ECJS Tale LA GROUPE 1 : Comptes-rendus des

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ECJS Tale LA GROUPE 1 : Comptes-rendus des
ECJS Tale LA GROUPE 1 :
Comptes-rendus des recherches préparatoires au débat
Notre société est-elle source de violences pour les jeunes à l'école ?
Plan des recherches
1. Quelles sont les formes de violences sur les jeunes à l'école ? Quels en sont les acteurs ? Quelles
peuvent être les conséquences de ces violences ?
2. Existe-t-il des aspects spécifiques de notre société qui seraient à l'origine des violences à l'école ? Le
cas de la France est-il spécifique dans le monde (comparatif)
3. Les médias (sens large TV, internet, films, jeux vidéo..) ont-ils une responsabilité dans les violences
sur les jeunes à l'école ?
4. idem avec les familles et l'Etat
5. idem avec l'école
1. Quelles sont les formes de violences sur les jeunes à l'école ? Quels en sont les
acteurs ? Quelles peuvent être les conséquences de ces violences ?
Première proposition
Formes et acteurs
Le harcèlement à l’école toucherait 1,4 million d’élèves. Un phénomène longtemps laissé de côté par
les enseignants et les personnels d'établissement (« c'est pas mon problème, débrouille toi tout
seul ! ») Aujourd’hui pris en compte, les victimes de ces violences scolaires subissent des
traumatismes parfois durables et profonds. Des petites phrases blessantes, au racket entraînant des
bagarres jusqu'au cyberharcèlement, les enfants peuvent afficher une cruauté difficile à imaginer.
Avec 77% d'incidents scolaires violents causés essentiellement par des garçons de l'établissement,
on constate toutefois une différence avec les filles qui elles, sont dans l'affrontement verbal.
De même, il a été relevé que les garçons agressent le plus souvent des garçons et les filles agressent de
plus souvent des filles.
De plus, certains actes d'agression sont commis par des personnes extérieures à l'établissement
souvent la famille venue venger un de leur membre.
Dans les décennies 60-70, les acteurs de violence se contentaient de vols divers et de délits mineurs,
ils sont en nette diminution de nos jours suite aux modifications de peine du Code Pénal à partir de
1990. De plus certains actes qui à l'époque étaient considérés comme anodins sont à présent recensés
comme criminels, souvent perpétrés en groupe.
Pour une majorité d'agresseurs les causes de cette violence est souvent familiale, sociale, et parfois
psychologique.
De nos jours les liens familiaux se sont peu à peu altérés par des causes de divorce, de travail
envahissant ou précaire, de séparation ou de parents qui démissionnent de leur rôle parental.
Les mass média et la culture de la violence ont envahi la télévision, sur internet, les acteurs des
violences scolaires prennent « exemple » ou s'identifient par ces images de guerre, de meurtres,
d'agression ou autre.
Le rôle de l'école et des enseignants sont moins prestigieux, beaucoup d'enfants arrêtent l'école tôt
pour être sûr de trouver un emploi rapidement. Le corps enseignant n'a plus cette importance
d'autrefois et beaucoup de parents doutent du système d'éducation.
L'âge de l'adolescence ou pré-adolescence est un âge important pour la construction de l’être humain
c’est le moment où on affirme sa personnalité, où l'on rejette le monde de l'enfance tout en contestant
le monde des adultes, et c'est surtout l'âge de l'identification et de l’appartenance à un groupe afin de
se fondre dans la masse ou de s'affirmer en étant « caïd »
http://www.sudouest.fr/2013/10/29/harceles-et-isoles-1213765-4693.php
http://media.education.gouv.fr/file/2009/01/7/NI0922_124017.pdf
http://www.liberation.fr/societe/2009/10/14/des-mineurs-plus-dangereux_587589
http://www2.cndp.fr/revueVEI/hs1/debarbieuxhs1.pdf
Quelles peuvent être les conséquences des violences scolaires ?
http://www.youtube.com/watch?v=GC0b5QZAfLQ
-L’échec scolaire
Même si les violences scolaires diminuent avec l’âge, environ 15% des élèves avouent ne pas se sentir
en sécurité dans leur établissement, même si cela reste une minorité, le nombre n’est pas négligeable.
Les violences à répétition que subissent les victimes peuvent provoquer une phobie de l’école, voire
un véritable dégout et favoriser ainsi l’absentéisme de peur d’être à nouveau humilié ou bien frappé.
La peur ressentie peut être la cause d’une altération de la concentration de la part de l’élève ou même
d’une absence de participation en classe de peur de représailles. Toutes ses menaces remettent en
cause le niveau scolaires de l’élève et provoquent ainsi un réel danger pour la poursuite des études.
Dans certains cas, afin de remédier aux problèmes, les parents d’élèves décident d’envoyer leurs
enfants dans un autre établissement.
-Troubles de la santé
Il existe plusieurs troubles de la santé provoqué par les violences scolaires. Tout d’abord, il y a les
troubles physiques dus aux coups répétés. Pour ces violences 67 % se passent entre garçons. Les
élèves victimes peuvent ressentir une honte face à ce qu’ils vivent, car il est tout à fait possible qu’ils
pensent qu’être une victime équivaut à être faible, se laisser faire, ne pas savoir se défendre. Plusieurs
séquelles peuvent être laissées sur le corps, des hématomes, des coupures ou même parfois dans les
cas les plus graves des fractures ou des os brisés.
Les troubles de la santé peuvent également être mentaux. La dépression par exemple est une maladie
qui peut également être provoquée par des violences scolaires. Cette dernière ne se voit pas
forcément, parfois il est possible de la cacher, car elle peut être vue comme une faiblesse par celui ou
celle qui la subit. Les violences verbales à l’école peuvent être une des causes, car être
continuellement insulté, humilié et rabaissé provoque un dégout fasse à soi-même, la victime finit par
se dire que ses camarades de classe ont raison. Ces élèves ont donc une mauvaise opinion d’eux
même. Pour des cas moins graves, on peut également se rendre compte que l’élève ressent une
mésestime de soi ou une grande peur.
-Suicide
Le suicide même s’il reste un cas minoritaire mais qui n’est pas à marginal, puisqu’aujourd’hui il
touche de plus en plus des élèves, de plus en plus jeunes, pouvant être âgés parfois d’une dizaine
d’années seulement
Sitographie
http://www.agircontreleharcelementalecole.gouv.fr/quest-ce-que-le-harcelement/lesconsequences-du-harcelement/
http://www.education.gouv.fr/cid2765/la-prevention-et-la-lutte-contre-la-violence.html
http://www.education.gouv.fr/cid58122/la-perception-du-climat-scolaire-dans-les-collegespublics.html
http://media.education.gouv.fr/file/2011/48/6/DEPP-NI-2011-13-actes-violenceetablissements-publics-second-degre-2010-2011_197486.pdf
http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/03/29/un-enfant-sur-dix-se-dit-victime-deviolences-a-l-ecole_1499898_3224.html
http://www.faitsetgestes.cfwb.be/telechargement/FG_2003/faits_&_gestes_11.pdf
2ème proposition
A l’école nous savons bien que la violence a toujours existé entre les élèves. Au fil des années elle
devient de plus en plus intense et a de graves conséquences sur l’enfant mais aussi son entourage.
Le milieu scolaire est le lieu où les enfants et enseignants passent leur principal temps de leur
journée. L’enfant se retrouve avec ses semblables de même âge, ils sont concentrés entre eux et
certains affirment leur personnalité, d’autres sont influencés, quelques-uns plus faibles ; cette
perpétuelle confrontation peut amener à des violences. Il y a différentes formes de violences comme la
dégradation volontaire du matériels, les jeux à la récréation, la perturbation continuelle des cours,
l’humiliation physique, le harcèlement moral, le racket entre élèves, intimidation, bizutage, agression
envers les élèves et les professeurs, trafics en tout genre…
Nous savons que les enfants ne sont pas tous les même suivant leur éducation et milieu social ; c’est
pourquoi les acteurs sont diverses. En voici quelques exemples: Une éducation peu solide,
environnement social difficile, représentation négative de la famille et de l’autorité, échec scolaire… Le
cancre de jadis ne dort plus au fond de la classe, il monte sur les tables avec un poing vengeur, une
telle haine et violence envers les autres peut traduire un besoin d’extérioriser son mal-être. Dans la
société actuelle, les liens familiaux se dégradent de plus en plus avec les divorces qui augmentent
d’années en années ainsi que les séparations. Cela peut être dû à un manque de relations chaleureuses
entre parents et enfants, l’absence de frères et sœurs ou bien des parents pour des raisons
professionnelles. Il y a aussi les démissions parentales, c’est-à-dire que les parents baissent les bras
face à l’éducation de leurs enfants pour diverses raisons comme le chômage et la pauvreté, les rendant
incapables d’acheter des fournitures ou bien les vêtements du moment. Puis les enfants vivant un
drame à la maison ont souvent des comportements violents à l’école. Aujourd’hui l’avenir des jeunes
semble précaire avec le chômage en hausse donc la majorité des adolescents ne perçoit plus la
nécessité des études qui ne mènent qu’à peu de débouchés. De plus l’image des enseignants vis-à-vis
des parents n’a plus le prestige d’autrefois dans la société car ceux-là sont nombreux à remettre en
question l’enseignement que leur enfants reçoivent. Les médias peuvent en être aussi la cause car les
jeunes sont constamment exposés à des scènes de violences à la télévision, sur internet ou jeux vidéo.
Certains montrent leur refus par rapport au monde de l’éducation. En France beaucoup d’étudiants
s’ennuient à l’école. Ils sont plus de 45% à ne pas se sentir à leur place, l’inactivité et l’inoccupation est
une des causes principales de l’échec scolaire. A la recherche de mouvements et d’ambiance c’est
souvent dans la violence que les élèves s’amusent. Bien sûr la violence et la méchanceté gratuites
existent.
Cela ne va pas sans conséquences.
Les violences à l’école touchent le monde entier, les victimes sont très nombreuses dont en premier
les élèves qui subissent ces violences. Le harcèlement moral fait de gros ravages et peut aller jusqu’au
suicide. Des vidéos sur Youtube d’anciennes victimes d’insultes et acharnements, sont toujours
visibles. De jeunes collégiens comme des lycéennes de toutes nationalités postent leur vidéo montrant
leurs souffrances avant de passer à l’acte du suicide. Notamment les journaux télévisés ou émissions,
comme « toute une histoire » parlent de cet important problème. Les parents deviennent donc les
victimes de la violence scolaire. Ceux dont les enfants sont décédés, voient réellement ces agressions.
Sans aller jusqu’à la mort, d’autres parents voient leurs enfants de plus en plus fragilisés et c’est là
l’importance du soutien. La communication entres élèves et adultes devient essentielle pour en finir
avec ce mal-être. Il faut qu’une autorité supérieure aide l’enfant devant sa faiblesse. Cependant, il est
nécessaire de savoir doser l’intervention car par la suite, il peut y avoir une humiliation
supplémentaire prétextant l’incapacité de la victime à se défendre par ses propres moyens. Les
enseignants sont aussi victimes de la perturbation des cours, la transmission d’informations est
fortement dérangée. Très souvent lorsque le professeur demande le respect, une violence peut
éclater.
La violence dans le milieu scolaire est donc très importante et ne doit pas être prise à la légère. Nous
en avons vu les formes, les causes et les victimes. Ce sujet fait l’actualité car elle traverse différentes
époques. A cause de l’évolution de la mentalité, la banalisation de révoltes, de crimes, cela ne va pas en
s’arrangeant. Malgré tout, de nombreuses solutions sont possibles pour en venir à bout.
2. Existe-t-il des aspects spécifiques de notre société qui seraient à l'origine des
violences à l'école ? Le cas de la France est-il spécifique dans le monde
(comparatif)
Tous les pays sont concernés par la violence scolaire. Les plus grands exemples sont ceux de
massacres uniques, tels que celui dont traite le reconnu film de Michael Moore : Bowling for
Colombine, en 2002, ou encore l’épisode du meurtre d’une enfant de 6ans par un de ses camarade de
classe, qui prétextant ne pas l’aimer tira sur elle. Seulement il existe une violence plus courante dans
les établissements scolaires des quartiers les plus pauvres qui elle concerne un grand nombre de pays
à travers le monde.
En France, la violence fut mise à jour lors d’une manifestation des étudiants pour la dénoncer en 1990,
ici, dès 1967 (d’après des sociologues tels que Testanière, Bourdieu et Passeron), une violence
traditionnelle de jeunes résistants au système scolaire est déjà en place, mais s’exprimant surtout
contre les enseignants. Mais cette découverte médiatique ne se fait pas qu’en France, et surtout, ne
respecte pas la limite Nord/Sud.
Angleterre : 51% des jeunes entre 11 et 16ans avaient subi des agressions en 2003
Québec :
20,2% des garçons du secondaire sont victimes de violence à répétition, contre 13% des filles. (Ce
caractère « genré » de la violence n’est pas visible uniquement au Québec)
Finlande : 10 à 20% des élèves sont dépressifs, suicidaires, ou consommateurs d’alcool et de tabac.
Allemagne : Des données de 2005 ont montré que 6,2% des élèves avaient subi une forme d'abus
sexuel.
Japon 200 étudiants japonais suicidés en 2010 (Documentaire de Guy Brousmiche Brimades) , et une
très grande hausse de crimes et de prostitution chez les jeunes. Ce qui serait dû à la pression d’une
société hyper-exigeante ou sortir de la norme est très mal considéré, vu comme une faiblesse, ainsi
qu’une grande popularité des jeux vidéo qui ajouterait un aspect mortifère à cette jeunesse.
L’Afrique du sud subit une très importante violence élève/ professeur et vice-versa. 3/5 des
établissements scolaires sont sujets à des violences verbales et physiques. Et 2.8% d’écoles sont même
sujets à des agressions sexuelles envers les professeurs
Etats-Unis : 25% des jeunes de 16 ans affirment avoir été victimes d’une forme de harcèlement ou de
violences physiques répétées. Parmi ceux interrogés, 16.6% ont déjà porté une arme en 1995.Aux
Etats-Unis 30% des écoliers subissent chaque semestre des intimidations.
Des solutions
KiVa est le nom d’un programme de lutte contre le harcèlement en milieu scolaire
développé en Finlande.
Le programme y connaît un réel succès : durant les deux premières années de sa diffusion, 75% de
toutes les écoles fondamentales du pays (primaires et collèges) y ont adhéré.
Programme Olweus, développé au Colorado en 1993 ; définit une « approche globale » contre les
brimades qui inclut un ensemble d’action, auxquelles sont associés tous les acteurs de la communauté
scolaire :
‐ Diagnostics sur la nature et la prévalence de l’intimidation ;
‐ création d’un comité dont la tâche consiste à coordonner les différents aspects du programme ;
‐ Surveillance accrue des élèves ;
‐ mise en place de règles et de sanctions contre ce type de violence.
+Norvège, en Autriche, en Finlande, en Allemagne, en Australie, au Canada, au Japon, en Nouvelle
Zélande et aux États‐Unis
La plupart des évaluations de ce programme semblent indiquer des résultats globalement
positifs : diminution jusqu’à 50%
La solution trouvée par les Etats-Unis est un programme efficace contre la colère, alors que dans les
années 80, ils appliquaient la « tolérance zéro » par le renvoi d’élève.
Le projet de l’Allemagne, Apprendre sans peur, sous forme d’un manuel qui définit des exercices et
des activités visant à éliminer la violence scolaire, qu’ils ont financé pour les pays d’Afrique, d’Asie et
d’Amérique Latine.
Deux exemples connus de la violence aux Etats Unis (reprise de Wikipédia et Libération)
- 2000
Kayla Rolland (12 mai 1993 - 29 février 2000) était une fillette américaine de six ans originaire de la
région de Flint, (Michigan, États-Unis), tuée par balle par l'un de ses camarades de classe, Dedrick
Owens, également âgé de six ans. Ce drame relança le débat sur la facilité d'accès aux armes aux ÉtatsUnis.
Les deux enfants étaient scolarisés à l'école primaire Theo J. Buell elementary school. L'arme à feu
utilisée pour tuer Kayla appartenait à l'oncle de Dedrick, Jamelle James. Dedrick avait pris l'arme et
l'avait apportée à l'école pour la montrer à ses camarades de classe. Apercevant Kayla, il dirigea alors
l'arme sur elle et lui dit : « I don't like you » (« je t'aime pas »). Elle lui répondit : « So what? » (« Et alors
? ») et Dedrick fit feu, la touchant au bras droit. Kayla décéda une demi-heure plus tard des suites de
sa blessure.
L'histoire du meurtre de Kayla a été montrée dans le documentaire de Michael Moore, Bowling for
Columbine. Kayla est aussi devenue la plus jeune victime de « fusillades scolaires » et Dedrick, le plus
jeune meurtrier.
-20 avril 1999
Fusillade du lycée Columbine : deux élèves de 18 et 17 ans tuent 12 élèves et un professeur, et font 24
blessés, puis se suicident.
http://www.youtube.com/watch?v=sOBkwGCdEmQ
L'histoire d'Eric Harris et Dylan Klebold, les deux lycéens accusés d'avoir abattu de sang-froid une
quinzaine de leurs condisciples, est bien entendu celle de deux individus dont on ne percera jamais
tous les secrets. Leurs voisins les décrivent comme «des garçons intelligents», «discrets et
tranquilles», les enfants «sans problèmes» de «familles tout à fait bien» d'une banlieue aisée. Les
élèves de Columbine High, le lycée dont ils ont fait un charnier, affirment qu'«ils avaient le look
néonazi», «adoraient Hitler», «parlaient tout le temps de mort, d'apocalypse et de suprématie
blanche», «Mafia des Longs-Manteaux». Tous les survivants confirment qu'il y avait de la méthode
(en plus de la préparation) dans leur folie meurtrière: les minorités (Noirs ou Hispaniques) ont été
prises pour cible, en même temps que les «beaufs» des équipes sportives qui sont les roitelets de tout
lycée américain. Et que la date de l'attaque (le 20 avril) n'a pas été choisie au hasard: les néonazis du
monde entier célèbrent l'anniversaire de la naissance d'Hitler" Le drame réveille automatiquement le
débat sur «la sécurité dans les écoles »
Sources
Divers textes d’Eric Debarbieux :
http://www2.cndp.fr/revueVEI/hs1/debarbieuxhs1.pdf
http://plan-international.org/apprendresanspeur/ressources/histoires/plan-fait-appel-a-desadolescents-pour-mettre-fin-a-la-violence-scolaire-en-allemagne
http://www.education.gouv.fr/archives/2012/refondonslecole/wpcontent/uploads/2012/09/consulter_la_comparaison_internationale_sur_les_violences_scolaires1.pdf
http://www.monde-diplomatique.fr/1999/08/ESNAULT/12316
http://terangaweb.com/centenaire-de-lanc-lafrique-du-sud-eduquee-dans-la-violence-2/
3. Les médias sont-ils en partie responsables de la violence des jeunes, de
manière indirecte ?
Première proposition
La violence scolaire est subie au quotidien par certains élèves dans le milieu qu'ils fréquentent chaque
jours. Cette jeune génération est née au cœur des medias, avec la télévision, le boom d'internet, et par
ces biais les clips musicaux et l'accès à des réseaux (de jeux voire sociaux).
Par conséquent il semble intéressant de se demander si la violence scolaire et les medias ont un lien,
et donc si les medias sont en partie responsables de la violence scolaire.
De cette manière, nous commencerons par exposer les évènements qui se sont déroulés dans certains
établissements découlant d'une influence médiatique, puis dans une seconde partie, nous observerons
l'aspect positif des medias concernant les violences à l'école.
Dans cette première partie nous allons intéresser à des évènements ou recherches mettant en lien les
medias et les violences scolaires.
En France, ce sujet est objet de recherche, notamment pour l'université de Grenoble qui a réalisé une
étude qui établit que les jeux vidéo conduiraient à une banalisation de la violence. Elle ramènerait les
joueurs aux évènements violents qui ont eu lieu dans leur vie et mettrait en avant cette violence
passée. Un phénomène d'addiction se créerait.
A l'étranger, plus précisément a Orlando, un enfant de neuf ans se rend à l'école armé, représentant ce
qu'il a vu dans son jeu vidéo pourtant réputé non violent, Minecraft. Il est assigné à résidence. Son
père aurait un rôle (au moins éducatif dans cette affaire)
→ Les jeux vidéo et la violence qu'ils induiraient plus ou moins consciemment dans l'esprit des
étudiants auraient des répercutions sur le comportement qu'ils adoptent à l'école.
Etudes réalisées (http://lexpansion.lexpress.fr/high-tech/une-etude-demontre-que-les-jeux-videoviolents-rendent-plus-agressif_346260.html )
Et Minecraft et la Violence ( http://www.gizmodo.fr/2013/10/01/minecraft-violence-ecole.html )
Quant à la télévision, elle aurait un impact sur la violence à l'école elle aussi.
Le CSA et les restrictions d'âge sur les programmes télévisés sont assez subjectifs et ne se poursuivent
pas au-delà de 22h30 au niveau de la censure des programmes. Mais les enfants ne sont pas toujours
couchés à cette heure. Ils peuvent se rendre à l'école le lendemain et peut-être voudront-t-ils
reproduire le même schéma avec leurs camarades.
En 2006, Zinedine Zidane violente un de ses adversaires lors de la finale de la coupe du monde de
football. Cet évènement est mondial et de nombreux enfants passionnés de ce sport sont
probablement devant leurs écrans, sachant que les clubs de football sont très côtés à cette période.
Ainsi, ce geste d'un héros aura surement été répété dans de nombreuses cours de récréation, lieu
propice au football pendant les récréations.
Les reportages dans les journaux télévisés concernant les jeux dangereux ne seraient-ils pas facteur
de propagation de ces jeux ?
La télévision montre des actes violents au quotidien à travers les programmes, malgré les précautions
prises, mais aussi des évènements ponctuels comme des évènements sportifs comportant de la
violence de la part des joueurs. Les règles mises en œuvre ne sont peut-être pas suffisantes pour
protéger les enfants. Ainsi, les journaux montrent des jeux dangereux pratiques dans les cours de
récréation, mais nous pouvons penser que c'est une façon directe de propager ces jeux.
CSA 1(http://www.csa.fr/es/Espace-Presse/Interventions-publiques/Jeunes-education-et-violencea-la-television/Television-et-banalisation-de-la-violence )
& 2 (http://www.csa.fr/es/Espace-Presse/Interventions-publiques/Jeunes-education-et-violence-ala-television/6h-22h30-periode-de-protection )
Les réseaux sociaux sont également sujet d'inquiétude et sont même pointés par le Gouvernement.
Tout d'abord, certains journalistes scientifiques s'interrogent sur la relation entre l'absentéisme
scolaire, les réseaux sociaux et la persécution qui pousserait les élèves à ne plus se rendre en cours.
Suite au décès d'une jeune fille devant son lycée, suite aux coups d'un de ses camarades, une enquête a
mis en lien ce drame avec les réseaux sociaux utilises par deux jeunes gens. Un forum de professeur
s'est également intéressé a la question.
Le gouvernement met également en cause la place des réseaux sociaux vis-à-vis de la violence
scolaire, ainsi que les applications sur Smartphone.
→ La violence scolaire en lien avec les réseaux sociaux et internet est quasiment admise par les
scientifiques, mais aussi les professeurs et le gouvernement qui tente de faire pression sur les
modérateurs des réseaux pour qu'ils condamnent les mineurs qui sont injurieux et ont des paroles
blessantes pour certains de leurs camarades, ceci en supprimant tout bonnement leurs comptes.
Article Scientifique (http://www.futura-sciences.com/magazines/sciences/infos/actu/d/hommeados-reseaux-sociaux-violence-trop-facile-31057/ )
Article de Professeur (http://www.enseignons.be/actualites/2011/06/25/violence-ecole-reseauxsociaux )
Gouvernement (http://www.numerama.com/magazine/19828-les-reseaux-sociaux-favorisent-laviolence-a-l-ecole-selon-un-elu.html )
Mais les medias peuvent également avoir une influence positive sur la violence scolaire.
Tout d’abord le gouvernement a mis en place un site parlant des violences scolaires afin de
sensibiliser les élèves mais aussi les parents et les enseignants en ce qui concerne ce fléau.
Cependant le site reste très peu connu et seules les personnes voulant se renseigner sur ce type de
violence le trouvent.
Site (http://www.agircontreleharcelementalecole.gouv.fr/ )
Les jeux vidéo cités plus haut dans ce compte-rendu peuvent également, selon certaines études, avoir
un aspect positif sur le comportement des joueurs. Ils auraient pour vertu de les ≪ défouler ≫ et ainsi
d’extérioriser la violence qui est en eux de façon virtuelle.
Une autre étude a démontré que les jeux vidéo auraient des effets positifs sur la précision, la
concentration, et également d'autres éléments de la vie quotidienne comme la reconnaissance
visuelle, ou encore les réflexes.
Etude Américaine (http://www.01net.com/editorial/589169/une-etude-americaine-pointe-leseffets-positifs-des-jeux-videos/)
Des artistes peuvent également dénoncer la violence scolaire ; par exemple, Xavier Dolan réalisateur
du clip de la chanson du groupe Indochine College boy, a choisi dans ce clip* d’illustrer la gradation de
la violence scolaire auprès d’un jeune homme. De même, le réalisateur Abdellatif Kechiche qui affiche
la discrimination scolaire dans son film La Vie d'Adèle, dans lequel nous pouvons voir une bagarre
entre deux étudiantes à cause de l'orientation sexuelle de l'une d'elle.
*Description du Clip du groupe Indochine : Tout d’abord le garçon se fait harcelé en classe, une
majorité de ses camarades lance sur lui des boules en papier. Puis la situation s’aggrave de plus en
plus, il finit par se faire battre et même se faire tuer avec une grande violence puisqu’il est crucifié et
qu’il se fait tiré dessus. Ses camarades ont les yeux bandés, la police également, cela symbolise le fait
que ces jeunes gens ne se rendent pas forcement compte de la gravité de leurs actes et cela symbolise
également le fait que les autorités jouent aux aveugles face à cette violence extrême qu’ils font
semblant de ne pas voir. Et même lorsque ces autorités tentent d’intervenir elle tire sur la mauvaise
personne : l’élève victime de ces violences. La police selon ce clip a plutôt tendance à défendre les
auteurs de ces violences. Ils tendent donc la main plutôt aux accusés qu’aux victimes.
Clip (http://www.youtube.com/watch?v=Rp5U5mdARgY )
Ce clip a fait débat. Le CSA français a interdit sa diffusion durant les horaires contrôlés pour cause de
la grande violence des images. Dans une interview pour Penelope McQuade dans son émission, le
réalisateur souligne cependant que cela a aidé un grand nombre de personnes. Ils ont en effet reçu
beaucoup de lettres les remerciant, soit de la part des victimes qui se sentaient comprises, des
harceleurs qui se sont ainsi rendu compte de la gravité de leurs actes ou encore de la part de
parents d’élèves qui sont reconnaissants envers le réalisateur de leur avoir ouvert les yeux.
Interview (http://www.youtube.com/watch?v=AHQFmsjQuOQ )
→ Ainsi, la violence scolaire peut être dénoncée par certains artistes et sous différentes formes, et
l'utilisation des medias peut avoir des fins utiles et contribuer à la concentration des étudiants.
Nous pouvons donc en conclure que la place des medias a effectivement une part de responsabilité
concernant la violence scolaire, que ce soit les jeux vidéo, la télévision, ou internet.
Malgré cela les medias ont aussi une influence positive, augmentant la concentration des écoliers,
dénonçant les violences qu'ils sont susceptibles de subir au quotidien par exemple.
Deuxième proposition
De nos jours, les phénomènes de violence à l'école et la progression constante des comportements
violents de certains adolescents sont devenus un problème de société. Sociologiques, culturelles et
psychologiques, les causes de la violence de ces adolescents ou enfants sont multiples.
Rackets, vols, agression, trafic en tout genre... la liste est longue des agissements qui riment avec
violence.
De plus, aujourd’hui il y a une véritable banalisation de la violence dans les médias.
En effet certain programmes sont dangereux sur des êtres fragiles, jeunes ou sensible... Qui peuvent
être influencés et donner de mauvaises idées aux jeunes.
Mais la violence à l'école est-elle liée aux différents médias présents dans la société ?
Nous allons commencer par voir quels sont les différents médias exposés aux jeunes susceptibles de
provoquer des comportements violents entre eux, puis, nous essayerons de trouver des idées ou
moyens pour arrêter ou ralentir ce phénomène qui devient assez important et inquiétant.
Les médias donnent aux enfants le sentiment que la violence est partout. Les enfants vivant en
Occident passeraient en moyenne 45,5heures pas semaine soit 6,5heures par jour devant leurs
ordinateurs, télévision ou encore consoles.
Pour commencer, Internet est un accès libre à la violence et est désormais simplifié grâce à des vidéos
que l'on peut visionner gratuitement et sans contrôle quelconque, exemple avec le site Youtube où les
internautes postent des vidéos violentes qui peuvent êtres visualisées en seulement un clic et par la
suite choquer les plus jeunes.
De plus, certain réseaux sociaux comme Facebook, ou Twitter peuvent entraîner des actes de violences
envers des jeunes, puisque la diffusion de méchanceté, moquerie, deviennent public.
Cela peut entraîner un ou plusieurs mouvements de haine envers des élèves qui pourraient être par la
suite persécutés et prendre une dimension tragique.
La télévision, qui est un moyen de se divertir ou de s'informer, peut aussi contenir beaucoup de scènes
qui peuvent choquer. Par exemple durant les actualités, le jeune public peut encore avoir accès à la
télévision, et certaines scènes contenant des images traitant des faits divers comme la guerre, ou les
accidents, les meurtres … peuvent troubler certains enfant et les perturbés.
Les séries et les films sont aussi responsables de cette banalisation de la violence à la télévision. Par
exemple, les séries comme « Les experts » exposent des images morbides ou des cadavres sont exposés
aux yeux de tous. Dans les films d'actions ou autres, se déroulent des scènes de bagarre, de meurtres
ou bien ou la procuration d'armes semblent faciles, et innocentes et donc peuvent influencer le jeune
public.
Avant d'avoir atteint 18 ans un enfant aura vu à la télé environs 200 000 actes de violence dont
40 000 meurtres.
Pour finir, les jeux vidéo peuvent aussi contenir des représentations graphiques de violence, de
consommation de drogue, d'alcool, relation sexuelle … Ce sont des thèmes récurrents dans les jeux
vidéo qui peuvent causer des dépendances, des comportements violents auprès des jeunes qui
s'identifient aux personnages des jeux auxquels ils jouent ou encore adopter un comportement
antisocial. Les jeunes adeptes des jeux vidéo ont des pensées agressives et ce serait la raison d'une
hausse de 17% des réponses violentes à la provocation. Les jeux vidéo comptent pour 13 à 22% dans
la hausse des comportements violents des adolescents.
4. idem avec les familles et l'Etat
Première proposition
La violence scolaire désigne les actes violents réalisés dans les établissements scolaires et dirigés
contre les élèves, les enseignants ou les établissements eux-mêmes (dégradations, incendies). C'est en
2008 que la violence scolaire marque un pic, avec 80,9% d'atteintes aux personnes d'incidents décla
rés, d'après le ministère de l'éducation nationale. La médiation des questions de la violence à l'école a
suscité l'inquiétude des parents, d'où le besoin de qualifier le phénomène par des statistiques. Celle-ci,
a beaucoup favorisé l'organisation de la recherche de la recherche sur ce thème.
Les familles ont-elles une responsabilité dans les violences à l'école? L'état fait-il assez pour limiter
ces violences.
D'après les statistiques la violence scolaire a augmenté durant ces dernières années. Les causes de
celles-ci sont variées. Des études ont pu démontrer que les causes viendraient des jeux vidéo, de films
de télévision ou de cinéma, des parents démoralisateurs... L'école serait alors un moyen de se
''défouler '' sur autrui de leur surplus d'énergie qu'ils auraient accumulé. En effet, une autre étude
aurait prouvé que de regarder des films ou des jeux vidéo violents stimulerait une petite partie de
notre cerveau, qui voudrait reproduire les mêmes gestes ou violences. Surtout chez les enfants
instables psychologiquement. Cela proviendrait aussi de l'éducation des parents. Une mauvaise
éducation ou des parents peu autoritaires engendrerait sur l'enfant un manque, c'est ainsi qu'il
comble ce manque en le basculant sur les autres.
D'après l'avis de l'expert Jean Epstein, psychologue :
« L'école constitue un vase communicant permanent entre l'enfant et sa famille. L'enfant emmène en
classe ses problèmes familiaux et vice-versa. Ainsi, « l'enfant roi » aura du mal à accepter les règles
scolaires: plus les parents sont ''fragiles'' à la maison, plus les enfants risquent d'être affichés comme
ayant un comportement agressif ou hyperactif en classe. Par ailleurs, de plus en plus d'enfants ont perdu,
à l'école, le 'sens' d'apprendre: ils ne voient pas l'intérêt de bien travailler en classe, d'avoir un diplôme.
L'école doit donc, dès la maternelle, s'attacher à redonner du sens à l'apprentissage, en accordant une
plus large place aux notions de 'participations' et de 'plaisir »
La responsabilité civile des parents, du fait de leurs enfants mineurs, est l'obligation pour les parents
d'indemniser la victime pour les dommages causés par leurs enfants de s'occuper de leur enfants. En
effet, d'après le code civile, article 1384, le père et la mère, en tant qu'ils exercent l'autorité parentale,
sont solidairement responsables du dommage causé par leurs enfants mineurs habitant avec eux.
Cette responsabilité des parents n'exclut pas celle du mineur qui pourra être recherchée sur le
fondement des articles 1382 et 1383 du code civil. C'est une garantie pour les victimes d'être
indemnisées car les parents sont souvent plus solvables que les mineurs.
La responsabilité du mineur devra être établie avant d'engager celle des parents. Le mineur doit avoir
commis un fait dommageable, alors qu'il habite chez ses parents.
L' État qui a été alarmé par la montée de violence en milieux scolaire a décidé de réagir et de mettre
tout en œuvre pour limiter celle-ci. Des mesures de prévention ont été mises en place.
Les États généraux de la sécurité à l'école, ont été réunis en Sorbonne en avril 2010. Ils ont permis
l'émergence de pistes d'actions pour faire reculer la violence en milieu scolaire. Cinq orientations ont
ainsi été mises en œuvre:
 Mesurer le climat et la violence avec l'enquête SIVIS (système d'information et de vigilance sur la
sécurité scolaire) et de l'enquête de victimisation.
 Former les enseignants et personnels de l'éducation nationale grâce à un dispositif national
d'accompagnement.
 Renforcer le plan de sécurisation des établissements.
 Redonner du sens aux sanctions scolaires, en réaffirmant leur dimension éducative.
 Développer un programme particulier pour les établissements du programme Éclair.
C'est ainsi, que 500 emplois d'assistants chargés de prévention et de sécurité (APS) sont créés à la rentrée
scolaire 2012. Les APS ont pour objectif de renforcer les actions de prévention et de sécurité conduites au
sein des établissements scolaires les plus exposés aux phénomènes de violence et dont le climat nécessite
d'être amélioré.
Toutes ces préventions sont mises en place par l' État, pour améliorer le système scolaire et que l'autorité qui
manque soit de nouveau parmi les locaux des écoles. Les parents peuvent compter sur les établissements
scolaires mais ceux-ci comptent également sur les parents. Donc pour limiter la violence scolaire les
établissements et les parents doivent être solidaires.
Seconde proposition
La violence d'un enfant en milieu scolaire peut être reliée par différentes façon à son milieu familial.
L'éducation qu'il a reçue de ses parents joue un rôle important dans son comportement en société.
Tout comme son niveau de vie peut avoir un impact sur son agressivité. Nous sommes ainsi en droit
de nous demander si les familles ont une responsabilité dans les violences à l'école ? Et si l'État fait
assez pour limiter ces violences ?
La violence à l'école commence déjà à la maison. Donc les parents sont les premiers à devoir prendre
des mesures pour limiter cette violence. Ceci commence par une bonne éducation qui est la base de
tout.
Partie 1 ----> Les familles ont elles une responsabilité dans les violences à l'école ?
-L'éducation:
Les parents se doivent de donner une bonne éducation à leurs enfants. Ils se doivent aussi de leur
donner l'exemple, alors lorsqu'il peut y avoir des violences conjugales, l'enfant peut reproduire ce
schéma. La violence conjugale est, au sein d'un couple, la brutalité exercée par un des partenaires sur
son conjoint ou sa conjointe. Il peut s'agir d'un phénomène circonstanciel, mais aussi parfois d'un
processus répétitif au cours duquel un partenaire exerce une domination sur l'autre qui s’exprime par
des agressions. La violence conjugale a des conséquences graves pour les victimes ainsi que pour les
éventuels enfants du couple. Ceux-ci pourraient penser que cet acte est normal et le reproduire. Un
enfant a tendance à idéaliser ses parents, et donc à les imiter. Les parents ont pour rôle d'enseigner à
leurs enfants que la violence c'est mal, et qu'il ne faut pas en faire usage n'importe comment.
Les adolescents se structurent à partir de trois types de lieu : la famille, l’école et la rue. Dans chacun
de ces lieux, des adultes font référence de modèle : les parents dans la famille, les enseignants à l’école,
les aînés dans la rue. Mais ces trois catégories d’adultes, qui transmettent les repères, sont dans un
discours de discrédit mutuel : les enseignants parlent des parents démissionnaires et des voyous de la
rue, les parents disent que les enseignants ne savent plus faire leur travail et ne sont même plus
capables d’assurer la discipline, et parlent de la mauvaise influence de la rue. Les aînés disent : « Que
tu travailles ou que tu ne travailles pas au collège, tu es dans un collège sans avenir ». Le problème est
toujours chez l’autre. Or, l’un des premiers droits de l’enfant, c’est la cohérence que doivent adopter
les adultes autour de lui. Un enfant a besoin de stabilité et d'un bon encadrement pour se développer
normalement.
-La situation économique de la famille:
Une mauvaise situation financière pourrait elle aussi avoir un impact sur le comportement de l'enfant.
Par exemple il pourrait être tenté par des gains faciles. Ce dernier est susceptible de vouloir
commettre des vols avec violences, comme racketter ses camarades à l'école, pour avoir les choses
qu'il ne possède pas. Car souvent à l'adolescence les jeunes veulent plus de bien matériel comme par
exemple un téléphone portable, ou de l'argent de poche. Si ce dernier n'en a pas, il peut être tenté de
recourir à la brutalité envers les élèves de son écoles pour lui prendre ce qu'ils ont et que lui n'a pas
les moyens d'avoir. Dans ce cas le rôle des parents est de sanctionné l'enfant pour qu'il ne
recommence pas, car les vols avec violence peuvent mener celui-ci au tribunal.
-Le complexe d'infériorité:
Si l'enfant est trop rabaissé au sein de sa famille, si il est trop soumis, il peut vouloir avoir le pouvoir
autre part pour compenser, comme par exemple à l'école. Les parents ayant de l'autorité, ce dernier
ne peut pas avoir le dessus. Il peut donc s'en prendre à ses camarades qui sont plus faible et avec qui il
aurait alors le dessus. Il pourrait devenir fréquemment violent avec les autres pour avoir un sentiment
de supériorité.
-Les laissés pour compte:
Un enfant pourrait devenir violent si ses parents ne s'occupent pas assez de lui. Tout d'abord s’ ils ne
prêtent pas attention à son éducation et qu'il le laisse tout faire. S’ils ne contrôlent pas ses
fréquentations et son comportement, l'enfant peut vite penser qu'il a le pouvoir de faire ce qu'il veut.
Mais aussi l'individu pourrait éprouver le besoin de se faire remarquer de sa famille par n'importe
quel moyen, y compris se battre à l'école parce qu'il a besoin que l'on se soucie de lui.
Partie 2 ----> L'état fait-il assez pour limiter ces violences ?
L'encadrement des jeunes à l'école:
C'est par l'école et l'éducation qu'on "construit" des futurs citoyens. Il faudrait donc une école plus
stricte où les maîtres retrouveraient leur place (et ne seraient pas des copains), où la discipline, la
morale et le respect des maîtres seraient d'usage. Une école laïque pour tous, pourquoi pas un
uniforme pour atténuer les différences de classes sociales. Un encadrement suffisant est nécessaire.
Bien évidemment il paraît indispensable de recruter du personnel encadrant, qualifié, formé à
l'approche psychologique des enfants et des adolescents. Des surveillants scolaires pour apporter un
bon encadrement aux enfants.
3ème proposition
PARTIE 1 : Les familles ont elles une responsabilité dans les violences a l’école.
La violence à l'école et la progression constante des comportements violents de certains ados est
devenu ces dernières années un véritable problème de société. Les causes de la violence de ces ados
sont multiples. Rackets, vols, agression, trafic en tout genre... la liste est longue des agissements qui
riment avec violence.
Les jeunes les plus violents au sein des établissements scolaires présentent souvent des relations
psychologiques perturbées avec leurs parents, en particulier le père. Ils évoquent plus que leurs pairs
l’indifférence ou l’hostilité de leur famille tant à leur égard que vis-à-vis de leur scolarité et il faut
également relever le manque de coopération des familles avec l’école et leurs conduites trop
anxieuses, trop laxistes ou inconsistantes, sans oublier leurs éventuels comportements violents, les
parents s’avérant, pour leurs enfants, un modèle d’apprentissage privilégié. La violence est d’ailleurs
parfois valorisée au sein de familles qui pensent qu’elle permet aux enfants de se faire respecter des
autres. L'’intégration à la famille s’avère la meilleure préparation à l’insertion sociale, la famille jouant
un rôle essentiel dans la formation de la conscience morale et s’avérant l’élément fondamental dans la
transmission des valeurs.
La relation aux parents peut toutefois s’avérer particulièrement difficile chez certains adolescents qui
risquent de se montrer également incapables de nouer de bonnes relations avec les autres. Ces jeunes
peuvent alors s'exprimer leur malaise à travers des conduites violentes dans l’école. Certaines
pratiques éducatives parentales sont en effet susceptibles de jouer un rôle désocialisant : si elles sont
trop libérales, l’enfant et l’adolescent peuvent ne concevoir aucune limite dans la vie sociale, puisqu’ils
ne les perçoivent pas dans leur vie familiale ; si elles sont trop autoritaires, ils ne peuvent exercer leur
agressivité qu’à l’extérieur de la famille. L’enfant, puis l’adolescent, ont en effet besoin de se sentir en
sécurité, protégés par des limites éducatives qui leur servent de points de repères. L’éducation
familiale socialise l’enfant et le conduit à acquérir son autonomie, à construire son identité et à
renforcer ses sentiments, ses manières d’agir et ses croyances.
Un enfant témoin de violences conjugales pourra aussi développer une difficulté dans son rapport
avec autrui. Ses compétences sociales, sa capacité d’évolution dans le monde avec ses pairs et
également avec les figures d’autorité pourra en être atteinte. Le risque est qu’il intègre un modèle
violent pour résoudre ses conflits et être, de ce fait, peu tolérant aux frustrations et aux limites
imposées par certaines situations ou par une autre personne. Il pourra ainsi présenter des
comportements inadaptés socialement et devenir agressif. En effet, bien que cela puisse paraître
paradoxal, un grand nombre d’enfants exposés aux violences répète ce modèle, même s’il en a
souffert.
PARTIE 2 : L'Etat fait-il assez pour limiter ces violences?
Les élèves ont besoin de travailler dans un climat serein pour réussir. Seule une politique reposant
sur une amélioration du climat scolaire peut faire diminuer les violences en milieu scolaire. Agir sur ce
climat, c’est travailler sur la dynamique et sur les stratégies d’équipe, pour briser la solitude dans la
classe, adopter des stratégies pédagogiques en faveur de l’engagement et de la motivation des élèves,
établir un cadre et des règles explicites et explicitées, prévenir les violences et le harcèlement,
privilégier la coéducation avec les familles, interagir en contexte, renforcer les liens avec les
partenaires, améliorer la qualité de vie à l’école.
Le ministère a fait de la prévention et de la lutte contre le harcèlement entre élèves l'une de ses
priorités d'action. Le harcèlement se caractérise par l'usage répété de la violence physique, de
moqueries et autres humiliations entre élèves. Ses conséquences peuvent être lourdes lorsqu'il n'est
pas pris en compte : perte d'estime de soi, décrochage scolaire, désocialisation, anxiété, dépression,
somatisation, conduites suicidaires.
Une action disciplinaire est automatiquement engagée quand l'élève :
-est l'auteur de violence verbale à l'égard d'un membre du personnel de l'établissement.
-commet un acte grave à l'égard d'un membre du personnel ou d'un élève.
-est l'auteur de violence physique envers un membre du personnel de l'établissement : le chef
d'établissement saisit alors le conseil de discipline.
De nouvelles mesures sont créées :
-les mesures de responsabilisation
-l'exclusion temporaire de la classe
L'exclusion temporaire de plus de huit jours est supprimée.
Les mesures de responsabilisation visent à accompagner l'élève dans une réflexion éducative. Elles
peuvent être appliquées de deux manières distinctes : comme une sanction disciplinaire, ou comme
une alternative à la sanction d'exclusion temporaire.
L'exclusion temporaire de classe ne doit pas être un recours systématique face à des perturbations
scolaires. Elle nécessite un encadrement éducatif de l'élève et doit éviter la rupture avec les
apprentissages scolaires.
La commission éducative permet à une équipe disciplinaire et d'éventuels partenaires de se réunir
autour de la situation d'un élève avec lui-même et sa famille. Elle n'enclenche pas systématiquement
une sanction et favorise un accompagnement sur le court ou moyen terme pour encourager l'élève
dans une démarche éducative. Elle peut donc être réunie de manière préventive à l'égard d'un élève
qui aurait besoin d'un soutien éducatif et/ou pédagogique, autant que pour un élève avec lequel une
réponse d'ordre règlementaire doit être apportée.
L'objectif restant pour la mission de tout établissement scolaire : la réussite scolaire et éducative des
élèves.
5. idem avec l'école
Pour agir contre les violences à l'école envers les professeurs ou bien les élèves , l'éducation nationale
a mis en place des formations pour les professeurs .La prévention des violences et l'amélioration du
climat scolaire font intégralement partie, depuis la rentrée 2013, de la formation initiale dispensée au
sein des Écoles supérieures du professorat et de l'éducation
Les personnels d'encadrement bénéficient d'un plan de formation aux problématiques de
prévention, de sécurité et de gestion de crise.
La délégation ministérielle en charge de la prévention des violences en milieu scolaire a
systématisé des formations pluri-professionnelles à l'École supérieure de l'éducation nationale
(ESEN), de l'enseignement supérieur et de la recherche. Des équipes académiques pluriprofessionnelles dédiées au climat scolaire ont en effet été constituées autour des recteurs et sont
formées pendant trois ans, depuis septembre 2013, sur cette thématique.
Elle a également recours à des cours de prévention et améliore la sécurité de l'établissement en
question.
Des diagnostics de sécurité effectués dans les établissements scolaires ont donné lieu à plus de 14 500
préconisations (aménagement de locaux, installation de clôtures, équipement en vidéo protection,
etc.), mises en œuvre au cours de l'année scolaire 2011-2012. De plus tous les établissements
disposent d’un correspondant police ou gendarmerie nommé
pour :
- organiser les modalités du partage d’informations
- contribuer au diagnostic de sécurité
- assurer des séances de prévention auprès des élèves"
et les EMS poursuivent leurs opérations de sécurisation et de gestion de crise tout en
menant de nombreuses actions préventives.
Exemple de campagne de prévention des violences et du harcèlement avec une célébrité :
http://www.agircontreleharcelementalecole.gouv.fr/la-campagne-videos/le-gymnase/

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