Giuseppe Verdi
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Giuseppe Verdi
AIDA Giuseppe Verdi EN QUATRE ACTES 1871 MUSIQUE Giuseppe Verdi (1813-1901) LIVRET Antonio Ghislanzoni D’APRÈS Auguste Mariette DIRECTION MUSICALE Daniel Oren MISE EN SCÈNE Olivier Py DÉCORS ET COSTUMES Pierre-André Weitz En langue italienne LUMIÈRES Bertrand Killy Surtitrage en français et en anglais CHEF DES CHŒURS José Luis Basso Orchestre et Chœurs de l’Opéra national de Paris IL RE Orlin Anastassov AMNERIS Anita Rachvelishvili (13, 16, 19, 22, 25 juin, 9, 12 juillet) Daniela Barcellona (28 juin, 1, 4, 7, 10, 13, 16 juillet) AIDA Sondra Radvanovsky (13, 16, 19, 22, 25, 28 juin, 1er, 4, 9, 12 juillet) Liudmyla Monastyrska (7, 10, 13, 16 juillet) RADAMES Aleksandrs Antonenko (13, 16, 19, 22, 25, 28 juin, 7, 9, 12 juillet) Yusif Eyvazov (1, 16 juillet) Marco Berti (4, 10, 13 juillet) RAMFIS Kwangchul Youn AMONASRO George Gagnidze (13, 16, 19, 22, 25 juin, 9, 12 juillet) Vitaliy Bilyy (28 juin, 1, 4, 7, 10, 13, 16 juillet) UN MESSAGGERO Yu Shao SACERDOTESSA Andrea Soare La création Aida est créé à l'Opéra du Caire le 24 décembre 1871. La première en Europe a lieu à la Scala de Milan, le 8 février 1872, avec quelques corrections apportées par Verdi à sa partition, notamment la suppression de l'ouverture. L’œuvre Dès 1869, le khédive d'Égypte, Ismaïl Pacha, avait souhaité commander un ouvrage à Verdi pour célébrer l'inauguration du Canal de Suez. Le projet n'aboutit pas, mais un an plus tard, Camille Du Locle, le directeur de l'Opéra-Comique et librettiste de Don Carlo, fait parvenir au compositeur un scénario conçu par le célèbre égyptologue français Auguste Mariette. Cette fois, Verdi accepte. Du Locle écrivit d'abord un livret en prose en français. Antonio Ghislanzoni, avec qui Verdi avait travaillé à la version révisée de La Force du destin, fut chargé de la versification. Auguste Mariette dessina les décors et les costumes, afin de garantir la justesse historique de la production. L'opéra fut créé pour l'inauguration du nouvel opéra du Caire en 1871. L'action se déroule au temps des pharaons et relate l'histoire de Radamès, général égyptien, qui dédaigne l'amour de la fille du roi d'Égypte en faveur d'Aida, une jeune esclave qui est en fait la fille du roi d'Éthiopie, ennemi mortel du roi d'Égypte. Par amour pour elle, il trahit son pays et est condamné à être enterré vif. Aida le suit dans la mort. Surtout connu pour la célèbre scène du « triomphe » mené aux accents des non moins célèbres trompettes, Aida est généralement considéré comme l'archétype (voire la caricature) de l'opéra à grand spectacle, associé à un décor monumental et exotique, alors que l'ouvrage est au contraire conçu comme une succession de scènes intimistes, un drame où se heurtent l'amour, la jalousie, le devoir, l'honneur et la trahison. Avec Aida, Verdi confirme la rupture amorcée dans Don Carlo avec l'opéra conventionnel et sa suite d'airs, de cabalettes et de duos détachés de l'action. Chronologiquement, Aida se situe entre la première version de Don Carlos (1867), les révisions de La Force du destin (1869) et la Messa da requiem (1874). Il faudra ensuite attendre plus de quinze ans pour assister à la création d'un nouvel opéra de Verdi. Ce sera Otello, créé en 1887 à la Scala de Milan. L'œuvre à l'Opéra de Paris Aida a été créé à Paris au Théâtre Italien de la Salle Ventadour en 1876, dans la version italienne, sous la direction de Verdi, avec Rosina Stolz dans le rôle-titre. L'œuvre entre au répertoire de l'Opéra de Paris (Palais Garnier) le 22 mars 1880, dans une version française de Camille du Locle et Charles Nuitter, dirigée par Verdi lui-même et mise en scène par Régnier et Mayer. À cette occasion, furent spécialement conçues par le facteur Sax les célèbres trompettes droites de 1,20 mètre. Cette production sera reprise jusqu'en 1933. En 1939, une nouvelle mise en scène est confiée à Pierre Chéreau. Les trompettes de Sax furent à cette occasion remplacées par des trompettes plus modernes, réalisées par Couesnon. Cette production restera à l'affiche jusqu'en 1968, date à laquelle Leontyne Price interprètera le rôle-titre. L'œuvre a été reprise dans la mise en scène d’Olivier Py en 2013. Synopsis ACTE I Premier tableau L’Éthiopie s’apprête à attaquer l’Égypte. Le grand-prêtre annonce à Radamès, jeune capitaine de la garde, que la déesse Isis désignera bientôt le commandant suprême des forces égyptiennes. Radamès rêve d’obtenir ce poste pour conquérir l’amour de la divine Aida, esclave éthiopienne au service d’Amneris, fille du roi. Or, celle-ci convoite le beau militaire et tente à cet effet de sonder son cœur. Radamès est troublé par ses questions, craignant qu’Amneris n’ait deviné ses sentiments pour Aida. C’est le moment que la belle esclave choisit pour faire son apparition. Voyant le regard ardent que Radamès pose sur la jeune fille, Amneris comprend tout. Se faisant tout miel, elle interroge Aida sur les raisons de sa tristesse. La belle esclave n’en manque pas : une nouvelle guerre se prépare entre l’Égypte et sa patrie éthiopienne ; elle craint pour ses proches. Alors qu’Aida se lamente, et que Radamès tremble à l’idée que leurs amours puissent être révélées, Amneris fulmine intérieurement. La cour se rassemble pour accueillir un messager qui apporte la nouvelle de l’attaque éthiopienne. On déclare la guerre. Le commandant suprême a été nommé : c’est Radamès. Amneris triomphe, tandis qu’Aida est déchirée entre son amour de la patrie et sa passion pour un ennemi. ACTE II Premier tableau Les esclaves d’Amneris célèbrent leur princesse, alors que celle-ci n’en peut plus d’attendre le retour de Radamès, victorieux, du champ de bataille. Les petits esclaves Maures dansent. Vient Aida ; Amneris feint de compatir à la douleur de la fille des vaincus bien qu’en réalité elle veuille éprouver ses sentiments. Après avoir observé le désespoir d’Aida à l’annonce mensongère de la mort de Radamès, elle lui révèle la vérité, pour entendre de sa bouche un cri de joie révélateur. Les deux rivales s’affrontent, alors qu’on entend déjà l’écho du chœur annonçant l’entrée triomphale des forces égyptiennes dans Memphis. Aida tombe à genoux, implorant la pitié des dieux. Second tableau Tout Memphis accueille les soldats victorieux et leur général, Radamès. Amneris, assise à gauche de son père, savoure l’instant. Les troupes défilent aux sons des trompettes ; passe le char transportant le butin de guerre, et autour duquel on exécute une danse rituelle. Paraît enfin Radamès, salué par le roi comme sauveur de la patrie. Amneris ceint son front d’une couronne glorieuse. Pour toute récompense, Radamès demande que les prisonniers éthiopiens puissent solliciter la grâce royale. Au moment où on les introduit, Aida reconnaît parmi eux son père Amonasro qui cache sous les haillons son identité Second tableau Au temple de Fthà, les prêtresses chantent de roi d’Ethiopie. Il n’en affirme pas moins et exécutent une danse rituelle, alors que que le roi est mort, avant d’implorer la cléRadamès reçoit les insignes de son rang mence du souverain égyptien pour tous les prisonniers. Ramfis et les prêtres prodes mains de Ramphis. testent, mais Radamès jette sa voix dans la balance, et il l’emporte : les prisonniers sont libérés, seuls Aida et son père resteront à Memphis. Pour couronner le tout, le roi offre à Radamès la main d’Amneris. ACTE III Sur les bords du Nil se dresse le temple d’Isis où Amneris vient prier à la veille de ses noces. C’est ici qu’Aida a donné rendez-vous à Radamès. En l’attendant, elle rêve de sa patrie perdue, avant d’être surprise par son père qui exige d’elle un douloureux sacrifice : pour servir la patrie, il faut qu’elle arrache à Radamès un secret militaire. Aida résiste, mais l’autorité paternelle triomphe de ses scrupules. Amonasro se cache, car voici Radamès, sur les ailes du désir. Alors qu’Aida feint la jalousie, Radamès la rassure : lorsqu’il aura fracassé la contre-attaque ennemie, le roi ne pourra plus rien lui refuser, même le droit de répudier sa propre fille au profit d’une esclave éthiopienne. Aida ne cache pas son scepticisme, et suggère une solution plus sûre : la fuite. Pour Radamès c’est impensable, mais le jeu d’Aida est assez subtil pour qu’il finisse par céder. Reste à déterminer par quelle voie s’échapper. Radamès propose le sentier qu’emprunteront le lendemain les forces égyptiennes, et qui reste sans surveillance : le col de Napata. Au son de ses mots, Amonasro surgit de sa cachette, triomphant ; il révèle à Radamès sa véritable identité, en le remerciant d’avoir permis la victoire éthiopienne. Il ne reste plus à Radamès qu’à s’enfuir avec Aida et Amonasro. Soudain, Amneris leur barre la route en appelant les prêtres. Amonasro veut la tuer, mais Radamès l’en empêche. Aida et son père parviennent à s’enfuir, alors que Radamès se livre à Ramfis. ACTE IV Premier tableau Amonasro a été tué pendant la fuite, mais Aida s’est échappée, à la fureur d’Amneris. La princesse fait venir Radamès pour lui conseiller de plaider coupable en implorant la grâce du tribunal des prêtres. Mais Radamès ne se sent pas coupable ; de sur- croît, croyant Aida morte, il ne veut plus vivre. Même après avoir appris d’Amneris que sa bien-aimée est vivante, le héros déchu s’obstine dans son refus, certain qu’il ne la retrouvera jamais. Amneris explose de fureur. Le procès du traître commence ; Amneris, prostrée, écoute les délibérations. Par trois fois Ramfis demande à Radamès d’avouer ses crimes et de se repentir, n’obtenant de lui que le silence. Le héros est condamné à être emmuré vivant. Dans un dernier hurlement de désespoir, Amneris se jette sur les prêtres. Second tableau Enfermé dans son tombeau, Radamès rêve encore d’Aida. Soudain, il entend sa voix : sachant sa condamnation, elle s’est introduite dans la grotte pour mourir avec lui. Ils disent ensemble leur adieu à la terre des vivants. Alors que les prêtres prient au temple de Fthà, Amneris demande au dieu d’apaiser son âme torturée. Olivier Py MISE EN SCÈNE Olivier Py est auteur de théâtre, comédien, metteur en scène, réalisateur et directeur de lieux de diffusion. Formé à l'ENSATT et au Conservatoire national supérieur d'art dramatique, il a également étudié la philosophie et la théologie. En 1988, il fonde sa propre compagnie, « L'inconvénient des boutures ». Nommé en 1998 directeur du Centre dramatique national d'Orléans, il est de mars 2007 à mars 2012 directeur du Théâtre de l'Odéon, où il a notamment mis en scène la trilogie d'Eschyle (Les Sept contre Thèbes, Les Suppliantes, Les Perses), Roméo et Juliette de Shakespeare et Prométhée enchaîné d'Eschyle. Il prendra en 2014 la direction du Festival d'Avignon. La plupart de ses œuvres (La Servante, Les Vainqueurs, Le Visage d'Orphée, L'Exaltation du labyrinthe, L'Apocalypse joyeuse...) sont publiées chez Actes Sud-Papiers. Il a été lauréat de la Fondation Beaumarchais, Prix Nouveau Talent Théâtre / SACD en 1996 et Prix Jeune Théâtre de l'Académie française (2002). Il est également l'auteur d'un roman, Paradis de tristesse (Actes Sud). Sa mise en scène de l'intégrale du Soulier de satin de Paul Claudel a reçu le prix Georges-Lherminier, décerné par le Syndicat de la Critique au meilleur spectacle créé en région. En juillet 2006, il a mis en scène dans la Cour d'honneur du Palais des Papes un hommage à Jean Vilar, L'Énigme Vilar. Fin 2011, il crée Die Sonne à la Volksbuhne de Berlin avec des comédiens allemands. Depuis 1999, Olivier Py se consacre également à la mise en scène d'opéra : Der Freischutz à l'Opéra de Nancy, Les Contes d'Hoffmann, La Damnation de Faust, Tristan et Isolde, Tannhäuser et Lulu au Grand Théâtre de Genève, Le Vase de parfums (musique de Suzanne Giraud, livret d'Olivier Py) à l'Opéra de Nantes, Curlew River (Edimbourg, Lyon et Athènes), Pelléas et Mélisande à Moscou, The Rake's Progress et Mathis le Peintre à l'Opéra national de Paris, Idomeneo au Festival d'Aix-enProvence 2009 et au Mozarteum de Salzbourg, Roméo et Juliette à Amsterdam, Hamlet d'Ambroise Thomas au Theater an der Wien, Les Huguenots à La Monnaie de Bruxelles, Carmen à l'Opéra de Lyon, Il Trovatore à l’Opéra de Munich. GIUSEPPE VERDI (1813-1901) Né en 1813 à Le Roncole, hameau proche de Busseto, mort à Milan en 1901, Giuseppe Verdi a composé une trentaine d’opéras. Parmi les plus célèbres : Nabucco, Ernani, Attila, Macbeth, Luisa Miller, Rigoletto, Il Trovatore, La Traviata, I Vespri siciliani, Simone Boccanegra, Un Ballo in maschera, La Forza del destino, Don Carlo, Aïda, Otello, Falstaff. Il est également l’auteur d’une Messa da Requiem. Il abandonne progressivement le bel canto classique au profit d’une expression vocale plus dramatique ; les dernières œuvres de Verdi verront la disparition du récitatif et l’avènement d’un discours musical continu. STEPHANE LISSNER DIRECTEUR DE L'OPÉRA NATIONAL DE PARIS Né le 23 janvier 1953 à Paris, Stéphane Lissner a dirigé durant toute sa carrière des théâtres, des festivals et des maisons d’opéras en France et en Europe. Il monte sa première pièce de théâtre à l'âge de seize ans puis crée, à dix-huit ans, son propre théâtre dans une salle du 7e arrondissement de Paris, le Théâtre Mécanique, où il travaille notamment avec Alain Françon et Bernard Sobel entre 1972 et 1975. Il y exerce tous les métiers : régisseur, électricien, auteur ou encore metteur en scène. Il est ensuite nommé secrétaire général du Centre dramatique national d'Aubervilliers (1977-1978) puis codirige le Centre dramatique national de Nice jusqu'en 1983. En 1984-1985, il enseigne la gestion des institutions culturelles à l'université ParisDauphine. De 1984 à 1987, il dirige le festival parisien Printemps du théâtre. Il est administrateur du Théâtre du Châtelet (Théâtre musical de Paris) dès 1983 puis en est nommé directeur général en 1988. Il le restera dix ans, tout en assumant en parallèle la direction générale de l'Orchestre de Paris (1993-1995). De 1998 à 2006, il prend la direction du Festival international d'art lyrique d'Aix-enProvence. Il y crée l'Académie européenne de Musique, conçue comme un prolongement du festival vers la pédagogie et la promotion de jeunes talents. Parallèlement, il co-dirige avec Peter Brook le Théâtre des Bouffes du Nord entre 1998 et 2005. En 2002, il s'associe avec Frédéric Franck pour reprendre le Théâtre de la Madeleine, qu'il quittera en 2011. De 2005 à 2014, il devient surintendant et directeur artistique du Teatro della Scala de Milan. Il en est le premier directeur non Italien. De 2005 à 2013, il est également directeur de la musique des Wiener Festwochen en Autriche. Au cours de sa carrière, il a travaillé avec les plus grands chefs d’orchestre, metteurs en scène ou chorégraphes parmi lesquels : Daniel Barenboim, Pierre Boulez, William Christie, Simon Rattle, Esa-Pekka Salonen… ; Luc Bondy, Stéphane Braunschweig, Patrice Chéreau, Klaus-Michael Grüber, Claus Guth, Mario Martone, Peter Sellars, Peter Stein, Dmitri Tcherniakov, Robert Wilson… ; Pina Bausch, William Forsythe… Nommé directeur délégué de l’Opéra national de Paris en octobre 2012, il a pris ses fonctions le 1er août 2014. Stéphane Lissner est chevalier de la Légion d'honneur, officier de l'Ordre National du mérite et de l'Ordre du Mérite de la République italienne. PHILIPPE JORDAN DIRECTEUR MUSICAL Directeur Musical de l’Opéra national de Paris et Directeur Musical des Wiener Symphoniker depuis de la saison 2014-2015, Philippe Jordan est déjà reconnu comme l’un des chefs d’orchestre les plus doués et les plus passionnants de sa génération. Il prend à 6 ans sa première leçon de piano. À 8 ans, il rejoint les Zürcher Sängerknaben et à 11 ans commence le violon. En 1994, à l’âge de 16 ans, il entre au conservatoire de Zurich où il obtient le diplôme de professeur de piano avec mention. Il étudie parallèlement avec le compositeur suisse Hans Ulrich Lehmann et continue ses études de piano auprès de Karl Engel. Dans la même période, il travaille comme assistant de Jeffrey Tate sur le Ring de Wagner présenté au Théâtre du Châtelet. Philippe Jordan commence sa carrière comme Kapellmeister au Stadttheater d’Ulm en 1994-1995. De 1998 à 2001, il est assistant de Daniel Barenboim à la Deutsche Staatsoper de Berlin. De 2001 à 2004, il est Directeur musical de l’Opéra de Graz et de l’Orchestre Philharmonique de Graz, puis de 2006 à 2010 principal chef invité à la Staatsoper Unter den Linden Berlin. Pendant ce temps, il fait ses débuts dans les plus importants opéras et festivals internationaux comme le Semperoper de Dresde, le Royal Opera House Covent Garden, l'Opéra de Zurich, la Wiener Staatsoper, le Metropolitan Opera New York, le Théâtre royal de La Monnaie de Bruxelles, le Teatro alla Scala de Milan, la Bayerische Staatsoper de Munich, le Festival de Bayreuth, le Festival de Glyndebourne, le Salzburger Festspiele et le Festival d’Aix-en-Provence. En concert, Philippe Jordan a dirigé les Berliner Philharmoniker, le Philharmonia Orchestra de Londres, l'Orchestre de Chicago, l'Orchestre de Cleveland, l’Orchestre de Philadelphie, le National Symphony de Washington, l'Orchestre Philharmonique de New York, les Wiener Philharmoniker, la Staatskapelle de Berlin, le NDR Hamburg, le DSO Berlin, le Filarmonica della Scala, l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia de Rome, l’Orchestre Philharmonique de Radio France, l’Orchestre Gustav Mahler des Jeunes et le Tonhalle de Zurich. Il se produit régulièrement en tant que pianiste en récitals et musique de chambre. Au cours de la saison 2014/15, Philippe Jordan se consacre entre autres, avec les Wiener Symphoniker, à un cycle intégral des symphonies de Schubert, à des compositions contemporaines et aux grands oratorios de Bach. À l’Opéra national de Paris, il dirige les nouvelles productions de L’Enlèvement au sérail et du Roi Arthus, la reprise de Pelléas et Mélisande ainsi que l’intégrale des symphonies de Beethoven. Il sera présent au Bayerische Staatsoper de Munich avec une nouvelle production d’Arabella et une reprise de Tristan et Isolde. Philippe Jordan a enregistré en DVD Werther (Wiener Staatsoper), Doktor Faust (Opernhaus Zurich), Salomé (Covent Garden), Les Noces de Figaro (Opéra national de Paris). Il a également enregistré l’intégrale des concertos pour piano de Beethoven avec François-Frédéric Guy et l’Orchestre Philharmonique de Radio France ainsi que Pelléas et Mélisande avec l’Orchestre de l’Opéra national de Paris (Naïve), le Requiem de Verdi et des extraits symphoniques du Ring des Nibelungen (Erato/ Warner Classics). Pour ces trois derniers enregistrements, il a été nommé « Artiste de l’année – Classica 2013 ». En septembre 2014 il a enregistré en CD la symphonie Pathétique de Tchaïkovski avec les Wiener Symphoniker. Durée des spectacles * OPÉRA MADAMA BUTTERFLY PLATÉE DON GIOVANNI MOSES UND ARON L’ELISIR D’AMORE LE CHÂTEAU DE BARBEBLEUE / LA VOIX HUMAINE LA DAMNATION DE FAUST WERTHER CAPRICCIO IL TROVATORE IL BARBIERE DI SIVIGLIA DIE MEISTERSINGER VON NÜRNBERG IOLANTA / CASSE-NOISETTE RIGOLETTO DER ROSENKAVALIER LEAR LA TRAVIATA AIDA BALLET BALANCHINE / MILLEPIED / ROBBINS ANNE TERESA DE KEERSMAEKER LA BAYADÈRE WHEELDON / MCGREGOR / BAUSCH BATSHEVA DANCE COMPANY BEL / MILLEPIED / ROBBINS IOLANTA / CASSE-NOISETTE ROMÉO ET JULIETTE RATMANSKY / BALANCHINE / ROBBINS / PECK SPECTACLE DE L'ÉCOLE DE DANSE LES APPLAUDISSEMENTS NE SE MANGENT PAS GISELLE ENGLISH NATIONAL BALLET PECK / BALANCHINE FORSYTHE 1re PARTIE ENTRACTE 2e PARTIE 19.30 - 20.25 19.30 - 20.45 19.30 - 21.05 19.30 - 21.15 19.30 - 20.45 30' 30' 35' 20.55 - 22.25 21.15 - 22.20 21.40 - 23.10 30' 21.15 - 22.15 ENTRACTE 3e PARTIE TOTAL 2h55 2h50 3h40 1h45 2h45 1h55 19.30 - 21.25 19.30 - 20.40 19.30 - 20.15 19.30 - 22.00 19.30 - 20.45 19.30 - 21.05 30' 20' 21.10 - 22.20 20.35 - 21.10 30' 30' 21.15 - 22.25 21.35 - 22.35 17.30 - 18.55 45' 19.00 - 20.10 19.30 - 20.30 19.00 - 20.15 19.30 - 20.55 19.30 - 20.05 19.30 - 20.45 30' 30' 30' 30' 30' 30' 1re PARTIE 2h50 3h05 2h30 2h55 3h05 25' 21.35 - 22.35 19.40 - 20.40 30' 21.10 - 23.15 5h45 20.40 - 21.55 21.00 - 22.05 20.45 - 21.40 21.25 - 22.30 20.35 - 21.40 21.15 - 22.20 20' 22.15 - 23.05 25' 22.05 - 23.05 25' 22.05 - 22.40 4h05 2h35 4h05 3h00 3h10 2h50 ENTRACTE 2e PARTIE ENTRACTE 3e PARTIE 20.30 - 21.00 25' 21.25 - 22.20 1h50 19.30 - 20.25 20' 20.45 - 21.15 1h45 19.30 - 20.20 20' 20.40 - 21.20 20' 21.40 - 22.20 2h50 19.30 - 20.00 20' 20.20 - 20.50 20' 21.10 - 21.40 2h10 19.30 - 20.30 19.30 - 20.00 19.00 - 20.10 19.30 - 20.30 20' 30' 20' 20.20 - 20.50 20.40 - 21.55 20.50 - 21.20 20' 20' 20' 21.10 - 22.30 22.15 - 23.05 21.40 - 22.30 1h00 3h00 4h05 3h00 19.30 - 20.20 20' 20.40 - 21.15 1h45 19.30 - 20.25 20' 20.45 - 21.30 2h00 20' 20' 20' 20' 20.40 - 21.35 20.30 - 21.00 20.15 - 21.00 20.15 - 20.40 1h05 19.30 - 20.35 19.30 - 20.20 19.30 - 20.10 19.30 - 19.55 19.30 - 19.55 TOTAL 20' 21.20 - 21.50 20' 21.00 - 21.25 Minutages sans applaudissement - *Horaires susceptibles d'être modifiés. Les nouveaux spectacles Attention : L'heure de début de certains spectacles varie en fonction des jours de la semaine. Veuillez vous référer à l'heure de vos billets 2h05 2h20 1h30 1h55