Intégrale des 32 sonates pour piano de Beethoven
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Intégrale des 32 sonates pour piano de Beethoven
Intégrale des 32 sonates pour piano de Beethoven 17:00 Église de La Côte-Saint-André François-Frédéric Guy « Berlioz, tout comme Beethoven, représente pour moi la démesure et la modernité. Deux concepts qui guident ma quête musicale depuis toujours. L’intégrale des 32 sonates proposée sur 10 jours au public du festival se décline en 9 concerts, 11 heures de musique, 101 mouvements répartis sur quelques 600 pages ! Corpus autobiographique inégalé pour un voyage extraordinaire à partager avec le public, au cœur de la démesure beethovénienne, comme seul le Festival Berlioz peut en offrir. » François-Frédéric Guy Calendrier des concerts Ven 23 août Sonate n°1 en Fa m op. 2 n°1 Sonate n°2 en La M op. 2 n°2 Sonate n°3 en Ut M op. 2 n°3 Sam 24 août Sonate n°5 en Ut m op. 10 n°1 Sonate n°6 en Fa M op. 10 n°2 Sonate n°7 en Ré M op. 10 n°3 Dim 25 août Sonate n°4 en Mi b M op. 7 Sonate n°9 en Mi M op. 14 n°1 Sonate n°10 en Sol M op. 14 n°2 Sonate n°8 en Ut m op. 13 « Pathétique » Mar 27 août Sonate n°11 en Si b M op. 22 Sonate n°12 en La b M op. 26 « Marche funèbre » Sonate n°13 en Mi b M op. 27 n°1 « Quasi una fantasia » Sonate n°14 en Ut# m op. 27 n°2 « Clair de Lune » Mer 28 août Sonate n°16 en Sol M op. 31 n°1 Sonate n°17 en Ré m op. 31 n°2 « Tempête » Sonate n°18 en Mi b M op. 31 n°3 « La Chasse » Jeu 29 août Sonate n°15 en Ré M op. 28 « Pastorale » Sonate n°19 en Sol m op. 49 n°1 Sonate n°20 en Sol M op. 49 n°2 Sonate n°21 en Ut M op. 53 « Waldstein » Ven 30 août Sonate n°22 en Fa M op. 54 Sonate n°23 en Fa m op. 57 « Appassionata » Sonate n°25 en Sol M op. 79 « Alla tedesca » Sonate n°24 en Fa# M op. 78 « À Thérèse » Sonate n°26 en Mi b M op. 81a « Les Adieux » Sam 31 août Sonate n°27 en Mi m op. 90 Sonate n°28 en La M op. 101 Sonate n°29 en Si b M op. 106 « Hammerklavier » Dim 01 août Sonate n°30 en Mi M opus 109 Sonate n°31 en La b M opus 110 Sonate n°32 en Ut m opus 111 Ludwig van Beethoven (1770-1827) Intégrale des 32 sonates pour piano de Beethoven La composition des trente-deux sonates pour piano s’étend sur une période d’une trentaine d’années, de 1793 à 1822. Au cours de son activité créatrice, Beethoven n’eut de cesse de faire évoluer son style musical, demandant une technique pianistique toujours renouvelée à ses interprètes. Les premières sonates se rapprochent de celles de Mozart ou de Haydn et s’accordent, de par leur mode d’expression, avec les goûts du public viennois auquel elles s’adressaient. L’introduction lente de la Grande sonate pathétique (1799) ou l’impression de libre improvisation donnée par les deux sonates quasi una fantasia (1802) furent alors autant d’étonnantes dérogations à la tradition de toute une époque. Prenant conscience en 1802 du caractère irrémédiable de sa surdité, Beethoven se retranche dans la solitude et cesse de se produire comme pianiste. Mais sa popularité est acquise : ses sonates sont publiées peu de temps après leur composition et discutées abondamment par la critique. Le marché de l’édition alors en pleine expansion lui offre une importante source de revenus qui l’aide à s’affranchir du mécénat et à conquérir son indépendance artistique, fait inédit dans l’histoire de la musique. Contemporaines des grandes symphonies, les sonates de cette période comme la Waldstein (1805) ou l’Appassionata (1807) introduisent un nouveau ton héroïque, des sonorités inouïes et une conception différente du temps musical. Les sonates des années 1809-1810 comme Das Lebewohl (« Les Adieux ») sont empreintes d’un caractère lyrique et contemplatif. Après cette parenthèse, Beethoven introduit dans ses dernières sonates des éléments fondamentalement étrangers au « style classique » de ses prédécesseurs. En témoignent la monumentale fugue à trois voix, héritage du grand art polyphonique de Bach, qui constitue le finale de la sonate Hammerklavier (1819), ou encore le principe de la variation qui sous-tend l’Arietta de la sonate n°32 (1822), donnant sans cesse naissance à de nouveaux motifs musicaux au devenir incertain. Ces trente-deux sonates fascinèrent les successeurs de Beethoven, tout en les laissant fort désemparés. Comme le dit Schubert, « qui donc peut encore faire quelque chose après Beethoven ? » Le Beethoven Project de François-Frédéric Guy L’interprétation des 32 sonates pour piano solo s’inscrit dans un projet artistique de François-Frédéric Guy, le Beethoven Project. Il réunit également les 5 concertos et la musique de chambre pour cordes et piano de Beethoven. « Chaque artiste développe un répertoire de prédilection au fil du temps. Le cycle des Concertos de Beethoven – tout comme celui des 32 sonates - constitue la pierre angulaire de mon répertoire, l’incontournable somme de tous les possibles en matière d’engagement artistique et personnel. On y plonge - comme lorsqu’on part en exploration sous-marine - à la découverte d’un monde caché, familier mais également mystérieux et surprenant. La rencontre avec Philippe Jordan a été un élément déterminant dans la réalisation de l’intégrale des concertos. Nous sommes de la même génération et regardons dans la même direction. Son autorité naturelle et sa hauteur de vue tout comme sa simplicité et l’évidence de ses choix musicaux ont rendu ces moments de musique partagés intenses et inoubliables. La complicité et l’amitié entre les interprètes sont également indispensables lorsqu’on aborde la musique de chambre de Beethoven. Au fil des concerts, Xavier Phillips apporte la spontanéité, mais aussi la rigueur et l’ampleur du geste musical ; Tedi Papavrami quant à lui a synthétisé la maîtrise suprême de son instrument, faisant rayonner le chant beethovénien dans toute sa plénitude. » François-Frédéric Guy François-Frédéric Guy Ses débuts avec l’Orchestre de Paris et l’enregistrement live du deuxième concerto de Brahms avec le London Philharmonic imposent François-Frédéric Guy comme l’un des pianistes les plus fascinants de sa génération. Sa passion pour l’opéra et la musique symphonique allant de pair avec un certain goût du risque, il fait le choix, dans l’océan du répertoire pianistique, des œuvres les plus complexes. François- Frédéric Guy a travaillé aux côtés de chefs de renommée internationale et avec les plus grands orchestres. Il se consacre aujourd’hui à un Beethoven Project, autour de l’intégrale de l’œuvre du compositeur. Son interprétation de l’intégrale des concertos avec le Philharmonique de Radio France a été unanimement saluée par la critique. François-Frédéric Guy est Artiste en Résidence à l’Arsenal de Metz. Le Festival en ligne : www.festivalberlioz.com, Facebook et Twitter Sous le balcon d’Hector du ven 23 - au dim 25 août 19:00 Musée Hector-Berlioz programme Autour d’Hector Berlioz, pour cinq cuivres et récitant Les Cuivres Romantiques Jean-François Madeuf & Joël Lahens trompettes, cornets & bugle Pierre-Yves Madeuf cors & grosse caisse Laurent Madeuf trombone ténor à coulisse Marc Girardot ophicléide basse Jean-Jacques Adam narrateur Les Cuivres Romantiques Autour d’Hector Berlioz, pour cinq cuivres et récitant Le personnage Hector Berlioz nous convie à une promenade musicale à travers des extraits de son Traité d’instrumentation , d’anecdotes tirées de ses Mémoires ou de ses critiques musicales avec un mordant et un humour non dissimulés ! Propos illustré par des pièces de ses contemporains et quelques unes de ses pièces : F. A. G. Dauverné Marche sur les motifs de « Robert le diable » (de G. Meyerbeer) F. A. G. Dauverné Fanfare sur les motifs de « Robert le diable » (de G. Meyerbeer) J.-F. Gallay Caprice no. 12 (extrait) P. Gattermann (d’après) Quand les chiens vont bien P. Musard Quadrille de l’Auvergnat (extrait) H. Schiltz Allegretto ( Trio concertant op.104 no. 5) H. Schiltz Allegretto ( Trio concertant op.104 no. 4) H. Berlioz Oraison funèbre (extrait) (Symphonie Funèbre et Triomphale op.15) H. Schiltz Allegro ( Trio concertant op.104 no.4) H. Schiltz Andante ( Divertissement en quatuor op.40 no.5) H. Berlioz Cavatine de Pierrot ( Benvenuto Cellini, acte I / final) H. Schiltz Allegro ( Divertissements en quatuor op.40 nos.12 & 13) G. Donizetti / H. Schiltz Allegro “Farà di nostr’alme” V. Bellini / J. Forestier Marche - Andantino - Pas Redoublé V. Bellini / J. Forestier Andante “A te, o cara” V. Bellini/J.-F. Madeuf Allegro maestoso “Suoni la tromba” J. Bellon Quintette op. 29 no. 1 (Allegro - Minuetto - Andante Cantabile - Rondo) H. Berlioz / J.-F. Madeuf Marche Triomphale NB : les textes sont de H. Berlioz (extraits d’articles de son ouvrage De l’instrumentation , de ses Mémoires et d’articles divers parus à Paris entre 1841 et 1856), ainsi que de ses contemporains musiciens Dauverné, Schiltz, Kastner et d’autres critiques musicaux. Les Cuivres Romantiques Les membres de l’ensemble se sont tous spécialisés dans la musique sur instruments anciens. Ils se produisent en formation symphonique avec des ensembles aussi prestigieux que l’Orchestre des Champs- Élysées, l’Orchestre Révolutionnaire et Romantique, l’Orchestre du XVIIIe siècle, la Petite Bande, la Grande Écurie, la Chambre Philharmonique. Animés depuis longtemps de la même passion pour la «chine» de cuivres anciens, les musiciens ont choisi d’offrir à entendre en formation de chambre ou en formation élargie de fanfare une collection rendue vivante, après de patientes restaurations et la recherche d’un répertoire lui étant destiné tout particulièrement. Le Festival en ligne : www.festivalberlioz.com, Facebook et Twitter ven 23 août soirée 21:00 Château Louis XI programme H. Berlioz Béatrice & Bénédict Opéra comique d’après Shakespeare Jeune Orchestre Européen Hector Berlioz François-Xavier Roth direction Lilo Baur mise en scène Chœur Britten – Jeune chœur symphonique Nicole Corti direction Isabelle Druet, Jean-François Borras, Marion Tassou, Aude Extrémo, Philippe Ermelier, Thomas Dolié, Luc Bertin-Hugault solistes Serge Bagdassarian récitant Avec le soutien du Palazzetto Bru Zane Centre de musique romantique française H. Berlioz (1803-1869) Béatrice & Bénédict Si le jeune Berlioz n’avait pas rencontré l’opéra, sans doute aurait-il poursuivi la carrière de médecin à laquelle le destinait son père. C’est en effet suite à une représentation de l’ Iphigénie en Tauride de Gluck qu’il céda définitivement à sa vocation de compositeur. C’est aussi par la fréquentation de l’Opéra qu’il apprit en autodidacte à « connaître l’accent et le timbre, sinon l’étendue et le mécanisme de chaque instrument » et devint ainsi le premier grand orchestrateur de l’histoire de la musique. Paradoxalement, les œuvres lyriques de Berlioz ne connurent que peu de succès de son vivant et furent souvent refusées par les différents théâtres. À cet égard, Béatrice & Bénédict fait figure d’heureuse exception. Pour la première fois, Berlioz reçut de la part du directeur du Théâtre de Baden-Baden l’assurance que sa prochaine composition serait bel et bien repré- sentée. Et il remporta en 1862 l’un des plus grands succès de sa carrière. Pour le livret qu’il rédigea lui-même, Berlioz s’inspira de la comédie de Shakespeare Beaucoup de bruit pour rien , mais n’en conserva toutefois que l’intrigue secondaire, celle des amours de Béatrice & Bénédict . La substance dramatique est épurée, tout l’enjeu consistant à savoir si ces deux personnages épris l’un de l’autre sans se l’avouer parviendront à se rejoindre. Pour satisfaire les exigences du genre comique, Berlioz ajouta dans un second temps des dialogues parlés d’une qualité discutable et absents du manuscrit initial. Afin de préserver le rythme dramatique de cette œuvre d’une grande vivacité, un narrateur se chargera ce soir de nous livrer les éléments principaux de l’intrigue, choix qu’avait déjà effectué Daniel Barenboïm dans son enregistrement de 1982. « À mon sens, c’est une partition des plus vives et des plus originales que j’aie produites », nous confie Berlioz dans ses Mémoires. Partition écrite « avec la pointe d’une aiguille », Béatrice & Bénédict est un condensé de trouvailles à la fois rythmiques, mélodiques et harmoniques. C’est aussi une œuvre qui possède en elle-même son contre-modèle : à travers le personnage comique de Somarone, Berlioz ridiculise le « mauvais compositeur », académique, savant et rompu à l’art de la fugue, à qui le vin réussit finalement bien mieux que la musique. L’art véritable de Berlioz l’emporte heureusement sur celui de son homologue fictif : l’air dramatique de Béatrice « Dieu ! Que viens-je d’entendre ? », le très inspiré duo de Béatrice et Ursule « Vous soupirez, Madame ! » ou encore le trio « Je vais d’un cœur aimant » remportèrent rapidement les suffrages du public. Beaucoup de bruit pour rien, William Shakespeare Don Pedro, Prince d’Aragon, revient de guerre victorieux avec sa compagnie sur les terres de son ami Léonato, gouverneur de Messine, ville côtière de Sicile. Béatrice, nièce de Léonato, retrouve Bénédict, un chevalier du Prince. Vieilles connaissances, ils ne se supportent guère et ne cessent de se chamailler. Claudio, jeune et naïf ami de Bénédict, tombe amoureux de la jeune Héro, fille de Léonato. Leur mariage s’organise presque immédiatement, et par manière de plaisanterie, la compagnie de Don Pedro complote pour faire tomber Béatrice et Bénédict amoureux... Jeune Orchestre Européen Hector Berlioz Orchestre Académie du Festival Berlioz, le JOEHB regroupe des jeunes musiciens issus des meilleurs conservatoires européens, formés et encadrés par les musiciens de l’orchestre Les Siècles. Placés sous la direction de François- Xavier Roth, ils suivent une semaine de stage intense consacrée à l’interprétation des œuvres de Berlioz sur instruments d’époque avant de participer à l’un des concerts symphoniques du Festival. Il donne ainsi l’occasion à de jeunes artistes prometteurs en début de carrière professionnelle de rencontrer les plus grands artistes et de se produire en concert avec de prestigieux solistes. Le Jeune Orchestre Européen Hector Berlioz a été fondé en 2009 à l’initiative du Festival Berlioz. L’orchestre Les Siècles, partenaire du JOEHB depuis ses débuts, est soutenu par : François-Xavier Roth, direction François-Xavier Roth étudie auprès de János Fürst et d’Alain Marion au CNSMD de Paris. Il remporte en 2000 le premier prix du concours international Donatella Flick à Londres et devient chef assistant du London Symphony Orchestra (LSO). Il a également assisté Sir John Eliot Gardiner durant plusieurs années ( Les Troyens, Benvenuto Cellini, Falstaff...). En 2003, il fonde l’orchestre Les Siècles, tout en continuant à diriger l’Ensemble Philharmonique de Radio France et en menant une carrière de chef lyrique. Depuis septembre 2011, François-Xavier Roth est Chefdirigent du SWR Sinfonieorchester BadenBaden und Freiburg. Il est également Associate Guest Conductor du BBC National Orchestra of Wales et entretient des relations privilégiées avec le LSO qu’il dirige régulièrement. Lilo Baur, mise en scène Lilo Baur débute sa carrière à Londres comme comédienne. Elle se produit au Royal National Theatre dans L’Orestie puis dans The Merchant Of Venice. En France, elle interprète Gertrude dans La Tragédie d’Hamlet mis en scène par Peter Brook et le Narrateur dans Debussy’s Saint Sebastian avec le London Philharmonic Orchestra (Théâtre du Châtelet). Parallèlement, elle joue au cinéma dans de nombreux films et réalise des mises en scène ( Le Roi Cerf et Le Conte d’hiver au Théâtre Amore en Espagne, Cuisines et Dépendances au Théâtre Micalet à Valence...). En France, elle met en scène La Resurrezione à l’Amphithéâtre de l’Opéra Bastille et Ariane et Barbe Bleue à l’Opéra de Dijon. Elle vient de mettre en scène La Tête des autres de Marcel Aymé à la Comédie Française où elle vient d’obtenir le Prix Beaumarchais. Cette année, elle mettra en scène Lakmé de Delibes à l’Opéra de Lausanne et à l’Opéra Comique. Chœur Britten - Jeune chœur symphonique Dirigé par Nicole Corti, le Chœur Britten s’est forgé depuis 1991 un son spécifique alliant naturel vocal et exigence musicale au service de choix artistiques audacieux (créations contemporaines, œuvres méconnues du XXe siècle). Ce chœur a ajouté à son répertoire de grands oratorios pour chœur mixte. Il devient ainsi le partenaire de phalanges symphoniques et de festivals prestigieux et collabore avec des chefs d’orchestre de renom. Avec le Chœur Britten, le Jeune Chœur Symphonique s’associe régulièrement à de grands orchestres professionnels (Orchestre national de Lyon, Les Siècles, Jeune Orchestre Européen Hector Berlioz, Ensemble orchestral contemporain...). Le Chœur Britten est membre de la FEVIS. Il est soutenu par le Ministère de la Culture et de la Communication (DRAC Rhône- Alpes), la région RhôneAlpes, le département du Rhône et la Ville d’Irigny ainsi que par la SPEDIDAM, la SACEM, Musique Nouvelle en Liberté, le Fonds pour la création musicale (FCM) et par Musique française d’aujourd’hui (MFA). L’a.i.d.a. remercie les mécènes du Festival Berlioz : Les entreprises membres de Le Crédit Agricole Sud-Rhône-Alpes, Les Tissages Perrin, Etablissements Proverbio, CCI Nord-Isère, Entreprise Chanut, Eurobéton, Plurimmo Avantiel, Holding Textile Hermès, Alp’Etudes, Arc-en-Ciel Récupération, Michard Assurances, Normand Paysagiste, Pharmacie Barbier, Transports Garnier, Chocolaterie Jouvenal, Margaron SAS, Crystal’HyNe, Roseraie Félix Bureau et billetterie du Festival Berlioz : 38, place de la Halle - 38260 La Côte-Saint-André / 04 74 20 20 79 Le Festival en ligne : vidéos, photos, actualités... www.festivalberlioz.com, Facebook et Twitter Demain au Festival Berlioz 17:00 Église de La Côte-Saint-André Intégrale des 32 sonates pour piano de Beethoven François-Frédéric Guy piano 17:00 Église du Grand-Lemps F. Mendelssohn, T. Gouvy, F. David Quatuor Cambini 19:00 Musée Hector-Berlioz Sous le balcon d’Hector Les Cuivres Romantiques 21:00 Château Louis XI F. Liszt, S. Rachmaninov, H. Berlioz Orchestre national de Lyon Leonard Slatkin direction, Bertrand Chamayou piano le festival est organisé par Nicole Corti, chef de chœur Chef d’orchestre et de chœur, Nicole Corti est une pédagogue passionnée et accomplie. Première femme ayant suivi les enseignements de la classe de direction d’orchestre du CNSMD de Lyon, elle fait plusieurs rencontres déterminantes : les chefs d’orchestre Sergiu Celibidache et Pierre Devaux, l’ethnomusicologue Yvette Grimaud ou encore le compositeur Raffi Ourgandjian. Fondatrice du Chœur Britten dont la renommée est internationale, elle est nommée en 1993 chef des chœurs à Notre-Dame de Paris. Elle devient en 2008 responsable de l’unique classe de direction de chœur des conservatoires nationaux. Elle est élevée au grade de chevalier de l’Ordre national du mérite en 2002. Isabelle Druet, mezzo-soprano Béatrice Révélation Lyrique des Victoires de la Musique en 2010, la mezzo-soprano Isabelle Druet mène une carrière tant en concert et récital que dans l’opéra. Musicienne au parcours atypique, elle commence à explorer la voix à travers les musiques traditionnelles et actuelles. En 2007, elle est diplômée du Conservatoire de Paris (CNSMD) avec les félicitations à l’unanimité du jury. Elle fait ses débuts à l’Opéra de Paris en 2011 dans le rôle du Page (Salomé). Parmi ses nombreux autres rôles à la scène, on peut citer le rôle-titre de L’Italienne à Alger à l’Opéra-Théâtre de Metz, ainsi que La Sagesse, Sidonie et Mélisse dans Armide de Lully au Théâtre des Champs- Elysées sous la direction de William Christie. Jean-François Borras, ténor Bénédict Après ses débuts comme Petit Chanteur de Monaco, Jean-François Borras entre à l’Académie de Musique de Monaco en 1988 dans la classe de Marie-Anne Losco, avant d’obtenir son diplôme de chant à l’unanimité. Dès lors il chante dans de nombreuses salles européennes. Il débute une carrière internationale en chantant à Mannheim, Aix-la-Chapelle ( La Traviata, La Bohème et Rigoletto), ou en jouant Edgardo dans Lucia di Lammermoor à l’Opéra de Graz en Autriche. Ses projets pour la saison 2012-2013 comprennent notamment La Bohème à Trieste, Foresto (Attila) à Rome avec Riccardo Muti, Duca ( Rigoletto) à Tel Aviv, Raimbaut ( Robert le Diable) à Covent Garden, Cinna ( La Vestale au Théâtre des Champs-Elysées à Paris. Marion Tassou, soprano Héro Marion Tassou suit l’enseignement d’Isabelle Germain et de Fabrice Boulanger au Conservatoire de Lyon (CNSMD) avant d’obtenir son prix avec les félicitations du jury. Parallèlement, elle se forme auprès de personnalités musicales telles que Donatienne Michel-Dansac, Cécile de Boever et Udo Reinemann. Passionnée par l’art vocal dans sa diversité, elle s’intéresse à tous les répertoires, s’est produite dans Le Carnaval et la Folie de Destouches (Vénus), Le Pierrot Lunaire de Schönberg, Dialogues des Carmélites de Poulenc (Blanche de la Force) avec l’Atelier Lyrique des Pays de Savoie, mais aussi dans La vie Parisienne (Pauline) et a récemment abordé La Flûte enchantée (Pamina) en tournée en France avec la compagnie Opéra Éclaté. Aude Extrémo, Ursule mezzo-soprano Après ses études de chant au CNR de Bordeaux, la mezzo-soprano Aude Extrémo intègre l’Atelier Lyrique de l’Opéra Bastille. Premier prix des concours Les Amis du Grand Théâtre de Bordeaux en 2007 et Jeunes talents lyriques en 2009, elle est aussi «Révélation classique» de l’ADAMI en 2010. Parmi ses rôles à l’opéra, on retrouve Suzuki ( Madame Butterfly de Puccini), Lieschen ( Faust de Fénelon) et Amnéris (Aïda de Verdi). Aude Extrémo se produit également dans de nombreux oratorios comme la Petite Messe Solennelle de Rossini ou encore le Requiem de Mozart. Dernièrement, elle a interprété le Cycle des mélodies de Chostakovitch sur des poèmes traditionnels juifs sous la direction de F.-X. Roth. Philippe Ermelier, baryton Somarone Après une formation à la fois éclectique et complète – des cours de Jean-Laurent Cochet à l’Ecole Boulle – Philippe Ermelier étudie le chant au CNIPAL, où il rencontre Rita Streich, puis à l’École de chant de l’Opéra de Paris dans la classe de Michel Sénéchal. Son répertoire s’étend du baroque (Enée dans Didon et Enée de Purcell, Phinée dans La Jephté de Monteclair...) aux grandes œuvres d’opéra (le sacristain dans Tosca , Johann dans Werther...). Talentueux comédien, il aborde également l’opérette et la comédie musicale. Il interprète les œuvres d’Offenbach, Varney, Lehar, Weill, sans oublier celles de Jacques Duparc. Thomas Dolié, baryton Claudio Le baryton Thomas Dolié fait ses débuts en concert dans le rôle de Papageno ( La Flûte enchantée), sous la direction de Marc Minkowski, avant d’être à l’affiche de l’adaptation par Peter Brook de cette œuvre, donnée entre 2010 et 2012 en tournée mondiale. Révélation Artiste Lyrique des Victoires de la Musique Classique en 2008, il se produit dans Carmen, Madame Butterfly, Cosi fan Tutte, Fra Diavolo, Ariane à Naxos... Il aborde aussi le répertoire baroque, notamment avec Hervé Niquet pour Sémélé de Marin Marais. Dans le répertoire contemporain, Thomas Dolié participe à des créations, notamment de Pascale Jakubowski et de Richard Dubugnon. Luc Bertin-Hugault, basse Don Pedro Après avoir étudié le violon et la clarinette jusqu’à ses 18 ans, Luc Bertin-Hugault s’oriente vers le chant, qu’il étudie au conservatoire de Paris (CNSMD). Ces dernières saisons, il était Brander ( Huit scènes de Faust) avec l’Orchestre Philharmonique de Dresde, L’ermite ( Der Freischütz) avec the BBC Proms sous la direction de Sir J.E. Gardiner, ou encore le Médecin ( Pelléas et Mélisande) à l’Opéra Comique. Il interprète également des symphonies, des oratorios et des messes, dont La 9ème symphonie de Beethoven avec l’ensemble Orchestral de Paris dirigé par Sean Edwards, La Passion selon Saint Jean avec le chœur Charles Munch et la Messe en fa de Bach avec Les goûts réunis. Serge Bagdassarian, récitant Sociétaire de la Comédie-Française Depuis l’enfance, Serge Bagdassarian fait du théâtre amateur. Devenu professeur d’anglais, il se rend compte que le théâtre lui manque et décide de s’y consacrer complètement. Comédien et metteur en scène, il se forme à la technique du masque avec Mario Gonzalez et travaille pendant 18 ans avec C. Dancoisne pour de nombreux spectacles dont Chère famille de cette dernière, Macbeth de Shakespeare et Un monsieur très vieux avec des ailes immenses d’après García Marquez. Il joue dans plusieurs spectacles mis en scène par Vincent Goethals, Le Chemin des passes dangereuses de M.-M. Bouchard, Salina de L. Gaudé, et par P. Foviau Dans la solitude des champs de coton de Bernard-Marie Koltès. Il entre à la Comédie-Française en 2007. sam 24 août après-midi 17:00 Église du Grand-Lemps programme F. Mendelssohn Quatuor en Mi b opus 12 T. Gouvy Quatuor en La m opus 56 n°2 F. David Quatuor n°4 en Mi m Quatuor Cambini Julien Chauvin violon Karine Crocquenoy violon Pierre-Eric Nimylowycz alto Atsushi Sakaï violoncelle Avec le soutien du Palazzetto Bru Zane Centre de musique romantique française F. Mendelssohn (1809-1847) Quatuor en Mi b opus 12 F. David (1810-1876) Quatuor n°4 en Mi m Mendelssohn entreprit la composition de ce quatuor au printemps 1829, quelques semaines à peine après avoir fait renaître la Passion selon Saint-Matthieu de Bach lors d’un concert qu’il dirigeait à Berlin. Quelques lentes mesures d’introduction mènent à un Allegro tardante contrasté dans lequel se succèdent trois thèmes très lyriques. Vient ensuite une Canzonetta pleine de fraîcheur avec son accompagnement en pizzicati et le jeu staccato des violons. L’Andante espressivo, d’abord si calme, atteint son sommet dramatique en son milieu puis revient au climat initial. Jaillit alors le flot de notes rapides du Finale tumultueux dans lequel réapparaît épisodiquement la mélancolie du mouvement précédent. Fort éloigné des œuvres à caractère orientaliste qui apportèrent la célébrité à Félicien David, cet unique mouvement d’un quatrième quatuor resté inachevé appartient au domaine de la musique instrumentale pure. Une mélodie mineure pleine de lyrisme passe avec fluidité d’un instrument à l’autre. S’installe alors un accompagnement de notes répétées qui accueille bientôt un second motif plus sautillant. Les deux thèmes musicaux se développent, s’altèrent, s’essoufflent, jusqu’au silence. Puis ils reviennent de manière obsédante jusqu’à l’avènement du fortissimo final. T. Gouvy (1819-1898) Quatuor en La m opus 56 n°2 Transporté par l’audition en 1851 d’une symphonie de Théodore Gouvy, Berlioz ne mâcha pas ses mots : « Qu’un musicien de l’importance de Monsieur Gouvy soit encore si peu connu à Paris, et que tant de moucherons importunent le public de leur obstiné bourdonnement, c’est de quoi confondre et indigner les esprits naïfs qui croient encore à la raison et à la justice de nos mœurs musicales ». Que dire alors des onze quatuors, dont seul celui en sol majeur a fait l’objet d’un enregistrement récent ? Avec ce quatuor en la mineur, la musique de Gouvy pourra donc être interprétée au pays natal de son ardent défenseur. Quatuor Cambini Fondé en 2007, le quatuor Cambini est uni par la même passion : celle des instruments anciens, de la recherche et de la musique de chambre. Il est apprécié tant pour son interprétation des œuvres reconnues de Haydn, Mozart, Beethoven ou Mendelssohn que pour sa redécouverte de compositeurs français tels que Jadin, David ou Gouvy. Le Quatuor s’est déjà produit dans les salles et les festivals les plus renommés d’Europe (Festival d’Aix-en-Provence, Palazzetto Bru Zane à Venise, Palais de Marbre de Saint- Pétersbourg, Opéra Comique...). La rencontre et collaboration avec des artistes tels que Alain Planès, Alain Meunier, Christophe Coin ou Jérôme Pernoo ont enrichi l’univers chambriste du Quatuor. Le Quatuor Cambini-Paris est en résidence à la Fondation Singer-Polignac à Paris et reçoit le soutien de la fondation Swiss Life . Le Festival en ligne : www.festivalberlioz.com/Facebook /Twitter sam 24 août soirée 21:00 Château Louis XI programme F. Liszt Totentanz, pour piano et orchestre S. Rachmaninov L’Île des morts H. Berlioz Symphonie fantastique Orchestre national de Lyon Leonard Slatkin direction Bertrand Chamayou piano F. Liszt (1811-1886) Totentanz, pour piano et orchestre Au moment de composer cette « Danse macabre », Liszt aura sans doute eu à l’esprit le dernier mouvement de la Symphonie Fantastique de Berlioz, œuvre qui l’avait beaucoup impressionné quelques années auparavant. Comme Berlioz en effet, il emploie une mélodie grégorienne habituellement chantée à la messe des morts : le Dies Irae. Impossible que ce célèbre thème musical passe inaperçu : dès les premières mesures, tandis que le piano répète obstinément trois notes dissonantes, le Dies Irae apparaît en valeurs longues aux instruments les plus graves de l’orchestre, cordes, bois et cuivres à l’unisson. Il est ensuite prétexte à une série de variations dans lesquelles se déploie la diabolique virtuosité du soliste. Le pianiste Hans von Bülow assura la création de cette œuvre en 1865. S. Rachmaninov (1873-1943) L’Île des morts Bien que nous connaissions davantage Rachmaninov pour sa réputation de pianiste - compositeur virtuose, cette pièce vient nous rappeler qu’il fut également un grand orchestrateur, héritier de Tchaïkovski et émule fidèle du traité de Berlioz. Créée en 1909, L’Île des morts s’inspire d’un tableau éponyme du peintre suisse Arnold Böcklin : une île aux falaises abruptes et aux sombres sapins se découpe sur une mer d’huile et un ciel menaçant. Près du rivage luit la silhouette fantomatique du nocher Charon. La musique évocatrice de Rachmaninov fait tout naturellement appel au motif du Dies Irae, mais de manière discrète et dans une forme écourtée limitée aux quatre notes initiales. Ce motif devient cependant de plus en plus insistant au fur et à mesure que la traversée de Charon, semblerait-il, touche à sa fin. H. Berlioz (1803-1869) Symphonie fantastique Créée comme Hernani en 1830, la Symphonie Fantastique est à la musique symphonique ce que la pièce de Hugo est au théâtre : une brèche ouverte à l’inspiration romantique. Sept ans seulement après la dernière symphonie de Beethoven, Berlioz repousse encore les limites expressives de l’orchestre. Chaque idée musicale est indissociablement liée à un timbre, une couleur, une utilisation particulière des nombreux instruments – et Berlioz en rêvait cent trente ! Bois de l’archet frappé sur les cordes, hautbois répondant en écho au cor anglais, cloches… nous pourrions énumérer encore bien des effets inouïs. L’interprétation de ce soir permettra en outre d’entendre, à la place des habituelles trompettes, la sonorité plus douce des deux cornets à pistons initialement requis par Berlioz et qui rendent la scène du bal si fascinante. Romantique, cette symphonie l’est encore davantage de par le « programme » littéraire qui l’accompagne. Berlioz dota en effet ses audacieuses trouvailles sonores d’une justification extramusicale, et autobiographique : « Un jeune musicien d’une sensibilité maladive » s’éprend d’une femme qui réunit « tous les charmes de l’être idéal » ( Rêveries et Passions), qu’il retrouve bientôt au milieu du « tumulte d’une fête » ( Un bal). A la campagne, l’idée de cette femme vient encore troubler le dialogue de deux pâtres (Scène aux champs). Le jeune homme rêve ensuite qu’il est « condamné à mort » pour avoir « tué celle qu’il aimait » ( Marche au supplice). Il se voit alors au Sabbat pour ses propres funérailles (Songe d’une nuit de Sabbat) lors desquelles retentit, d’abord au grave des tubas et bassons, puis dans une accélération rythmique aux trombones et aux cors… ce fameux motif du Dies Irae. Orchestre national de Lyon Depuis plus de cent ans, l’ONL reçoit à sa tête les chefs d’orchestre les plus prestigieux, de Charles Munch et André Cluytens à Sir John Eliot Gardiner et Sir Neville Mariner. Considéré comme l’un des meilleurs orchestres européens, l’ONL a joué aux côtés de très nombreux solistes de réputation mondiale tels Pablo Casals, Arthur Grumiaux, Wilhelm Kempff ou plus récemment Yo-Yo Ma, Martha Argerich, Margaret Price, Jessye Norman… Héritier de la Société des Grands Concerts de Lyon, l’Orchestre national de Lyon (ONL) est devenu un orchestre permanent en 1969, avec comme premier directeur musical Louis Frémaux. Depuis lors, il est administré et soutenu financièrement par la Ville de Lyon, qui l’a doté en 1975 d’une salle de concert de 2000 places, l’Auditorium. L’ONL a eu ensuite pour directeurs musicaux Serge Baudo, Emmanuel Krivine, David Robertson et Jun Märkl. Leonard Slatkin occupe les mêmes fonctions depuis septembre 2011. Les tournées de l’ONL le mènent régulièrement au Japon, aux États-Unis et dans les principaux pays d’Europe pour se produire dans les plus grandes salles (Carnegie Hall à New York, Royal Albert Hall à Londres, Concertgebouw d’Amsterdam, Salle Pleyel à Paris… L’ONL a fait découvrir en première audition mondiale les pièces des plus grands créateurs de notre temps tels Michael Jarrell, Luciano Berio, Thierry Escaich, Édith Canat de Chizy… La richesse du répertoire de l’ONL se reflète dans une vaste discographie régulièrement récompensée. Leonard Slatkin poursuit cette politique ambitieuse avec notamment un projet d’intégrale Ravel (Naxos). Depuis de nombreuses années, l’ONL est un orchestre pionnier en matière d’action culturelle. Il est, par exemple, le seul orchestre français à développer deux orchestres de jeunes. Établissement de la Ville de Lyon, l’Orchestre national de Lyon est subventionné par le Ministère de la Culture et de la Communication et par la Région Rhône-Alpes. Leonard Slatkin, direction Né à Los Angeles du violoniste et chef d’orchestre Felix Slatkin et de la violoncelliste Eleanor Aller, membres fondateurs du fameux Hollywood String Quartet, Leonard Slatkin étudie le violon puis la direction d’orchestre auprès de son père, de Walter Susskind à Aspen et de Jean Morel à la Juilliard School de New York. Il dirige l’Orchestre Symphonique de Saint-Louis et l’Orchestre Symphonique National de Washington entre 1979 et 2008. En 2011, il devient Directeur musical de l’Orchestre national de Lyon tout en occupant les mêmes fonctions à l’Orchestre Symphonique de Detroit depuis 2008. Leonard Slatkin a dirigé les plus grands orchestres américains, européens et asiatiques. Bertrand Chamayou, piano Artiste incontournable de la scène musicale, Bertrand Chamayou est remarqué dès l’âge de 13 ans par le pianiste Jean-François Heisser dont il suivra l’enseignement au conservatoire de Paris (CNSMD). Doté d’un vaste répertoire et impliqué dans la création contemporaine, il est invité à se produire sur les plus grandes scènes internationales (Concertgebouw, Wigmore Hall...) et dans de prestigieux festivals, et est amené à jouer sous la direction de chefs de renom (Pierre Boulez, Andris Nelsons...) avec des orchestres comme l’Orchestre National de France et le London Philharmonic Orchestra. Excellent chambriste, il se produit régulièrement aux côtés de ses amis Sol Gabetta, Renaud Capuçon, Daishin Kashimoto et bien d’autres. L’a.i.d.a. remercie les mécènes du Festival Berlioz : Les entreprises membres de Le Crédit Agricole Sud-Rhône-Alpes, Les Tissages Perrin, Etablissements Proverbio, CCI Nord-Isère, Entreprise Chanut, Eurobéton, Plurimmo Avantiel, Holding Textile Hermès, Alp’Etudes, Arc-en-Ciel Récupération, Michard Assurances, Normand Paysagiste, Pharmacie Barbier, Transports Garnier, Chocolaterie Jouvenal, Margaron SAS, Crystal’HyNe, Roseraie Félix Bureau et billetterie du Festival Berlioz : 38, place de la Halle - 38260 La Côte-Saint-André / 04 74 20 20 79 Le Festival en ligne : vidéos, photos, actualités... www.festivalberlioz.com Retrouvez-nous aussi sur Demain au Festival Berlioz 11:00 Château de Bressieux Démoulage des cloches 14:00 Halle de La Côte-Saint-André Journée des Harmonies Sociétés musicales dauphinoises 17:00 Église de La Côte-Saint-André Intégrale des sonates pour piano de Beethoven François-Frédéric Guy piano 17:00 Chapelle Sainte-Marie-d’en-Haut, Grenoble F. Schubert, F. Liszt Bertrand Chamayou piano 19:00 Musée Hector-Berlioz Sous le balcon d’Hector Les Cuivres Romantiques 21:00 Château Louis XI H. Berlioz, L. van Beethoven La Chambre Philharmonique Emmanuel Krivine direction, Amihai Grosz alto le festival est organisé par dim 25 août après-midi 17:00 Grenoble, Chapelle Sainte-Marie-d’en-haut programme F. Schubert Zwölf Ländler D 790 F. Schubert / F. Liszt Auf dem Wasser zu singen F. Schubert Allegretto en Ut m – Wanderer Fantaisie F. Liszt Jeux d’eau à la villa d’Este F. Liszt Sonnet 123 de Pétrarque F. Liszt Après une lecture de Dante Bertrand Chamayou piano F. Schubert (1797-1828) Zwölf Ländler D 790 F. Liszt (1811-1886) Jeux d’eau à la villa d’Este En réalité, ces douze pièces regroupées sous le titre de « Ländler » ressemblent davantage à des « Deutsche », type de danse allemande à trois temps accentués de manière égale et de tempo plus lent que la valse. Schubert écrivit un grand nombre de danses à l’intention des habitués de fameuses soirées artistiques viennoises, les « Schubertiades ». Les Zwölf Ländler D 790 se démarquent de cette abondante production tant par leur caractère particulièrement méditatif que par leur haut degré de stylisation. Brahms reconnut le premier leur grande valeur artistique et les fit publier en 1864, à titre posthume et sans aucune modification. Œuvre tardive dans la production du compositeur, ces Jeux d’eau appartiennent au troisième cahier des Années de Pèlerinage (1883), sorte de journal musical où Liszt recueillait les impressions de ses voyages. Les eaux miroitantes des fontaines italiennes sont ici figurées par un jaillissement d’arpèges annonciateur du style de Debussy ou de Ravel. F. Schubert (1797-1828) / F. Liszt (1811-1886) Auf dem Wasser zu singen Comme Brahms, mais à sa manière, Liszt rendit hommage au grand génie romantique qu’était Schubert. Ainsi transcrivit-il fidèlement pour piano solo plusieurs lieder de Schubert, dont le célèbre Auf dem Wasser zu singen (« À chanter sur l’eau »). F. Schubert (1797-1828) Allegretto en Ut m À travers cette courte pièce d’une touchante modestie, Schubert nous fait une confidence à mi-voix, trouée de silences. F. Schubert (1797-1828) Wanderer Fantaisie D’une tout autre dimension, la virtuose Wanderer Fantaisie (1822) ne manqua pas de fasciner Liszt. Les quatre parties enchaînées de cette œuvre novatrice rappellent le découpage habituel d’une forme sonate, Allegro con fuoco, Adagio, Scherzo et Finale. Toute la fantaisie se nourrit en outre d’un thème unique emprunté à Der Wanderer, lied de Schubert mettant en scène un voyageur errant en quête d’un hypothétique bonheur. F. Liszt (1811-1886) Sonnet 123 de Pétrarque Dans le deuxième cahier des Années de Pèlerinage (1858) transparaît l’intérêt nouveau de Liszt pour la littérature italienne. En témoigne cette évocation de la poésie amoureuse du Trecento. F. Liszt (1811-1886) Après une lecture de Dante De même, Liszt s’inspira de la Divine comédie de Dante, qu’il avait lue abondamment dès 1830, pour composer ce grand mouvement passionné d’une puissance quasi orchestrale. Bertrand Chamayou Artiste incontournable de la scène musicale, Bertrand Chamayou est remarqué dès l’âge de 13 ans par le pianiste Jean-François Heisser dont il suivra l’enseignement au conservatoire de Paris (CNSMD). Doté d’un vaste répertoire et impliqué dans la création contemporaine, il est invité à se produire sur les plus grandes scènes internationales (Concertgebouw, Wigmore Hall...) et dans de prestigieux festivals, et est amené à jouer sous la direction de chefs de renom (Pierre Boulez, Andris Nelsons...) avec des orchestres comme l’Orchestre National de France et le London Philharmonic Orchestra. Excellent chambriste, il se produit régulièrement aux côtés de ses amis Sol Gabetta, Renaud Capuçon, Daishin Kashimoto et bien d’autres. Le Festival en ligne : www.festivalberlioz.com/Facebook /Twitter dim 25 août soirée 21:00 Château Louis XI programme H. Berlioz Harold en Italie L. van Beethoven 3ème Symphonie dite « Héroïque » La Chambre Philharmonique Emmanuel Krivine direction Amihai Grosz alto H. Berlioz (1803-1869) Harold en Italie C’est à Niccolo Paganini qu’était initialement destiné le solo d’alto d’ Harold en Italie. Le répertoire de cet instrument étant jusque-là peu développé, l’illustre virtuose avait passé commande au compositeur de la Symphonie fantastique. Cette requête ne pouvait que stimuler Berlioz, qui dans ses œuvres précédentes avait déjà tenté d’exploiter au maximum les potentialités des divers instruments. Attentif à la spécificité de l’alto, il remarquait dans son Traité d’instrumentation et d’orchestration (1843) que « le son de ses cordes graves a un mordant particulier, ses notes aiguës brillent par leur accent tristement passionné, et son timbre, en général, d’une mélancolie profonde, diffère essentiellement de celui des autres instruments à archets ». L’alto d’ Harold en Italie n’est donc pas un violon un peu grave qu’il s’agirait de faire concerter avec un orchestre accompagnateur. Le timbre particulier de l’instrument émerge et se fond tour à tour avec délicatesse dans le flux orchestral, énonçant de manière cyclique un thème que Berlioz se plut à associer au Childe Harold rêveur du poète britannique Byron. I. Harold aux Montagnes II. Marche des Pèlerins chantant la prière du soir III. Sérénade d’un Montagnard des Abruzzes à sa maîtresse IV. Orgie des Brigands Paganini ayant refusé de jouer cette œuvre qui desservait selon lui ses talents de virtuose, c’est finalement l’altiste Chrétien Urhan qui assura la création parisienne d’ Harold en Italie le 2 novembre 1834. La critique salua le succès inespéré de l’œuvre de Berlioz, succès qui fut cependant de courte durée puisque le public se montra indifférent dès la seconde audition. L. van Beethoven (1770-1827) 3ème Symphonie dite « Héroïque » Cette symphonie en mi bémol majeur marque une étape capitale dans la production de Beethoven. Alors que les deux symphonies précédentes s’inscrivaient dans la lignée de Mozart et Haydn, la troisième s’émancipe du modèle classique par sa longueur et ses proportions inaccoutumées, ainsi que par l’exceptionnelle énergie rythmique qui la parcourt. Les nombreuses innovations contenues dans la partition déroutèrent le premier public de 1805. Cette symphonie fut en outre la première d’une série d’œuvres qui intimidèrent et inspirèrent simultanément les successeurs de Beethoven, à commencer par Berlioz. Nourri des idéaux républicains de la Révolution Française, Beethoven baptisa tout d’abord sa symphonie « Bonaparte », en hommage au premier consul en lequel il reconnaissait un héros… jusqu’à ce que celui-ci se fasse couronner empereur. L’œuvre prit dès lors le titre à dimension plus universelle, mais aussi plus pessimiste, de « Symphonie héroïque, pour célébrer l’anniversaire de la mort d’un grand homme ». Si le premier mouvement, Allegro con brio, exalte un héroïsme grandiose, la Marche funèbre qui lui succède est un hommage au héros défunt. Ce remarquable second mouvement est le plus long non seulement de la troisième symphonie, mais de toutes les symphonies de Beethoven, à l’exception du finale de la neuvième. Vient ensuite un Scherzo de forme assez classique qu’il serait difficile de rattacher au sujet de la symphonie. Enfin, le Finale fait intervenir le thème symbolique du Titan Prométhée, thème déjà utilisé par Beethoven dans ses œuvres antérieures. La Chambre Philharmonique – Emmanuel Krivine Orchestre sur instruments d’époque Depuis ses débuts en 2004, la Chambre Philharmonique a connu un engouement partout renouvelé (Cité de la musique à Paris, MC2 à Grenoble, Alte Oper à Francfort, Philharmonie de Essen, Philharmonie du Luxembourg, Palau de la Musica Catalana à Barcelone, etc.), notamment aux côtés de Viktoria Mullova, Andreas Staier, Emanuel Ax, Renaud Capuçon, Jean-Guihen Queyras ou Robert Levin. Elle s’ouvre à la musique d’aujourd’hui en créant des œuvres des compositeurs Bruno Mantovani en 2005 et Yan Maresz en 2006. L’orchestre a fait ses débuts à l’Opéra à l’occasion d’une production de l’Opéra comique de Béatrice et Bénédict , avec le chœur de chambre les Éléments, dans une mise en scène de Dan Jemmet. La Chambre Philharmonique a débuté sa collaboration avec Naïve avec la Messe en ut mineur de Mozart, paru en 2005. La Chambre Philharmonique est subventionnée par le Ministère de la Culture et de la Communication et le Mécénat Musical Société Générale. Elle est accueillie en résidence dans la Communauté d’agglomération Porte de l’Isère, avec le soutien du Conseil général de l’Isère. Emmanuel Krivine, direction Premier prix du CNSMD de Paris à 16 ans, pensionnaire de la Chapelle musicale Reine Elisabeth, Emmanuel Krivine commence très jeune sa carrière de violoniste, étudie avec Henryk Szeryng et Yehudi Menuhin, puis à partir de 1965, après une rencontre avec Karl Böhm, se consacre peu à peu à la direction d’orchestre. Directeur musical de l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg depuis 2006, il est régulièrement invité par les meilleurs orchestres. En 2004, Emmanuel Krivine s’associe à un groupe de musiciens européens et fonde La Chambre Philharmonique, consacrée à la découverte et à l’interprétation d’un répertoire allant du classique au contemporain, sur des instruments appropriés à l’œuvre et son époque. Amihai Grosz, alto Né en Israël en 1979, Amihai Grosz débute l’alto alors qu’il est âgé de 12 ans. Quatre ans plus tard, il intègre le Quatuor de Jérusalem. Celui-ci, considéré comme étant l’un des plus intéressants et dynamiques de sa génération, se produit alors sur de prestigieuses scènes internationales. Amihai Grosz devient par la suite soliste de nombreux orchestres de renommée en Israël et en Allemagne. Il collabore régulièrement avec le West-Eastern Divan Orchestra et le chef d’orchestre et pianiste Daniel Barenboim en tant que leader du pupitre d’altos. Parmi ses partenaires de musique de chambre, Mitsuko Uchida, Tabea Zimmermann, Isaac Stern... Amihai Grosz joue un alto Gaspar da Solo datant du XVIe siècle. L’a.i.d.a. remercie les mécènes du Festival Berlioz : Les entreprises membres de le festival est organisé par Le Crédit Agricole Sud-Rhône-Alpes, Les Tissages Perrin, Etablissements Proverbio, CCI Nord-Isère, Entreprise Chanut, Eurobéton, Plurimmo Avantiel, Holding Textile Hermès, Alp’Etudes, Arc-en-Ciel Récupération, Michard Assurances, Normand Paysagiste, Pharmacie Barbier, Transports Garnier, Chocolaterie Jouvenal, Margaron SAS, Crystal’HyNe, Roseraie Félix Bureau et billetterie du Festival Berlioz : 38, place de la Halle - 38260 La Côte-Saint-André / 04 74 20 20 79 Le Festival en ligne : vidéos, photos, actualités... www.festivalberlioz.com Retrouvez-nous aussi sur Demain au Festival Berlioz 17:00 Église de La Côte-Saint-André H. Berlioz, J. F. Lesueur, J.-F.-V. Bellon, C.-W. von Gluck, A. Reicha Eburon Quintet 15:00 et 21:00 Chapelle des Apprentis d’Auteuil R. Wagner / J.-P. Arnaud Ensemble Carpe Diem Jean-Pierre Arnaud direction, Françoise Masset soprano, Daniel Mesguich récitant lun 26 août 15:00 et 21:00 Chapelle des Apprentis d’Auteuil programme R. Wagner / J.-P. Arnaud Tristan & Iseult Ensemble Carpe Diem Jean-Pierre Arnaud direction Françoise Masset soprano Daniel Mesguich récitant R. Wagner / J.-P. Arnaud Tristan & Iseult L’archet rompt le silence. Le son s’étire, se courbe… et se brise sur l’accord déchirant qui fit couler tant d’encre, l’ « accord de Tristan », accord du désir inassouvi, dissonance réclamant sans relâche sa résolution qui n’adviendra qu’une heure plus tard. Une heure au lieu de trois pour apprécier ce chef-d’œuvre, voilà ce à quoi nous invite la transcription musicale de Jean-Pierre Arnaud alliée à l’adaptation littéraire de Vincent Figuri. Wagner ne voulut-il pas une œuvre « absolument simple » et débordante de « la vie la plus intense », une œuvre de dimension relativement plus modeste aussi, qui, à l’inverse de sa monumentale Tétralogie, lui ouvrirait facilement les portes des théâtres ? Composé en 1859, Tristan et Iseult sera créé à Munich six ans après. L’Ensemble Carpe Diem rend le drame wagnérien dans ce qu’il a de plus essentiel : le désir des deux amants éclot dès le prélude, s’exacerbe et culmine dans le plus effusif des duos pour s’éteindre enfin sur les dernières paroles d’Iseult. Le désir, insatiable volonté de vivre toute schopenhauerienne, ne peut expirer qu’au rivage de cet apaisant nirvana qu’est la mort. C’est en effet en découvrant à la fois Schopenhauer et la pensée bouddhiste que Wagner songea à mettre en musique la légende séculaire de Tristan et Iseult. Il eut pour source principale le Tristan médiéval de Gottfried de Strasbourg, qui lui-même avait puisé sa matière littéraire chez le poète du xiie siècle Thomas d’Angleterre. Plongeant aux origines du mythe, le livret de Vincent Figuri nous révèle certains passages de ce Tristan originel. La transcription musicale de Jean-Pierre Arnaud nous dévoile quant à elle le germe de la pensée wagnérienne. Deux des Wesendonck-Lieder ayant servi d’esquisses au compositeur au moment de la composition de Tristan reprennent naturellement leur place dans cette version intimiste. L’adaptation pour une dizaine d’instrumentistes, loin d’appauvrir l’écriture orchestrale initiale, en vivifie les couleurs et en souligne les raffinements. Le chant des personnages absents, que ce soit celui de la suivante Brangäne, du roi Marke ou de Tristan lui-même, est confié à la voix du récitant mais aussi aux divers instruments de l’ensemble, renforçant ainsi la conception wagnérienne d’un lien indissoluble entre poème et musique. Car selon Wagner, c’est bien le musicien qui « peut faire retentir clairement ce qui a été passé sous silence, et la forme infaillible de son silence sonore est la mélodie infinie ». Voici alors, dans une adaptation concise, intense, poétique, cette œuvre des plus célèbres dont chaque instant semble pourtant si transitoire et insaisissable. Ensemble Carpe Diem La création en 1993 de l’Ensemble Carpe Diem par son fondateur Jean-Pierre Arnaud, repose sur une idée essentielle : partager et ouvrir l’accès aux œuvres parfois réservées aux orchestres et théâtres. Avec une formation de dix instrumentistes talentueux, Jean-Pierre Arnaud décloisonne et ouvre le répertoire lyrique, symphonique et chorégraphique ; il l’enrichit de rencontres avec des chanteurs, danseurs, improvisateurs, marionnettistes, comédiens, funambules, plasticiens…que ce pari intéresse. Ainsi, avec plus de cinq cents représentations à son actif, Carpe Diem a été invité à se produire dans de belles salles de la Péniche Opéra au Théâtre des Champs-Elysée, dans de fameux festivals : celui de Berlioz jusqu’au Prom’s à Londres Dix réalisations discographiques, largement saluées par la presse, viennent attester de l’authenticité de son travail. Ce dernier enregistrement porte une écoute nouvelle du Tristan et Iseult de Wagner, reflet de la quête artistique de l’Ensemble Carpe Diem . Jean-Pierre Arnaud, direction Hautboïste diplômé du CNSMD de Paris, Jean-Pierre Arnaud intègre en 1983 l’Orchestre du Capitole de Toulouse comme Hautbois Solo puis l’Orchestre de l’Opéra de Paris comme Cor anglais Solo de 1984 à 1995. Sa carrière le mène dans de nombreux festivals dont celui de Salzbourg. Jean-Pierre Arnaud fonde en 1993 l’Ensemble Carpe Diem, convaincu que seules des phalanges créatives et militantes vivifient le paysage musical. Sa passion pour Berlioz l’a conduit à établir une nouvelle résidence de l’Ensemble Carpe Diem à La Côte-Saint-André, ville natale du compositeur. Il souhaite faire de cette implantation dauphinoise un centre musical ouvert à tous les arts qui s’inscrivent dans le paysage culturel régional. Françoise Masset, soprano Françoise Masset a reçu sa formation musicale, vocale et universitaire aux CNR de Douai et de Paris, au Centre de Musique Baroque de Versailles et à la Sorbonne. Sur scène, en concert et au disque, elle interprète un répertoire diversifié, du baroque au contemporain. Ses rôles, les spectacles qu’elle a conçus et les ouvrages qu’elle a créés, témoignent de sa curiosité et de son goût pour les rencontres musicales. Le récital (avec piano, orgue, harpe, guitare, théorbe et luth) et la musique de chambre sont des domaines qu’elle aime privilégier. L’Académie du disque lyrique lui a décerné en 2010 l’Orphée d’or de la meilleure interprète de mélodies pour l’album Les Compositeurs de Marceline Desbordes-Valmore enregistré avec le pianiste Nicolas Stavy. Cette saison, elle chante Les Nuits d’été d’Hector Berlioz, les Wesendonck-Lieder de Richard Wagner et les Enfantines de Modeste Moussorgsky avec l’ensemble Carpe Diem et tient les rôles d’Eumete et de Fortuna dans Il Ritorno d’Ulisse de Claudio Monteverdi sous la direction de Jérôme Corréas (Les Paladins), dans une mise en scène de Christophe Rauck. Daniel Mesguich, récitant Admis en 1970 au Conservatoire d’art dramatique Admis en 1970 au Conservatoire national supérieur d’art dramatique, Daniel Mesguich y reçoit l’enseignement d’Antoine Vitez et de Pierre Debauche. En trente-cinq ans, Daniel Mesguich compte à son actif plus d’une centaine de mises en scène pour le théâtre, une quinzaine pour l’opéra, en France et à l’étranger. Il a été l’acteur d’une quarantaine de films pour le cinéma et la télévision. On lui a confié la direction de deux centres dramatiques nationaux : le Théâtre GérardPhilipe à Saint-Denis et le Théâtre national Lille-Tourcoing Région Nord/Pas-deCalais. Il est devenu en 2007, le directeur du Conservatoire national supérieur d’art dramatique où il enseigne depuis 1983 et est fréquemment sollicité pour diriger des master classes à l’étranger et donner des conférences sur le théâtre (New York, Harvard, Oxford, Bogotá…). Également lecteur dans de nombreuses manifestations littéraires, il se produit, tout aussi fréquemment, comme récitant aux côtés de personnalités musicales telles que Brigitte Engerer, Soo Park, Jean-Efflam Bavouzet, Hélène Grimaud, ou sous la baguette de grands chefs tels que Kurt Masur, Jean-Claude Malgoire, Philippe Bender, Jean-Christophe Spinosi, FrançoisXavier Roth, Jean-Claude Casadesus, Emmanuel Krivine, etc. Ecrivain, Daniel Mesguich a publié de nombreux articles théoriques sur le théâtre et est l’auteur d’un essai, L’éternel éphémère, d’un livre d’entretiens avec Rodolphe Fouano, Je n’ai jamais quitté l’école, et d’un roman, L’Effacée. L’a.i.d.a. remercie les mécènes du Festival Berlioz : Les entreprises membres de le festival est organisé par Le Crédit Agricole Sud-Rhône-Alpes, Les Tissages Perrin, Etablissements Proverbio, CCI Nord-Isère, Entreprise Chanut, Eurobéton, Plurimmo Avantiel, Holding Textile Hermès, Alp’Etudes, Arc-en-Ciel Récupération, Michard Assurances, Normand Paysagiste, Pharmacie Barbier, Transports Garnier, Chocolaterie Jouvenal, Margaron SAS, Crystal’HyNe, Roseraie Félix Bureau et billetterie du Festival Berlioz : 38, place de la Halle - 38260 La Côte-Saint-André / 04 74 20 20 79 Le Festival en ligne : vidéos, photos, actualités... www.festivalberlioz.com Retrouvez-nous aussi sur facebook et twitter. Demain au Festival Berlioz 17:00 Église de La Côte-Saint-André Intégrale des 32 sonates pour piano de Beethoven François-Frédéric Guy piano 17:00 Église de Penol J. Offenbach, A. Hasselmans, F. Godefroid, M. Tournier, H. Renié, J. de la Presle, G. Bizet Emmanuel Ceysson harpe 19:00 Musée Hector-Berlioz Sous le balcon d’Hector Jacques Rebotier écrivain, poète, compositeur et musicien 21:00 Château Louis XI H. Berlioz, I. Stravinski Orchestre national de Lyon Leonard Slatkin direction, Véronique Gens mezzo-soprano lun 26 août après-midi 17:00 Église de La Côte-Saint-André programme H. Berlioz Fugue à trois sujets J.-F. Lesueur Marche du Sacre de Napoléon 1er H. Berlioz Marche au supplice H. Berlioz Un bal J.-F.-V. Bellon Quintette C.-W. von Gluck Ouverture d’après Orphée & Eurydice A. Reicha Variations pour basson H. Berlioz Marche Hongroise Eburon Quintet Simon Van Hoecke trompette Roeland Henkens trompette Bart Cypers cor Maarten Lowel trombone Jean Xhonneux tuba Avec le soutien du Palazzetto Bru Zane Centre de musique romantique française L’Eburon Quintet nous invite à parcourir la vie de Berlioz, de ses années d’apprentissage à ses plus grands chefs-d’œuvre. Nous y croiserons certains de ses inspirateurs, mais aussi ceux qu’il refusa à tout prix d’imiter. Berlioz eut pour premier professeur Lesueur, avec lequel il partagea une même passion pour Gluck dont il admirait tant l’Orphée, pour Virgile et pour Napoléon. Lesueur devait à l’Empereur de l’avoir nommé Maître de la Chapelle impériale et composa en 1804 cette solennelle Marche du Sacre qui s’accorde si bien au célèbre tableau de Jacques-Louis David. Bien que reconnaissant envers son maître, Berlioz ne manqua pas de regretter dans ses Mémoires le « temps perdu à étudier ses théories antédiluviennes, à les mettre en pratique et à les désapprendre ensuite ». Il se montra tout aussi sévère avec Reicha, autre professeur à qui il reprocha d’enseigner ces « fugues monstrueuses, qui par leur ressemblance avec les vociférations d’une troupe d’ivrognes, paraissent n’être qu’une parodie impie du texte et du style sacré ». Berlioz dut pourtant bien s’astreindre à composer une Fugue à trois sujets pour le Concours du prix de Rome qu’il tentait en 1829 pour la quatrième fois. Il l’obtient l’année suivante. Les fluides arabesques des Variations pour basson nous livrent par ailleurs une tout autre image de l’art de Reicha, bien éloignée de celle d’un pédagogue rigide. Ce cheminement, marqué par autant de révélations artistiques que d’oppositions farouches, conduisit Berlioz vers ses plus grandes œuvres : sa célèbre Symphonie fantastique, d’où sont tirées la scène du Bal et la Marche au supplice, fascine par le retour inéluctable d’un même motif mélodique dans chacun des mouvements, motif que Berlioz associa à l’actrice Harriet Smithson dont il était épris. Aussi fallut-il bien peu de temps à la célèbre Marche hongroise de la Damnation de Faust pour conquérir son public. Eburon Quintet Le quintette de cuivres «Eburon Quintet» est constitué d’artistes belges confirmés, chacun apportant sa propre conception du son et de l’interprétation musicale. L’intensité de l’émotion et du son d’ Eburon Quintet a captivé bon nombre de professionnels en avril 2012, lorsque le quintette a gagné le 1er prix au 8ème Concours International de Musique de Chambre de Lyon et a reçu le prix spécial Coup de Cœur BAYER. Ce titre a permis à Eburon Quintet de participer à plusieurs festivals européens : Eurocuivres, Festival de La Chaise-Dieu, Festival de Cuivres en Dombes, Septembre Musical de l’Orne, ou encore Musique au Chambertin. Pourquoi nommer l’ensemble « Eburon Quintet » ? Au temps des Romains, les Éburons étaient installés dans le nord-est de la Gaule, en Belgique actuelle, et étaient connus pour leur courage et leur adresse au combat. A l’instar de cette réputation historique, Eburon Quintet a forgé sa réputation grâce à son impressionnante maitrise et à sa virtuosité musicale. Pour la saison 2013-2014, Eburon Quintet bénéficiera du soutien de la Fondation Palazzetto Bru Zane - Centre de musique romantique française. Certains concerts seront retransmis sur Radio France. Soucieux de mettre en valeur le meilleur du répertoire pour quintette de cuivres, Eburon Quintet propose des oeuvres de l’époque baroque à la musique contemporaine. Eburon Quintet est sponsorisé par Hub Van Laar Trumpets & Flugelhorns. Le Festival en ligne : www.festivalberlioz.com, Facebook et Twitter Sous le balcon d’Hector du Mar 27 août - au dim 01 septembre 19:00 Musée Hector-Berlioz programme Harriet meets Harold meets Juliet meets Hector Jacques Rebotier Quatuor Tana Antoine Maisonhaute, Chikako Hosoda violons Maxime Desert alto Jeanne Maisonhaute violoncelle Maxime Morel cor des Alpes, tuba, trombone-contrebasse Harriet meets Harold meets Juliet meets Hector Hariett au balcon, Harold aux tisons ! « Ma vie est un roman qui m’intéresse beaucoup » dit Berlioz dans ses Mémoires . La nôtre aussi, entendez-vous ? Amour toujours, un peu, jamais, passionné, trivial, conjugal, quotidien. Entouré de ses amis musiciens-parlants, le quatuor à cordes Tana et le polycuivres Maxime Morel, Jacques Rebotier croise des fils poétiques et sonores entre des bribes de la vie réinventée de Berlioz et ses compositions (66 Brèves pour 66 instrumentistes-récitants) et écrits (47 Autobiographies, Le Dos de la langue). Jacques Rebotier est compositeur, poète, performeur et metteur en scène. Ce spectacle est la première étape d’une création « work in progress » avec le quatuor Tana. Jacques Rebotier écrivain, poète, compositeur et musicien Jacques Rebotier est un artiste accompli. Compositeur, on compte parmi ses œuvres R.A.S ., créée en 2011 par l’Ensemble Intercontemporain, Je te dis : rien pour orchestre symphonique (Philharmonique de Radio-France), l’opéra Les Trois Jours de la queue du dragon joué à l’Opéra Bastille, de nombreux spectacles musicaux, comme L’Oreille droite, écrit pour le pianiste Alexandre Tharaud et plusieurs musiques de scène, en particulier pour Valère Novarina. Poète et performeur, Jacques Rebotier se produit avec des plasticiens, des danseurs, et des musiciens tels qu’Élise Caron, Hélène Labarrière, Joëlle Léandre, Louis Sclavis. Jacques Rebotier est aussi metteur en scène et auteur d’une quinzaine de livres. Jacques Rebotier tout au long du Festival Exposition Für Ludwig Retrouvez aussi Für Ludwig , une exposition postale et sonore de Jacques Rebotier. Depuis près de 30 ans Jacques Rebotier envoie régulièrement des courriers à Beethoven, dans tous les pays du monde. Dans des enveloppes à en-tête chapardées dans des administrations, théâtres, hôtels, ministères... Ces bouteilles à la mer musicale sont restées jusqu’à présent sans réponse de l’intéressé, mais les enveloppes reviennent, marquées de cachets divers: parti sans laisser d’adresse, refusé, inconnu... Sept d’entre elles portent cette mention étrange mais indéniable : décédé (vestorben, deceduto). Cette exposition est un hommage au postier inconnu et zélé. du 27 août au 1er septembre - La Côte-Saint-André, Mairie : salle des Pas-perdus Apéro-lectures La médiathèque du pays de Bièvre-Liers est partenaire de deux apéro-lectures : Tout savoir sur l’omme Vous vous posez des questions sur l’omme, la vie, l’hamour, l’hunivers ? Muni de son Encyclopédie en 50 chapitres Description de l’omme (éd. Verticales), Jacques Rebotier vous donne en direct-live toute réponse à côté. Jeu 29 août à 11:00 - La Côte-Saint-André, bibliothèque Contre les bêtes Un omme appelle à faire disparaître de la surface de la terre ces 6 millions 800 000 autres espèces qui nous encombrent, et vite ! Allez Fifi, fissa ! Sous la forme d’un drôle de réquisitoire rageur, poétique et... rieur. Sam 31 août à 11:00 - Mairie de Bossieu, salle d’animation Le Festival en ligne : www.festivalberlioz.com, Facebook et Twitter mar 27 août après-midi 17:00 Église de Penol programme J. Offenbach / J.-M. Damase Les Contes d’Hoffmann A. Hasselmans La Source F. Godefroid La danse des Sylphes M. Tournier Vers La source dans le bois H. Renié Légende, d’après Les Elfes de Leconte de Lisle J. de la Presle Le jardin mouillé G. Bizet / E. Ceysson Carmen Emmanuel Ceysson harpe Avec le soutien du Palazzetto Bru Zane Centre de musique romantique française Les sylphes, créatures des légendes celtiques et germaniques, nourrirent l’imaginaire de nombreux compositeurs et poètes romantiques. Aussi, quoi de mieux approprié que les sonorités irisées de la harpe pour évoquer ce monde d’irréalité et de merveille ? Le compositeur Félix Godefroid (18181897) impressionna Berlioz en interprétant le tendre thème de valse de sa Danse des sylphes lors d’un concert aux Tuileries. Sa grande maîtrise de l’instrument, « de force à ne redouter aucun parallèle », inspira d’ailleurs quelques réflexions au compositeur de la Symphonie fantastique quant aux possibilités inexplorées de la harpe. Le flux ininterrompu de notes cristallines peut si bien suggérer le ruissellement en cascade d’une eau pure et limpide ! D’une génération plus jeune que Godefroy, Alphonse Hasselmans (1845-1912), compositeur de La Source, fut aussi un grand pédagogue. Il put compter parmi ses élèves le compositeur Marcel Tournier (18791951), qui comme son maître laisse quelques gouttes d’eau s’échapper de ses fluides arpèges. Ami de Ravel et de Debussy, Tournier fit en outre évoluer la technique de la harpe, attachant la plus grande importance à la sonorité de chaque note et à la précision des nuances. Autre élève de Hasselmans, Henriette Renié (1875-1956) obtint son premier prix de harpe à l’âge de onze ans et ne cessa de se produire en public que lorsqu’elle en eût quatre-vingt. Tout est dit dans ces quelques vers du poème de Leconte de Lisle qui lui inspirèrent sa Légende : « Du sentier des bois aux daims familier, Sur un noir cheval sort un chevalier. Son éperon d’or brille en la nuit brune ; Et, quand il traverse un rayon de lune, On voit resplendir, d’un reflet changeant, Sur sa chevelure un casque d’argent. » Organiste de formation, Jacques de La Presle (1888-1969) fut conquis par les sonorités chatoyantes de la harpe qu’il habille dans son Jardin mouillé de mille couleurs debussystes. Pianiste virtuose, Jean-Michel Damase (18282013) s’est quant à lui familiarisé avec le répertoire de la harpe grâce à sa mère qui avait également reçu l’enseignement d’Hasselmans. Et voilà que l’univers fabuleux de la harpe a lui aussi ses Contes d’Hoffmann et sa Carmen . Emmanuel Ceysson harpe Emmanuel Ceysson étudie au CNR de Lyon puis au CNSMD de Paris, où il obtient son diplôme en 2005. Il commence alors une carrière internationale de soliste et devient première Harpe Solo au sein de l’Orchestre de l’Opéra National de Paris. En concerto, il joue avec l’Orchestre Symphonique de la Radio Bavaroise, le Bach Kollegium München ou encore l’Orchestre Symphonique de Nürnberg. Il participe en 2008 à la saison Le Louvre invite Pierre Boulez où il interprète en trio des œuvres de Saarahiao et Takemitsu. Reconnu pour ses qualités pédagogiques, il donne chaque année des Master class en Colombie avec le soutien de l’Ambassade de France et de la fondation Salvi. Le Festival en ligne : www.festivalberlioz.com, Facebook et Twitter mar 27 août soirée 21:00 Château Louis XI programme H. Berlioz Benvenuto Cellini, ouverture H. Berlioz Invitation à la valse H. Berlioz La Captive H. Berlioz La Belle voyageuse H. Berlioz Le Jeune Pâtre breton H. Berlioz Le Roi des Aulnes I. Stravinski Le Sacre du printemps Orchestre national de Lyon Leonard Slatkin direction Véronique Gens mezzo-soprano Concert enregistré par France Musique H. Berlioz (1803-1869) Benvenuto Cellini, ouverture Si la création de l’opéra Benvenuto Cellini en 1838 valut à Berlioz, selon ses propres dires, une « chute éclatante », l’ouverture fut néanmoins fort applaudie. Après quelques vives mesures d’introduction s’installe un Larghetto où paraît le thème associé à l’entrée du Cardinal au troisième acte de l’opéra. Puis un Allegro fougueux évoque le héros, l’orfèvre et sculpteur de la Renaissance italienne Benvenuto Cellini. Carl Maria von Weber (17861826) / H. Berlioz Invitation à la valse Pour que le Freischütz de Carl Maria von Weber pût faire son entrée au répertoire de l’Opéra de Paris en 1841, il était nécessaire que l’ouvrage allemand ressemblât au moins formellement aux « grands opéras » français habituellement représentés sur cette scène et qu’il comportât notamment le traditionnel ballet inséré en son milieu. C’est donc pour le transformer en ballet que Berlioz orchestra le Rondo brillant pour piano – Invitation à la Valse de Weber. Cette version orchestrée, à laquelle Berlioz donna le titre de Spectre de la rose, fut rendue célèbre en 1911 par la chorégraphie de Michel Fokine pour les Ballets russes de Diaghilev. H. Berlioz Mélodies Si les Nuits d’Eté figurent parmi les œuvres les plus célèbres de Berlioz, il est d’autres recueils ou mélodies isolées qui méritent tout autant notre attention. Avec ses simples couplets, l’utilisation de quintes à vide et de tournures répétitives, La Belle voyageuse rappelle le répertoire populaire de la vielle à roue, tandis que dans Le Jeune pâtre breton, le compositeur renoue de manière touchante avec la naïve inspiration de sa jeunesse. Les strophes hugoliennes de La Captive se succèdent dans une instrumentation toujours changeante, et c’est grâce au célèbre Erlkönig de Schubert sur un poème de Goethe que nous pouvons apprécier encore une fois le talent d’orchestrateur de Berlioz. I. Stravinski Le Sacre du Printemps « Avec le Sacre du Printemps, j’ai voulu exprimer la sublime montée de la nature qui se renouvelle : la montée totale, panique, de la sève universelle […]. La matière musicale elle-même se gonfle, grandit, se répand. Chaque instrument est comme un bourgeon qui pousse sur l’écorce d’un arbre séculaire ; il fait partie d’un formidable ensemble. » Ce sont les propres explications de Stravinski que le futur public put lire dans la presse du 29 mai 1913, jour même de la création du Sacre du Printemps. De sorte qu’à la simple lecture de l’article, on pouvait déjà mesurer le chemin parcouru par le récent compositeur de l’Oiseau de feu et de Petrouchka . Cette fois, pas de réelle intrigue ni de sentiments humains mais une « abstraction plus vaste » ouvrant la voie aux sonorités les plus audacieuses. À cette œuvre articulée en deux parties, « L’Adoration de la Terre » et « Le Sacrifice », se superposait en outre la chorégraphie des Ballets russes réglée par Nijinski. Le critique Adolphe Boschot, par ailleurs biographe de Berlioz, ne manqua pas de souligner la « virtuosité de l’orchestration », tandis que le compositeur d’avant-garde Florent Schmitt loua le « tourbillon insensé des rythmes hallucinants », les « agrégations d’harmonies en dehors de toute convention et de toute analyse » et l’« insistance obsédante de certains thèmes pleins de saveur ». Les partisans comme les détracteurs de l’œuvre parlèrent volontiers du « Massacre du Printemps » pour évoquer l’atmosphère de scandale qui régna lors de la première représentation si stratégiquement organisée par l’impresario Diaghilev. Les manifestations bruyantes de l’auditoire couvrirent en partie cette musique que, selon le musicologue lyonnais Léon Vallas présent ce soir-là, « nous n’aurions dû entendre que vers 1940 ». Leonard Slatkin, direction Orchestre national de Lyon Véronique Gens, mezzo-soprano Héritier de la Société des Grands Concerts de Lyon, l’Orchestre national de Lyon devient un orchestre permanent en 1969. Depuis la création de l’Orchestre de l’Opéra de Lyon en 1983, il se consacre au répertoire symphonique. Ses tournées le mènent régulièrement au Japon, aux USA (Carnegie Hall à New York) et en Europe (Royal Albert Hall, Concertgebouw, Salle Pleyel...). Il fait découvrir en première audition mondiale, européenne ou française les pièces des plus grands créateurs de notre temps tels que Pierre Boulez, Steve Reich ou plus récemment MarcAndré Dalbavie et Thierry Escaich. Depuis 2011, la direction musicale est assurée par Leonard Slatkin. Véronique Gens compte aujourd’hui parmi les interprètes mozartiennes les plus renommées, après avoir longtemps dominé la scène baroque. Au cours de sa carrière, on a pu l’entendre sur les plus grandes scènes internationales (Londres, Berlin, Barcelone, Munich, Paris, Vienne...) dans Don Giovanni, Clemenza di Tito, Cosi fan tutte, La Calisto, Pelleas et Mélisande, Alceste... Ses futurs engagements comprennent notamment : Don Giovanni à Londres et Munich, Iphigénie en Aulide à Amsterdam, Le Nozze di Figaro et Falstaff à Munich, Der Freischütz au Staatsoper Berlin, Iphigénie en Tauride au Theater an der Wien et à Paris. En 2006, elle est nommée Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres et en 2011 Chevalier de l’Ordre de la Légion d’Honneur. Établissement de la Ville de Lyon, l’Orchestre national de Lyon est subventionné par le Ministère de la Culture et de la Communication et par la Région Rhône-Alpes. Né à Los Angeles du violoniste et chef d’orchestre Felix Slatkin et de la violoncelliste Eleanor Aller, membres fondateurs du fameux Hollywood String Quartet, Leonard Slatkin étudie le violon puis la direction d’orchestre auprès de son père, de Walter Susskind à Aspen et de Jean Morel à la Juilliard School de New York. Il dirige l’Orchestre Symphonique de SaintLouis et l’Orchestre Symphonique National de Washington entre 1979 et 2008. En 2011, il devient Directeur musical de l’Orchestre national de Lyon tout en occupant les mêmes fonctions à l’Orchestre Symphonique de Detroit depuis 2008. Leonard Slatkin a dirigé les plus grands orchestres américains, européens et asiatiques. L’a.i.d.a. remercie les mécènes du Festival Berlioz : Les entreprises membres de Le Crédit Agricole Sud-Rhône-Alpes, Les Tissages Perrin, Etablissements Proverbio, CCI Nord-Isère, Entreprise Chanut, Eurobéton, Plurimmo Avantiel, Holding Textile Hermès, Alp’Etudes, Arc-en-Ciel Récupération, Michard Assurances, Normand Paysagiste, Pharmacie Barbier, Transports Garnier, Chocolaterie Jouvenal, Margaron SAS, Crystal’HyNe, Roseraie Félix Bureau et billetterie du Festival Berlioz : 38, place de la Halle - 38260 La Côte-Saint-André / 04 74 20 20 79 Le Festival en ligne : vidéos, photos, actualités... www.festivalberlioz.com Retrouvez-nous aussi sur Facebook et Twitter. Demain au Festival Berlioz 17:00 Église de La Côte-Saint-André Intégrale des 32 sonates pour piano de Beethoven François-Frédéric Guy piano 17:00 Maison du département de Bourgoin-Jallieu R. Wagner, F. Liszt, F. Schubert, G. Verdi Emmanuel Christien piano 19:00 Musée Hector-Berlioz Sous le balcon d’Hector Jacques Rebotier écrivain, poète, compositeur et musicien 21:00 Château Louis XI C.-W. von Gluck Orchestre des Pays de Savoie Nicolas Chalvin direction Chœurs et solistes de Lyon - Bernard Tétu Marianna Pizzolato, Marie Arnet, Bénédicte Tauran solistes le festival est organisé par mer 28 août après-midi 17:00 Maison du département de Bourgoin-Jallieu programme R. Wagner / F. Liszt Tannhaüser, chœur des pèlerins R. Wagner / H. von Bülow Paraphrase sur le quintette des maîtres chanteurs F. Liszt Sonnets de pétrarque n°47 et n°104 R. Wagner Arrivée parmi les cygnes noirs R. Wagner Elégie R. Wagner / Z. Kocsis Tristan et Isolde, prélude F. Schubert / F. Liszt Der Wanderer F. Schubert / F. Liszt Du bist die Ruh F. Schubert / F. Liszt Die junge Nonne G. Verdi / F. Liszt Paraphrase sur Rigoletto Emmanuel Christien piano À l’évocation du nom de Franz Liszt (1811-1886), l’image qui nous apparaît immédiatement est celle d’un pianiste virtuose, ayant su exploiter au maximum les possibilités naturelles de la main et profiter de l’évolution rapide de la facture instrumentale. Les Sonnets de Pétrarque n°47 et n°104, tirés du deuxième cahier des Années de Pèlerinage (1858), font appel à une virtuosité qui n’est pourtant jamais ostentatoire, une virtuosité soumise constamment à l’intention poétique du créateur. Aussi le piano lisztien est-il bien plus qu’un simple piano : « c’est moi, c’est ma parole, c’est ma vie », s’exclame le compositeur dans ses Lettres d’un bachelier. « Et vous voudriez que je me hâtasse de le délaisser pour courir après le retentissement plus éclatant des succès de théâtre et d’orchestre ? » Le piano imite la voix du chanteur, le staccato du violon, les arpèges de la harpe ou la masse de l’orchestre, il est tout à la fois, et sa « puissance assimilatrice » peut bien lui permettre de concurrencer des genres plus ambitieux. Liszt s’approprie alors les lieder de Schubert (1797-1828). Il ponctue la plainte du Wanderer par d’inquiétants trémolos et des transitions quasi improvisées absentes de l’original, gagne progressivement les registres extrêmes du piano pour accentuer le caractère dramatique de Du bist die Ruh ou se contente simplement de délivrer de ses paroles le chant de la Junge Nonne. Liszt va en outre jusqu’à recréer au piano le macrocosme de l’opéra. Si sa Paraphrase sur Rigoletto prend bien des licences par rapport au quatuor du dernier acte de l’opéra de Verdi (1813-1901) qui lui sert de modèle, sa transcription du Chœur des pèlerins de Tannhäuser est beaucoup plus fidèle à la partition de Wagner (1813-1883). L’œuvre de ce dernier suscita par ailleurs bien des transcriptions, à commencer par celle de Hans von Bülow, ancien élève et gendre de Liszt qui dirigea la première représentation des Maîtres Chanteurs en 1868, jusqu’à celle toute récente du pianiste, compositeur et chef d’orchestre Zoltan Kocsis, né en 1952 sur ce territoire hongrois qui vit naître Liszt. Emmanuel Christien Emmanuel Christien intègre le CNSMD de Paris en 1999 et y obtient brillamment ses prix de piano, musique de chambre et accompagnement vocal. Il a travaillé avec des personnalités telles que Jean-Claude Pennetier, Aldo Ciccolini ou Anne Quéffelec. Poursuivant aussi un cursus de musique de chambre, il se forme au répertoire du Lied et de la mélodie avec la mezzosoprano Clémentine Margaine et la soprano Marie-Bénédicte Souquet. Musicien passionné, il se produit dans de nombreux festivals en France et à l’étranger (Festival de Saint-Denis, Folle Journée de Nantes, Radio- France Montpellier...). Le Festival en ligne : www.festivalberlioz.com, Facebook et Twitter mer 28 août soirée 21:00 Château Louis XI programme C.-W. von Gluck Orphée & Eurydice Orchestre des Pays de Savoie Chœur et Solistes de Lyon-Bernard Tétu Nicolas Chalvin direction Marianna Pizzolato Orphée Marie Arnet Eurydice Bénédicte Tauran L’ Amour Avec le soutien du Palazzetto Bru Zane Centre de musique romantique française Concert enregistré par France Musique C.-W. von Gluck Orphée & Eurydice Version H. Berlioz (1803-1869) Le mythe d’Orphée, « chantre de Thrace » capable de charmer les animaux sauvages en s’accompagnant de sa lyre, jalonne l’histoire de l’opéra dès son commencement. Déjà en 1607, Monteverdi avait choisi ce sujet symbolique pour son Orfeo, l’un des actes fondateurs du genre. Aussi n’est-ce pas par hasard que Gluck s’attacha les services du demi-dieu musicien pour réaliser son projet de « réforme » de l’opéra. Créée à Vienne en 1762, la première version en italien d’Orphée et Eurydice s’écartait du modèle de l’opera seria, alors en vogue dans la majeure partie de l’Europe. En supprimant le recitativo secco, en remplaçant le traditionnel aria da capo par des airs à forme strophique ou en rondo, Gluck effectuait une synthèse fructueuse de l’opéra italien et de la tragédie en musique de Rameau. En 1774, alors qu’Orphée devait être représenté sur la scène parisienne, Gluck ajouta en outre plusieurs chœurs et ballets afin d’adapter l’œuvre aux goûts du nouveau public. Il confia par ailleurs le rôle d’Orphée à un ténor aigu, et non plus à un castrat comme dans la version viennoise. C’est dans cette version parisienne que Berlioz entendit Orphée et Eurydice pour la première fois en 1824. Mais ce soir-là, les interprètes prirent de nombreuses licences par rapport au texte original de Gluck. Or, cette partition, Berlioz la connaissait bien. Le jeune compositeur nourrissait depuis l’enfance une « passion instinctive » pour l’œuvre de Gluck, qu’il avait lue, copiée, apprise par cœur avant même de l’avoir écoutée. Entendre l’Orphée de Gluck si malmené par les interprètes de l’Académie Royale de Musique ne pouvait donc susciter chez Berlioz que de vives protestations. Aussi écrivit-il quelques années plus tard à la cantatrice Pauline Viardot : « J’aime mieux la musique que ma musique », et tous les outrages que l’on fait subir à d’illustres hommes de génie me blessent mille fois plus que ceux que l’on pourrait m’infliger à moi-même ». Ultime outrage, les ténors français maîtrisant de moins en moins la technique de la voix mixte qui permettait de chanter le rôle d’Orphée dans sa version parisienne, l’Orphée de Gluck disparut finalement du répertoire de l’Opéra de Paris au cours des années 1840. Il fallut donc un concours de circonstances pour que soit proposé à Berlioz de remanier l’œuvre du compositeur qu’il admirait. Alors que les sujets antiques étaient remis au goût du jour sous le Second Empire, et comme Pauline Viardot, de son côté, remportait un franc succès en interprétant certains airs d’Orphée dans leur version viennoise pour castrat, le Théâtre-Lyrique trouva opportun de reprendre l’œuvre de Gluck et confia à Berlioz le soin de « remettre en ordre » la partition pour l’année 1859. L’ardent défenseur de Gluck effectua un travail approfondi sur les sources. Il choisit la tessiture de l’Orphée viennois qui convenait parfaitement à la cantatrice, tout en conservant certains ajouts de la version parisienne. Berlioz s’autorisa même à son tour quelques modifications de la partition originale, séparant l’acte central en deux actes distincts, coupant certains airs qu’il identifia comme étant des vestiges baroques surannés, modernisant l’orchestration et allant jusqu’à modifier la ligne vocale des récitatifs ou certains passages du livret. Enfin, étant persuadé que l’air « l’espoir renaît dans mon âme » à la fin du premier acte, était d’un certain Bertoni et non de Gluck, il encouragea Pauline Viardot à chanter une fameuse cadence « qui fit délirer, bondir et hurler d’aise les connaisseurs comme le gros public ». La version berliozienne d’Orphée et Eurydice s’imposa de par le monde dès la fin du XIXe siècle et il fallut attendre 1973 pour que la version française originelle soit reprise à l’Opéra de Paris. Orchestre des Pays de Savoie Créé en 1984, l’Orchestre des Pays de Savoie (OPS) est devenu l’une des formations françaises les plus dynamiques grâce à l’impulsion de ses chefs d’orchestre successifs, Patrice Fontanarosa, Tibor Varga, Mark Foster et Graziella Contratto. Nicolas Chalvin en assure la direction musicale depuis 2009. L’OPS donne chaque année près de 80 concerts et se produit avec des solistes de renom : Patricia Petibon, Emmanuel Rossfelder, David Guerrier, Anne Gastinel, Nemanja Radulovic et invite des chefs tels que Reinhard Goebel, François-Xavier Roth, Christopher Warren-Green... L’Orchestre des Pays de Savoie est soutenu par l’Assemblée des Pays de Savoie, le Ministère de la Culture et de la Communication (DRAC RhôneAlpes), la Région Rhône-Alpes et Amadeus, son club d’entreprises mécènes. Nicolas Chalvin, direction Actuel directeur musical de l’Orchestre des Pays de Savoie, Nicolas Chalvin a mené une brillante carrière de hautboïste avant de se consacrer à la direction d’orchestre. Remarqué dès ses débuts par Franz WelserMöst et Armin Jordan, dont il fut l’assistant, sa carrière de chef d’orchestre débute en 2001 avec Lucio Silla de Mozart à Lausanne et à Caen. Dès lors, il se produit dans de nombreuses maisons d’opéra, dirigeant des ouvrages qui témoignent d’un vaste répertoire : Carmen de Bizet à l’Opéra de Lausanne, la Traviata de Verdi au Théâtre de Caen, Cosi fan Tutte de Mozart au Grand Théâtre de Genève, Les Troyens de Berlioz au Tiroler Landestheater d’Innsbruck... Chœurs et Solistes de LyonBernard Tétu Depuis plus de trente ans, les Chœurs et Solistes de Lyon-Bernard Tétu irriguent le monde musical avec une cinquantaine de concerts par an. En ensemble de solistes, chœur de chambre ou grand chœur symphonique, ils abordent des œuvres rares de la musique française des XIXe et XXe siècles, les grandes pages romantiques, des programmes alliant créations et musiques du répertoire, ainsi que des spectacles musicaux. Partenaires vocaux privilégiés de l’Orchestre national de Lyon, ils rayonnent dans les grands festivals et les salles de renom. Les Chœurs et Solistes de Lyon-Bernard Tétu sont subventionnés par le Ministère de la Culture et de la Communication, la Région Rhône-Alpes, le Département du Rhône et la Ville de Lyon, et sont membres de la Fédération des Ensembles Vocaux et Instrumentaux Spécialisés (FEVIS). Marianna Pizzolato, Orphée Après des études de chant au conservatoire Bellini à Palerme, Marianna Pizzolato entame sa carrière lyrique en 2002. Spécialisée dans le répertoire baroque et du XVIIIe, elle a chanté dans Rosmira Fedele avec l’Ensemble Baroque de Nice, Orlando furieux de Vivaldi au festival d’Ambronay et Serse de Haendel avec Les Arts florissants dirigés par William Christie. Parmi ses succès à l’opéra, Così Fan Tutte à Naples et en tournée au Chili, Le Barbier de Séville à Bologne, à Palerme et en Autriche, L’Italienne à Alger à Wildbad, La Clémence de Titus à Barcelone et Madame Butterfly à Valence. Elle a également interprété en musique de chambre des mélodies de Rossini avec Stefano Montanari au pianoforte à Florence. Marie Arnet, Eurydice Née en Suède, la soprano Marie Arnet a étudié à la Royal Academy of Music de Londres et au National Opera Studio. Maîtrisant un répertoire très vaste, elle collabore avec les plus grands artistes. Elle a participé au Requiem de Mozart avec le London Symphony Orchestra sous la direction de Sir Colin Davis à Londres et à New-York. Elle a chanté aux côtés des Arts Florissants sous la direction de William Christie, s’est produite plusieurs fois à la Scala et connaît très bien le rôle d’Eurydice de l’œuvre de Gluck, qu’elle a endossé à l’Opéra de Lausanne et à l’Opéra de Stockholm. Bénédicte Tauran, L’Amour Après avoir étudié le chant à Limoges, la soprano Bénédicte Tauran poursuit des études instrumentales à la Schola Cantorum de Bâle et de chant au Conservatoire de Neuchâtel. C’est à Prague qu’elle fait ses débuts sur scène, dans le rôle de Phébé dans Castor et Pollux , puis elle se produit dans des rôles tels que Musetta dans La Bohème, Jemmy dans Guillaume Tell, ou encore Didon dans Didon et Enée de Purcell. Bénédicte Tauran est aujourd’hui lauréate de nombreux prix internationaux : prix Mozart de Genève, prix du concours Mozart à Salzbourg et premier prix du concours Marcello Viotti 2008 à Lausanne. L’a.i.d.a. remercie les mécènes du Festival Berlioz : Les entreprises membres de Le Crédit Agricole Sud-Rhône-Alpes, Les Tissages Perrin, Etablissements Proverbio, CCI Nord-Isère, Entreprise Chanut, Eurobéton, Plurimmo Avantiel, Holding Textile Hermès, Alp’Etudes, Arc-en-Ciel Récupération, Michard Assurances, Normand Paysagiste, Pharmacie Barbier, Transports Garnier, Chocolaterie Jouvenal, Margaron SAS, Crystal’HyNe, Roseraie Félix Bureau et billetterie du Festival Berlioz : 38, place de la Halle - 38260 La Côte-Saint-André / 04 74 20 20 79 Le Festival en ligne : vidéos, photos, actualités... www.festivalberlioz.com, Facebook et Twitter Demain au Festival Berlioz 17:00 Église de La Côte-Saint-André Intégrale des 32 sonates pour piano de Beethoven François-Frédéric Guy piano 17:00 Couvent des Carmes de Beauvoir-en-Royans H. Berlioz, R. Wagner Wilhem Latchoumia piano 19:00 Musée Hector-Berlioz Sous le balcon d’Hector Jacques Rebotier écrivain, poète, compositeur et musicien 21:00 Château Louis XI H. Berlioz, R. Wagner, P. Boulez, M. Moussorgski / M. Ravel Brussels Philharmonic Fabien Gabel direction, Jennifer Larmore mezzo-soprano le festival est organisé par jeu 29 août après-midi 17:00 Couvent des Carmes de Beauvoir-en-Royans programme H. Berlioz / F. Liszt Danse des Sylphes R. Wagner / F. Liszt Fantaisie sur des thèmes de Rienzi R. Wagner / F. Liszt Fantaisie en Fa # m R. Wagner / A. Jaëll Tristan & Isolde opus 112 R. Wagner / F. Liszt La Mort d’Isolde R. Wagner / L. Brassin La Chevauchée des Walkyries R. Wagner / H. Wolf Paraphrase sur la Walkyrie Wilhem Latchoumia piano Avec le soutien du Palazzetto Bru Zane Centre de musique romantique française « C’est par l’intermédiaire du piano que se répandent des œuvres que la difficulté de rassembler un orchestre laisserait ignorées ou peu connues du grand monde. Le piano est ainsi, à la composition orchestrale, ce qu’est au tableau la gravure ; il la multiplie, la transmet à tous, et s’il n’en rend pas le coloris, il en rend du moins les clairs et les ombres. » Ces propos de Franz Liszt (1811-1886) tirés des Lettres d’un bachelier nous rappellent ceci : la musique, pour exister, a besoin de ses interprètes. Pour Hector Berlioz (1803-1869) qui ne bénéficiait qu’occasionnellement de l’appui de tout un orchestre, les transcriptions étaient un moyen de faire connaître ses œuvres monumentales. Liszt et Berlioz avaient par ailleurs en commun la conviction que la partition d’un grand maître était un véritable texte sacré qu’il s’agissait de ne pas défigurer. À cet égard, les transcriptions de Liszt étaient pour Berlioz un efficace bouclier contre les mauvais arrangements qu’il critiquait tant. La Danse des Sylphes tirée de la Damnation de Faust , simplement encadrée par Liszt d’une introduction et d’une coda , est rendue fidèlement au texte original. Liszt s’attacha aussi très tôt à défendre l’œuvre de Richard Wagner (18131883). Il n’hésita pas à déployer des trésors d’ingéniosité pour traduire au piano la densité polyphonique de la célèbre Mort d’Isolde. D’inspiration plus libre, sa Fantaisie sur des thèmes de Rienzi enchaîne trois thèmes marquants de cet opéra de jeunesse qui sont autant de prétextes à la virtuosité pianistique. Datant de 1831, la Fantaisie en Fa # m, avec son caractère dramatique, nous rappelle par ailleurs que le piano tenait une place toute particulière dans l’art de composer de Wagner. De nombreuses transcriptions d’extraits d’ouvrages wagnériens témoignent de la popularité croissante dont jouissait le compositeur de Bayreuth dans la seconde moitié du XIXe siècle, mais aussi de la difficulté à rassembler l’effectif requis pour l’interprétation de ses opéras. Parmi les adeptes de Wagner figurent le pianiste et compositeur belge Louis Brassin (1840-1884), l’ancien élève de Czerny et Moscheles qu’était Alfred Jaëll (1832-1882) ou encore le célèbre compositeur de lieder Hugo Wolf (1860-1903). Wilhem Latchoumia, piano Récital, concerto, musique de chambre : Wilhem Latchoumia s’y illustre avec le même bonheur et le même charisme, marquant ses auditeurs par sa capacité à instaurer d’emblée une jubilatoire connivence. Diplômé du CNSMD de Lyon, on l’entend aussi bien en France, notamment dans des festivals comme le Festival international de Piano à Toulouse ou le Festival international de Piano de la Roque d’Anthéron, que dans les grandes salles internationales. Son goût pour la musique contemporaine l’amène à collaborer avec des compositeurs actuels tels que Pierre Boulez, Gilbert Amy, Gérard Pesson, Philippe Hersant, Pierre Jodlowski et Oscar Bianchi. Le Festival en ligne : www.festivalberlioz.com, Facebook et Twitter jeu 29 août soirée 21:00 Château Louis XI programme H. Berlioz Le Corsaire, ouverture R. Wagner Wesendonck Lieder P. Boulez Notations I à IV et VII Brussels Philharmonic Fabien Gabel direction Jennifer Larmore mezzo-soprano Concert enregistré par France Musique H. Berlioz (1803-1869) Le Corsaire P. Boulez (né en 1925) Notations I à IV et VII Après quelques hésitations, Berlioz intitula son ouverture « Le corsaire » en référence au poème éponyme de Byron qu’il avait découvert en 1831 lors de son séjour à Rome. Exécutée une première fois en 1845 et retouchée par la suite, cette pièce aussi surprenante que séduisante débute par un trait enflammé aux violons, vite interrompu par les ponctuations des bois et cédant bientôt la place à une partie plus lente. Le chant majestueux des cordes, d’une intensité dramatique croissante, s’achève avec le retour du fulgurant motif initial. De nouveaux thèmes viennent alors se superposer aux premiers dans un tutti magistral au rythme endiablé. Dans ces cinq courtes pièces de 1980, Boulez reprend le matériau musical d’une œuvre antérieure composée pour le piano en 1945. L’expérience acquise en tant que chef d’orchestre lui permet d’écrire cette fois-ci pour le grand orchestre symphonique dans sa disposition historique. Chaque membre de l’orchestre est aussi un personnage soliste en constant dialogue avec les autres. Le chef est alors chargé d’établir le dosage exact entre les multiples lignes mélodiques constitutives du tissu orchestral. R. Wagner (1813-1883) Wesendonck Lieder « Je n’ai rien fait de mieux que ces mélodies, et seule une bien faible partie de mon œuvre pourra leur être comparée ». Ces mots de Richard Wagner s’adressent à Mathilde Wesendonck, sa grande inspiratrice et femme de son riche protecteur Otto Wesendonck. C’est Mathilde elle-même qui en 1858, le temps d’une idylle avec le compositeur, écrivit les poèmes de ces lieder. Leur composition fut aussi pour Wagner l’occasion d’un travail préparatoire à Tristan et Iseult : les poignants chromatismes, les audacieuses dissonances échappant sans cesse à leur résolution, sont autant de points communs entre ces cinq pièces intimistes initialement prévues pour voix et piano, et le grand drame opératique si emblématique du compositeur. Wagner n’orchestra lui-même que le dernier de ces lieder et c’est le chef d’orchestre Felix Mottl qui se chargea des quatre autres vers 1890. Ils portent les titres de : Der Engel (« L’Ange ») ; Stehe still (« Reste coi ! ») ; Im Treibhaus (« Dans la serre tropicale ») ; Schmerzen (« Douleur ») ; Träume (« Rêves »). M. Moussorgski (1839-1881) / M. Ravel (1875-1935) Les Tableaux d’une exposition Promenade Gnomus Promenade Le vieux château Promenade Les Tuileries Bydlo Promenade Ballet des poussins dans leur coque Samuel Goldenberg et Schmuyle Le marché de Limoges Catacombes La cabane sur des pattes de poule La Grande Porte de Kiev. La promenade à laquelle nous invite Moussorgski sort des sentiers battus : un gnome maléfique, un ballet de poussins, le Jardin des Tuileries ou les catacombes parisiennes, telles sont les étranges images animées tour à tour par les sons. L’idée naît lorsqu’en 1874 Moussorgski visite l’exposition de dessins et aquarelles de son ami récemment décédé, l’architecte Viktor Hartmann. Les Tableaux d’une exposition seront composés en six semaines dans leur version pianistique. « L’interprétation artistique de la seule beauté est un grossier enfantillage, c’est l’enfance de l’art. Les fouilles patientes dans les traits les plus secrets de la nature humaine, leur découverte – voilà la vraie mission de l’artiste ». Ces quelques mots de Moussorgski écrits seulement deux ans avant la composition des Tableaux d’une exposition au critique d’art Vladimir Stassov caractérisent parfaitement le style très personnel de leur auteur. Ses contemporains lui reprochèrent sans relâche la raucité de son style ainsi que son irrespect des règles de l’harmonie classique. Les Tableaux d’une exposition ne furent mondialement connus qu’après la mort de Moussorgski grâce à la révision de Rimski-Korsakov et c’est cette même version révisée qui permit à Ravel d’exercer son immense talent d’orchestrateur. Brussels Philharmonic Le Brussels Philharmonic est un orchestre symphonique fondé en 1935 sous l’égide de la radiodiffusion belge. Il a créé des œuvres nouvelles de compositeurs de renommée mondiale tels que Stravinski, Messiaen et Francesconi. Depuis la saison 2008-2009, son directeur musical Michel Tabachnik combine le répertoire traditionnel et la musique du XXe siècle de manière créative et accessible au public. Il se produit régulièrement dans toute l’Europe (Salzbourg, Vienne, Berlin...) et s’affirme sur la scène internationale, à travers une résidence à la Cité de la musique à Paris et des concerts annuels au Concertgebouw d’Amsterdam. L’orchestre collabore avec le Festival du Film de Gand pour des projets en musique de film : il a ainsi réalisé la bande originale de The Artist , récompensée par un Golden Globe et un Oscar. Fabien Gabel, direction Fabien Gabel entame son parcours d’exploration musicale en 1996 en suivant des études de trompette au Conservatoire de Paris (CNSMD) où il remporte son 1er prix, avant de travailler comme trompettiste auprès de plusieurs orchestres parisiens. Il prend goût à la direction d’orchestre lors d’une formation donnée dans le cadre du Festival d’été d’Aspen en 2002. Un an plus tard, il fait ses débuts avec l’Orchestre National de France. Sa victoire au concours Donatella Flick lui vaut d’être nommé en 2004 chef assistant du London Symphony Orchestra pour deux saisons. Régulièrement invité du London Symphony Orchestra, il dirige en parallèle de nombreux orchestres, en France comme à l’étranger. Jennifer Larmore, mezzosoprano Née à Atlanta aux États-Unis, Jennifer Larmore interprète un vaste répertoire qui s’étend des rôles de colorature du baroque et du bel canto aux œuvres des compositeurs romantiques et contemporains, qu’elle a chantées sur les grandes scènes lyriques internationales. Elle fait ses débuts à Nice dans La Clémence de Titus (Sesto) en 1986 et chante sa première Rosina à Strasbourg dans Le Barbier de Séville mis en scène par Jérôme Savary, rôle emblématique qu’elle interprétera plus de 500 fois par la suite. Avec le contrebassiste Davide Vittone, elle a créé «Jennifer Larmore & OpusFive», ensemble pour mezzo et quintette à cordes. Jennifer Larmore a été promue Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres en 2002. L’a.i.d.a. remercie les mécènes du Festival Berlioz : Les entreprises membres de Le Crédit Agricole Sud-Rhône-Alpes, Les Tissages Perrin, Etablissements Proverbio, CCI Nord-Isère, Entreprise Chanut, Eurobéton, Plurimmo Avantiel, Holding Textile Hermès, Alp’Etudes, Arc-en-Ciel Récupération, Michard Assurances, Normand Paysagiste, Pharmacie Barbier, Transports Garnier, Chocolaterie Jouvenal, Margaron SAS, Crystal’HyNe, Roseraie Félix Bureau et billetterie du Festival Berlioz : 38, place de la Halle - 38260 La Côte-Saint-André / 04 74 20 20 79 Le Festival en ligne : vidéos, photos, actualités... www.festivalberlioz.com, Facebook et Twitter Demain au Festival Berlioz 17:00 Eglise de La Côte-Saint-André Intégrale des 32 sonates pour piano de Beethoven François-Frédéric Guy piano 19:00 Musée Hector-Berlioz Sous le balcon d’Hector Jacques Rebotier écrivain, poète, compositeur et musicien 21:00 Château Louis XI R. Wagner Les Musiciens du Louvre Grenoble Marc Minkowski direction, Endrik Wottrich ténor, Evgeny Nikitin baryton-basse le festival est organisé par ven 30 août soirée 21:00 Château Louis XI programme R. Wagner - extraits Le vaisseau fantôme (version originale de 1841) : Ouverture Air « Die Frist ist um » Cavatine « Willst jenes Tags du nicht dich mehr entsinnen » — Les Maîtres Chanteurs : Ouverture Le discours de Pogner — La Walkyrie : Chanson d’amour de Siegmund La Chevauchée des Walkyries Les Adieux de Wotan Les Musiciens du Louvre Grenoble Marc Minkowski direction Endrik Wottrich ténor Evgeny Nikitin baryton-basse R. Wagner (1813-1883) Le vaisseau fantôme (version originale de 1841) Ouverture Air « Die Frist ist um » Cavatine « Willst jenes Tags du nicht dich mehr entsinnen » Le voilà qui perce les brumes du grand large, cet étrange vaisseau du Hollandais maudit. « Die Frist ist um », le temps est venu pour ce héros légendaire de trouver celle qui, en lui jurant la fidélité éternelle, le délivrera des tourments de la vie. La jeune Senta reconnaît celui dont en rêve elle a maintes fois espéré le salut. En vain son fiancé la retient (« Willst jenes Tags du nicht dich mehr entsinnen »). Le Hollandais et Senta se livreront à l’abîme de la mer comme unique tombeau. C’est cette même histoire que résume symboliquement l’Ouverture, dans laquelle un premier thème musical grandiose évoquant le héros hollandais se mêle à celui plus apaisant associé à Senta. Composé peu de temps après Rienzi , Le Vaisseau fantôme marque une évolution radicale du style wagnérien. Cette fois, il ne s’agit plus d’un plaisant ouvrage « de jeunesse », mais d’une œuvre à l’expressivité toute personnelle. Le compositeur s’inspire certes d’une nouvelle de Heinrich Heine, mais aussi d’une expérience vécue lors d’un voyage clandestin et d’une tempête en mer près des côtes norvégiennes. Remodelé en trois actes au lieu d’un seul peu de temps avant sa création, Le Vaisseau fantôme déconcerta grandement le premier public dresdois de 1843. Wagner fit encore subir quelques modifications à sa partition en vue de représentations ultérieures, mais ce sont bien des extraits de la version originale de 1841 que nous pourrons entendre ce soir. Les Maîtres Chanteurs Ouverture Le discours de Pogner Qui aurait pu soupçonner, en écoutant la Tétralogie ou Tristan et Iseult , de quel humour était pétri le Maître de Bayreuth ? Créé à Munich en 1868 , Les Maîtres Chanteurs de Nuremberg introduit en effet une veine comique nouvelle dans l’œuvre de Wagner. Dans une volonté d’autodérision, le compositeur y cite certains extraits de ses œuvres antérieures et va jusqu’à parodier le tournoi de Tannhäuser. Les « maîtres chanteurs », honnêtes bourgeois gardiens des règles traditionnelles du chant, s’apprêtent à concourir entre eux à l’occasion de la fête de la Saint-Jean. Pour Pogner (« Das schönste Fest »), l’acte de la plus grande noblesse consiste à offrir Eva, sa fille unique et son trésor le plus précieux, au futur vainqueur du tournoi. L’Ouverture, puissante page symphonique, rejoue de manière purement instrumentale le scénario de cet opéra en trois actes : comme le fait remarquer le musicographe Albert Lavignac, auteur d’un célèbre Voyage artistique à Bayreuth (1897), certains thèmes musicaux nobles et pompeux de cette ouverture peuvent être associés à la guilde des maîtres chanteurs, tandis que leur sont opposés d’autres thèmes plus légers évoquant l’amour naissant éprouvé par Eva pour le fringuant chevalier Walther. La pièce se conclut par la fusion symbolique de ces différents thèmes en un ingénieux contrepoint. La Walkyrie Chanson d’amour de Siegmund La chevauchée des Walkyries Les Adieux de Wotan Soutenue par le doux balancement ternaire des cordes et des bois, la ligne mélodique de « Winterstürme wichen dem Wonnemond » atteint des sommets d’extase. Evoquant un allégorique printemps, Siegmund épanche sa passion incestueuse pour sa sœur Sieglinde. Page peut-être la plus célèbre du compositeur de la Tétralogie, la Chevauchée des Walkyries tient sa force évocatrice de fusées répétées aux cordes, auxquelles se superpose le vaillant rythme pointé de cette cavalcade effrénée. Les adieux de Wotan à sa fille Brünnhilde (« Leb’ wohl, du kühnes, herrliches Kind ») viennent clore de manière grandiose la dernière scène de l’opéra. Par d’ardentes phrases ascendantes, le dieu manifeste d’abord toute son affection paternelle. S’ensuit une partie plus lente et introvertie. Les cordes y suggèrent le grésillement du feu qui entoure le sommeil magique de Brünnhilde. Deuxième épisode de la Tétralogie après le prologue de L’Or du Rhin, la Walkyrie fut créée à Munich en 1870 et applaudie par Brahms, Saint-Saëns et Liszt… mais en l’absence de Wagner. Les Musiciens du Louvre Grenoble Fondés en 1982 par Marc Minkowski, Les Musiciens du Louvre Grenoble font revivre les répertoires baroque, classique et romantique sur instruments d’époque. Remarqués pour leurs interprétations de Haendel, Purcell et Rameau, mais aussi de Haydn, Mozart, Bach et Schubert, ils sont également reconnus pour leur interprétation de la musique française du XIXe siècle : Berlioz ( Les Nuits d’été, Harold en Italie), Bizet ( L’Arlésienne), Massenet (Cendrillon)... Leurs récents succès lyriques comptent Les Contes d’Hoffmann d’Offenbach à la Salle Pleyel, Alcina de Haendel à l’Opéra de Vienne, Così fan tutte de Mozart au Festival de Salzbourg... En 2012, l’orchestre a célébré son 30e anniversaire par de nombreux concerts exceptionnels à Grenoble et à Paris avant de partir en tournée en Asie. En résidence à Grenoble depuis 1996, Les Musiciens du Louvre Grenoble sont subventionnés par la Ville de Grenoble, le Conseil général de l’Isère, la Région Rhône-Alpes et le Ministère de la Culture et de la Communication (DRAC Rhône-Alpes). Marc Minkowski, direction Marc Minkowski aborde très jeune la direction d’orchestre et fonde à dix-neuf ans Les Musiciens du Louvre Grenoble, ensemble prenant une part active au renouveau baroque, défrichant le répertoire français et Haendel, avant d’aborder Mozart, Rossini, Offenbach ou Wagner. Il est régulièrement à l’affiche des opéras et festivals européens, avec ou sans son ensemble, dans un répertoire allant de Monteverdi à Debussy en passant par Rameau, Haendel, Gluck, Mozart, Beethoven, Donizetti, Verdi, Gounod... Il est l’hôte de différents orchestres symphoniques avec lesquels il évolue de plus en plus vers le XXe siècle. Marc Minkowski est directeur artistique de la Mozartwoche à Salzbourg. En 2011, il inaugure Ré Majeure, le festival qu’il crée sur l’Île de Ré. Endrik Wottrich, ténor Endrik Wottrich débute sa carrière dans le rôle de Don Carlos à l’Opéra de Bonn. Il se fait remarquer dans le rôle de Konrad ( Hans Heiling) au Deutsche Oper à Berlin, puis à Bayreuth dans le rôle de Stolzing ( Die Meistersinger von Nürnberg). En 2005, il découvre le rôle de Tannhäuser à la Scala de Milan où il retourne en 2011 avec Wozzeck. En 2007, il est Erik ( Der fliegende Holländer) au New National Theater à Tokyo, interprète également Florestan ( Fidelio) au Covent Garden, puis Siegfried dans des extraits de Götterdämnerung à Madrid. En 2012, il reprend ces deux derniers rôles et chante plusieurs concerts avec Les Musiciens du Louvre Grenoble sous la direction de Marc Minkowski. Evgeny Nikitin, baryton-basse Né à Mourmansk dans le Nord de la Russie, Evgeny Nikitin entre au conservatoire de Saint-Pétersbourg en 1992. Rapidement, il devient soliste au théâtre Mariinsky de SaintPétersbourg et est invité dans les plus prestigieuses salles mondiales. Il se spécialise très tôt dans le répertoire wagnérien, taillé pour sa voix de baryton basse. Evgeny Nikitin semble devenir le digne héritier de Hans Hotter et Ferdinand Frantz. On l’admire dans les rôles de Pogner dans Les Maîtres chanteurs de Nuremberg , de Wotan dans L’Anneau du Nibelung et de Klingsor ou Amfortas dans Parsifal , tel que dans sa version parue en mars 2012 chez Pentatone et couverte d’éloges. L’a.i.d.a. remercie les mécènes du Festival Berlioz : Les entreprises membres de le festival est organisé par Le Crédit Agricole Sud-Rhône-Alpes, Les Tissages Perrin, Etablissements Proverbio, CCI Nord-Isère, Entreprise Chanut, Eurobéton, Plurimmo Avantiel, Holding Textile Hermès, Alp’Etudes, Arc-en-Ciel Récupération, Michard Assurances, Normand Paysagiste, Pharmacie Barbier, Transports Garnier, Chocolaterie Jouvenal, Margaron SAS, Crystal’HyNe, Roseraie Félix Bureau et billetterie du Festival Berlioz : 38, place de la Halle - 38260 La Côte-Saint-André / 04 74 20 20 79 Le Festival en ligne : vidéos, photos, actualités... www.festivalberlioz.com, Facebook et Twitter Demain au Festival Berlioz 17:00 Eglise de La Côte-Saint-André Intégrale des 32 sonates pour piano de Beethoven François-Frédéric Guy piano 17:00 Église de Marnans F. David, G. Onslow, A. Dvorák OpusFive quintette à cordes 19:00 Musée Hector-Berlioz Sous le balcon d’Hector Jacques Rebotier écrivain, poète, compositeur et musicien 21:00 Château Louis XI H. Berlioz, P. Boulez, R. Strauss SWR Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg François-Xavier Roth direction sam 31 août après-midi 17:00 Eglise de Marnans programme F. David Les Quatre saisons (extraits) G. Onslow Quintette avec contrebasse A. Dvorak Quintette opus 77 OpusFive quintette à cordes Vanessa Szigeti violon Eléonore Willi violoncelle Jae Won Lee violon Adrien Boisseau alto David Vittone contrebasse Avec le soutien du Palazzetto Bru Zane Centre de musique romantique française F. David (1810-1876) Les Quatre saisons (extraits) Félicien David est surtout connu pour son ode-symphonie Le Désert , œuvre inspirée par son voyage en Orient qui lui valut en 1844 un succès immédiat et l’estime de Berlioz. C’est au cours des deux années suivantes que fut publié un ensemble de vingt-quatre quintettes répartis en Soirées de printemps, Soirées d’été, Soirées d’automne et Soirées d’hiver. G. Onslow (1784-1853) Quintet avec contrebasse dès sa courte introduction au Quintette « la Truite » de Schubert. L’original Scherzo qui lui succède construit quant à lui ses thèmes musicaux sur des rythmes populaires typiquement moraves. Puis Dvorák exploite dans un troisième mouvement Poco andante toutes les ressources expressives des instruments à cordes : ponctuations de pizzicati, formules d’accompagnement au rythme caractéristique, contrepoint fourni par-dessus lequel s’élève le chant suave du violon… Enfin, l’Allegro assai ramène le caractère enjoué du premier mouvement. OpusFive, quintette à cordes Compositeur ayant passé la majeure partie de sa vie entre l’Auvergne et Paris, Georges Onslow se mêla fort peu au milieu musical de la capitale. À une époque où l’opéra, les symphonies à programme et le piano virtuose étaient en vogue, il préféra s’adonner à la composition d’œuvres de musique de chambre, avec pour modèles Haydn, Beethoven ou encore Mendelssohn. Il composa trente-quatre quintettes à cordes pourvus de parties de contrebasse souvent difficiles qu’il confiait au grand virtuose Dragonetti, tandis que lui-même tenait la partie de violoncelle. A. Dvorák (1841-1904) Quintette opus 77 Créé en 1875, ce quintette en sol majeur témoigne de l’influence des compositeurs romantiques allemands et du style national tchèque sur Dvorák. Ainsi l’Allegro con fuoco fait penser OpusFive est né en 2008 de l’idée commune du contrebassiste Davide Vittone et de la mezzo-soprano Jennifer Larmore, désireux de marier la voix de la Diva avec un quintette d’instruments à cordes. Les musiciens de cet ensemble font tous partie des plus importants orchestres européens et sont reconnus comme de remarquables instrumentistes de musique de chambre. Lors de la saison 2013-2014, OpusFive présentera en tournée un programme original qui comprendra de ravissants joyaux musicaux de F. David, G. Onslow et A. Dvorák. L’aventure se poursuivra en Suisse, en Chine et en Turquie autour de répertoires plus légers comme ceux relevant du cabaret, de l’opérette et du music-hall. Le Festival en ligne : www.festivalberlioz.com, Facebook et Twitter sam 31 août soirée 21:00 Château Louis XI programme H. Berlioz Béatrice & Bénédict, ouverture P. Boulez Rituel in memoriam Bruno Maderna R. Strauss Ainsi parlait Zarathoustra SWR Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg François-Xavier Roth direction Concert enregistré par France Musique H. Berlioz (1803-1869) Béatrice & Bénédict, ouverture Cette ouverture consiste en un véritable « pot-pourri » des différents thèmes de Béatrice & Bénédict , opéra-comique de Berlioz créé en 1862. L’auditeur sera saisi par un vif motif mélodique initial (réapparaissant au moment du chœur final de l’opéra), auquel succèdera, dans un Andante un poco sostenuto enveloppé de dissonances et d’accords mineurs, le chant mélancolique des clarinettes (issu de l’air de Béatrice « il m’en souvient »). Puis l’Allegro final fera resurgir le premier motif, cette fois-ci déformé rythmiquement et entrecoupé de silences, auquel répondront les descentes chromatiques d’un nouveau thème. P. Boulez (né en 1925) Rituel in memoriam Bruno Maderna Boulez compose cette pièce en 1974, peu de temps après le décès d’un de ses amis de longue date dont il a notamment dirigé l’œuvre à plusieurs reprises, le compositeur Bruno Maderna. Comme certaines pièces de Maderna, Rituel rompt avec la disposition frontale traditionnelle de l’orchestre – lequel ressemble d’ailleurs davantage à un grand ensemble de musique de chambre. Le public, placé comme au centre de sept groupes instrumentaux d’effectif varié, est immergé dans un enchevêtrement de couleurs et de rythmes. Nous remarquerons la grande diversité des instruments à percussions, en bois, en peau, en métal… Près des nombreux cuivres sont disposés des gongs à mamelon de Bali à résonnance courte, auxquels se mêlent des tam-tams à résonnance plus longue. Tous répondent aux impulsions du chef d’orchestre, mais chaque groupe possède également son propre chef en la personne d’un « percussionniste-métronome ». Des tempi bien différenciés coexistent alors et le chef d’orchestre, ne pouvant plus se fier à une certaine mécanique de la métrique traditionnelle, doit réagir à ce que lui proposent les musiciens. Bien qu’écrite, Rituel est donc une œuvre à chaque fois différente. R. Strauss (1864-1949) Ainsi parlait Zarathoustra Comment philosopher avec un orchestre ? Edouard Hanslick, en grand adversaire de Richard Strauss, a bien cru détenir la preuve, en entendant Ainsi parlait Zarathoustra , qu’il était possible de « philosopher avec un marteau ». Le succès remporté en 1896 à la première audition de cette œuvre inspirée de Nietzsche ne fit en effet pas taire toutes les mauvaises langues. Et Debussy aura continué de déprécier jusqu’au bout l’orchestre straussien, insipide « cocktail genre boisson américaine » où tous les goûts se mélangent. C’est que Strauss a bel et bien choisi son camp, celui de la « Nouvelle école allemande » ( Neudeutsche Schule) et du poème symphonique lisztien – que pour sa part il préfère appeler « poème sonore » ( Tondichtung). Aussi s’inscrit-il dans la lignée des grands orchestrateurs inaugurée par Berlioz, dont il admire la « clairvoyance instinctive ». Ainsi parlait Zarathoustra nous permet de savourer le fruit de ces inspirations revendiquées. Trémolos de contrebasses et roulement de grosse caisse d’où s’élève le fortissimo des trompettes… ces mesures ont fait le tour du monde, et des salles de cinéma grâce au film de Stanley Kubrick 2001, l’Odyssée de l’espace. Les huit parties qui s’enchaînent retracent, d’après l’explication du compositeur, un « tableau de la race humaine de ses origines jusqu’à la conception nietzschéenne du Surhomme ». SWR Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg Le SWR Sinfonieorchester BadenBaden und Freiburg est l’orchestre symphonique de la radio de la région Sud-Ouest de l’Allemagne. Moderne et avant-gardiste, il s’intéresse aux évolutions musicales, interprète des créations contemporaines et invite des artistes de tous horizons. Son activité ne se limite pas à la zone d’émission de la SWR, mais rayonne aussi à l’international. En 2012, l’orchestre a été applaudi dans les grandes salles de concert de Berlin, Lucerne et Madrid, avec l’interprétation de l’opéra Moïse et Aaron d’Arnold Schoenberg sous la direction de Sylvain Cambreling, puis lors d’une tournée au Japon avec François-Xavier Roth. Le SWR Sinfonieorchester BadenBaden und Freiburg et le chef FrançoisXavier Roth accordent une place très importante à la musique contemporaine. Le festival de Donaueschingen qui lui est consacré invite régulièrement l’ensemble. L’orchestre y a présenté environ 400 créations de différentes oeuvres, et a marqué l’histoire de la musique avec ses interprétations des oeuvres d’Olivier Messiaen, de Helmut Lachenmann ou de Wolfgang Rihm. L’orchestre a par ailleurs tissé des liens étroits avec des compositeurs contem- porains. Depuis sa fondation en 1946, les activités de l’orchestre sont impulsées par de grands chefs d’orchestre internationaux tels que Hans Rosbaud, Ernest Bour, Michael Gielen, Sylvain Cambreling. Ils ont dirigé et formé un orchestre dont les projets évoluent sans cesse. L’orchestre s’est lancé le défi de réaliser des projets avec des enfants et des jeunes. L’une de ces initiatives récente, Roméo feat. Juliette, a rencontré un vif succès tant sur scène qu’à l’écran. Le projet a associé audacieusement la musique de Prokofiev et le rap et a fait participer une centaine de jeunes danseurs, avec une mise en scène de Sigrun Fritsch et sous la direction musicale de FrançoisXavier Roth. François-Xavier Roth, direction François-Xavier Roth étudie auprès de János Fürst et d’Alain Marion au CNSMD de Paris. Il remporte en 2000 le premier prix du concours international Donatella Flick à Londres et devient chef assistant du London Symphony Orchestra (LSO). Il a également assisté Sir John Eliot Gardiner durant plusieurs années (Les Troyens, Benvenuto Cellini, Falstaff...). En 2003, il fonde l’orchestre Les Siècles, tout en continuant à diriger l’Ensemble Philharmonique de Radio France et en menant une carrière de chef lyrique. Depuis septembre 2011, François-Xavier Roth est Chefdirigent du SWR Sinfonieorchester BadenBaden und Freiburg. Il est également Associate Guest Conductor du BBC National Orchestra of Wales et entretient des relations privilégiées avec le LSO qu’il dirige régulièrement. L’a.i.d.a. remercie les mécènes du Festival Berlioz : Les entreprises membres de le festival est organisé par Le Crédit Agricole Sud-Rhône-Alpes, Les Tissages Perrin, Etablissements Proverbio, CCI Nord-Isère, Entreprise Chanut, Eurobéton, Plurimmo Avantiel, Holding Textile Hermès, Alp’Etudes, Arc-en-Ciel Récupération, Michard Assurances, Normand Paysagiste, Pharmacie Barbier, Transports Garnier, Chocolaterie Jouvenal, Margaron SAS, Crystal’HyNe, Roseraie Félix Bureau et billetterie du Festival Berlioz : 38, place de la Halle - 38260 La Côte-Saint-André / 04 74 20 20 79 Le Festival en ligne : vidéos, photos, actualités... www.festivalberlioz.com, Facebook et Twitter Demain au Festival Berlioz 11:00 La Halle de La Côte-Saint-André P. Boulez, H. Berlioz Le Balcon avec l’Ensemble à Vents de l’Isère 17:00 Église de La Côte-Saint-André Intégrale des 32 sonates pour piano de Beethoven François-Frédéric Guy piano 19:00 Musée Hector-Berlioz Sous le balcon d’Hector Jacques Rebotier écrivain, poète, compositeur et musicien 21:00 Château Louis XI S. Prokofiev, S. Rachmaninov, N. Rimski-Korsakov, H. Duparc, G. Bizet, H. Berlioz European Camerata Laurent Quénelle direction, Natalie Dessay soprano, Stella Grigorian mezzo-soprano, Stéphane Degout baryton dim 01 septembre matinée 11:00 La Halle de La Côte-Saint-André programme P. Boulez Le Marteau sans maître H. Berlioz /A. Lavandier Symphonie fantastique (pour orchestre sonorisé) Le Balcon avec l’Ensemble à vent de l’Isère Maxime Pascal direction Les deux cloches qui résonneront dans la Symphonie fantastique ont été fondues à Bressieux le 22 août. Le portique les supportant est l’oeuvre des habitants de la commune de Bressieux. P. Boulez (né en 1925) Le Marteau sans maître Composé de 1953 à 1955, Le Marteau sans maître puise sa matière littéraire dans le recueil éponyme de René Char. Les trois poèmes choisis par Boulez sont associés chacun à une couleur instrumentale particulière : la flûte prédomine dans « L’artisanat furieux », le xylorimba et la percussion dans « Bourreaux de solitude », l’alto et la guitare dans « Bel édifice et les pressentiments ». L’effectif instrumental varie d’une pièce à l’autre, évoquant tour à tour la sonorité du balafon africain, du gamelan balinais ou du koto japonais. Les écrits du compositeur nous renseignent : il ne s’agit pas là d’une quelconque attirance pour l’exotisme de certaines civilisations musicales, mais plutôt d’un moyen « d’enrichir le vocabulaire sonore européen par l’écoute extra-européenne ». 1. Avant « l’artisanat furieux » 2. Commentaire I de « bourreaux de solitude » 3. « L’artisanat furieux » 4. Commentaire II de « bourreaux de solitude » 5. « Bel édifice et les pressentiments », version première 6. « Bourreaux de solitude » 7. Après « l’artisanat furieux » 8. Commentaire III de « bourreaux de solitude » 9. « Bel édifice et les pressentiments », double H. Berlioz / A. Lavandier Symphonie fantastique - pour instruments sonorisés En composant sa Symphonie fantastique en 1830, Berlioz fit opérer un tournant décisif au genre symphonique. La forme originale de cette œuvre, sa grande force expressive et son inspiration débordante n’ont pas fini de nous captiver. 1. Rêveries – Passions 2. Un bal 3. Scène aux Champs 4. Marche au supplice 5. Songe d’une nuit de Sabbat Le Balcon Fondé en 2008 par Maxime Pascal, Le Balcon est un ensemble à géométrie variable dédié à un nouveau concept de création et d’interpré- tation du répertoire sur instruments sonorisés. Il réunit de nombreux chanteurs solistes, une trentaine d’instrumentistes, des compositeurs, des ingénieurs du son et s’entoure en fonction de ses projets de vidéastes, metteurs en scène et chorégraphes. Le Balcon tente de définir une action musicale qui abolit les frontières entre la musique contemporaine, le répertoire classique et les musiques actuelles. Vite repéré par de nombreuses personnalités du monde musical, Le Balcon est amené à travailler avec des compositeurs tels que Pierre Boulez, Gérard Pesson, Michaël Levinas... Le Balcon est en résidence en 2013 à l’Athénée Théâtre LouisJouvet et à la Fondation Singer-Polignac. Il reçoit depuis 2012 le soutien de la Fondation Orange. Ensemble à vent de l’Isère Créé en 1997 et placé sous la direction d’Éric Villevière, l’EnVI est un orchestre à vent qui rassemble des musiciens enseignants, amateurs avertis ou grands étudiants. Tous volontaires et bénévoles, les musiciens sont à la recherche d’une proximité et d’un contact avec le public avec qui ils partagent leur passion pour la musique. Issu de la grande tradition berliozienne des instruments à vent à la «française» et des orphéons de la fin du XIXe siècle, l’EnVI redonne vie à une forme de romantisme en bousculant la tradition académique du concert. L’ensemble accompagne régulièrement des solistes virtuoses tels que Daniel Lassalle au trombone et Cédric Rossero à l’euphonium. Maxime Pascal, direction Maxime Pascal débute le piano et le violon à neuf ans. Il étudie la direction d’orchestre au Conservatoire de Paris (CNSMD). Trois ans plus tard, il fonde l’ensemble Le Balcon, dédié à la création et à l’interprétation des répertoires sur instruments sonorisés. Aux côtés de Pierre Boulez, il réalise la première version sonorisée de l’œuvre Le Marteau sans maître . Maxime Pascal a notamment dirigé à la Folle Journée de Nantes, au Festival Ars Musica de Bruxelles, à la Villa Medicis... Il est aussi directeur musical de l’Orchestre Impromptu, formation symphonique avec laquelle il donne une dizaine de concerts par an. Le Festival en ligne : www.festivalberlioz.com, Facebook et Twitter dim 01 septembre soirée 21:00 Château Louis XI programme S. Prokofiev Symphonie classique S. Rachmaninov, N. Rimski-Korsakov, H. Duparc Mélodies G. Bizet Jeux d’enfants H. Berlioz Les Nuits d’été European Camerata Laurent Quénelle direction Natalie Dessay soprano Stella Grigorian mezzo-soprano Stéphane Degout baryton Avec le soutien du Palazzetto Bru Zane Centre de musique romantique française S. Prokoviev (1891-1953) Symphonie classique G. Bizet (1838-1875) Jeux d’enfants Composée en 1917 et créée l’année suivante à Petrograd (actuelle SaintPétersbourg) sous la direction du compositeur, cette première symphonie en ré majeur témoigne de l’admiration de Prokofiev pour la rigueur et l’équilibre des formes classiques. L’effectif orchestral, la clarté de l’harmonie et les formules mélodiques sont autant d’allusions à Haydn qui ne masquent pas pour autant dans l’Allegro initial certains traits typiques de Prokofiev. Le Larghetto s’apparente davantage à un menuet, auquel succède une véritable Gavotte, mouvement le plus célèbre de la symphonie que Prokofiev réutilisera dans Roméo et Juliette. Puis le Final est parcouru par plusieurs thèmes s’inspirant parfois de la musique populaire russe. Bizet a orchestré lui-même cinq des douze pièces pour piano à quatre mains qui constituent le recueil de ses Jeux d’enfants. L’orchestre y est traité avec subtilité, précision et une grande économie de timbres. Cette petite suite fut jouée pour la première fois au théâtre de l’Odéon à Paris en 1873. Nous entendrons successivement : Marche (Allegretto moderato) d’après « Trompette et Tambour » des Jeux d’enfants ; Berceuse (Andantino semplice) d’après « La poupée » ; Impromptu (Allegro vivo) d’après « La Toupie » ; Duo (Andantino) d’après « Petit mari, Petite Femme ! » ; Galop ( presto) d’après « Le Bal ». S. Rachmaninov (1873-1943), N. Rimski-Korsakov (18441908), H. Duparc (1848-1933) Mélodies C’est dans le recueil de Théophile Gautier intitulé La Comédie de la mort que Berlioz trouva la matière littéraire de ses Nuits d’été. Une première édition pour chant et piano vit d’abord le jour en 1841, avant que le compositeur n’entreprenne d’orchestrer ces six mélodies en changeant parfois la tonalité d’origine. Berlioz n’entendit jamais de son vivant le recueil entier chanté dans sa continuité et il est même probable qu’il ne projetait pas un tel avenir à ses mélodies. Pourtant, la grande unité poétique de l’ensemble nous incite à écouter à la suite ces pièces à l’orchestration intimiste. L’allégresse printanière de la Villanelle, sur son tapis de notes répétées aux bois, ouvre le cycle. Cette insouciance initiale est cependant rapidement obscurcie Seules dix-sept mélodies de Duparc, dont huit orchestrées, nous sont parvenues. Ce grand admirateur du lied germanique, atteint d’une mystérieuse maladie qui l’empêcha de composer, exerça en outre sur son œuvre une impitoyable autocensure. Plus prolifique, Rimski-Korsakov considérait quant à lui l’art de la mélodie comme un agréable délassement entre des partitions plus importantes. Ses miniatures ne manquèrent pourtant pas d’influencer Rachmaninov, dont nous admirerons la grande inventivité mélodique. H. Berlioz (1803-1869) Les Nuits d’été par le Spectre de la rose, premier présage d’une mort teintée de toute la douceur de l’onirisme. C’est une mort bien réelle qui frappe la « belle amie » de Sur les lagunes, malgré les troublantes hésitations d’un mode majeur cédant tantôt sa place au mineur ; absence sans retour de la bien-aimée restant sourde aux appels impuissants du poète. Au cimetière, le chant irréel de la colombe rappelle à jamais le souvenir de la morte. Souvenir auquel le poète tente finalement de se soustraire en adoptant une joie factice, celle du voyageur désabusé désespérant de trouver l’Île inconnue, cette « rive fidèle où l’on aime toujours ». European Camerata Fondé en 1995 à l’initiative du violoniste Laurent Quénelle, les musiciens de l’European Camerata se rencontrent alors encore étudiants lors d’une session de l’Orchestre des Jeunes de la Communauté Européenne. Ils sont désormais membres des plus prestigieuses phalanges musicales européennes (London Symphony Orchestra, Orchestre de Paris...). Cet ensemble à géométrie variable possède la particularité de se produire debout, sans chef d’orchestre, sous la direction d’un violon solo, revenant à la définition première de l’orchestre du XVIIIe siècle. Les musiciens réfléchissent ensemble à l’interprétation des partitions, à la manière des ensembles de musique de chambre. Le répertoire de l’orchestre, qui s’étend de la période baroque à la musique contemporaine, reflète la diversité culturelle de ses membres. European Camerata est parrainé par Bernard Haitink. Laurent Quénelle, direction Laurent Quénelle rencontre le violon à l’âge de trois ans. Formé au Conservatoire de Rosny, au CNR de SaintMaur puis à la Washington University de Seattle, il intègre à son retour en France la classe de Pierre Doukan au CNSMD de Paris et se perfectionne à Londres dans la classe de David Takeno. Devenu membre permanent du London Symphony Orchestra en 1996, il est régulièrement invité comme Violon Solo par le London Sinfonietta, le Scottish Ensemble ou encore l’Orchestre Royal des Flandres. Passionné de musique de chambre, il se produit aux côtés de François Leleux, Gordan Nikolic, Edgar Meyer et Vladimir Ashkenazy et joue avec différents ensembles, dont le Nash Ensemble et Oxalys. Natalie Dessay, soprano Comédienne dans l’âme et chanteuse hors du commun, Natalie Dessay fait des débuts remarqués en interprétant Olympia dans Les Contes d’Hoffmann à l’Opéra Bastille et Lakmé à l’Opéra Comique. Après un début de carrière consacré aux rôles de soprano colorature, elle élargit son répertoire au fil des années pour se rapprocher des héroïnes belcantistes, tout en continuant à défendre le répertoire français. Parmi tous ses nombreux grands rôles, Lucia di Lamermoor (Chicago, Met de New York), La Sonnambula (Met), Ophélie dans Hamlet (Covent Garden, Liceu), Manon (Grand Théâtre de Genève)... Récemment, elle a repris le rôle de Marie (La Fille du Régiment) à l’Opéra de Paris. Natalie Dessay a été nommée Kammersängerin par le Wiener Staatsoper, première française à recevoir ce titre. Stella Grigorian, mezzo-soprano Stéphane Degout, baryton Après des études au Conservatoire de Musique de Vienne et une carrière brillante au sein de la troupe du Staatsoper de Frankfurt, la mezzo-soprano Stella Grigorian se distingue à l’Hamburgische Staatsoper (Carmen), au Salzburg Festival ( Die tote Stadt) ou encore au Vienna Konzerthaus (Ariane et Barbe-Bleue de Dukas). Elle se produit sur les plus grandes scènes mondiales (La Clemenza di Tito, La Cenerentola , Cherubino dans Les Noces de Figaro, Fenena dans Nabucco...). Pour la saison 2012-2013, elle chante notamment dans Il Trittico de Puccini au Theater an der Wien et interprète le rôle-titre de Carmen de Bizet sous la direction de David McVicar au Royal Danish Opera de Copenhagen. Elle interprète également des récitals avec piano aux côtés de Natalie Dessay. Le baryton Stéphane Degout étudie le chant au Conservatoire de Lyon (CNSMD) avant de devenir membre de la troupe de l’Opéra de Lyon et de l’Académie du Festival d’Aix-en-Provence. Ses débuts remarqués en 1999 dans le rôle de Papageno (La Flûte enchantée) l’ont lancé sur la scène internationale. Depuis, il s’est produit dans de grands rôles à l’Opéra de Paris, au Theater an der Wien, au Royal Opera House de Londres, au Met de New York... Il a récemment fait ses débuts avec le Chicago Symphony Orchestra sous la direction de Ricardo Muti. Cette saison, il est de retour au festival de Glyndebourne et, prochainement, fera ses débuts au Bayerische Staatsoper de Munich (Le nozze di Figaro) et à la Scala de Milan (Le Comte Ory). Il a été nommé Artiste Lyrique de l’année 2012 aux Victoires de la Musique Classique et Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres. L’a.i.d.a. remercie les mécènes du Festival Berlioz : Les entreprises membres de Le Crédit Agricole Sud-Rhône-Alpes, Les Tissages Perrin, Etablissements Proverbio, CCI Nord-Isère, Entreprise Chanut, Eurobéton, Plurimmo Avantiel, Holding Textile Hermès, Alp’Etudes, Arc-en-Ciel Récupération, Michard Assurances, Normand Paysagiste, Pharmacie Barbier, Transports Garnier, Chocolaterie Jouvenal, Margaron SAS, Crystal’HyNe, Roseraie Félix Bureau et billetterie du Festival Berlioz : 38, place de la Halle - 38260 La Côte-Saint-André / 04 74 20 20 79 Le Festival en ligne : vidéos, photos, actualités... www.festivalberlioz.com, Facebook et Twitter le festival est organisé par