Échelles d`analyse Grand bassin versant Bassin versant de la

Échelles d’analyse
L’hydrosystème « naturel »
D’où vient l’eau ?
Où va l’eau ?
Une ressource inégalement
répartie dans le temps et
l’espace.
Grand bassin versant
Bassin versant
de la Drôme
Le bassin RhôneMéditerranée-Corse
correspond à l’ensemble des
fleuves français et de leurs
affluents qui se déversent en
Méditerranée. Les
particularités du bassin sont
une superficie de
130 000 km2, soit environ
25 % du territoire national,
6 500 cours d’eau de plus
de 2 km, 13,9 millions
d’habitants.
Le périmètre du SAGE
regroupe 83 communes
drômoises et comprises
dans le bassin versant de la
Drôme, soit 1 800 km2
(alors que la superficie du
bassin versant est de
1 640 km2).
Il est composé de six sousbassins : la haute Drôme, le
Bez, la Drôme moyenne, la
Roanne, la Gervanne, la
basse Drôme. La majorité
de ses affluents proviennent
du Vercors (le Bez, la Sure,
la Gervanne).
Grande échelle
L’exemple des
Ramières
La réserve des Ramières
s’étend sur une longueur
de 9 km dans le lit majeur
de la rivière Drôme en
aval de Crest et
enveloppe les deux
tronçons non endigués
(346 ha).
La Drôme est un cours
d’eau de type préalpinméditerranéen, elle prend
sa source dans le Massif du
Diois (Préalpes du sud), à
proximité
de la Bâtie des Fonds
(altitude 1 030 m) et se jette
dans le Rhône entre Livron
et Loriol (alt. 86 m), à
15 km au sud de Valence,
après un parcours de
106,5 km.
Rappel de l’existence
d’eaux souterraines.
Différents usages :
agricoles, urbains, domestiques,
industriels et touristiques.
Industrie, agriculture,
tourisme, 20 % de l’activité
agricole et industrielle
française, 50 % de l’activité
touristique.
Agriculture,
tourisme et loisirs, extraction
de granulats.
Dix microcentrales
hydroélectriques sur la
Drôme et ses affluents.
On recense peu
d’établissements industriels
sur le territoire du SAGE,
l’agriculture étant
dominante.
Usage domestique.
Tourisme, préservation du
patrimoine naturel, site de
halte des oiseaux
migrateurs.
Aménagements et paysages.
Nombreux aménagements
Les divers aménagements
pour stocker la ressource et
l’assainissement.
Endiguement en aval de la
rivière.
Ouvrages d’art.
L’eau et les paysages
agricoles (irrigation).
Ripisylve et forêt de versant,
reboisement.
Seuils piscicoles.
Protection du patrimoine
écologique.
Conflits et tensions.
Conflits d’usage.
Conflits d’usage.
Ramières situées dans un
environnement très
aménagé, source de
perturbation (passage de
pipeline, de gazoduc,
risques à gérer), proximité
du TGV.
Menaces quantitatives et
qualitatives.
L’eau et les risques.
Inondations, étiages,
pollution.
Inondations, étiages,
pollution.
Affaissement du lit,
fragilisation des ouvrages
d’art.
Inondations, étiages,
pollution.
Les problématiques du
bassin :
- la grande diversité des
milieux humides,
- l’attraction de la rivière
pour le tourisme et les
loisirs,
- l’insuffisance de la
ressource en eau en
période estivale,
- les risques potentiels
d’érosion et d’inondation,
- le besoin d’eau pour
l’agriculture.
Comme dans toute réserve
naturelle :
préservation de la qualité
du milieu naturel et son
suivi écologique mais
aussi préservation de la
dynamique fluviale.
Quelles sont les problématiques
de l’eau à ce niveau d’analyse ?
Qui sont les acteurs ?
Industriels
Agriculteurs
Touristes
Riverains
Scientifiques
Collectivités territoriales
État
L’État (DDE, DDAF et
DDASS, DRIRE, DIREN,
ONF...), les collectivités
territoriales, les syndicats
mixtes et les usagers
(agriculteurs, riverains,
pêcheurs, chasseurs....).
Police de l’eau.
Écologistes, scientifiques,
pêcheurs, chasseurs,
collectivités territoriales,
riverains.
Quels sont les enjeux ?
Les conséquences
environnementales.
Gestion d’une ressource
vitale : l’eau.
Gestion de l’eau de surface
(quantitative et qualitative).
Évoluer de la gestion de
l’eau à celle des milieux
aquatiques.
Réguler des événements
extrêmes : crues, faibles
débits.
Protection de milieux
remarquables à intérêt
écologique.
Espace de divagation
pour la rivière.
© SCÉRÉN-CNDP, 2005