Dossier de prod - Espace des Arts

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Dossier de prod - Espace des Arts
DOSSIER SPECTACLE
MUSIQUE
Cécile McLorin Salvant
Anteprima Production
Janvier 2016
Lundi 18 à 20h
Renseignements et réservations
Tél: 03 85 42 52 12
[email protected] - www.espace-des-arts.com
ESPACE DES ARTS, SCÈNE NATIONALE - DIRECTION PHILIPPE BUQUET
5 bis, avenue Nicéphore Niépce – BP 60022 - 71102 Chalon-sur-Saône Cedex - Tél : 03 85 42 52 00 – www.espace-des-arts.com
© JOHN ABBOTT
> durée : 1h15 environ
> lieu : Espace des Arts | Grand Espace
> tarifs : 6 à 23 €
Cécile McLorin Salvant
En 2010, lorsqu'elle franchit les portes du Kennedy Center à Washington, D.C. – elle participe au “Concours
Jazz International Thelonious Monk” – Cécile McLorin Salvant est non seulement la plus jeune finaliste
de toute l'histoire de la compétition, c'est aussi une femme mystérieuse. En effet, ses origines sont bien différentes de celles des autres participants. Et lorsqu'elle remporte le premier prix du concours le plus prestigieux de l'univers jazz, le buzz
commence sans tarder… s'intensifiant
même, dans les mois qui précèdent la publication de son premier album pour le
label Mack Avenue Records : WomanChild.
Et pourtant, à chaque tournant dans son
parcours, McLorin Salvant suit un chemin
différent de celui pris par ses pairs. Née à
Miami de mère française – son père est
haïtien – Cécile McLorin Salvant parle
d'abord sa langue maternelle. Elle plonge
dans les traditions de la musique classique pendant longtemps avant d'aborder
le jazz : elle fait du piano dès cinq ans, du
chant au sein de la Miami Choral Society
trois ans plus tard. Arrivée à un âge où elle
peut envisager l'université, McLorin Salvant court-circuite tous les conservatoires
et écoles de jazz des États-Unis et s'installe en France, à Aix-en-Provence, où elle
continue d'évoluer en tant que chanteuse
de jazz, mais cette fois en s'intéressant
également aux musiques vocales classique et baroque.
© JOHN ABBOTT
En France, à des milliers de kilomètres du
pays d'origine du jazz, McLorin Salvant
commence une collaboration fructueuse
avec le clarinettiste et professeur JeanFrançois Bonnel, d'abord comme étudiante et bientôt comme interprète.
Avant de retourner aux États-Unis, elle
donne des concerts à Paris, enregistre avec le quintette de Bonnel et s'immerge dans les traditions vocales
jazz et blues. À son retour aux USA, arrive le Concours Monk : grâce à cette panoplie d'expériences formatrices inhabituelles, Cécile a développé une esthétique personnelle, par tours surprenante et saisissante, et
qui tranche avec le style des autres participants.
Suite à son triomphe en 2010, le monde du jazz attend le premier enregistrement américain de la chanteuse
avec impatience. WomanChild est sa réponse à cette attente, un album où McLorin Salvant puise dans un
répertoire de chansons embrassant trois siècles de musiques américaines : “J'aime bien choisir des chansons
peu connues, ou qui ont été très peu enregistrées,” note Cécile. “Si celles-ci ne sont pas reconnues comme des standards,
beaucoup devraient l'être, tellement leur écriture est une merveille.”
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Cécile McLorin Salvant
Les titres de son album couvrent une grande palette, de la ballade 19e siècle John Henry, rafraichie par son
arrangement contemporain enlevé, à une valse de sa propre plume, Le Front Caché Sur Tes Genoux, composée autour du texte d'un poème de l'auteure haïtienne Ida Salomon Faubert. Pour cet album, Cécile s'est entourée d'un ensemble de classe mondiale et qui partage son désir de créer un jazz d'aujourd'hui en puisant
dans les vibrantes traditions du passé : le pianiste Aaron Diehl et le bassiste Rodney Whitaker (tous deux
des compagnons d'écurie chez Mack Avenue), le guitariste James Chirillo et le maître des percussions Herlin Riley. L'ancien côtoie le nouveau tout au long de cet album, mais l'attitude de la chanteuse n'est ni redevable au passé, ni coupable de vouloir anticiper les modes du futur. Son chant captivant est immergé dans
l'immédiat du présent. À tel point que son public, pour en avoir été les témoins dans ses concerts, s'émerveille de la confiance qu'elle respire, et de l'assurance d'une artiste qui atteint sa maturité, même si Cécile
n'est en qu'aux prémices de sa propre carrière…
Il est possible que les racines de McLorin Salvant soient les plus profondes de n'importe quel interprète de
sa génération. Si Cécile connaît les styles et sons du jazz moderne, elle maîtrise également le blues classique
et la tradition vocale américaine des débuts. Elle a étudié l'héritage que représentent les enregistrements
de la grande Bessie Smith (1894-1937), souvent appelée l'Impératrice du Blues, et elle possède une parfaite
connaissance du travail de Valaida Snow, de Bert Williams et d'autres maîtres de la musique américaine des
premières années. Pour Cécile, ces musiciens sont les champions des traditions vivantes qu'elle attire dans
son univers de travail personnel.
© JOHN ABBOTT
Néanmoins, on ne peut donner à McLorin Salvant une étiquette "traditionaliste jazz" : aux
côtés de Jacky Terrasson, autre lauréat du fameux Concours Monk, elle a enregistré des œuvres signées John Lennon/Yoko Ono ou Erik
Satie, et elle a chanté en français, en espagnol
ou en anglais suivant le contexte ou ses humeurs. Des aficionados pourront distinguer
telle influence ou telle inspiration venant de
stylistes jazz parmi les plus remarquables de
notre temps : Betty Carter, Carmen McRae et autres Abbey Lincoln. Et en parallèle, Cécile continue ses recherches dans les traditions classique
et baroque. En un mot, McLorin Salvant est un
esprit créatif, une chercheuse déterminée qui va
de l'avant en démontrant une maîtrise extraordinaire de la tradition qui la précède.
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Cécile McLorin Salvant
Presse
« Elle parcourt l’étendue de son talent avec une énergie, une virtuosité dans le swing qui sont l’apanage des
très grandes. » Télérama
« La variété d'inspiration de la jeune chanteuse donne à elle seule de quoi l'admirer, comme une comédienne capable d'assurer tous les rôles. » telerama.fr
« Des chansons souvent venues du très vieux blues, qu’elle ravive avec sa voix comme un coulis de miel, entourée d’instruments acoustiques. » Les InRocKs
« Du haut de ses 23 ans, Cécile McLorin Salvant, lauréate du prestigieux concours Thelonious Monk en
2010, réanime de toute sa personnalité des pans de répertoire oubliés − Bessie Smith, Sarah Vaughan et
Ella Fitzgerald. » Libération
« Comme Billie Holliday, Cécile McLorin Salvant distille un jazz expressif d'une voix de miel et aime glisser une fleur dans sa chevelure. Dotée d'un swing irrésistible, elle se coule avec grâce dans de languides compositions jazzy comme dans de grands standards et ravive un vieux blues ou des perles oubliées. »
mascenenationale.com
« "S'il y a quelqu'un capable d'étendre l'héritage des Trois Grandes - Billie Holiday, Sarah Vaughan et Ella
Fitzgerald -, il s'agit bien de cette virtuose de vingt-trois ans. » Stephen Holden, The New York Times
« Maniant tour à tour une puissance ravageuse, une sensualité troublante, et une tendresse infinie, Cécile
Mc Lorin sait faire passer l’auditeur par toutes les émotions possibles. Nous avons certainement là la grande
voix du second siècle du Jazz ! » jazzpourtous.com
« Ce que Cécile McLorin Salvant aime par-dessus tout, c’est dénicher des morceaux de jazz et blues peu
connus pour leur offrir une nouvelle vie sur scène. La théâtralité de ses prestations et l’étendue de son registre vocal en font une actrice-chanteuse de tout premier plan. » flagey.be
« Cécile McLorin Salvant [est] une extraordinaire révélation du jazz vocal contemporain. […] Elle possède
déjà ce qui est le plus rare: une personnalité artistique aboutie. » Jazz Hot
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