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6 | DIMANCHE 30 AOÛT 2015 | LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ ICHÂTEAUI ICLIN D’ŒILI L’Hôtel de France aux fourneaux Une cuvée Hector Berlioz » Depuis trois ans, l’Hôtel de France assure la restauration dans la cour du château Louis XI. Ses propriétaires, Rodolphe et Lætitia Gandolfi, et le chef Philippe Barberet, proposent chaque soir un menu ou une formule réalisés avec des produits frais. Comme les années précédentes, ils reçoivent l’aide de Daniel Gauthier, l’ancien patron. Le bilan de cette édition est quelque peu mitigé, sans doute du fait des deux premières soirées délocalisées. « Mais l’important pour nous, c’est de participer au festival et de redonner son importance à La CôteSaintAndré en montrant qu’on n’a pas besoin d’aller chercher des gens de l’extérieur », indique Rodolphe Gandolfi. » Cette année, les festivaliers peuvent goûter la cuvée Hector Berlioz. Il s’agit de vins bio, produits spécialement par le viticulteur de SaintChef Nicolas Gonin, au sein de l’IGP Isère Balmes Dauphinoises. La cuvée existe en rouge (pinot noir et gamay) et en blanc (altesse). FESTIVAL BERLIOZ | DU 20 AU 30 AOÛT HIER SOIR À LA CÔTESAINTANDRÉ | L’Orchestre national de Lyon dirigé par Leonard Slatkin Magistral Hymne à la joie CE SOIR EN CONCERT Un grand frisson final avec la Garde républicaine O n a beau les avoir enten dus mille fois, la 9e Sym phonie de Beethoven et son dernier mouvement, “L’Hymne à la joie”, restent un monument de la musique. Une œuvre intemporelle, bouleversante, pleine de vie. Interprétée hier soir de façon magistrale par l’Orchestre national de Lyon, dirigé par le maître Leonard Slatkin, les excellents chœurs de Spirito et leur chef Bernard Têtu, ainsi que les solistes, Sylvia Scwhartz, Henriette Gödde, Bogdan Volkov et Michel de Souza (auxquels il faut ajou ter Derek Welton, présent en première partie). Avec une force, une précision et une sensibilité qui ont conquis le public. La soirée affichait complet depuis déjà plu sieurs jours. Il y avait même une liste d’attente pour y as sister. Et le concert s’est ter miné par une ovation ample ment méritée. L’Orchestre d’harmonie de la Garde républicaine sera dirigé par le colonel François Boulanger. Photo DR F L’Europe unifiée En programmant ce chef d’œuvre du compositeur al lemand, Bruno Messina pen sait au rêve de Napoléon d’unifier l’Europe, “L’Hymne à la joie” étant le symbole de l’Union européenne et du continent au sens large. Ce rêvelà a continué. D’autres pas. Le thème des Empires qui se construisent et, parfois, tombent était en quelque sor te celui de la soirée. Avec, en première partie, deux pièces d’Hector Berlioz. Deux piè ces peu jouées, denses et là L’Orchestre national de Lyon, accompagné par les Chœurs de Spirito, a interprété la 9e Symphonie de Beethoven et deux pièces d’Hector Berlioz, “La mort de Sardanapale” et “Scène héroïque (la Révolution grecque)”. Photos Le DL/Hervé COSTE encore sublimement inter prétées par l’Orchestre natio nal de Lyon et les chœurs de Spirito : la cantate “La mort de Sardanapale” et “Scène héroïque (la Révolution grec que)”. Pour une grande soi rée de cette 22e édition du Festival Berlioz. En attendant la clôture, ce soir, qui s’annonce tout aussi monumentale.Et qui se joue ra également à guichets fer més. inal grandiose ce soir, avec la venue de l’Or chestre d’harmonie de la Garde républicaine, dans un programme de compo siteurs français. On enten dra Gabriel Fauré, Camille SaintSaëns, Georges Bi zet, Emmanuel Chabrier et… Hector Berlioz. Les murs du château Louis XI vont connaître le grand frisson, avec parade de tambours, marche hé roïque, danse macabre et chant funèbre, mais aussi la Suite de “Carmen” et en clôture, Berlioz bien sûr et sa “Symphonie funèbre et triomphale”. L’enfant de La Côte SaintAndré rêvait d’orga niser une « fête musicale funèbre à la mémoire des hommes illustres de Fran ce ». C’est en quelque sorte dans son village qu’elle aura lieu, avec la presti gieuse phalange de la Garde républicaine placée sous la direction du colo nel François Boulanger. Jean REVERDY Ce soir à 21 heures au château Louis XI de La Côte-Saint-André. À L’AFFICHE DU FESTIVAL AUJOURD’HUI Ü Concert sous la halle Clémence LENA Habitué du Festival Berlioz, le chef d’orchestre Leonard Slatkin a une nouvelle fois excellé. Avec l’Ensemble à vent de l’Isère dirigé par Eric Villevière et les stagiaires de l’atelier steel drum. À 11 heures sous la halle médiévale de La Côte-Saint-André. Ü Sur la route des orgues romantiques Maria Magdalena Kaczor (orgue). Berlioz, Büsser, Beethoven/M. M. Kaczor, Liszt. À 17 heures à l’église de Voiron. Ü Sur la route des classiques viennois Quatuor Zaïde : Charlotte Juillard et Leslie Boulin-Raulet (violons), Sarah Chenaf (alto), Juliette Salmona (violoncelle). Haydn : Quatuor n° 5 opus 50. Beethoven : Quatuor n° 13 opus 130 avec Grande Fugue. À 17 heures à l’église de La Côte-Saint-André. Ü Sous le balcon d’Hector Avec La Clique des Lunaisiens, direction Arnaud Marzorati. “La Légende napoléonienne”. À 19 heures au musée Hector Berlioz (entrée libre). Ü Fête musicale funèbre et triomphale Orchestre d’harmonie de la Garde républicaine, direction Colonel François Boulanger. Avec Jacques Mauger (trombone). Au programme : grande parade de tambours napoléoniens, G. Fauré, C. Saint-Saëns, G. Bizet, E. Chabrier, Berlioz “Symphonie funèbre et triomphale”, version 1840. À 21 heures au château Louis XI de La Côte-Saint-André. Le souffle inspiré de l’Ensemble à vent de l’Isère UN JOUR au festival Chiner à l’ère napoléonienne LA CÔTESAINTANDRÉ Cors, trompes et instruments de musique, mais aussi mobilier, tableaux, bijoux et tout autre objet des XVIIIe et XIXe siècles étaient à découvrir hier, lors de la brocante napoléonienne organisée sous la halle. Avec, bien sûr, un Bonaparte omniprésent. Des jeux d’époque étaient également proposés. Le tout était animé musicalement par l’Académie de cuivres du Festival Berlioz, issue du Jeune orchestre européen Hector Berlioz. Photo Le DL/C.Le. MARNANS Percussions et piano sous les voûtes Le concert de Nicolas Stavy, au piano, et JeanClaude Gengembre, aux percussions, a rempli l’abbatiale de Marnans, hier après-midi. Dans un premier temps le public a pu apprécier” La damnation de Faust” et “Roméo et Juliette” adaptés pour piano et percussions par JeanClaude Gengembre. En deuxième partie, c’est la Sonate n°7 pour piano et cloches de Boris Tishchenko qui a ravi le public. Photo Le DL/François DELBOS A près avoir participé à l’ouverture du Festival Berlioz à Laffrey, le 20 août sur la route Napoléon, puis à la soirée de l’Orchestre national de Lyon le 25 août, l’Ensemble à vent de l’Isère (EnVI) assure le tradition nel concert gratuit de clôtu re du festival, ce matin à 11 heures, sous la halle mé diévale de La CôteSaint André. Créé en 1997 et placé sous la direction d’Eric Villeviè re, l’EnVI rassemble des musiciens enseignants, amateurs avertis ou grands étudiants. Tous volontaires et bénévoles, les musiciens sont à la recherche d’une proximité et d’un contact avec le public afin de parta ger leur passion de la musi que. Dans la lignée de la gran de tradition berliozienne des instruments à vent à la L’Ensemble à vent de l’Isère dirigé par Eric Villevière, qui a participé à l’ouverture du Festival Berlioz sur la route Napoléon, assure le concert gratuit sous la halle de La Côte-Saint-André ce matin. Photo Le DL/J.-L.C. “française” et des orphéons de la fin du XIXe siècle, l’Ensemble redonne vie à une certaine forme de ro mantisme en bousculant la tradition académique du concert. L’EnVI accompagne régu lièrement des solistes vir tuoses tels que le trombo niste Daniel Lassalle et Cé dric Rossero (euphonium), devenant aussi un ensem ble fidèle du Festival Ber lioz apprécié par le public.