Les vacanciers gardent l`habitude d`acheter des cadeaux
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Les vacanciers gardent l`habitude d`acheter des cadeaux
16 AOUT 10 Quotidien Paris OJD : 22724 Surface approx. (cm²) : 908 N° de page : 38-39 4 RUE LEON JOST 75017 PARIS - 01 56 21 00 00 Page 1/4 Les vacanciers gardent l'habitude d'acheter des cadeauxsouvenirs, mais privilégient le petit shopping utile et les gadgets. a fin des vacances approche et voici déjà l'heure de penser au souvenir que l'on rapportera dans ses valises. En tête du box-office des cadeaux souvenirs, un grand classique : la carte postale, bien vivante malgré la concurrence des mails et des SMS. « C'est un incontournable, elles représentent une grosse partie des achats », constate Nathalie Serra, gérante d'une boutique de souvenirs de la place Blanqui, à Saint-Tropez. Un succès qui n'étonne pas l'Union des professionnels de la carte postale, qui évalue les ventes à 330 millions de cartes, soit un chiffre d'affaires de 410 millions d'euros. « Le marché tire bien son épingle du jeu avec une baisse de seulement 0,5 % en volume. » Le succès tient au prix modique (40 centimes en moyenne) de la carte postale qui garde une valeur sentimentale plus forte que mails et SMS. I Les vacanciers dépensent en moyenne 10 € en cadeaux souvemrs. UPCP 2429005200501/XFA/ABA/1 Eléments de recherche : UPCP ou UNION PROFESSIONNELLE DE LA CARTE POSTALE : toutes citations 16 AOUT 10 Quotidien Paris OJD : 22724 Surface approx. (cm²) : 908 N° de page : 38-39 4 RUE LEON JOST 75017 PARIS - 01 56 21 00 00 Page 2/4 Cartes postâtes ef patte bibelots conserventlatete au palmarès des meilleurs ventes UPCP 2429005200501/XFA/ABA/1 Eléments de recherche : UPCP ou UNION PROFESSIONNELLE DE LA CARTE POSTALE : toutes citations 16 AOUT 10 Quotidien Paris OJD : 22724 Surface approx. (cm²) : 908 N° de page : 38-39 4 RUE LEON JOST 75017 PARIS - 01 56 21 00 00 Page 3/4 I "Plus c'est kltsch, plus ça marche !" Les vacanciers puisent ensuite largement aux rayons gadgets les mini-cadeaux symboliques. Les magnets, porte-clés, boules à neige, bracelets et autres bibelots remportent leurs faveurs. Arnaud Métairie, gérant d'une boutique de souvenirs au Sables-d'Olonne depuis plus de dix ans, confirme : « Les porteclés, les autocollants et la vaisselle personnalisée partent en premier. » Même constat à Paris où touristes français et étrangers achètent sensiblement la même chose. Boules à neige et tours Eiffel miniatures font partie des meilleures ventes du groupe Défis, spécialiste des cadeaux souvenirs ayant pour thème la France et Paris : « Chaque année, nous vendons des dizaines de milliers de boules à neige et un million de porte-clés à l'effigie de la tour Eiffel », se félicite Marc-Henri Bacqueyrisses, le patron du groupe. « Plus c'est kitsch et ringard, plus ça marche ! » analyse le gérant de la boutique niçoise Marjoly souvenirs. « Les souvenirs sont intemporels, le UPCP 2429005200501/XFA/ABA/1 public a énormément de mal à assimiler la nouveauté ». I Spécificités régionales Quelques nouveautés locales parviennent à émerger au royaume très conservateur des souvenirs. Les strings estampillés Saint-Tropez font ainsi partie des meilleures ventes de cette boutique tropézienne du quai Suffren. Des cadeaux régionaux surnagent aussi : ouvrages consacrés aux impressionnistes en Normandie, pierres et coquillages corses, poupées antillaises en Guadeloupe et Martinique... En Bretagne, le fameux bol breton personnalisé est plébiscité. A la faïencerie de Pornic (Loire-Atlantique), par exemple, 40.000 pièces sont produites en juillet, et autant en août. I Petit budget Petits bibelots riment avec petit budget. La facture ne dépasse généralement pas les 10 à 15 €. A la Eléments de recherche : UPCP ou UNION PROFESSIONNELLE DE LA CARTE POSTALE : toutes citations 16 AOUT 10 Quotidien Paris OJD : 22724 Surface approx. (cm²) : 908 N° de page : 38-39 4 RUE LEON JOST 75017 PARIS - 01 56 21 00 00 Page 4/4 boutique de l'office du tourisme de Rouen, le panier moyen ne dépasse guère les 5 €. Les objets plus chers, souvent plus encombrants, n'ont plus la cote, « les gros objets, comme les répliques de voiliers, partent plus difficilement qu'avant », commente Arnaud Métairie, gérant du Thonier Endiablé, où le panier moyen s'établit autour de 10€. Selon une étude réalisée en juin dernier par le cabinet spécialisé Protourisme, un tiers des vacanciers dispose d'un budget vacances moins élevé qu'en 2009. Parmi eux, 58 % entendent réduire leurs dépenses en cadeaux- souvenirs. Les boutiques confirment la baisse ou la stagnation du panier moyen. « Au lieu de ne rien acheter, certains visent les objets utiles, comme les bols ou les assiettes », explique Nathalie Serra, « les colliers et les bracelets sont relégués en 3e position ». S'ils dépensent moins, les vacanciers ne renoncent pas à cet achat plaisir, véritable rituel qui permet de matérialiser un instant de bonheur. Les tee-shirts « I love Palavas-lesFlots » ont encore de beaux jours devant eux. • Jennifer Rolnin UPCP 2429005200501/XFA/ABA/1 Les boutiques maudissent la vente à la sauvette « C'est une catastrophe. Je perds environ 20 % de mon chiffre d'affaires. » Marc-Henri Bacqueyrisses ne mâche pas ses mots lorsqu'il se plaint des vendeurs à la sauvette. Souvent originaires d'Afrique ou d'Asie, ces commerçants illégaux écoulent tours Eiffel, boules à neige ou autres porte-clés pour un prix trois à quatre fois inférieur à celui pratiqué dans les boutiques traditionnelles. Chiffre d'affaires : environ 200 € par jour. Et les patrouilles menées par la police n'y changent pas grand-chose : l'étalage des vendeurs peut être remballé en quinze secondes ! Les amendes délivrées - entre 100 et 150 € en moyenne - ne sont guère dissuasives. « Elles ne sont jamais payées : ils changent sans arrêt de domicile, souvent de foyers », précise Daniel Padoin, responsable de la rive gauche parisienne pour la DSPAP (Direction de sécurité de proximité de l'agglomération parisienne). Mais les pouvoirs publics réagissent : le 29 juin dernier, un réseau de trafic de vente à la sauvette a été démantelé et 39 personnes ont été placées en garde et à vue. Fin janvier 2010, un député UMP a fait adopter par la commission des lois un amendement qui punit le commerce illégal de six mois de prison et de 3.750 € d'amende. • J. R. Eléments de recherche : UPCP ou UNION PROFESSIONNELLE DE LA CARTE POSTALE : toutes citations