Suppléments de vitamine D chez les personnes âgées

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Suppléments de vitamine D chez les personnes âgées
Numéro 12  Novembre 2010
Contexte
La vitamine D est importante pour le
métabolisme des os et des muscles et on a
montré qu’elle réduit la fréquence des
chutes et des fractures osseuses1-3. L’utilité
des suppléments de vitamine D chez les
personnes âgées en établissement de soins de
longue durée et, surtout, son rôle dans la
prévention des chutes et des fractures, sont
des questions d’intérêt pour les décideurs.
Toutefois, les lignes directrices sur la prise
de ce supplément varient. La présente
analyse des pratiques et politiques dans les
provinces et territoires, ainsi que des
différences entre les provinces et territoires,
démontre l’importance de la
supplémentation en vitamine D chez les
personnes âgées de certains établissements
canadiens de soins de longue durée.
Chez la personne âgée qui réside en
établissement de soins de longue durée, il y
a un risque élevé de carence en vitamine D
en raison d’une exposition insuffisante au
soleil, d’un apport alimentaire insuffisant, de
troubles qui nuisent à la synthèse ou à
l’absorption de la vitamine D ou de la
détérioration de la conversion de la vitamine
D qui survient avec l’âge2,4,5.
Selon le Guide alimentaire canadien, après
50 ans, les besoins en vitamine D augmentent
et l’alimentation ne suffit habituellement
pas à les combler. Le Guide recommande que
les personnes de plus de 50 ans prennent 400
unités internationales (UI) de vitamine D par
jour et que celles de plus de 70 ans en
prennent 600 UI par jour1.
Une récente étude sur l’apport alimentaire
en vitamine D chez 30 résidents âgés d’un
établissement de soins de longue durée pour
anciens combattants de Toronto a révélé
qu’aucun des sujets n’avait un apport
alimentaire suffisant en vitamine D6. Leur
apport alimentaire moyen en vitamine D
était de moins de 50 % des 600 UI
recommandées par le Guide alimentaire
canadien. Les auteurs ont conclu que tous les
résidents des établissements de soins de
longue durée devraient donc recevoir au
moins 400 UI sous forme de suppléments6.
Les recommandations du Guide alimentaire
canadien sont fondées sur les quantités
fixées en 1997 par l’Institute of Medicine des
États-Unis. Santé Canada collabore avec
l’institut pour mettre à jour l’examen des
données probantes sur l’apport alimentaire
en vitamine D et en calcium7. La publication
des résultats de cet examen est prévue pour
novembre 20108. Santé Canada utilisera les
renseignements obtenus pour réviser et
mettre en application ses recommandations
au besoin9.
D’autres organismes ont augmenté l’apport
quotidien en vitamine D qu’ils recommandent.
En septembre 2010, Ostéoporose Canada a
révisé ses lignes directrices sur le dosage
sérique de la vitamine D, en apportant la
précision ci-dessous.
« Pour améliorer aussi systématiquement
que possible les résultats cliniques, tels
que le risque de fracture, il faut
probablement un taux sérique optimal de
25-hydroxyvitamine D supérieur à
75 nmol/L; chez la plupart des
Canadiennes et des Canadiens, l’obtention
de ce taux exige la prise d’un
supplément. »2
Les lignes directrices d’Ostéoporose Canada
pour les personnes de plus de 50 ans chez qui
le risque de carence en vitamine D est
modéré recommandent maintenant la prise
de 800 à 2000 UI de vitamine D par jour
(elles précisent qu’il n’est pas dangereux de
prendre jusqu’à 2000 UI par jour sans
surveillance médicale et que de nombreuses
Suppléments de vitamine D chez les personnes âgées en établissement : politiques et protocoles
1
Analyse prospective
personnes doivent prendre une telle dose)2,10.
Selon ces lignes directrices factuelles, pour
réduire au minimum le fardeau de la
médication, une dose hebdomadaire de
10 000 UI de vitamine D pourrait être plus
commode pour certains patients, une dose
mensuelle de 50 000 UI étant une autre
possibilité2. Ces lignes directrices ne
contiennent pas d’analyse de rentabilité.
Les diététistes du Canada ont donné leur aval
aux lignes directrices d’Ostéoporose Canada
et recommandent un dosage de la vitamine D
(dosage sérique de la 25-hydroxyvitamine D)
après trois mois de supplémentation en
vitamine D chez toutes les personnes qui
prennent un médicament contre
l’ostéoporose.
La Société canadienne du cancer
recommande 1000 UI par jour l’automne et
l’hiver chez tous les adultes exposés à une
carence en vitamine D et 1000 UI par jour
l’année durant chez les personnes âgées, les
personnes qui ont la peau foncée et celles
qui ne prennent pas assez de soleil11.
Objectifs
Cerner les politiques et protocoles actuels en
matière de supplémentation en vitamine D
chez les personnes âgées en établissement au
Canada (échelle nationale, provinciale,
régionale et institutionnelle), ainsi que ceux
de certains organismes.
Constatations
donnée par des personnes clés. Le rapport
est fondé sur les renseignements recueillis
jusqu’en octobre 2010.
Échelle nationale
La vitamine D (alfacalcidol, calcitriol,
cholécalciferol et ergocalciférol) figure à la
liste des médicaments des Services de santé
non assurés pour les Premières Nations et les
Inuits, mais elle n’est remboursée que si elle
est prescrite par un praticien autorisé12.
La Dre Isabelle Germain, d’Anciens
Combattants Canada et de l’Université McGill,
étudie actuellement le lien entre l’ingestion
de vitamine D et la santé des anciens
combattants en établissement de soins de
longue durée. Les résultats de cette étude
n’ont pas encore été publiés.
Échelle provinciale
À l’été de 2009, les membres du réseau de
gérontologie de Les diététistes du Canada
ont mené un sondage informel sur la
supplémentation en vitamine D et en calcium
au Canada. À ce moment, il n’y avait aucune
politique provinciale sur la supplémentation
systématique en vitamine D dans les
établissements de soins de longue durée,
même si la vitamine D figure à certaines
listes provinciales de médicaments et si les
diététistes de certains établissements
préconisent la supplémentation en vitamine
D13. Les renseignements recueillis jusqu’en
octobre 2010 aux fins de la présente analyse
prospective figurent dans le tableau cidessous.
La présente analyse prospective ne constitue
pas un examen complet de la question. Les
résultats obtenus sont fondés sur une analyse
documentaire limitée et sur l’information
Suppléments de vitamine D chez les personnes âgées en établissement : politiques et protocoles
2
Analyse prospective
Tableau 1 : Résumé des constatations
Province/territoire
Supplémentation en vitamine D
Colombie-Britannique
Il n’y a pas de lignes directrices provinciales officielles sur la
supplémentation en vitamine D dans les établissements de soins de longue
durée.
De récentes lignes directrices du British Columbia Guidelines and Protocols
Advisory Committee mettent l’accent sur les protocoles de dosage de la
vitamine D et les suppléments de vitamine D chez les adultes, et citent les
lignes directrices d’Ostéoporose Canada, qui recommandent la prise d’au
moins 800 UI de vitamine D, avec du calcium, pour réduire le risque de
fractures, mais ne font pas spécifiquement mention des suppléments chez
les personnes âgées qui résident dans un établissement de soins de longue
durée14.
Yukon
Territoires du NordOuest
Nunavut
Alberta
Saskatchewan
James Bay Lodge, établissement de Victoria (Colombie-Britannique),
recommande que ses résidents prennent 1000 UI de vitamine D par jour,
mais n’a pas de politique officielle sur l’administration systématique de
vitamine D à tous les résidents.
La vitamine D figure à la liste des médicaments du régime d’assurance
médicaments (personnes âgées) du Yukon. Comme en ColombieBritannique, il n’y a pas non plus au Yukon de politique officielle
concernant l’administration de vitamine D, sa prescription étant à la
discrétion du médecin du résident. Au Yukon, environ 60 % des résidents
des centres d’accueil pour personnes âgées prennent un supplément de
vitamine D et la dose moyenne est de 1000 UI par jour.
À l’heure actuelle, le ministère de la Santé et des Services sociaux n’a pas
de politique concernant la supplémentation en vitamine D dans les
établissements de soins de longue durée. Toutefois, dans un article sur la
vitamine D paru en 2010, la Northern Nutrition Association demandait aux
professionnels de la santé des Territoires du Nord-Ouest de se réunir, par
suite de la publication des résultats de l’examen de l’Institute of Medicine
des États-Unis, pour élaborer des recommandations standard sur la vitamine
D adaptées « à la géographie et à la démographie culturelle »15.
On n’a pas repéré de politique territoriale sur la supplémentation en
vitamine D chez les résidents des établissements de soins de longue durée.
Les pratiques varient d’une région de la province à l’autre et il se peut
qu’Alberta Health Services soit en train d’examiner la question, mais il n’y a
à l’heure actuelle pas de politique sur la supplémentation systématique en
vitamine D dans les établissements de soins de longue durée. La plupart des
établissements de soins de longue durée administrent un supplément de
vitamine D quand un médecin le prescrit. Dans un établissement albertain,
la dose habituelle est de 1000 UI par jour.
CapitalCare, organisme qui gère onze établissements de soins de longue
durée d’Edmonton, se penche actuellement sur la question.
L’administration de 1000 UI de vitamine D par jour a été préconisée, mais
certains médecins prescrivent maintenant 2000 UI par jour.
Il n’y a pas de recommandation officielle sur la supplémentation en
vitamine D à l’échelon provincial en Saskatchewan; les diététistes
préconisent toutefois l’utilisation de suppléments de vitamine D et les
médecins en prescrivent à leurs patients. La dose habituellement prescrite
est de 1000 UI par jour.
Suppléments de vitamine D chez les personnes âgées en établissement : politiques et protocoles
3
Analyse prospective
Tableau 1 : Résumé des constatations
Province/territoire
Manitoba
Ontario
Québec
Nouveau-Brunswick
Nouvelle-Écosse
Supplémentation en vitamine D
La Dre Susan Whiting, de l’Université de la Saskatchewan, a récemment
évalué l’utilisation de suppléments dans un établissement de soins de
longue durée de Saskatoon et constaté que moins de 40 % des résidents
recevaient un supplément de vitamine D.
L’Office régional de la santé de Winnipeg rembourse le coût de la
supplémentation en vitamine D dans le cadre de son protocole de
prévention des chutes. La supplémentation en vitamine D n’est pas
systématique, mais administrée après une évaluation du patient (p. ex.
évaluation de l’alimentation et du risque de chutes, et sur prescription du
médecin). Son plus récent examen des médicaments donne à penser que
l’administration de vitamine D une fois par semaine (à une dose de
10 000 UI) ou une fois par mois (à une dose de 50 000 UI) réduit le fardeau
global de la médication pour les patients. Le programme alimentaire de
l’Office régional de la santé a préparé une ébauche de guide de pratique
clinique16.
En Ontario, la plupart des établissements de soins de longue durée
administrent des suppléments de vitamine D dans le cadre de leurs
stratégies de prévention des chutes. Une campagne de sensibilisation de
l’Ontario Osteoporosis Strategy for Long-Term Care recommande la
supplémentation tant en vitamine D qu’en calcium pour la protection de la
santé osseuse chez les résidents d’établissements de soins de longue durée.
La dose de vitamine D recommandée est de 1000 UI par jour (et d’au moins
800 UI par jour)4. Selon les dépliants publiés pour la campagne, la vitamine
D améliore la fonction musculaire, la densité osseuse, l’équilibre et la
coordination, réduit la douleur et le risque de fractures et réduit d’environ
20 % le risque de chutes4.
On n’a pas repéré de renseignements sur la supplémentation en vitamine D
dans les établissements de soins de longue durée.
Le groupe de travail des diététistes des établissements de soins de longue
durée du Nouveau-Brunswick attend la publication (prévue pour novembre
2010) des résultats de l’examen de l’Institute of Medicine des États-Unis8.
À l’heure actuelle, les diététistes, les médecins et les infirmières
praticiennes du Nouveau-Brunswick recommandent ou prescrivent des
suppléments de vitamine D au cas par cas.
Le gouvernement provincial finance et recommande la supplémentation en
calcium et en vitamine D, mais laisse à chaque établissement le soin
d’élaborer et de mettre en application ses propres politiques.
Un article paru dans un récent numéro du bulletin Gerontology LINK décrit
un programme de supplémentation en vitamine D et en calcium du Nakile
Home for Special Care en Nouvelle-Écosse17. Ce programme a vu le jour en
2006, année où le ministère de la Santé de la Nouvelle-Écosse a commencé
à rembourser le coût de ces suppléments. Le protocole du programme
concernant la vitamine D est comme suit :
« Nous sommes actuellement en train de changer notre mode
d’administration des suppléments de vitamine D. Jusqu’ici, nous
administrions 1000 UI de vitamine D, sous forme de comprimés, six fois
par semaine, ce qui correspond à un apport de 850 UI par jour, mais
notre comité de pharmacie a décidé de passer à une dose mensuelle.
Nous prévoyons dorénavant administrer 50 000 UI de vitamine D une fois
par mois, ce qui correspond à un apport de 1600 UI par jour. Le coût de
ce nouveau schéma sera semblable à celui de l’ancien et les résidents et
Suppléments de vitamine D chez les personnes âgées en établissement : politiques et protocoles
4
Analyse prospective
Tableau 1 : Résumé des constatations
Province/territoire
Île-du-Prince-Édouard
Terre-Neuve et
Labrador
Supplémentation en vitamine D
le personnel apprécieront la réduction du nombre de comprimés. Tous
nos résidents prennent un supplément de vitamine D et nous continuons
de surveiller les taux de vitamine D (25 OH) chez tous. »17
On n’a pas repéré de politique provinciale sur la supplémentation en
vitamine D dans les établissements de soins de longue durée.
À Terre-Neuve, une équipe de Western Health est en train d’élaborer une
politique sur la supplémentation en calcium et en vitamine D chez les
résidents des établissements de soins de longue durée. Un projet pilote sera
mené dans un des établissements avant que la politique soit appliquée à
l’ensemble de la région.
Une autre autorité régionale de la santé de Terre-Neuve, Eastern Health, a
une politique sur la supplémentation en calcium et en vitamine D chez les
résidents des établissements de soins de longue durée. La dose de vitamine
D recommandée est de 1000 UI par jour. Sauf en cas de contre-indication,
des suppléments de vitamine D et de calcium sont prescrits à tous les
résidents dès leur entrée dans l’établissement et la prescription est revue à
intervalles réguliers par un médecin ou une infirmière praticienne. Eastern
Health est en train d’appliquer cette politique dans 17 établissements de
soins de longue durée.
UI = unité internationale
Conclusion
Il se peut que de nombreux organismes
attendent la publication de l’examen de
l’Institute of Medicine des États-Unis sur les
apports alimentaires de référence en
vitamine D et en calcium avant de réviser
leurs politiques sur la supplémentation en
vitamine D ou d’énoncer des telles politiques.
La publication des résultats de cet examen
est prévue pour novembre 20108.
Outre la présente analyse prospective,
l’ACMTS a récemment préparé deux résumés
sur les données probantes sur l’efficacité
clinique de la supplémentation en vitamine D
chez les personnes âgées et les résidents
d’établissements de soins de longue durée.
Ces résumés peuvent être obtenus sans frais
à partir du site Web de l’ACMTS18,19. Le plus
récent examen, dont les résultats ont été
publiés en août 2010, a conclu que les
données probantes démontraient que la prise
quotidienne d’une dose de vitamine D d’au
moins 800 UI par les résidents
d’établissements de soins de longue durée
réduisait la fréquence des chutes. »18
Suppléments de vitamine D chez les personnes âgées en établissement : politiques et protocoles
5
Analyse prospective
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Suppléments de vitamine D chez les personnes âgées en établissement : politiques et protocoles
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Agence canadienne des médicaments et
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20in%20the%20Elderly%20and%20Longterm%20Care%20Residents%20final.pdf.
Citer comme suit : Suppléments de vitamine D chez les personnes âgées en établissement :
politiques et protocoles [Analyse prospective numéro 12]. Ottawa: Agence canadienne des
médicaments et des technologies de la santé; 2010.
*****************
L'Agence canadienne des médicaments et des technologies de la santé (ACMTS) assume l'entière
responsabilité de la forme finale et du contenu de cette analyse prospective. Les énoncés et les
conclusions dans ce document sont ceux de l’ACMTS.
La production de ce rapport a été rendu possible grâce à l’apport financier de Santé Canada et des
gouvernements d’Alberta, de la Colombie-Britannique, du Manitoba, du Nouveau-Brunswick, de
Terre-Neuve-et-Labrador, des Territoires du Nord-Ouest, de la Nouvelle-Écosse, du Nunavut, de
l’Île-du-Prince-Édouard, de la Saskatchewan et du Yukon. L’ACMTS assume l’entière responsabilité
de la forme finale et du contenu de ce rapport. Les opinions exprimées ici ne représentent pas
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***************
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impartis. L’information offerte par le Service d’analyse prospective fait office de complément
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l’avis ou l’opinion en bonne et due forme d’un médecin et elle ne constitue pas une
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