Giuseppe Verdi

Transcription

Giuseppe Verdi
AIDA
Giuseppe Verdi
EN QUATRE ACTES 1871
MUSIQUE
Giuseppe Verdi (1813-1901)
LIVRET
Antonio Ghislanzoni
D’APRÈS
Auguste Mariette
DIRECTION MUSICALE
Daniel Oren
MISE EN SCÈNE
Olivier Py
DÉCORS ET COSTUMES
Pierre-André Weitz
En langue italienne
LUMIÈRES
Bertrand Killy
Surtitrage en français
et en anglais
CHEF DES CHŒURS
José Luis Basso
Orchestre et Chœurs
de l’Opéra national de Paris
IL RE Orlin Anastassov
AMNERIS
Anita Rachvelishvili (13, 16,
19, 22, 25 juin, 9, 12 juillet)
Daniela Barcellona (28 juin, 1,
4, 7, 10, 13, 16 juillet)
AIDA
Sondra Radvanovsky (13,
16, 19, 22, 25, 28 juin, 1er, 4, 9,
12 juillet)
Liudmyla Monastyrska (7, 10,
13, 16 juillet)
RADAMES
Aleksandrs Antonenko (13, 16,
19, 22, 25, 28 juin, 7, 9, 12 juillet)
Yusif Eyvazov (1, 16 juillet)
Marco Berti (4, 10, 13 juillet)
RAMFIS Kwangchul Youn
AMONASRO
George Gagnidze (13, 16, 19,
22, 25 juin, 9, 12 juillet)
Vitaliy Bilyy (28 juin, 1, 4, 7, 10,
13, 16 juillet)
UN MESSAGGERO Yu Shao
SACERDOTESSA
Andrea Soare
La création
Aida est créé à l'Opéra du Caire le
24 décembre 1871. La première en Europe
a lieu à la Scala de Milan, le 8 février 1872,
avec quelques corrections apportées par
Verdi à sa partition, notamment la suppression de l'ouverture.
L’œuvre
Dès 1869, le khédive d'Égypte, Ismaïl
Pacha, avait souhaité commander un
ouvrage à Verdi pour célébrer l'inauguration du Canal de Suez. Le projet n'aboutit
pas, mais un an plus tard, Camille Du Locle,
le directeur de l'Opéra-Comique et librettiste de Don Carlo, fait parvenir au compositeur un scénario conçu par le célèbre
égyptologue français Auguste Mariette.
Cette fois, Verdi accepte. Du Locle écrivit
d'abord un livret en prose en français.
Antonio Ghislanzoni, avec qui Verdi avait
travaillé à la version révisée de La Force
du destin, fut chargé de la versification.
Auguste Mariette dessina les décors et
les costumes, afin de garantir la justesse
historique de la production. L'opéra fut
créé pour l'inauguration du nouvel opéra
du Caire en 1871. L'action se déroule au
temps des pharaons et relate l'histoire de
Radamès, général égyptien, qui dédaigne
l'amour de la fille du roi d'Égypte en faveur
d'Aida, une jeune esclave qui est en fait la
fille du roi d'Éthiopie, ennemi mortel du roi
d'Égypte. Par amour pour elle, il trahit son
pays et est condamné à être enterré vif.
Aida le suit dans la mort. Surtout connu
pour la célèbre scène du « triomphe » mené
aux accents des non moins célèbres trompettes, Aida est généralement considéré
comme l'archétype (voire la caricature)
de l'opéra à grand spectacle, associé à un
décor monumental et exotique, alors que
l'ouvrage est au contraire conçu comme
une succession de scènes intimistes, un
drame où se heurtent l'amour, la jalousie,
le devoir, l'honneur et la trahison. Avec
Aida, Verdi confirme la rupture amorcée
dans Don Carlo avec l'opéra conventionnel
et sa suite d'airs, de cabalettes et de duos
détachés de l'action. Chronologiquement,
Aida se situe entre la première version de
Don Carlos (1867), les révisions de La Force
du destin (1869) et la Messa da requiem
(1874). Il faudra ensuite attendre plus de
quinze ans pour assister à la création d'un
nouvel opéra de Verdi. Ce sera Otello, créé
en 1887 à la Scala de Milan.
L'œuvre à l'Opéra de Paris
Aida a été créé à Paris au Théâtre Italien de
la Salle Ventadour en 1876, dans la version
italienne, sous la direction de Verdi, avec
Rosina Stolz dans le rôle-titre. L'œuvre
entre au répertoire de l'Opéra de Paris
(Palais Garnier) le 22 mars 1880, dans une
version française de Camille du Locle et
Charles Nuitter, dirigée par Verdi lui-même
et mise en scène par Régnier et Mayer.
À cette occasion, furent spécialement
conçues par le facteur Sax les célèbres
trompettes droites de 1,20 mètre. Cette
production sera reprise jusqu'en 1933.
En 1939, une nouvelle mise en scène est
confiée à Pierre Chéreau. Les trompettes
de Sax furent à cette occasion remplacées par des trompettes plus modernes,
réalisées par Couesnon. Cette production
restera à l'affiche jusqu'en 1968, date à
laquelle Leontyne Price interprètera le
rôle-titre. L'œuvre a été reprise dans la
mise en scène d’Olivier Py en 2013.
Synopsis
ACTE I
Premier tableau
L’Éthiopie s’apprête à attaquer l’Égypte.
Le grand-prêtre annonce à Radamès,
jeune capitaine de la garde, que la déesse
Isis désignera bientôt le commandant
suprême des forces égyptiennes. Radamès
rêve d’obtenir ce poste pour conquérir
l’amour de la divine Aida, esclave éthiopienne au service d’Amneris, fille du roi. Or,
celle-ci convoite le beau militaire et tente
à cet effet de sonder son cœur. Radamès
est troublé par ses questions, craignant
qu’Amneris n’ait deviné ses sentiments
pour Aida. C’est le moment que la belle
esclave choisit pour faire son apparition.
Voyant le regard ardent que Radamès pose
sur la jeune fille, Amneris comprend tout.
Se faisant tout miel, elle interroge Aida sur
les raisons de sa tristesse. La belle esclave
n’en manque pas : une nouvelle guerre se
prépare entre l’Égypte et sa patrie éthiopienne ; elle craint pour ses proches. Alors
qu’Aida se lamente, et que Radamès
tremble à l’idée que leurs amours puissent
être révélées, Amneris fulmine intérieurement. La cour se rassemble pour accueillir
un messager qui apporte la nouvelle de
l’attaque éthiopienne. On déclare la guerre.
Le commandant suprême a été nommé :
c’est Radamès. Amneris triomphe, tandis
qu’Aida est déchirée entre son amour de la
patrie et sa passion pour un ennemi.
ACTE II
Premier tableau
Les esclaves d’Amneris célèbrent leur princesse, alors que celle-ci n’en peut plus d’attendre le retour de Radamès, victorieux,
du champ de bataille. Les petits esclaves
Maures dansent. Vient Aida ; Amneris feint
de compatir à la douleur de la fille des
vaincus bien qu’en réalité elle veuille éprouver ses sentiments. Après avoir observé le
désespoir d’Aida à l’annonce mensongère
de la mort de Radamès, elle lui révèle la
vérité, pour entendre de sa bouche un cri
de joie révélateur. Les deux rivales s’affrontent, alors qu’on entend déjà l’écho
du chœur annonçant l’entrée triomphale
des forces égyptiennes dans Memphis.
Aida tombe à genoux, implorant la pitié
des dieux.
Second tableau
Tout Memphis accueille les soldats victorieux et leur général, Radamès. Amneris,
assise à gauche de son père, savoure
l’instant. Les troupes défilent aux sons
des trompettes ; passe le char transportant le butin de guerre, et autour duquel
on exécute une danse rituelle. Paraît enfin
Radamès, salué par le roi comme sauveur
de la patrie. Amneris ceint son front d’une
couronne glorieuse. Pour toute récompense, Radamès demande que les prisonniers éthiopiens puissent solliciter la grâce
royale. Au moment où on les introduit, Aida
reconnaît parmi eux son père Amonasro
qui cache sous les haillons son identité
Second tableau
Au temple de Fthà, les prêtresses chantent de roi d’Ethiopie. Il n’en affirme pas moins
et exécutent une danse rituelle, alors que que le roi est mort, avant d’implorer la cléRadamès reçoit les insignes de son rang mence du souverain égyptien pour tous
les prisonniers. Ramfis et les prêtres prodes mains de Ramphis.
testent, mais Radamès jette sa voix dans
la balance, et il l’emporte : les prisonniers
sont libérés, seuls Aida et son père resteront à Memphis. Pour couronner le tout, le
roi offre à Radamès la main d’Amneris.
ACTE III
Sur les bords du Nil se dresse le temple
d’Isis où Amneris vient prier à la veille de
ses noces. C’est ici qu’Aida a donné rendez-vous à Radamès. En l’attendant, elle
rêve de sa patrie perdue, avant d’être surprise par son père qui exige d’elle un douloureux sacrifice : pour servir la patrie, il
faut qu’elle arrache à Radamès un secret
militaire. Aida résiste, mais l’autorité paternelle triomphe de ses scrupules. Amonasro
se cache, car voici Radamès, sur les ailes
du désir. Alors qu’Aida feint la jalousie,
Radamès la rassure : lorsqu’il aura fracassé
la contre-attaque ennemie, le roi ne pourra
plus rien lui refuser, même le droit de répudier sa propre fille au profit d’une esclave
éthiopienne. Aida ne cache pas son scepticisme, et suggère une solution plus sûre :
la fuite. Pour Radamès c’est impensable,
mais le jeu d’Aida est assez subtil pour qu’il
finisse par céder. Reste à déterminer par
quelle voie s’échapper. Radamès propose
le sentier qu’emprunteront le lendemain
les forces égyptiennes, et qui reste sans
surveillance : le col de Napata. Au son de
ses mots, Amonasro surgit de sa cachette,
triomphant ; il révèle à Radamès sa véritable identité, en le remerciant d’avoir
permis la victoire éthiopienne. Il ne reste
plus à Radamès qu’à s’enfuir avec Aida et
Amonasro. Soudain, Amneris leur barre la
route en appelant les prêtres. Amonasro
veut la tuer, mais Radamès l’en empêche.
Aida et son père parviennent à s’enfuir,
alors que Radamès se livre à Ramfis.
ACTE IV
Premier tableau
Amonasro a été tué pendant la fuite, mais
Aida s’est échappée, à la fureur d’Amneris.
La princesse fait venir Radamès pour lui
conseiller de plaider coupable en implorant la grâce du tribunal des prêtres. Mais
Radamès ne se sent pas coupable ; de sur-
croît, croyant Aida morte, il ne veut plus
vivre. Même après avoir appris d’Amneris
que sa bien-aimée est vivante, le héros
déchu s’obstine dans son refus, certain qu’il
ne la retrouvera jamais. Amneris explose
de fureur. Le procès du traître commence ;
Amneris, prostrée, écoute les délibérations.
Par trois fois Ramfis demande à Radamès
d’avouer ses crimes et de se repentir, n’obtenant de lui que le silence. Le héros est
condamné à être emmuré vivant. Dans un
dernier hurlement de désespoir, Amneris
se jette sur les prêtres.
Second tableau
Enfermé dans son tombeau, Radamès rêve
encore d’Aida. Soudain, il entend sa voix :
sachant sa condamnation, elle s’est introduite dans la grotte pour mourir avec lui.
Ils disent ensemble leur adieu à la terre
des vivants. Alors que les prêtres prient au
temple de Fthà, Amneris demande au dieu
d’apaiser son âme torturée.
Olivier Py
MISE EN SCÈNE
Olivier Py est auteur de théâtre,
comédien, metteur en scène,
réalisateur et directeur de lieux de
diffusion. Formé à l'ENSATT et au
Conservatoire national supérieur
d'art dramatique, il a également
étudié la philosophie et la théologie.
En 1988, il fonde sa propre compagnie, « L'inconvénient des
boutures ». Nommé en 1998 directeur du Centre dramatique
national d'Orléans, il est de mars 2007 à mars 2012 directeur du
Théâtre de l'Odéon, où il a notamment mis en scène la trilogie
d'Eschyle (Les Sept contre Thèbes, Les Suppliantes, Les Perses),
Roméo et Juliette de Shakespeare et Prométhée enchaîné d'Eschyle.
Il prendra en 2014 la direction du Festival d'Avignon. La plupart de
ses œuvres (La Servante, Les Vainqueurs, Le Visage d'Orphée,
L'Exaltation du labyrinthe, L'Apocalypse joyeuse...) sont publiées chez
Actes Sud-Papiers. Il a été lauréat de la Fondation Beaumarchais,
Prix Nouveau Talent Théâtre / SACD en 1996 et Prix Jeune Théâtre
de l'Académie française (2002). Il est également l'auteur d'un
roman, Paradis de tristesse (Actes Sud). Sa mise en scène de
l'intégrale du Soulier de satin de Paul Claudel a reçu le prix
Georges-Lherminier, décerné par le Syndicat de la Critique au
meilleur spectacle créé en région. En juillet 2006, il a mis en scène
dans la Cour d'honneur du Palais des Papes un hommage à Jean
Vilar, L'Énigme Vilar. Fin 2011, il crée Die Sonne à la Volksbuhne de
Berlin avec des comédiens allemands. Depuis 1999, Olivier Py se
consacre également à la mise en scène d'opéra : Der Freischutz à
l'Opéra de Nancy, Les Contes d'Hoffmann, La Damnation de Faust,
Tristan et Isolde, Tannhäuser et Lulu au Grand Théâtre de Genève,
Le Vase de parfums (musique de Suzanne Giraud, livret d'Olivier Py)
à l'Opéra de Nantes, Curlew River (Edimbourg, Lyon et Athènes),
Pelléas et Mélisande à Moscou, The Rake's Progress et Mathis le
Peintre à l'Opéra national de Paris, Idomeneo au Festival d'Aix-enProvence 2009 et au Mozarteum de Salzbourg, Roméo et Juliette à
Amsterdam, Hamlet d'Ambroise Thomas au Theater an der Wien,
Les Huguenots à La Monnaie de Bruxelles, Carmen à l'Opéra de
Lyon, Il Trovatore à l’Opéra de Munich.
GIUSEPPE
VERDI
(1813-1901)
Né en 1813 à Le Roncole, hameau proche
de Busseto, mort à Milan en 1901,
Giuseppe Verdi a composé une trentaine
d’opéras. Parmi les plus célèbres : Nabucco,
Ernani, Attila, Macbeth, Luisa Miller,
Rigoletto, Il Trovatore, La Traviata, I Vespri siciliani, Simone Boccanegra,
Un Ballo in maschera, La Forza del destino, Don Carlo, Aïda, Otello, Falstaff.
Il est également l’auteur d’une Messa da Requiem. Il abandonne
progressivement le bel canto classique au profit d’une expression vocale
plus dramatique ; les dernières œuvres de Verdi verront la disparition
du récitatif et l’avènement d’un discours musical continu.
STEPHANE
LISSNER
DIRECTEUR DE L'OPÉRA NATIONAL DE PARIS
Né le 23 janvier 1953 à Paris, Stéphane
Lissner a dirigé durant toute sa carrière
des théâtres, des festivals et des maisons
d’opéras en France et en Europe.
Il monte sa première pièce de théâtre à
l'âge de seize ans puis crée, à dix-huit
ans, son propre théâtre dans une salle
du 7e arrondissement de Paris, le Théâtre
Mécanique, où il travaille notamment
avec Alain Françon et Bernard Sobel
entre 1972 et 1975. Il y exerce tous les
métiers : régisseur, électricien, auteur ou
encore metteur en scène.
Il est ensuite nommé secrétaire général du
Centre dramatique national d'Aubervilliers
(1977-1978) puis codirige le Centre dramatique national de Nice jusqu'en 1983.
En 1984-1985, il enseigne la gestion des
institutions culturelles à l'université ParisDauphine. De 1984 à 1987, il dirige le festival parisien Printemps du théâtre.
Il est administrateur du Théâtre du Châtelet (Théâtre musical de Paris) dès 1983
puis en est nommé directeur général en
1988. Il le restera dix ans, tout en assumant en parallèle la direction générale de
l'Orchestre de Paris (1993-1995).
De 1998 à 2006, il prend la direction du
Festival international d'art lyrique d'Aix-enProvence. Il y crée l'Académie européenne
de Musique, conçue comme un prolongement du festival vers la pédagogie et la
promotion de jeunes talents.
Parallèlement, il co-dirige avec Peter Brook
le Théâtre des Bouffes du Nord entre 1998
et 2005. En 2002, il s'associe avec Frédéric Franck pour reprendre le Théâtre de la
Madeleine, qu'il quittera en 2011.
De 2005 à 2014, il devient surintendant et
directeur artistique du Teatro della Scala
de Milan. Il en est le premier directeur
non Italien. De 2005 à 2013, il est également directeur de la musique des Wiener
Festwochen en Autriche.
Au cours de sa carrière, il a travaillé avec
les plus grands chefs d’orchestre, metteurs
en scène ou chorégraphes parmi lesquels :
Daniel Barenboim, Pierre Boulez, William
Christie, Simon Rattle, Esa-Pekka Salonen… ;
Luc Bondy, Stéphane Braunschweig, Patrice
Chéreau, Klaus-Michael Grüber, Claus Guth,
Mario Martone, Peter Sellars, Peter Stein,
Dmitri Tcherniakov, Robert Wilson… ; Pina
Bausch, William Forsythe…
Nommé directeur délégué de l’Opéra
national de Paris en octobre 2012, il a pris
ses fonctions le 1er août 2014.
Stéphane Lissner est chevalier de la
Légion d'honneur, officier de l'Ordre National du mérite et de l'Ordre du Mérite de la
République italienne. PHILIPPE
JORDAN
DIRECTEUR MUSICAL
Directeur Musical de l’Opéra national de
Paris et Directeur Musical des Wiener Symphoniker depuis de la saison 2014-2015,
Philippe Jordan est déjà reconnu comme
l’un des chefs d’orchestre les plus doués et
les plus passionnants de sa génération. Il
prend à 6 ans sa première leçon de piano.
À 8 ans, il rejoint les Zürcher Sängerknaben et à 11 ans commence le violon. En
1994, à l’âge de 16 ans, il entre au conservatoire de Zurich où il obtient le diplôme
de professeur de piano avec mention. Il
étudie parallèlement avec le compositeur
suisse Hans Ulrich Lehmann et continue
ses études de piano auprès de Karl Engel.
Dans la même période, il travaille comme
assistant de Jeffrey Tate sur le Ring de
Wagner présenté au Théâtre du Châtelet.
Philippe Jordan commence sa carrière
comme Kapellmeister au Stadttheater
d’Ulm en 1994-1995. De 1998 à 2001, il est
assistant de Daniel Barenboim à la Deutsche
Staatsoper de Berlin. De 2001 à 2004, il est
Directeur musical de l’Opéra de Graz et de
l’Orchestre Philharmonique de Graz, puis de
2006 à 2010 principal chef invité à la Staatsoper Unter den Linden Berlin.
Pendant ce temps, il fait ses débuts dans les
plus importants opéras et festivals internationaux comme le Semperoper de Dresde, le
Royal Opera House Covent Garden, l'Opéra
de Zurich, la Wiener Staatsoper, le Metropolitan Opera New York, le Théâtre royal de La
Monnaie de Bruxelles, le Teatro alla Scala de
Milan, la Bayerische Staatsoper de Munich,
le Festival de Bayreuth, le Festival de Glyndebourne, le Salzburger Festspiele et le Festival d’Aix-en-Provence.
En concert, Philippe Jordan a dirigé les Berliner Philharmoniker, le Philharmonia Orchestra de Londres, l'Orchestre de Chicago,
l'Orchestre de Cleveland, l’Orchestre de Philadelphie, le National Symphony de Washington, l'Orchestre Philharmonique de New
York, les Wiener Philharmoniker, la Staatskapelle de Berlin, le NDR Hamburg, le DSO
Berlin, le Filarmonica della Scala, l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia de Rome,
l’Orchestre Philharmonique de Radio France,
l’Orchestre Gustav Mahler des Jeunes et
le Tonhalle de Zurich. Il se produit régulièrement en tant que pianiste en récitals et
musique de chambre.
Au cours de la saison 2014/15, Philippe
Jordan se consacre entre autres, avec les
Wiener Symphoniker, à un cycle intégral des
symphonies de Schubert, à des compositions contemporaines et aux grands oratorios de Bach. À l’Opéra national de Paris, il
dirige les nouvelles productions de L’Enlèvement au sérail et du Roi Arthus, la reprise de
Pelléas et Mélisande ainsi que l’intégrale des
symphonies de Beethoven. Il sera présent au
Bayerische Staatsoper de Munich avec une
nouvelle production d’Arabella et une reprise
de Tristan et Isolde.
Philippe Jordan a enregistré en DVD Werther
(Wiener Staatsoper), Doktor Faust (Opernhaus Zurich), Salomé (Covent Garden), Les
Noces de Figaro (Opéra national de Paris).
Il a également enregistré l’intégrale des
concertos pour piano de Beethoven avec
François-Frédéric Guy et l’Orchestre Philharmonique de Radio France ainsi que
Pelléas et Mélisande avec l’Orchestre
de l’Opéra national de Paris (Naïve), le
Requiem de Verdi et des extraits symphoniques du Ring des Nibelungen (Erato/
Warner Classics). Pour ces trois derniers
enregistrements, il a été nommé « Artiste
de l’année – Classica 2013 ».
En septembre 2014 il a enregistré en CD la
symphonie Pathétique de Tchaïkovski avec
les Wiener Symphoniker.
Durée des spectacles *
OPÉRA
MADAMA BUTTERFLY
PLATÉE
DON GIOVANNI
MOSES UND ARON
L’ELISIR D’AMORE
LE CHÂTEAU DE BARBEBLEUE / LA VOIX HUMAINE
LA DAMNATION DE FAUST
WERTHER
CAPRICCIO
IL TROVATORE
IL BARBIERE DI SIVIGLIA
DIE MEISTERSINGER VON
NÜRNBERG
IOLANTA / CASSE-NOISETTE
RIGOLETTO
DER ROSENKAVALIER
LEAR
LA TRAVIATA
AIDA
BALLET
BALANCHINE / MILLEPIED /
ROBBINS
ANNE TERESA DE
KEERSMAEKER
LA BAYADÈRE
WHEELDON / MCGREGOR /
BAUSCH
BATSHEVA DANCE COMPANY
BEL / MILLEPIED / ROBBINS
IOLANTA / CASSE-NOISETTE
ROMÉO ET JULIETTE
RATMANSKY / BALANCHINE /
ROBBINS / PECK
SPECTACLE DE L'ÉCOLE DE
DANSE
LES APPLAUDISSEMENTS
NE SE MANGENT PAS
GISELLE
ENGLISH NATIONAL BALLET
PECK / BALANCHINE
FORSYTHE
1re PARTIE
ENTRACTE
2e PARTIE
19.30 - 20.25
19.30 - 20.45
19.30 - 21.05
19.30 - 21.15
19.30 - 20.45
30'
30'
35'
20.55 - 22.25
21.15 - 22.20
21.40 - 23.10
30'
21.15 - 22.15
ENTRACTE
3e PARTIE
TOTAL
2h55
2h50
3h40
1h45
2h45
1h55
19.30 - 21.25
19.30 - 20.40
19.30 - 20.15
19.30 - 22.00
19.30 - 20.45
19.30 - 21.05
30'
20'
21.10 - 22.20
20.35 - 21.10
30'
30'
21.15 - 22.25
21.35 - 22.35
17.30 - 18.55
45'
19.00 - 20.10
19.30 - 20.30
19.00 - 20.15
19.30 - 20.55
19.30 - 20.05
19.30 - 20.45
30'
30'
30'
30'
30'
30'
1re PARTIE
2h50
3h05
2h30
2h55
3h05
25'
21.35 - 22.35
19.40 - 20.40
30'
21.10 - 23.15
5h45
20.40 - 21.55
21.00 - 22.05
20.45 - 21.40
21.25 - 22.30
20.35 - 21.40
21.15 - 22.20
20'
22.15 - 23.05
25'
22.05 - 23.05
25'
22.05 - 22.40
4h05
2h35
4h05
3h00
3h10
2h50
ENTRACTE
2e PARTIE
ENTRACTE
3e PARTIE
20.30 - 21.00
25'
21.25 - 22.20
1h50
19.30 - 20.25
20'
20.45 - 21.15
1h45
19.30 - 20.20
20'
20.40 - 21.20
20'
21.40 - 22.20
2h50
19.30 - 20.00
20'
20.20 - 20.50
20'
21.10 - 21.40
2h10
19.30 - 20.30
19.30 - 20.00
19.00 - 20.10
19.30 - 20.30
20'
30'
20'
20.20 - 20.50
20.40 - 21.55
20.50 - 21.20
20'
20'
20'
21.10 - 22.30
22.15 - 23.05
21.40 - 22.30
1h00
3h00
4h05
3h00
19.30 - 20.20
20'
20.40 - 21.15
1h45
19.30 - 20.25
20'
20.45 - 21.30
2h00
20'
20'
20'
20'
20.40 - 21.35
20.30 - 21.00
20.15 - 21.00
20.15 - 20.40
1h05
19.30 - 20.35
19.30 - 20.20
19.30 - 20.10
19.30 - 19.55
19.30 - 19.55
TOTAL
20'
21.20 - 21.50
20'
21.00 - 21.25
Minutages sans applaudissement - *Horaires susceptibles d'être modifiés. Les nouveaux spectacles
Attention : L'heure de début de certains spectacles varie en fonction des jours de la semaine. Veuillez vous référer à l'heure de vos billets
2h05
2h20
1h30
1h55