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DOSSIER DE PRESSE
Association Jangada
182 rue du Faubourg Saint-Denis - 75 010 Paris
Tel / Fax : 01 55 26 98 50
www.jangada.org
Contact presse
Binta Barry
Tel. : 01 55 26 98 50
[email protected]
10e Festival du Cinéma Brésilien de Paris
Du 7 au 27 mai 2008
Cinéma L’Arlequin / Cinéma Action Christine / Cinéma Le Latina
Le cinéma brésilien prend ses quartiers à Paris
10 ans de festival : le mois de mai sera brésilien !
En mai 2008, le Festival du Cinéma Brésilien de Paris souffle ses 10 bougies et célèbre en beauté
cette édition anniversaire lors de festivités exceptionnelles : 3 semaines de projections dans 3 salles
parisiennes (les cinémas L'Arlequin - Action Christine - Le Latina) avec le meilleur de la fiction, des
grands classiques et du documentaire. Cet anniversaire marque la réussite de ce projet audacieux
soutenu par les cinéphiles, passionnés, curieux et professionnels enthousiastes et de plus en plus nombreux
chaque année. Bâtisseur de passerelles, le Festival du Cinéma Brésilien de Paris a été le témoin
privilégié de la vitalité du Septième Art brésilien.
Coup de projecteur, il offre l’occasion de découvrir cet enfant terrible du cinéma mondial
parfois novateur, parfois classique ; singulier, primé et mythique. Cette année, les 45 films du
festival, inédits ou rares, se conjuguent au passé et au présent - grands classiques et
productions récentes - et sous toutes les formes - fictions, œuvres télévisuelles, documentaires.
Cette invitation au voyage ne serait pas complète sans la présence des 30 acteurs, réalisateurs et
producteurs brésiliens qui nous honoreront de leur présence lors des projections.
Dans les coulisses de la section des films en compétition, le jury d’exception composé d’Axelle Laffont,
Catherine Wilkening, Alexandra Stewart, Nils Tavernier et Jean-Pierre Limosin révélera le 13 mai
son palmarès.
Une fête n’en est pas une sans surprises et sans musique ! Ainsi, le 14 mai à la Cigale, le concert Rio
nouvelle vague – la nouvelle musique carioca proposera deux heures de show, entre artistes confirmés et
nouvelle scène musicale. Sans oublier les petits plus du festival à sillonner : expositions, bar brésilien…
Trois temps pour le cinéma brésilien
Cinéma L’Arlequin
76 rue de Rennes - 75 006 Paris
Films en compétition
du 7 au 13 mai 2008
Cinéma Action Christine
4 rue Christine - 75 006 Paris
Grands classiques
du 14 au 20 mai 2008
Cinéma Le Latina
20 rue du Temple - 75 004 Paris
Semaine du documentaire
du 21 au 27 mai 2008
A ne pas rater !
Cinéma L’Arlequin - Films en compétition et fictions hors compétition
Films en compétition en lice pour les prix décernés par le jury : drames, comédies, thrillers, tous les genres seront
à l’honneur.
Hors compétition : des projections–événements, comme celle des films A la gauche du père et La Cité des
hommes (par les créateurs La Cité de Dieu).
Cinéma Action Christine - Grands classiques
Hommage à Roberto Farias et films cultes de l’histoire du cinéma brésilien, à l’image de Terre en transe de
Glauber Rocha. Les grands hommes qui ont fait le Brésil : rétrospective Sílvio Tendler.
Conférence à la Sorbonne « 1968-2008 : 40 ans d’histoire »
Cinéma Le Latina - Semaine du documentaire
Documentaires récents. Un tour d’horizon de la planète Brésil : société, foot, capoeira, musique, politique…
SOMMAIRE
LES FILMS DU FESTIVAL
p. 4
FILMS D’OUVERTURE ET DE CLOTURE
p. 5
PRIX ET JURY
p. 6
FILMS EN COMPETITION
p. 7
FICTIONS HORS COMPETITION
p. 11
CONFERENCE « 1968-2008 : 40 ANS D’HISTOIRE »
p. 13
GRANDS CLASSIQUES
p 14
DOCUMENTAIRES
p. 21
SEANCES JEUNE PUBLIC
p. 26
CONCERT
p. 26
EXPOSITIONS
p. 27
GRILLE HORAIRE
p. 28
INFOS PRATIQUES
p. 30
LIEUX ET TARIFS
p. 30
PARTENAIRES
p. 31
3
LES FILMS DU FESTIVAL
A L’ARLEQUIN
A L’ACTION CHRISTINE
FILM D’OUVERTURE
Ce n’est pas un hasard de Philippe Barcinski
HOMMAGE A ROBERTO FARIAS : LES
CLASSIQUES
Allez, Brésil ! de Roberto Farias
Les Aventures de Roberto Carlos de Roberto Farias
L’Assaut du train postal de Roberto Farias
Excusez-moi, je me tire de Lui Farias
Histoire d'un jeune vagabond de Reginaldo Faria
La Reine Diablesse d’Antonio Carlos Fontoura
Toute nudité sera châtiée d’Arnaldo Jabor
FILM DE CLOTURE
Sous emprise de Roberto Santucci
Assainissement, le film de Jorge Furtado
Désert heureux de Paulo Caldas
Incontrôlable de Cris d'Amato
Incurables de Gustavo Acioli
Favela Maré, notre histoire d’amour de Lúcia Murat
Mutum, de Sandra Kogut
La Voie lactée de Lina Chamie
Qu’est devenue Dulce Veiga ? de Guilherme de
Almeida Prado
FILMS HORS COMPETITION
A la gauche du père de Luiz Fernando Carvalho
Toujours orangs-outangs de Gustavo Spolidoro
Bellini et le démon de Marcelo Silva Galvão
La Cité des hommes de Paulo Morelli
La Pierre du royaume de Luiz Fernando Carvalho
(projeté au Latina)
Le Regard du boeuf d’Hermano Penna
GRANDS CLASSIQUES
Les Conspirateurs de Joaquim Pedro de Andrade
Histoires croisées d’Alice de Andrade
Terre en transe de Glauber Rocha
RETROSPECTIVE SILVIO TENDLER : LES HOMMES
QUI ONT FAIT LE BRESIL
Jango de Sílvio Tendler
Les Années JK – une trajectoire politique de Sílvio
Tendler
Glauber, le film – labyrinthe du Brésil de Sílvio
Tendler
Marighella – portrait robot du guérillero de Sílvio
Tendler
AU LATINA
FILM D’OUVERTURE
Jeu de scène d’Eduardo Coutinho
FILM DE CLOTURE
Simonal – personne ne sait le mal que j’ai eu de Cláudio Manoel,
Micael Langer et Calvito Leal
DOCUMENTAIRES
Amazonia de Globo doc
Le Coco, la ronde, le pneu et le phare de Mariana Fortes
Ginga, de Tocha Alves, Hank Levine et Marcelo Machado
Hércules 56 de Silvio Da-Rin
Mestre Bimba, la capoeira illuminée de Luiz Fernando Goulart
L’Opération Condor de Roberto Mader
Bezerra da Silva – la samba fait la bête de Márcia Derraik et Simplício Neto
Pindorama de Roberto Berliner, Lula Queiroga et Leo Crivelare
Rencontre avec Milton Santos de Sílvio Tendler
Stratégie Xavante de Belisario Franca
Transocéan d’Adriana Komives
Velhas Guardas, la rencontre de Joatan Berbel
4
FILM D’OUVERTURE
Ce n’est pas un hasard de Philippe Barcinski
Titre original : Não por acaso
2007 / 94 min / couleur / fiction / vostf
Avec Rodrigo Santoro, Leonardo Medeiros, Letícia Sabatella,
Branca Messina, Rita Batata
Ênio le solitaire supervise la circulation et considère que les
émotions se maîtrisent comme les embouteillages. Pour Pedro,
obsédé du billard, la vie est faite de coups aux effets
prévisibles. Mais lorsqu’un accident de voiture lie les destins
des deux hommes, le premier doit reprendre contact avec sa
fille adolescente tandis que le second entame une histoire avec
la locataire de son amie. Ils s’apercevront alors que la vie est
trop imprévisible et chaotique pour être contrôlée.
Festival Cine PE 2007 : meilleur acteur, meilleur second rôle féminin, meilleure photographie, meilleur montage
On notera la présence au générique de Rodrigo Santoro - remarqué pour ses rôles internationaux dans Love
Actually, la série à succès Lost, les disparus ou encore le film publicitaire du réalisateur Baz Luhrman (Moulin
Rouge) pour Chanel N°5 aux côtés de Nicole Kidman.
en présence du réalisateur Philippe Barcinski et de l’actrice Letícia Sabatella
FILM DE CLOTURE
Sous emprise de Roberto Santucci
Titre original : Alucinados
Avec Mônica Martelli, Cláudio Gabriel, Suilvio Guindane, Tarcísio Filho
Casé et Sapeca, jeunes drogués endettés jusqu’au
cou, reçoivent un ultimatum de leur dealer. Ils
décident alors d’enlever Julia. Celle-ci est prise au
piège de son obsession sécuritaire lorsque sa
voiture blindée cesse d’être une protection pour se
transformer en un lieu de réclusion. Ce thriller
psychologique se révèle n’être pas toujours ce que
l’on croit, en particulier lorsque le passé des
personnages remonte à la surface : un secret lie les
vies de Julia et Casé…
Festival de Cinéma brésilien de Los Angeles 2008 : prix du public
Sous emprise est un thriller efficace qui explore les rapports entre la bourgeoisie carioca, murée dans ses peurs,
et les jeunes moins favorisés, parfois prêts à tout pour s’en sortir…
en présence du réalisateur Roberto Santucci et de l’acteur Cláudio Gabriel
5
PRIX DU FESTIVAL
Les films en compétition concourent pour les prix suivants :
meilleur film
meilleure actrice
meilleur acteur
Ces trois prix sont décernés par le jury du festival. Le Prix du meilleur film du Festival du Cinéma Brésilien de
Paris signe la consécration d’un film et parfois aussi le début d’une carrière.
Pour la deuxième fois, le jury récompense également ceux qui sont les porte-voix du cinéma brésilien avec les
Prix du meilleur acteur et de la meilleure actrice.
Prix du public
Véritable baromètre de l’enthousiasme, le Prix du public est avant tout le coup de cœur des festivaliers. Il est
remis lors de la cérémonie de remise des prix, en même temps que ceux du jury.
JURY
Les jurés donnent le ton du festival et affichent leur palmarès. Professionnels du cinéma, leur passion pour
le septième art et leur carrière exceptionnelle font d’eux les jurés idéaux de cette 10e édition. La sélection officielle
est soumise à leur regard aiguisé et expérimenté.
Axelle Laffont
De l’humour au cinéma il n’y a qu’un pas qu’Axelle Laffont a franchi en beauté : on a pu la croiser sur la Matinale
d’Arthur, Nulle part ailleurs ou encore Kaamelott puis, sur scène, lors de son one-man-show La Folie du
spectacle. On la retrouve aussi dans des films remarqués : Beaumarchais l’insolent (E. Molinaro), Jeanne et le
garçon formidable (O. Ducastel et J. Martineau), Je déteste les enfants des autres (I. Doval) ou encore Dante 01
(Marc Caro).
Jean-Pierre Limosin
Jean-Pierre Limosin a le talent de poser un regard attentif sur ses personnages, du meurtrier
accidentel de Faux-fuyants (Semaine de la Critique 1983) à de Young yakuza japonais (Festival de
Cannes 2007) en passant par Kiarostami, Salif Keita ou Takeshi Kitano. Ses films oscillent entre
différents mondes :Tokyo Eyes, Novo, Gardien de la nuit ou Carmen sont autant de fragments
d’une œuvre singulière toujours très bien accueillie.
Alexandra Stewart
Alexandra Stewart a joué pour les plus grands réalisateurs français - Truffaut (La Mariée était en
noir et La Nuit américaine), Louis Malle (Le Feu follet et Black moon), Lelouch (Les Uns et les
autres), Ozon (Sous le sable) – mais aussi étrangers : Otto Preminger (Exodus), Arthur Penn
(Mickey One), John Huston (Phobia)… Des choix cinématographiques dans lesquels on sent sa
patte subtile et délicate.
Nils Tavernier
Nils Tavernier a débuté comme comédien : il s’est illustré chez Claude Chabrol ou Bertrand
Tavernier avant de passer à la réalisation. Il travaille pour la télévision et le cinéma en
s’intéressant aux sujets les plus divers : la danse, avant tout, avec l’exceptionnel Tout près des
étoiles ; les artistes dont il fait le portrait - Philippe Léotard chante et parle - ; les faits de société Une heure seulement évoque la vie de femmes en prison…
Catherine Wilkening
Catherine Wilkening est l’un de ces visages marquants du petit écran que l’on retrouve avec
bonheur dans les salles obscures. Elle joue notamment dans Le Cœur des hommes (Marc
Esposito), La Crise (Coline Serreau), Jésus de Montréal (Denys Arcand), Attention bandits !
(Claude Lelouch)… Elle passe à la réalisation en 2005 avec un premier court métrage, Emily la
princesse, et est aussi la voix française de Tilda Swinton dans Julia d’Eric Zonca.
6
Assainissement, le film de Jorge Furtado
Titre original : Saneamento básico, o filme
Avec Fernanda Torres, Wagner Moura, Camila
Pitanga, Lázaro Ramos, Paulo José
Les habitants de la petite ville de Linha Cristal réclament
des travaux d’assainissement, mais la mairie ne dispose
d’aucun budget pour cela. Aucun sauf… 10 000 réais qui
doivent être en principe attribués à la réalisation d’un film
de fiction ! Les habitants décident alors de tourner, avec
des bouts de ficelle et un enthousiasme croissant, l’histoire
du monstre de l’égout et de garder le reste de l’argent pour
les travaux. Peu à peu, le projet prend une dimension
inattendue.
Une comédie jubilatoire sur la solidarité et l’art de faire du cinéma ! Sans aucun doute la comédie la plus drôle de
l’année ! Le tournage improvisé par les habitants de la ville de Linha Cristal dérape et tourne au burlesque
lorsqu’ils confondent fiction et science fiction. Véritable clin d’œil en forme d’hommage au cinéma,
Assainissement, le film rappellera à certains la candeur et la fraîcheur du dernier Michel Gondry, Soyez
sympas rembobinez. Touche à tout du cinéma, Jorge Furtado est l’un des réalisateurs les plus talentueux du
moment.
en présence du réalisateur Jorge Furtado
Désert heureux de Paulo Caldas
Titre original : Deserto feliz
Avec Nash Laila, Peter Ketnath, Hermila Guedes, Zezé
Mota, Magdale Alves
Jéssica, 15 ans, fuit son enfance nordestine, faite de
violence sexuelle et de trafic d’animaux. Arrivée à
Recife, elle vit du tourisme sexuel. C’est alors qu’elle
rencontre Mark, un touriste allemand qui donne un
nouveau sens à sa vie. Amoureuse ou décidée à partir,
Jéssica le suit en Allemagne, découvre un nouveau
monde, se découvre elle-même… Sans pathos malgré
son sujet délicat, Désert heureux parle de
communication, de rêves, des nouvelles vies que l’on
tente de s’inventer.
Festival de Gramado 2007 : prix du public, prix de la critique, meilleur réalisateur, meilleure photographie,
meilleure direction artistique, meilleure bande originale
Festival Ibéro américain de Guadalajara 2007 : meilleur réalisateur
« Film d’une beauté sauvage, Désert heureux raconte le chemin de la jeune Jessica, d’un désert furieux à une
jungle de béton. Cette ado a la grâce mais finit par se prostituer et se consume dans des rêves lointains trop
lucides.]… [Rien vu de plus beau, de plus meurtri depuis longtemps.]... [Radical et brûlant comme un soleil noir,
le film raconte sa vie et ses rêves d’ado.] Site Arte
en présence du réalisateur Paulo Caldas
7
Favela Maré, notre histoire d’amour de Lúcia Murat
Titre original : Maré, nossa história de amor
Avec Cristina Lago, Vinícius D’Black, Marisa Orth, Rafael Diogo,
Babu Santana
Dans la favela de Maré, deux regards se croisent : Analídia et
Jonatha tombent éperdument amoureux. Mais le père de la
première et le frère du second sont des chefs de gangs rivaux
qui luttent pour le contrôle du quartier. Seul le cours de danse de
Fernada abrite leur amour menacé et celle-ci tente de leur
trouver une échappatoire. Une comédie musicale sur des Roméo
et Juliette modernes…
Festival de Berlin 2008 : en sélection officielle – section
Panorama
Festival de Rio de Janeiro 2007 : en sélection officielle ; prix
spécial du jury pour l’acteur Babu Santana
© Andrea Capela
Lúcia Murat réalise une libre relecture musicale et rythmée de
l’œuvre de William Shakespeare. Cette transposition de l’histoire
d’amour la plus célèbre de tous les temps met en exergue le
destin tragico-romatique de ses deux protagonistes dans un
décor brésilien.
en présence de la réalisatrice Lúcia Murat
Incontrôlable de Cris d'Amato
Titre original : Sem contrôle
Avec Eduardo Moscovis, Milena Toscano, Vanessa
Gerbelli, Dirce Migliaccio, Marcelo Valle
Metteur en scène de théâtre, Danilo est obsédé par la
condamnation injuste de Motta Coqueiro, qui a mené à
l’abolition de la peine de mort au Brésil. Il décide de
monter une pièce sur ce fait divers au cours d’un atelier
de théâtre avec les patients d’un hôpital psychiatrique.
Lorsqu’une étrange jeune fille entre en scène et le
trouble, la fiction se fond progressivement avec la réalité.
Folie, amour et obsessions amènent Danilo à perdre le
contrôle de sa propre vie…
Festival de Rio de Janeiro 2007 : en sélection officielle
Mi-thriller, mi-réflexion sur la peine de mort, Incontrôlable déroule un suspense haletant jusqu’à la dernière
minute.
en présence du producteur Julio Uchôa
8
Incurables de Gustavo Acioli
Titre original : Incuráveis
Avec Fernando Eiras, Dira Paes
Un homme, une femme, une chambre quelconque, un
jeu sans règles. Ils ne savent rien l’un de l’autre et
c’est justement pour cela qu’ils peuvent être ce qu’ils
veulent. L’homme, déprimé, pense au suicide. Il a fait
une proposition inhabituelle à cette femme, une
prostituée : il la paie pour écouter tout ce qu’il a à dire
pendant la soirée. Elle accepte le marché, mais ne joue
pas le jeu…
Festival de Brasilia 2005 : meilleur acteur
Festival Rencontres des Cinémas d’Amérique
latine 2006 : en sélection officielle
© Estevam Avellar
Incurables, vainqueur du concours Production de films à petit budget du Ministère de la culture brésilien, est le
premier long métrage remarqué de Gustavo Acioli.
en présence de la productrice Lara Pozzobon
Mutum de Sandra Kogut
Titre original : Mutum
Avec Thiago da Silva Mariz, Wallison Felipe Leal
Barroso, João Miguel, Izadora Fernandes, Rômulo
Braga
Mutum veut dire muet. Mutum est un oiseau noir que
l’on n’entend chanter que la nuit. Et Mutum est aussi
le nom d’un lieu isolé du sertão du Minas Gerais où
vivent Thiago et sa famille. Thiago a dix ans et il est
différent des autres enfants. On entrevoit à travers
son regard le monde nébuleux des adultes, fait de
trahisons, de violences, de silences. Aux côtés de
Felipe, son frère et seul ami, il est confronté à un
monde qu’il découvre en même temps qu’il doit
l’abandonner.
Festival de Cannes 2007 : film de clôture de la Quinzaine des Réalisateurs
Festival de Rotterdam 2007 : prix Dioraphte du meilleur film
Festival de Toronto 2007 : en sélection officielle
Parmi de nombreux autres prix…
« La brésilienne Sandra Kogut mérite une mention pour Mutum, portrait d'un gamin mal aimé par son père et
atteint d'une myopie symbolique dans l'univers rude du sertão. Là encore, la formation documentaire de la
réalisatrice est essentielle. » Site Le Monde
en présence de la productrice Isabelle Pragier
9
Qu’est devenue Dulce Veiga ? de Guilherme de Almeida Prado
Titre original : Onde andará Dulce Veiga?
Avec Maitê Proença, Carolina Dieckmann, Eriberto
Leão, Carmo Della Vechia, Maira Chasseraux
Dans les années 80, Caio, écrivain qui trouve un
emploi alimentaire de journaliste, doit réaliser
l’interview de Márcia, jeune chanteuse à succès. Il se
rend compte qu’elle est la fille de Dulce Veiga, actrice
et chanteuse des années 60 mystérieusement
disparue. Il décide alors de partir à sa recherche. Au
fil de sa quête, qui le mènera bien plus loin qu’il ne
l’aurait imaginé, il est de plus en plus obsédé par
Márcia. Célébrité et bonheur sont-ils toujours
irréconciliables ?
Le scénario de Qu’est devenue Dulce Veiga ? a été sélectionné par le Sundance Institute en 2002.
en présence du réalisateur Guilherme de Almeida Prado
La Voie lactée de Lina Chamie
Titre original : A Via láctea
Avec Marco Ricca, Alice Braga, Fernando Alves Pinto
Heitor et Julia s'aiment. Après une violente dispute au
téléphone, il décide de partir la retrouver dans une São Paulo
paralysée par la circulation. Les embouteillages, les piétons, les
sans-abri, les bars et le paysage urbain interagissent avec
Heitor, et ses digressions amoureuses. Les limites entre la vie et
la mort, le temps et l'espace s'alignent avec les étoiles : elles
explosent à des années-lumière pour briller sur São Paulo et
inspirer un tendre baiser d'amour. Ou de mort…
Festival de Cannes 2007 : en sélection officielle à la Semaine de la Critique
Festival de San Sebastian 2006 : prix Casa de America / Cine en Construccíon
La Voie lactée est une œuvre touchante qui se détourne avec brio du récit convenu de l’histoire d’amour. L’une
des originalités du film réside dans sa construction : le spectateur suit l’errance d’Heitor perdu dans les méandres
de ses pensées, rêveries et interrogations sur les relations avec l’être aimé. Les acteurs font corps avec leurs
personnages et nous transportent avec poésie et subtilité au cœur de cette histoire.
en présence de la réalisatrice Lina Chamie
10
FICTIONS HORS COMPETITION
A la gauche du père de Luiz Fernando Carvalho
Titre original : Lavoura arcaica
Avec Selton Mello, Raul Cortez, Juliana Carneiro da Cunha, Simone
Spoladore, Leonardo Medeiros
André, le fils prodigue, s’est enfui de la maison familiale. Lorsque Pedro,
son frère aîné, le retrouve dans une vieille pension, il lui apprend les raisons
de sa fuite : la tradition patriarcale pesante, l’amour presque étouffant de la
mère – et d’autres motifs inavouables devant cette famille figée dans le
respect de Dieu et l’amour de la terre. André accepte de rentrer avec son frère. Pourtant, la lutte entre tradition
et liberté ne fait que commencer…
Festival de Brasilia 2001 : meilleur film, meilleur acteur, meilleur second rôle féminin, meilleur second rôle
masculin, meilleure photographie, meilleure bande originale, prix ANDI de l’UNICEF
Couronné de succès, A la gauche du père totalise plus de cinquante prix nationaux et internationaux. Luiz
Fernando Carvalho insuffle, avec élégance, poésie et onirisme à cette saga familiale.
en présence de l’actrice Juliana Carneiro da Cunha et de la productrice Raquel Couto
La Pierre du royaume de Luiz Fernando Carvalho
Titre original : A Pedra do Reino
Avec Irandhir Santos, Abdias Campos, Alyyne Pereira, Américo Oliveira,
Anthero Montenegro
Pedro Dinis Quaderna a été bercé depuis sa plus tendre enfance par des
histoires sur Dom Sebastião, le mythique roi portugais. Il décide donc, pour
redorer son blason, de raconter la saga de ses ancêtres. Trésor enterré,
assassinat, fils disparu, mais aussi cangaceiros, rois, mystiques et poètes
du sertão, une foule d’événements et de personnages énigmatiques mêlant
la réalité la plus terre à terre à la magie peuplent son récit.
Festival Rencontres des Cinémas d’Amérique latine 2008 : en sélection officielle
Prix de l’Académie Brésilienne des Lettres 2008 : en compétition
Un téléfilm épique adapté pour le cinéma
Bellini et le démon de Marcelo Galvão
Titre original : Bellini e o Demônio
Avec Fábio Assunção, Rosanne Mulholland, Marilia Gabriela, Nill Marcondes,
Caroline Abras, Luiz Alberto Coville
Le détective Remo Bellini est engagé par un mystérieux personnage pour
retrouver un manuscrit perdu. Au même moment, la journaliste Gala essaie
de résoudre le mystère qui entoure l’assassinat d’une jeune fille retrouvée
dans les toilettes de son lycée. Tous deux se retrouvent dans cette quête
périlleuse où l’on croise des rituels sataniques, un démonologue et un
monde d’illusions dans lequel la mort est chaque fois plus proche.
Festival du Film Brésilien de Los Angeles 2008 : meilleur acteur
Polar dense, Bellini et le démon nous emporte dans un monde de mystères…
en présence des acteurs Flávio Assucção et Luiz Alberto Coville, et du producteur Theodoro
Machado
11
La Cité des hommes de Paulo Morelli
Titre original : Cidade dos Homens
Avec Darlan Cunha, Douglas Silva, Jonathan Haagensen, Eduardo BR,
Rodrigo dos Santos
Acerola et Laranjinha, amis d’enfance, fêtent leurs 18 ans et doivent faire face
aux difficultés de la vie d’adulte. Le premier doit assumer ses responsabilités
de père tandis que le second remue le passé pour retrouver son géniteur.
Pendant ce temps, la guerre des gangs secoue la favela et les deux amis, en
s’enfuyant, découvrent une vérité qui risque bien de mettre leur relation en péril.
Grand prix Cinema Brasil 2008 : en compétition
La Cité des hommes est l’œuvre des créateurs du film mondialement connu La Cité de Dieu. Après un détour
réussi par le petit écran avec la série TV La Cité des hommes, les protagonistes s’offrent un retour sur grand
écran. Paulo Morelli signe, un film énergique et percutant.
Toujours orangs-outangs de Gustavo Spolidoro
Titre original : Ainda Orangotangos
Avec Karina Kazuê, Lindon Shimizu, Artur José Pinto, Kayodê Silva, Janaína
Kremer
© Luciane Seligman
Quinze personnages, quatorze heures d’une chaude journée d’été, un seul
plan-séquence. Deux japonais sont dans le métro, deux jeunes femmes
rencontrent le père Noël dans un bus, un quadragénaire et sa partenaire de
jeux boivent du parfum, un écrivain demande à un vieil homme d’éditer son
œuvre sur les 193 espèces de singes répertoriées, une jeune fille fête ses
quinze ans… En somme, une journée presque normale à Porto Alegre !
Festival de Rotterdam 2008 : en sélection à la mostra Sturm und Drang
Festival de Toulouse 2008 : en sélection dans la catégorie Compétition découverte
Gustavo Spolidoro - distingué pour ses courts métrages Velinhas, sélectionné au festival de Berlin 1999, et
Outros, qui a reçu 14 prix au Brésil et à l’étranger - maîtrise son film et rend hommage à la ville de Porto Alegre
à travers ses habitants en réalisant un exploit : tourner un film en un seul plan séquence !
en présence du producteur Gilson Vargas
Le Regard du boeuf d’Hermano Penna
Titre original : Olho de boi
Avec Genézio de Barros, Gustavo Machado, Angelina Muniz, Cacá Amaral
Modesto et son protégé Cirineu, deux ouvriers agricoles, s’enfoncent dans le
sertão en quête de vengeance. Modesto souffre : le bruit court que sa femme
Evangelina l’aurait trompé. Est-ce vrai ? La haine, la jalousie, l’amour
deviennent un amalgame de sentiments qui brouillent la raison et aveuglent la
© Iatã Canabrava
vérité. Tout est dans l’œil sombre d’un bœuf et le regard aveugle d’un Dieu
muet…
Festival de Gramado 2007 : meilleur acteur, meilleur scénario
Le premier long métrage de fiction d’Hermano Penna, Sargento Getúlio (1983), marque un tournant dans la
carrière de ce documentariste. Il reçoit notamment le prix du meilleur réalisateur au 36e Festival de Locarno.
en présence du réalisateur Hermano Penna
12
COLLOQUE A LA SORBONNE
1968-2008 : 40 ANS D’HISTOIRE
De notre côté du globe, les réflexions sur mai 68 vont bon train. Le festival propose une optique
tout à fait différente : le cinéma comme objet politique, mais aussi un autre regard, celui du
Brésil.
« Au moment même où, dans la rue, en un geste politique spontané, la raison était convoquée pour exiger
l’impossible, le cinéma lui aussi se jetait tout entier, raison et sentiments, dans la même exigence. Il suffit,
pour faire du cinéma, d’avoir une idée dans la tête et une caméra dans la main, clamait alors Glauber Rocha.
Inspiré par la pratique documentaire mais mû par la volonté d’inventer de nouvelles formes de fiction à
partir d’elle, le cinéma brésilien a élaboré, un peu avant et après 1968, de nouvelles structures de
composition cinématographique aussi inspirées que possible par la réalité. Ceci afin de parvenir à la
formulation d’un cinéma politique qui reprend une grande partie de l’esprit de 68. Il est pris aujourd’hui
comme référence par les nouvelles générations de cinéastes – non pas comme un simple modèle à révérer
mais comme une façon d’entamer un débat sur le cinéma que nous voulons aujourd’hui. »
José Carlos Avellar
La réalisatrice Lúcia Murat et le réalisateur et producteur Roberto Farias, qui ont tous deux vécu et filmé
les années sombres de l’histoire du Brésil, partageront lors de la table ronde leurs réflexions sur l’époque et
sur les tendances esthétiques qui l’ont marquée. La critique de cinéma Sylvie Pierre se joindra à eux pour
poser de son regard de française sur des événements qu’elle a également vécus et des réalisateurs qu’elle a
grandement contribué à faire connaître sous nos latitudes.
Critique brésilien, auteur de nombreux livres sur l’histoire du cinéma brésilien et d’ouvrages sur ses grands
noms, José Carlos Avellar est une figure centrale de la critique cinématographique sud-américaine.
Directeur culturel d’Embrafilme de 1985 à 1987, directeur président de Riofilme et distributeur de films
brésiliens de 1994 à 2000, José Carlos Avellar enseigne le cinéma à la Brazilian Film School. Spécialiste du
Cinema Novo, il sera le médiateur de cette table ronde exceptionnelle.
le 13 mai 2008 à 11 h
La Sorbonne
47 rue des Ecoles - 75 005 Paris
En présence de Lúcia Murat, Roberto Farias, Sylvie Pierre
Médiateur : José Carlos Avellar
Entrée gratuite, réservation indispensable sur [email protected]
13
LES GRANDES FIGURES DU CINEMA BRESILIEN
Le cinéma brésilien a connu un âge d’or au cours
des années 60, lors de l’explosion du Cinema
Novo : en 1964, Le Dieu noir et le diable blond, de
Glauber Rocha, reçoit une ovation au Festival de
Cannes.
Depuis, des œuvres mondialement reconnues ont
émaillé l’histoire de ce pays. Raillés par certains à
une époque, puis adoubés, vénérés et reconnus,
ces réalisateurs sont entrés dans le panthéon du
cinéma brésilien. Ils ont, chacun à leur manière,
marqué leur temps et le Septième Art.
Un choix de films inoubliables et trop rarement
diffusés en France sera présenté au public du
Glauber Rocha
festival. Fictions et documentaires, certains
réalisés par des cinéastes marquants de l’époque, d’autres rendant hommage aux grandes figures des
années 60-70, seront le regard toujours actuel des pères du cinéma brésilien moderne.
LES GRANDS CLASSIQUES
Les Conspirateurs de Joaquim Pedro de Andrade
Titre original : Os Inconfidentes
Avec José Wilker, Luis Linhares, Paulo César Pereio.
A la fin du XVIIIe siècle, la dure politique fiscale du Portugal appauvrit le peuple brésilien. Dans l’Etat du
Minas Gerais, Tiradentes est l'instigateur d’un soulèvement d’intellectuels contre le pouvoir colonial. Trahis
par l’un des leurs, ils seront tous arrêtés. Les Conspirateurs s’appuie sur les actes du Procès de la
Conjuration du Minas, sur les vers des poètes impliqués dans le complot et sur les poèmes contemporains de
Cecília Meireles.
Association des Critiques d’Art de São Paulo 1973 : meilleur film
Reconstitution de la Conjuration du Minas, épisode fameux de l’histoire brésilienne, Les Conspirateurs est
une relecture des événements qui prend ses distances avec l’historiographie officielle. Cinéaste talentueux,
Joaquim Pedro de Andrade, est un incontournable de l’histoire du cinéma brésilien.
Avec l’icône du cinéma brésilien José Wilker, Prix du meilleur acteur au Festival du Cinéma Brésilien de Paris
2007.
en présence d’Alice de Andrade, réalisatrice et fille de Joaquim Pedro de Andrade
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Histoires croisées d’Alice de Andrade
Titre original : Histórias cruzadas
2008 / 53 min / couleur / documentaire / vostf
Alice de Andrade est la fille aînée de Joaquim Pedro de Andrade, réalisateur de Macunaíma, O padre e a
moça, ou encore Garrincha, alegria do povo, entre autres films attentifs à la transmission critique de la
culture brésilienne. A l’occasion de la réédition de l’intégrale des films du cinéaste, elle opère un retour sur
son œuvre et l’histoire de sa famille. C’est aussi l’occasion de mener une réflexion sur l’histoire récente du
Brésil - avant, pendant et après la dictature militaire.
en présence de la réalisatrice Alice de Andrade
Terre en transe de Glauber Rocha
Titre original : Terra em transe
1967 / 115 min / noir & blanc / fiction / vostf
Avec Jardel Filho, Paulo Autran, José Lewgoy, Glauce Rocha, Danuza Leão, Paulo Gracindo, Hugo Carvana
Dans la république fictive d’Eldorado, Paulo Martins, journaliste et poète, veut changer la situation de misère
et d’injustice qui désole le pays et planifie l’ascension de Filipe Vieira. Celui-ci doit se présenter à la
présidence contre le sénateur Porfirio Diaz. Mais tandis que Vieira abandonne ses promesses électorales
sous la pression des possédants, Diaz obtient le soutien d’un magnat des media.
Festival de Cannes 1967 : Prix FIPRESCI de la critique internationale
Festival de Locarno 1967 : grand prix
Génie de la mise en scène, surnommé « l’Eisenstein moderne », Glauber Rocha est tout à la fois journaliste,
critique de cinéma, réalisateur, penseur, écrivain et agitateur culturel. Polémique, controversé, il devient le
nom le plus important du Cinéma Novo brésilien, qui trouve un écho à l’étranger, et notamment en France, à
la suite des événements de Mai 1968.
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HOMMAGE A ROBERTO FARIAS
La thématique « 1968-2008 : 40 ans d’histoire » est
l’occasion d’explorer l’œuvre prolifique de Roberto
Farias. Partez à la découverte des films qu’il a
réalisés ou produits.
Il a débuté comme assistant, au début des années
50, au sein des studios les plus renommés de Rio de
Janeiro et São Paulo. Il y tourne des films d’humour
de type chanchada, puis on lui propose de reprendre
au pied levé la réalisation du film Cidade ameaçada,
film policier inspiré de la vie du bandit Promessinha.
Ce film lance sa carrière et est bientôt suivi par ses
deux oeuvres majeures : le néo-réaliste O Assalto ao
trem pagador et le hawksien Selva trágica.
Roberto Farias fonde en 1965, avec Walter Lima Jr.
et Glauber Rocha, entre autres réalisateurs du
Cinema Novo, la société de production Difilm. Il y
réalise Roberto Carlos em ritmo de aventura et Roberto Carlos e o diamante cor-de-rosa, qui atteignent des
records de billetterie. Farias quitte ensuite Difilm pour fonder en 1969 Ipanema Filmes. En dehors de ses
activités de réalisateur et producteur, il participe à la politique cinématographique brésilienne et devient
président du Syndicat National de l’Industrie Cinématographique. En 1974, il est nommé directeur général
d’Embrafilme, équivalent du Centre National de la Cinématographie français.
Allez, Brésil ! de Roberto Farias
Titre original : Pra frente, Brasil
Avec Reginaldo Faria, Antonio Fagundes, Natália do Vale, Elizabeth Savalla, Carlos Zara, Claudio Marzo
Pendant la Coupe du Monde de Football 1970, le Brésil vit un moment d’euphorie. Mais tandis que Pelé et
Jairzinho, nouveaux héros nationaux, marquent des buts, la tension est palpable : le gouvernement militaire
cherche à écraser les noyaux de résistance de gauche. C’est alors que Jofre, citoyen apolitique de classe
moyenne, disparaît. Marta, son épouse, et Miguel, son frère, partent à sa recherche et découvrent peu à peu
un effroyable appareil de répression politique…
Festival de Gramado 1982 : meilleur film, meilleur montage
Festival de Berlin 1983 : prix CICAE du meilleur film
Festival de Huelva 1983 : prix de la critique internationale
Tourné alors que la dictature n’était pas encore achevée, Allez, Brésil ! est un réquisitoire contre la
violence.
en présence du réalisateur Roberto Farias
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Titre original : Assalto ao trem pagador
1962 / 108 min / noir & blanc / fiction / vostf
Avec Reginaldo Faria, Eliezer Gomes, Grande Otelo, Jorge Dória, Ruth de Souza, Átila Iório
14 Juin 1960, 8h25 du matin. Six bandits armés attaquent un train contenant la paie de nombreux salariés.
Peu après, la bande se répartit les 27 millions de cruzeiros qu’elle a dérobés avec un mot d’ordre : pour ne
pas éveiller les soupçons, personne ne doit dépenser plus de 10% de la somme qui lui revient par an. Mais,
tandis que la police est sur leurs traces, des dissensions apparaissent entre les bandits.
Mostra de Venise 1962 : en sélection officielle
Festival de Bahia 1962 : meilleur film, meilleur réalisateur
Festival de Lisbonne 1962 : Caravelle d’argent du meilleur film
Inspiré par une histoire vraie, Roberto Farias se plonge dans le fait-divers pour en tirer une réflexion sur les
rapports de classe et leurs enjeux raciaux.
Les Aventures de Roberto Carlos de Roberto Farias
Titre original : Roberto Carlos em ritmo de aventura
Avec Roberto Carlos, José Lewgoy, Reginaldo Faria, Rose Passini, Ana Levy, Elizabeth Pereira, Grace L. Silva
Le bien connu chanteur Roberto Carlos tourne un film mais se retrouve poursuivi par des bandits
internationaux qui veulent l’envoyer au Etats-Unis pour capter son talent grâce à des ordinateurs
surpuissants et produire ainsi de la musique à l’échelle industrielle… Pendant ce temps, Pierre, le méchant
du film, refuse d’être une fois de plus celui qui meurt à la fin. Roberto Carlos échappera-t-il au complot qui le
menace ?
Un chef d’œuvre kitsch qui met en scène le Johnny Hallyday brésilien.
Excusez-moi, je me tire de Lui Farias
Titre original : Com licença, eu vou à luta
Avec Fernanda Torres, Marieta Severo, Reginaldo Faria, Carlos Augusto Strazzer, Paulo Porto
Eliane a quinze ans. Jeune fille de classe moyenne, elle tombe amoureuse d’Olavo, 33 ans, ancien
séminariste. Lorsque ses parents apprennent ses fréquentations, ils commencent par lui interdire de revoir
Olavo, sans succès. Commencent alors les pressions psychologiques et les interdictions de sortie. Eliane
cherche secours auprès de la justice puis commence à planifier la fugue qui lui permettra de vivre son
amour…
Festival de Gramado 1986 : meilleure actrice, meilleur scénario, meilleur son
Festival de Nantes 1986 : meilleure actrice
Festival de Locarno 1986: meilleure actrice
Festival de La Havane 1986 : meilleure actrice
Les amours adolescentes et l’incompréhension des adultes joués par quelques-uns des plus grands acteurs
brésiliens : Fernanda Torres dans l’un de ses tout premiers rôles, mais aussi Marieta Severo et
Reginaldo Faria.
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Histoire d'un jeune vagabond de Reginaldo Faria
Titre original : Barra pesada
Avec Stepan Nercessian, Kátia Dangelo, Itala Nandi, Ivan Cândido, Cosme dos Santos, Rui Resende
Queró, gamin des rues dont la mère se prostitue, cherche à tout prix à s’intégrer dans le monde des basfonds auquel il appartient. Mais il a contracté une dette qu’il doit rembourser sous peine de mort. Dans ces
circonstances difficiles, il vole le sac d’une femme mais tombe entre les griffes de deux voyous qui
l’exploitent ainsi que son meilleur ami, Negritinho. Queró se procure un revolver, mais résistera-t-il à la
double pression des trafiquants et de la police ?
Festival de Gramado 1978 : meilleure actrice, meilleur second rôle, meilleure bande originale
La Cité de Dieu trente ans plus tôt : Histoire d’un jeune vagabond est une prémisse des grands films
sociaux brésiliens.
La Reine Diablesse de Antonio Carlos Fontoura
Titre original : A Rainha diaba
1974 / 100 min / couleur / fiction / vo sous-titrée anglais
Avec Milton Gonçalves, Odete Lara, Steppan Nercessían, Nelson Xavier, lara Cortes, Wilson Grey
Depuis le bordel dans lequel il vit, le voyou connu sous le nom de La Reine Diablesse contrôle le trafic de
drogue de la ville. Lorsqu’il apprend que l’un de ses hommes va tomber entre les mains de la police, il décide
de « fabriquer » de toutes pièces un bandit et de le livrer comme s’il était l’homme recherché. Catitu, son
homme de main, trouve une proie idéale, Bereco, qu’il entraîne dans une série de crimes. Mais Bereco ne
tient pas le rôle qu’on attendait de lui…
Festival de Cannes 1974 : en sélection à la Quinzaine des Réalisateurs
Festival de Brasilia 1975 : meilleur acteur, meilleure photographie
L’histoire de la Reine Diablesse a été à nouveau mise en lumière en 2002 par Karim Ainouz dans le film
Madame Satã.
Toute nudité sera châtiée de Arnaldo Jabor
Titre original : Toda nudez será castigada
Avec Paulo Porto, Darlene Glória, Paulo Sacks, Paulo Cesar Pereio, Isabel Ribeiro, Hugo Carvana, Elza Gomes
Herculano a juré à son épouse mourante qu’il ne connaîtrait jamais d’autres femmes, promesse qui
l’emmène aux limites de la folie. Mais son frère, Patrício, qui vit à ses crochets, veut le rendre dépendant et
profite de sa faiblesse pour l’entraîner auprès de la prostituée Geni. Au grand dam de son fils Serginho,
encore traumatisé par la mort de sa mère, Herculano commence d’entretenir une liaison avec Geni...
Festival de Berlin 1973 : Ours d’argent
Festival de Gramado 1973 : meilleur film, meilleure actrice
Festival de Figueira da Foz 1973 : meilleure actrice, meilleur acteur, meilleur second rôle
Toute nudité sera châtiée est une adaptation très réussie de la pièce éponyme du grand dramaturge
Nelson Rodrigues.
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RETROSPECTIVE SILVIO TENDLER
Sílvio Tendler est l’un des documentaristes brésiliens les plus
respectés pour son œuvre mêlant portraits des grands
personnages qui ont fait l’histoire du Brésil et réflexions sur la
société contemporaine. Il fuit la dictature brésilienne à vingt ans
et fait des études de cinéma à la Sorbonne.
A son retour d’exil, il réalise des documentaires plébiscités par la
critique et le public qui lui valent le surnom de « cinéaste des
vaincus » ou encore « cinéaste des rêves interrompus ».
Il a atteint des records de billetterie en matière de documentaire
avec ses films O mundo mágico dos trapalhões (1,8 million de
spectateurs), Jango (1 million de spectateurs) et Os anos JK uma trajetória política (800 000 spectateurs). Fondateur de
Caliban produções, il produit également des longs métrages et
films institutionnels ou culturels.
Enseignant, il est le détenteur du plus important fonds vidéo sur
l’histoire du Brésil des 30 dernières années.
Les Années JK - une trajectoire politique de Sílvio Tendler
Titre original : Os Anos JK - uma trajetória política
Tout un pan de l’histoire brésilienne post-1945 défile avec la trajectoire politique de Juscelino Kubitschek, le
« président bossa nova » à l’origine de la création de Brasilia. Le documentaire évoque la phase de
démocratie ouverte à la suite de l’Estado Novo, l’élection du Général Dutra, le court passage à la légalité du
Parti Communiste, le retour de Vargas à la présidence et son suicide, et bien entendu la période de
développement et de modernisation due à JK…
Festival de Gramado 1980 : prix spécial du jury, meilleur montage
Cycle en présence de Sílvio Tendler
Glauber, le film – labyrinthe du Brésil de Sílvio Tendler
Titre original : Glauber o filme - Labirinto do Brasil
Le 22 août 1981 meurt, à 42 ans, Glauber Rocha, l’un des artistes qui a su le mieux penser et aimer le Brésil
et donner une nouvelle identité à son cinéma. Cinéaste, critique, journaliste, penseur aux idées en ébullition,
provocateur et polémiste, il est entouré lors de sa veillée funèbre par des proches qui livrent dans le
documentaire leurs témoignages sur ce mythe du cinema novo, révolutionnaire et solitaire.
Oeuvre d’un réalisateur observateur, juste, qui nous emmène avec humanité les traces d’un homme devenu
un mythe.
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Titre original : Jango
João Goulart, dit Jango, est le seul président brésilien à être mort en exil. Le documentaire opère un retour
sur son ascension au pouvoir et les événements qui ont précédé sa chute lors du coup d’Etat du 31 mars
1964. A travers des images d’archives et les témoignages de personnalités telles que le ministre Afonso
Arinos de Melo Franco, le général Antonio Carlos Muricy, Leonel Brizola ou encore Frei Betto, Tendler explore
le passage de la démocratie à la dictature.
Festival de Gramado 1984 : Prix du public, mention spéciale du jury pour la réalisation, meilleure bande
originale
Marighella – portrait robot du guérillero de Sílvio Tendler
Titre original : Marighella, retrato falado do guerillero
2001 / 55 min / couleur / documentaire / version originale
Carlos Marighella a été l’un des leaders de la lutte armée contre la dictature militaire brésilienne. Ex député
du Parti Communiste, fondateur du premier mouvement armé après le coup d’Etat de 1964 - l’ALN (Action
de Libération Nationale) -, Marighella, tout à la fois patriote dans ses sentiments et libertaire dans ses actes,
est l’une des grandes figures – parfois polémique – de l’histoire récente du Brésil.
Rencontre avec Milton Santos de Sílvio Tendler
Titre original : Encontro com Milton Santos ou O Mundo global visto do lado de cá
Géographe et intellectuel brésilien, Milton Santos livre ses réflexions sur la mondialisation, les rapports NordSud, les enjeux politiques et économiques des flux de personnes et de marchandises. Ne défendant aucun
parti, aucune chapelle, l’homme se définit comme marxiste « non orthodoxe ». Partant de ses réflexions,
Sílvio Tendler fait l’état des lieux de la mondialisation en prenant exemple sur la réalité sud américaine et
brésilienne.
Film de clôture du 9e Festival du Cinéma Brésilien de Paris, il a particulièrement retenu l’attention des
spectateurs, qui découvraient pour la plupart cette figure du cinéma et documentariste hors pair.
Projection durant la semaine du documentaire
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DOCUMENTAIRES
Initiée dans le cadre du 9e Festival du
Cinéma Brésilien de Paris, la semaine du
documentaire s’est imposée comme un
rendez-vous incontournable de cette 10e
édition, et ce grâce au succès rencontré
auprès du public.
Ainsi, pour la deuxième fois consécutive,
le festival remet à l’honneur ce genre
cinématographique majeur. Le public
français lui montre en effet un intérêt
grandissant, et la production brésilienne
est à la hauteur de ses attentes. Il
importait donc de pérenniser l’expérience.
Simonal – personne ne sait le mal que j’ai eu de Cláudio Manoel, Micael
Langer et Calvito Leal
La sélectionne voyagera entre sujets
musicaux, sociaux, politiques et culturels : un tour d’horizon multiple pour une découverte vivante du
Brésil. Révélateur de personnages méconnus ou oubliés, de musiques, de visions d’une terre, d’hommes,
d’un passé, d’un présent, le documentaire est un couloir de réflexion parallèle, là où le temps s’arrête et
laisse place à la découverte réfléchie du monde.
D’une rare efficacité, plus percutant que d’interminables discours, il est un fabuleux moyen de découverte
d’un pays comme le Brésil.
FILM D’OUVERTURE
Jeu de scène d’Eduardo Coutinho
Titre original : Jogo de cena
Après avoir répondu à une petite annonce, 83 femmes se sont racontées en studio. En juin 2006, vingt-trois
d’entre elles ont été sélectionnées et filmées dans un théâtre de Rio. En septembre de la même année, des
actrices ont (ré)interprété à leur manière les histoires racontées par ces femmes. En mêlant documentaire et
fiction, Jeu de scène s’interroge sur le jeu, au sens large, en une mise en abîme vertigineuse.
Festival de Gramado 2007 : en sélection officielle
Mostra de São Paulo 2007 : en sélection officielle
Jeu de scène est le dixième long métrage d’Eduardo Coutinho, l’un des réalisateurs brésiliens de
documentaires les plus révérés et primés. On se souvient en particulier de son formidable Edificio master.
en présence du réalisateur Eduardo Coutinho
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FILM DE CLOTURE
Simonal – personne ne sait le mal que j’ai eu de Cláudio Manoel, Micael Langer et Calvito Leal
Titre original : Ninguém sabe o duro que dei – Wilson Simonal
Wilson Simonal a brillé comme personne et innové comme peu. Figure de proue de la Musique Populaire
Brésilienne alliant charisme, swing, sensualité et talent, il s’est trouvé sous le coup d’une accusation terrible :
il aurait été un indic du régime militaire sous la dictature, ce qu’il a nié jusqu’à sa mort. Amis et ennemis
témoignent dans ce documentaire qui esquisse le portrait de l’artiste et met en lumière ses crimes – être une
« balance » ou bien un noir millionnaire dans un contexte raciste ?
Festival E Tudo Verdade 2008 : en sélection officielle
Qui ne connaît pas encore Wilson Simonal n’a pas tout entendu en matière de musique brésilienne : cet
immense showman a notamment réussi à faire chanter un public de 30 000 personnes dans le stade du
Maracanã !
en présence des réalisateurs Cláudio Manoel, Micael Langer et Calvito Leal
DOCUMENTAIRES RECENTS
Amazonia de Globo doc
Titre original : Globo doc - Amazônia
L’Amazonie, plus grande forêt du monde, abrite une vie fascinante. Des animaux de centaines d’espèces
différentes gouvernées par les lois de la nature habitent cet environnement unique au monde, se nourrissant
de l’oxygène produit par des millions d’arbres. Des grands félins aux insectes les plus minuscules, ils n’ont
qu’un seul point commun : ils peuvent être très dangereux !
Un documentaire animalier sur grand écran : une expérience inoubliable.
Bezerra da Silva – la samba fait la bête de Márcia Derraik et Simplício Neto
Titre original : Onde a coruja dorme ? Bezerra da Silva
Né à Recife en 1927 et décédé à Rio de Janeiro en 2005, le
chanteur, compositeur et guitariste Bezerra da Silva va « là
où dort la chouette ». Ambassadeur des favelas, comme on
l’appelait, ce sambiste créateur du sambandido ou gangsta
samba chantait les vauriens, le petit peuple des travailleurs,
les chroniques amusées et amusantes des anonymes du
morro. Le documentaire suit sa trace à travers Rio, une
trace encore vive.
Festival de Rio de Janeiro 2007 : sélection Cinema on the beach
Partez à la découverte de la « malandragem » et du pur esprit carioca !
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Le Coco, la ronde, le pneu et le phare de Mariana Fortes
Titre original : O Coco, a roda, o pneu e o farol
Le coco ? Une musique, un rythme contagieux qui envahit les rues d’Amaro Branco. La ronde ? Celle des
chanteurs qui maintiennent vivante la tradition du temps jadis, alors que le Pneu n’existait pas. Le Pneu ?
Une petite scène - les maîtres coquistes y sont aux commandes de fêtes où la cachaça coule à flot sous la
lumière du phare. Le phare ? Il veille sur le Pneu. Sur la ronde. Sur le coco…
Un film sur le coco de roda d’un quartier d’Olinda. Ses racines, ses personnages, sa richesse...
Un détour par Olinda la belle, ville classée au Patrimoine de l’humanité, et sa culture musicale.
en présence de la réalisatrice Mariana Fortes
Ginga Tocha Alves, Hank Levine et Marcelo Machado
Titre original : Ginga
Le secret du football brésilien consiste en un mot : la ginga.
Une habileté particulière du corps qui en fait les meilleurs
dribbleurs, passeurs et buteurs, qui les fait jouer comme si
l’autre équipe n’existait pas… Mais la ginga ne s’apprend pas.
Elle est inhérente à la personnalité brésilienne. Elle est aussi
une façon de ne rien prendre trop au sérieux. Des brésiliens
de tous niveaux sociaux et de différents endroits du pays
racontent dans ce documentaire leur passion pour le foot et
l’importance de la ginga dans leur vie…
Néophytes ou amoureux du foot, ce documentaire est pour vous ! Il intéressera même les plus réfractaires à
ce sport puisqu’il aborde également ses différentes variantes - foot-volley, handisport - mais aussi l’influence
de la capoeira sur ce jeu.
Hércules 56 de Silvio Da-Rin
Titre original : Hércules 56
En septembre 1969, deux groupes révolutionnaires qui se battent contre la dictature enlèvent l’Ambassadeur
américain Charles Burke Elbrick. En échange de sa liberté, ils exigent la libération de prisonniers politiques
qui partent aussitôt pour le Mexique à bord de l’avion gouvernemental Hércules 56. Quelques uns des
prisonniers politiques libérés et des membres de ces groupes donnent leur version des faits et reviennent sur
les causes et conséquences de la lutte armée.
Festival de Campo Grande 2007 : prix du public
Festival Cinéma et Droits de l’Homme de Bolivie 2007 : mention spéciale
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Mestre Bimba, la capoeira illuminée de Luiz Fernando Goulart
Titre original : Mestre Bimba, a capoeira iluminada
Manuel dos Reis Machado, plus connu sous le nom de Mestre Bimba, est un afro-brésilien analphabète né en
1899 qui a inventé la capoeira moderne. Immense lutteur de capoeira, c’était surtout un merveilleux
pédagogue. On lui doit la méthode encore utilisée de nos jours par 80% des capoeiristes. Le documentaire
retrace sa vie au son de 54 chants choisis pour évoquer les charmes de ce sport, mélange d’art martial et de
danse.
Une ode à la capoeira régionale, un sport autant qu’un état d’esprit, et à son créateur.
en présence du réalisateur Luiz Fernando Goulart
L’Opération Condor de Roberto Mader
Titre original : Condor
Opération Condor : tel était le nom donné à la coopération entre les militaires sud-américains dont le point
culminant a été l’arrestation et l’assassinat de milliers de personnes et l’exil de nombreuses autres.
L’Opération Condor retrace l’histoire d’un terrorisme d’Etat vu par ses victimes - les mères de la Place de
mai, des activistes politiques -, mais aussi par ceux qui étaient alors du côté du pouvoir : le général Manoel
Contreras, bras droit de Pinochet, Pinochet junior…
Festival de Gramado 2007 : prix spécial du jury
Sortez du débat brésilo-brésilien et pénétrez le système mis en place par les différentes dictatures de
l’époque – argentine, chilienne, uruguayenne…
en présence du réalisateur Roberto Mader
Pindorama de Roberto Berliner, Lula Queiroga et Léo Crivellare
Titre original : Pindorama - a verdadeira história dos sete anões
Une famille comme les autres, ou presque : Charles, Zulineide, Cleide, Gilberto, Rogério, Claudio et Lobão
sont les enfants du mythique Pindoba, le clown le plus drôle et… le plus petit du monde ! Ensemble, les sept
nains ont créé le cirque Pindorama, qui circule dans le Nordeste où il apporte bonheur et rires. Une leçon de
fraternité, d’humanité et de joie de vivre qui ne laisse pas indifférent !
Du nanisme comme quasi philosophie de vie : ce film nous fait découvrir une famille extraordinaire à tous
points de vue.
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Stratégie Xavante de Belisario Franca
Titre original : Estratégia Xavante
Au début des années 70, les indiens Xavantes de la région du Mato Grosso sont menacés par l’invasion du
monde « civilisé ». C’est alors que le cacique Apowena a mis en place une stratégie d’une finesse
remarquable pour préserver la culture et les traditions de son peuple : de jeunes indiens ont été envoyés
vivre et étudier à la ville afin d’être en mesure de représenter leur peuple et de défendre ses intérêts. Ceux
qui sont partis à la découverte de l’homme blanc racontent…
Concours Documenta Brasil : sélectionné parmi les quatre finalistes
Festival Hot Docs 2007 : en sélection au Toronto Documentary Forum
Le cacique Apowena était un visionnaire : sa stratégie a permis de préserver et faire vivre la tradition
xavante jusqu’à aujourd’hui.
Transocéan de Adriana Komives
Titre original : Transocéan
Qu’est-ce que l’exil ? L’identité ? A quoi appartient-on ? A un pays, à une nation, à un peuple, à un territoire
? Les parents d’Adriana Komives sont nés en Hongrie ; elle, au Brésil. A l’âge de 20 ans, elle a traversé
l’océan en sens inverse, vers la France. Elle est aussi allée auprès de sa grand-mère, à Budapest, pour mieux
connaître son histoire. Pendant dix ans, elle a accumulé images et son, une façon de découvrir où elle allait
pouvoir prendre racine. Elle nous livre son cheminement.
En arrière-plan de son cheminement intime, Adriana Komives nous fait réfléchir à un sujet d’une actualité
brûlante : l’identité, l’appartenance nationale, culturelle et familiale.
en présence du réalisatrice Adriana Komives
Velhas Guardas, la rencontre de Joatan Vilela Berbel
Titre original : Velhas Guardas, os encontros
Le documentaire a suivi durant deux ans les principales écoles de samba du Brésil et leurs représentants, les
Velhas Guardas, pour en faire connaître l’histoire, la mémoire et l’organisation. Ces Velhas Guardas ont
l’habitude, depuis 1989, de se retrouver chaque dimanche pour préserver leur union et la tradition de la
samba carioca. Ils content et chantent leur histoire. Suivez la musique, entrez dans la danse !
La samba la plus traditionnelle a été préservée par ces Velhas Guardas dont l’influence est toujours
indiscutée. Pour ceux qui ont aimé Cartola lors du festival 2007… et pour les autres !
en présence du réalisateur Joatan Vilela Berbel
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SEANCES JEUNE PUBLIC
Il est essentiel pour le festival de former les spectateurs de demain et de cultiver l’ouverture culturelle. Afin
de permettre aux adolescents de voir et découvrir le Brésil autrement, le festival leur consacre une section
avec des interventions de professionnels et des dossiers pédagogiques adaptés. Les scolaires sont invités à
participer au festival lors de séances en après-midi à tarif préférentiel.
Trois temps pour le jeune public : à chaque section sa sélection
Fictions récentes : Du 7 au 13 mai au cinéma l’Arlequin
Assainissement, le film de Jorge Furtado (à partir de la quatrième)
La Cité des hommes de Paulo Morelli (à partir de la seconde)
Grands classiques : Du 14 au 20 mai au cinéma Action Christine
Les Conspirateurs de Joaquim Pedro de Andrade (à partir de la seconde)
L’Assaut du train postal de Roberto Farias (à partir de la seconde)
Documentaires : Du 21 au 27 mai au cinéma le Latina
Ginga de Tocha Alves, Hank Levine et Marcelo Machado (tous publics)
Mestre Bimba, la capoeira illuminée de Luiz Fernando Goulart (tous publics)
Réservations pour les groupes et les scolaires : [email protected] / 01 55 26 98 50
Les séances jeune public sont soutenues par Caixa Geral de Depósitos et ADEPBA
CONCERT EVENEMENT
CONCERT
RIO NOUVELLE VAGUE – LA NOUVELLE MUSIQUE CARIOCA
Rio de Janeiro a toujours représenté l’avant-garde créative brésilienne. Cette ville est un pôle d’innovation en
matière de mode, d’architecture, de design... et de musique ! C’est à Lapa en particulier que, depuis dix ans,
la tradition musicale connaît une nouvelle jeunesse. Samba, choro, rock, bossa nova y convergent pour créer
des rythmes nouveaux. Vieilles gardes et nouveaux artistes s’y retrouvent pour partager expériences et
créations lors de soirées animées où la bière et la caïpirinha coulent à flot. De ces jam sessions qui
regroupent des musiciens d’origines diverses naissent, pour une nuit ou pour toujours, de nouveaux
rythmes. Une nouvelle musique.
C’est cette ambiance explosive que nous vous proposons de découvrir le 14 mai, avec la présence de
Mart’Nália, Hamilton de Holanda, Luiz Melodia, Roberta Sá et Pedro Luís : entre artistes confirmés
et nouvelle scène musicale, le concert Rio nouvelle vague – la nouvelle musique carioca proposera deux
heures de show présentées par l’inénarrable Remy Kolpa Kopoul, immense connaisseur de la musique
brésilienne et grand conneXionneur chez Radio Nova.
L’institut 1Rio, dont l’objectif est de promouvoir l’image de Rio et les multiples offres culturelles de la ville,
est à l’origine de ce concert exceptionnel qui propose au public français le meilleur de la culture carioca.
14 mai 2008 à 20h
La Cigale
120 boulevard de
Rochechouart
75 018 Paris
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EXPOSITIONS
Dix ans d’images / photographies
Le Festival du Cinéma Brésilien, ce sont plus de 200 films projetés en 10 ans mais pas seulement ! Le
festival a également le plaisir d’accueillir chaque année les grands noms et étoiles montantes du cinéma et
de la musique brésilienne. Revivez les meilleurs moments du festival avec Dix ans d’images, parcours photo
voguant des invités de marque (Fernanda Montenegro, José Wilker…) aux concerts inoubliables (Seu Jorge,
Elza Soares…) ! Le festival refait le film en images… à partager sans modération !
au cinéma L’Arlequin
du 7 au 13 mai 2008
Tous les jours de 14h à 19h
Gingas Cariocas / Peintures – dessins de Loran brunet
Réalisée à partir d'un carnet de voyage, cette série de tableaux donne vie au
balancement et rythme si particulier qu’est la ginga carioca. Le spectacle est
dans la rue et tout est affaire de mouvements lascifs puis énergiques. Ici,
des gestes et scènes de vie, des successions de silhouettes, de passants,
d'enseignes et de taxis… Là, des rythmes changeants, syncopés, un
graphisme coloré quasiment sonore. Ici et là, les mots ponctuent
l'impression du spectateur/voyageur : parfums de voyage en couleurs ou
souvenirs façon saudade.
au cinéma Le Latina
du 21 mai au 9 juin 2008
Tous les jours de 14h à 22h
BAR BRESILIEN
Pour retrouver toute l'ambiance du Brésil comme chaque
année dans nos cinémas, découvrez le bar brésilien. Des
spécialités culinaires comme les pães de queijo et la
traditionnelle caïpirinha régaleront vos papilles !
27
GRILLE HORAIRE
A L’ARLEQUIN
Mercredi
7 mai
Jeudi
8 mai
Vendredi
9 mai
Samedi
10 mai
Dimanche
11 mai
Lundi
12 mai
Mardi
13 mai
Bellini et le
démon
Assainissement,
le film
Le Regard du
bœuf
Qu’est devenue
Dulce Veiga ?
14h
La Cité des
hommes
Assainissement,
le film
16h
Favela Maré, notre
histoire d'amour
16h
A la gauche
du père
Désert heureux
13h30
La Cité des
hommes
15h30
Le Regard
du bœuf
Mutum
Sous emprise
17h30
Incontrôlable
Le Regard du
bœuf
La Cité
des hommes
Ce n’est pas
un hasard
Toujours
orangs-outangs
19h30
Ce n’est pas
un hasard
Incurables
19h40
La Voie lactée
Mutum
Assainissement,
le film
19h10
Toujours
orangs-outangs
Désert heureux
Incontrôlable
Favela Maré,
notre histoire
d'amour
21h40
Bellini et le démon
21h
Qu’est devenue
Dulce Veiga ?
21h30
La Voie lactée
Incurables
Sous emprise
28
LA GRILLE HORAIRE
AU CINEMA ACTION CHRISTINE
Mercredi
14 mai
14h
Les
Conspirateurs
16h
Toute nudité
sera châtiée
18h
Jeudi
15 mai
Vendredi
16 mai
Les Aventures Les Années JK –
une trajectoire
de Roberto
politique
Carlos
Marighella portrait robot
du guérillero (VO)
Glauber, le film
Histoire d'un
- labyrinthe du
jeune vagabond
Brésil
Dimanche
18 mai
Lundi
19 mai
Mardi
20 mai
Jango
Excusez-moi, je
me tire
L'Assaut du
train postal
Terre en transe
Les Aventures
Histoire d'un Excusez-moi, je
de Roberto
me tire
jeune vagabond
Carlos
Histoires
croisées
Allez, Brésil !
Toute nudité
sera châtiée
L'Assaut du
train postal
Glauber, le film
- labyrinthe du
Brésil
Terre en transe
Histoires
croisées
20h
L'Assaut du
train postal
Jango
Les
Conspirateurs
22h
La Reine
Diablesse
Les Années JK –
une trajectoire
politique
Allez, Brésil !
(vo sous-titré angl.)
Samedi
17 mai
La Reine
Diablesse
(vo sous-titré angl.)
Les Années JK –
une trajectoire
politique
Allez, Brésil !
Jango
Les Aventures
Histoire d'un Excusez-moi, je
de Roberto
jeune vagabond
me tire
Carlos
Toute nudité
sera châtiée
AU CINEMA LE LATINA
Mercredi
21 mai
Jeudi
22 mai
Vendredi
23 mai
Samedi
24 mai
Dimanche
25 mai
14h
La Pierre du
royaume premier
chapitre
Ginga
Mestre Bimba,
la capoeira
illuminée
Stratégie
Xavante
Ginga
16h
La Pierre du
royaume deuxième
chapitre
Amazonia
Velhas Guardas,
la rencontre
Jeu de scène
Hércules 56
Pindorama
Velhas Guardas,
la rencontre
18h
Le Coco, la
ronde, le pneu
et le phare
Stratégie
Xavante
Transocéan
Amazonia
Transocéan
L'opération
Condor
Bezerra da Silva
– la samba fait
la bête
20h
Jeu de scène
L'opération
Condor
Stratégie
Xavante
Hércules 56
Simonal personne ne
sait le mal que
j’ai eu
22h
Le Coco, la
Rencontre avec
ronde, le pneu
Milton Santos
et le phare
Velhas Guardas,
la rencontre
Pindorama
Mestre Bimba, Bezerra da Silva
– la samba fait
la capoeira
la bête
illuminée
Lundi
26 mai
Mardi
27 mai
Mestre Bimba,
Rencontre avec
la capoeira
Milton Santos
illuminée
Ginga
29
INFOS PRATIQUES
Organisation
Evénement organisé par Jangada - Association pour la promotion de la culture brésilienne
Contact : wwww.jangada.org / 01 55 26 98 50
Presse
Binta Barry
Attachée de presse
[email protected]
01 55 26 98 50
Visuels
Télécharger les photos des films, des réalisateurs et l’affiche du festival :
www.jangada.org / Espace presse / Imprensa
Accréditations
Le formulaire de demande d’accréditation :
www.jangada.org / Espace presse / Imprensa
LES LIEUX ET LES TARIFS
Cinéma L’Arlequin
76 rue de Rennes - 75006 Paris
Films en compétition
du 7 au 13 mai 2008
4 rue Christine - 75006 Paris
Grands classiques
du 14 au 20 mai 2008
Cinéma Le Latina
20 rue du Temple - 75004 Paris
Semaine du documentaire
du 21 au 27 mai 2008
Tarifs du festival
Cinéma l’Arlequin
Plein tarif : 9 €
Tarif réduit : 6,80 €
Tarif groupe / scolaires : 4,30 €
Plein tarif : 8 €
Tarif réduit : 6 €
Tarif groupe : 4,50 €
Cinéma le Latina
Plein tarif : 7,50 €
Tarif réduit : 6 €
Tarif groupe / scolaires : 4 €
Passeport Brésil : 55 €
Le pass 10 places, valable dans les 3 cinémas, est dédié aux passionnés. Il vous permet de profiter
pleinement des trois semaines et ce à prix réduit !
Renseignements
01 55 26 98 50 / www.jangada.org
30
PARTENAIRES
Chaque année, grâce à l’appui de des ses partenaires institutionnels, privés et médias, le festival peut
offrir sa programmation riche et inédite.
Ministère
du Tourisme
Ministère
des Relations
Extérieures
Ministère
de la Culture
Traiteur
organisateur
de réceptions
L’abus d’alcool est dangereux,
à consommer avec modération
Recherche
Sponsoring
Un événement réalisé par
&
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