Photo: Gayatrek

Transcription

Photo: Gayatrek
ETSÁKUPANI
INTERNACIONAL
AMAZONIE
Photo: Gayatrek
directorio
Mtro. Luis Roberto Mantilla
Sahagún
Rector
Dr. Ernesto Rodríguez
Moncada
Vicerrector académico
CONTENIDO
M.A. Marcela Genel Valencia
Vicerrectora Administrativa
M.I.D. Viviana Itzel Espinosa
Estrada
Directora de Mercadotecnia
y Comunicación Institucional
Mtro. Víctor Fortino Vargas
Anguiano
Director Divisional
Lic. Leopoldo Callejas
Fonseca
Director de la Licenciatura
en Relaciones Comerciales
Internacionales
Colaboradores
Marie-Sara Vigouroux
Juliette Micek
Philippine Priou
Coral Álvarez Lombera
Amazonie
Colaboradores:
Marie-Sara Vigouroux
Juliette Micek
Philippine Priou
Coral Álvarez Lombera
4
Comité Editorial
María Gabriela Espinoza
Arredondo
Isabel Gpe. Ibarez Flores
Coral Álvrez Lombera
Sigifredo Estrada Argüello
Leopoldo Callejas Fonseca
Nayeli Martínez Rosiles
Asesor Creativo
Pablo G. Reyes Ceniceros
Breves Informativas
12
Etsákupani Internacional
L
EDITORIAL
’Amazonie est connue comme « le poumon du monde », est une
importante zone qui couvre le territoire de huit pays d’Amérique
du Sud : Brésil, Venezuela, Colombie, Équateur, Pérou, Guyane, du
Suriname et de la Bolivie. La pertinence de cette zone géographique
c’est que l’extension est la plus importante d’eau du monde.
L’Amazonie est le troisième fleuve en longueur après Yantze en Chine et le
Mississippi américain.
Compte avec une vaste étendue de terre, riche en ressources naturelles,
dont les plus importantes sont l’eau, la biodiversité, le aussi souhaité
pétrole des sous terre, le gaz et les minéraux par mentionner certains.
D’où l’importance de préserver cette source aussi extraordinaire de
ressources, pour sa part, le gouvernement de la République Fédérative
du Brésil, a reconnu 690 territoires pour ses habitants autochtones, qui
couvrent environ 13 % de la superficie totale du pays.
Presque toute cette réserve territoriale (98,5 %) se situe dans l’Amazonie,
c’est-à-dire, c’est son habitat et d’ici tirent leurs ressources pour survivre,
étant donné que continuent de pratiquer et en préservant leurs us
et coutumes ancestrales. Nombreux ont été les tentatives faites par
des ONG’s, pour arrêter les entreprises internationales qui exploitent
illégalement ces ressources et qui envahissent le foyer de ces ethnies.
Cette forêt amazonienne est la forêt tropicale la plus vaste du monde. On
estime que son extension atteint 6 millions de kilomètres carrés répartis
entre les pays qui englobent. A été déclarée en 2011 comme une des 7
merveilles du monde d’ici émane de sa grande importance.
Contáctanos
ETSÁKUPANI INTERNACIONAL, Año 6 No. 49, marzo 2016, editada por la Universidad Latina de América, a
través de la Licenciatura en Relaciones Comerciales Internacionales. Calle Manantial Contzio Norte No. 355,
Fraccionamiento Los Manantiales, C.P. 58170, Morelia, Michoacán, Tel: (443) 3 22 15 00 / 01 800 700 UNLA (8652)
www.unla.edu.mx
[email protected],
Editor
responsable:
Leopoldo
Callejas
Fonseca.
Reservas de Derechos al Uso Exclusivo No. 04-2011-110412382200-203, ISSN en trámite, ambos otorgados por el Instituto Nacional
del Derecho de Autor. Las opiniones expresadas por los autores no necesariamente reflejan la postura del editor de la publicación.
Queda estrictamente prohibida la reproducción total o parcial de los contenidos e imágenes de la publicación sin previa
autorización del titular del los derechos y/o de la Universidad Latina de América.
@etsakupani
/etsakupani.internacional
Isabel Gpe. Ibarez
Flores
es estudiante del
séptimo semestre
de la Licenciatura en
Relaciones Comerciales
Internacioanes
autores
Amazonie
Partagée entre huit pays d’Amérique du Sud, la richesse
de l’Amazonie tient dans ses ressources. « Poumon
vert » de la Terre, elle détient aussi plus de 12% d’eau
douce mondiale. Avec une biodiversité cruciale, des
ressources minières et agricoles, l’Amazonie fait l’objet
d’une véritable problématique de gouvernance. Ainsi,
elle tient une place importante au niveau international.
Avec 63% du territoire amazonien, le Brésil s’affirme
comme la principale puissance concernant la
préservation et le contrôle de cette région. Pourtant,
la politique brésilienne de protection de son territoire
provoque de graves conséquences environnementales
(comme la déforestation) ayant un impact sur les
populations locales et leur survie, pourtant considérées
comme une richesse nationale.
Avec la profonde conviction de maintenir sa souveraineté
sur l’Amazonie brésilienne, le Brésil craint l’intervention
d’acteurs étrangers, qu’ils soient des multinationales, des
Etats partenaires ou des ONG. En effet, le Brésil se méfie
de la possibilité d’une certaine « internationalisation »
de l’Amazonie. Ressource géostratégique, son « partage
» sur la scène internationale est perçue par le Brésil
comme une menace mais aussi comme une critique de
la gestion de ses ressources. L’Amazonie est au cœur des
stratégies de développement du Brésil et fais l’objet de
nombreuses problématiques de gouvernance.
Ainsi, en quoi l’Amazonie et ses ressources posent-elles
des problèmes de gouvernance nationale et mondiale?
Pour répondre à cette problématique nous constaterons
dans un premier temps les enjeux que représentent
l’Amazonie, puis les menaces qui pèsent sur cette
dernière pour finir par les solutions et les actions
proposées par les différents acteurs.
de la forêt amazonienne contribue grandement au
réchauffement climatique, mettant en danger tout le
monde.” (Green Peace,2006)
Image : WWF
Cette région est située dans la partie centrale et dans le
nord de l’Amérique du Sud. Sa superficie atteint environ
6 millions de kilomètres carrés répartis sur 8 pays
I) Les enjeux de l’Amazonie
différents, qui sont principalement le Brésil et le Pérou,
A. La place de l’Amazonie dans le monde :
suivie par la Bolivie, la Colombie, l’Equateur, la Guyane,
L’Amazonie est considérée comme la plus grande
le Venezuela et le Suriname.
forêt tropicale du monde. C’est une vaste région
géographique riche en flore et en faune, connue par
certains comme “les poumons de la planète”. Cette “Selon une étude menée par Greenpeace en Amazonie,
attribution a été conférée grâce à ses caractéristiques on y trouve 10 % des mammifères de la planète, 15 % de
et son dynamisme économique et politique. Depuis la la totalité des espèces végétales terrestres au monde,
révolution industrielle, la communauté internationale ce qui démontre une très forte biodiversité. Comme par
l’a reconnue comme l’un des principaux moyens de exemple un hectare peut regrouper près de 300 espèces
subsistance dans la résolution d’un problème sérieux différentes d’arbres.” (Green Peace,2006)
aujourd’hui: le réchauffement climatique.
Dans cette vaste zone tropicale on y trouve aussi l’un
“La dévastation de la biodiversité est irréversible, avec des plus grand fleuve du monde, qui abrite environ un
la perte toujours d’une ressource durable de la richesse cinquième de l’eau douce mondiale, le fleuve Amazone.
inimaginable. L’impact de la déforestation ne se termine Son abondance, sa longueur et son emplacement
pas au bord de l’Amazonie. En libérant le carbone dans stratégique ont été déterminants pour des activités
l’atmosphère en grandes quantités, la destruction économiques telles que la pêche et le commerce.
4
En Amazonie, au delà des avantages environnementaux
et géographiques, il existe une véritable dimension
humaine. Cette région abrite 350 minorités qui font
entièrement partie de l’Amazonie, de par leurs histoires
et leur spiritualisme.
B. Pour le Brésil
Le Brésil est le pays avec la plus grande possession
géographique et législative de l´Amazonie, depuis
la période des conquistadors. Cette extension
géographique à travers les siècles, détermine le potentiel
et la force de ce pays a travers le monde. Le Brésil n’est
pas l´exception, d’autres économies compétitives se
sont développées ces dernières années comme la Chine,
la Russie et l’Inde ; prenant la pierre angulaire dans la
nouvelle géopolitique mondiale.
La stratégie brésilienne tourne autour de son hégémonie
dans l´espace sud-américain, comme on peux le
constater avec le Mercosur ; sa posture a également
été fortement favorisée en termes de développement,
d´investissement, d’accords, de traités et en ce qui
concerne sa situation politique et économique à
l’international.
Le traité de Tordesillas, signé en 1494 par le Royaume
du Portugal a établi les frontières des colonies des
différents pouvoirs ce qui réduit de façon significative
l’espace actuel brésilien en Amazonie. Les Espagnols
et les Portugais ont redéfinis les frontières entre leurs
colonies avec le traité de Madrid en 1750, ce qui a
considérablement augmenté le territoire de l’actuel
Brésil en grande partie composé de l´Amazonie.
Actuellement l’Amazonie au Brésil représente environ
58 % du pays, comprenant les états d’Acre, Amazonas,
Mato Grosso , Para , Rondônia , Tocantins et Maranhão
et une partie de Goiás.
On peut constater le développement de l’Amazonie
brésilienne à travers les évolutions suivantes:
• La porte d’accès aux marchés internationaux à
faible coût est attrayante ; aspect qui a conduit à la
modification de l’écosystème amazonien avec la création
d’infrastructures telles que les autoroutes BR- 163, BR319 et l’interocéanique,
• La route vers l’éco- marché en fonction de la production
de biocarburants.
• L’agriculture mécanisée (de soja) avec de grands
demandeurs comme les Etats-Unis, les pays européens
et la Chine, principalement,
L’extraction de minéraux tels que l’aluminium, l’acier, le
nickel et le cuivre,
• Le développement de l’élevage qui a été favorisé
par les exportations brésiliennes directement liées à
la dynamique du marché financier et la force de sa
monnaie, le Real,
• L’exploitation légale et illégale et la vente de flore et
de faune,
Il y a beaucoup d’éléments qui font de l’Amazonie une
région de grande importance pour le développement
du Brésil en termes de dynamiques économiques,
politiques et sociales à l’échelle mondiale et pourrait
conduire à une forte
compétitivité par rapport
à d’autres pays avec les
puissances mondiales.
Cependant, les activités
d’exploitation et surtout
dans cette région, ont
un impact préjudiciable
global qui contribue à
de graves problèmes
comme le réchauffement
climatique, les émissions
élevées de C02, la
déforestation,
les
animaux en voie de
disparition,
l’érosion
des sols, la pollution de
l’environnement
des
Carte des divisions administratives du Brésil
rivières et des mers, entre
autres.
5
autores
C. L’importance de l’Amazonie pour le reste du monde.
La grave situation de l´environnement auquel le monde
est confronté est l´un des aspects les plus importants
à prendre en considération lorsque l’on aborde les
problèmes auxquels fait face l´Amazonie.
Pour cette raison, différents acteurs de la Communauté
International ont élaboré certains accords et traités tels
que le Traité climatique « post-Kioto » en cherchant
à réduire les dommages causés a l’écosystème selon
différents aspects. Dans les principaux buts et actions
des différents traités, associations, programmes
et institutions, les prérogatives concernant les
problématiques amazoniennes sont les suivantes: La
réduction de la déforestation et de sa dégradation,
la réduction de la diffusion du dioxyde de carbone, le
méthane, promouvoir le développement durable, avec
la création d’infrastructures amicales et en équilibre
avec l’écosystème, favorisant un développement
équilibré dans la région. La planification du paysage et sa
conservation sont aussi abordés grâce à une meilleure
allocation de l’espace public et une bonne gestion des
réserves naturelles et des espaces indiens. Enfin, y est
également abordé la mise en place de mesures visant
à protéger l´écosystème en général : flore, faune, les
rivières et l’océan.
Cependant, à cause de lacunes dans la mise en
application, l´engagement commun et les résultats
ne sont pas ceux attendus. Pourtant la conservation
et la protection des richesses d’Amazonie sont la clé
pour résoudre l’instabilité climatique et conserver la
biodiversité à l’échelle mondiale.
D´autre part, les questions environnementales ne
sont pas les seules qui tournent autour des enjeux
de l’Amazonie, car les conditions de la population
(la pauvreté), la production à grande échelle par des
entreprises qui ne se soucient que de leurs profits, ou
encore le viol et certains abus qui enfreignent les droits
de l’Homme persistent encore.
Il existe donc une véritable faiblesse législative dans la
politique brésilienne. La question est de savoir si le Brésil
a besoin d’aide pour respecter certaines nécessités
environnementales.
Cependant
l’intervention
d’autres acteurs internationaux inquiète le Brésil. En
effet, ses faiblesses dans la gestion de ses territoires
amazoniens, remettent en cause sa légitimité et son
efficacité à faire face aux enjeux de grandes ampleurs
dont fait l’objet l’Amazonie. Méfiant des intérêts que
peuvent trouver des intervenants étrangers, le Brésil
impose sa main mise sur la gestion et la protection des
ressources amazoniennes. Pourtant une dynamique de
gouvernance mondiale semble importante pour une
gestion globale et pertinente des ressources et de leurs
enjeux.
6
II) Les menaces pour cette région
Comme nous pouvons le constater cette région
du monde qu’est l’Amazonie, met certains acteurs
internationaux en désaccord. Cette région est menacée
par des externalités négatives.
A.La déforestation massive en Amazonie
La déforestation est la diminution des surfaces couvertes
de forets, via des techniques de déboisement ou de
défrichement. Ce phénomène est lié à l’expansion des
terres agricoles. Cependant il faut prendre en compte
l’existence de la déforestation illégale.
Comme nous pouvons le constater le Brésil est leader
mondial de déforestation. On décompte au cours des
40 dernières années un peu plus de 760 000 km² de
forêt amazonienne détruite. Ce phénomène est réalisé
au profit de l’élevage qui représente à lui seul près de
300 millions de tonnes d’émission de carbone dans
l’atmosphère, soit l’équivalent de 3 à 4% des émissions
globales.
Selon l’ONG internationale WWF, la déforestation est
aussi causée par:
•L’abattage non réglementé de soja par exemple,
•l’expansion de l’agriculture,
•l’exploitation minière,
•l’exploitation pétrolière.
La concurrence inégale pour la domination de l’espace
et l’utilisation des ressources a entraîné des conflits
socio-environnementaux entre les indigènes et les
exploitants de bois.
Le chef des Indiens Kayapos : Raoni, 82 ans, dénonce
la déforestation intensive en Amazonie à l’occasion
de la journée internationale des Droits de l’Homme.
Soutenu par des ONG, il explique: «je suis venu dire aux
dirigeants de ce monde que notre peuple a besoin de sa
forêt pour vivre. Autour de moi, je vois tous les arbres
qu’on abat, or la forêt sert à refroidir la terre et stoppe
le vent. J’aimerais qu’on nous écoute»
Rappelons que ce peuple occupe 12% du territoire
national brésilien situé en Amazonie. La déforestation
a des conséquences écologiques mondiales; pour
les animaux, les Indiens d’Amazonie, accentue le
réchauffement bioclimatique.
B. Les autres types de menaces :
Le Brésil :
Une partie de la région amazonienne est située
sur le territoire brésilien: soit 63%, le pays
revendique donc la possibilité de gouverner le
poumon vert du monde.
Selon la revue géopolitique tirée du site
diploweb deux camps s’opposent sur le
territoire brésilien: l’armée brésilienne et la
présidente Dilma Rousseff.
Les forces armées ont pour objectif de protéger
le territoire brésilien.
•La place de l’Amazonie : une pensée
stratégique du pays : selon l’armée, les risques
sont clairement définis. Tout ce qui concerne la
défense, la préservation, et le développement
de l’Amazonie l’armée ne souhaite en aucun
cas l’intervention de pays étrangers et des
organismes de tous types.
•Le Brésil : a cependant lancé un vaste plan
d’exploitation de l’Amazonie dans des projets
d’exploitation minière intensive ainsi que des
mégaprojets énergétiques.
Comme par exemple le barrage hydraulique de BELO MONTE à Para qui favorise l’ouverture du brésil au monde et
modifie l’environnement de la région amazonienne.
La présidente Dilma Rousseff réélue en 2014 avec 51,52%
subit les manifestations contre son gouvernement et la
corruption possible auprès du partie politique « le parti
des travailleurs ».
Du point de vue du Brésil : « l’Amazonie n’appartient pas
au monde » ce qui laisse sous entendre que l’intervention
d’éléments extérieurs au pays risques d’entrainer des
conflits internationaux.
Avec 12% des réserves d’eau douce mondiales, l’Amazone
fait l’objet de conflits et de tensions en ce qui concerne
sa gestion et son utilisation. Exploitée massivement
pour l’agriculture et l’industrie, l’Amazone représente
également une plaque tournante des échanges
commerciaux et des flux migratoires. Véritable richesse,
l’eau constitue la principale source d’énergie du Brésil.
Cependant, la construction de barrages hydroélectriques
(comme le barrage de Belo Monte) pose des problèmes
de biodiversité, de préservation des terres des
peuples autochtones ou encore des conflits entre
propriétaires locaux et exploitants étrangers. L’arrivée
de multinationales (comme Suez), souhaitant exploiter
cette richesse, tend à créer des tensions sur la question
Image : Les Yeux De Munde.fr
de la privatisation de l’eau. En effet, la configuration
du fleuve et de ses ramifications à travers huit Etats
différents d’Amérique du Sud, rend difficile une gestion et une préservation efficace des ressources hydriques par
les Etats concernés. En dépit de la signature et de la ratification du traité de coopération amazonienne en 1998
des huit pays du bassin amazonien, aucun de ces pays ne mettent de côté leurs intérêts individuels au profit d’un
7
autores
consensus général.
Multinationales :
La multinationale VALE, soutenu par le gouvernement
brésilien, a déposé 16 000 demandes de concessions
de 1000 à 10 000 hectares d’extraction de minerai. Le
gouvernement a prévu des investissement d’environ de
350 milliards de Dollars pour cette extraction jusqu’en
2030.
L’entreprise connue à l’internationale GDF SUEZ à pour
projet de réaliser le barrage de JIRAU d’une capacité de
3 300 MV. L’objectif étant de favoriser l’accroissement
du Brésil en limitant les impacts négatifs, comme la
pollution par exemple. Cette vision du barrage n’est
pas perçu de la même façon pour les peuples vivant en
Amazonie.
Selon Jean-Marie G. Le Clèzio (prix nobel de litérrature) et
Jean-Patrick Razon (Directeur de Survival International)
le projet financé par GDF-Suez menace les indigènes
isolés. L’ouverture de routes va accentuer l’arrivée
de colons sur le territoire des indigènes, les zones de
pêches et de chasse seront inaccessibles, les maladies
inconnues pour ces peuples sont mortelles. Il est
courant que la moitié d’un groupe isolé succombe à des
maladies bénignes telle que la rougeole ou la grippe.
En 2014, le brésil à ordonné a l’entreprise la réévaluation
des impacts environnementales du barrage.
•
Certains pays sont des risques pour la stabilité
de l’Amazonie:
L’Inde et La chine devenus des investisseurs très riches,
leur objectif : l’Or.
Le prix de ce matériau a fortement augmenté passant
de 250 Dollars à 1200 Dollars en 15 ans. La zone visée
par ces acteurs est l’Amérique du Sud. Pour Facilité
l’extraction et l’exploitation de l’or, il faut passé par la
déforestation de l’Amazonie.
L’Amazonie représente une opportunité pour la chine
qui souhaite mettre en place un projet de masse: la
construction d’un chemin ferroviaire. Pour cela un
investissement total de 50 Milliards de dollars dont 30
Milliards pour un chemin de fer de 4800 kms reliant
l’océan Pacifique et Atlantique. Ce projet industriel met
en péril les conditions de vies de Indigènes ainsi que la
faune et la flore de l’Amazonie.
•
La France :
L’extraction en pleine forêt vierge du pétrole par les
entreprises françaises, comme Perenco et Maurel et
Prom, sont très critiquées par les communautés locales.
Ces dernières s’inquiètent des conséquences sociales
et environnementales d’une extraction pétrolière en
Amazonie.
8
Ces projets constituent une menace pour les populations
indiennes qui ne souhaitent aucun contact avec la
civilisation industrielle.
Bilan de cette activité :
Le Secours Catholique a réalisé un rapport récent sur
l’activité pétrolière en Amazonie péruvienne (2015) :
Ce rapport met en évidence le manque de consultation
des populations autochtones entraînant des divisions
entre les communautés.
Du coté environnementale, une pollution des eaux et des
terres ainsi que l’augmentation de l’appauvrissement
des ressources alimentaires.
L’état français fut accusé de favoriser ses intérêts
économiques au détriment de l’environnement et des
droits de l’homme.
•
La pollution :
La forêt amazonienne est menacée par la pollution en
toutes ces formes.
Premièrement l’extraction de l’or dans cette région du
monde est réalisée avec l’utilisation du mercure.
Le mercure est déversé dans les rivières qui traverse
l’Amazonie, et pollue les terres, les poissons et autres
animaux consommant du mercure deviennent
incomestibles pour l’homme.
N’oublions pas la pollution de l’environnement visuel
avec l’installation de routes, de l’industrie et autres
éléments se rapprochant de la civilité.
Nous pouvons contacter que la pollution est de toute
nature c’est à dire:
Une pollution de l’eau, des sols et de l’air.
C. L’internationalisation :
L’internationalisation est l’ouverture des marchés à
l’échelle mondiale, favorisant l’expansion des entreprises
nationales et augmentant les flux de biens, de services
et de capitaux.
Très susceptible en ce qui concerne les critiques émises
sur la surexploitation des ressources de l’Amazonie
pour le compte de multinationales agroalimentaires, le
Brésil utilise sa diplomatie et ses militaires afin d’éviter
à tout prix une internationalisation des ressources
amazoniennes : «Le Brésil est vigilant pour tout ce
qui touche à la réaffirmation inconditionnelle de sa
souveraineté sur l’Amazonie brésilienne. Par des actions
pratiques de développement et de défense, il repoussera
toute tentative de tutelle sur ses décisions relatives à
la préservation, au développement et à la défense de
l’Amazonie. Il ne tolérera pas que des organisations
ou des individus servant d’instruments à des intérêts
étrangers – politiques ou économiques – cherchent à
affaiblir la souveraineté brésilienne. Celui qui s’occupe
de l’Amazonie brésilienne, au service de l’humanité et de
soi-même, c’est le Brésil. »
Afin donc de préserver sa souveraineté, le Brésil
n’hésitent pas à utiliser ses militaires (Forces Armées
Brésiliennes) pour contrer les « menaces » provenant
du Nord, de l’Ouest et de l’Océan.
Ainsi, le Brésil souhaite qu’aucun intervenant quel qu’il
soit, fasse peser une menace sur sa gouvernance. Il
dénonce même le rôle de grandes ONG internationales
telles que WWF ou GreenPeace, comme les représentants
d’intérêts des grandes puissances internationales
comme les Etats-Unis. Les critiques émises par les
grandes puissances quant au large problème de la
déforestation, de la disparition de la biodiversité ou
encore de la pollution, ne sont ni plus ni moins pour le
Brésil qu’une hypocrisie cachant la véritable volonté des
Etats-Unis, la Chine, la France et d’autres, d’exploiter
d’avantages à leur profit le bassin Amazonien et ses
richesses.
En vu des solutions mondiales qu’offre l’Amazonie en
matière d’eau, de minerais ou de biodiversité, la question
d’une prise en charge collective se pose lorsque l’on
parle de protection de l’environnement.
Au delà des tensions internationales, l’occupation
des terres indigènes (faisant parties intégrantes du
patrimoine brésilien) en Amazonie cause aussi des
tensions (limitation des terres, expulsions d’agriculteurs,
etc.) Des conflits violents éclatent avec les militaires
(chargés de veiller à l’application des directives
gouvernementales) dont la présence de cesse de croître
(on prévoit jusqu’à 40000 hommes).
B.Solutions proposées par les ONG
WWF Allemagne, pour éveiller les consciences a décidé
de faire une manifestation de fourmis avec des drapeaux
où est écrit, « Sauvez l’Amazonie », « Merkel à l’aide »
afin d’inciter Angela Merkel à prendre position. Durant
cette vidéo mettant en scène des fourmis, la voix off,
nous commande la manifestation des fourmis du zoo
de Cologne où des milliers de visiteurs assistent à cette
marche. Les médias ont relayé cette vidéo et les réseaux
sociaux ont adoré l’idée en encourageant le projet et à
continuer de se battre contre la déforestation.
Greenpeace Brésil a aussi été très présent sur la scène
internationale, afin de dénoncer la déforestation illégale
et empêcher les entreprises de continuer. L’ONG a mené
une enquête et a dénoncé l’illégalité des arbres abattus
dans la région de Santarem (Etat du Para) et des papiers
officiels qui ne garantissent pas l’origine du bois. Cela a
permis de mettre en cause et d’ouvrir une enquête sur
la « Rainbow Trading Importaçao e Exportaçao LTDA »
grâce à cela, plusieurs entreprises européenne tels que
Rougier Sylvaco ou encore Stiho ont arrêté les affaires
avec la Rainbow Trading.
Mais l’ONG ne s’arrête pas là, la culture du soja
dévastatrice pour le foret a aussi été mise en cause.
Ainsi elle a réussi à avoir le soutien d’entreprises
agroalimentaires telles que Mc Donald pour former
une alliance et « exiger des négociants en soja, tels
que l’américain Cargill, le français Dreyfus, le brésilien
Amaggi, qu’ils cessent de surexploiter l’Amazonie »
explique l’ONG. De plus, en ayant intégré le moratoire,
les entreprises se sont engagées à ne pas acheter du
soja génétiquement modifié.
III) Solutions et actions proposées et mises en
place
A.L’amélioration de l’Amazonie via le Brésil
Le Brésil comme convenue dans les accords de
Copenhague en 2012, a réduit ses taux de déforestation
de 82% en Amazonie d’après Dilma Rousseff la présidente
du Brésil. Le pays veut aussi éliminer la déforestation
illégale, et restaurer 12 millions d’hectares.
A l’occasion de la COP21, Dilma Rousseff, compte
présenter le projet de lutte contre le réchauffement
atmosphérique et la déforestation illégale en Amazonie
auquel veux appartenir le Brésil. C’est ce qu’elle annonça
à New-York, à la tribune de l’ONU. Grâce à ceux-ci
le Brésil pourra rentrer dans le groupe des pays qui
cherchent des solutions. D’après la présidente, le pays
devrait essayer de réduire ses émissions de gaz à effet
de serre de plus d’ 1/3 d’ici 2025. C’est un projet très
ambitieux proposé par le Brésil.
Image: Reponseatout.com
9
autores
C.Les peuples autochtones
Depuis des années, les peuples autochtones d’Amérique
du Sud et surtout dans la région Amazonienne, sont
menacés par la déforestation et les problèmes de
gérance des pays face à ce poumon vert de la planète.
Certains chefs de tribu comme Raoni ou Almir
Narayamoga Surui sont présents tant sur la scène
nationale, qu’internationale pour trouver des solutions
aux problèmes de déforestation et de gérance de
l’Amazonie.
Raoni, chef de la tribu Kayapo, fait depuis de
nombreuses années parler de lui pour la protection de
la forêt amazonienne où il vit. Il est par exemple soutenu
publiquement depuis 1989, par le chanteur Sting qui l’a
emmené avec lui sur sa tournée afin de sensibiliser les
spectateurs aux dommages causés à la forêt.
Depuis la création du projet Belo monte, le chef de la
tribu fait parler de lui pour ces interventions et toutes
ces actions menées dans différents pays du monde
comme la France ou le Japon. Raoni a réussi à récolter
plus de 300 000 signatures contre le projet Belo Monte,
mais cela n’a pas suffit à faire interdire ce projet.
Même les présidents français tels que Jacques Chirac
qui l’a invité en 2000, 2001 et 2003 ainsi que François
Hollande en 2012, essayent de toucher l’opinion
publique en évoquant les problèmes des populations
autochtones, tels que la déforestation et, plus
récemment, le projet Belo Monte au Brésil, qui risque
de produire de graves inondations (502km²) et faire
déplacer plus de 25000 âmes de leurs villages.
Avec tous ces efforts fournis et l’aide d’ONG,
d’associations ou de célébrités, le projet de faire
reconnaitre la déforestation comme un génocide sera
un amendement PEC 25 proposé à l’ONU 2015 durant
la COP21, mais cela nécessite le soutient de 81 pays afin
d’être adopté.
Almir Narayamoga Surui, vivant dans la tribu Surui,
de 1400 personnes dans l’état Rondônia au Brésil, est
le porte-parole de la lutte contre la déforestation de
l’Amazonie. En effet, en étant un des pionniers à aller
à l’université, il a pu apprendre à connaitre le monde
« moderne » et trouver des partenariats pour lutter
contre cette déforestation illégale et dangereuse pour
l’Amazonie.
Ce chef de la tribu Surui a fait remarquer l’importance
financière qu’avait cette forêt en restant debout. Grâce à
ces nombreux voyages auprès de 36 pays, il a pu obtenir
des aides de fondations suisses et françaises. Mais son
but ultime étant d’avoir un soutien juridique au niveau
du Brésil, qui l’aidera fortement dans sa mission.
10
Un des projets ambitieux que s’est fixé Almir est
en partenariat avec l’association Aquaverde est de
développer les projets de reforestation de l’Amazonie,
en utilisant le parrainage d’entreprises ou de particuliers
en « achetant un arbre ». Bien sûre, cela ne consiste
pas à s’approprier un arbre mais d’aider ce projet
de reforestation des Surui. Cette action ayant déjà
commencé est un franc succès. C’est plus de 200 000
arbres qui grâce à ce projet, ont été replantés en 10 ans.
Conclusion:
En conclusion, le Brésil, souvent critiqué pour sa surexploitation des territoires amazoniens, tend ces dernières
années à rectifier le tir. En prenant des décisions importantes au niveau de la réduction de la déforestation de son
territoire, le Brésil s’inscrit de plus en plus dans les pays initiateurs de solutions. Les débats autour de la protection de
l’Amazonie s’intensifient, et ses enjeux géostratégiques aussi. L’importance des ressources est telle, qu’elle semble
nécessiter un consensus de la part de l’ensemble des pays intervenants, pour préserver leurs intérêts et ceux de
l’Amazonie. Le rassemblement de tous les pays pour la Cop 21, laisse entendre une possible évolution positive de la
gestion de l’Amazonie. Pourtant, ces grands rassemblements fixent des objectifs qui atteignent rarement leurs buts
finaux, de part une variabilité des engagements pris, une complexité de mise en œuvre des directives à l’échelle du
bassin amazonien, ou encore des difficultés économiques.
La question se pose alors d’une alternative efficace pour la survie de l’Amazonie : faut-il laisser le Brésil au cœur
des décisions stratégiques (dans le respect des directives fixées collectivement) pour enfin atteindre une gestion
pérenne des ressources indispensables de l’Amazonie ? Ou cela doit-il finalement faire l’objet de l’intervention
d’acteurs externes?
Bibliographie
http://www.reponseatout.com/pratique/environnement/des-fourmis-manifestent-pour-sauver-lamazoniea1015158
https://global.factiva.com/redir/default.aspx?P=sa&NS=18&AID=9IDR000100&an=AFPECOFI20141204eac400ckw
&cat=a&ep=ASI
http://www.novethic.fr/lapres-petrole/energies-fossiles/isr-rse/belo-monte-un-tribunal-bresilien-ordonne-larret-du-chantier-138102.html
http://www.leparisien.fr/politique/rechauffement-climatique-les-indiens-a-l-assaut-de-l-elysee-20-07-2015-4958573.php#xtref=https%3A%2F%2Ffr.search.yahoo.com%2F
http://www.novethic.fr/empreinte-terre/agriculture/isr-rse/amazonie-greenpeace-obtient-un-moratoire-sur-lacommercialisation-du-soja-102116.html
http://www.diploweb.com/Le-Bresil-et-le-Monde.html#nb8 26 septembre 2015
http://www.diploweb.com/Bresil-L-Amazonie-est-a-nous.html 24 octobre 2014
http://wwf.panda.org/es/nuestro_trabajo/iniciativas_globales/amazonia/acerca_de_la_amazonia/
Romero Gallardo Michelle Vyoltta; Peña Gonzáles Rodrigo; González Ulloa Aguirre Pablo Armando; Brasil: raíces
geopolíticas y actual influencia en expansión; 2012; http://www.scielo.org.mx/pdf/polcul/n37/n37a11.pdf
Greenpeace; Devorando la Amazonia; Abril 2006; http://www.ddooss.org/documentos/devorando_la_amazonia.
pdf
http://les-yeux-du-monde.fr/actualite/amerique/21800-lamazone-enjeux-et-conflits 5 mars 2015
Photo: D’autres mondes
11
breves informativas
Múltiples ataques en Brucelas
Varias explosiones se registraron en la mañana del martes 22 de marzo,
en el aeropuerto y el metro de la capital de Bélgica, Bruselas, causando
varios muertos y heridos. Medios públicos reportan al menos 30 muertos
230 heridos, aunque las autoridades dijeron que era demasiado pronto
para precisar el número de víctimas. Los investigadores están indagando
si una de las explosiones en el aeropuerto de Bruselas pudo haber sido
causada por una bomba en una maleta. De la otra explosion se sabe que
fue un ataque suicida.
Hubo una explosión controlada en el aeropuerto, según el canal belga
VRT. El ejército neutralizó un paquete sospechoso en el aeropuerto
Fotografía: Ketevan Kardava Zaventem. Mas tarde, dos paquetes sospechosos fueron encontrados en
un edificio del gobierno en Bruselas, el cuál fue evacuado. El procurador
belga, Frederic Van Leeuw, dijo que se registraron dos explosiones en el aeropuerto y al menos una de ellas fue causada por
un atacante suicida. “Lo que temimos pasó, fuimos atacados”, dijo el primer ministro belga, Charles Michel.
Con información de CNN en espeañol
Movilización en Brasil contra Dilma Rousseff
Más de un millón de personas se movilizaron el domingo 13
de marzo por las calles de Brasil en contra el gobierno de la
presidenta Dilma Rousseff.
Los manifestantes culparon a Rousseff de una severa recesión que atraviesa el país y un escándalo de corrupción que
envuelve también a su predecesor, Luiz Inácio Lula da Silva.
Por su parte, la presidenta de Brasil ha dicho que no tiene
intención de renunciar, pero sus oponentes esperan que tras
la masiva manifestación se pueda lograr su destitución.
Rousseff enfrenta cargos por fraguar los números del déficit
presupuestario. Pero ella lo niega.
La Secretaría de Seguridad Pública de Sao Paulo informó que
Fotografía: AP
alrededor de 1,4 millones de personas se reunieron en la
Avenida Paulista, en el acto contra el presidenta, Dilma Rousseff. Y de acuerdo con el informe, 1,8 millones de personas se manifestaron en todo el estado de Sao Paulo.
Las marchas se realizaron en forma pacífica, con personas que llevaban los colores nacionales amarillo y verde y con pancartas que decían “Dilma fuera” y “Basta de corrupción”.
Con información de BBC Mundo
Barack Obama llega a Cuba
El Air Force One, el avión presidencial estadounidense donde Obama
viajó acompañado de su esposa Michelle, sus hijas Malia y Sasha y su
suegra Marian Robinson, aterrizó en el Aeropuerto Internacional de La
Habana el pasado 20 de marzo.
Obama fue recibido por el canciller cubano, Bruno Rodríguez, miembros
de la Cancillería de la isla y funcionarios de la Embajada de Estados
Unidos.
Fotografía: Reuters
Más tarde, cuando dirigió unas palabras a los empleados de la Embajada
de EE.UU., Obama describió esta visita como una oportunidad histórica
para conocer al pueblo cubano. Y agregó que espera que para las futuras
generaciones estas visitas sean algo natural.
El mandatario se reunió con el presidente cubano, Raúl Castro, teniendo en cuenta que el gobierno cubano ha dicho
que está dispuesto a discutir todos los temas durante su visita histórica, hasta aquellos relacionados a los derechos
humanos y la democracia. Obama también tiene escuchó a disidentes del régimen castrista, brindó un discurso, se
paseó por La Habana Vieja y disfrutó de un partido de béisbol, una pasión compartida por ambos países.
Con información de BBC Mundo
12

Documents pareils