La psychomotricité en question - Communauté de Communes des

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La psychomotricité en question - Communauté de Communes des
La psychomotricité
en question
Relais des Parents et des
Assistantes Maternelles
Des Coteaux et Landes de Gascogne
Eveil à la motricité au relais
Le relais des parents et des assistantes maternelles des Coteaux et Landes de Gascogne reçoit
depuis janvier 2012, Lucille Galman, psychomotricienne, lors des matinées d’éveil auprès des
jeunes enfants. Durant cette matinée, un temps est réservé pour les professionnelles et/ou
les parents pour divers échanges.
Pourquoi de l’éveil à la motricité
Objectifs :
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Favoriser et soutenir les expériences de chaque enfant
Accompagner la rencontre avec l’environnement et rencontre de l’autre
Solliciter la créativité et l’imagination
Faciliter la confiance en soi
Aider à la prise de conscience des limites
Favoriser une bonne construction du schéma corporel et un développement
psychomoteur harmonieux
 Stimuler les capacités d’adaptation
 Accompagner l’entourage
Moyens :
Activités ludiques adaptées sollicitant l’équilibre, l’adaptation posturale, les coordinations…
 Découvertes multi-sensorielles
 Structuration de l’espace (contenant)
 Structuration des séances : rythme et déroulement (rassurant et repérant)
 Terrain d’expérimentation modulable (respect des rythmes propres { chacun)
 Groupes globalement stables { l’année (valoriser les progressions)
Construction d’une séance type :
Temps d’accueil
Exemple : rassemblement autour d’une comptine ou réveil de peau
Exploration dirigée
Entre grande motricité, motricité fine et sensorialité
Exemple : jeux des animaux, marches et obstacles en groupe
Exploration plus libre (accompagnée)
Exemple : parcours ludique ou divers ateliers de motricité
Retour au calme
Temps d’accueil des sensations
Retour sur les séances :
Discussion avec les assistantes maternelles et parents autour des questions qui
ont pu émerger lors des ateliers, concernant le développement psychomoteur ou la
place à trouver par rapport aux enfants.
 Possibilités de proposer des ateliers de travail autour de thèmes choisis, exemple :
le portage, les douleurs musculo-squelettiques…
Suite aux demandes des professionnelles pour la mise en place de réunions
thématiques, il m’a semblé intéressant de répondre par l’organisation de
deux soirées ouvertes { tous sur le thème de la psychomotricité de l’enfant.
« La petite enfance reste un temps fondamental et indispensable à
l’édification des bases correctes du développement futur. Cette évolution est
lente, elle s’effectue étape par étape avec des progressions. Ainsi, un bébé
aura la possibilité de développer des capacités plus rapidement que d’autres.
Il peut déplacer ses priorités, temporairement, { d’autres domaines
psychomoteurs comme la motricité fine, le langage ou la logique. Il existe
donc autant de développement qu’il existe d’enfant et il est indispensable de
lui laisser le temps. » Clémence Matéos, psychomotricienne
Déroulement de la soirée
 Présentation de la psychomotricité et de la profession de psychomotricienne par Lucille
Galman.
 Les étapes majeures des acquisitions motrices
 Réponses aux questions recueillies
 Echange
 Petit café ou petite infusion
LA PSYCHOMOTRICITE
Définition dictionnaire : « ensemble des fonctions motrices considérées sous l’angle
de leurs relations avec l’activité cérébrale, en particulier avec le psychisme. »
Définition résumée de J. de AJURIAGUERRA : « technique du mouvement, qui s’adresse
{ l’être dans sa totalité et recherche la fluidité du corps dans l’environnement. »
BUT :« permettre de mieux se sentir et ainsi de mieux se situer dans l’espace, dans
le temps, d’avoir un meilleur rapport aux objets et d’harmoniser ses modes de
relation { l’autre, par un meilleur investissement de sa corporalité. »
"La qualité de l'équilibre ne s'acquiert que dans l'expérimentation car le sens de
l'équilibre reçoit ses informations des stimulations intéroceptives, kinesthésiques
fournies par le système locomoteur." Ainsi il est important de laisser expérimenter
les enfants et ne pas mettre les bébés dans des positions d'équilibre comme assis
ou debout car ils doivent alors se tenir dans cette position au lieu d'expérimenter
le processus d'acquisition de cette position.
Les étapes majeures des
acquisitions motrices
LA MOTRICITE FINE
Réunion du 11 juin
 LA PSYCHOMOTRICITE
Nous sommes construits dans un corps et un psychisme qui fonctionnent ensemble.
« La structuration posturo-motrice (ou développement psychomoteur), c’est l’histoire de soi au milieu des
autres, dans le fil de la relation. Cette relation est faite de gestes, d’appuis, de soutien, de façon de se tenir,
de placer le regard, la main, de ces petits riens qui font l’engagement corporel, ce corps accord subtil qui
enveloppe et sécurise, tout en ouvrant des directions» B.LESAGE
Notions principales de la psychomotricité
Le schéma corporel : c’est la représentation que l’on a de son corps, ce qui permet de s’orienter dans
l’espace, de se repérer dans le temps, il se construit tout au long de la vie et va s’enrichir par les expériences
motrices. La prise de conscience des limites passe d’abord par la conscience de son propre corps et de ses
propres limites.
La notion de l’axe et des appuis (des pieds , des mains, du bassin , du dos),où l’on constate une sensibilité,
en effet chez un enfant en manque de sécurité suite à des bouleversements familiaux , on peut voir
apparaître des chutes fréquentes par exemple.
La coordination :
* l’équilibre(coordination statique)
* la coordination dynamique (comment je fais pour marcher en coordonnant
une main, une jambe?)
Comment j’habite mon corps
Le tonus, c’est l’état de tension d’un muscle même au repos il existe une tension minimale
sinon nous tomberions de la chaise, par exemple. Ce tonus est ajustable en fonction de nos
actes, c’est la capacité { moduler. Chez les jeunes enfants cette capacité n’est pas maîtrisée,
ainsi ils vont serrer dans leur main de manière inadaptée un chaton au risque de le blesser.
Le dialogue tonico-émotionnel, l’enfant tout petit n’a que ça pour communiquer. Un dialogue
est donc entre deux personnes, il est essentiel car ce sont les prémisses de la relation. Si
l’adulte n’est pas en état de recevoir ou de porter, l’enfant va le ressentir et va l’exprimer par
son corps et aussi parfois par une absence de réaction.
La prise de conscience de son propre corps permet une prise de conscience de ses propres
limites corporelles (est-ce que je peux sauter? Est-ce que ce n’est pas trop haut? ) et aussi des
limites sociétales (les règles, les interdits).
Le développement moteur prend en compte:
- la maturation anatomo-physiologique,
- la maturation tonique,
- la maturation affective,
- la maturation intellectuelle
« Bien que programmé sur base
génétique, ce développement
dépend énormément du processus
d’apprentissage et de la qualité des
interactions (physique, affective,
relationnelle) avec le milieu. »
A. Coeman
Les cinq lois
1)Loi de maturation progressive : l’enfant est dans un premier temps dépendant et devient
peu à peu autonome en fonction de la maturation neurophysiologique selon la loi
céphado-caudale (tête vers sacrum) et proximo-distal (épaule vers la main et hanche vers le
pied).
2) Loi de différentiation : il n’y a pas de juxtaposition des acquis, mais une incorporation
des nouveaux acquis aux autres.
3) Loi d’équilibration : l’évolution est progressive par contre { chaque étape, l’enfant a un
« mouvement » harmonieux.
4) Loi de variabilité : le rythme est souple et changeant, il peut y avoir des évolutions
rapides, des stagnations et des régressions, qui se succèdent.
5) Loi de succession : l’ordre des acquisitions est la même chez tous les enfants (mais on
n’est pas obligé de les faire toutes).
Questions
 1 Si un enfant a marché à quatre pattes, est-il meilleur en math ?
 2 Pourquoi un enfant se déplace t-il en rampant (à 7/ 8 mois) ?
 3 Un enfant qui ne tient pas assis seul à 10 mois, est-ce considéré comme un retard ?
 4 Quels dégâts engendre le trotteur dans la future motricité de l’enfant ?
 5 A quel âge sait-on si un enfant va être droitier ou gaucher ?
 6 Comment le fait de contrarier un gaucher joue t-il sur le manque d’équilibre souvent { l’âge
adulte ?
 7 Pourquoi certains enfants ont-ils plus le sens de l’équilibre que d’autres ?
 8 Les enfants ont-ils le vertige ? Ont-ils peur de tomber ? Vers quel âge développent-ils cette
peur?
 9 Que signifie le fait qu’un enfant jette toujours ce qu’il a en main ?
 10 A quel âge un enfant devient-il propre ?
 11 A quel âge l’enfant est-il en capacité de tenir un crayon ?
 12 Est-ce que des difficultés scolaires, peuvent être liées à un mauvais schéma corporel ?
Les réponses
1) Si un enfant a marché à quatre pattes, est-il meilleur
en math ?
Le quatre pattes
On constate une meilleure stabilisation des épaules, des mains et des hanches donc une
meilleure coordination, sans oublier la coordination œil/main.
Des études récentes ont montré que parmi des enfants ayant eu des difficultés scolaires, le
passage au 4 pattes n’avait pas eu lieu, toutefois cela reste qu’un constat et non une « règle ».
La station assise
L’enfant couché a un espace plus restreint et au fur et { mesure des étapes l’espace s’agrandit.
Ce sont des espaces différents. L’enfant ne doit pas être mis en station assise par l’adulte,
c’est lui qui va s’installer seul, par les expériences successives qu’il va faire. On n’oblige pas
un enfant { marcher, c’est lui qui va un jour se sentir prêt et faire le pas sans soutien. De la
même manière, la station assise est aussi une étape dans l’autonomisation de l’enfant, le
laisser faire c’est lui permettre de prendre connaissance de son corps et de ses
possibilités.
Les étapes qui vont être anticipées par l’adulte peuvent entraîner des difficultés dans
son schéma corporel, dans son équilibre et sa confiance en lui.
Les réflexes archaïques
Ce sont les premiers réflexes: le grasping, la marche automatique .Ils doivent être menés jusqu’au
bout pour qu’ils disparaissent et laisser la place au développement psychomoteur harmonieux.
C’est un processus naturel dans le développement, mais qui peut-être parfois parasité par certains
évènements, comme le manque de sécurité affective et de contenance, des expériences
douloureuses, du stress dans l’entourage du bébé….
Quelles sont les conséquences? On peut remarquer par la suite notamment { l’école, des difficultés
d’apprentissage, des difficultés { se repérer dans l’espace, { s’habiller seul, { fixer son attention, une
forme de maladresse.
Par exemple : Le réflexe tonique asymétrique du cou (lorsque bébé tourne la tête sur le côté, le bras
et la jambe du même côté se mettent en extension tandis que le bras et la jambe opposés se
replient) devrait disparaître entre 3 et 6 mois après la naissance. Lorsqu’il a persistance du réflexe,
l’enfant peut rencontrer des difficultés { écrire cela empêche la bonne tonicité du bras, d’autres
difficultés peuvent apparaître comme un manque de coordination entre les deux hémisphères.
Les conséquences sont très variables d’un enfant { l’autre, cela dépend de l{ où ils en sont dans leur
développement et dans l’inhibition des réflexes.
2) Pourquoi un enfant se déplace-t-il en rampant?
Il est présent quand il y a une maturation au niveau du bassin, le ramping plus sophistiqué se fait au
niveau du bassin et une coordination se fait entre les membres supérieurs et inférieurs. C’est le début de
l’alternance, l’intérêt du ramping : prémisses de la station assise. Cela permet de travailler l’axe et la
coordination, c’est l’avant quatre pattes.
On remarque que les étapes motrices { travers lesquelles passent l’enfant peuvent se rapprocher de
l’évolution de l’être humain (poisson  reptile  singe  homosapiens).
3) Un enfant qui ne tient pas assis seul à 10 mois, est-ce
considéré comme un retard ?
La position assise est progressive, c’est le bassin qui va être le centre sur lequel la position va
se faire. Quand on parle de retard, il est important de le définir :
- Le retard majeur, que l’on remarque sans être forcément un professionnel de la
santé ou de la petite enfance.
- Le retard modéré qui nécessite de revoir l’enfant pour vérification.
- Le retard est-il homogène, s’il n’y a qu’un retard par rapport { l’assise, ce n’est pas
grave. Il y a quatre domaines à observer:
 Le regard (la socialisation),
 La motricité fine
 Le langage (l’audition)
 La motricité
Si le retard se situe au niveau du langage, on peut dans un premier temps vérifier l’audition,
si c’est au niveau de la motricité fine, ce sera la vision, si c’est plutôt dans l’homogénéité,
l’observation de l’enfant dans son ensemble est indispensable.
4) Quels dégâts engendre le trotteur dans la future
motricité de l’enfant ?
Après diverses études, on constate un retard de 3 semaines dans l’acquisition de la marche.
De plus cette dernière est différente, le déroulement du pied et l’ancrage ne sont pas les
mêmes. On constate aussi une mauvaise élaboration des distances, { savoir l’enfant étant
habitué { être arrêté par le bord du trotteur lorsqu’il touche un obstacle (mur, porte…)
lorsqu’il marche par la suite va s’arrêter lorsque son corps touchera l’obstacle. On observe
par la suite, des enfants qui se cognent aux murs, qui se cognent aux passages de porte…
Dans certains pays, cet article de puériculture n’existe plus { la vente (Pays-Bas), dans
certains départements français, la Protection Maternelle Infantile s’oppose { la présence du
trotteur chez les assistantes maternelles (Landes par exemple) tout ceci dans un souci de
prévention des accidents et notamment les chutes dans les escaliers.
Le risque de perturbations dans l’élaboration du schéma corporel n’est pas un danger en soit
comme une chute, néanmoins cela peut provoquer de manière insidieuse des difficultés
scolaires, dans le sport ou dans le cours de la vie.
5) A quel âge sait-on si un enfant va être droitier ou
gaucher ?
C’est vers l’âge de 3-4 ans que va s’installer la latéralité et que se fixera avant l’entrée en école
primaire. Chez certains enfants, elle peut se fixer beaucoup plus tôt. Toutefois il faut laisser
faire l’enfant et ne pas intervenir en l’orientant plus vers une main que l’autre car vous avez
observé depuis quelques temps qu’il avait tendance { utiliser plus une que l’autre. De plus,
le fait de les laisser utiliser les deux mains, leur fait travailler la coordination bi-manuelle
(coordination entre les deux mains et donc entre la main droite et la gauche et entre les deux
hémicorps et aussi entre les deux hémisphères cérébraux). Par contre, si on observe un
enfant dans les premiers mois de la vie qui n’utilise exclusivement qu’un côté, cela doit
questionner et faire l’objet d’une visite chez un médecin pédiatre.
Les étapes :
de la naissance à 1 mois : grasping (préhension=réflexe)
à 2 mois: grasping plus discret, mains souvent ouvertes
à 3 mois: préhension au contact (de l’objet)
à 4 mois: mains au centre. Essaie d’atteindre les objets, joue avec un hochet mais
le perd souvent.
Les étapes (suite) :
à 5 mois: préhension volontaire cubito-palmaire +objets à la bouche
à 6 mois: il transvase, la notion de l’axe entre en jeu avec conscience des 2
côtés du corps, la préhension est volontaire et il peut tenir un objet dans
chaque main.
à 7 mois: relâchement volontaire, début de la préhension en pince
inférieure (pouce/auriculaire).
à 9 mois: préhension pince supérieure (pouce/index)
à 10 mois: pince supérieure plus fine
à 11-12 mois: pointe son index (pointing)
6)Comment le fait de contrarier un gaucher joue t-il sur
le manque d’équilibre souvent à l’âge adulte ?
Cela implique des difficultés au niveau de la praxie (Le terme praxie est issu du grec
«praxis » qui signifie « action »; il s’agit de la planification, la pré-programmation des gestes
complexes, intentionnels et finalisés.) et contrarie aussi le schéma cérébral, les deux
hémisphères du cerveau ayant des spécificités.
L’enfant peut rencontrer des difficultés principalement des troubles d’équilibre, difficultés {
structurer l’espace, difficultés { coordonner les mouvements entre la droite et la gauche, le
haut et le bas du corps.
Il faut accompagner l’enfant pour qu’il expérimente, et non le diriger.
7)Pourquoi certains enfants ont-ils plus le sens de
l’équilibre que d’autres ?
L’ élément essentiel { retenir est le suivant : il faut une certaine sécurité affective pour avoir un
bon équilibre, c’est important.
Des éléments familiaux ou autres peuvent impliquer chez l’enfant des « maladresses
motrices » comme des chutes répétées, y compris chez le jeune enfant. L’expérimentation est
aussi primordiale. C’est par l’exploration que se construit et s’enrichit le sens de l’équilibre.
8) Les enfants ont-ils le vertige ? Ont-ils peur de tomber ?
Vers quel âge développent-ils cette peur?
L’apparition de la peur du vide se situe entre 5 et 12 ans, on parle d’acrophobie.
De manière générale, les peurs apparaissent chez l’enfant lorsque ce dernier n’est pas prêt,
dans le sens où on lui demande de faire quelque chose en outrepassant ses compétences du
moment.
Il peut aussi s’agir d’une persistance du réflexe de Moro qui peut être la manifestation d’un état
de grande insécurité. L’enfant a alors peur de se pencher en arrière, reste très sensible.
L’hypersensibilité empêche l’enfant de gérer ses sensations de pertes d’équilibre.
Pour en savoir plus sur les peurs, consulter le site « naître et grandir.com » ou taper « peurs
enfantines mais pas anodines », en effet, vous lirez qu’{ 8 mois c’est l’angoisse de séparation
bien connue, mais aussi { 1 an la peur des bruits…..et comment les apprivoiser ou les traiter.
9) Que signifie le fait qu’un enfant jette toujours ce qu’il a
en main ?
Le relâchement volontaire arrive vers 7 mois ; { 8 mois c’est un jeu (présence/absence) ; le
lâcher volontaire s’observe vers 12 mois.
Les enfants plus grands qui vont avoir tendance à lancer (ou lâcher) un objet, ne sont plus
dans une exploration mais cela peut-être lié { des attitudes d’opposition, ou d’exploration des
effets/actions.
11) A quel âge l’enfant est-il en capacité de tenir un
crayon?
L’enfant peut saisir un crayon et laisser des traces sur une feuille dès qu’il commence { s’y
intéresser (10-12 mois). Mais la préhension correcte du stylo ne se fera qu’au cours des
apprentissages en petite et moyenne section. On attendra d’un enfant de grande section qu’il
tienne correctement son stylo.
12) Est-ce que des difficultés scolaires, peuvent-être liées à un mauvais
schéma corporel?
Une mauvaise gestion du schéma corporel peut entraîner :
- des problèmes de coordination et donc d’écriture sur le plan scolaire,
- une mauvaise structuration spatiale donc des difficultés en géométrie
(notamment), graphique etc…
Globalement, un enfant qui se sent bien dans son corps sera plus { l’aise dans la relation et
plus { l’aise { l’école dans ses premières années de scolarisation. Beaucoup d’éléments entrent
en jeu. Par exemple l’attention sera améliorée si on peut se poser dans son axe corporel.
A retenir
Il faut accompagner l’enfant pour qu’il expérimente, et non le diriger.
Laisser faire l’enfant lui permet de prendre connaissance de son
corps et de ses possibilités.
Veiller à l’harmonisation des apprentissages sans focaliser sur les
âges, ces indications permettent simplement de repérer un retard
qui lui s’entend par des décalages de plusieurs semaines, voir
quelques mois.
Lucille Galman et Nathalie Rouy
BIBLIOGRAPHIE
« De la naissance à la marche » Les étapes du développement psychomoteur de l’enfant
Albert Coeman et Marie Raulier H de Frahan (2004)
« Maman, papa, j’y arrive pas! » Comprendre et agir sur les causes physiologiques des
difficultés scolaires et comportementales de son enfant
Marie-Claude Maisonneuve édition Quintessence
« Guide de la petite enfance»
Accompagner l’enfant de 0 { 6 ans
Jacqueline Gassier édition Masson