25. CECILE MC LORIN SALVANTx
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25. CECILE MC LORIN SALVANTx
CHÂTEAUVALLON CONCERT CECILE MC LORIN SALVANT Cécile McLorin Salvant: voix Aaron Diehl : piano Paul Sikivie : contrebasse Pete Van Nostrand : batterie Samedi 14 mars à 20h30 Théâtre couvert www.chateauvallon.com CECILE MCLORIN SALVANT Cécile McLorin Salvant est née et a grandi à Miami, en Floride. Elle a commencé ses études de piano classique à 5 ans, de chant en chorale à 8 ans. Elle s'est très vite intéressée au chant lyrique et a commencé à étudier avec des professeurs privés, puis plus tard avec Edward Walker, enseignant à l'Université de Miami. En 2007, Cécile est partie à Aix-en-Provence pour étudier le droit, le chant lyrique et baroque au Conservatoire Darius Milhaud. C'est à Aix, avec le professeur et musicien Jean-François Bonnel, qu'elle a découvert l'improvisation, ainsi que le jazz instrumental et vocal. En 2009, après une série de concerts à Paris, elle a enregistré son premier album, Cécile, avec le Jean-François Bonnel Paris Quintet. Un an plus tard, elle remportait le Concours Thelolious Monk à Washington DC. Elle a suivi des études musicales à la New School de Manhattan, avec Jane Ira Bloom, Bill Kirchner, Hugo Goldenzweig, et Amy Burton. Cécile interprète des chansons peu jouées et rarement enregistrées en essayant de mettre en valeur leur aspect théâtral. Elle commence à chanter en français et en espagnol et à composer des pièces instrumentales et vocales. Elle jouit d'une popularité croissante en Europe et aux États-Unis, où elle se produit dans des clubs, salles de spectacles et festivals avec des musiciens de renommée comme Jean-François Bonnel, Aaron Diehl, Rodney Whitaker, Dan Nimmer, Jonathan Batiste, Jacky Terrasson, Archie Shepp... Elle chante pour la deuxième année consécutive pour la champagne publicitaire de « Chance» de Chanel. Cécile a été l’invitée de Wynton Marsalis et son Orchestre Jazz au Lincoln Center. Elle a enregistré l'album WomanChild pour le label Mack Avenue avec Aaron Diehl, Rodney Whitaker, Herlin Riley et James Chirillo pour lequel elle a été nominée pour le Grammy 2014 dans la catégorie du Meilleur Album de Jazz Vocal. Elle a été l’invitée des festivals de Vienne, Ascona, Whitley Bay, Montauban, Foix... et de Wynton Marsalis au Lincoln Center de New York et au Symphony Center de Chicago ainsi qu’avec sa propre formation au Kennedy Center, Festival de Jazz Spoleto USA, Edinburgh Jazz and Blues, Festival de Jazz de Detroit, etc. En juin 2013, à Châteauvallon, elle participe à Attica Blues au côté d’Archie Shepp EXTRAITS DE PRESSE Et voilà le second disque, qui inaugure sa nouvelle carrière américaine au sein d’une formation de haute volée réussissant la performance de conjuguer tradition et actualité du son, du traitement des thèmes, sans maniérisme. La présence d’Herlin Riley et de Rodney Whitaker (John Henry) est une formidable assise sur laquelle le registre d’un grand classicisme de James Chirillo (St. Louis Gal) qui a côtoyé Benny Carter, Benny Goodman, Kenny Davern, Marcus Roberts…, et les harmonies originales d’Aaron Diehl (Woman Child) qui a joué avec Wynton Marsalis (et enseigne aussi à Jazz at Lincoln Center), ajoutent de belles atmosphères sans âge, portées par la voix virtuose sans ostentation, sans trucage, de Cécile McLorin Salvant, où la maturité artistique (miraculeuse à cet âge) se conjugue à la conviction culturelle intuitive et à l’impulsion juvénile d’une chanteuse qui entame à peine sa vingtaine d’années. Elle possède déjà ce qui est le plus rare : une personnalité artistique aboutie. Yves Sportis – JAZZ HOT Ce n’est certes pas son timbre affirmé, ni son phrasé nuancé et encore moins ses choix d’interprétation qui pourraient trahir son jeune âge. Du haut de ses 23 ans, Cécile McLorin Salvant, lauréate du prestigieux concours Thelonious Monk en 2010, réanime de toute sa personnalité des pans de répertoire oubliés – Bessie Smith, Sarah Vaughn et Ella Fitzgerald – dans son album Woman Child, première sortie discographique en son nom qui ne manque pas d’audace. Et pour se distinguer encore, s’u ajoutent un titre en français sous un trait d’humour, Le front caché sur tes genoux, poème écrit en 1930 par l’écrivaine haïtienne Ida Faubert, et une composition aboutie, Deep Dark Blue. Auparavant, la demoiselle à lunettes blanches avait déjà éveillé les curiosités sur Gouache de Jacky Terrasson et retenu l’attention de Wynton Marsalis et d’Archie Shepp. Cette nouvelle miss swing, née de père haïtien et de mère guadeloupéenne, n’a pas fini de faire parler d’elle. D.Q – LIBERATION C’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes. L’album de Cécile McLorin Salvant, jeune chanteuse de jazz franco-américaine, correspond bien au proverbe : du jazz classique, dans la tradition des années 20 à 50, qui ne cache pas ses inspirations (Sarah Vaughn, Ella Fitzgerald et Billie Holiday sont citées sur la pochette). Des chansons souvent venues du très vieux blues, qu’elle ravive de sa voix comme un coulis de miel, entourée d’instruments acoustiques. Genre de première de la classe (elle a longtemps étudié le piano, le chant lyrique et même le droit), Cécile McLorin Salvant aborde le jazz par la face sud, la langueur et les sentiments plutôt que la virtuosité – album garanti sans scat. Si son disque vaut beaucoup plus qu’un bibelot sépia comme l’industrie rétromaniaque en démoule à la chaîne, c’est parce qu’elle a réchauffé son vieux pot et sa soupe sur un feu de bois plutôt qu’au micro-ondes. Des étincelles volent. Stéphane Deschamps – LES INROCKUPTIBLES