histoire du marathon de barcelone

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histoire du marathon de barcelone
HISTOIRE DU MARATHON DE
BARCELONE
HISTOIRE DU MARATÓ DE BARCELONA
par Miquel Pucurull
Pour plusieurs raisons, les documents sur l’histoire des marathons qui se sont courus à Barcelone avaient
disparus. En essayant de retracer l’histoire du Marató, j’ai fait un petit résumé de ce qui m'a semblé le plus
remarquable; partant du premier qui s’est couru (1978 à Palafrugell) jusqu’au dernier. Il m’est très intéressant
de pouvoir garder cette histoire connue de tous, et j’espère qu’il en sera de même pour les lecteurs.
Palafrugell: un commentaire préalable
Marató de Barcelona en 1978
Il faut dire, pour être cohérents, que le Marató de Barcelona de 1980 était le premier marathon qui fût
célébré à Barcelone, mais c’était la continuité des deux marathons qui ont été célébrés à Palafrugell, l’un en
1978 et l’autre en 1979. Ce petit village de l’Empordà a l’honneur d’être - par obligation parce que Barcelone
n’a pas pu célébrer ces marathons à cause de la manque de licences – l’endroit où s’est couru par la première
fois un marathon populaire et amateur, crée et impulsé par Ramón Oliu.
1) Affiche du premier marathon célébré en Espagne. Palafrugell 1978.
2) Ramon Oliu, pionnier de l’athlétisme populaire quand il a fini le marathon historique de Palafrugell 1978
À Palafrugell, tout a commencé.
Les origines de ce premier marathon viennent du fait que Ramón Oliu, chimiste de profession s’était déplacé à
Barcelone en 1977 pour l’entreprise américaine dans laquelle il travaillait. Il avait commencé à courir aux
États-Unis et à l’âge de 47 ans a couru le marathon de New York.
En pensant qu’ici on courait aussi des marathons, une fois arrivé à Barcelone il a demandé à la fédération dans
quel lieu le prochain marathon populaire se courrait.
Surpris par cette question, ils lui ont répondu qu’on ne célébrait uniquement qu’un marathon par an – le
championnat d’Espagne, chaque année dans une province différente ; qu’il était nécessaire avoir un certain
niveau et être fédéré pour courir, somme toute, pas du tout populaire.
C’est à ce moment là qu’il a décidé d’en organiser un pour pouvoir courir lui aussi.
C’était dans les anciennes installations du F.C. Barcelona – une piste de cendre de 350 mètres de long où se
trouve maintenant le Ministadi, où il a rencontré Domingo Catalán, l’athlète qui est plus tard sera champion
du monde du 100 kms, en courant des tours de piste, en s’entraînant pour les 3.000 obstacles. Catalan n’avait
couru jamais un marathon - mais il était impressionné par la passion de cet homme qui était juste arrivé des
États-Unis lui expliquait sur une course d’environ 42 km.
Il lui a recommandé de parler aux personnes qu’il considérait pouvoir être intéressées, comme le docteur Pere
Pujol qui « avec un groupe d’amis d’un village de la Costa Brava, ils faisaient une course de plusieurs
kilomètres ; similaire à un marathon »,
Ramón Oliu a trouvé Pere Pujol. Il a aussi convaincu le docteur de courir un marathon sérieux, organisé et
avec un but. L’année suivante, le 12 mars 1978, à Palafrugell, avec Oliu, Pujol, Catalán, Jorba, Antentas,
Noguera, Masllorens… sur un circuit formé sur les communes de Palafrugell-Calella-Palafrugell-Regencós-PalsTorroella, s’est couru le premier des marathons populaires en Espagne, un mois avant celui qui s'est couru à
Madrid en avril.
À Palafrugell, 185 athlètes ont commencé et 138 ont fini. L’américain Dave Patterson a gagné dans la
catégorie masculine avec un temps de 2h23’15 tandis que la catalane Matilde Gómez chez les femmes, a
passé la ligne d’arrivée la première en 3h55’33.
Pour l’anecdote : les 4 derniers ont terminé hors course. La limite établie pour finir la course était 5 heures,
mais l’organisation les a attendu et a voulu leur donner le temps officiel. Le dernier, Von Gotz a terminé en
5h22’30. Dans la liste dactylographiée qui avait été imprimée peu de temps après l'arrivée de
l’antépénultième, a été ajouté son nom de famille et son temps à main par le même Ramón Oliu.
Dernière feuille de classification de la Course, avec l’ajouté fait à
main par Ramon Oliu.
Avec ce marathon se sont mis en marche des phénomènes des courses et des marathons populaires : une
manière de pratiquer l’athlétisme hors des stades, l’endroit qui jusqu’à ce jour était le seul endroit où il était
possible de le faire. Un mouvement qui à cette époque a eu besoin d'une énorme publicité, pour permettre
de connaître les vertus du fait de courir qui ne vient que par le plaisir de courir. Un mouvement qui est vite
devenu un phénomène social.
Marathon de 1979 (Palafrugell)
Pour la seconde édition à Palafrugell, le nombre de coureurs a augmenté pour atteindre 308 pour 204
finissants (attention au nombre d’abandons dans les deux éditions, je pense qu’il faut l’attribuer au manque
d’entraînements spécifiques, tout était pour faire).
Dave Patterson a gagné de nouveau la course (2h19’37) en améliorant de 4 minutes le temps de l’année
précédente; Matilde Gómez a aussi gagné pour la seconde année (3h18’48), en réduisant de 37’ sa marque.
Départ du deuxième marathon. Palafrugell 1979
Marathon de Barcelone année 1980
Le marathon est parti de l’Avenue Maria Cristina, la même porte de départ qu’aujourd’hui, et est passé, en
suivant la Carretera de la Bordeta, par quelques villages du Baix Llobregat (El Prat, Viladecans, Cornellà,
Esplugues…) pour entrer à Barcelone par la Diagonal, continuer par Pau Claris, Via Laietana, Passeig de Colon
et Paral-lel jusqu’arriver au même endroit que le point de départ.
Le marathon, le premier marathon dans Barcelone, était un évènement sportif de premier ordre pour la ville
(même s’il n’y avait pas beaucoup de public, au-delà des familles des participants à l’arrivée), parce que
depuis 1955, avec l’occasion des Jeux de la Méditerranée, aucun marathon n’avait été célébré dans les rues
de Barcelone. Et moins encore un marathon populaire…
Près du départ, s’est formé un groupe de tête. Marathon de Barcelone 1980
956 athlètes ont pris le départ et 716 ont fini. Environ 25% d’abandons qui montraient encore que finir un
marathon n'était pas à la portée de tous.
De ceux qui sont arrivés, 668 étaient des hommes (97%) pour 20 femmes (3%). À l'exception des 3 coureurs
qui ont fait 4 ou 5 minutes de plus – dans le limite de temps de cette époque : 5h30’.
L’Anglais Don Faircloth a gagné chez les hommes, avec un temps de 2h19’42 et Joaquima Cases dans la
catégorie féminine en 3h09’53.
Ceux de devant en passant par El Prat: Antentas, Francisco, Catalan.
Malgré le fait qu’il ait fini en deuxième position, le triomphe de cette année revient à Domingo Catalán
(2h21’23), le coureur mythique qui deviendra Champion du Monde des 100 km quelques années plus tard. En
plus d’être un local très connu du public, il a gagné beaucoup de supporters et une certaine notoriété dans le
monde de l’athlétisme. La preuve en est, il était sur la couverture d’une revue d’athlétisme qui était éditée à
cette époque.
En plus de Domingo Catalán, auquel il ne faut pas oublier de nommer l’Anglais qui a gagné. L’autre vainqueur
de ce premier marathon de Barcelone fût Joaquima Casas, de Gérone, tout comme la tout-aussi mythique
Quima Casas, avec désormais plus de 100 marathons au compteur, qui à cette époque ne faisait de
l’athlétisme que depuis moins d’un an. C’était son deuxième marathon et elle a amélioré, d’une heure, le
temps qu’elle avait fait pour le marathon antérieur.
Le premier athlète non fédéré à passer la ligne d’arrivée était un jeune homme de 24 ans, Jaime Castro, en
2h38, occupant donc la 23ème place du classement général. Il a débuté le marathon, comme beaucoup
d’autres, jeunes ou vétérans, desquels il faut détacher les bons records de Manuel Fernández, 23 ans, avec un
temps de 2h25 (septième); Ricardo Alguacil, 25 ans, (sixième aussi avec un temps de 2h25); Jesús Mª Justes,
22 ans, (2h30); Rafael Hernández, 19 ans, (2h39)... En contrepartie, il faut remarquer le temps réalisé para le
premier vétéran de plus de 50 ans, le Valencien José Mª Torres, classé 48ème de la course avec une marque de
2h50.
Una curiosité: quand le marathon de 1980 s’est célébré, le maire de la ville était Narcis Serra, et Pasqual
Maragall était un adjoint au maire. Les deux ont dit plus d’une fois que, justement au moment du départ de la
course – donné par le maire avec le coup de pistolet de rigueur, simultanément depuis le château Montjuïc-,
il fallait demander les Jeux Olympiques pour Barcelone, vue l'aspect spectaculaire du départ. Et à partir de ce
moment ils ont commencé à travailler sur le projet de l’organisation. Finalement, et comme nous le savons
tous, quatre ans plus tard a été choisi la ville de Lausanne, ou eu lieu la fameuse phrase de Samaranch “À la
ville de... Barcelone".
C’est à dire, que le marathon populaire de Barcelone de l’année 1980 a été, de manière très significatrice, à
l’origine des Jeux Olympiques de 1992.
Une autre curiosité: le prix du marathon était 300 pesetas.
Couverture de la revue Atletas avec l’arrivée de Domingo Catalán
Marathon de Barcelone année 1981
Le marathon de l’année 1981 est parti, comme celui de 1980, de l’avenue Maria Cristina et avait un parcours
similaire passant par El Prat, tournant à Barcelone, mais cette fois la ligne d’arrivée se trouvait au stade
Serrahima.
Le nombre d’inscrits (1.108) a augmenté de 16% par rapport à l’année précédente, et les arrivées (989), de
38%, enfin le plus faible pourcentage d’abandons, 12% du total, veut dire que les coureurs s’étaient plus
entraînés. Cela se démontrait aussi par la frange d’arrivés entre le premier et les quatre heures temps : 64%
du total l’année antérieure, est passé à 75%. Et aussi s’est produit un certain améliorèrent dans le
pourcentage de ceux qui ont fini en moins de 3 heures : un 14% l’année 80 et un 15% l’année 81.
Le gagnant fût l’anglais Martin Knapp avec un temps de 2h18’56, et Icicar Martínez chez les femmes, en
2h47’12.
Martin Knapp a fait une bonne marque pour l’époque – très bonne pour lui, en réduisant de 4 minutes le
temps qu’il faisait – et celle de la madrilène Iciar Martínez encore plus. C’était le meilleur temps du ranking
féminin de cette année en Espagne. Aujourd'hui ils n'auraient plus de valeur, mais alors, ces deux marques ont
été très commentés par les médias spécialisés et ont tenu beaucoup de résonance dans le monde de
l’athlétisme.
La gagnante Iciar Martínez dans le pas du semi marathon. A son côté,
le premier de la droite, José Maria Odriozola, quand il n’était pas encore Président de la Fédération Espagnole.
Les résultats obtenus en 1981 ont été si bons que la course a souffert d’une certaine polémique dirigée par la
Fédération, qui confrontée à la Commission Marathon Catalunya, a mis en doute la qualité de la mesure des
42,195 km, et a essayé de l’invalider. Heureusement sans succès. On aurait dit que l’éclat de l’athlétisme
populaire qui commençait à se produire dérangeait ceux qui dirigeaient la Fédération et ont mis tout type de
problèmes jusqu’au point de programmer Championnats de Catalogne de 10.000 mètres en piste le même
jour du marathon.
La compétence n'aidait pas non plus parque que dans le premier numéro de la revue qu’éditait l’organisation
du Marathon de Madrid, il y avait un point d’interrogation à propos de la distance du marathon de Barcelone
81. Heureusement, il n’est sorti qu’une fois…
Arrivée des coureurs populaires à l’Estadi Serrahima. Marathon de 1981
Marathon de Barcelone année 1982
Le marathon de 1982 a pris le départ en face des fontaines de Montjuïc et s’est fini, comme l’année
précédente, dans le petit stade Serrahima après être allé au Baix Llobregat et être revenu.
1.310 participants se sont inscrits, 18% de plus qu’en 1981, et 1.155 ont fini, 88% du total, avec un nombre
d’abandons normal (12%), ce qui confirme, à la différence des 3 premières années, que tout le monde ne peut
pas courir un marathon sans entraînement.
La didactique que faisait l’entité Marathon de Catalunya, qui organisait la course, d’envoyer ses membres
expliquer ce qu’il faut faire pour courir un marathon commençait à porter ses fruits.
À propos de ça, les plus anciens rappelleront que ceux qui avaient peu d’expérience écoutaient attentivement
tout ce que racontait Oliu, Mates, Vancells, Antentas, Pesarrodona… et autres pionniers à propos du
marathon. Ils étaient comme les enfants, fascinés par la mystique qui était autour, et s'ils leur avaient dit
qu'ils devaient courir le marathon pieds nus, par exemple, ils l'auraient fait.
Il est difficile d’oublier, en ce sens, les conseils de Francesc Mates – ex athlète du Barça en cette année 1982
dans une de ces conférences: «Si tu t’es bien préparé, si tu as fait un minimum de 60 ou 70 km par semaine,
tu peux faire le marathon. Ne te surpasses pas, ne fais pas tout pour suivre le rythme des autres, parce que si
tu le fais tu peux finir en de mauvaises conditions ou ne pas finir du tout. Si tu cours la moitié bien, ça te
convaincra à achever le marathon. Mets-toi de la vaseline avant de commencer et bois de l’eau à tous les
ravitaillements même si tu n'as pas soif. Après le marathon, dans l’après-midi, vas te promener, et pendant 2
ou 3 semaines après, cours mais doucement, et si c'est possible, sur l’herbe.
Départ marathon 1982
Le premier coureur qui est arrivé était l’américain Michael Pinocci, en 2h14’30. La première fût la portugaise
Rita Borralho en 2h46’58, qui n’était pas mal.
Une curiosité, le deuxième arrivé est le gagnant des deux années précédentes, Don Faircloth (2h20’48), et la
deuxième au classement, aussi la gagnante des deux précédentes éditions, Quima Casas (2h55’17), que
malgré avoir amélioré de 15 minutes le temps de 1980, n’a pas pu surpasser la portugaise, qu’avait un niveau
bien meilleur.
Quima Casas peu après son arrivée, elle est félicité par un autre marathonien: le docteur Pere Pujol
Les deux marques des gagnants furent records de la course. En fait, cette année 1982 était pleine de records,
plus inscrits que l’année d’avant, plus d’arrivants, plus d’étrangers, meilleures marques des premiers, plus de
supporters dans les rues, plus de volontaires, plus de cadeaux dans le sac des coureurs…
Et en parlant de cela, il faut dire que de la même manière que l’année précédente la qualité des temps des
participants a amélioré : 79% a couru en moins de 4 heures, alors qu'en 1981 seulement 75%. Une mention à
la dernière qui est arrivée, une femme très connue dans le monde de l’athlétisme, encore aujourd’hui, Nuria
Ruiz, qui a fait 5h25’41, quelques minutes seulement avant de clore la course, fixé en 5h30’00.
Marathon de Barcelone année 1983
Le marathon de l’année 1983 a marqué l’histoire par une nouveauté qui, avec les années, est devenue une
norme déterminante : le premier marathon au monde à faire des contrôles antidopage. Cela n'avait jamais été
fait, et s’est fait à Barcelone par la première fois : un total de dix athlètes l’ont fait : les trois premiers classifiés
et sept choisis au hasard entre tous les participants.
Encore plus de nouveautés : pour la première fois, comme dans les grands marathons, une voiture électrique
a été utilisé pour ouvrir la course, un moyen de transport insolite pour l’époque (aujourd’hui aussi par
ailleurs) – pour éviter que le gaz toxique affecte les coureurs de tête.
Aussi, et pour la première fois, le marathon de cette année 1983 s’est couru totalement dans la ville, n’en
dépassant pas les frontières. Le circuit était totalement urbain, et après les empêchements des premières
années de la part de l’administration pour qu’il soit célébré intègrement dans les rues de Barcelone, le fait de
l'obtenir à créer tout un événement.
Le nouveau circuit a aussi créé une grande satisfaction pour les coureurs, qui supposaient ingénument, qu’ils
courraient toujours entourés par une multitude de gens. Rien de moins vrai: à cette époque, voir quelques
types en train de courir en shorts ne mobilisait personne. Maintenant non plus, il faut le dire, mais alors et
prenant en compte que le départ était à 8h du matin, Barcelone était un désert. Seulement à l’arrivée, à la
Rambla, il y avait quelques centaines de spectateurs entre les familles et les étrangers.
Le marathon de 1983 avait un nouveau et beau parcours, mais ne pouvais pas être considéré un marathon
plein : le départ était situé au Monument de Colon, puis passait par Paralel, Rondas, Passeig de Gracia et
Provença nous arrivions au km 6 sur l’avenue Josep Tarradellas (à l’époque Infanta Carlota). Après jusqu’à la
place Francesc Macià (je ne me souviens pas si c’était déjà la Place Calvo Sotelo), puis par Diagonal jusqu’à la
place Cervantes. Après par la droite en passant par la carretera de Esplugues et Passeig de la Bonanova
jusqu’à la place du même nom où était le 15ème km, le point plus haut de la course. 9 kilomètres de montée et
en total 125 m au dessus du niveau de la mer.
Heureusement nous descendions par Muntaner jusqu’à Travessera de Gracia mais après, d’autres montées et
descentes pour aller en haut de Via Favencia. Ils redescendèrent pour passer par les quartiers de La Sagrera, El
Clot, sud-ouest del Besòs, Poble Nou… en arrivant à l’Arc de Triomf, après Ronda Sant Père, Plaza Catalunya et
Rambla jusqu’à la ligne d’arrivée à la Rambla de Santa Mónica.
Malgré le fait que ce n’était pas un parcours bénin, les premiers ont fait un temps excellent. Le Danois Allan
Zachariasen, a couru en 2h11’05, une marque d’importance internationale à cette époque, qui a été record
pendant 15 ans jusqu’à 1998 quand le Marocain Abdeslam Serrokh l’a battu avec un temps de 2h09’48.
Domingo Catalán avec un temps magnifique de 2h17’46 était le premier athlète espagnol et le cinquième au
classement général. Il faut aussi ajouter que le gagnant du marathon de 1980 Donand Faircloth a fait une
minute et demi de plus que l’an dernier et a fini en 12ème position.
Le Danois Zachariasen en passant la ligne d’arrivée.
L’Ukrainienne Anna Domoratskaya avec 2h48’21 était la première femme et a profité de l’abandon de la
favorite, la portugaise Rita Borrallo gagnante de l’année précédente. Pour l’anecdote, il faut souligner que
Quima Cases, la meilleure marathonienne de l’époque a obtenu la deuxième position pour la troisième année
consécutive.
Sûrement attirés par l’attrait de courir dans la ville ou parce que le marathon de Barcelone commençait à
avoir du prestige, le nombre de participants a augmenté de manière spectaculaire par rapport à l’année
précédente. Des 1.310 inscrits et 1.155 arrivés en 1982 nous sommes passés à 1.879 et 1.773, c'est-à-dire,
43% et 53% de plus respectivement.
Trophée pour les gagnants et statue pour tous, d'un dessin heureux et identique
Parmi toutes les arrivées, il y a un fait anecdotique – ont participé les trois alpinistes catalans qui ont essayé
de monter l’Everest sans succès le 14 octobre 1982.
Il semble que, comme il a été commenté alors, comme ils n’ont pas pu monter la montagne la plus haute de la
planète, ils ont décidé de faire face à un autre défi comme celui de courir un marathon.
Et tous l’ont couru, le plus connu d’eux, Oscar Cadiach en 4h22’27, sans aucun entraînement spécifique
comme il s’est dit - mais on le met en doute parce que 5 mois ont passés – en profitant l’entrainement qu’ils
avaient suivi pour l’expédition à l’Everest.
Ils ont fini la course. De la même manière que les autres 1.773 participants, 53% de plus que l’année
antérieure, ce qui montrait que la Marató de Barcelone se développait avec beaucoup de force.
Arrivée à la Rambla, pleine, d’une coureuse amatrice
Marathon de Barcelone année 1984
Définitivement, en 1984 le marathon de Barcelone s’est vraiment consolidé, Il faut seulement voir les données
de son évolution depuis sa création jusqu’à cette année.
1978
1979
1980
1981
1982
1983
1984
Inscrits : 185, Arrivés : 138
Inscrits : 302, Arrivés : 224
Inscrits : 956, Arrivés : 716
Inscrits : 1.108, Arrivés : 989
Inscrits : 1.310, Arrivés : 1.155
Inscrits : 1.879, Arrivés : 1.773
Inscrits : 2.894, Arrivés : 2.387
Je crois que cette augmentation – spectaculaire avec 54% de plus en 1984 par rapport à 1983 – a beaucoup
contribué au grand nombre de coureurs étrangers qui était plus grand chaque année. Stimulés, sûrement, par
le fait que Barcelone avait été nominée aux Jeux Olympiques de 1992 avec beaucoup de possibilités d’être
choisie, ils voulaient connaître la ville. Aussi du reste de l’État, mais chaque année il y avait plus de coureurs
étrangers.
Le marathon de ce 18 Mars 1984 a été gagné par un policier de Zurich, Werner Meier en 2h14’50. Ce n’était
pas un marathonien connu, en fait c’était sa quatrième participation, mais depuis le tout début, depuis
l’Avenue Maria Cristina, il était seul uniquement accompagné d’un autre coureur de suisse pendant les trois
premiers kilomètres. Il n’était pas jeune : 35 ans, ce qui confirmait la théorie de que le meilleur âge pour un
marathonien était la trentaine.
En femmes, l’anglaise Margaret Lockley a gagné avec un temps de 2h41’42, ce qui a signifié un nouveau
record qui va rester 5 ans. Elle était aussi une athlète d’un certain âge : 38 ans, professeure de physique, que
comme le vainqueur masculin, a amélioré sa marque.
Il faut dire, en relation à l’âge des marathoniens, que concrètement dans le marathon de 1984, en plus des
gagnants, les athlètes d’ici l’ont fait de manière extraordinaire, Rafa García (4ème classifié avec un temps de
2h16’06) et Quima Casas (deuxième en 2h45’32), de 35 et 38 ans respectivement.
Un participants un connu (et avec la barbe de l’époque) entre
heureux au ligne d’arrivée, en présence de Ramon Oliu
Le parcours a été exactement le même que l’année précédente, départ du monument à Colon et arrivée à la
Rambla, cet année avec un peu plus de public, il faut le dire.
Les journalistes ont écrit le jour suivant de « plus de 200.000 personnes ont été présentes en supportant les
3.000 athlètes inscrits ». C’est évident que les journalistes voulaient contribuer au succès du marathon avec
ces articles parce que, d’aucune manière, il n’y a eu autant de public.
En parlant des titres des journaux, il y avait « Dans les rues de Barcelone, les athlètes ont donné du couleur et
du sport à la ville » ou « un amateur qui travaille 44 heures par semaine comme policier, s’est détaché dès le
premier mètre et a gagné le marathon ». L’important était que quelques médias commençaient à dire des
choses d'une épreuve totalement inconnue pour beaucoup de gens à l’époque.
Je ne serais pas objectif si je ne dis qu’un des grands problèmes, spécialement cette année, a été les
automobilistes. Un des journaux que j’ai cité a dit que « plusieurs coureurs se sont arrêté et ont attendu le
signal d’un policier, préoccupé par le fait de faire circuler les véhicules ». Les automobilistes ne savaient pas
que c'était les voitures qui avaient à attendre le signal de la police. Ou ils ne voulaient pas le savoir.
Le trafic a été un point noir, une des multiples améliorations qui devaient être réalisées et qui feraient de
l'organisation du marathon une référence. Par exemple, le début de la course était à 9 heures en lieu de 8
heures l’année précédente, l’augmentation des animations : géants, diables, musique…
… ou la qualité du symposium qui s’est fait le jour précédent celui ou on parlait de l’alimentation pour les
courses de longue distance.
Les locaux où se célébraient les symposiums étaient remplis, les coureurs écoutaient avec beaucoup
d’attention ce que les rapporteurs leur disaient, entre autres les médecins Père Pujol et Ramón Perecaula, les
athlètes connus comme Domingo Catalán ou Rafa Nogueras ou le biologiste José María Odriozola, actuel
Président de la Fédération Espagnole d’Athlétisme, qui a couru le marathon le jour suivant et a fait un temps
magnifique de 2h39’50, à l’âge de 45 ans !
Un aspect, pour finir, qui a aussi été très significatif cette année et qui démontrait le boom qui se produisait,
était que des 1.000 coureurs de plus qui ont couru le marathon par rapport à l’année 1983, la moitié ont
couru le marathon pour la première fois. Cela fait que le pourcentage d’arrivés en plus de 4 heures – 22% du
total, a été spécialement haut pour cette époque, mais il servait à confirmer le caractère éminemment
populaire que le marathon de Barcelone avait.
Affiche du marathon de 1984
Marathon de Barcelone année 1985
La première donnée qu’il faut souligner du marathon de Barcelone 1985 est ce qu’il a eu curieusement moins
participants que l’année précédente. Concrètement 84 inscrits de moins (2.810 vs 2.894), mais 14 arrivés de
plus (2.401 vs 2.387). Les différences sont petites mais nous fûmes surpris que la progression extraordinaire
qui a eu lieu pendant 7 ans s’arrête.
Les causes ? La question du million. Pour moi, la plus significative était que l’entité organisatrice Marathon
Catalunya avait perdu son leader charismatique quelques mois avant, en achevant le marathon de 1984.
Ramón Oliu est retourné aux États-Unis (il est resté en Catalogne pendant 7 ans pour le travail et dû repartir)
et les choses ne sont pas revenues à la normale. Au moins pendant cette première année – car la suivante,
son absence a été déterminante, je pense, en ce par rapport à la maintenance de l’évolution de cette épreuve.
Cependant, l’attention aux participants a continué, et est aussi amélioré. Par exemple, l’ordre public cette
année a été substantiellement meilleur et le trafic n’a pas posé un grand problème.
Une chose qui a peut-être contribué à la plus faible participation a été la substitution du circuit des deux
années précédentes par un autre. Une mauvaise circonstance car on sait que les marathoniens aiment répéter
le même parcours d’une année sur l'autre pour pouvoir mesurer leurs progrès. Il faut dire que les
changements de route ont été très fréquents pendant cette décennie, à cause impositions administratives.
En 1985 le départ était devant la estación de França pour retourner dans la ville avec une montée continue
jusqu’au km 24 à la Vall d’Hebrón, avec un vent qui est déjà connu qu'il souffle toujours en contre – ils sont
ensuite redescendus jusqu’au Parc de la Ciutadella où était l’arrivée, un endroit magnifique pour cela.
Dans ce marathon, les gagnants ont pour la première fois été catalans, Rafa García et Quima Casas. Rafa,
qu’avec un temps de 2h18’16 a battu ses adversaires après l’abandon au Km. 27 du favori et vainqueur du
marathon de 1983, le danois Zachariasen, et Quima qui avec un temps de 2h48’01 a battu aussi les
participantes étrangères qui étaient plus favorites qu'elle.
Quima a obtenu son deuxième succès au marathon de Barcelone malgré avoir une forte baisse de régime et
être arrivée très fatiguée, elle était marquée par l’effort du marathon du Championnat d’Espagne qu’elle avait
couru peu de temps avant. Un marathon que selon la presse a dit « je dois être très mal (j’ai dit foutue mais ils
ont écrit « très mal ») pour ne pas participer à cette course. »
Une anecdote sur le triomphe de Rafa García, il faisait froid et avait du vent, pour se protéger il s’est mis une
t-shirt blanc par dessus de celui de son club, et au moment de la retirer, très près de l’arrivée, il y a eu une
forte ovation du public, non parce que le gagnant entrait, qui était peu connu, sinon parce que celui qui le
faisait, portait un maillot du Barça !
Il faut savoir que Rafa García (malgré le fait qu’il n’était pas connu) avait été un des meilleurs coureurs de
moyenne distance de Catalogne de courses en piste, et est arrivé à être Champion d’Espagne de 1.500 m. Il a
abandonné l’athlétisme pendant 6 ans – pas moins pas plus – pour tourner à le pratiquer avec un marathon.
Tout un fait !
1) Rafa Garcia au moment du départ, dans le centre de la photo, avec un t-shirt blanc
2) En finissant comme gagnant avec le T-shirt du Barça
Marathon de Barcelone année 1986
À nouveau et pour la deuxième année consécutive, le marathon de 1986 a enregistré moins d’arrivés que
l’année précédente : 2.808 inscrits (le même nombre qu’en 1985) et 2.152 arrivés, ce qui supposait 251 de
moins.
C’est vrai que pour nous, les coureurs amateurs, ce fait ne nous affectait pas parce qu’on appréciait les
services qu’on recevait. Il semble que l’organisation n’était pas trop préoccupée parce qu’ils nous faisaient
savoir souvent, et ils le démontraient, que leur but était d’organiser un marathon populaire de qualité et pas
un évènement populaire. Sans doute, le plus important était le coureur. Il n’était pas bizarre, par exemple, de
voir que toute l’organisation attendait le dernier participant même s’il avait dépassé les 5 heures et demi du
temps limite sans déplacer aucun service à l’arrivée, même pas une pancarte.
Sans doute aurions-nous été plus contents avec plus de gens, tout comme l’entité Marathon Catalunya qui
organisait la course, mais il faut dire qu’on gardait un bon esprit, et nous reconnaissions l'effort de
l'organisation qui ne gagnait rien.
Malheureusement, le circuit a été changé une nouvelle fois, certainement avec l’objectif de gêner au
minimum le trafic. Une autre fois les intérêts des automobilistes, qui se plaignaient ces dimanches de mars,
ont prévalu sur ceux des athlètes. Le parcours était totalement urbain – pas l’année suivante – il semble que
les rues avaient été choisies pour gêner le moins possible.
Le départ était à 11 du matin (la télévision influait aussi) c’était une bonne heure pour quelques uns mais très
mauvaise pour la plupart, et surtout par les derniers, malgré le fait que nous fûmes le 16 Mars, il faisait chaud.
Ils ont pris le départ à la promenade maritime pour trouver le point plus haut situé au kilomètre 16 à la
Carretera d’Esplugues, après Gracia en supportant le pavage qu’il y avait à la Travessera, après ils montaient
un peu jusqu’à Sagrada Familia pour monter un peu de nouveau jusqu’à Horta pour redescendre de manière
définitive et arriver comme l’année dernière au Parc que la Ciutadella.
Le gagnant était le belge Frederik Vandervennet, un coureur petit mais avec une enjambée puissante qui a fait
un temps de 2h15’45. Chez les femmes a gagné l’anglaise Deborah Heath, une femme de petite taille
également qui a fait 2h48’22. Le deuxième homme classifié était le catalan Balsera. Rafa García, le gagnant de
l’année 1985 a dû abandonner épuisé au km 31. El la deuxième femme était, évidemment, Quima Casas.
Les gagnants aussi comme d’autres athlètes étrangers qui ont participé, n’étaient pas des marathoniens très
connus, chose impossible à avoir parce que les athlètes importants demandaient une solde fixe de départ que
notre marathon ne pouvait pas payer, c’est pourquoi c’était une course peu connue dans le monde des
marathoniens encore. (Jusqu’à l’année suivante les prix pour les premiers n’ont pas été considérés)
Le Belge Frederik Vandervennet à l’arrivée dans le Parc de la Ciutadella
En tout cas, le marathon avait chaque jour une plus grande résonnance, en 1986 une partie va être filmée en
direct pour la première fois. Nous étions très contents pensant qu’on passerait à la télé, ingénument parce
que ceux qui sont apparus à la télé étaient les premiers, forcement.
Une autre nouveauté, en tout cas de la part des spectateurs, était que beaucoup d’eux encourageaient avec
des Go, Go, Go ! – peut être à cause de la télévision que quelques mois en avance avait retransmis le
marathon de New York ou peut-être parce qu’il y avait beaucoup étrangers Plaza Catalunya et sur las Rambla.
Le départ faisait illusion parce qu’il y avait un grand nombre de spectateurs, pas autant qu’à New York mais il
y avait beaucoup plus de gens qu’avant. Il était fréquent d’y trouver beaucoup d’enfants - et pas si jeunes –
spécialement à l’arrivée qui offraient leurs mains ouverte aux coureurs pour qu'ils leur touchent. Ils avaient
probablement vu à la télé que cela se faisait au marathon de New York, en principe c’était sympathique mais à
la fin il était très fatigué.
Statue de l’année 86 pour tous les arrivés
Marathon de Barcelone année 1987
Ces années là, et 1987 n’a pas été une exception, au contraire, la Mairie posait beaucoup de difficultés pour
courir le marathon dans la ville. Encore une fois, le parcours passait très loin du centre : a la Zona França, cette
fois à partir du Km. 25.
Là-bas, autour du Mercabarna, dans des rues qui au lieu d’avoir des noms ont des lettres et des numéros encore plus accueillant… – et par le cinturón del litoral, cimetière de Can Tunis, nous avons couru pendant 12
km. L’endroit plus désertique où nous pouvions courir un marathon.
C’est vrai qu’il était plus plat que les années précédentes. Le point plus haut était à 45 mètres à hauteur du
Stade Serrahima sur le niveau de départ, qu’était le Passeig Picasso, à côté du Parc de la Ciutadella, où était
aussi l’arrivée, mais bien sûr on aurait préféré la montée de la Diagonal au lieu du paysage funèbre qu’on a
couru. Tout est améliorable, mais je crois que ce circuit restera comme le plus mauvais du marathon de
Barcelone.
Une autre chose qui est en passe d’être réglé (excusez-moi mais cet écrit n’est pas une poésie) était que la
Garde Urbaine s’est engagée à maintenir complètement fermé le circuit pendant 4 heures et demie. Il ne faut
pas dire la chance qu’ils donnaient à la multitude de coureurs qu’allaient à la fin avoir à écouter à un monsieur
en moto dire choses comme : « Le circuit s’ouvre, vous courrez sous votre responsabilité » A vos ordres !
La course était gagnée par le suédois Paer Wallin avec un temps de 2h13’59, et chez les femmes, de nouveau
et pour la deuxième fois Quima Casas en 2h43’45, en établissant un nouvel record de Catalunya qu’elle-même
avait réussi quelques mois avant à Calvià.
Quima Casas, un mythe du marathon.
Cette année le niveau des premiers classifiés était très bon. Peut-être, la raison était que le marathon de
Barcelone a donné prix en métallique par la première fois – demi million de pesetas pour les gagnants –
homme et femme, et d’autres quantités s'ils obtenaient un record – mais, de toutes manières, la qualité des
premiers était très bonne. Il faut seulement dire que le deuxième, le catalan Fernando Díaz, qui a obtenu un
prix de 10.000 pesetas, a fait un temps de 2h21’, chose qui est difficile qui passe dans les marathons de notre
pays et dans plusieurs autres.
Une autre chose qui montrait ce niveau : le suédois Wallin a doublé. Il a fait exactement le même temps à la
première moitié qu’à la deuxième (1h07’ et 1h06’59). Et le deuxième, l’anglais Steve Brace qui est fini en 34
secondes plus que le premier, a aussi quasi doublé (1h07’ et 1h07’33).
2.930 athlètes se sont inscrits et 2.443 ont arrivé. Dans l’ensemble, on peut dire que pendant les années de
1985 à 1987, il semblait que le marathon était arrivé au plus haut en ce qui concerne la participation. Après il
n'a pas été tel, mais si pendant ces trois ans. En cet aspect et à différence d’autres marathons autour, le
marathon perdait force.
Rien à voir avec ce qui concernait l’attention aux coureurs et diffusion du marathon par l’entité Marathon
Catalunya. Pour mettre un exemple, chaque année le symposium du jour précédent était meilleur, dans une
bonne partie il était organisé par des médecins, mais aussi il y avait des rapporteurs qui étaient athlètes. Cette
année Moracho et l’Abascal sont venus à parler, deux monstres de l’athlétisme de l’époque qui nous laissaient
à tous avec la bouche ouverte au savoir, malgré ils n’étaient pas marathoniens, sur leurs entraînements les
matins et les après-midis.
Une anecdote: dans un de ces symposiums – je ne me souviens pas si c’était cette année- est venu à donner
une conférence le champion olympique Frank Shorter, médaille d’or en Munich'72 y d’argent en Montreal'76.
Le jour avant la conférence il a couru tout seul par Montjuïc, et tandis qu’il courait, un autre coureur s’est
approché pour parler avec un type qui semblait étranger et entraînait à un rythme très lent. Une des choses
que l'inconnu lui a dit à Shorter était: "- Ils disent que demain, un champion olympique donnera une
conférence à Barcelone sur ce qu'il faut faire pour gagner un marathon "Et il lui a répondu" - : Ah, oui ?
Puisqu'il m'intéresse. J'irai l'écouter. Sais-tu où la donnera-t-il ? ".
1) Affiche du marathon'87
2) Statue allégorique pour tous les participants arrivés, en petit, mais égal aux trophées des premiers
Marathon de Barcelone année 1988
Le marathon de l’année 1988 était supposé être une rupture par rapport à la stagnation des 3 dernières
années en ce qui concerne le nombre de participants.
De 2.930 inscrits en 1987 on est passé à 3.250. En ce qui concerne les arrivées aussi : de 2.443 à 2.653. Ces
augmentations de respectivement 11% et 9% étaient de grandes nouvelles parce qu’un des aspects
fondamentaux d’un marathon était la participation.
L’autre aspect qui se détache était le circuit, et il faut dire que, encore une fois, le parcours a changé et ca
n’était pas très bon pour le dire gentiment.
Le départ et l’arrivée étaient sur la route du Stade de Montjuïc.
Je ne sais pas si les gens savaient déjà que le marathon des Jeux Olympiques de 1992 finirait dans le stade et
s’ils voulaient faire une sorte d'hommage, mais c’est vrai que la montée des deux derniers kilomètres: pour
aller à Horta autour du kilomètre 20 et pour monter par la carrer Muntaner jusqu’à Bonanova au km. 28,
n’étaient pas gratifiantes.
Malgré le fait que quelques journaux aient dit que c’était «un marathon au goût olympique» la plupart d’entre
nous a vu que le circuit était en fait un éternel aller-retour entre Plaza Espanya jusqu’à l’arrivée en haut, au
stade devant les piscines Picornell.
Et puisque nous parlons des journaux, cette année ils ont fait une estimation plus soigneuse sur le nombre de
spectateurs qui étaient dans les rues. Ils ont parlé de 100.000, moitié moins que 1984, mais il me semble que
c’est encore beaucoup.
La considération d’un marathon dépend toujours de votre propre expérience. Par exemple le gagnant, le
catalan Fernando Díaz, un athlète avec un très bon niveau et toujours très proche des amateurs, mécanicien
de la Renfe dans la vie, qui a fait 2h19’58 a dit à la presse «… j’ai beaucoup aimé le parcours. Il n'est pas
propice pour faire des bonnes marques parce que les deux kilomètres finaux de montée sont très durs, mais je
crois que c’est un parcours qui invite à gagner».Le deuxième classifié, le madrilène Ricardo Alguacil qui est
arrivé seulement 3 secondes après Díaz avait une opinion différente «… le parcours est très dur. Faire des
bonnes marques ici sera impossible. Je demanderais que d'ici aux Jeux Olympiques ils pensent en adoucir un
peu le circuit».
Il n'a pas non plus semblé si mauvais à la gagnante, la britannique Deborah Heath, qui avait aussi gagné en
1986, elle a fait un temps de 2h45’35, deux minutes de moins que la galicienne Esther Pedrosa (2h55’16).
L’écossaise Leslie Watson était troisième douze seconds après, une attractive marathonienne assidue au
marathon de Barcelone qui, maquillée comme un vampire, courait toujours entouré de coureurs qui sûrement
le faisaient par sortir aux photos des journaux le jour suivant.
Et, en parlant de femmes, 103 femmes y ont participé, soit presque 4% du total des arrivés.
Leslie Watson
Pour information je montre ici la progression des femmes qui chaque année s’inscrivaient à notre marathon,
alors qu’il leur était interdit de courir aux Jeux Olympiques jusqu’à 4 ans avant.
1985 : 70 femmes arrivées (2,9% du total)
1986 : 79 femmes arrivées (3,7% du total)
1987 : 93 femmes arrivées (3,8% du total)
1988 : 103 femmes arrivées (3,9€ du total)
Comme référence, en 2007: 763 femmes arrivées (12,1% du total)
1) Par la “bavarde” montée de l’arrivée, beaucoup arrivaient en marchant….
2) Les autres, très fatigués...
3) Mais, quelques autres, euphoriques….
Marathon de Barcelone 1989
Le marathon de 1989 a été couru, comme toujours, sur un parcours différent. Mais cette fois c’était très
justifié. Les critiques des participants sur les deux points terribles de 1988 : la montée de la rue Muntaner et
montée jusqu’aux piscines Picornell ont été très nombreuses. Et s’on ajoute le mauvais temps que tous ont
fait (le temps du gagnant était le pire de tous les marathons courus à Barcelone jusqu’à ce moment) une
chose et l’autre ont servi pour que l'organisation pense à changer le parcours.
Le départ était situé carrer Tarragona, à peu près où se trouve maintenant le km. 9 du marathon actuel, pour
aller à la Zona França et retourner par Gran Vía, descendre la Rambla et aller à Poble Nou, Horta, Sagrada
Familia et par rue Córcega jusqu’au Passeig de Gracia…malgré le fait que nous devions monter jusqu’en haut
de Diagonal – les 6 km du 31 au 37ème km – pour prendre le quartier de Sants et descendre jusqu’à l’arrivée en
haut du parque de l’España Industrial, le nouveau parcours était beaucoup plus soft que celui du 1988 et a plu
à presque tous.
Mais pas tout peut être bon, le marathon de cet an a tenu une limite de temps très restreint : 4 heures et
demi. Une mesure imposée par les autorités de trafic, qui étaient ceux qui ouvraient et fermaient la preuve, et
personne ne pouvait rien faire. Un pas en arrière, parce que ceux qui surpassaient ce temps couraient sous
leur propre responsabilité. Mais heureusement l’organisation, toujours attentifs aux intérêts des
protagonistes authentiques, les participants, était toujours dans l'arrivée en attendant le dernier bien qu'il eût
fait plus de temps du réglementaire pour le donner la statue, sac et diplôme comme au premier.
Un instant après le départ en direction Plaza Espanya dans la calle Tarragona très différente
de celle d’aujourd’hui.
Les prolégomènes de ce marathon de 1989 ont été entourés d’un sujet qui avait plus à voir avec la politique
qu’avec le sport, qui vaut la peine d'expliquer. Domingo Catalan – un athlète très apprécié – participait, mais
il avait été sanctionné par la Fédération Espagnole par questions politiques parce qu’il a couru jours avant en
Afrique du Sud sans autorisation. Arcadi Riera l'a raconté dans sa chronique comme directeur de la revue
Marathon de cette époque :
« La douzième édition de la Marató Catalunya était une édition spéciale. Plusieurs circonstances ont contribué
à que la course ne se passe pas comme n’importe quelle course. Le sujet de Domingo Catalán a été la source
de commentaires de tout type les jours précédents et a provoqué une ambiance très particulière au départ.
Les athlètes, dont la plupart d’eux étaient amis avec «Mingo» et beaucoup d’eux ont décidé de courir avec
plusieurs inscriptions dans le dos en faveur du catalan et contre les directives de José María Odriozola. Mais
aussi ont fait acte de présence au départ quelques membres du groupe d’Action Antiappartheid qui ont
manifesté avec quelques pancartes leur désaccord avec la participation de Catalán au marathon, bien qu'il fût
sans dossard.
Domingo Catalán, champion et recordman du monde des 100 km a pris le départ et, malgré le fait qu’il n’ai
pas atteint la ligne d’arrivée, il s’est toujours maintenu parmi les premiers et a été sûrement l’athlète le plus
applaudi du parcours. Peut-être plus que celui qui a gagné, le nord américain Doug Kurtis, qui a fait un temps
de 2h16’37 dans une finale très serrée parce que le deuxième Tommy Hugues et le troisième Patrick Joannes
ont fait 2h16’43 et 2h16’57 respectivement.
Doug Curtis en finissant premier
La belge Martine Van der Gehutche était la gagnante avec un temps magnifique de 2h37’41 et a battu le
record féminin de la course. La deuxième était la britannique Deborah Heath avec 2h41’48 et la troisième la
catalane Elisenda Pucurull (ma fille) avec un temps de 2h42’39.
Pour cette occasion, le nombre de participants était pratiquement le même que l’année précédente : Inscrits
3.300, un 1,5% plus et arrivés 2.656, 3 athlètes de plus.
En tout cas, le nombre de coureurs a augmenté de manière substantielle (139 arrivés vs 103 en 1988, un 35%
plus) représentant un 5,2% du total de participants vs le 3,9% de l’année précédente.
Une autre donnée était l’amélioration par rapport à l’année 1988 de la moyenne de temps des athlètes
arrivés. Cette était une tendance qui se produisait souvint et qui démontrait que les gens s'entraînaient plus
et meilleur pour participer au marathon, qui cassait seulement quand le circuit était mauvais, comme celui-là
de 1988. La différence de la moyenne en 1989 était de presque 3 minutes : 3h28’19 vs 3h31’01 en 1988.
Une autre donnée fait référence à ceux qui sont arrivés en derniers. 12 athlètes sont arrivés au delà des 4
heures et demi (limite de temps), le dernier de tous, Jean Louis Combas en 5h20’00.
Marathon de l’année 1990
Le marathon de 1990 a voulu faire le même parcours que le circuit prévu pour le marathon olympique de
deux ans après : départ à Mataró et arrivée au Stade de Montjuïc.
C’était une bonne idée. Malgré le fait que la montée finale n’était pas facile, ce parcours a été très célébré.
Entrer au stade en courant un marathon représentait un grand attrait pour tous, exceptés, peut-être, les
athlètes d’élite qui ne pouvaient pas faire une bonne marque.
Le fait que le départ était si loin, pouvait à priori signifier un inconvenant pour une grande quantité d’athlètes
qui devaient aller dès la ville de Barcelone, aussi ses familiaux, mais il n'a pas été tel, tout va marcher très
bien. L’organisation a mis à disposition des trains spéciaux à Sants pour les participants qui allaient à Mataró,
dès la station on montait en promenant jusqu’à la sortie qui était située à côté du parc central, au même
endroit d'où maintenant le moyen marathon a son départ.
Départ du marathon BCN’90 à Mataró
À propos de l’organisation : je ne voulais pas que les critiques que j’ai faites sur les circuits et les problèmes
sérieux de trafic soient interprétées comme un jugement au travail que Marathon Catalunya – entité qui
organisait le marathon, faisait. Tout au contraire. La responsabilité sur ces aspects n’était pas la sienne, elle
était celle de la Mairie qui considérait – rien à voir avec la situation actuelle – que le marathon était une
corvée pour les citoyens. Je veux le dire pour manifester que l’effort des membres de MC de cette époque,
héritiers du legs qui les avait laissés, était énorme, et très loué par les coureurs.
Le départ était situé au parc central de Mataró à 10h45. Un peu tard mais la télévision l’avait exigé. Les
premiers kilomètres jusqu’arriver à la route du litoral étaient en descente et il ne convenait pas de se laisser
porter par l'euphorie étant donné les applaudissements de la grande quantité de spectateurs qui étaient sur
ce tronçon. Il y avait aussi beaucoup de gens dans les villages de la côte : Vilassar, Premià, Badalona, Sant
Adrià… finalement on entrait à Barcelone par la rue Guipúzcoa, après Poble Nou, Passeig Colon, Paral.lel,
Lleida, Les Fontaines, l’INEF, Palau Sant Jordi et Stade de Montjuïc.
La participation de cette année était un peu plus grande que l’année antérieure : 3.349 inscrits et 2.832
arrivés vs 3.300 et 2.656 et il faut dire – chose curieuse – que le pourcentage d’abandons (15%) était
beaucoup plus petit qu’en 1989 (20%), malgré le fait que l’arrivée était plus difficile et le départ était à une
heure qui pouvait influer à abandonner la course à la moitié (mais, comment rentrer chez nous quand on est à
Vilassar o Mongat ?)
Le gagnant était le danois Allan Zachariasen qui avait aussi été le gagnant en 1983. En 1990 a fait un temps
pire (2h16’30) que celui d’il y a 7 ans quand il a obtenu le record de la course, mais prenant en compte le
dénivellement qu’il y a depuis Paral.lel jusqu’au Stade, ça n’était pas mal… !
Le deuxième était le mexicain Castillo avec presque deux minutes plus (2h18’43) et chez les femmes la
gagnante était Elisenda Pucurull (ma fille) qui a fait un temps de 2h43’11. La deuxième était la galicienne
Esther Pedrosa (2h43’48) qui deux ans avant avait aussi obtenu la deuxième position avec 12 minutes plus.
Arrivée au Stade de la gagnante, Elisenda Pucurull, émue.
Marathon de Barcelone année 1991
Le parcours de 1991 était le même qu’en 1990.
Eureka ! Disais-je ne sais pas qui parce que le changement d’itinéraire de notre marathon avait été constant,
ce que nuisait beaucoup à la course, et il semblait que finalement ils avaient trouvé le parcours idéal malgré la
montée de 3 km derniers jusqu’au Stade de Montjuïc.
C’était le parcours qui devait servir au marathon des Jeux Olympiques de l’année suivante (il a été tel bien
qu'il y a eu quelque variation) et ça supposait un attrait extra.
Départ à Mataró à 10h30, un quart d’heure plus tôt que l’année précédente, ce n’était pas grand chose mais il
est remercié étant donné la chaleur qu’on souffrait à cause de la télé ceux qui faisaient plus de 3h et demi, qui
sont la plupart.
Il y avait une animation extraordinaire dans les villages de la côte comme l’année précédente, Cabrera,
Vilassar, Premià, Masnou, Montgat et aussi, comme l’année précédente, on s’est rendu compte du grand et
long qui est Badalona – où se trouvait la signale de la moitié – Sant Adrià… et naturellement Barcelone.
Il fallait courir vite parce que le temps limite était 4h et demi… mais les volontaires, les ravitaillements, les
médecins, ceux qui donnaient la statue à l’arrivée, tous restaient en attendant le dernier athlète, en faisant
abstraction des ordonnances municipales qui fermaient le circuit avec une curieuse ponctualité germanique.
Il faut voir ce de que la plupart font plus de 3 heures et demi : les arrivés totales ont été 2.890, de lesquels un
60% ont fait plus de 3h30’. Cette chiffre, pour moi une bonne nouvelle, contrastait beaucoup avec celle-là
d'années antérieures – en 1983 était le 47% - et confirmait que chaque fois il y avait plus de coureurs
nouveaux qui voulaient participer dans un marathon, en faisant abstraction, en partie, d’obtenir un bon
temps.
Et en parlant de chiffres, l’incrément d’arrivés en relation à l’année antérieure était du 2%, et celui des
femmes - il faut toujours le considérer parce que marque une tendance très stimulante - était du 15%.
Cette année s’est répétée l’expérience d’il y a une année qui consistait en organiser une course infantile pour
des enfants de 8 à 17 ans (l’âge à partir de laquelle se pouvait courir un marathon entier était 18 ans) avec
prix par catégories. Il s'appelait Mini Marathon et se faisait par l’anneau olympique, avec départ et arrivée au
Stade et avec un parcours de 4,3 km, alors que les grands nous étions par le Maresme.
Le premier du marathon (des grands) en arriver était un japonais, Kasid Nishimoto avec un temps de 2h16’32,
curieusement 2 secondes plus que le temps d’Allan Zachariasen l’année antérieure (il se sait déjà que les
japonais sont très méthodiques… !), le deuxième était l’algérien Sid Ali Sahri en 2h17’11. En femmes a aussi
gagné une japonaise, Satoe Minegishi en 2h38’37 et la deuxième une catalane, Elisenda Pucurull en 2h42’27.
Une autre donnée : malgré le temps limite était fixé en 4 heures et demi, beaucoup d’athlètes ont surpassé ce
temps, concrètement 261. C’est une claire démonstration de la tendance que les marathoniens avons, et les
autochtones encore plus à la désobéissance civile.
Le dernier d’eux était Juan Soler (5h59’20) et la dernière femme était la vétérane Pepa Pont (5h55’54) qui
était diabétique. Elle disait, et probablement avec raison, qu’elle courait marathons avec plus de 60 ans parce
que ça l’aidait à contrôler le sucre.
1) Mini Marathon 1991
2) Les japonais gagnants, en présence du Maire Maragall
Marathon de Barcelone année 1992
Le marathon de l’année 1992 n’était pas un marathon plus. C’est célébré le 15 Mars, seulement 4 mois et
demi avant que celui des Jeux Olympiques et la légende raconte que ce marathon était, par soi même, un
stimulant très important pour la faire ou essayer de le faire.
6.586 coureurs se sont inscrits, et sont finis plus du double de l’année antérieure. Avec ça, tout est dit.
Le fait de ce qu'il y avait 1.593 participants qui n'avaient jamais couru dans aucun marathon – un 28%, c'est-àdire, un numéro insolite, pouvait sembler que plusieurs s'étaient inscrits attirés par le mythe et sans la
préparation nécessaire. Mais il n'était pas tel. 5.694 sont arrivés, ce qui veut dire que n’ont abandonné plus
des prévus. Le pourcentage d’abandons – un 13% - était inférieur à celui-là des marathons des deux années
antérieures, faites sur le même circuit : départ de Mataró et arrivée au Stade de Montjuïc.
Grand jour pour le marathon de Barcelone de cette année. Les donnés respecte l’année antérieure et l’autre
étaient très positifs. Il mérite la peine de les résumer :
Inscription
Arrivés
% vs l’année antérieure
Hommes
Femmes
% abandons
Moyenne de temps
1ère marathon couru
Catalogne vs total
Reste Espagne
Étrangers
Moyenne âge hommes
Moyenne âge femmes
1992
1991
6.586
3.452
5.694
2.890
+ 97%
+2%
5.338
2.760
356
130
13%
16%
3h44’06
3h41’06
1.593
781
2.396 (42%) 1.828 (63%)
1.428 (25%)
250 (9%)
1.870 (33%)
812 (28%)
40
40
39
39
1990
3.349
2.836
+7%
2.723
113
15%
3h40’39
-------------
À propos de la grande quantité de marathoniens nouveaux de cet an et le bas pourcentage de ceux qui ont
abandonné, les mauvaises langues ont épandu la rumeur que beaucoup d’eux avaient pris le métro, avec le
dossard, par sortir à Place Espagne et croiser la ligne d’arrivée. Je ne peux pas confirmer si la rumeur était
vérité parce que je ne l’ai pas vu, mais je l’ai lu. Il se sait déjà : les triches dans le marathon ne sont pas
nouvelles. Et pouvoir dire le jour suivant aux amis du travail qu’on a participé au marathon olympique avec un
temps de X (comme si les amis -qu’immédiatement demandaient le temps du premier – ils savaient de ce qui
allait cela des temps) n’a pas de prix.
Avec tricheurs ou pas, c’est une anecdote, parce que le plus important est que le marathon de cette année
1992 a obtenu un saut dans les chiffres de participation insoupçonné.
J’ai dit avant que le circuit était le même qu’il y a deux ans avant. Il n’était pas exactement le même : le départ
était situé à l’esplanade devant la station de Mataró, en pleine route, au lieu d’en haut de la ville, et les
kilomètres finals étaient dans le Parc Forestier de Montjuïc, en faisant un parcours plus long par la montagne
qu’en 1990 et 1991, pour atténuer la montée finale.
1) Départ de l’année 1992 depuis Mataró.
2) L’annonce des 40km est toujours un indicateur magnifique. Celui de la photo, dans l’entour de la Fuxarda
Il faut dire que l’itinéraire, comme il a était nommé était une réussite. Étant plus longue, la montée au Stade
n’était pas si directe. Pour l’illustrer, j'ai extrait de la revue Marathon de cette année – la source de laquelle je
suis en train d’activer ma mémoire – la synthèse de quelques phrases d’un écrit magnifique sur cette nouvelle
partie finale, écrit para Joaquim (je ne connais pas le nom de famille), un des architectes qui l’ont dessiné.
«L’itinéraire Forestier est né dans le parc, en surpassant le km. 38 du marathon quand en entourant le théâtre
Grec il se dirige vers la Font del Gat. Une déviation à la droite, discrète, ouvre la porte à l'aventure. Tout à
coup il y a un changement d'échelle, mesures et concepts, jusqu’à ce moment la course s'était écoulée entre
des espaces grands, à ciel ouvert (par la route de la côte en passant par les villages de Vilassar, Premià, etc),
ou par les avenues et rues plus ou moins amples (Badalona, Sant Adrià et Barcelone) toujours à la mesure des
voitures. Maintenant, tout à coup, on entre dans un espace intime, où l’homme, l’athlète sera le seul
protagoniste.
Et c’était vrai, le bois de Montjuïc où ils nous ont mis, inconnu pour la plupart, a fait que les 4 km finales
étaient beaucoup plus supportables que les 2 km d'il y a un et deux ans.
Le gagnant était John Burra de la Tanzanie, avec un temps de 2h12’46, suivi par l’athlète de León Rodrigo
Gavela – 2h14’27 – qui s’est proclamé champion de l’Espagne (le marathon de 1992 était championnat
étatique) et le troisième était le japonais Tsurusaki Kenichi – 2h15’19.
Dans la catégorie féminine, la tchécoslovaque Monica Estarvoska a gagné avec un temps magnifique de
2h34’07, nouveau record de l’épreuve. La deuxième et championne d’Espagne était l’athlète de Palencia, Ana
Isabel Alonso, et la troisième la catalane María Luisa Muñoz.
Maria Luis Muñoz
Quelque autre donné: d’abord la moins bonne: le prix de l’inscription était 2.000 pesetas si tu t'inscrivais
avant le 15 février. Si tu le faisais après, 3.500 pesetas. Par finir, la bonne : cette année le temps limite était de
5 heures.
Marathon de Barcelone année 1993
Je veux commencer à parler de l’année 93 en parlant du dernier coureur qui a croisé la ligne d’arrivée. Je veux
le faire parce que je vois, en revissant la classification, que cet athlète, Juan Soler Barraquer, a aussi fini le
dernier dans le même marathon d’il y a deux ans. Je ne sais pas qui est, évidement il n’est pas connu dans le
monde de l’athlétisme, mais sa geste – on sait déjà que dans un marathon tous sommes gagnants – il mérite
une mention dans ce modeste historique.
J’ai eu l’intérêt de voir ses résultats d’autres années et il mérite la peine de les savoir : en 1990 il a fini en
4h31’03, laissant 300 coureurs derrière lui, l’année suivante il était le dernier avec presque 1 heure et demi
plus (5h59’20) et en 1993 il retourne à courir et est fini le dernier (6h00’32). Chapeau !
Dans une autre dimension, les trois premiers classifiés ont fait le suivant temps :
1. Volmir Herbstrith : 2h13’25
2. Francisco Villameriel : 2h16’58
3. Benito Ojeda : 2h17’50
Et les 3 premières femmes :
1.
2. Emma Scaunich : 2h36’16
3. Marina Prat : 2h48’32
4. Irina Rouban : 2h49’46
Au moment du départ, tout le monde avec la montre
Le gagnant, un brésilien qui a vécu à Barcelone beaucoup de mois avant la course, s'entraînait près de 300
kms par semaine, selon il disait, en courant par les rues de la ville et par la route des Aigües. Il avait couru la
Cursa de El Corte Inglés de l’année antérieure.
Il se sait déjà, pourquoi le favorite qui n’était pas le brésilien sino un Kenya Gabriel Kamau, qui avait 2h10 en
marathon et 1h02 en moyenne marathon et avait gagné beaucoup de marathons (Chicago, Los Angeles,
Pittsburg, Charlotte, Montreal…) est fini en neuvième position (2h22) à set minutes du premier. Il serait parce
qu'au contraire de lui, le nombre de km hebdomadaires du Kenyan, selon il disait, était d’un maximum de
150 ?
En revanche, Emma Scaunich qui était aussi une coureuse d’haut niveau, elle avait couru une année avant le
marathon olympique de 1992 obtenant la 11ème position, qui est très bien, mais en un temps 10 minutes pire
que celui qu’elle a fait le 14 Mars 1993 quand elle a gagné.
Le parcours était le même que celui des derniers ans : Mataró – Stade de Montjuïc, le départ était aussi au
Parc Central au lieu de la route, en bas, comme en 1992.
Tous avec le chrono préparé à point de prendre le départ.
Ce dimanche il y avait beaucoup d’humidité et pleuvait. Malgré ça, les temps d’arrivée étaient assez bons, pas
seulement ceux des premiers, mais aussi ceux de la plupart, la moyenne était de 3h38’31, 5 minutes et demi
moins qu’une année avant.
Une chose qui, comme maintenant, était très célébrée : la disponibilité d’uns lièvres (alors ils s'appelaient
pratiques) qui portaient quelques indicateurs avec le temps dans lesquels ils achèveraient le marathon, pour
aider à ceux qui voulaient les suivre. Cette année, une de ces lièvres était Arcadi Alibés qui portait un cartel au
dos qui disait : « si tu veux faire 3h30, viens avec moi »
Arcadi Alibés (428)
À propos de la participation, la baisse d'athlètes semble surprenante par rapport à l'année antérieure. Il faut
avoir en compte que 1992 a ténu l’effet des Jeux Olympiques mais, était surprenante que les inscrits soient
moins de la moitié : 3.106 vs 6.586 et sont arrivés 2.637 vs 5.694. Et non seulement que tant les uns comme
les autres étaient moins que ceux-là de l'année olympique, mais aussi que celui-là d'il y a trois ans.
Le temps limite pour finir était fixé en 5 heures, au-dessus de ce temps sont arrivés 33 athlètes (entre ceux-ci
celui qui a été nommé au début).
Affiche du marathon de 1993
Marathon de Barcelone 1994
Le marathon de 1994 a servi pour « découvrir » un nouvel valeur, le catalan Benito Ojeda qui a gagné étant la
deuxième fois qu’il courait l’épreuve après avoir fini le troisième l’année antérieure, et que depuis ce moment
est devenu une référence dans le monde des marathons de notre pays.
Il a gagné avec autorité parce que depuis le début, il était devant, une chose – il ne faut pas le dire –
spécialement difficile dans une épreuve comme le marathon. Il a fait un temps de 2h15’17, avec plus de deux
minutes d’avantage sur le deuxième, le portugais Domingo Neves et plus de 3 minutes sur le troisième, le
russe Kolesnikov.
Chaque marathonien a sa manière de s’entraîner, et en ce sentit, je pense qu’il peut être intéressant savoir
comment li faisait Benito Ojeda. Je reproduis ce qu'il a expliqué quelques jours après dans une interview qui
lui a fait Rafa Nogueras dans le magazine 42,195 de l’époque.
Parlons de l’entraînement, combien des fois tu t’entraînes par semaine et quel entraînement tu fais.
- Je crois que mon entraînement est assez particulier en comparaison avec d’autres marathoniens. Je
m’entraîne deux fois par jour et je ne fais pas des longues distances. Pour ce marathon, seulement un
jour j’ai couru 28 km, et les autres jours je n’ai jamais passé des 20. Ce qu'il passe est que comme je
m'entraîne par le matin et par l'après-midi, je peux faire 170 km par semaine et ça m’a donné le
fondement pour pouvoir finir le marathon.
A quoi donnes-tu plus d’importance et comment diversifies-tu l’entraînement ?
- Au matin je cours environ 15 ou 16 km de course continuée. Une ou deux fois par semaine je fasse un
circuit de renforcement ou bien une course par la plage, et deux ou trois jours, je fasse intervalle ou
entraînement fractionné, ça dépend de si j'ai ou non une compétition le dimanche.
Benito Ojeda, avec le dossard 8, était dans le groupe de devant depuis le départ
En femmes a gagné la russe Marina Ivanova en 2h40’30 suivie de l’italienne Manzone à 9 minutes et la
catalane Marina Prat à 10. (À propos des entraînements des gagnants, la russe a dit qu’elle faisait entre 150 et
200 km par semaine).
Le numéro d’inscrits du marathon de 1994 était 2.853 desquels 2.565 sont arrivés. Un 3% moins que l’année
antérieure.
En parlant des marathons de la moitié des ’90, il est difficile de ne pas admettre que le marathon de Barcelone
ne se développait pas bien en ce qui concerne le numéro de participants. Bien que l’organisation disait que ce
n’était pas l’aspect plus important, il était décevant voir que l’inhabituel numéro de participants de l’année
1992, pas seulement il ne croissait pas, mais il était réduit.
Quelque chose passait. Les obstacles que l’administration avait mis commençaient à passer facture. La
montée jusqu’au Stade, était-elle sectaire ? Ou malgré le fait que les coureurs continuons à nous sentir
protagonistes, l’organisation s’avait-elle semi-professionnalisée et avait perdu le caractère altruiste des
commencements, et en conséquence, sa dynamique de développement ?
En tout cas, ce n'était pas normal que tandis que le numéro de participants des marathons des autres villes Madrid par exemple – augmentait sans cesse, dans notre marathon il était à l'envers. Et cette tendance ne
s’est pas arrêtée en 1994, elle va continuer. Voyons-le :
1993 Arrivés : 2.637
1994 Arrivés : 2.565
1995 Arrivés : 2.518
1996 Arrivés : 2.419
Et il faut le dire pour connaître exactement, avec données à la main, que notre marathon est passé par des
moments difficiles. Et encore ils viendront plus.
Le marathon de 1994 a commencé à 10 heures du matin, l’inscription était 2.500 pesetas et a ténu le même
circuit que les derniers 4 ans : Mataró – Barcelona avec montée finale au Stade, après avoir passé par les
villages de la côte, les habitants desquels continuaient à être des grands animateurs. Beaucoup plus que ceux
de Barcelone.
On ne peut pas dire que les spectateurs de Barcelone animeront
trop dans cette époque
Marathon de Barcelone année 1995
Le marathon de 1995 est rappelé comme « le marathon du chip » Pourquoi ? Parce que par la première fois à
Barcelone et aussi au reste de l’État, s’est utilisé une chose curieuse pour chronométrer le temps des
coureurs.
Maintenant c’est indispensable et est le plus normal du monde, mais 12 ans avant, savoir le temps que tu
avais fait en faisant abstraction de ce que tu avais tardé à croiser la ligne de sortie moyennant une petite
machine – importée d’Allemagne par Andreu Ballbé, Championchip, la personne en charge de l’informatique
du marathon, liée au chausson était absolument révolutionnaire. Et en plus, pouvoir établir le temps moyen
par km, indiquer le temps de pas par la moitié, etc... et surtout détecter les tricheurs, qui existent toujours,
était une chose de science fiction.
Le seul inconvenant était qu’à ce moment le chip ne pouvait pas s’acheter, ils te le prêtaient quand le dorsal
était donné, c’était gênant de le retourner à l’arrivée. C’était très gênant, pour le dire clairement, avoir à se
baisser après avoir achevé 42 kms pour le retirer. Mais les avantages qu'il avait le justifiaient, et on a accepté
bien ce plastique qui faisait un piiiiiiip assez agréable quand tu passais au-dessus d'un tapis…spécialement du
dernier !
Un russe de 21 ans a gagné la course, peu connu et avec un temps pas brillant, Igor Tchouprakov avec un
temps de 2h21’12 et en femmes la catalane Nuria Pastor en 2h44’19.
Le premier et deuxième en croisant la ligne d’arrivée.
En contraste avec les années antérieures, en 1994 beaucoup d'athlètes étrangers d'élite ont manqué et le
niveau des premiers n’était pas très bon. Sans que ce ne soit un mépris, en absolu, mais simplement une
donnée que l’illustre : le temps du gagnant était le pire de l’histoire du marathon à Barcelone et celui de la
gagnante le plus haut dès il y a 7 ans.
Il faut dire, en faveur d’Igor Tchouprakov, que son esprit combatif l’a fait gagner. Il est entré au Stade à côté
du marocain Abderrahime Ben Radouaire – un coureur qui habite ici très expert et avec des meilleures
marques - et quand il paraissait qu’il serait le gagnant, le russe a fait un sprint 20 mètres avant le fin et lui a
surpassé.
Nuria Pastor n'était pas non plus experte en marathons – elle avait couru un en 1993 et un autre en 1994 –
mais elle avait participé en plusieurs courses populaires – elle a gagné 4 fois la cursa de la Mercè et 5 fois la
cursa del Corte Inglés – et en moyens marathons. Elle n’a pas ténu la compétence qu’on attendait de la russe
Marina Ivanova – la gagnante de l’année antérieure, qui a fait 6 minutes plus – et s’est imposée avec deux
minutes plus de différence sur celle-ci.
Le numéro d’inscrits de cette année était de 2.876 desquels 2.518 sont arrivés. A ce respect, un autre
avantage qu’avait le chip était savoir exactement le nombre d’abandons qui s’avaient produit pendant la
course. Jusqu’à ce moment, il était attribué à la différence entre les inscrits et les arrivés, mais il n'était pas tel
parce que certains, malgré ils étaient inscrits, n’allaient pas au départ.
En concret, ceux qui ont abandonné ce premier an qu’on a pu comptabiliser ont été 71. Ça donnait un
pourcentage d’abandons du 3%, qui était un pourcentage beaucoup plus bas qu'ils revenaient en supposant
jusqu'à cette date.
En plus, le chip a aussi servi pour savoir le pourcentage d’inscrits qui ne se sont pas présentés à la sortie, ce
premier an était le 10%. Ah ! Et on a pu prendre et disqualifier 9 athlètes (pouvons-nous les considérer
athlètes ?) qui n’ont passé par tous les tapis – ils l’avaient fait seulement au départ et arrivée – avec l’objet de
faire des trappes et pouvoir se donner de grands airs de ne se sait pas quoi et devant qui.
Marathon de Barcelone année 1996
Deux ans avant le marathon de 1996, a gagné la course un athlète qui n’était pas connu, Benito Ojeda, et
cette année, dans le même circuit, il a aussi gagné.
Benito Ojeda au moment de l’arrivée.
La première fois qu’il a gagné on peut dire que c’était une promesse, la deuxième était déjà une réalité. Il est
devenu un coureur d’haut niveau, qui participait souvent en courses de tout type ici, et gagnait la plupart des
courses. Un exemple : deux mois avant le marathon de 1996, il a gagné le moyen marathon de Sitges, un mois
avant le moyen marathon de Gavà et trois semaines avant le moyen marathon du Montornès.
Je fasse cet éloge parce que le catalan Ojeda était un référent pendant plus d’une décade et continue à être
en haut. Pour mettre un exemple, en octobre 2006, avec 40 ans, il a gagné le marathon de la Méditerranée en
2h25 et s’est proclamé champion de Catalogne.
Ce 18 mars 1996, 10 ans avant, il l’a fait logiquement en moins temps : 2h16’57, mail if faut faire une
reconnaissance à cet athlète de Santa Coloma dans ce résumé des marathons de Barcelone par son
importance.
La première femme était de Malte, Gisella Camilleri, en 2h48’17, c’était le premier marathon de sa vie. Très
différent est le numéro de courses que la deuxième a couru, la catalane Marina Prat, et encore plus la
quatrième, Quima Casas, deux référents.
Marina Prat dans le pas par la Vila Olímpica
Le chip a tourné à être loué par tous. Il y a toujours quelqu’un qui se plaint ou qui disaient qu’il était ennuyeux
le mettre et le retirer. Jusqu’à 300 coureurs n'ont pas voulu le mettre...et ils ne se sont pas classés!
La participation, une autre fois, était mineure que celle de l’année antérieure. C’était une différence petite
(2.477 vs 2.518) mais était, de nouveau, une matière difficile de résoudre. Moins étrangers sont venus que
dans les 3 ans antérieurs.
On se complaint maintenant du prix des dossards pour les courses, mais la chose vient de loin. En 1996
l’inscription avait un prix de 2.800 pesetas et hors le délai (je ne me souviens pas de la date) le prix était de
5.000 pesetas.
Une précision sur le circuit : c’était le même de l’année antérieure, départ à Mataró et arrivé au Stade de
Montjuïc, mais la fin a été légèrement modifiée à fin de mitiger un peu la montée, le talon d’Aquiles de ce
parcours. Il ne servait de rien la réitéré affirmation des participants de finir au Stade respect l’attractif de
finaliser la course là-bas. Il y avait qui se souvenait de l’argument qui disait un marathonien de légende, Ron
Hill : « il n'y a pas de marathon plat et facile, si tu veux courir un marathon plat, fais le dans une piste
d’athlétisme ». Il ne servait de rien, la montée était mortelle, et si censuré par la plupart des participants que
1996 a été le dernier an que le marathon est fini au Stade.
Marathon de Barcelone année 1997
Je ne me souvenais pas. Quand j’ai révisé les donnés de 1997, il y apparaît le nom du coureur qui est fini en
deuxième position : Diego García de Guipúzcoa, qui est mort fatalement 4 ans après. C’est l’occasion de le
nommer en premier lieu, comme un petit hommage.
Diego García était un grand marathonien, il a été recordman d’Espagne en 1992 avec 2h10’30, olympique en
1992, sous champion de marathon (vous vous souvenez ? embrasé à Martin Fitz et Alberto Juzdado à l’arrivée
du championnat d’Europe de Helsinki 94 après avoir fini deuxième, premier et troisième) olympique une autre
fois aux Jeux d’Atlanta 96. Il s’est retiré en 2000 à l’âge de 39 ans, après avoir couru 30 marathons à un niveau
très haut. Il s’est éloigné de l’haute compétition mais il a continué à participer en quelque épreuve populaire
et, malheureusement quatre ans après du marathon de Barcelone 1997, le 31 mars 2001, tandis il s'entraînait,
il a subi une attaque au cœur et est mort.
Diego García, toujours avec un ruban dans le front.
Une minute avant que Diego García, 2h13’42, le gagnant est entré, le marocain Absselam Serrock en 2h12’53.
Le troisième était le kenyan Mbarack Hussein en 2h15’26 et successivement une bonne quantité d’athlètes
avec des marques notables, produit sûrement par les fixes de départ que cette année devaient avoir été
hautes, ce qu'avait animé à que quelques figures venaient à Bcn.
Une de ces figures était la femme de Palencia Ana Isabel Alonso, record d’Espagne de tous les temps en
marathon alors (et maintenant) obtenu deux ans avant en 2h26’51. Ce jour, à Barcelone, deux espagnoles plus
avec des bonnes marques : la vétérane de 39 ans Josefa Cruz (2h37’49) et la jeune Natalia Requena (2h39’18).
Ana Isabel Alonso
Dans l’ensemble, ce jour, les hommes et les femmes de devant ont obtenu des temps assez bons, qu’est une
question qui favorise le pedigree des marathons. Un jour, le 16 mars, qui était trop chaleureux pour l’époque
de l’année.
Un aspect très remarquable du marathon de 1997 était que finalement, après quelques années de tendance à
la baisse, la participation a augmenté notamment.
Le numéro d’inscrits et d’arrivés était 3.448 et 2.949 vs 2.727 et 2.419 de l’année antérieure ; un 26% et 22%
plus respectivement, ce qui permettait un optimisme justifié.
On ne sait pas s'il faut attribuer cette augmentation au fait que cette année avait été supprimée la montée
finale au Stade. Le circuit commençait comme les années précédentes à Mataró et passait par les villages de la
côte, mais à Barcelone, pour compenser les km qui avaient été réduits à la fin, au lieu d’aller directs au
Paral.lel par le Passeig de Colon, on montait Via Laietana jusqu’à Jaume I, par Ferran jusqu’à la Rambla. On
montait jusqu’à la Place Catalogne, nous tournions et baissions par l’autre côté de la Rambla jusqu’à les
Drassanes, on prenait le Paral.lel avec une petite montée finale par la rue Lleida et on arrivait derrière les
fontaines de Montjuïc où se trouvait la ligne d’arrivée.
Il est difficile de contenter tout le monde. Le final du nouvel parcours n'était pas non plus plat, il y avait du
gent - où je m'inclus – qui préféraient l’ascension au Stade de 2 km au lieu de la solution de monter et baisser
para la Rambla quand manquaient 5 ou 6 kilomètres.
Statues humaines à la Rambla au pas du marathon.
Une donnée stimulante: chaque fois il y avait plus de coureurs qui faisaient le marathon pour la première fois.
Premier marathon fait
1997
808
1996
744
1995
738
1994
623
Une autre donnée: les marathoniens étaient chaque fois plus âgés. Et curieusement l'âge des femmes était
égal de plus en plus à celle-là des hommes.
Moyenne d’âge hommes
Moyenne d’âge femmes
1997
40
40
1995
39
39
1993
38
37
Dans l’ensemble, il faut dire que le marathon de 1997, un an dans lequel l’entité organisatrice de l’épreuve
avait nouveau Président, Domingo Catalan, - substitut d’Adolf Torruella, qui des années derrière avait
remplacé Raimon Vancells, successeur à son tour de Ramón Oliu – était un succès. Des aspects si importants
comme l’augmentation de participants, athlètes connus, bonnes marques, doucement de la partie finale, et,
comme toujours, une très bonne attention aux coureurs populaires, l'ont fait évident.
Marathon de Barcelone année 1998
Si le marathon de 1995 a été rappelé comme « le marathon du chip », celui de 1998 était rappelé comme « le
marathon des records ».
Ils l'ont obtenu le premier homme et la première femme : le marocain Abdselam Serrock en 2h09’48 et Ana
Isabel Alonso en 2h30’05. Deux marques si se sont maintenues, après 9 ans, comme les records de l’épreuve.
Il coïncide aussi le fait que les deux mêmes athlètes avaient gagné le marathon de l’année précédente, il avec
3 minutes plus et elle, qu’a aussi battu le record qu’il y avait, avec une seconde plus!
Le temps du gagnant était très commenté par la presse spécialisé et le monde du marathon, parce que c’était,
en ce moment, la première fois que quelqu’un baissait de 2h10 en Espagne.
Moment historique: record de l’épreuve!
Le parcours était le même des années antérieures : Mataró – Barcelone mais avec une amélioration par
rapport à 1997 ; une fois à la Place Catalogne on ne baissait pas par la Rambla ; on allait au rue Sepulveda par
Pelai, Ronda Universidad et Ronda Sant Antoni et on entrait à l’arrivée qui était située à l’Avenue Dristina
directement du Paral.lel et la Place Espagne, en évitant la montée de la rue Lleida de l’année passé. Et s’est
couru 1 kilomètre plus dans la ville de Mataró en comparaison à d’autres fois pour pouvoir cadrer la coupure
de Barcelone. En concret, beaucoup mieux.
Les trois premiers classifiés hommes et femmes ont été :
Abdselam Serrock : 2h09’48
Andrea Nade : 2h15’39
Benito Ojeda: 2h15’47
Ana Isabel Alonso: 2h30’05
Elefenesh Alhemu: 2h32’06
Natalia Requena: 2h39’15
En plus des records, la qualité des marques des premiers était très similaire à celle des autres ans. Bonnes
comme l’année antérieure, les deux premiers ont baissé de 2h22. Cependant, les premières 7 femmes ont fait
un temps au-dessous de 3 heures, tandis qu’à l’année antérieure ont été seulement 5.
En tout cas, les temps de l’ensemble de tous les participants ont été beaucoup mieux qu’en 1997,
probablement par l’amélioration du circuit et spécialement parce qu’il ne faisait pas tant chaleur. Il y a eu
moins abandons : 80 vs 121 (un 3% de ceux qui sont sortis vs un 4%), il faut considérer que les arrivés ont
aussi été moins.
À propos du total d’arrivés – et d’inscrits – cet an 1998 à tourner à baisser le numéro en relation à l’année
1997. À propos de la récupération que l’épreuve avait expérimenté, tout faisait supposer que 1998
continuerait aussi, mais il n'a pas été tel, et une autre fois, la participation à tourné à être, malheureusement,
la manière pendante de notre marathon. Les donnés sont concluantes:
1997 Inscrits : 3.448, arrivés : 2.949
1998 Inscrits : 2.818, arrivés : 2.520
Par l’amour que j’ai toujours senti pour le marathon de Barcelone, il m’est difficile d’être critique sur quelques
points peu brillants que parfois il a eu. Mais pour refléter la réalité, je dois dire qu’en 1998 il y a eu quelquesuns, en plus de la nommée baisse de la participation.
Comme toujours, la ville de Barcelone ne connectait pas avec le marathon, et avec l’exception de quelque
endroit très centrique comme la Place Catalogne et l’arrivée, dans le parcours il n'y avait pas d'animation et
de spectateurs. Cela d’une certaine manière n'est pas imputable à l'organisation, mais oui est imputable le fait
que cette année d'une manière surprenante a été supprimée la Pasta Party, ont manqué des ravitaillements
solides et boisons isotoniques pour la plupart des coureurs, et à l’arrivée ceux qui ont fait entre 3h30 et 4h,
nous avons fait une queue interminable, enrhumé y compris, pour recevoir le sac. Il est clair et déjà se voit :
ce qui passe souvint en quelques courses en ce moment et qui est motif de plaintes dans le forum, n’est pas
aucune nouveauté. L’histoire se répète.
Qui est-ce qui disait que non hi y avait des spectateurs. Même
certains avaient lieux de privilège.
Marathon de Barcelone année 1999
Cette année l’épreuve n’a pas ténu tants athlètes de niveau comme l’année antérieure (l’année du
« marathon des records ») comme le démontre le fait que seulement a baissé de 2h20’ le premier classifié,
quand en 1998 l'ont fait 6, et seulement ont baissé de 2h30 onze athlètes tandis qu’une année avant avaient
été 23.
On attendait beaucoup de l’espagnol José Ramón Rey, qui avait une marque de 2h10 mais qui a abandonné
dans le Km. 32. Ce n’était pas bizarre parce que, je pense, quand les athlètes d’élite voient que ne peuvent pas
obtenir une bonne marque, ils se retirent. C'est une attitude qui surprend à ceux qui sommes populaires, mais
– aussi selon mon critère - ils le font pour que leur CV ne reste pas affecté par un mauvais registre.
Le premier était le Kenyan Daniel Komen en 2h16’24 et la première la Catalane Eva Sanz en 2h37’56. Les deux
ont gagné dans le premier marathon de leurs vies. Il avait une bonne marque dans le moyen marathon (1h03
à Sitges) et elle était une participante habituelle en courses de 10 ou 15 km, à qui voir entraîner par la route
des Aigües était fréquent les weekends, avec son père en la suivant en vélo.
Après le Kenyan est fini Benito Ojeda - gagnant du même marathon deux fois – et derrière lui – deuxième
classifié une année avant – Hassan Jaouadi, un Marocain qui habitait à Barcelone depuis il faisait quelques
années, qui parlait un catalan excellente. Les deux ont fait 2h20’34 et 2h22’58 respectivement. La deuxième
femme était la galicienne Fátima Paz en 2h55’41, et la troisième la catalane Rosa María Mas (deuxième et
première dans les deux marathons qui se sont courus à Vic dans ces années) en 2h00’14.
Une petite reconnaissance, après avoir parlé des premiers, a ceux qui sont entrés en dernier position cette
année. Dans la position 2194 Pere Bertrán, 68 ans en 5h19’49 et dans la position 2195 Juana Carelo, 61 ans en
5h20’33. En parlant des participants, je dois dire qu’à la position 15 de la générale, s’est classifié un de mes
bons amis ; Jaume Aragonés, le paradigme de l’athlète populaire, avec un temps de 2h30’57. Son image
devant un groupe d’athlètes ce jour était couverture du magazine 42.195 Marathon (d’où j’ai dit plusieurs fois
que c’est la source principale d’où je m’informe pour écrire ces pages), quelques mois après.
Jaume Aragonés, dossard 38.
Je lise à la nommé revue qu’aussi a couru ce marathon – pour la première fois – un autre illustre et
médiatique ami : Xavi Bonastre, de laquelle je me permets de transcrire une partie d'un article que lui même a
écrit. Il l’a écris ce même après-midi, quelques heures après avoir fini et exprime – de manière magistrale –
l’expérience de ses dernies kilomètres avant l’arrivée.
« Le mur à partir du kilomètre 30 ne l’ai pas sentit en absolu. Quand j’ai passé le km. 30 j’ai pensé : « 12
kilomètres manquent pour l’arrivée. Si je maintiens le rythme je ferais le temps préfixé (baisser de 3h30) ».
Disons que le mur si craint a été comme une colline qui montait peu à peu. Mais je n’ai jamais sentit une
fatigue insurpassable. (…) La Rambla, kilomètre 39 : la gent te porte avec leur support, comme est passé le
long de toute la course. Quand à la rue Pelai j’ai vu l’enseigne des 40 kilomètres, j’ai halluciné. Il faisait 40 km
que j’étais en train de courir ! Moi, qui le maximum que j’avais couru était 28 ! Il ne pouvait pas déjà
m'échapper. C’était clair que je le finirais et en plus au-dessous de 3 :30. Rue Sepúlveda, à la fin la Place
Espagne… quand je suis entré dans la droite d’arrivée, je n’ai pas pu éviter de m'émouvoir. Les gens criaient
mon nom et ils nous encourageaient à tous. C’est trop. Comme si nous étions les gagnants de l’épreuve ! Pour
moi c’était une grande victoire. »
Xavi Bonastre à peu mètres de l’arrivée.
Malheureusement, une autre fois le numéro d’inscrits s’est réduit par rapport à l’année antérieure. Cela était
une chose qu’en ces moments n’affectait rien à ceux qui courions mais que, sans doute, et vu maintenant
avec perspective, ne favorisait rien le développement de l’épreuve.
1999 Inscrits : 2.275 et arrivés : 2.195
1998 Inscrits : 2.818 et arrivés : 2.520
Cet était le marathon numéro 23 des célébrés et le volume de participants était le même que le neuvième,
beaucoup d'années derrière.
1999 Inscrits : 2.775 et arrivés : 2.195
1986 Inscrits : 2.808 et arrivés : 2.152
Il faut aussi inclure la pauvreté de la Foire du Coureur. Elle s’est faite à l’hôtel Plaza en Place Espagne, et, de
manière surprenante, et à différence de celles qui s’avaient fait jusqu’à ce moment – les coureurs nous
aimons que les exhibitions de ce type soient très animés – il semblait déprimant par la très petite quantité
d'exposants.
Depuis son commencement, le marathon se célébrait vers le milieu de mars. L’année 1999 était aussi comme
ça : s’est célébré le 14, le deuxième dimanche de mois.
Cette année nous avons eu du sort : le vent a soufflé par le dos tout le parcours, un trajet qui était égal à celuilà d'années derrière, Mataró-Barcelone et avec la même arrivée qu’en 198, à l’avenue Maria Cristina.
Marathon de Barcelone année 2000
Avec le même circuit qu'il y a quelques années, le marathon de 2000 était le dernier qui est sorti de Mataró.
Certainement, le parcours de Mataró a Barcelone plaisait à plusieurs coureurs parce qu’au départ et aussi
dans les premiers kilomètres jusqu’à la route, il y avait beaucoup d’ambiance. Aussi par les villages de la côte
où le pas du marathon ces deuxièmes dimanches de Mars s’avait converti en une fête marquée. Comme si
c'était la grande fête, il y avait des géants, de la musique, des enfants enthousiasmés, des jeunes avec des
mégaphones encourageant…
Image des moments après le dernier départ à Mataró.
Il fallait le reconnaître, mais, que le marathon de Barcelone devait avoir un circuit urbain, et si 10 ans avant
s’avait adopté ce parcours avec départ à 30km de la ville, était, sans des mensonges, pour ne pas gêner les
automobilistes.
En se centrant à l’année 2000, l’épreuve a servi pour ne pas perdre l’espoir qu’un jour, le Marathon de
Barcelone pouvait devenir plus importante, parce que le numéro de participants a augmenté tout à coup
d’une manière substantielle.
Année 2000 : 3.100 inscrits, 2.532 arrivés
Année 1999 : 2.775 inscrits, 2.195 arrivés
Année 1998 : 2.818 inscrits, 2.520 arrivés
J’ai dit que la participation a augmenté tout à coup, qui ne veut pas dire que par hasard. Nous savions que
l’organisation luttait – avec des budgets réduits – pour promouvoir l’épreuve et introduire des améliorations,
et cet effort a obtenu ses résultats cette année.
Qui sait si les annonces de ce que la pasta party tournait à être faite ont contribué ou la possibilité de prendre
une douche, ou l’amélioration des services d’assistance ou la réduction du prix d’inscription pour les plus
grands de 50 ans (3.000 pesetas au lieu de 4.000 pour un collectif qui représentait le 15% du total de
participants), ou la nouveauté de pouvoir savoir des nouvelles de la course à travers d’Internet.
Qui sait si le fait d’être le marathon de l'année dans laquelle un nouveau millénaire commençait a aidé, une
circonstance qui était très stimulant en beaucoup d’aspects de la vie.
Qui sait si a influé l'annonce que des athlètes de plus niveau qu’en autres ans viendraient à courir, que
toujours stimule.
Qui sait si le fait d’avoir nommé Benito Ojeda – qui a gagné la course deux fois – comme Directeur du
marathon, a servi pour encourager à courir à plus d’un moyennant ses contacts.
Qui sait si le budget de cette année n’était pas si petit.
C’est vrai que 8 coureurs ont baissé de 2h20 (les 7 premiers tous étrangers) au lieu de seulement un coureur.
Et on baissé de 3h00 12 femmes (8 d’elles étrangères, entre lesquelles les 4 premières) tandis qu’en 1999 l'ont
fait seulement deux.
Les premiers avec des bonnes marques et beaucoup d’égalité à l’arrivée :
1. William Mustoki, Kenyan : 2h12’18
2. Benjamin Matolo, Kenyan : 2h12’19
3. Willy Cheruivot, Kenyan : 2h12’25
1. Griselda González, Argentine : 2h31’12
2. Marlene Fortunato, Brésil : 2h33’35
3. Galina Zhuleyeba, Ukraine : 2h34’54
Une note : Benito Ojeda était le directeur technique de ce marathon et Albert Caballero lui a fait un entretien
qui s’est publié à 42,195 Marathon de laquelle j'extrais quelques textes. Je crois que comme document, ce
qu’il disait donne la meilleure idée des choses bonnes et mauvaises de ce marathon, et aussi l'état dans lequel
l'évènement se trouvait.
« (…) je pensais que la participation serait récupérée peu à peu dans les prochaines éditions en parallèle avec
une amélioration dans l'attention au coureur populaire (en relation à l’augmentation des participants en
relation à l’année antérieure), mais après tout ce qui s’est passé en 1999, j’attendais un vote de châtiment de
la part des marathoniens ».
« (…) c’est claire que l’idéal serait pouvoir couper les rues pendant 7 heures, mais on doit assumer que tandis
le marathon ne soit pas plus populaire entre les citoyens, nous n'avancerons pas dans ce sens »
« (…) j'assume les fautes (les indicateurs des 10 premiers points kilométriques n’étaient pas placés). Bien
qu’on l'ait planifié bien, les choses sont sorties tordues »
« (…) C’est très important que les coureurs avaient une douche, des bons services médicaux, foire du coureur,
pasta party, et en ce sens, nous avons fait et ferons des grands efforts humains et économiques »
« (…) Je voudrais que par où le marathon passe, tout le monde sache qu’il y a un marathon. Je me souviens
que l’année passée, quand avec le collègue Roselló nous sommes arrivés à l’aéroport de Barajas pour courir le
marathon de Madrid, le chauffeur du taxi qui nous a emmené, quand il nous a vus avec des vêtements sportifs
et sans savoir qui étions, il nous a dit : je suis sûr que vous venez à courir le marathon, n’est-ce pas ? Je ne
m’imagine pas qu’un chauffeur du taxi de l’aéroport de Barcelone demande le même si le jour avant le
marathon il prenne une personne avec des vêtements sportifs »
Un sourire dans un ravitaillement est beaucoup remercié.
Marathon de Barcelone année 2001
Dans le marathon de 2001 s’est tourné à faire un circuit urbain, mais pas intègrement dans la ville de
Barcelone.
Le départ était à l’avenue Maria Cristina devant les fontaines de Montjuïc. A continuation passait par
Hospitalet pour prendre après la Gran Vía et entrer à Sant Adrià et Badalona, tourner et entrer à Barcelone
par la Vila Olimpica. Après monter la Rambla jusqu’à rue Pelai et Sepulveda (c’est une rue qui me permet un
peu de littérature - lié intimement à notre marathon, les bananiers de la rue, s'ils peuvent nous expliquer les
scènes épiques qu'ils ont vues, ils nous laisseraient glacés) et arriver de nouveau à l’avenue Maria Cristina.
On avait cessé de sortir de Mataró après beaucoup d'années de l'avoir fait, et le nouveau circuit ne plaisait pas
tous. Beaucoup disaient qu’il était plus froid, ils manquaient l'animation des villages de la côte en disant que la
partie entre Place Espagne et Hospitalet était un désert et aussi entre le Km. 20 au 35. Peut-être ils avaient
raison, mais il faut aussi dire, que malgré toute cette animation, la solitude entre les villages était totale, et
l’animation diminuait à mesure que tu t'approchais à Can Farga. A Badalona, et ne disons pas à Sant Adrià, les
spectateurs étaient très peu nombreux.
En tout cas, courir le marathon de Barcelone dans la ville avait été une revendication demandée depuis
beaucoup de temps par l’organisation et par beaucoup de coureurs, et il méritait la peine accepter le nouveau
circuit que, d'un autre côté, et avec l’exception de la montée par la Rambla quand il manquait 3 km, était
assez plat.
Il y a eu une autre amélioration importante : pour se ressembler aux marathons de dehors, le temps limite
pour arriver était, par la première fois, de 6 heures, ce qui signifiait une autre conquête à trafic, impensable il
y a quelques années.
Il paraissait comme si cette année, la Mairie de Barcelone aurait été impliquée, plus que jamais dans le
marathon (le retour à la ville était une signale), et aussi la Fédération, qui avait toujours été assez à la marge
du mouvement populaire. Et voilà qu'il s'est vu. La circonstance était donnée que les hauts dirigeants de ces
institutions – le Conseiller et le Directeur de Sports, Albert Batlle et Albert Soler respectivement, et le Vice
Président de la Fédération Catalane, Josep María Antentas, les trois étaient marathoniens en actif, et c’est sûr
que ça a influé avec ce qui semblait résolument une option pour dynamiser l’épreuve de manière définitive.
Le marathon de l’année 2001 a ténu un bon numéro de participants : il y a eu 3,482 athlètes, desquels ont
arrivé 2.958. À nouveau, et par la deuxième année consécutive, les deux chiffres ont augmenté par rapport à
l'année antérieure, avec un 12% et 17% respectivement.
Dans la catégorie d’hommes, a gagné le coureur de Tanzanie Benedict Ako avec un temps de 2h13’53. En
femmes a gagné la Brésilienne Leone daSilva en 2h40’32. Benito Ojeda, le premier catalan, septième avec un
temps de 2h20’36 et Rosa María Mas, première catalane et 190 dans la général avec un temps de 2h58’03.
Cette année, le marathon de Barcelone a aussi été Championnat de l'Espagne. Les champions ont été Benito
Ojeda et Maria Jesús Zorraquin, de Saragosse, troisième de la général avec le temps de 2h51 ' 22.
Marathon de Barcelone année 2002
Par rapport aux premiers de la course, dans le marathon de 2002 tous ont été africains. Ce n'était pas aucune
nouveauté qui était telle, c’était un classique qu’ils étaient les premiers dans les moyens marathons de notre
pays, mais ce qui semblait surprenant était qu’avec l’exception de Benito Ojeda – à nouveau et comme
toujours Benito Ojeda qui est fini le neuvième, onze coureurs de ce continent sont finis parmi les 12 premiers.
1. Benjamin Rotich de Kenya : 2h12’07
2. Benedict Ako de Tanzanie : 2h15’26
3. Sammy Kosgei de Kenya : 2h15’28
4. Wesley Ngeno de Kenya : 2h15’29
5. Sebastian Panga de Tanzanie : 2h15’32
6. David M. Kimutai de Kenya : 2h16’34
7. Abdeslam Haimad de Maroc : 2h17’10
8. Damiel Kipcheru Komen de Kenya : 2h17’30
9. Benito Ojeda : 2h17’40
10. Chala Kelile de Ethiopie : 2h18’35
11. Peter Musyoki de Kenya : 2h19’03
12. Odilo Ajy de Kenya : 2h25’25
Quatre des onze africains de devant du tout.
On ne pouvait pas dire, comme il passait il y a quelques ans, que ne venaient pas à Barcelone des athlètes
d'un certain niveau. On ne pouvait pas le dire parce qu’en plus des hommes, les premiers femmes étaient
aussi étrangères :
1. Galina Zhulyayeva d’Ukraine : 2h40’33
2. Tiziana Di Sesta d’Italie : 2h41’14
3. Ludmila Smirnova de la Russie : 2h44’43
La première espagnole était la vasque Leire Elósegui (2h57’43) qui est finie en 4 ème position.
Cette année le marathon est commencé à 8h30. Le départ et l’arrivée était le même qu’une année avant :
l’avenue Maria Cristina, et le parcours était similaire, en allant à Hospitalet, mais avec la variante de ne pas
aller à Sant Adrià et Badalona.
En lieu de ça, on a monté – un peu – par Sant Andreu jusqu’à Trinitat Vella (km. 23 et cote maximale
d’hauteur : 29,3 mètres) et tourner à baisser pour trouver ce que maintenant est le Forum, et à partir d’ici, le
même parcours qu’en 2001 : Villa Olímpica, Colon, Ramblas, Universitat, Sepúlveda et arrivée (triomphale ?
oui, toujours !)
Ne pas aller à Badalone et Sant Adria représentait une amélioration pour deux raisons, la première parce que
le passage par quelques zones des deux localités avait toujours été très critiqué par les coureurs par la
manque d’animation dans les zones industrielles où il n’avait personne. Et la deuxième parce qu’il constituait
un nouvel avancement dans l’objectif de pouvoir courir un marathon de Barcelone à Barcelone. Cette année
nous avons fait quelques kilomètres hors la ville, à Hospitalet, ce n'était pas que quelqu'un réclamait la route
publique pour circuler en voiture ce dimanche matin.
À nouveau, nous avons ténu 6 heures de temps officiel, qui était aussi un avancement. Les jours d'années
passées restaient loin – où passés 4 heures et demi fermaient le circuit. Une autre nouveauté était pouvoir
s’inscrire par Internet…
L’augmentation de la participation n’était pas égale à celui-là de l'année antérieure. Un modeste 2% plus
d’inscrits et un 3,5% plus d’arrivés.
2002 Inscrits : 3.550, arrivés : 3.062
2001 Inscrits : 3.482, arrivés : 2.958
2000 Inscrits : 3.100, arrivés : 2.532
Pour le dire clairement, 100 coureurs plus qu’une année avant était un incrément très petit. Les changements
d’orientation que depuis l’année 2001 ont été établis quand la Mairie et la Fédération avaient pris la décision
de s'insérer plus dans le marathon, ne semblaient pas être suffisants. De toutes manières, l’espoir des
coureurs comme résultat des changements existait. Il était justifié parce que quelques améliorations avaient
été introduites, et parce que la majeure incorporation des deux institutions faisait prévoir un déroulement
comme il faut. II continuait à manquer le sujet de la participation – quand on a perdu le train, il est très
difficile de le prendre à nouveau – mais il y avait des indices de récupérer les niveaux de qualité obtenus des
années derrière.
Marathon de Barcelone année 2003
Après 6 ans consécutifs avec des victoires des participants africains, le marathon de 2003 a été gagné par
l’athlète de Madrid Alberto Juzdado, ce marathonien qu’avec Martin Fiz et Diego García a formé un trio
historique dans le Championnat d’Europe de Helsinki 9 ans avant, dans lequel il a fini troisième. Il a fait un
temps assez bon : 2h10’53 et en plus il l’a fait en solitaire depuis plusieurs kilomètres finals en cherchant le
record de l’épreuve qui avait été établi par le Marocain Sherrokh 5 ans avant – encore en vigueur – et lui a
manqué un peu plus d'une minute.
Juzdado était un coureur d’haut niveau. En ce moment-là il avait couru 22 marathons, un d’eux en 2h08’01. Il
s’entrainait tous les jours pendant 4 ou 5 heures, et pour courir le marathon de Barcelone, il s’est entrainé
pendant 2 mois et à la fin il a arrivé à faire 240 kilomètres par semaine.
Derrière lui a fini le Kenyan Benjamin Rotich en 2h12’30, et le troisième était Toni Bernado, son résultat
(2h14’25) lui a servi à obtenir le minimum pour participer dans les Jeux Olympiques d’Athènes de l’année
suivante.
En femmes, la gagnante était l’athlète du Maroc Wahbi Kenza en 2h38’36, une coureuse très habituelle aux
courses de la Catalogne (elle habitait à Perpignan), comme il le démontrait le fait d'avoir gagné deux fois la
Course del Corte Inglés, le moyen marathon de Granollers et le Moyen Marathon de Gérone. La deuxième
était la sibérienne Osaka Koutzmitxeva en 2h40’47 et la troisième Olena Rozhko, d’Ukraine, en 2h48’17.
Los ganadores, Juzdado i Kenza
Le dernier était un coureur français, Olivier Bieber qui est fini en 5h57. Deux position avant, en 5h53’38 est
arrivée la dernière femme, la connue et ultra marathonienne Núria Ruiz. Et en parlant des marathoniens
connus, il faut dire que Quima Cases a couru ce jour son 154 marathon.
Le circuit était exactement le même que l’année antérieure. Départ devant les Fontaines de Montjuïc, par
Gran Via jusqu’à Hospitalet et après 12 km tourner à la Place Espagne et continuer par la Gran Via (la rue plus
longue de Barcelone) jusqu’à Sant Andreu et Trinitat Vella une fois passée la Place de les Glories. Baisser
jusqu’à trouver le quartier de Poble Nou, et par la Villa Olímpica jusqu’à Colon, la Rambla, Place Catalogne,
Pelai, Place Universitat, Sepúlveda, Paral.lel et arrivée au même endroit du départ, l’avenue Maria Cristina.
En relation à la participation, elle a baissé à nouveau. Il n'y avait pas de manière, les objectifs ne réussissaient
pas, si l’année antérieure l’augmente n’était pas l’attendu, cette fois était encore pire parce que le numéro de
coureurs a baissé d'une manière alarmante.
2003 Inscrits : 3.300, arrivés : 2.783
2002 Inscrits : 3.550, arrivés : 3.062
Il faut dire que les attentions qu’on recevait étaient bonnes. Elles ont toujours été, mais un évènement
comme un marathon a besoin d’un numéro de participation plus haut pour que les populaires jouissent
pleinement (il se confirme par l’illusion qui fait participer dans une épreuve populaire comme le marathon de
New York), aussi l'organisation a besoin de cela pour que les sponsors ne s'enfuient pas.
Plus de données : le relais s'était produit dans la présidence de l’Association Marathon Catalunya, passant de
Domingo Catalan à Rafael Salinas. L’association était en charge de l’organisation générale de l’épreuve avec
Grau & Barrau, la compagnie qui organisait et organise entre autres la Jean Bouin et maintenant le marathon
du Méditerranée.
Une autre donnée : le prix de l’inscription était de 35€, et 45€ hors le délai, à partir de 30 jours avant.
Le marathon de cette année s’est célébré le 16 mars, exactement un mois après de la manifestation
historique contre la guerre d’Irak. Le long du parcours on a pu voir quelques pancartes demandant d’arrêter la
guerre, et aussi il y avait des coureurs qui portaient une.
Comme contrepoint il y avait des coureurs qu'après avoir fini le marathon et comme il a l'habitude de passer,
la joie était infinie. Et sans pancarte dans son cas, il semblait aussi comme s'ils exprimeront son rejet avec cela
de "fais l'amour et non la guerre".
Marathon de Barcelone année 2004
Le marathon de 2004 était le dernier célébré avant sa suppression l’année suivante. Une chose que ceux que
nous nous disposions à courir les 42 km ce dimanche, nous ne pouvions pas imaginer. Non plus ceux qui
allaient courir un tiers du marathon, qui était une distance qui s’est ajoutée à la célébration, pour courir avec
départ simultané au marathon.
C’est probable qu’il y avait des problèmes internes dans l’organisation qui ont provoqué la suspension de
l’épreuve en 2005, mais les coureurs anonymes nous ne nous rendions pas compte. Peut être, les plus
vétérans percevaient que l’esprit de l’époque des pionniers avait changé pour donner pas à un autre différent,
où les aspects commerciaux prévalaient, mais personne pouvait le supposer – je crois – qu’il y aurait la
convulsion qui a existé quelques mois après ce dimanche 21 mars 2004.
Un dimanche très chaud. Malgré la course est commencé à 8h30, ceux qui sommes arrivés en plus de 4
heures, nous avons passé beaucoup de chaleur. Cet aspect : la chaleur que nous devions supporter était
chaque fois plus important à l’heure d’établir la date du marathon. Il convenait le faire au début de mois au
lieu d’à la fin, et commencer tôt, parce que le collectif qui entrait en ce temps était chaque fois plus grand.
Concrètement, en 2004 ceux qui sont arrivés en plus de 4 heures étions le 33% du total, tandis que 15 ans
avant était le 13%. Le coureur type changeait. Comme disait le Président de la Fédération Catalane, Josep
María Antentas : « Alors que l’élite allait chaque fois plus rapide, par contre, la masse de coureurs allait de
plus en plus lente ».
Affiche du marathon de Barcelone 2004
Le parcours était le même, identique, à celui de 2003. Et aussi comme les derniers ans, nous disposions de 6
heures pour finir. Le prix d’inscription n’était pas le même : curieusement était 30€, 5€ moins.
Avant commencer, on a maintenu une minute de silence pour l'attentat qui s'était produit à Madrid 10 jours
avant, le 11M de triste mémoire. 200 globes se sont lancés à l'air en hommage à chacune des victimes qui se
sont produites.
Le marocain Driss Lakhouaja a gagné en 2h15’59, suivi de Toni Bernadó, d’Andorra – deuxième par la
deuxième fois consécutive en 2h17’45 et le Kenyan Peter Kipserem en 2h17’59. La première femme était la
suédoise Karin Schon en 2h42’54, la deuxième était la grecque qui habitait à Barcelone Alexandra Panayotou –
une coureuse habituelle à la route des Aigües qui a fait 2h48’38 et la troisième était la catalane Esther Solera,
en 2h51’59. Cette année, le marathon était Championnat Universitaire et le champion été Ricard Verge. La
troisième – que n’était pas exactement une troisième partie (14.065 mètres) mais 13.500, a été gagné par
Roger Roca en 41’46 et Laura Rosell en 50’00.
La participation a augmenté significativement en comparaison avec l’année antérieure. Il y a eu 4.150 inscrits
et ont arrivé 3.361 (un 20% plus qu’en 2003). A la troisième il y a eu 1.970 inscrits et ont arrivé 1.460.
Mais les objectifs fixés qui se sont établis pour cet an et les antérieurs n’ont pas été accomplis. La
participation avait été la grande matière pendante du marathon pendant beaucoup des derniers ans. Il n’y a
pas eu de l’entendement entre l’Area de Sports de la Mairie et l’Association Marathon Catalunya. Et quelques
mois après est apparue la nouvelle que le marathon de 2005 avait été supprimé.
Marathon de Barcelone année 2005
Le résumé du marathon de 2005 est le plus facile à faire : il n’a pas été célébré.
Je dois refléter dans cet historique qu’aussi cette année, le 3 avril, l'homme qui l'a créé est mort, Ramón Oliu.
Ramon Oliu
Marathon de Barcelone année 2006
Le marathon de 2006 occupe une position très spéciale dans son histoire. Après la paralysie d’une année
avant, sa célébration le 26 mars a supposé un évènement authentique pour la gent du monde de l’athlétisme.
La compagnie RPM était en charge de l’organisation technique de l’épreuve, subsidiaire d’ASO, la compagnie
organisatrice du marathon de Paris, et il a été constitué un comité promoteur duquel formait partie l’Aire de
Sports de la Mairie, la Fédération et la Plateforme Marathon à Barcelone (PMAB).
À propos, il faut parler de la Plateforme en ce résumé : la PMAB était (est) une association sportive composée
par environ 200 coureurs populaires qui avaient été liés à travers du web 10 de 1000, et qu’avait été très
active en revendiquant le retour du marathon. On leur a demandé de faire partie de l’organisation pour sentir
la veux des populaires et comme organe consultant pendant 3 ans, et précisément cette association avait été
en charge de l’élaboration du circuit en la personne de son membre ; Pablo Punivet. Ça a été faite avec l’aval
de l’IAAF par Bep Soler, qui était le directeur technique de l’épreuve.
Le parcours était le meilleur de toute l’histoire : le bijou de la couronne ! Le parcours était intègrement dans la
ville, une chose qui faisait beaucoup d’ans que l'on n'avait pas pu faire et qui passait par tous et chacun des
endroits plus emblématiques.
Il se sait déjà qu’une des choses qui plaît plus à ceux qui courons marathons est que le parcours de l’épreuve
soit beau, el celui du marathon tournait à être – et continue en train d’être – magnifique. Pouvoir courir dans
le Camp Nou ou devant des monuments comme La Femme et l’Oiseau du parc de l’Escorxador, la Casa Milà ou
la Pedrera du Passeig de Gracia, l’Hôpital de Sant Pau, la Sagrada Familia, la Torre Agbar, traverser le Forum
dedans, courir devant des nos tours jumelles de la Villa Olímpica, croiser l’Arche du Triomphe, la place Sant
Jaume, baisser par las Ramblas, admirer Colon et les Drassanes si la fatigue le permettait, et entrer à la ligne
d’arrivée au-dessous des tours vénitiennes de la Place Espagne, tout joint n'avait pas de prix. Après le
désenchantement de l’année antérieur, il semblait encore meilleur.
Athlètes passant par devant de La Pedrera
Avant que la course soit célébrée, il semblait déjà que tout allait bien. L’organisation technique courait au
compte d'une entreprise, des réunions de travail avaient été faites où participait, en plus de la Mairie, la
Fédération et la PMAB - le sénat du marathon, qui était un groupe de personnes qui connaissaient
spécialement l’épreuve (des médecins coureurs aux organisateurs de marathons et moyen marathons,
passant par journalistes spécialisés, ex athlètes, ex directeurs, etc.) à qui ils ont été demandés de collaborer
dans la consultation.
Le symposium qui était célébré le jour précédent s’est récupéré, des personnages remarquables sont
intervenus comme l’athlète Isabel Eizmendi, son entraîneur Antonio López ou le docteur Pere Pujol entre
autres. Comme il avait à être, il y avait la pasta party, la foire du coureur…
Le marathon était gagné par Joseph Nguram en 2h12’36. Le deuxième était Benjamin Pseret en 2h13’46 et le
troisième Kipkorir John Chamgwony à peu secondes : 2h13’58. Les trois Kenyans comme les autres 4 qui sont
entrés derrière ceux-ci. Víctor Gonzalo qui était le premier catalan et étatique est entré en 8 ème position en
2h25’31. La première femme était l’éthiopienne Kebelush Haile en 2h41’23 suivie des aussi éthiopiennes
Gurmu Muliye Lemma en 2h42’30 et Nigatu Etaferatu Cherkos, troisième, en 2h52’34. Anna Rosa Moreno
était la quatrième de la générale et première de la Catalogne et de tout l’État, avec un temps de 2h59’38.
S’est instauré un prix pour les coureurs plus âgés qui finalisaient le marathon, en mémoire du créateur du
marathon de Barcelone disparu l’année antérieure, le Trophée Ramón Oliu qui l’a gagné Aquilino Soto de
Sabadell, 80 ans, qui est fini en 4h58’42 et l’hollandaise Coby Vlasveld, 69 ans, en 4h54’38.
S’est aussi célébrée, avec départ simultanée au marathon, une épreuve de 10 km de manière que ceux qui
faisaient cette distance, ils déviaient vers la ligne d’arrivée en arrivant à la Place Espagne.
Le total d’inscrits dans le marathon était 4.636 et les arrivés 1.183 (3.845 hommes et 338 femmes), qu’en plus
du marathon de l’année olympique constituait l’année avec le plus grand nombre d'inscrits.
Il y a aussi eu des fautes. La plus grave : que dans le ravitaillement du km. 35, avant de croiser l’Arche du
Triomphe, il manquait de l’eau pour les participants de plus de 4 heures. Et moins grave mais aussi important
était la lenteur dans le ramassage des sacs avant de commencer… mais le marathon était à nouveau dans les
rues de Barcelone, et cela était important pour ceux qui sont un peu fous par l’épreuve et tout ce qui
l'entoure.
Ravitaillement près de l’Arche du Triomphe
Le marathon de 2006 a constitué un succès en beaucoup d’aspects : le premier et plus important pour moi,
était le fait qu’il s’est célébré à nouveau, après la suppression que semblait indéfinie.
Un petit inconvenant : ce jour a fallu se lever tôt parce que malgré l’épreuve est commencée à 9 heures, ce
jour l’horaire changeait et tout le monde a dormi une heure moins. A effets de l’organisme, il était 8 heures.
Marathon de Barcelone année 2007
La caractéristique principale du marathon de cette année était, sans doute, la participation
En cet aspect, si important pour le développement de la course, quelques chiffres spectaculaires ont été
obtenus, en surpassant le numéro d’inscrits et arrivés de l’année olympique, qui était le record de
participation depuis 15 ans.
2007 Inscrits : 7.413 et arrivés : 6.311
1992 Inscrits : 6.586 et arrivés : 5.694
2007 hommes arrivés : 5.548, femmes arrivées : 763
1992 hommes arrivés : 5.338, femmes arrivées : 356
À propos, une donné qui me semble déterminante pour obtenir la croissance d’un marathon est le numéro de
coureurs qui font plus de 4 heures (dans les grands marathons le pourcentage de ce groupe est très haut, à
New York par exemple, représente plus du 70%) et d'un autre côté qu’il y aille beaucoup de femmes. En ce
sentit, la comparaison est aussi très significative, pas seulement en relation au marathon de cette année, si
non que l’évolution et la tendance est très positive pour le future.
2007 : Pourcentage d’arrivés en plus de 4 heures : 42% du total
1992 : Pourcentage d’arrivés en plus de 4 heures : 29% du total
2007 : Pourcentage de femmes : 12% du total
1992 : Pourcentage de femmes : 6% du total
Le circuit de 2007 était presque le même que l’année antérieure.
Les petites modifications ont été faites pour adoucir le parcours et quelques autres obligés par les œuvres
mais ils n'ont pas altéré l'attrait qu'il supposait, ainsi que en 2006, passer par-devant des icônes de la ville. Au
contraire de l’année antérieure, au lieu de monter la Diagonal en sortant du Camp Nou, un chemin plus court
était pris à la droite pour sortir à la hauteur de l'hôtel Princesa Sofía. D’un autre côté, on ne tournait pas
devant le monument à Tarradellas pour trouver le km. 9 à la rue Tarragona, mais on allait au quartier de Les
Corts où on faisait une promenade jusqu’à tourner au monument. Une autre modification était ne pas
s'entourer la Sagrada Familia par les 4 côtés, et passer seulement par devant de la façade de la rue Marina. Il
était aussi un peu différent le pas autour de la Torre Agbar et du Forum où nous ne sommes pas entrés cette
fois. Et quelque autre différence, sans importance.
Dans l’ensemble, le parcours était presque identique à celui-là de 2006, avec l’avantage de monter moins
dans les premiers kilomètres, de manière que la montée plus forte, mais pas dure, était celle du Passeig de
Gracia au km.12 et Passeig Sant Joan au km. 14.
Je ne voudrais pas que ce résumé semble un éloge du marathon de cette année 2007 parce qu’il y a beaucoup
de choses qui peuvent être faites meilleur, mais c’est vrai qu’il y a eu quelques aspects qui ont fonctionné
assez bien.
En plus l'éclatement de la participation, c'était la fois que plus de gens ont été dans la rue en animant –
corroboré par la plupart de coureurs. Sûrement a contribué les campagnes de promotion et d’information qui
se sont faites. Depuis quelques mois en avance apparaissait publicité dans de divers moyens et aux journaux
Sport et El Periódico et, de temps en temps, des pages spéciales en parlant du prochain marathon.
D’un autre côté, la Mairie, totalement consacrée maintenant à la course, a aussi fait promotion de
l’évènement à la ville, et a publié information pour les citoyens sur le pas du marathon par les différentes rues
de la ville, et des recommandations d’usage du transport publique le 4 Mars. Les associations des voisins et
autres groupes ont été beaucoup sensibilisées, il y a eu une très bonne animation en 16 points du parcours.
Une nouveauté de cette année, pas importante mais qui démontre l’intérêt pour introduire des améliorations,
était la possibilité de disposer d’un dossard avec le nom du participant, de manière qu’en le portant dans le
dos, ceux qui le faisaient étaient animés par les spectateurs qui criaient son nom.
Je veux aussi laisser constance en cet écrit, par la relevance que je pense a l’acte dans le monde de
l’athlétisme, qu’à nouveau cet an et dans le cadre de la Foire du Coureur (visitée par 37.000 personnes) s’est
célébré le symposium du marathon. Et ont participé trois médecins qu’ont beaucoup de connaissements sur
le marathon : Ricardo Ortega, docteur en médicine et marathonien d’élite (2h11) dans les ’80, Ricard SerraGrima, cardiologue et marathonien et Père Pujol, chef médical de l’arrivée au marathon de New York. Après il
y avait une table redonde qu’en plus des rapporteurs nommés, étaient le Vice Président de la Catalane Josep
María Antentas, marathonien aussi, Rafa Nogueras, journaliste spécialisé et marathonien, Domingo López,
entraîneur national et Javier Cortés Huete, athlète international actuel de 2.07 en marathon.
Parlons des gagnants. Les premiers, comme dans les derniers ans ont été les africains, avec l’intromission de
Bernadó d’Andorra. Le premier de tous, Johnstone Chebil de Kenya a fait un temps de 2h12’04, le deuxième,
l’aussi Kenyan James Mibei l’a fait presque 3 minutes plus tard : 2h14’48, et le troisième, Toni Bernadó, 4
secondes après : 2h14’52, une minute par devant d’un autre kenyan, Hosea Kosgei et de Roger Roca qui était
le cinquième avec un temps de 2h16’32.
Roger Roca, après avoir croisé la ligne d’arrivée
Les cinq premières femmes ont été, première Krizstina Loonen d’Hollande en 2h42’02, deuxième l’anglaise de
45 ans, Maxine Mc Kinnon en 2h49’52, la troisième la belge Veerle D’haese en 2h51’48, la quatrième
l’éthiopienne Kelemua Yadete en 2h54’27 et la cinquième la française Silvie Dubras en 2h55’12. La première
espagnole était Luna García-Miguel en 2h58’52 qui est entrée la sixième et Meritxell Portillo neuvième et
première catalane avec un temps de 3h09’52.
Le gagnant en chaise roulante était Jordi Madera et le vétéran de 77 ans Juan del Sol avec un temps de
4h25’04 qui a obtenu le Trophée Ramón Oliu au participant le plus âgé.
La course de 10 km s’est aussi célébrée avec départ simultanée au marathon (une course qui s’est aussi faite
l’année dernière mais qui ne sera pas faite l’année suivante) et a été gagné par le britannique Tom Payn et
l’aussi britannique Tracy Morris, avec le temps excellent de 29’30 et 33’45 respectivement.
Je ne crois pas que je me trompe si j'affirme que le marathon de 2007 - le dernier de cette série que j’ai eu le
plaisir de résumer avec l’objectif dont on peut connaître son histoire sous ma modeste et particulaire vision –
a signifié la confirmation de que cette course puisse occuper un endroit éminent entre les meilleurs
marathons européens, et pourquoi pas- permettez-moi de rêver – mondiaux.
Marathon de Barcelone 2008
Dans le marathon de 2008, s’est répété de nouveau le parcours emblématique de l’année antérieure, qu’était
essentiellement le même qu’en 2006 ; celui du retour de la course. C'est-à-dire, il s’est passé par-dessous des
tour vénitiennes de Place Espagne ; par le Camp Nou ; par la Pedrera ; para l’Hôpital de Sant Pau, la Sagrada
Familia ; le Pont de Calatrava ; la Tour Agbar, le Forum, les Tours Jumelles de la Ville Olympique, le Arche du
Triomphe ; la Place Catalogne, la Cathédrale, la Place Sant Jaume ; la Rambla, Colon, Las Drassanas, Le Paralel,
et la plus belle et plus rêvée rue du marathon : la rue Sepúlveda à la fin de la course.
Si la caractéristique la plus singulière du marathon 2007 était qu’il s’est battu le record de participants depuis
15 ans, en 2008, il s’est surpassé à nouveau ce numéro et s’est établi un autre record avec 7.609 arrivés.
Sans doute, l’élevé nombre de coureurs a été l’aspect le plus remarquable du marathon 2008. Il est très
stimulante constater que la participation est en train de devenir une constante dans les derniers temps,
comme le démontre l’évolution du numéro total d’arrivés dans les derniers 5 ans (en 2005, le marathon ne
s’est pas célébré).
Beaucoup de gent a été surpris par le fait qu’en ce marathon 2008 il y a eu une notable différence entre les
inscrits (9.121), et les arrivés (7.609). Ce n’est pas bizarre, c'est une circonstance qui succède toujours dans
tous les marathons: beaucoup des inscrits ne vont pas à la ligne de départ. Pour mettre un exemple ; le
pourcentage du -17% d’arrivés en relation aux inscrits de cette année, est inférieur au -19% de l’année 2004
aussi à Barcelone.
En tout cas, ce qui est remarquable est l’augmentation d’inscrits et d’arrivés dans le marathon 2008 en
relation à l’année antérieure.
L’augmentation d’inscrits en relation à l’année antérieur a été du 23%, desquels, les femmes ont été +32% et
les hommes +21%.
Inscrits
Femmes
Hommes
Total
2007
914
6.519
7.433
2008
1.202
7.919
9.121
Augmentation
+ 32%
+21%
+23%
La proportion des femmes en relation au total, malgré l’augmentation, est presque la même de l’année
antérieur : le 13% vs le 12% de 2007. Avec le 13% du total, la participation féminine continue à être très baisse
dans les marathons de la Catalogne (ça passe aussi dans le reste de l’État). Et en plus, il faut remarquer que la
plupart étaient étrangères : en concret, le 80%. Une information positive en relation à la participation des
femmes : le numéro de marathoniennes catalanes et du reste de l’Espagne a beaucoup augmenté cette
année. On a passé de 125 arrivées en 2007 à 193, ce que signifie une augmentation du 54%. En relation à
l’origine des participants inscrits, il faut dire que l’augmentation la plus haute a été celle des coureurs de la
Catalogne.
Inscrits
Catalans
Reste de l’État
Étrangers
Total
2007
2.690
840
3.903
7.433
2008
3.445
1.037
4.639
9.121
Augmentation
+28%
+23%
+19%
+23%
Cette année, au contraire des deux années antérieures, la course de 10 km ne s’est pas célébrée. Ce fait est
bon pour le marathon. Tout marathon qu’a un numéro important de participants, n’a pas besoin des courses
complémentaires, le fait de les faire à comme objectif augmenter le numéro de participants, et est nécessaire
quand la course n’est pas consolidée, mais, heureusement ce n’est pas le cas de Barcelone. Et certainement,
les courses ajoutées (10 km, un tiers, etc) dénaturent l’évènement.
Une autre caractéristique du marathon de 2008 était la quantité de gens qui a encouragé les participants dans
les rues de la ville. On ne peut pas dire que Barcelone soit comme New York, mais c’était très bien. Ce qui est
sûr, tout le mode l’affirme - consiste en ce que c’était l’année que le marathon a eu plus de spectateurs. Peutêtre le fait qu’il y a eu plus de participants a contribué parce que la famille et amis ont l’habitude d’aider en
cet aspect, mais de toutes manières, je pense qu’il est nécessaire de l’indiquer.
De toutes manières, et ayant en compte que cet écrit n’est pas pensé pour être un éloge, il faut dire qu’il y a
encore des endroits où manque le support des gens ou des animations organisées, avec de la musique, par
exemple. Il y a eu beaucoup de points d’animations par presque tout le parcours, mais dans la Gran Via entre
les km 23 et 25 et dans le Litoral du km. 30 au 33, il n’y avait personne ou presque personne !
Une autre chose qu’il faut dire est ce que le marathon de Barcelone a besoin d’athlètes de premier niveau. Il
est certain que la stratégie a été celle-là d'obtenir participation comme premier objectif, c’est nécessaire qu’à
partir de ce moment, il y aille des athlètes d’élite plus connus que ceux qui sont arrivés dans les derniers ans.
Cela a été tel aussi avec les athlètes de l’État, aggravé par le fait que le meilleur marathonien espagnol, Chema
Martínez, qu’était inscrit, est devenu malade quelques jours avant la course. A propos de cela, il faut dire que
la première femme espagnole, Noelia Román, a fait 2h58’58 » avec beaucoup de mérite parce qu’elle était
une journaliste qui a couru la couse pour expliquer dans son journal les expériences du marathon, mais c’est
claire que la qualité des ceux qui sont devant – hommes et femmes – est une matière pendante.
Noelia Román
À propos de l’expérience qu’a vécu Noelia Román, une coureuse populaire qu’avait couru deux marathons et
qui entraine à peu près 1 heure, 5 ou 6 jours par semaine, la chronique qu’elle a écrit ce même après-midi
pour le journal Publico, après avoir fini en neuvième position étant la première espagnole de la course. Je
reproduis ici les derniers paragraphes :
(…) courir camouflée entre les coureurs d’élite est fantastique, entourée para environ 8.000 athlètes et
surpasser le rythme qui marquent les lièvres dans les 3 heures avec ses globes de couleurs. Et les abandonner
un kilomètre après en arrivant au Camp Nou, parce que le rythme du groupe de devant est plus convenant. Et
continuer là, entourée d’hommes par Place Espagne, la Pedrera et la Sagrada Familia, plein des gens qui ne te
connaissent pas mais qui t’encouragent, en criant le nom qu’ils voient dans ton dossard, par le simple fait
d’être femme dans un territoire encore très masculin. En tout cas, on le remercie. Parce que dans ces
encouragements il y a aussi une reconnaissance.
Et le moyen marathon est près et tu décides de permettre que le groupe progresse parce que son rythme est
trop fort : 1h28’. Il fait chaud. Tu bois de l’eau, prends une banane et continues, a ton rythme, en cherchant
des alliés occasionnels qui fassent la course plus supportable. Et tu continues en train de voir des gens dans les
roues, en animant. Et tu te félicites parce que les gens de Barcelona ont décidé de joindre la fête. Le fatidique
km. 30 arrive, le vent souffle et le jumeau se plaint, los quadriceps se chargent, les jambes faiblissent.
Les doutes arrivent, la crainte. Mais l'esprit s'impose, le cœur gagne. Tu réajustes le rythme et tu continues en
faisant des km, en croissant des paysages quotidiennes ; la Ciutadella, le Arche du Triomphe. Tu te récupères
un peu, et souvint tu trouves un nouveau allié qu’en silence te porte par las ramblas et le paralel. Y quant tu ne
saches pas si les jambes résisteront, une fois surpassé le km. 40 tu penses : Ça y est, tu as fait une course
fantastique, tu as fait moins de 3 heures », et sans savoir bien d’où, tu tires les dernières forces, croisses la
ligne d’arrivée et regardes la montre : 2h58’. Tu jettes le ticket de métro que tu avais acheté et tu te dises :
« ça a été génial ».
Et pour finir, il faut parler des premiers classifiés : le gagnant était le Kenyan Hosea Kosgei avec un temps de
2h14’42 », suivi de l’aussi Kenyan Johnstone Chevii en 2h216’32 » et du catalan Roger Roca avec 2h16’53 ». En
femmes, l’Éthiopienne Mihret Tadesse est arrivée la première en 2h42’12 », la deuxième était sa compatriote
Mihret Anamo avec 2h43’43 » et la troisième la Kenyan Tabita Kebit en 2h47’49 ».
Marathon de Barcelone 2009
Avec le marathon de 2009 il s’est manifesté que le marathon de Barcelone était en train de devenir un des
meilleurs de l’Europe. La progression des participants – d’ici et étrangers – jusqu’arriver aux 10.000 inscrits
confirme ça.
Le parcours a tourné à être, avec quelque petite modification (la plus remarquable en relation aux deux
derniers ans était le fait de ne pas arriver à l’Hôpital de Sant Pau et ne pas baisser par l’avenue Gaudi) le
même des derniers ans, très populaire par passer par les endroits les plus caractéristiques de la ville.
Pour laisser constance : Départ à l’avenue Maria Cristina ; arrivé au Camp Nou – cette année sans entrer aux
installations parce que l’augmentation de participants ne le permettait pas parce que l’entrée est très étroite,
Plaza España, aussi par un chemin un peu différent par rapport aux derniers ans, Paseo de Gracia, Sagrada
Familia sans passer – dommage – par l’hôpital de Sant Pau, monter jusqu’à la fin de l’avenue Meridiana, Pont
de Calatrava, Diagona, là-haut et en bas, Torre Agbar, Forum, les tours jumelles par l’avenue Litoral, l’arche du
triomphe après avoir entouré le parc de la Ciutadella, Plaza Cataluña, Cathédrale, Plaza Sant Jaume, Ramblas,
Colon, Drassanes et Paralel, Sepúlveda et arrivée à nouveau dans l’Avenue María Cristina, en face des
fontaines de Montjuïc.
En relation à la participation, il s’est produit une augmentation spectaculaire des athlètes de la Catalogne. Le
nombre d’étrangers, malgré être la moitié du total, n’a pas croisé en relation à l’année précédente. Par
contre, le nombre de catalans a augmenté dans un 20%.
Plus des choses à remarquer : le numéro de femmes espagnoles (catalanes et espagnoles) qu’ont couru le
marathon était le plus haut de l’histoire. Souvent, on se lamente – moi le premier – de la basse participation
des femmes dans les courses. Mais il y a une information optimiste. Dans son conjoint, les participants qui
sont arrivés ont été un 10% plus que l’année antérieur, mais le numéro de coureuses espagnoles (213, la
plupart catalanes) a augmenté dans un 21%.
En tout cas, l’augmentation la plus spectaculaire de toutes était le numéro de spectateurs encourageant le
long du parcours. Nous n'avions jamais vu tant de gens dans la rue. Signifie-t-il que la matière pendante qui a
été le manque d’animation dans la ville pour voir passer le marathon a changé de direction ? J’espère.
Un aspect à remarquer était l’éclosion de marathoniens surgis de l’association Corredors.cat. Une entité
organisée à travers d’Internet qui chaque fois est plus e dans le monde de l’athlétisme. Dans ce marathon, 105
associés ont couru, la plupart pour la première fois. Et pas seulement ça, ceux qui n’ont pas couru, se sont
occupés d’un point de ravitaillement, le plus bruyant et le plus intime pour ceux qui formons partie de ce
collectif, que seulement a deux ans de vie.
On a vu dans ce marathon quelques participants qui ont couru par altruisme. Peux, il faut le dire, en
comparaison de ce qu'il passe dans d'autres marathons, comme celui de Londres ou New York, où beaucoup
de participants courent recueillant de l'argent aux fins solidaires. Ici, ils étaient peux, mais c’est un bon signal.
Quelque jour, le « Run for Charity » comme les anglais disent à cette action – devra être développé aussi dans
le marathon de Barcelone. Il n’y pas aucune raison pour ne pas le faire. En relation avec ça, l’association
Corredors.cat a fait une action nommé « Chaussures solidaires » qui consiste en prendre des chaussures en
bon état et les envoyer à l’Afrique.
Corredors.cat dans le rendez-vous avant la course.
En ce qui concerne les athlètes connus avec qui on peut obtenir une marque de prestige, c’est aussi une
matière pendante du Marathon de Barcelone. Ils ne viennent pas. Ce n’est pas une critique à l’organisation ;
je suis conscient que Barcelone a opté, quand on a récupéré la course en 2006, pour que, avant tout, il fût
populaire et avec vocation de croissement de la participation et ils sont en train de le faire. Mais la vérité
consiste en ce que les bons coureurs ne viennent pas. La marque de 2h14 du premier, le Kenyan Chebii, qui
avait déjà gagné en 2007, avec deux minutes moins - et de 2h39 de la première, l’Éthiopienne Biru, confirme
que ce qu’on peut payer par athlètes de grand niveau n’est pas encore possible. Cependant, et comme c’est
habituel dans les courses importantes de l’Espagne, les dominateurs de la course ont été les africains, les 4
premiers suivis de notre Roger Roca.
1.
2.
3.
4.
5.
Johnstone Chebil : 2h14’01
Hosea Koge : 2h14’06
Teshome Gelana Etaba : 2h14’32
Demelash Denki Habte : 2h16’35
Roger Roca Dalmau : 2h17’41
En relation aux femmes, la première une Éthiopienne, la deuxième anglaise, la troisième italienne, la
quatrième irlandaise et la cinquième, catalane.
1.
2.
3.
4.
5.
Tadelech Biru Zeit : 2h39’43
Helen Lawrence : 2h54’02
Paola Sanna : 2h55’52
Claire McCarthy : 2h56’02
Ana Rosa Moreno : 2h57’56
Il faut regretter, dans ce marathon de 2009, la mort d’un coureur irlandais de 27 ans, Collin Dunne, qui dans le
km. 34.5 a tombé à terre. Ils n’ont pu rien faire malgré il a été attendu rapidement, c’était impossible de le
ranimer.
Dans ce marathon, l’athlète grecque installée dans notre pays, Alexandra Panayotou, a participé en finissant
un de ses exploits : elle a participé dans le marathon – 4h27’ – après avoir couru depuis Palafrugell sans arrêt.
En total, environ 220 kilomètres.
Marathon de Barcelone année 2010
Deux choses sont remarquables dans le marathon de 2010 ; les 10.000 arrivés se sont dépassés, 10.120 en
concret, et s’est battu le record de la course dans la catégorie hommes : 2h07’30, c’est le meilleur temps
jamais réalisé dans un marathon en Espagne. Ces deux donnés ont une grande valeur parce que servent à
dynamiser le marathon de Barcelone internationalement. Le numéro d’arrivés situent le marathon de
Barcelone comme un des plus importants de l’Europe. Et dans le moment où le record s’est battu, c’était la
meilleure marque européenne de l’année et la quatrième du monde.
La participation des catalans était aussi un aspect remarquable. L’inscription a augmenté un 16% plus en
relation à l’année 2009. Sur cette question, celle des marathoniens de notre pays, il est encourageant
constater que chaque fois il y a plus de personnes qui osent courir le marathon. En 2006, dans le retour de la
course après la suspension, les catalanes ont été 2.619, cette année, 4.830. C'est-à-dire, en 4 ans on peut
considérer qu’il y a eu 2.000 « nouveaux » marathoniens.
En parlant du nombre de participants, il faut dire qu’en relation aux femmes, la participation continue à être
très basse : un 14% du total des inscrits, et la plupart étrangères. Celles d’ici, les catalanes, et du reste de l’État
ont augmenté en relation aux années antérieures, mais le numéro total continue à être très bais : 360 inscrits.
En tout cas, et avec la matière pendante de la participation des femmes, c’est satisfactoire voir que le
marathon de Barcelona a expérimenté un changement radical en relation à la syntonie des années avant la
suspension de l’année 2005. Il ne faut que voir l’évolution du nombre d’inscrits (12.211 cette année). À partir
de cette année, il y a un graphique.
Vraiment, le marathon de Barcelone a beaucoup changé. Actuellement, inclus les plus réticents aux
changements, admettent que l’annulation était une solution douloureuse mais nécessaire.
Le circuit était pratiquement le même des derniers ans. En relation à l’année antérieure, il y avait quelques
petites modifications pour les œuvres dans la ville. Pratiquement le quartier provisoire de pompiers de la rue
Aragon/Parque del Escorxador, et les travaux de l’AVE dans la zone de la Sagrada Familia ont été la cause.
Par exemple, quand dans l’année antérieure on venait de l’Avenue de Madrid et quand on arrivait à la rue
Numancia nous baissions pour aller à l’Avenue de Rome et nous allions vers le Besòs jusqu'à Calabria pour
arriver à Aragon, cette année, nous croisions la rue Numancia et continuions par la rue Berlin, prolongation de
l’Avenue de Madrid, jusqu’à Rocafort. On baissait par Rocafort jusqu’à l’avenue Rome et on tournait à la
droite vers le Llobregat pour aller à la rue Tarragona. Et on baissait jusqu’à Plaza Espagne.
La deuxième modification était après la Sagrada Familia. En baissant par Marina, on a pris la rue Valencia au
lieu de la rue Mallorca pour arriver à l’avenue Meridiana. Aussi, à l’hauteur du Km. 26 à 27, nous
raccourcissons un peu le petit tronçon du Parc Central de Poble Nou (au lieu de la rue Maroc, on passait par
Cristobal de Moura). Et finalement, après avoir passé par-dessous de l’arche du triomphe, au lieu de continuer
en train de monter le Paseo de San Juan jusqu’Ausias March, on a tourné à gauche par Ronda San Pedro pour
trouver la Plaza Urquinaona.
En bleu, les modifications en relation à l’année antérieure
Une autre amélioration, petite mais précieuse : l’intérêt de s’inscrire comme participant de la Catalogne.
C'était une pétition très sollicitée, et cette année on a pu mettre « Catalunya » comme pays d’origine dans
l’information personnelle du formulaire d’inscription.
Les prix d’inscription ont été les suivants : 45€ jusqu’au 20 décembre, 55€ jusqu’au 31 Janvier 2010 et depuis
ce jour et jusqu’au dernier jour, 65€. Pas de changement en relation à l’année antérieure.
La moyenne d’âge des participants dans le marathon de cette année était 41 ans les hommes (concrètement
40,94) et 40 ans les femmes (40,06).
À propos de l’âge, le participant le plus jeune était une fille des États-Unis, Margaux Flannery, 18 ans, qui a fini
en 4h56’58. Et le plus âgé, l’hollandais Van Den Broekedolc, 78 ans qui a couru en 5h43’45, gagnant aussi du
Trophée Ramón Oliu pour être la personne la plus âgé qui a fini le marathon, en femmes, c’était la japonaise
Noriko Nishiwaki, 69 ans, qui a fini en 5h36’48.
Une curiosité en relation à la question d’âge des participants : dans le marathon de 1980 ont participé
seulement deux personnes dans la catégorie des plus âgés, concrètement, deux hommes de 60 ans. Dans le
marathon de 2010 les plus âgés de 60 ans ont été 279 (255 hommes et 24 femmes).
Le gagnant absolu de la course était le Kenyan Jackson Kotut, qui a fait un temps official de 2h07’30, nouveau
record du marathon de Barcelone. C’est surprenant que le temps officiel était deux secondes plus dont il
marquait l'horloge d'arrivée.
Jackson Kotut
Le record antérieur était du Marocain Serrock en 1998 avec 2h09’48 et pas seulement le gagnant a baissé ce
record, aussi les 6 premiers ont fait moins de ce temps, tous Africains.
Le catalan Marc Roig était le premier européen : il est entré en position 15, avec un temps de 2h18’53.
En femmes, la gagnante était l’Éthiopienne Debele Wudnesh, 29 ans, avec 2h31’50, suivie de 5 africaines. La
première européenne est finie septième position et la première espagnole María Raquel Miras en dixième
position avec un temps de 2h56’11. La première catalane Anna Rosa Moreno est finie la 14ème avec un temps
de 2h58’55.
Un fait singulier : Arcadi Alilbés a couru son marathon numéro 100. Depuis il a débuté en cette distance à New
York en 1983, l’ami Arcadi a couru en tous les continents jusqu’arriver à la centaine de marathons. Aussi,
quelques jours avant le marathon de Barcelone, il a publié le livre « Courir pour être heureux » qui est en train
de devenir le livre en catalan le plus vendu chaque semaine en Catalogne.
Il faut signaler que cette année il y a eu plus de points d’animation que jamais. Selon l’organisation, 40. Une
quinzaine plus que l’année passé et le triple que dans l’édition 2008. Cependant, il y a des zones, comme la
Gran Via avant arriver au quartier du Besòs et celui du Litoral, où il devrait en avoir plus.
Les gents dans les rues, encourageant les participants, était aussi une caractéristique de ce marathon. On
calcule qu’il y avait plus de 100.000 personnes, la plus grande quantité de l’histoire. Certainement, le
marathon de Barcelone a donné pas de géant dans les dernières années il est en train de se situer parmi les
meilleurs de l’Europe et, permettez-moi de le dire, du monde entier.
Marató de Barcelona 2011
Ces derniers temps tout le monde s’étonne du développement spectaculaire qu’a le Marató de Barcelona. Sur
beaucoup d’aspects, le Marató actuel n’a rien à voir avec celui d’il y a quelques années. Cette année nous
avons accompli plusieurs objectifs : plus de 15.000 participants, une prouesse quasi irréalisable il y a quelque
temps. Certains disent qu’ils préféreraient un marathon plus petit... Ils ne savent pas ce qu’ils disent! Un
marathon populaire se doit d’être populaire, il est inhérent à la propre fête qu’il représente. Dans ce sens,
nous allons sur le bon chemin. Faites des paris sur quand nous arriverons aux 20.000 inscrits. Pour ma part,
j’ose prédire que nous y arriverons dans deux ans.
Que s’est-il passé au Marató de 2011 ?
Premièrement, une fois résolus les conflits juridiques qui ont dérivé de l’annulation de la course en 2005 à
cause de l’affrontement entre la Mairie et l’entité Marathon Catalunya, qui était la compagnie organisatrice
jusqu’en 2004, nous pouvons dire que depuis, le marathon actuel est une continuité des précédents. De cette
manière, le Marató de Barcelone a célébré sa 33 ème édition, fait qui a été établi clairement de cette façon
pendant toute la promotion réalisée. Le circuit de cette année était le même que celui-là de l’année dernière,
et quasiment le même que celui des précédentes années (A part deux petites modifications dues aux travaux
de la Plaza de las Arénas).
De cette manière, le 11ème km n’a pas été effectué Plaza España comme les autres années. Nous sommes
passé par la carrer Diputación puis la calle Tarragona, en face de la place de taureaux, pour aller jusqu’à
Vilamari et redescendre 100 mètres pour retrouver Gran Vía. Et à la fin du 35 ème km, pour récupérer les
mètres perdus, au lieu de prendre la Ronda Sant Père une fois passé au-dessous de l’Arc de Triomphe, nous
sommes monté un peu plus haut sur le Passeig Sant Joan, jusqu’à la Carrer Alí Bei et rejoindre la Ronda Sant
Père après être passé devant la statue de Rafael de Casanova.
Sont entourées les zones avec les modifications par rapport à l’an dernier
Nous, les coureurs, nous aimons que les circuits des courses soient toujours les mêmes d’une année à l’autre,
et pour le moment, c’est le cas.
Par rapport au nombre de participants, quand nous disions précédemment sur le fait que c’était si important
pour l’écho d’un marathon, cette année nous avons atteint aux 15.134 participants. Cela signifie une
augmentation de 24% par rapport à l’année passée, il n’est pas nécessaire de préciser que c’est beaucoup...
Certainement, de toutes les courses qui se courent en Catalogne, la participation augmente, mais pas autant.
24% pour un marathon, c’est beaucoup !
En parlant de chiffres, c’est intéressant constater que les inscrits ont été :
Catalans : 6.445 (augmentation par rapport à l’an dernier : 33%)Espagnols : 2.123 (augmentation : 58%) ; Total
Espagne : 8.568 (augmentation : 39%)Étrangers : 6.566 (augmentation : 10%)Total Inscrits : 15.134
(augmentation : 24%)
Bien que dans n’importe quel marathon le nombre d’inscrits est une information importante, le plus
important est le nombre d’arrivés. Ils ont été 12.521, un chiffre qui situe la Marató entre la sixième ou
septième place européenne de ce point.
Après avoir fait la distinction entre les inscrits et les arrivants, et bien que dans les deux sections, le record
obtenu l’année dernière a été battu, il peut sembler que la différence soit grande. Ce n’est pas le cas, en
raison de ce qui se passe dans les grands marathons, environ 15% des inscrits ne se présentent pas au départ,
le nombre d’abandons est d’environ 5%. Concrètement, cette année, les chiffres ont été :
Total Inscrits : 15.134
Présentés au départ : 13.062
Abandons : 531
Total Arrivés : 12.531
Une autre très bonne nouvelle – dû à l’écho mondial que cela nous apporte – a été le record fantastique qu’a
accompli le gagnant du marathon. Le Kenyan Levi Matebo Obari, 21 ans, a gagné en 2’07’’31, le quatrième
temps de l’année aujourd’hui. Il avait déjà un record personnel impressionnant (2h16.06) mais il l’a baissé de
plus de 4 minutes. Il ne lui manquait qu’une seconde en revanche pour égaler le record de la course (2’07’’30)
qu’a obtenu Jackson Kotut l’an dernier, Kenyan lui aussi. Avec deux secondes moins – deux secondes ! il
l‘aurait battu…
Comme information curieuse, Matebo Obari est le sixième marathonien Kenyan à gagner le Marató de
Barcelone de suite. C'est-à-dire, depuis la reprise de la course après l’annulation de 2005, tous les gagnants
ont été Kenyans.
2006: Joseph Nguram: 2’12’’36
2007: Johnstone Chebil: 2’12’’04
2008: Hosea Kosgei: 2’14’’42
2009: Johnstone Chebil: 2’14’’01
2010: Jackson Kotut: 2’07’’30
2011: Levi Matebo Obari: 2’07’’31
Les temps des cinq coureurs qui sont arrivés derrière le gagnant ont été aussi assez bons (cinq Kenyan…).
Joseph Kimeli Langa, deuxième en 2’10’’05, Josephat Yego, troisième en 2’10’’44, Joash Muta, quatrième en
2’13’’45 ; Isaac Kosgei, cinquième en 2’14’’44 et Nathan Kimeli, sixième en 2’’15’’00. Le premier catalan était
Marc Roig, neuvième en 2’18’’08.
Le groupe d’athlètes Kenyans autour Km. 25
Chez les femmes, la gagnante fût la suédoise Josephine Ambjörnsson en 2’45’’31. Suivie par la madrilène
Nuria Prieto (2’56’’59) et l’anglaise Martha Hall (2’57’’51). La première catalane fût Rosa Espachs, cinquième,
en 3’00’’24.
Une remarque à faire à propos des premiers : il semble qu’à cause d’un problème de visa, un groupe
d’éthiopiens n’ait pas pu sortir de Nairobi. Cependant, en ce qui concerne les hommes, les chronos qu’ont
faits les Kenyans ont été très bons. Probablement que les temps des premières femmes auraient été meilleurs
si des athlètes éthiopiennes avaient couru.
En ce qui concerne les amateurs, essence du Marató de Barcelona, il faut noter quelques choses : d’un côté,
bien que je n’ai pas l’information, j’ai l’impression que cette année, plus que jamais, les débutants ont été
beaucoup. Le fait d’être passé de 4.830 catalans à 6.445 cette année (1.615 plus) et le fait qu’ils se soient
inscrits quelques jours avant le départ, me le fait penser. Et le défi de courir le marathon pour la première fois
– il y en a qui disent que c’est l’une des choses les plus importantes qui peuvent être faites par an… est très
attractif et encourageant pour nous.
Cette année, les organisateurs du Marató ont dû faire face à un problème provoqué par la Fédération
Espagnole d’Athlétisme à propos de l’information des coureurs qui été heureusement résolu. Je vous
explique : quelques mois avant la course, la fédération a inventé un type de licence pour courir, au prix de 9€,
pensée pour les amateurs. A cause du mauvais accueil que cette « invention » a eu, ils ont dû rectifier et
l’offrir. Cependant, ils ont établi que les organisateurs de toutes les courses du calendrier de la RFEA devaient
envoyer le registre des participants à Madrid. S’ils ne le faisaient pas, la course serait retirée du calendrier et
perdrait son homologation. En comprenant que la mesure voulait être un contrôle – identique au fameux
carnet – en Catalogne cela n’a pas absolument plu. Les coureurs et nous nous sommes opposés car nous le
considérions comme une imposition. Étant donné le fait que la Fédération n’a jamais voulu se renseigner sur
nous mais, au contraire, nous croyons que ce qu’ils voulaient était bénéficier de l’actuel boom de l’athlétisme
pour gagner de l’argent plus tard. Nous avons crée un mouvement de rejet – les amateurs et nous même,
nous sommes développés sans avoir été jamais liés à la fédération – et presque la totalité des organisateurs
de notre pays nous ont supporté. Les marathons qui ont décidé de ne pas envoyer l’information, ont
solutionné la question de la non homologation – qui pouvait affecter les athlètes d’élite en faisant deux
départs, l’une pour les fédérés et l’autre un peu après pour tous les autres.
La revendication que plusieurs amateurs ont portée dans
quelques courses
Les animations « officielles » du marathon ont été recensées au nombre de 42, c’est un chiffre record. Mais, il
y a eu aussi beaucoup d’animations spontanées. Par rapport à ca, j’explique la curieuse anecdote qui est
arrivé à un ami qui s’appelle Albert qui jouait la guitare électrique près du Forum pour nous encourager. Une
femme avec sa petite-fille s’est approché à lui pour lui dire : « Bonjour, nous vous avons vu et écouté, je ne
sais pas si c’est bien ou pas, mais nous prenons beaucoup le métro et l’on voit des gens dans les couloirs, gens
pauvres, voyez-vous ? L’enfant lui dit, s’il te plaît, accepte cela » Albert est resté halluciné – la bonne femme
lui a donné deux euros.
C’est bien connu que l’un des moments les plus difficiles d’un marathon se trouve entre le 30 ème et le 35ème
km (ceux qui restent ne sont pas pires, mais c’est à ce moment qu’apparait « le mur psychologique » qui nous
bloque) et étant donné qu’au
Marató de Barcelona ce tronçon coïncide avec un endroit où il y a très peu des gens, sur le littoral, cette
année un appel a été fait à travers des réseaux sociaux (facebook et twitter), des lettres aux journaux, en
demandant aux citoyens d’aller dans cette zone pour nous encourager. La devise était « Aide-nous à surpasser
le mur ». Cela a très bien fonctionné. En quatre jours, le groupe avait déjà 300 membres sur Facebook, pour
atteindre plus de 1.000 le jour du marathon, entre le Forum et l’Hôtel Ars, il n'y a eu jamais tant de gens.
En plus, il faut dire que le marathon de cette année a eu assez de répercussions médiatiques dans les médias
avant la course. Pas seulement les journaux sportifs, mais aussi quelques génériques (El Periódico avec un
article d’Ed Wilking). Et des stations de radio, comme « Le Supplément » de Tatiana Sisquella. Après le
marathon, nous avons même eu un reportage dans le programme « Entre línies » de TV3, programme non
sportif. Inimaginable il y a quelques années ! C’est une preuve évidente que le Marató commence à
intéresser… plus seulement à ses « paroissiens ».
Il faut dire, en ce sens, que la quantité de spectateurs, chaque année plus nombreux, sont dans la rue pour
encourager le Marató. Beaucoup de gens à l’arrivée (rue Urgell, Sepúlveda, …) mais aussi dans des lieux
mythiques comme le Passeig de Gracia, la Sagrada Familia, Plaça de les Glòries, Arc de Triomf, plaça
Catalunya, plaça de la catedral, plaça Sant Jaume, Colon…. Nous nous améliorons aussi en cela. Il faut
seulement voir ce que les participants venus d’hors de Catalogne disent à travers des sites d’athlétisme... Tout
le monde n’en dit que bien.
Les à côtés du marathon n’ont pas manqué, comme le Breakfast Run la veille, ou les présentations et les
conférences de la Fête (maintenant s’appelle Expo Esports) qui cette année a réuni plus de 100 exposants, ce
qui contribue à rendre meilleur l’évènement.
Parmi les conférences, je signale la conférence d’Enric Masllorens se remémorant ce que fût le premier
Marató. Il a souligné la participation de Ramón Oliu, le créateur de la course et a expliqué ce qu’était ce
marathon mythique de 1978 à Palafrugell, auquel il a participé.
Dans un autre domaine, ont été livrés les prix Marató de Barcelona à la nageuse Erika Villaécija, la Guardia
Urbana de Barcelone, le Club Athlétique Sport et Nature, Domingo Catalán et moi-même. Ils ont dit qu’ils
étaient « une reconnaissance pour le travail effectué ». Dans mon cas, ils ont beaucoup exagéré. Mais c’est
une très bonne initiative.
Dans n’importe quel cas, et comme tout n’est jamais aussi joli qu’il paraît, il faut dire qu’il manque quelque
chose à notre marathon: la participation des femmes. Cette année, 1.918 inscrites, et bien que c’était 13%
plus que l’année antérieure, la proportion femmes/hommes (13/87) est très basse. D’une autre côté, la
grande majorité étaient étrangères. Malgré plus de Catalanes que d’Espagnoles, la participation continue à
être très basse.
Femmes étrangères inscrites : 1.361 (augmentation vs année antérieure : 3%)
Femmes catalanes inscrites : 428 (augmentation vs année antérieure : 41%)
Femmes reste de l’Espagne : 129 (augmentation vs année antérieure : 55%)
Par rapport aux aspects organisationnels de la course, il faut dire qu’ils s’améliorent chaque année et avec les
participants, nous savons l’apprécier. Chaque fois les plaintes et les manques diminuent. On pourrait dire,
cependant, que malgré le fait qu’il y ait eu des améliorations dans le contrôle de l'accès aux caisses de départ
pour éviter que les athlètes se placent à l’endroit qui ne leur correspond pas, la question n’est pas encore tout
à fait résolue.
Une chose qui manque est que, dans notre marathon il y a peu de coureurs qui participent pour une cause
solidaire. Je parle de ce qui s’appelle « Charity Run » à l’étranger, qui consiste à courir pour des fonds pour
une ONG ou une fondation. On en voit quelques uns mais très peu en comparaison avec ceux qui le font à
Londres ou New York, par exemple, où ce sont une grande majorité des locaux.
Cette année, à Barcelone ont couru Josele Ferré du Bloggers Running Team pour financer des recherches sur
le syndrome de Rett, Pablo Plunivet pour l’étude des ictus que l’Hôpital Clinic réalise et Marc Minguella pour
une ONG qui aide des enfants de l’Afrique. Il y a probablement eu plus d’actions du même type, mais peu.
J’espère qu’un jour, le plus tôt possible, dans notre marathon nous mettrons en place sérieusement ce type
de projets, que nous pourrions appeler « Courir par altruisme »
Josele Ferré a couru le marathon pour obtenir de l’argent pour faire des recherches sur
le syndrome de Rett. Sur la photo, en portant sa fille, affectée par cette maladie, et accompagné de quelques amis.
Une information qu’il faut laisser constance est celle-là des prix des inscriptions. Cette année le prix ont été :
50€ entre le 8 mars 2010 et le 19 décembre 2010
60€ entre le 20 décembre 2010 et le 30 janvier 2011 et
70€ entre le 31 janvier et le 20 février 2011.
Pour finir cet écrit, je casse la norme que je me suis imposé quand j’ai commencé cette histoire ; refléter ce
qui succédait dans chacun des marathons célébrés à Barcelone, sans que ce ne soit une chronique
personnelle. Je me permets d’inclure quelques de mes expériences, écrites lundi 7 mars, le jour après avoir
couru le marathon 2011.
Chronique du Marathon de Barcelone 2011
J’ai couru, j’ai joui. J’ai souffert. J’ai eu froid. J’ai eu chaud. Je n’ai pas noté la « solitude du coureur ». J’ai été
en bonne compagnie. J’ai vu plus de gens que jamais en train d’encourager. Ils ont fait des photos. J’ai vu un
aveugle qui courait. Ils m’ont salué. J’ai salué beaucoup de connaissances et d’inconnus. J’ai touché les mains
de beaucoup d’enfants. J’ai souffert. J’ai pensé que souffrir était normal. J’ai vu mon petit-fils en train de jouer
du tambour. Je me suis ému dans le ravitaillement de la Cathédrale et à l’arrivée. J’ai fait une performance en
4h47. J’ai fini mon 42ème marathon. J’ai été embrassé. J’ai embrassé. J’ai reçue une médaille. J’ai profité. J’ai
souffert. L’année prochaine, je reviendrai.
Miquel Pucurull Fontova
Le Marathon de Barcelone 2012
La première chose à dire sur le marathon de l'année 2012 c’est que ; votre serviteur ; et je pense que tout le
monde s'est trompé en estimant le nombre de participants qui iraient.
Pour ceux qui ont un sentiment très spécial à propos de ce marathon de Barcelone, il était passionnant
d'écouter, mois après mois, semaine après semaine, jour après jour, comment augmentaient les inscriptions et
comme elles s’élevaient par rapport à l'année précédente. Cependant, personne ne pouvait supposer que
finalement il y aurait tellement de coureurs qui s’inscriraient : 19 507 (seulement écrire le nombre que je
trouve excitant), ce qui signifie une augmentation du 29% par rapport à l'année dernière.
Quand je dis que le nombre me donne des frissons, je n’exagère pas. Ceux qui ont suivi les développements du
test depuis sa première édition, en aucune façon nous aurions pu imaginer que dans un tel court laps de temps,
après la suppression en 2005, la progression aurait été celle-ci.
Pour les amateurs des statistiques, je pense qu'il pourrait être intéressant de le voir reflété dans un tableau:
Bien, la vérité est que ce qui compte dans un marathon n'est pas tant le nombre d'inscrits, mais ce qui la
finissent. Mais dans ce cas aussi en 2012 il y avait un record. Ils étaient 16.216, 29% de plus qu'en 2011. Pas
besoin d'en dire plus !
En ce qui concerne le circuit, cette année il ya eu quelques variations, mais cela n’as pas affecté l'essence de
l’emblématique parcours de ces dernières années. À cause de l'avalanche de participants, on a décidé de faire
monter la course par la rue Tarragone juste après le départ, au lieu des rues de Creu Coberta et Sants, en
prévision que celles-ci résulteraient trop étroites. Ainsi, les 12 premiers kilomètres on eu un sens de direction
différent: pour aller trouver l'Hôtel Princesa Sofia et le Camp Nou par la Diagonal, contrairement aux autres
années.
Il y a eu une autre évolution majeure: il y aurait trois sorties décalées. La première pour les athlètes d'élite et
ceux de jusqu’à 3:30 heures, la seconde pour ceux se situant entre 3:30 et 4:00, et l’autre pour le reste. Le
dernier participant est sorti 20 minutes après de ceux qui l’ont fait dans la première ronde.
Ce qui a augmenté beaucoup aussi, c’est les spectateurs. En raison de l'augmentation des coureurs, le nombre
de familles et amis qui les attendent pour les encourager, et ceux qui se trouvent dans la rues attirés par l'écho
de l'événement, a été spectaculaire. Il y avait beaucoup de gens même dans des endroits comme la zone du
Litoral, question pendante en termes d’animation aux participants.
Parlant de l'animation, les points «officiels» où il y avait des (timbaliers, bandes...) ont été 53, deux fois le
nombre d’il ya quatre ans. En outre, les volontaires étaient près de 1.500.
Comme preuve, les taux d'inscription ont été les mêmes que l'an dernier: 50, 60 et 70 euros en fonction du
moment de l’inscription (jusqu'en Décembre, et Janvier à Février, respectivement). En outre, notez que
l'organisation a assumé le coût des frais imposés par la Fédération Espagnole pour que le test puisse faire partie
du calendrier et puisse être approuvé.
En ce qui concerne les résultats des premiers classés, on a battu le record dans la catégorie des femmes, l'un
des défis de la nouvelle étape du marathon, qui a été maintenu depuis qu’Anna Isabel Alonso de Palencia a fait
2h30.04 en 1997.
Les gagnants ont été les kenyans Julius Chepkowony chez les hommes et chez les femmes, la aussi kenyane
d’un nom semblable, Emily Chepkomy. Il a franchi la ligne d'arrivée en 2h11.14, et elle l'a fait en 2h26.56. Une
marque qui a réduit en plus de trois minutes le précédent record, ce qui a signifié le meilleur temps obtenu par
une femme en Espagne.
Les marques de la catégorie masculine n'étaient pas aussi bonnes que celles des deux dernières années
(2h07.31, 2h07.30), peut-être, dans une certaine mesure, en raison d’une des lièvres des kenyans qui a
abandonné au deuxième kilomètre par une plaie au genou.
1º Julius Chepkowony (Kenya) .................2h11.14
2º Japhet Kipchirchir (Kenya) .................. 2h11.32
3º Willy Kimutai Kangogo (Kenya) ............2h11.35
4º Samuel Woldeamanuel (Éthiopie) ......... 2h11.47
5º Ivan Babaryka (Ucrania) .......................2h11.48
1ª Emily Chepkomy (Kenya) ......................2h26.56
2ª Biruktayit Eshetu Degefa (Éthiopie) .......2h29.52
3ª Elena Espeso (Espagne) .........................2h30.52
4ª Berhane Dibaba (Éthiopie) ......................2h33.07
5ª Aroa Merino (Espagne) ...........................2h55.03
Un aspect remarquable, c'est que quinze des athlètes participants (11 hommes et 4 femmes), ont obtenu la
marque minimale pour aller aux Jeux olympiques de Londres. Un objectif cherché par le catalan Jaume Leiva et
Chema Martínez de Madrid et qui n’ont pas pu le faire. Leiva, en dépit d'être le 15 ème avec 2h19: 23 (le
minimum établi par la Fédération Espagnole était 2h14) et Chema a dû abandonner au km 28.
Il faut mentionner aussi un fait atteint par le paralympique Abderrahman Ait Khamouch, un jeune Marocain
qui vit en Catalogne, qui a battu le record du monde des athlètes qui leur manquent un bras. Il a réduit le
record en plus d'une minute, en arrivant à 2h25.43, vingt-deuxième au classement général. Exploit admirable
de ce garçon, qui est arrivé en Espagne avec un bateau fuyant la pauvreté au Maroc, où il a perdu son bras tout
en travaillant dans le champ. Il est arrivé à Barcelone et la première course dans laquelle il a participé, avec un
très bon rôle, ce fut celle du El Corte Ingles en 2003.
En ce qui concerne la participation des femmes, le marathon de cette 2012 a été terminé par 2.159 femmes,
44% de plus que l'an dernier. Bien que, comme cela a toujours été le cas, près de 70% d'entre elles étaient
d'origine étrangère.
On a toujours dit (je l'ai dit) que la participation des femmes espagnoles dans le marathon est «en attente». Ce
n'est pas un cliché, c'est vrai. Mais ces dernières années, au moins à Barcelone, cette participation a grandi
beaucoup et cela offre une lueur d'espoir. Pour donner juste un fait, pour l'année 2008, les femmes de l'état qui
sont arrivés à la ligne d’arrivée étaient 176 et pour cette année le nombre était 667. C'est trois fois plus qu'il ya
quatre ans. Et une observation qui ajoute un peu plus d’optimiste c’est le rapport hommes/femmes, qui a
toujours été très inégale. En considérant uniquement les participants de l'état, il ya deux ans, en 2010, c’était
de 94/6 et cette année c’était de 92/8. Et aussi par rapport à l'augmentation du pourcentage de participants
des deux sexes, celle des femmes a été plus forte dans ces deux années (+125%) que chez les hommes (+84%).
En conclusion, un fait sur le marathon de Barcelone de cette année, qui a satisfait énormément le soussigné: le
nombre d'arrivées, 16.216, qui fait du marathon de Barcelone la 4ème en Europe et la 13 ème au niveau
mondial.
Et c’est que notre marathon a un grand attrait, tant pour les locaux comme pour les étrangers, qui sont 50% du
total. Comme disait le professeur de l'Université Ramon Llull, Sixto Abadía, dans le 9 Esportiu quelques jours
après le 25 Mars: l’offre culturelle et commerciale, l'architecture et les loisirs sont des aspects que les touristes
apprécient grandement et favoriser un test, qui dès la conception du bus touristique, a mis en place un
parcours très attrayant pour les visiteurs. Donc, si il est impensable de concevoir un marathon de Paris sans
passer par la Tour Eiffel, le Louvre, Notre Dame et la Bastille, le marathon de Barcelone doit passer par les
monuments tels que La Pedrera, la Sagrada Familia, le Camp Nou et la Rambla.
Marathon de Barcelone 2013
Le marathon de l’année 2013 a récupéré le même début de la course des années antérieures à 2012. Ainsi,
après les départs échelonnées pour éviter des obstructions, on a recommencé à monter par la rue Sants vers le
Camp Nou au lieu de le faire par la rue Tarragona comme à l’édition de l’année antérieure. De cette manière, le
sens des premiers 12 kilomètres a changé pour arriver à la Gran Vía.
Il y a eu d’autres petites variations du circuit par rapport aux derniers ans, les plus remarquables ont été – et
c’est dommage – ne pas avoir passé par la Place Sant Jaume ou les Ramblas. Dans l’ensemble, il faut dire que le
parcours, plus bon dans les premiers kilomètres jusqu’à la Diagonale et avec moins de tours dans sa totalité,
semblait un peu plus doux que celui-là des années antérieures.
En cassant la tendance de l’haute croissance du nombre de participants depuis son retour en 2006, sûrement à
cause de la crise économique et par la coïncidence avec le marathon de Rome célébré le même jour, la
participation a été inférieure à l’édition antérieure. La descente, qu’a supposé 8% moins de participants qu’en
2012 (14.776 arrivés vs 16.010), a été beaucoup plus accusée chez les étrangers (5.949 vs 6.964, c'est-à-dire
15% moins ; la somme des coureurs de la Catalogne et du reste de l’Espagne était seulement 2% moins (8.827
vs 9.046).
Il faut détacher, par ailleurs, un aspect important : le nombre des femmes espagnoles qui ont fini la course a
augmenté. L’année dernière ont fini la course 1.492 étrangères et 668 espagnoles, et cette année l’ont fait
1.158 étrangères et 855 espagnoles. C'est-à-dire, que les étrangères ont été 334 moins (22% moins) et les
espagnoles 167 plus (28% plus).
Le marathon de Barcelone se consolide par la deuxième année consécutive comme le quart marathon de
l’Europe en nombre d’arrivés. Derrière Londres, Berlin et Paris et par devant de Stockholm, Rome, etc. Ainsi,
notre marathon s’est situé dans la 15ème position du classement mondial.
18.389 participants se sont inscrits et 15.433 sont sortis.
L’éthiopien Gezahegne Abera Hunde était le gagnant de la course avec un record de 2.10.17. Après sont arrivés
les Kenyans Abraham Keter, 2.10.48, et Linus Maiyo, 2.11.34, alors que le meilleur espagnol était le catalan
Jaume Leiva, qui est arrivé en cinquième position avec un temps de 2.13.41, onze secondes plus que la minime
que la Fédération Espagnole lui demandait pour aller aux Mondiaux de Moscow en été. Pablo Villalobos, de
l’Estrémadure devait aller avec lui jusqu’à la moitié du parcours mais il a dû abandonner au Km. 12 parce qu’il
ne se trouvait pas bien.
En femmes, la première était l’éthiopienne Lemelem Berha Yachem avec un temps de 2.34.39. Derrière sien
sont arrivées l’aussi éthiopienne Amelework Fikadu, 2.35.53 et Irene Mogaka de Kenya avec un temps de
2.38.46. La première espagnole était la catalane Elena Hidalgo qui est arrivée en sixième position avec un temps
de 2.58.16.
Il faut considérer un succès le nombreux public le long de tout le parcours, à l’exception de la zone du littoral.
C’était l’année où il y a eu plus de gens dans les rues en animant les coureurs. Les citadins jouissent avec le
marathon. Il y a eu 48 points d’animation le long des 42 km et 1.500 volontaires, en plus du personnel de
l’organisation et la Garde Urbaine. Aussi la climatologie était bonne, c’était un bon jour pour courir. La seule
chose qui a troublé l’évènement était la morte lamentable du coureur populaire de l’Hospitalet ; Xavier
Jiménez, à l’âge de 45 ans. Il est tombé au sol peu de temps après avoir fini la course et il est mort d’un arrêt
cardiaque dans l’Hôpital Clinique.
Tout marathon important a aussi une foire du coureur importante. Dans le cas de Barcelone, la foire Expo
Sports, où 169 exposants montraient les dernières nouveautés dans le secteur du running, elle a été visitée par
plus de 60.000 visiteurs, chiffre qui surpasse le record obtenu l’année dernière.
Le prix initial d’inscription était de 55€, mais une spectaculaire augmentation de la TVA a obligé les
organisateurs à augmenter le prix en septembre jusqu’à 61,62€ jusqu’aux 10.000 inscrits, 72.82€ des 10.001
aux 17.000 et 84,02€ à partir des 17.001.
Étant célébré au milieu du mois de mars, il y avait le peur que la chaleur affectait le déroulement de la course.
Mais heureusement il n’a pas été tel. Nous avons déjà dit que la température a aidé avec environ 12º. D’une
autre côté, pendant un moment il a plu de manière intermittente. À mon avis, ces deux choses n’ont pas été un
obstacle pour faire des bonnes marques (ceux qui les ont faites).
Il est confirmé que le marathon est une course où l’âge influe peu pour pouvoir la faire si on a bien entraîné. 30
coureurs de plus de 70 ans ont participé. Les plus grands, l’espagnol Atilano Alfaro de 78 ans et la Finlandaise
Maija Kainulainen, de 73.
Une note pour finir : le jour avant le marathon, finie la traditionnelle course du Breakfast Run, la Mairie de la
ville a rendu un hommage à Ramon Oliu, le pionnière des marathons populaires en Catalogne, avec la
découverte d’une plaque dans un monolithe situé à Montjuïc, à peu de mètres de l’arrivée actuelle, dans le
même lieu d’où sont sortis et arrivés les participants de la première édition célébrée à Barcelone en 1980,
poussée par lui.
Miquel Pucurull i Fontova
Marathon de Barcelona 2014
Avec un circuit pratiquement identique à celui de l’année dernière (à l’exemption d’une légère variation d’un
boucle au Paral·lel), c'est-à-dire identique aux dernières années depuis 2006, a eu lieu le marathon du 2014.
La croissance par rapport à l’année antérieure a été spectaculaire en ce qui concerne le nombre de citoyens qui
ont pris les rues pour animer le passage des athlètes. Dans les dernières années, et chaque fois plus, Barcelone
s’est impliquée avec le marathon, mais la personne qui écrit cet écrit peut vous le confirmer, jamais il y a eu
tellement de personnes qui l’ont fait comme cette fois-ci, ce qui a fait que le marathon devienne une fête de la
ville.
L’éthiopien Abayu Getachew de 23 ans, né à Jato, le même village où est né le mythique Abebe Bikila et avec
une certaine ressemblance physique avec lui, a été le vainqueur de la preuve avec un temps de 2 heures, 10
minutes et 45 secondes, un record de plus de deux minutes meilleur que son record personnel. Les kenyans
Thomas Kiplagat Rono et Boaz Kiprono ont remporté la deuxième et troisième position, tandis que, Dickson
Kimeli, aussi du Kenia, qui n’as pas pu continuer l’attaque du vainqueur au kilomètre 40, a fini quatrième, et le
cinquième fut le marocain Samir Ait Bouchmane.
Dans la catégorie féminine, Frahia Nyambura du Kenya a fini aussi la première avec un temps de 2 heures, 32
minutes et 26 secondes, suivie aussi de la kenyane Naomí Jepkogei. La troisième fut la marocaine avec
résidence à Catalogne et habituelle aux courses de chez nous, Hasna Bahom qui débutait au marathon.
La quatrième fut la catalane Laia Andreu, une athlète spécialisée en courses de montagne de très haut niveau
et pour qui ce marathon fut aussi le premier marathon qu’elle a parcouru. La cinquième place fut aussi pour
Clara Angèlica Esparza, mexicaine établie à Catalogne, qui court avec une licence catalane. Une donnée qui a
propos de ces trois coureuses qui ont obtenues des records de 2h45.26, 2h49.38 i 2h56.26, et qui ont rentrée a
former part du selecte groupe de 34 marathoniennes de Catalogne qui ont réussies descendre des trois heures
au long de tous les temps.
Le premier athlète de l’État a été le catalan Adrià Garcia, classifié en dixième place (2h24.30) dans son début
dans la distance. Il arrive que Adrià est le fils de Rafa Garcia, qui en 1985, après avoir été champion d’Espagne
en 1.500 et après avoir été loin des pistes pendant huit ans, il est devenu le premier catalan à gagner ce
marathon de Barcelone, avec un registre de 2h18.16.
Comme l’année antérieure – sûrement du à la crise économique- il y a eu moins de participants, spécialement
étrangers, bien que le pourcentage de ces derniers n’a pas été tellement important comme dans l’année 2013.
Plus précisement, les coureurs étrangers qui ont finalisé la preuve ont été 5.645 et la somme de ce de
Catalogne et la reste de l’État, 8.578. En total, 14.223 arrivés à la ligne d’arrivée dès presque 18.000 inscrits, qui
aident à maintenir l’excellente position du marathon de Barcelona dans le ranking des marathons européennes,
la cinquième cette année en nombre de finalistes.
ARRIVÉS AU MARATHON DE BARCELONE LES DERNIERS 5 ANS
Année 2010
Gran total
Année 2011
Année 2012
Année
2013
Année 2014
10.115
12.468
16.216
14.766
14.223
Catalogne+rest
e de l’État
5.128
7.112
9.047
8.827
8.578
Étrangers
4.987
5.356
7.169
5.949
5.645
Hommes Total
8.773
10.961
13.993
12.763
12.040
Catalogne+rest
e de l’État
4.832
6.671
8.379
8.072
7.690
Étrangers
3.941
4.290
5.614
4.691
4.350
Femmes Total
1.342
1.507
2.223
2.013
2.183
296
441
668
755
888
1.046
1.066
1.555
1.258
1.295
Catalogne+rest
e de l’État
Étrangers
Avec la perspective des derniers cinq ans, le marathon de Barcelona avec plus de participants (non seulement
dans cette époque mais aussi dans toute son histoire jusqu’au présent) a été celle de 2012, qui a augmenté
jusqu’à un 30% par rapport à l’année antérieur. Le 2013 la participation s’est réduit en un 9% et cette année la
réduction a continué, même si dans un pourcentage inférieur, un 3%. La réduction de ces deux dernières
années est plus accentuée en ce qui concerne les étrangers que ceux d’ici. En 2013 finissent la preuve un 17%
moins que l’année antérieur, et en 2014 un 5%.
Pour ajouter plus de données, j’inclus la liste des participants au marathon de Barcelone au cours de son
histoire. Comme vous pouvez voir la participation dès 2006, année dans laquelle la preuve s’est repris après de
ne pas se célébrer en 2005, a augmenté progressivement jusqu’en 2012 et puis elle s’est réduit un peu les deux
dernières années.
Tout et constater la réduction de finalistes total par rapport à l’année dernière, il faut mentionner le nombre de
femmes qui ont participé ce 2014 : un huit pour cent plus qu’en 2013, desquelles 844 étaient des coureuses
catalanes et de la reste de l’État. À titre purement anecdotique, il faut dire que le premier marathon populaire
qui a eu lieu en Espagne, celui de 1978 au village de Palafrugell, origine de l’actuel de Barcelone, y ont participé
3 femmes. Et l’année 2000, il y a seulement quatorze ans, 157.
Un autre aspecte important est que, cette année – aussi plus que jamais – il y a eu beaucoup de participants qui
ont couru le marathon pour une cause solidaire. C'est-à-dire comme on le fait dans de nombreux marathons
des États-Unis et du Nord d’Europe (on les appelle Run for Charity), plusieurs coureurs ont collecté de l’argent
avant la preuve parmi les personnes de leur entourage pour aider une ONG, hôpital, etc. Espérons que ce genre
d’initiative prospèrent comme ailleurs. Aux marathons de New York, Londres, Paris…pour poser quelques
exemples, la plupart de coureurs locaux courent pour une cause et il faut aussi être en mesure de faire pareil.
Marathon de Barcelone 2015
Le marathon de 2015 avait un signifié spécial. Ils accomplissaient 10 ans de cette 2005 dans laquelle il n'a pas
été célébré. Et il n’a pas déçu. Si une décennie s’est annulée parce que, dû au manque de compréhension entre
l’entité qui l’organisait et la Mairie, le marathon de Barcelona ne croissait pas et avait depuis des années
environ 3.000 participants. Dans le marathon 2015 ils ont été plus de 19.000.
Aussi, par rapport aux animations, 2015 a été une année paradigmatique. Jamais comme cette fois et malgré
c’est une constante dans les dernières années, les citoyens n’ont appuyé le marathon de la ville. Il est difficile
de quantifier le grand nombre des barcelonais qui ont encouragé les coureurs dans les rues. Mais ils ont été des
centaines des milliers ceux qui, à droite et à gauche, même dans les zones pas habités comme la zone du
littoral, se sont réunis pour les encourager.
Il y a eu quelques nouveautés : la plus importante était le nombre de ravitaillements qui avait le longue de la
course : à partir du Km. 5 un chaque 2,5Km, une autre la possibilité de ce que les familles puissent suivre la
situation d’un participant déterminé moyennant une application pour téléphones portables et une autre, la
retransmission par TV3. Aussi, et rattaché au marathon, dans la zone d’arrivée, l’avenue María Cristina, se sont
célébrés le jour avant des courses pour des enfants. C’était la Kids Race : les Pré benjamins et Benjamins ont
donné trois voltes à un circuit de 200 mètres et les Alevins et Infantiles ont donné 5 voltes. Une réussite de
l'organisation.
Comme dans les dernières années, les premiers classés ont été les coureurs africains. Depuis le début les
premiers ont été les éthiopiens Daba Tolesa et Abdeela Godana et le kenyan Cheruiot Kangogo. Dans le Km. 35
le éthiopien Tolesa portait 19 secondes d’avantage, mais peu de temps avant la ligne d’arrivée, Kangogo a
changé le rythme et il a gagné. C’était son deuxième marathon (2h20.02 le premier 5 mois avant) et il a réalisé
un temps de 2h08.16, le troisième meilleur temps de l’histoire du marathon de Barcelone. Le deuxième, Daba
Tolesa, 2h09.41, et le troisième, Abdela Godana, 2h11.38. Le Catalan Carles Castillejo, le meilleur de l’Espagne
est fini en cinquième position avec un temps de 2h12.03, sa deuxième meilleure marque.
En femmes, les Ethiopiennes ont réalisé une course spectaculaire : trois d’elles ont été les premières. Aynalem
Kassahun, qui courait son premier marathon, a gagné avec un temps de 2h28.17. Mula Diro, qui a souffert des
ennuis dans les derniers Km est finie deuxième avec un temps de 2h29.10 et Belaynesh Shifera, troisième avec
un temps de 2h31.08. Teresa Pulido, qui avait été mère sept mois avant, a été la meilleure espagnole en
finissant la quatrième avec un temps de 2h44.53.
Précisément, les femmes ont été les protagonistes remarquables quant à la croissance de sa participation. C’est
un aspect indubitable dans les dernières années. Pour avoir une perspective, il faut se rappeler de comment
c’était son évolution depuis qu’elles sont commencées à le courir. Dans le premier marathon populaire qui s’est
célébré, en 1978 dans le village de Palafrugell, origine du actuel marathon de Barcelone, 3 femmes ont couru.
Deux années après, déjà à Barcelone, le nombre de femmes qui l’ont terminé continuait d’être testimonial :
c’était 20. Dix ans plus tard, en 1990, le chiffre est augmenté à 144. Dix années après, en 2000, la croissance
était insignifiante : 157 sont finies. Après une autre décennie, en 2010, en plein boom du running, la situation a
beaucoup changé et les femmes qui ont fini la course ont été 1.343. Et dans la dernière édition, en 2015, ont
été 2.401.
Certainement, l’augmentation d’une année à l’autre des hommes et femmes dans le Marathon de Barcelona
est une caractéristique très importante. Pour nous fixer seulement dans les années mentionnées, et en nous
concentrant dans les finisseurs, le total a été :
Année 1978 : 146
Année 1980 : 716
Année 1990 : 2.832
Année 2000 : 2.532
Année 2010 : 10.115
Année 2015 : 15.387
Sûrement, en plus d’autres aspects (numéro d’athlètes d’élite, test antidoping réalisés, précision de la mesure,
nombre de ravitaillements, rapidité des résultats, couverture TV, sécurité des participants, etc) le nombre de
coureurs qui finissent la course était l’une des raisons qui a servi pour que la Fédération Internationale
d’Athlétisme (IAAF) ait octroyé la catégorie Bronze Label à notre marathon, en la situant parmi les meilleures de
tout le monde.
Miquel Pucurull i Fontova
MARATHON DE BARCELONA
Résumé de données
Année 1978
Date: 19 mars
Inscrits: 185. Arrivés: 150
Gagnants: 1 Dave Patterson 2.23.15; Josep Pro 2.27.17; Fernando Francisco 2.28.17
Gagnantes 1 Matilde Gómez 3.55.33; 2 Montse Camps 4.00.41; 3 Ester Inés Mañé 4.59.59
Dernier participant: Van Götzen 5.22.30
Temps limite: 5 heures
Circuit: Palafrugell
Année 1979
Date: 18 mars
Inscrits: 302 . Arrivés: 224
Gagnants: 1 Dave Patterson 2.19.37; Antonio Cánovas 2.21.17; Pedro Fernando 2.23.14
Gagnantes : 1 Matilde Gómez 3.18.48; 2 Maria Antònia Griñó 3.20.06; 3 Montse Camps
Dernier participant: Martí Pérez 5.32.45
Temps limite: pas du limite
Circuit: Palafrugell
Année 1980
Date: 16 mars
Inscrits: 956. Arrivés: 708
Gagnants: 1 Don Faircloth 2.19.42; 2 Domingo Catalán 2.21.13; 3 Josep Pro 2.23.14
Gagnantes: 1 Quima Casas 3.09.53; 2 Matilde Gómez 3.15.40; Maria Antònia Griñó 3.17.55
Dernier participant: A. Lopez 5.35.04
Temps limite: 5,30 heures
Circuit: Barcelona et Baix Llobregat. Départ Avenue. Mª Cristina et arrivée Avenue. Mª Cristina
Année 1981
Date: 15 mars
Inscrits: 1.108. Arrivés: 989
Gagnants: 1 Martin Knapp 2h18’56; 2 Amado Hernández 2.20.18;3 Matias Kostulski 2.20.25
Gagnantes: 1 Iciar Martinez 2.47.12; Quima Casas 3.01.33; 3 Matilde Gómez 3.17.58
Dernier participant:
Temps limite: 5 heures
Circuit: Barcelona et Baix Llobregat. Départ Avenue Mª Cristina et arrivée au Stade Serrahima
Année 1982
Date: 14 mars
Inscrits: 1.310. Arrivés: 1.155
Gagnants: 1 Michael Pinocci 2.14.30; 2 Don Flaircloth 2.20.48; 3 Tavares da Silva 2.22.13
Gagnantes: 1 Rita Borralho 2.46.58; 2 Quima Casas 2.55.17; 3 L. Fitzgerald 3.02.20
Dernier participant: Núria Ruiz 5.25.41
Temps limite: 5 heures
Circuit: Barcelona et Baix Llobregat. Départ Avenue Mª Cristina et arrivée au Stade Serrahima
Année 1983
Date: 13 mars
Inscrits: 1.879. Arrivés: 1.773
Gagnants: 1 Allan Zachariasen 2.11.05; 2 Kjell Stahl 2.16.51; 3 Victor Semenov 2.17.05
Gagnantes: 1 Anna Domoratskaya 2.47.12; 2 Quima Casas 2.49.11; 3 Vicky Rodrigo 3.00.42
Dernier participant: Mercedes Serrano 5.42.18
Temps limite: 5 heures
Circuit: Totalement urbain dans la ville. Départ à Colon et arrivée à la Rambla
Année1984
Date: 11 mars
Inscrits: 2.894. Arrivés: 2.387
Gagnants: 1 Werner Meier 2.14.50; 2 Luc Waegemen 2.15.15; 3 José Revijin 2.15.47
Gagnantes: 1 Margaret Lockley 2.41.42; 2 Quima Casas 2.45.32; 3 Anne Ruchti 2.51.52
Dernier participant: Max Bessoles 5.38.14
Temps limite: 5 heures
Circuit: Totalement urbain dans la ville. Départ à Colon et arrivée à la Rambla
Année 1985
Date: 17 mars
Inscrits: 2.810. Arrivés: 2.401
Gagnants: 1 Rafael Garcia 2.18.16; 2 Paul Kenny 2.18.34; 3 Toew Coiny 2.21.23
Gagnantes: 1 Quima Casas 2.48.01; 2 Leslie Watson 2.54.17; 3 Marta Munné 3.00.45
Dernier participant: Antonio De Dou 5.47.29
Temps limite: 5 heures
Circuit:. Totalement urbain dans la ville. Départ à la station de France et arrivée au Parc de la Ciutadella
Année 1986
Date: 16 mars
Inscrits: 2.808. Arrivés: 2.152
Gagnants: 1 Fred Vandervennet 2.15.45; Juan Antonio Balsera 2.17.04; Peter Fleming 2.21.23
Gagnantes: 1 Deborah Heath 2.48.28; Quima Casas 2.54.17; Carme Paradell 3.01.42
Dernier participant: Emília Francolí 5.44.32
Temps limite : 5 heures
Circuit: Totalement urbain dans la ville. Départ au Passeig Maritim et arrivée au Parc de la Ciutadella
Année 1987
Date: 15 mars
Inscrits: 2.930. Arrivés: 2.443
Gagnants: 1 Pär Wallin 2.13.58; Steve Brace 2.14.33; 3 Ramiro Matamoros 2.19.29
Gagnantes: 1 Quima Casas 2.43.28; Deborah Heath 2.45.45; Marina Prat 2.46.49
Dernier participant:
Temps limite: 5 heures
Circuit: Barcelona Totalement urbain, départ au Passeig Picasso et arrivée au Parc de la Ciutadella
Année 1988
Date: 13 mars
Inscrits: 3.250. Arrivés: 2.653
Gagnants: 1 Fernando Díaz 2.19.58; 2 Ricardo Alguacil 2.20.01; 3 Hannu Makirinta 2.21.22
Gagnantes: 1 Deborah Heath 2.45.35; Ester Pedrosa 2.55 16; Leslie Watson 2.55.28
Dernier participant: Emília Francolí 5.39.42
Temps limite: 5 heures
Circuit: . Totalement urbain. Départ et arrivée à l’Avenue du Stade, devant des Picornell
Année 1989
Date: 12 mars
Inscrits: 3.300. Arrivés: 2.656
Gagnants: 1 Doug Kurtis 2.16.37; 2 Tommy Hughes 2.16.43; 3 Patrick Joannes 2.16.57
Gagnantes:1 M Vander Gehutche 2.37.42; Deborah Heath 2.41.48; Elisenda Pucurull 2.49.39
Dernier participant:
Temps limite: 4.30 heures
Circuit: Totalement urbain. Départ à la rue Tarragona et arrivée au Parc de l’Espanya Industrial
Année 1990
Date: 18 mars
Inscrits: 3.349. Arrivés: 2.832
Gagnants: 1 Allan Zachariasen 2.16.30; Maurilio Castillo 2.18.43; Pawel Lorentz 2.19.52
Gagnantes: 1 Elisenda Pucurull 2.43.11; 2 Ester Pedrosa 2.43.48;3 Concha Climente 2.49.13
Dernier participant:Joan Viloca 6.30.29
Temps limite: 4.30 heures
Circuit: Mataró - Barcelona. –Départ au Parc Central de Mataró et arrivée au Stade de Montjuïc
Année 1991
Date: 17 mars
Inscrits: 3.452 Arrivés: 2.890
Gagnants: 1 Kashid Nishimoto 2.16.32; 2 Sid Ali Sahri 2.17.11; 3 Dacha Dris 2.17.11
Gagnantes: 1 Satoe Minegishi 2.38.37; Elisenda Pucurull 2.42.27; Luzia Beleeva 2.45.30
Dernier participant: Juan Soler 5.59.20
Temps limite: 4.30 heures
Circuit: Mataró - Barcelona. Départ au Parc Central de Mataró et arrivée au Stade de Montjuïc
Année 1992
Date: 15 mars
Inscrits: 6.586 Arrivés : 5.694
Gagnants: 1 John Burra 2.12.46; 2 Rodrigo Gavela 2.14.27; 3 Tsurusaki Kenichi 2h15’19.
Gagnantes: 1 Monica Estarvoska 2.34.07; 2 Ana I. Alonso 2.39.10;3 Ma Luisa Muñoz 2.40.09
Dernier participant: Franny Keyes 5.56.20
Temps limite: 5 heures
Circuit: Mataró - Barcelona. Départ au Parc Central de Mataró et arrivée au Stade de Montjuïc
Année 1993
Date: 14 mars
Inscrits: 3.106. Arrivés: 2.637
Gagnants: 1 Volmir Herbstrith 2.13’25; 2 Fran Villameriel 2.16.58; 3 Benito Ojeda: 2.17.50
Gagnantes:1 Emma Scaunich 2.36.16; 2 Marina Prat 2.48.32; 3 Irina Rouban 2.49.46
Dernier participant: Juan Soler 6.00.32
Temps limite: 5 heures
Circuit: Mataró - Barcelona. Départ au Parc Central de Mataró et arrivée au Stade de Montjuïc
Année 1994
Date: 13 mars
Inscrits: 2.853 Arrivés: 2.565
Gagnants: 1 Benito Ojeda 2.15.14;2 Domingos Neves 2.17.32; 3 Nick Kolesnikov 222.18.37
Gagnantes: 1 Marina Ivanova 2.40.30; 2 Maria Alda Manzone 2.49.41; 3 Marina Prat 2.50.27
Dernier participant Antonio Frauca 7.45.00
Temps limite: 5 heures
Circuit: Mataró - Barcelona. Départ au Parc Central de Mataró et arrivée au Stade de Montjuïc
Année 1995
Date:
Inscrits: 2.876. Arrivés: 2.518
Gagnants: 1 Igor Tchouprakov 2.21.12; 2 A. Ben Radouarie 2.21.14;3 J. Romacho 2.21.54
Gagnantes: 1 Núria Pastor 2.44.19; 2 Marina Ivanova 2.46.17; 3 Loredana Ricci 2.53.09
Dernier participant: Antonio Frauca 7.15.00
Temps limite: 5 heures
Circuit: Mataró - Barcelona. Départ au Parc Central de Mataró et arrivée au Stade de Montjuïc
Année 1996
Date: 19 mars
Inscrits: 2.727. Arrivés: 2.419
Gagnants:1 Benito Ojeda 2.16.57; 2 Eduardo Muñoz 2.24.04; 3 Diego Garcia Perez 2.26.44
Gagnantes: 1 Giselle Camilleri 2.48.04; Marina Prat 2.55.02; Montse Bergada 2.56.35
Dernier participant: Veronique Couaran 6.00.00
Temps limite: 5 heures
Circuit: Mataró - Barcelona. Départ au Parc Central de Mataró et arrivée au Stade de Montjuïc
Année 1997
Date: 16 mars
Inscrits: 3.448. Arrivés: 2.949
Gagnants:1 Abdselam Serrock 2.12.53; 2 Diego Garcia Corrales 2.13.42; 3 M Hussein 2.15.26
Gagnantes: 1 Anà Isabel Alonso 2.30.06; Josefa Cruz 2.37.49; 3 Natàlia Requena 2.39.18
Dernier participant: Miquel Castillo 6.03.32
Temps limite: 5 heures
Circuit: Mataró - Barcelona. Départ au Parc de Mataró et arrivée aux Fontaines de Montjuïc
Année 1998
Date: 15 mars
Inscrits: 2.818. Arrivés: 2.520
Gagnants: 1 Abdselam Serrock 2.09.48; 2 Andrea Nade 2.15.38; 3. Benito Ojeda 2.15.47
Gagnantes: 1 Ana Isabel Alonso 2.30.05; Elfenesh Alemu 2.32.06; 3 Nati Requena 2.39.15
Dernier participant: Juana Cardelo 5.33.58
Temps limite: 5 heures
Circuit: Mataró - Barcelona. Départ au Parc de Mataró et arrivée à l’Avenue Maria Cristina
Année 1999
Date: 14 mars
Inscrits: 2.775. Arrivés: 2.195
Gagnants: 1 Daniel Komen 2.16.24; 2 Benito Ojeda 2.20.34; 3 Hassan Jaoudi 2.22.58
Gagnantes: 1 Eva Sanz 2.37.56; 2 Fátima Paz 2.55.41; 3 Rosa Maria Mas 3.00.14.
Dernier participant: Juana Cardelo 5.20.33
Temps limite: 5 heures
Circuit: Mataró - Barcelona. Départ au Parc de Mataró et arrivée à l’avenue Maria Cristina
Année 2000
Date: 12 mars
Inscrits: 3.100. Arrivés: 2.532
Gagnants: 1 William Mustoki 2h12’18; 2 Benjamin Matolo 2.12.19; 3 Wiily Cheruivot 2.12.25
Gagnantes: 1 Griselda Gonzalez 2.31.12; 2 Mar Fortunato 2.33.35; 3 G Zhuleyeba 2.34.54
Dernier participant: Julian Plaza 7.28.39
Temps limite: 5 heures
Circuit: Mataró - Barcelona. Départ au Parc de Mataró et arrivée à l’avenue Maria Cristina
Année 2001
Date: 18 mars
Inscrits: 3.482. Arrivés: 2.958
Gagnants: 1 Benedict Ako 2.13.53; 2. Benjamín Rotich 2.14.10; 3. Daniel Komen 2.18.13
Gagnantes: 1 Leone da Silva 2.40.32;2 Ruth Kalunda 2.45.04;3. Ma Jesús Zorraquín 2.51.22
Dernier participant:
Temps limite: 5 heures
Circuit: Barcelona - l’Hospitalet - Barcelona - Sant Adrià - Badalona - Barcelona. Départ et arrivée à l’Avenue Maria
Cristina
Année 2002
Date: 17 mars
Inscrits: 3.550 Arrivés: 3.062
Gagnants: 1 Benjamin Rotich 2.12.07; 2 Benedict Ako 2.15.26; 3 Sammy Kosgei 2.15.28
Gagnantes: 1 Galina Zhulyayeva 2.40.33; 2 Tiziana Di Sesta 2.41.14; 3 L. Smirnova 2.44.43.
Dernier participant:
Temps limite: 5 heures
Circuit: Barcelona - Sant Adrià - Badalona - Barcelona. Départ et arrivée à l’Avenue Maria Cristina
Année 2003
Date: 16 mars
Inscrits: 3.300 Arrivés: 2.783
Gagnants: 1 Alberto Juzdado 2.10.53;2 Benjamin Rotich 2.12.30; 3 Toni Bernadó 2.14.25
Gagnantes: 1 Wahbi Kenza 2.38.36; 2 Osaka Koutzmitxeva 2.40.47; Olena Rozhko 2.48.17
Dernier participant: Olivier Bieber 5.57.52
Temps limite: 5 heures
Circuit: Barcelona - Sant Adrià - Badalona - Barcelona. Départ et arrivée à l’Avenue Maria Cristina
Année 2004
Date: 14 mars
Inscrits: 4.150. Arrivée: 3.361
Gagnants: 1 Driss Lakhouaja 2.15.59; 2 Toni Bernadó 2.17.45; 3 Peter Kipserem 2.17.50
Gagnantes: 1 Karin Schon 2h42’54; 2 Alexandra Panayotou 2.48.35;3 Esther Solera 2.51.59.
Dernier participant: Richard Jonnson 5.46.22
Temps limite: 5 heures
Circuit: Barcelona - Sant Adrià - Badalona - Barcelona. Départ et arrivée à l’Avenue Maria Cristina
Année 2005
Il ne s’est pas célébré
Année 2006
Date: 26 mars
Inscrits: 4.636. Arrivée: 4.183
Gagnants: 1 Joseph Nguram 2.12.36; 2 Benjamin Pseret 2.13.46; 3 John Kipkorir 2.13.58.
Gagnantes: 1 Haile Kebelush 2.41.23; 2 Lemma Gurmu 2.42.30; 3 Cherkos Nigatu 2.52.34
Dernier participant:
Temps limite: 6 heures
Circuit: Totalement urbain. Départ et arrivée à l’Avénue Maria Cristina
Année 2007
Date: 4 mars
Inscrits: 7.413. Arrivés: 6.311
Gagnants: 1 Johnstone Chebil 2.12.04; 2 James Mibei 2.14.48; 3 Toni Bernadó 2. 14.52
Gagnantes: 1 Krizstina Loonen 2.42.02; 2 Maxine Mc Kinnon 2.49.52; 3 V. D`haese 2.51.48
Dernier participant:
Temps limite: 6 heures
Circuit: Totalement urbain. Départ et arrivée à l’Avenue Maria Cristina
Année 2008
Date: 2 mars
Inscrits: 9.121 Arrivés: 7.609
Gagnants: 1 Hosea Kosgei 2.14.42; 2 Johnstone Chevii 2.16.32; 3 Roger Roca 2. 16.53 Gagnantes: 1 Mihret Tadesse
2.42.12; 2 Mihret Anamo 2.43.43; 3 Tabita Kebit 2.47.49
Dernier participants: Jean Philippe Jannin 6.03.00
Temps limite: 6 heures
Circuit: Totalement urbain dans la ville. Départ et arrivée à l’avenue Maria Cristina.
Année 2009
Date: 10 mars
Inscrits: 9.752 Arrivés: 8.133
Gagnants: 1 Johnstone Chebii 2:14:01; Hosea Kogei 2.14.08; 3 Teshome Gelana 2.14.32
Gagnantes: 1 Tadelech Biru 2.39.43; 2 Helen Lawarence 2.54.02; 3 Paola Sanna 2.55.52
Dernier participant: Maria Núria Ruiz 6.09.27
Temps limite: 6 heures
Circuit: Totalement urbain dans la ville. Départ et arrivée à l’avenue Maria Cristina
Année 2010
Date: 7 mars
Inscrits: 12.211. Arrivés: 10.115
Gagnants: 1 Jackson Kotut 2.07.30; 2 Félix Keny 2.07.37; 3 Samuel Woldeamanuel 2.08.45
Gagnantes: 1 Debola Wudnesh 2.31.51; 2 Roman Gebre 2.32.28; 3 Serkalem Bist 2.33.52
Dernier participant: Chris Ferguson 6.12.50
Temps limite: 6 heures
Circuit: Totalement urbain dans la ville. Départ et arrivée à l’avenue Maria Cristina
Année 2011
Date : 6 mars
Inscrits : 15.134. Arrivés : 12.531
Gagnants : 1 Levi Matebo Obari 2h07.31 ; 2 Joseph Kimeli Langat 2h10.05 ; 3 Josephat Yego 2h10.44
Gagnantes : 1 Josephine Ambjörnsson 2h45.31 ; 2 Núria Prieto 2h56.59 ; 3 Martha Hall 2h57.51
Dernier participant:
Temps limite: 6 heures
Circuit: Totalement urbain dans la ville. Départ et arrivée dans l’Avenue María Cristina
Année 2012
Date: 25 Mars
Inscrits: 19.507. Arrivés: 16.216
Gagnants: 1 Julius Chepkowony: 2h11.14; 2 Japhet Kipchirchir 2h11.32; 3 Willy Kimutai Kangogo 2h11.35
Gagnantes : 1 Emily Chepkomy 2h26.56; 2 Biruktayit Eshetu Degefa 2h29.52; 3 Elena Espeso 2h30.52
Temps limite: 6 heures
Circuit: Totalement urbain dans la ville. Départ et arrivée à Avenida Maria Cristina
Année : 2013
Date : 17 mars
Inscrits : 18.389. Arrivés : 14.766
Gagnants : 1 – Gezahegne Abera 2h10.17 ; 2 – Abraham Keter 2h10.48 ; 3 – Linus Maiyo 2h11.34
Gagnantes : 1 - Lamelem Berha 2h34.39 ; 2 – Amelework Fikadu 2h35.53 ; Irene Mogaka 2h38.46
Temps maximum: 6 heures
Circuit: Totalement urbain dans la ville. Départ et arrivée dans l’Avenue Mª Cristina
Année 2014
Date: 16 mars
Inscrits: 17.926 Arrivés: 14.223
Gagnants: 1 Abayu Getachew 2h10.45; 2 Thomas Kiplagat 2h12.12; 3 Boaz Kiprono 2h12.44.
Gagnantes: 1 Frahia Nyambura 2h32.26; 2 Naomí Jepkogei 2h40.12; 3 Hasna Bahom 2h45.26
Temps limite: 6 heures
Circuit: totalement urbain dans la ville, Sortie et arrivée à l’Avenue Maria Cristina
Année 2015
Date : 15 mars
Incrits : 19.270. Finisseurs : 15.387
Gagnants (hommes) : 1 Cheruiot Kangogo 2h08.16; 2 Daba Tolesa 2h09.41; 3 Abdela Godana 2h11.38.
Gagnantes (femmes) : 1 Aynalem Kassahun 2h28.17; 2 Mula Diro 2h29.17; 3 Belaynesh Shifera 2h31.08
Temps limite : 6 heures
Circuit : Totalement urbain dans le centre de la ville. Départ et arrivée dans l’Avenue María Cristina

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