La Place d`Astarac La Halle moderne La Tour de l`horloge Vestiges

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La bastide : une ville nouvelle
Entre le XIIème et le XIVème siècle, le sud-ouest de la France connaît un remarquable essor urbain avec la création de plus de
500 villes « nouvelles » : les bastides.
Ce phénomène d’urbanisme absolument unique découle de l’affermissement de l’autorité royale des Capétiens et de
l’établissement d’un système administratif hiérarchisé avec l’implantation de sénéchaux en Province.
Ainsi, Eustache de Beaumarchés, sénéchal installé à Toulouse, œuvre pour le roi. Il devient l’un des grands artisans de la
politique des bastides de notre région.
Entre 1272 et 1285, cet homme travaille à la création de 20 villes nouvelles, réparties entre l’Ariège, le Gers et le Tarn. Dans
notre département, nous lui devons : Beaumarchés (bastide qui porte son nom), Cologne, Fleurance, Miélan, Pavie et Mirande.
Sous-préfecture
et Mairie
Les abbés de Berdoues offrent le
bois de leurs forêts aux premiers
habitants, afin que ceux-ci bâtissent
leurs maisons.
Celles qui entouraient la Place au
XIVème siècle sont de modestes
logis de bois et de torchis.
Aujourd’hui animée par un kiosque
à musique, la Place d’Astarac
possédait jusqu’au XIXème siècle
La fondation de Mirande
une halle carrée, à la vaste toiture
A 4km au sud de la future bastide, à Berdoues, une abbaye cistercienne prospère depuis 1130.
surmontée d’un beffroi municipal.
En 1281, Bernard IV, Comte d’Astarac, se rend en compagnie d’un religieux de cette abbaye près du sénéchal de Toulouse pour
Chaque lundi, les artisans etChemin lui faire part de leur intention de fonder Mirande. L’offre
R.D. 137
est acceptée, l’accord
de paréage
signé le 12 juin 1283 en présence
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Une bastide aux allures de damier A. Beaudran
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A l’origine, les couverts étaient
Les sénéchaux, véritables précurseurs des urbanistes modernes, fournissent les plans préétablis des villes nouvelles.
présents sur les 4 côtés de la Place.
Celui de Mirande frappe par sa régularité. La ville se compose de 49 îlots parfaitement carrés, de 51m de côté. La place
Les fondateurs : le Comte
d’AstaracBains
Anciens
d’Astarac libère le centre de la composition en damier, affichant
ainsi son importance au sein de la cité.
Impasse de la Tour
et l’abbé de Berdoues, avaient
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Maisons à colombages
Les maisons actuelles de Mirande datent
essentiellement du XVIIIème et XIXème siècles.
Certaines façades laissent apparaître des colombages.
La pierre est assez rare dans le sud du département
et le bois est donc largement utilisé dans les
constructions. Toutefois, les colombages sont le plus
souvent recouverts d’un enduit de protection et donc
généralement invisibles.
La maison la plus ancienne de Mirande se situe au 20,
rue du Président Wilson (8+ sur le plan). L’appareillage
de sa façade mêle colombages et briques, offrant plus
de résistance aux intempéries. Sa porte d’entrée, aux
décors soignés est de type Renaissance. Cette maison
date du XVIIème siècle.
Numéros utiles...
MAIRIE 05 62 66 52 87
CAMPING 05 62 66 64 11
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De cet hôpital il ne reste que la porte ogivale qui
fut, sans doute, la principale entrée de la Maison de
Charité.
Au moyen-âge, l’hôpital extra-muros possède sa
chapelle et son cimetière. Il offre alors asile à toutes
les infortunes, on y installe même les enfants trouvés.
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Accueil
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XIXème siècle.
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bastide.
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XVIIème siècle, le marché
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la création de la ville menace ruine
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et la décision
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La nécessité de construire unecouvert Sports
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tous. En 1884, un projet est retenu.
Vestiges
des fortifications
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Le montant des travaux
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au Comte d’Astarac d’enclore
la ville de
est estimé à 45 000 francs.
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St-Mart
Le nouveau bâtiment s’implante
in murailles et de fossés. Les travaux de mise en défense
sont rapidement effectués et donnent aux limites de
sur la place de la République.
Avenue
la ville la forme d’un hexagone
irrégulier.
L’espace utilisé correspond à un îlot
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les 1560 m que comportait la muraille
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Gravette
de maisons. La surface est divisée
il n’en subsiste aujourd’hui que 500 m. En 1626, il en
en 3 zones distinctes : un passage
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est fait la description suivante : « La ville de
Mirande
central, accessible aux voitures et
est enceinte d’une très bonne muraille avec courtine,
deux travées latérales qui servent
R.N. 21
MIÉLAN
parapet de six pieds de largeur, elle a 4 portes avec de
d’emplacement à l’usage des
TARBES
grosses tours carrées fortifiées de flancs, pont-levis,
marchands forains.
mâchicoulis… »
Un bel appareil de pierres taillées
Le boulevard des Cordeliers (Tour du bourreau) et
compose le soubassement. Ces
de Louis Laguens conservent de beaux témoignages
pierres ne proviennent pas de notre
de la muraille. La bastide garde son aspect féodal
région (peu de carrières, pierre
jusqu’au 1er quart du XIXème siècle. A cette époque,
gélive), mais d’Angoulême, et sont
on estime que les remparts et les fossés n’ont plus de
acheminées par train, en gare de
raison d’être et leur démolition débute.
Mirande.
Les deux entrées imposantes
sont surmontées d’un tympan
triangulaire aux harmonieux décors
La porte Sabathès,
sculptés. Celui de l’entrée sud porte
le blason de la ville.
en direction d’Auch
L’ouvrage bâti fin XIXème possède
une ossature intérieure en fer et
Dès le début du XIVème siècle, 4 tours-portes
fonte. L’utilisation de ces nouveaux
s’élèvent dans le prolongement des rues axiales
matériaux se répand largement
de la bastide (Nord-Sud-Est-Ouest). Des travaux
en France, après avoir séduit
d’assainissement effectués en 1874 au niveau de la
l’Angleterre. Les halles Baltard à
porte Sabathès ont prouvé l’existence de pont-levis.
Paris inspirent la province.
Ces tours, dont aucune représentation ne subsiste,
Profitez d’un marché, chaque lundi
ne devaient pas être différentes de celles d’autres
et samedi matin, pour découvrir
bastides qui ont eu la sagesse de les conserver. A
l’intérieur de la halle.
Mirande, leur destruction s’échelonne de 1824 à
1827.
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XIVème siècle.
L’abbé fait bâtir sa maison
(abbadiat) à l’angle sud-ouest de la
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de la tour carrée (sous l’horloge
actuelle), au-dessus du café Glacier.
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Le musée des Beaux-Arts et arts
décoratifs de Mirande abrite l’une
des plus importantes collections
du département. L’ensemble
des œuvres offre un panoramaPesos
de l’évolution de la peinture des
ateliers italien, flamand, hollandais
et français, du XVème au XIXème
siècle. Le musée possède aussi une
d'activités
riche collection deZone
faïences.
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Les élections législatives de février
1852 voient la victoire de M.
Granier de Cassagnac, candidat
du gouvernement de l’Empereur.
Gersois de naissance, ami de Victor
Hugo et confident de Napoléon
III, M. Granier de Cassagnac
maintient longtemps dans le Gers
l’attachement à l’Empire.
Son rang de député lui permet de
défendre les intérêts de la ville.
Grâce à lui, Mirande devient Souspréfecture et se dote de ces deux
Couloumère
très beaux édifices de style Second
Empire.
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L’église
Sainte-Marie
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Classée Monument
Historique. La
Centre Economique
construction de l’édifice débute au
XVème siècle. De style Gothique
méridional, elle se distingue
des édifices «gothique Ile de
France» : large nef sans transept,
sans collatéraux, accostée de
chapelles entre les contreforts et
ouvertures réduites au maximum.
Le chœur polygonal possède de
belles verrières du XIXème siècle
évoquant des scènes de la vie de la
Vierge Marie. Au nord, la chapelle
du Purgatoire conserve un vitrail du
XVème siècle : une Vierge à l’enfant
et un St Michel terrassant le dragon
et pesant les âmes à l’aide d’une
balance à deux plateaux.
A l’extérieur, le porche occidental
est la partie la plus surprenante de
l’édifice. De puissants contreforts
enjambant la rue de l’Evêché
soutiennent le clocher dont la
fonction militaire ne fait aucun
doute.
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