme qui vient de
retirer son ouvrage. En effet, sur une
fiche distribuée dans le magasin, la
totalité des prix est affichée.
Conseil municipal
> Jeudi 7 juillet
20 h
13
expression
des groupes politiques
Quand Saint-Paul se classe au 1er rang
La « politique municipale d’accessibilité » est classée 1ère de
la Drôme. Ce beau résultat a été obtenu devant un jury d’une
cinquantaine d’associations drômoises rassemblées dans le Collectif
Drôme-handicap.
Notre Maire a donc reçu la palme qui récompense la Commune
dans la mise en œuvre de la Loi handicap de 2005. Pour assurer à tous
une égalité de droits, cette loi fixe des obligations et une échéance
précise aux communes. D’ici 2015 les équipements publics et la voirie
devront être accessibles aux personnes à mobilité réduite. Cette
adaptation doit être conduite en concertation notamment avec des
personnes souffrant de handicap, dans le cadre d’une Commission
Communale d’Accessibilité (C.C.A.).
C’est cela que la « politique municipale d’accessibilité » met
en œuvre. La C.C.A. a été mise en place par la municipalité, elle
est animée par Agnès BOUTET et Jean-Luc GRENOL, le référent
communal sur ces questions. C’est depuis 2009, une démarche
collective, participative avec un diagnostic de tous les équipements
et leur degré d’accessibilité, avec l’étude des points noirs de la voirie
devant être aménagés.
Indignation et scandale
Indignation
Jean Michel Catelinois a déclaré publiquement lors de la
Commémoration du 19 mars au monument aux morts, date
historique du Cessez le feu en Algérie : « Les soldats français ont
mené une guerre coloniale sur un territoire étranger »
Nous nous devons de rappeler que l’Algérie était un Département
Français, que le Gouvernement Socialiste de l’époque faisait
appliquer l’ordre Républicain dans ce département français avec la
plus grande fermeté.
Falsification de l’Histoire au service d’une idéologie.
Provocation à l’égard des populations françaises de ce département
et des Anciens Combattants.
Scandale
La passerelle pour handicapés construite sur la façade de la
Cathédrale et qui la défigure.
Si louable que soit l’intention de faciliter l’accès de la Cathédrale aux
handicapés, nous sommes choqués par la façon dont la municipalité
a traité cette question. Aucune concertation avec les associations
chargées de la préservation du Patrimoine. Les responsables ont
évoqué la loi qui oblige à construire ces accès.
Ces dispositions ne concernent pas les Monuments Historiques.
Si on avait consulté, comme la loi y oblige, l’architecte des Bâtiments
de France, nul doute que le projet aurait été mis en conformité.
Dépenses inutiles de construction et de… démontage car on ne voit
pas d’autre issue.
Méconnaissance des règlements, détérioration du Patrimoine nous
sommes navrés devant tant d’incompétence.
Les élus d’opposition : M. Duriaud, R. Garcia, V. Gilot, F. Limonta,
A. Roux, M. Seux.
14
Concrètement à St Paul cela concerne 72 installations ouvertes
au public dont 13 ne sont pas encore accessibles aux personnes à
mobilité réduite. Enfin 13 moins une depuis que la passerelle d’accès
à l’entrée ouest de l’Ancienne Cathédrale en a rouvert les portes à
une partie des Tricastins. L’esthétique en sera améliorée comme le
souhaite la DRAC, mais cette rampe d’accès ne saurait être remise
en cause. En ce qui concerne la voirie, il existe 142 passages piétons à
St Paul et il en reste…100 à transformer avec plaques pododactiles et
potelets de repérage. Par contre le contrat est rempli pour les places
PMR de stationnement (Personnes à Mobilité Réduite) : il y en a déjà
95, soit plus que le nombre exigé.
Cette « palme » est donc reçue par la Commission Communale
d’Accessibilité et par les services communaux comme la
reconnaissance du travail réalisé et un encouragement à poursuivre
dans la même voie.
Les 22 Conseillers municipaux de la Majorité
Les jeunes
dans notre commune…
Pourquoi les jeunes n’ont-ils pas participé au 2ème forum de la
Jeunesse qui s’est tenu le 16 avril dans les locaux d’une MJC qu’ils
ne fréquentent plus ?
Pourquoi, alors qu’ils étaient invités, les conseillers du Conseil
Municipal des Jeunes, récemment élus, n’ont-ils pas participé à
l’inauguration du Point d’Information Jeunesse ?
On peut légitimement s’interroger sur la logique de la Municipalité
qui consiste à mettre en place un Conseil Municipal des Jeunes, pour
le laisser en marge de la vie locale et des enjeux le concernant.
Outre le caractère décourageant de cette démarche pour les jeunes
qui ont choisi de s’impliquer dans cette instance, cela dénote une
crainte du dialogue et de la concertation, que l’on retrouve dans
nombre de pratiques de la Municipalité…
Que dire de l’organisation d’un forum de la Jeunesse sans jeunes et
sans débats, d’un Point d’Information Jeunesse avec des horaires
d’ouverture qui ne peuvent que décourager les jeunes !
Débordant d’énergie, de curiosité et d’une vitalité quasiment
inépuisable, les jeunes ont la possibilité de remédier aux
problèmes sociaux et de l’engrenage qui transmet la violence et la
discrimination d’une génération à l’autre.
Gérard Clerc, Conseiller Municipal, Association Unir & Agir
coup d’œil sur notre passé
HISTOIRE ET MEMOIRE
PATRIMOINE Pommier, Fontaine, Girard et les autres
Ces maires
qui veillent sur nous
Joseph-François Payan,
le 1er maire
Louis-Auguste Girard
Nous retrouvons trace de la première loi instaurant une vie
municipale en décembre 1789, avec un maire et des conseillers
élus. Le 22 décembre, 44 000 municipalités 1, dont Saint-PaulTrois-Châteaux, s’installent au sein des « communautés
d’habitants ». Dans les faits, il existe autant de communes que de
paroisses.
À l’Association Nationale des Maires de
France, on rapporte « qu’à cette époque, pour
être électeur, il faut payer un impôt égal au
moins à trois journées de travail ». Les plus
pauvres sont écartés, dans les communes
déshéritées on recense peu d’électeurs. Les
élus payent aussi un impôt, équivalent à dix
jours de travail. L’agent municipal (le maire)
est, normalement, élu pour deux ans, et ne
pourra être réélu qu’après un délai de deux
ans. En même temps, la loi instaure « une
écharpe aux trois couleurs de la nation, bleu,
rouge et blanc, attachée d’un nœud, et ornée
d’une frange couleur d’or pour le maire,
blanche pour les officiers municipaux ». En
parallèle, c’est en 1791 qu’apparaissent les
garde-champêtres.
L’école
deviendra
obligatoire, gratuite et laïque dans chaque
commune en décembre 1793.
Du chemin depuis la première
élection municipale en 1790
En 1790, les communes élisent un maire. Il
s’agit à Saint-Paul de Joseph-François Payan,
qui siègera durant un an.
Les textes relèvent : « Le suffrage universel
est la règle. » Ils soulignent que le plus
souvent « le maire lit les textes de loi, en
chaire à l’église, ou avant la messe, ou devant
la porte de l’église à la sortie de la messe. »
L’histoire de la manière de nommer ou élire
le maire rebondit au fil des aléas historiques :
Restauration, retour à l’Empire en 1815, la
Révolution de Juillet 1830… De 1831 à 1846, les
élections municipales se font tous les trois
ans. Sous Bonaparte de 1800 à 1882, les maires
sont nommés par les préfets. L’élection du
maire ne reviendra qu’en 1882 avec le retour
de la République.
Liste des mandats municipaux
Joseph-François Payan
(1790-1791),
François-Hilarion Delubac
(1791-1795),
Antoine-Alexis Delubac
(1795 pendant huit mois
et 1800-1801),
André Méry (1795-1797),
Jean-Étienne-Marc Ayasse
(1797-1800),
Louis-Elzéard Thune
(1801-1807),
Jean-Joseph Rocher
(1807-1815),
Jean-Louis Girard
(1815-1826),
Jean-David Franjon
(1829, il décède après
cinquante-deux jours
de mandat),
François-Alexis-Félix
d’Audiffret (1826-1830),
Bernard-Maurice Thune
(1830-1831 et 1849-1854),
Jean-Jacques Terras
(1831-1835),
Jacques-Xavier-Elzéard
Cheysson (1835-1848),
Jean-Antoine Pradelle
(1848-1849 et 1878-1888),
Henri de Chanciergues
du Bord
(1854-1870 et 1871-1878),
Fortuné Javelas (1870-1871),
Léon Pradelle (1888-1891),
Auguste Gay (1891-1892),
Elzéard Valette (1892-1896),
Aimé Matthieu (1896-1899),
Louis-Célestin Lassagne
(1899-1900),
Ludovic-Antonin de Bimard
(1900-1902),
Eugène-Xavier Rouillot
(1902-1921),
Auguste Roux (1921-1929),
Louis-Auguste Girard
(1929-1935 et 1944-1945),
Paul-Lucien Faure
(1935-1944),
Louis Pommier (1945-1947),
Charles Chausy (1947-1956),
Georges Fontaine
(1956-1959),
Marcel Gony (1959-1989),
Michel Escalon (1989-2001),
Claude Gerfaud
(2001-2008),
Jean-Michel Catelinois
(depuis 2008).
A la sortie de l’Hôtel de ville avec Louis Pommier, 1945
En 1940, le gouvernement de Vichy décide de
nommer les maires, sauf pour les petites
communes. Entre 1935 et 1944, le maire de
Saint-Paul se nomme Paul-Lucien Faure.
En 1945, les femmes sont enfin autorisées à
administrer les municipalités.
Les maires de Saint-PaulTrois-Châteaux
Dans une étude sur les anciens maires2 qui
commence en janvier 1790, nous trouvons
« trente trois personnes différentes. Nombre
d’entres elles remplirent plusieurs mandats,
cinq exercèrent cette magistrature à deux
reprises, mais à des périodes séparées ».
L’historien tient une comptabilité précise,
l’auteur du document ajoute : « Trois furent
très éphémères, cinq décédèrent en cours de
mandat, six tinrent les rennes du char
municipal pendant plus de dix ans, dont deux
plus de vingt. » Le record de longévité est
détenu par Marcel Gony, 30 ans et le plus
court par Jean-David Franjon : 52 jours.
Des noms et des rues
Si trente-trois maires sont répertoriés, treize
donnent leur nom à une voirie et quatre à un
équipement public ou à une salle : Louis
Pommier (1945-1947), Charles Chausy (19471956), Georges Fontaine (1956-1959), et Louis
Auguste Girard (1929-1935 et 1944-1945 :
Résistant, il sera nommé président du Comité
de Libération).
1 A ctuellement nous comptons 36 000 communes
en France.
2 D isponible aux Archives municipales, (Pierre Andrieu
et l’association Histoire et Archives Drômoises)
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