dossier de presse du film Les Jours d`avant

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dossier de presse du film Les Jours d`avant
LES JOURS D'AVANT
De Karim MOUSSAOUI
7ème Festival d'Oran du Film Arabe
Wihr d'Or du Meilleur Court-Métrage
u
28ème Festival International du Film Francophone de Namur
Prix du Jury Ÿ Courts-Métrages
Prix Format Court Ÿ
Courts-Métrages Internationaux
u
10ème Festival Ciné Africano Cordoba
Griot du Meilleur Court-Métrage
u
24ème Festival du Film Arabe de Fameck
Prix du Meilleur Court-Métrage
SELECTIONS FESTIVALS ET PROJECTIONS
2013
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66ème Festival International du Film de Locarno - 7 au 17 Août (1ère mondiale)
7ème Festival d'Oran du Film Arabe (FOFA) - 23 au 30 Septembre
28ème Festival International du Film Francophone de Namur (FIFF) - 27 Septembre au 4 Octobre
14ème Festival Asiatica Film Mediale de Rome - 12 au 20 Octobre
24ème Festival du Film Arabe de Fameck/Val de Fensch - 9 au 21 Octobre
10ème Festival Ciné Africano Cordoba (FCAT) - 11 au 19 Octobre
7ème Abu Dhabi Film Festival (ADFF) - 24 Octobre au 2 Novembre
Soirée Courts-Métrages avec Bref au Mk2 Quai de Seine - 12 Novembre
11ème Festival des Cinéma d'Afrique du Pays d'Apt - 8 au 14 Novembre
5ème Maghreb des Films (MDF) - 20 au 24 Novembre
Nuit du Court-métrage au MUCEM de Marseille- 22 Novembre
11ème Festival Image de Ville en Méditerranée de Marseille - 25 et 26 Novembre
35ème Festival des Trois Continents de Nantes - 19 au 26 Novembre
REFERENCEMENTS DU FILM SUR INTERNET :
UNIFRANCE : www.unifrance.org/film/36542/les-jours-d-avant
IMDB : www.imdb.com/title/tt3103468/
AFRICINE : www.africine.org/?menu=fichedist&no=11070
LIENS DE VISIONNAGE VIMEO
Version 47 min
www.vimeo.com/lesloupiottes/ljdav2
Mot de passe : Sidimoussa
Version 40 min
www.vimeo.com/lesloupiottes/ljdacourt
Mot de passe : Sidimoussa
CONTACTS
LES LOUPIOTTES
51 avenue Jean Jaurès - 93450 - L'ÎLE SAINT DENIS
Virginie LEGEAY, productrice : 06 60 42 14 83 / [email protected]
Rebecca MOUROT-LEVY, productrice : 06 31 36 73 70 / [email protected]
Héloïse GODET, assistante de production : 06 09 85 82 26 / [email protected]
27 AOÛT 2013 (LOCARNO)
04/10/13
Festival: Festival de Locarno, 66e édition, du 7 au 17 août 2013 | critikat.com, le site de critique de film
Par contre, la belle découverte du côté des courts est venue d’une valeur « non sûre » concourant pour
les Léopards de demain : Les Jours d’avant de Karim Moussaoui. Le film prend place en 1994 dans la
banlieue d’Alger où végète une jeunesse désœuvrée ;; filles et garçons ne se rencontrent pas. L’immobilité
délétère est contredite ces jours-­là par la déflagration de la violence qui va lourdement peser sur les
destins de Djaber et Yamina. L’approche du récit s’avère originale (mais évidemment pas révolutionnaire)
puisque le film est scindé en deux parties, l’une du point de vue – masculin – de Djaber, l’autre de celui –
féminin – de Yamina, et ce dans une même temporalité et avec les mêmes événements ;; une manière
simple mais efficace de figurer ce fossé entre les sexes. Le jeu rentré des excellents comédiens formule
avec force les frustrations dissimulées derrière un masque dominé par l’hébétude et l’ennui. Les Jours
d’avant est également porté par une mise en scène ambitieuse qui parvient à recréer la lourdeur du climat
de ces années de plomb, elle ne se situe jamais dans l’illustration, s’attachant au contraire à des
problématiques spatiales fort bien négociées – particulièrement la « seconde » scène dans les toilettes
lors de la fête. La musique sacrée qui s’invite régulièrement dans le film pourrait sembler pompeuse et de
trop, au contraire, elle intègre et nourrit le propos des Jours d’avant, que l’on peut voir comme un requiem
poignant pour une génération perdue.
Arnaud Hée et Frédéric Caillard
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APS online APS photos A propos de l’APS Abonnement
28/10/2013
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Algérie
Economie
Société
27 SEPTEMBRE 2013 (ORAN)
Culture
Sport
Régions
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Santé, Sciences et technologie
CULTURE
SUR LE MÊME SUJET
28/10/2013
(APS) vendredi 27 septembre 2013 18 : 13
-­ Les oeuvres primées à la 7ème édition du
Festival d’Oran du film arabe
FOFA :"Les jours d’avant" de Karim Moussaoui révèle un réalisateur d’un
Algérie
Economie
Société
Culture
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Régions
Monde
Santé, Sciences et technologie
talent confirmé
-­ Le FOFA se déroulera désormais la dernière
CULTURE
FESTIVAL D’ORAN DU FILM ARABE (FOFA)
(APS) vendredi 27 septembre 2013 18 : 13
SURsemaine du mois de septembre"
LE MÊME SUJET
ORAN -­ Le court métrage "Les jours d’avant" du jeune réalisateur
algérien Karim Moussaoui, projeté vendredi à la cinémathèque d’Oran,
FOFA :"Les jours d’avant" de Karim Moussaoui révèle un réalisateur d’un
en compétition au festival d’Oran du filme arabe (FOFA), révèle un
réalisateur d’un talent confirmé et une vision profonde.
talent confirmé
FESTIVAL D’ORAN DU FILM ARABE (FOFA)
Ce film qui dure 42 minutes, est un récit non linéaire de quelques jours
dans la vie de deux adolescents vivant dans un village "très chaud" au
ORAN -­ Le court métrage "Les jours d’avant" du jeune réalisateur
cours des années 1990, situé à une dizaine de km d’Alger.
algérien Karim Moussaoui, projeté vendredi à la cinémathèque d’Oran,
en compétition au festival d’Oran du filme arabe (FOFA), révèle un
C’est un regard croisé sur des événements survenus en l’espace de
réalisateur d’un talent confirmé et une vision profonde.
"Elephant".
quelques jours à Sidi Moussa (Blida). Le réalisateur expose d’abord le
point de vue de la jeune fille puis passe à celui du garçon, emboîtant
Ce film qui dure 42 minutes, est un récit non linéaire de quelques jours
le pas à Gus Van Sant et Alan Clark, qui ont opté pour ce genre de
dans la vie de deux adolescents vivant dans un village "très chaud" au
structures pour la narration de leurs films, portant les deux le titre
cours des années 1990, situé à une dizaine de km d’Alger.
C’est un regard croisé sur des événements survenus en l’espace de
Le thème du film, la décennie noire en Algérie, n’est pas nouveau. La nouveauté réside dans le traitement,
quelques jours à Sidi Moussa (Blida). Le réalisateur expose d’abord le
avec une lucidité, un recul et un détachement dans la perception des problèmes de la société présentés
point de vue de la jeune fille puis passe à celui du garçon, emboîtant
dans le film, notamment la violence, la frustration et les rapports de force entre parents-­enfants, ce qui a
le pas à Gus Van Sant et Alan Clark, qui ont opté pour ce genre de
donné au sujet beaucoup d’authenticité et de crédibilité.
structures pour la narration de leurs films, portant les deux le titre
"Elephant".
L’auteur a traité le sujet d’une manière sobre, avec toutefois des rebondissements et des parti-­pris
inattendus, autant dans la narration que dans le traitement du son et de l’image.
Le thème du film, la décennie noire en Algérie, n’est pas nouveau. La nouveauté réside dans le traitement,
avec une lucidité, un recul et un détachement dans la perception des problèmes de la société présentés
Pour l’habillage sonore, il a choisi musique vocale de l’opéra italien, qui contrairement aux attentes sert
dans le film, notamment la violence, la frustration et les rapports de force entre parents-­enfants, ce qui a
parfaitement la narration cinématographique de son film, malgré le fait qu’elle (la musique vocale) soit
donné au sujet beaucoup d’authenticité et de crédibilité.
parfaitement étrangère à la culture algérienne.
L’auteur a traité le sujet d’une manière sobre, avec toutefois des rebondissements et des parti-­pris
Autre effet inattendu dans l’habillage sonore, est l’arrêt de la musique de manière parfois brusque et que le
inattendus, autant dans la narration que dans le traitement du son et de l’image.
réalisateur explique comme un parti-­pris visant à "casser un conditionnement" de l’£il et de l’oreille, qui se
sont habitués à un certain modèle dans le traitement des films.
Pour l’habillage sonore, il a choisi musique vocale de l’opéra italien, qui contrairement aux attentes sert
parfaitement la narration cinématographique de son film, malgré le fait qu’elle (la musique vocale) soit
Autre risque pris par Karim Moussaoui, est le choix d’un langage cru quand il fait parler ses adolescents.
parfaitement étrangère à la culture algérienne.
Conscient du risque, il a expliqué, lors du débat qui a suivi la projection de son film, qu’il a préféré rester
fidèle à la réalité et qu’il a fait le choix de la présenter sans la farder ni la fausser.
Autre effet inattendu dans l’habillage sonore, est l’arrêt de la musique de manière parfois brusque et que le
réalisateur explique comme un parti-­pris visant à "casser un conditionnement" de l’£il et de l’oreille, qui se
S’agissant de la durée du film, qui a dépassé le standard généralement accepté dans les festivals (30
sont habitués à un certain modèle dans le traitement des films.
minutes), un autre choix risqué parfaitement assumé par le réalisateur, il a indiqué qu’il ne "se limite" pas
lorsqu’il écrit ou réalise ses films, et qu’il consacre à ses films le temps qu’il leur faut sans se conditionner.
Autre risque pris par Karim Moussaoui, est le choix d’un langage cru quand il fait parler ses adolescents.
Conscient du risque, il a expliqué, lors du débat qui a suivi la projection de son film, qu’il a préféré rester
A noter que le chroniqueur du journal "El Watan" a joué le rôle du commissaire et père de l’adolescente dans
fidèle à la réalité et qu’il a fait le choix de la présenter sans la farder ni la fausser.
ce film, pour une première expérience en cinéma.
S’agissant de la durée du film, qui a dépassé le standard généralement accepté dans les festivals (30
Deux autres courts métrages ont été projetés vendredi en cette même séance.
minutes), un autre choix risqué parfaitement assumé par le réalisateur, il a indiqué qu’il ne "se limite" pas
lorsqu’il écrit ou réalise ses films, et qu’il consacre à ses films le temps qu’il leur faut sans se conditionner.
Il s’agit de "Horizon", première £uvre de la jeune réalisatrice jordanienne Zine Duraie, qui traite de la
condition féminine et "Le dernier dîner" (Jordanie) qui met en scène un fossoyeur schizophrène.
A noter que le chroniqueur du journal "El Watan" a joué le rôle du commissaire et père de l’adolescente dans
ce film, pour une première expérience en cinéma.
Deux autres courts métrages ont été projetés vendredi en cette même séance.
Il s’agit de "Horizon", première £uvre de la jeune réalisatrice jordanienne Zine Duraie, qui traite de la
condition féminine et "Le dernier dîner" (Jordanie) qui met en scène un fossoyeur schizophrène.
u
-­ "Les films, jugés sur le plan cinématographique, loin
-­ Les oeuvres primées à la 7ème édition du
de toute considération de tendances politiques"
Festival d’Oran du film arabe
(Rachedi)
-­ Le FOFA se déroulera désormais la dernière
-­ Appel à la mise sur pied d’ateliers de formation dans
semaine du mois de septembre"
l’écriture de scénario
-­ "Les films, jugés sur le plan cinématographique, loin
-­ De l’Ahaggar d’or au Wihr d’or : l’historique des
de toute considération de tendances politiques"
palmarès du FOFA
(Rachedi)
-­ FOFA : "Haraj wa maraj" d’Egypte et "Mariam" de
-­ Appel à la mise sur pied d’ateliers de formation dans
Syrie décrochent le "Wihr d’Or"
l’écriture de scénario
-­ Le film libanais "Asfouri" clôture la compétition des
-­ De l’Ahaggar d’or au Wihr d’or : l’historique des
longs-­métrages
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-­ Place aux délibérations du jury
-­ FOFA : "Haraj wa maraj" d’Egypte et "Mariam" de
Syrie décrochent le "Wihr d’Or"
-­ "Square Port Said" de Fouzi Boudjemaie, un appel
de l’Algérie à ses enfants
-­ Le film libanais "Asfouri" clôture la compétition des
longs-­métrages
-­ Drame, polar et comédie au menu de la 4ème
journée
-­ Place aux délibérations du jury
-­ La conjoncture arabe actuelle est "favorable" à
-­ "Square Port Said" de Fouzi Boudjemaie, un appel
l’émergence de jeunes cinéastes (réalisatrice
de l’Algérie à ses enfants
égyptienne)
-­ Drame, polar et comédie au menu de la 4ème
-­ Film égyptien "Haradj oua maradj" : image d’une
journée
société qui se bat pour sa survie
-­ La conjoncture arabe actuelle est "favorable" à
-­ "Mariam" ou l’hymne à la femme et à l’espoir de Paix
l’émergence de jeunes cinéastes (réalisatrice
en Syrie
égyptienne)
-­ "Deux mètres de cette terre" salue la mémoire du
-­ Film égyptien "Haradj oua maradj" : image d’une
poète engagé Mahmoud Darwich
société qui se bat pour sa survie
-­ Le film algérien "C’est dans la boite", une nouvelle
-­ "Mariam" ou l’hymne à la femme et à l’espoir de Paix
expérience du cinéma arabe
en Syrie
-­ Poursuite des projections en présence d’un public
-­ "Deux mètres de cette terre" salue la mémoire du
nombreux
poète engagé Mahmoud Darwich
-­ "La critique cinématographique doit accompagner
-­ Le film algérien "C’est dans la boite", une nouvelle
toutes les étapes de réalisation d’un film" (experts)
expérience du cinéma arabe
-­ "Boby" et "8 billions", deux sujets d’actualité dans la
-­ Poursuite des projections en présence d’un public
section courts métrages
nombreux
-­ Le parcours du cinéaste Abderrahmane
-­ "La critique cinématographique doit accompagner
Bouguermouh mis en relief
toutes les étapes de réalisation d’un film" (experts)
-­ "La création cinématographique ne court aucun
-­ "Boby" et "8 billions", deux sujets d’actualité dans la
risque en Egypte" (réalisatrice)
section courts métrages
-­ Le parcours du cinéaste Abderrahmane
Bouguermouh mis en relief
-­ "La création cinématographique ne court aucun
risque en Egypte" (réalisatrice)
L'ACTUALITÉ EN IMAGES
04/10/13
L'Expression - Le Quotidien - Ce qu'on a fait...
Urgent
Architecte de la débâcle de l’armée française au Vietnam :Le général Giap est décédé
28 SEPTEMBRE 2013 (ORAN)
Accueil |Culture |
PROJECTION DE LES JOURS D'AVANT DE KARIM
MOUSSAOUI
Ce qu'on a fait...
Par O. HIND - Samedi 28 Septembre 2013 - Lu 969 fois
Après avoir
été projeté
au Festival
de Locarno,
le voilà
présenté
dans la ville
d'El Bahia où
il a fait
l'unanimité
supplantant
presque le
Karim Moussaoui en tournage avec son équipe reste des
courts
métrages arabes projetés dans la matinée d'hier à la Cinémathèque d'Oran.
Lyrique, fort et singulier est son nouveau court métrage qui vient de signer une oeuvre cinématographique majeure
des plus matures et ce, depuis son dernier court métrage Ce qu'on doit faire. Après avoir été projeté au Festival de
Locarno, le voilà présenté dans la ville d'El Bahia où il a fait l'unanimité supplantant presque le reste des courts
métrages arabes projetés dans la matinée d'hier à la Cinémathèque d'Oran. Il vient d'être sélectionné dernièrement
en compétition au Festival de ciné Africano de Cordoba. Les jours d'avant réalisé en 2013, de 47 minutes plante son
décor dans la région de Sidi Moussa en 1994. Il met en scène l'histoire de deux adolescents, Yamina et Djaber dans
une cité «où les règles sociales restrictives sont érigées depuis longtemps, les deux héros tentent de «concilier leurs
aspirations avec les lois implicites que leur impose la société». Des acteurs que Karim Moussaui a choisi de filmer
pas-à-pas pour qu'on puisse, nous spectateurs, les accompagner dans leur existence cahoteuse, faite de drames et
d'insouciance. Le film est décliné en fait en deux chapitres, deux points de vue des deux antagonistes sur ce qu'a été
leur vie durant la nébuleuse tragédie nationale. Malgré les assassinats à répétition, les jeunes adolescents tentent
tant bien que mal de vivre, dans un climat fait de tensions et de contradictions. Le père de Yamina est inspecteur de
police. La menace plane sur lui. Le réalisateur a d'emblée choisi de souligner la complexité de la vie en montrant des
jeunes adolescents avides de sorties et d'évasion, en fréquentant des «bouffates» soirées pour ados à l'heure du
couvre-feu sans aucun doute comme d'aucuns s'en souviennent. A côté de cela, s'oppose à la mocheté de cette mort
qui ne prévient pas, la poésie lyrique de la beauté naturelle de cette ville au charme apaisant, mais tout aussi
www.lexpressiondz.com/culture/181858-ce-qu-on-a-fait.html
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04/10/13
L'Expression - Le Quotidien - Ce qu'on a fait...
inquiétant paradoxalement. Une atmosphère mélancolique atténuée par ce choix judicieux de la bande son, de la
musique classique, dans son plus brut épanchement d'opéra qui vient jeter un cachet planant sur cette histoire qui se
veut prendre de la distance, mais avec juste assez de recul pour ne pas tomber dans la niaiserie et l'alarmisme. «J'ai
senti le besoin de raconter cette histoire comme l'ont ressenti ces deux jeunes gens, sans vouloir expliquer comment
est née la violence terroriste, juger ou analyser. Mon propos était comment regarder cette violence, comment nous
l'avions subi, vécu et voir peut-être les leçons qu'on va tirer de tout ça. Chacun se fait une idée de cette période. Il ne
s'agissait pas de capter une réalité, mais d'en extraire des sentiments», a aussi rajouté le réalisateur dont le film tire
véritablement son essence de ce contraste délibéré issu d'un choix esthétique qui peut dérouter. Un décalage qui
s'annonce d'emblée dans le choix de la musique appuyant le film et les paysages qui tendent sur l'universel. Du coup,
on se dit que cette histoire aurait pu se passer ailleurs et pas qu'en Algérie. la peur les souffrances, les échecs, n'ont
pas de nationalité ni d'identité. Et c'est là où réside la force de frappe de cette oeuvre cinématographique à regarder
avec plaisir et émotion.
u
28 SEPTEMBRE 2013 (ORAN)
www.lexpressiondz.com/culture/181858-ce-qu-on-a-fait.html
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04/10/13
Festival d'Oran du film arabe : Le court métrage algérien « Les jours d'avant » primé - Culture - El Watan
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Festival d'Oran du film arabe (FOFA) est revenu à
« Jours d'avant » du jeune cinéaste algérien
Karim Moussaoui.
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#6 EN DIRECT DU FOFA :
LETTRES ORANAISES
De notre envoyé spécial
Ultime confidence adressée à
Sidy Sakho, critique de
cinéma français....
Les résultats ont été annoncés lundi soir au Centre de
Convention Ahmed Benahmed à côté de l'hôtel Meredien à
Oran lors de la cérémonie de clôture. « Jours
d'avant » revient avec un regard poétique et sensible sur le
drame algérien des années 1990. Des jeunes, qui veulent
simplement vivre , assistent à la violence qui
s'installe « C'est un film adulte. Nous en étions sous le
charme. Sur le plan politique, ce film nous remet dans les
années 1990 avec justesse, délicatesse et force. La mise en
scène et le scénario sont maitrisés », a estimé le cinéaste
tunisien Rida Béhi, président du jury court métrages.
#5 EN DIRECT DU FOFA :
LETTRES ORANAISES
Ce soir, le FOFA se termine
avec la remise des prix.
Tradition oblige,...
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14h39 Le général Giap, héros de l'indépendance
vietnamienne, est mort
13h44 Syrie: "progrès encourageants" des inspecteurs
sur les armes chimiques
12h43 Italie: la déchéance de Berlusconi à nouveau au
programme
11h32 Irlande: référendum pour abolir le Sénat, au nom
de l'austérité
10h26 Allemagne: Merkel entame des discussions
délicates avec le SPD
10h21 Libye: les chancelleries étrangères en proie à
l'insécurité
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09h49 Madagascar: retour au calme à Nosy Be après
trois lynchages
09h45 Le pape plaide à Assise pour les exclus après le
drame de Lampedusa
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québécois en croisade
contre le voile …
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d’immigrants regroupant
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Les Jours d'avant de Karim Moussaoui élu Prix Format Court au Festival International du Film Francophone de Namur (FIFF) ! | Format Court - Regards …
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« Les Jours d’avant » de Karim Moussaoui, élu Prix Format Court au Festival
International du Film Francophone de Namur (FIFF) !
5 octobre 2013 89 vues 0 Commentaire
Le 28ème Festival International du Film Francophone de Namur (FIFF) s’est clôturé ce vendredi 4 octobre. Pour la première fois, Format Court y a
attribué le Prix Format Court du Meilleur Court Métrage international. Parmi les douze films en compétition, le Jury Format Court (composé de
Katia Bayer, Marie Bergeret, Juliette Borel, Adi Chesson et Géraldine Pioud) a choisi de récompenser le film « Les Jours d’avant » de Karim
Moussaoui pour la maîtrise de sa mise en scène, sa narration à double regard et sa façon très personnelle de filmer l’adolescence.
En
En Court
guise »deActualités
prix, Karim Moussaoui bénéficiera d’un focus spécial sur Format Court. Son film sera également projeté lors d’une séance Format
Court au Studio des Ursulines (Paris, 5ème). Pour information, le film vient également de remporter le Prix du Jury au FIFF.
«LesLes
Jours d’avant » de Karim Moussaoui, élu Prix Format Court au Festival
Jours d’avant de Karim Moussaoui. Fiction, 47ʹ′, France, Algérie, 2013, Les Loupiottes
International
du deFilm
Francophone
Namur
(FIFF) du! Film Francophone de Namur (FIFF) ! | Format Court - Regards …
05/10/13 Les Jours d'avant
Karim Moussaoui
élu Prix Formatde
Court
au Festival International
5 octobre 2013 89 vues 0 Commentaire
Le 28ème Festival International du Film Francophone de Namur (FIFF) s’est clôturé ce vendredi 4 octobre. Pour la première fois, Format Court y a
attribué
le Prix
Format Court du Meilleur Court Métrage international. Parmi les douze films en compétition, le Jury Format Court (composé de
En Court
» Actualités
Katia Bayer, Marie Bergeret, Juliette Borel, Adi Chesson et Géraldine Pioud) a choisi de récompenser le film « Les Jours d’avant » de Karim
Moussaoui pour la maîtrise de sa mise en scène, sa narration à double regard et sa façon très personnelle de filmer l’adolescence.
« Les Jours d’avant » de Karim Moussaoui, élu Prix Format Court au Festival
International du Film Francophone de Namur (FIFF) !
En guise de prix, Karim Moussaoui bénéficiera d’un focus spécial sur Format Court. Son film sera également projeté lors d’une séance Format
Court au Studio des Ursulines (Paris, 5ème). Pour information, le film vient également de remporter le Prix du Jury au FIFF.
Les
Jours d’avant
Karim
Moussaoui. Fiction, 47ʹ′, France, Algérie, 2013, Les Loupiottes
5 octobre
2013 89devues
0 Commentaire
Le 28ème Festival International du Film Francophone de Namur (FIFF) s’est clôturé ce vendredi 4 octobre. Pour la première fois, Format Court y a
attribué le Prix Format Court du Meilleur Court Métrage international. Parmi les douze films en compétition, le Jury Format Court (composé de
Katia Bayer, Marie Bergeret, Juliette Borel, Adi Chesson et Géraldine Pioud) a choisi de récompenser le film « Les Jours d’avant » de Karim
Moussaoui pour la maîtrise de sa mise en scène, sa narration à double regard et sa façon très personnelle de filmer l’adolescence.
En guise de prix, Karim Moussaoui bénéficiera d’un focus spécial sur Format Court. Son film sera également projeté lors d’une séance Format
Court au Studio des Ursulines (Paris, 5ème). Pour information, le film vient également de remporter le Prix du Jury au FIFF.
www.formatcourt.com/2013/10/les-jours-davant-de-karim-moussaoui-elu-prix-format-court-au-festival-international-du-film-francophone-de-namur-fiff/
Synopsis : Dans une cité du sud d’Alger, au milieu des années quatre-vingt-dix.
Djaber et Yamina sont voisins, mais ne se connaissent pas.
Pour
l’unJours
comme
pour l’autre,
il est siMoussaoui.
difficile de se Fiction,
rencontrer47ʹ′,
entre
filles et garçons,
presque
cessé d’en rêver.
En quelques jours pourtant, ce
Les
d’avant
de Karim
France,
Algérie,qu’ils
2013,ont
Les
Loupiottes
qui n’était jusque-là qu’une violence sourde et lointaine éclate devant eux, modifiant à jamais leurs destins.
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6 OCTOBRE 2013 (INTERVIEW KARIM MOUSSAOUI)
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LE RÉALISATEUR ALGÉRIEN, KARIM MOUSSAOUI, À
L'EXPRESSION
LE RÉALISATEUR ALGÉRIEN, KARIM MOUSSAOUI, À
L'EXPRESSION
"Mon sujet ne traite pas du terrorisme..."
"Mon sujet ne traite pas du terrorisme..."
Par
O. HIND - Dimanche 06 Octobre 2013 - Lu 878 fois
Quelque chose de trépignant et de mystérieux nous
Par O. HIND - Dimanche 06 Octobre 2013 - Lu 878 fois
disait en ce 30 septembre que c'est Les jours d'avant
qui
allait remporter
l'Ahaggar d'or
meilleur court
Quelque
chose de trépignant
et dedu
mystérieux
nous
métrage
au
Fofa
2013.
Nous
le
savions
bien
en
notre
disait en ce 30 septembre que c'est Les jours d'avant
fort
et nousl'Ahaggar
l'avions dit
à son
auteur Karim
quiintérieur,
allait remporter
d'or
du meilleur
court
Moussaoui,
peuNous
sceptique,
deuxbien
jours
métrage auquelque
Fofa 2013.
le savions
enavant.
notre
Nous
ne
nous
sommes
pas
trompés.
Un
film
fort
et
fort intérieur, et nous l'avions dit à son auteur Karim
aérien,
à la fois
sobre et
intime,
dont deux
notrejours
conviction
Moussaoui,
quelque
peu
sceptique,
avant.
vaNous
inlassablement
nous
conforter
dans
le
talent
ne nous sommes pas trompés. Un film fort et
confirmé
qui vient
une fois
aérien, àde
la son
foisréalisateur
sobre et intime,
dontencore
notre conviction
d'être
récompensé, en
remportant
Prixledu
jury ainsi
va inlassablement
nous
conforter le
dans
talent
que
le
Prix
du
format
court
au
Festival
international
du
confirmé de son réalisateur qui vient encore une fois
film
francophone
de Namur
(Fiff). Rencontre
d'être
récompensé,
en remportant
le Prix du avec
jury ainsi
l'auteur
de
Les
jours
d'avant
(40
mn),
notre
véritable
que le Prix du format court au Festival international du
coup
coeur de cette
rentrée(Fiff).
et peut-être
même
de
filmde
francophone
de Namur
Rencontre
avec
l'année
2013/2014.
l'auteur
de Les jours d'avant (40 mn), notre véritable
coup de coeur de cette rentrée et peut-être même de
L'Expression: Après Petit déjeuner en 2003,
l'année 2013/2014.
Ce qu'on doit faire en 2006, aujourd'hui vous revenez avec un court métrage assez long de 40 mn
(jamais on ne sentira qu'il est long) intitulé Les jours d'avant. Tout d'abord, pourquoi tout ce
L'Expression: Après Petit déjeuner en 2003,
Ce qu'on doit faire en 2006, aujourd'hui vous revenez avec un court métrage assez long de 40 mn
(jamais on ne sentira qu'il est long) intitulé Les jours d'avant. Tout d'abord, pourquoi tout ce
temps pour réaliser un autre film?
Karim Moussaoui: Il y a plusieurs facteurs qui ont fait que j'ai mis 7 ans pour réaliser un autre film. Il y a qu'on a
besoin de réfléchir et puis, les conditions n'ont pas été tout le temps réunis pour avoir la possibilité de produire ce
film. Il faut savoir qu'au départ, j'écrivais un scénario de long métrage et puis j'ai fait une résidence d'écriture au
Maroc. En réalité déclinée sur plusieurs sessions d'une semaine. J'en ai fait trois. Dans cette résidence, j'ai pu
rencontrer Virginie Legeay qui intervenait sur mon travail de scénario de long métrage et puis on nous a demandé
d'écrire un scénario de court métrage présentant un peu les personnages du long métrage. Pour les présenter, je l'ai
imaginé quelques années avant et c'est comme cela que sont nés les personnages du long métrage qui se sont
retrouvés dans mon scénario du court métrage. Par la suite, petit à petit mon intervenante est devenue ma
coscénariste et ma productrice puisque entre-temps, elle avait créé sa boîte de production. Sachant qu'entre-temps à
Alger aussi, Adila Bendimerad était, elle aussi en train de créer sa boîte pour pouvoir me produire. C'est comme cela
qu'est né ce projet. Les deux boites ont décidé donc de me produire, les loupiottes de France et Taj Intaj d'Algérie.
J'ai eu beaucoup de chance. C'est comme cela que c'est devenu une production algéro-française.
Aussi, pourquoi un tel sujet aujourd'hui qui a trait au terrorisme dans les années 1990 bien qu'en
réfléchissant bien, l'âge de ces deux ados c'est un peu le vôtre à cette époque-­là, ce n'est donc pas
fortuit?
Oui, complètement. On m'a demandé, en fait, lors de ces ateliers au Maroc, à Ouarzazet (Midi talent, NDLR) de
parler des personnages adultes qui se trouvent dans mon scénario du long métrage. Je me suis posé la question:
qu'est né ce projet. Les deux boites ont décidé donc de me produire, les loupiottes de France et Taj Intaj d'Algérie.
J'ai eu beaucoup de chance. C'est comme cela que c'est devenu une production algéro-française.
Aussi, pourquoi un tel sujet aujourd'hui qui a trait au terrorisme dans les années 1990 bien qu'en
réfléchissant bien, l'âge de ces deux ados c'est un peu le vôtre à cette époque-­là, ce n'est donc pas
fortuit?
Oui, complètement. On m'a demandé, en fait, lors de ces ateliers au Maroc, à Ouarzazet (Midi talent, NDLR) de
parler des personnages adultes qui se trouvent dans mon scénario du long métrage. Je me suis posé la question:
qu'étaient-ils, il ya 20 ans? Qu'est-ce qui a fait qu'ils soient devenus ce qu'ils sont dans le long. Les personnages du
long sont de ma génération. Si je devais en parler, il fallait que je retourne en arrière et le fait marquant de ces 20
dernières années c'était bien sûr le terrorisme. C'était pour moi clair que je devais parler d'eux dans cette période-là.
Je ne pouvais pas parler du terrorisme, ce n'était pas ça mon sujet, je ne voulais pas traiter ou expliquer ce que c'était
cette période-là. Par contre, il fallait que mes personnages évoluent dans mon moyen métrage pendant cette période
et il fallait trouver la manière de comment je vais raconter cette histoire. Eh bien, j'ai raconté ce que j'ai vécu selon
mon expérience personnelle. Ce n'est pas autobiographique. C'est une fiction à part entière.
C'est une fiction à part entière, un travail subjectif mais personnel, intimiste et introspectif
puisque vous avez-­vous-­même grandi dans cette région de Sidi Moussa, croit -­on savoir...
Oui, j'ai vécu à Sidi Moussa. C'était très important pour moi d'y retourner, de rencontrer mes anciens voisins, des
gens qui étaient encore-là, des gens qui sont partis. J'avais du mal au départ d'y retourner pour tourner un film. Je
me suis dit que les blessures étaient encore présentes, les souvenirs étaient encore vivaces et j'allais, en retournant
là-bas, faire revivre quelque chose de désagréable aux gens. C'était mes appréhensions. Ce que je fais, je contacte un
ami qui s'appelle Yacine Saâd qui me rassure et me dit de venir pour en discuter. J'y suis allé. J'ai rencontré des gens
qui m'ont rassuré. C'est comme ça que j'ai eu le courage d'y aller. Mes deux productrices et amis m'ont encouragé
pour aller voir si c'était possible d'aller tourner là-bas. Ma coscénariste m'a demandé: «Si tu devais tourner ce court
métrage, quel serait l'endroit idéal pour toi?». J'ai répondu: «Ce serait dans mon ancienne cité!». Ça a été juste
formidable. Je ne m'y attendais pas du tout. J'ai reçu un bon accueil de la part du directeur du lycée où j'étais, de
mon ancien quartier, des gens que je connaissais. Incroyable! Je ne m'attendais pas à un tel accueil en tout cas. Il y a
même des figurants qu'on a pris sur place et qui habitent encore là-bas. Il ya eu une collaboration formidable des
gens de Sidi Moussa.
Ton film est fort car il décrit bien l'ambiguïté de la réalité algérienne, mêlée à la terreur, à
l'insouciance. A côté de la mort, la vie continue, on fait la fête.. Ça paraît paradoxal, mais non,
c'est normal..
C'est cela qu'on a vécu, paradoxalement, le danger était là. Parfois il était visible, parfois non. On se dit toujours qu'il
ya un moment pour vivre même pendant des années où c'était devenu très chaud. Les gens n'arrêtaient pas de vivre.
Je me souviens ici à Alger (car après je suis venu avec ma famille à Alger) eh bien, on partait en boîte de nuit, on
rentrait juste avant le couvre-feu et on ressortait le lendemain. Tout le monde se souvient de cette période-là. Les
boîtes de nuit sont devenues connues grâce à ça. Elles ont fait que plein de jeunes pouvaient s'amuser. J'ai décidé de
parler de cette étape de l'adolescence qui est très importante. C'est ça qui détermine ce qu'on est par la suite, qui
nous construit, qui fait qu'on soit en quête de nous-mêmes, de notre personnalité, avec ce qu'on voit, nous nourrit,
nous influence. C'était important pour moi d'en parler parce que j'ai l'impression qu'on n'est pas assez conscient des
enjeux de cette période-là. L'adolescence c'est vraiment la période où on est en train de se construire et j'ai
l'impression qu'on ne fait pas assez attention à cette période-là où on a réellement besoin de faire nos expériences
que ce soit dans l'amour, dans la vie, le travail, le sport. L'épanouissent personnel passe par l'étape de l'adolescence
qui est très importante. On sent qu'on essaye d'évacuer cette période. On a toujours l'impression qu'on nous
demande de passer de l'état d'enfant à l'étape d'adulte. On considère cette période comme peu importante où le
gamin commence à faire n'importe quoi, des bêtises alors que c'est à ce moment-là où les ados ont besoin en tout cas
d'être pris en charge et non pas à être réprimés. Dans mon film, je traite du désir. Désir de l'autre, de connaître
l'amour mais c'est compliqué et si on ne fait pas cette expérience là, c'est impossible de passer à l'âge adulte..
D'autant plus compliqué à cette époque-là effectivement, pour pouvoir approcher l'autre, pouvoir lui parler,
pouvoir échanger avec l'autre, voir comment il comprend les choses, comment il voit les choses, comment il peut
aimer.
Passons maintenant du contenu à la forme, au plan esthétique, parlons de la bande sonore,
pourquoi l'opéra?
D'autant plus compliqué à cette époque-là effectivement, pour pouvoir approcher l'autre, pouvoir lui parler,
pouvoir échanger avec l'autre, voir comment il comprend les choses, comment il voit les choses, comment il peut
aimer.
Passons maintenant du contenu à la forme, au plan esthétique, parlons de la bande sonore,
pourquoi l'opéra?
Je ne me suis pas dit je vais choisir l'opéra! C'est clair que je voulais une musique classique. Dans mon film il ya
plusieurs plans où je filme un peu la cité, les espaces autour, les champs agricoles, les montagnes et les nuages. J'ai
voulu filmer avec les sensations que j'avais, à l'époque quand je voyais les choses en train de changer, l'arrivée de ce
drame.. On se disait, à chaque fois, non! Cela ne va pas nous arriver, pas chez nous, pas nous, et puis à chaque fois la
violence approchait et on s'interdisait d'être concerné. La voix off le dit. Le personnage n'arrivait pas à croire que ce
drame arrive et c'est comme quelque chose de fort qui est immuable, c'est-à-dire que, tu le veuilles ou pas, tu dois le
vivre. Le destin te l'impose, ce n'est pas un choix.
C'est comme un fait tragique...dicté par une force occulte, divine?
Oui, il y a un côté tragique effectivement, quelque chose au-dessus de toi et qu'on n'arrivait pas à comprendre, qui
arrivait et la musique classique, en tout cas, pour moi, était le seul moyen qui pouvait exprimer cette sensation-là,
celle d'une troisième dimension qui est incontrôlable, qui devait s'imposait à nous. Appelle-là comme tu veux, une
force divine où la logique du monde ou de l'univers...La voix off dit à un certain moment: «Pourquoi devrions-nous
partir?» Nous n'avions rien fait. Mon personnage masculin ne comprenait pas que c'était là et qu'il devait juste
encaisser parce que c'est comme ça. Personne n'a la réponse. Les réponses sont multiples, mais en tout cas il ya ce
quelque chose de tragique qui arrive..J'ai cherché un peu sur Internet et je suis tombé par hasard sur cet opéra de
Haendel, Alcina plus exactement. Ce morceau s'appelle A mio core (Ah mon coeur). Il raconte l'histoire d'amour
d'une sorcière, en fait qui a pu avoir tous les hommes mais n'arrivait pas à avoir un homme en particulier. C'est une
histoire tragique en fait.
La façon dont tu as filmé les paysages inconsciemment ou pas peut être, fait en sorte que nous
n'avons pas l'impression que cela se passe en Algérie mais on est comme plongé dans un ailleurs
indéterminé dans le monde.
Je n'ai pas voulu montrer ce paysage-là parce que cela ne fait pas l'Algérie, même si c'est rarement filmé comme ça
car on a l'impression que c'est en Europe par exemple, avec ses montagnes et verdures là, surtout que je tourne en
hiver. Si j'avais tourné en été ça aurait été complètement différent. Tout aurait été sec. Mais je n'ai pas choisi de
tourner en hiver pour montrer une autre image de l'Algérie. Le paysage tel qu'il existe aux alentours est comme ça. A
l'époque où je vivais là-bas j'avais la fenêtre de ma chambre qui donnait sur la rivière, les champs agricoles et Chriâ
et c'était magnifique. Je voulais vraiment restituer cette beauté-là que je voyais tous les matins de ma fenêtre. Quand
je me sentais vraiment seul ou je m'ennuyais, j'écoutais de la musique et je regardais ces paysages de ma fenêtre. J'ai
voulu vraiment restituer les sensations telles que je les ai éprouvées jadis, vécues moi-même.
Comment s'est faite la sélection de vos acteurs, notamment Mehdi Ramdani et Souhila Maâlem qui
ont admirablement porté le film, avec souplesse et sobriété en interprétant les deux adolescents
héros qui racontent l'histoire?
En fait, j'avais repéré Mehdi Ramdani lorsque j'ai vu le film de Amine Sidi Boumedienne. Bien qu'il avait un second
rôle, j'ai tout de suite vu en lui un potentiel que j'ai vu nulle part en Algérie, je confirme cela en regardant le film de
Anis Djaad. Quant à Souhila Mallem, je l'ai rencontrée un jour, j'organisais un casting et elle s'est présentée. Je ne
l'avais jamais vue auparavant. Mais elle avait en elle une énergie qui m'a tout de suite plue. J'ai fait quelques essais
avec elle et j'ai compris que c'était elle qu'il me fallait.
u
UGCAA : La guerre des chefs se poursuit - Dimanche, 27 Octobre 2013 23:41
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Après le Wihr d’or au Fofa-2013 : Karim Moussaoui récompensé au festival du
film francophone de Namur
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Écrit par R. C.
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- Dimanche, 27 Octobre 2013 23:41
Dimanche, 06 Octobre 2013 07:29
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LUNDI 28 OCTOBRE 2013
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UGCAA : La guerre des chefs se poursuit - Dimanche, 27 Octobre 2013 23:41
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Après le Wihr d’or au Fofa-2013 : Karim Moussaoui récompensé au festival du
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Une première ! A la 28e édition du Festival international du film francophone de Namur (FIFF), qui s’est
Écrit par R. C.
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achevée vendredi dernier, le jeune réalisateur Karim Moussaoui rafle le prix Format court dans la section
Dimanche, 06 Octobre 2013 07:29
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«Meilleur court métrage international». Sur la douzaine d’œuvres en compétition, le jury Format court a choisi de récompenser le film Les Jours d’avant
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de Karim Moussaoui, récemment lauréat du Wihr d’or 2013, pour la maîtrise de sa mise en scène, sa narration
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à double regard et sa façon très personnelle de filmer l’adolescence. Prochainement, Karim Moussaoui
bénéficiera d’un focus spécial sur Format court. Son film, Les Jours d’avant, sera également projeté lors d’une
Une première ! A la 28e édition du Festival international du film francophone de Namur (FIFF), qui s’est
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séance Format court aux studios des Ursulines (Paris Ve). Les Jours d’avant a également remporté le prix du
achevée vendredi dernier, le jeune réalisateur Karim Moussaoui rafle le prix Format court dans la section
Jury au FIFF. Karim Moussaoui active pour la promotion du cinéma depuis 2000, année où il devient membre
«Meilleur court métrage international». Une première ! A la 28e édition du Festival international du film francophone de Namur (FIFF), qui s’est
Sur la douzaine d’œuvres en compétition, le jury Format court a choisi de récompenser le film Les Jours d’avant
fondateur de l’association culturelle Chrysalide. Il a déjà réalisé deux courts métrages : Petit déjeuner (2003) et
de Karim Moussaoui, récemment lauréat du Wihr d’or 2013, pour la maîtrise de sa mise en scène, sa narration
achevée vendredi dernier, le jeune réalisateur Karim Moussaoui rafle le prix Format court dans la section
Ce qu’on doit faire (2006). En 2011, son long métrage En attendant les hirondelles est sélectionné pour l’atelier
à double regard et sa façon très personnelle de filmer l’adolescence. Prochainement, Karim Moussaoui
«Meilleur court métrage international». d’écriture de Méditalents. C’est là où il rencontre Virginie Legeay, avec qui il a co-­scénarisé Les Jours d’avant.
bénéficiera d’un focus spécial sur Format court. Son film, Les Jours d’avant, sera également projeté lors d’une
Sur la douzaine d’œuvres en compétition, le jury Format court a choisi de récompenser le film Les Jours d’avant
Le Pitch : Les Jours d’avant est une coproduction algéro-­française de 47 minutes qui se déroule au milieu des
séance Format court aux studios des Ursulines (Paris Ve). Les Jours d’avant a également remporté le prix du
Jury au FIFF. Karim Moussaoui active pour la promotion du cinéma depuis 2000, année où il devient membre
de Karim Moussaoui, récemment lauréat du Wihr d’or 2013, pour la maîtrise de sa mise en scène, sa narration
années quatre-­vingt-­dix dans une cité d’Alger. Djaber et Yamina sont voisins, mais ne se connaissent pas. Pour
fondateur de l’association culturelle Chrysalide. Il a déjà réalisé deux courts métrages : Petit déjeuner (2003) et
l’un comme pour l’autre, il est si difficile de se rencontrer entre filles et garçons, qu’ils ont presque cessé d’en
à double regard et sa façon très personnelle de filmer l’adolescence. Prochainement, Karim Moussaoui
Ce qu’on doit faire (2006). En 2011, son long métrage En attendant les hirondelles est sélectionné pour l’atelier
rêver. En quelques jours pourtant, ce qui n’était jusque-­là qu’une violence sourde et lointaine, éclate devant
bénéficiera d’un focus spécial sur Format court. Son film, Les Jours d’avant, sera également projeté lors d’une
d’écriture de Méditalents. C’est là où il rencontre Virginie Legeay, avec qui il a co-­scénarisé Les Jours d’avant.
eux, modifiant à jamais leurs destins.
Le Pitch : Les Jours d’avant est une coproduction algéro-­française de 47 minutes qui se déroule au milieu des
séance Format court aux studios des Ursulines (Paris Ve). Les Jours d’avant a également remporté le prix du
Editorial
Hypothèse
années quatre-­vingt-­dix dans une cité d’Alger. Djaber et Yamina sont voisins, mais ne se connaissent pas. Pour
Jury au FIFF. Karim Moussaoui active pour la promotion du cinéma depuis 2000, année où il devient membre
l’un comme pour l’autre, il est si difficile de se rencontrer entre filles et garçons, qu’ils ont presque cessé d’en
Sportissimots
fondateur de l’association culturelle Chrysalide. Il a déjà réalisé deux courts métrages : Petit déjeuner (2003) et
rêver. En quelques jours pourtant, ce qui n’était jusque-­là qu’une violence sourde et lointaine, éclate devant
eux, modifiant à jamais leurs destins.
Ce qu’on doit faire (2006). En 2011, son long métrage En attendant les hirondelles est sélectionné pour l’atelier
Editorial
Hypothèse
Sans détour
u
d’écriture de Méditalents. C’est là où il rencontre Virginie Legeay, avec qui il a co-­scénarisé Les Jours d’avant. Paradoxes
Sportissimots
Le Pitch : Les Jours d’avant est une coproduction algéro-­française de 47 minutes qui se déroule au milieu des
années quatre-­vingt-­dix dans une cité d’Alger. Djaber et Yamina sont voisins, mais ne se connaissent pas. PourLes salaires des travaille
Paradoxes
l’un comme pour l’autre, il est si difficile de se rencontrer entre filles et garçons, qu’ils ont presque cessé d’en augmenté de plus de 8%
2011. C’est ce que nous
Les salaires des travailleurs algériens ont
rêver. En quelques jours pourtant, ce qui n’était jusque-­là qu’une violence sourde et lointaine, éclate devant
augmenté de plus de 8% en 2012 par rapport à
des statistiques (ONS) q
eux, modifiant à jamais leurs destins.
2011. C’est ce que nous apprend l’Office national
à la question et concern
Editorial
H
des statistiques (ONS) qui a consacré une étude
relevant du secteur publ
à la question et concerné des entreprises
bonne nouvelle pour les
relevant du secteur public et privé. C’est une
Sportissimots
26 OCTOBRE 2013 (FAMECK)
bonne nouvelle pour les salariés algériens.
Lire la suite...
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Paradoxes
Les salaires d
augmenté de 2011. C’est ce
des statistique
à la question relevant du se
bonne nouvel
Lire la suite...
RSS -­ Reporters
u
est désormais disponible
RSS -­ Reporters
tion du 20/10/2013
2O OCTOBRE
2013 (CORDOUE)
e
Arts et Culture Edition du 20/10/2013
nt» primé en Espagne
Court métrage
«Les jours d’avant» primé en Espagne
Par : Les jours d’avant’, du réalisateur algérien Karim Moussaoui (2013), qui
rande sensibilité des problèmes de la société, a remporté le prix du
rage au Festival de cinéma ‘Les africain de Cordoue (FCAT) 2013. algérien Le film a
Le court métrage jours d’avant’, du réalisateur Karim Moussaoui (2013), qui
Festival d’Oran du film arabe. Ce film d’une durée de 42 minutes, est un
traite avec une grande sensibilité des problèmes de la société, a remporté le prix du
de quelques jours dans la vie de deux adolescents vivant dans un village
meilleur court métrage au Festival de cinéma africain de Cordoue (FCAT) 2013. Le film a
urs des années 1990, situé à une dizaine de kilomètres d’Alger. C’est un
déjà été primé au Festival d’Oran du film arabe. Ce film d’une durée de 42 minutes, est un
des événements survenus en l’espace de quelques jours à Sidi Moussa
récit non linéaire de quelques jours dans la vie de deux adolescents vivant dans un village
eur expose d’abord le point de vue de la jeune fille, puis passe à celui
«très chaud» au cours des années 1990, situé à une dizaine de kilomètres d’Alger. C’est un
ème du film, la croisé décennie noire en Algérie, n’est pas nouveau. regard sur des événements survenus en l’espace de La
quelques jours à Sidi Moussa
dans le traitement, une lucidité, un recul et détachement (Blida). Le avec réalisateur expose d’abord le un point de vue de dans
la jeune fille, puis passe à celui
problèmes de la société présentés dans le film, notamment la violence,
du garçon. Le thème du film, la décennie noire en Algérie, n’est pas nouveau. La
s rapports de force réside entre parents enfants, ce qui a donné au un sujet
nouveauté dans le et traitement, avec une lucidité, recul et un détachement dans
ticité et de crédibilité. L’auteur a traité le sujet d’une manière sobre,
la perception des problèmes de la société présentés dans le film, notamment la violence,
rebondissements et des partis pris inattendus, autant dans la narration
la frustration et les rapports de force entre parents et enfants, ce qui a donné au sujet
ement du son et de l’image. Pour les besoins de son film, Karim
beaucoup d’authenticité et de crédibilité. L’auteur a traité le sujet d’une manière sobre,
si un langage cru quand il fait parler ses adolescents. Conscient du
avec toutefois des rebondissements et des partis pris inattendus, autant dans la narration
ué qu’il a que préféré rester fidèle à la du réalité a fait le Pour choix les de la
dans le traitement son et et qu’il de l’image. besoins de son film, Karim
farder ni la fausser. Le jury officiel du festival a choisi de récompenser
Moussaoui a choisi un langage cru quand il fait parler ses adolescents. Conscient du
s jours d’avant’ de Karim Moussaoui pour sa grande maîtrise et sa belle
risque, il a expliqué qu’il a préféré rester fidèle à la réalité et qu’il a fait le choix de la
ure de filmer les problèmes de la société depuis le regard de
présenter sans la farder ni la fausser. Le jury officiel du festival a choisi de récompenser
ury a choisi le court métrage de Moussaoui parce qu’il plonge dans la
le film algérien ‘Les jours d’avant’ de Karim Moussaoui pour sa grande maîtrise et sa belle
cession ni complaisance, tout en restaurant par les moyens du cinéma,
sensibilité à l’heure de filmer les problèmes de la société depuis le regard de
ssaire à la compréhension du présent.
l’adolescence. Le jury a choisi le court métrage de Moussaoui parce qu’il plonge dans la
mémoire sans concession ni complaisance, tout en restaurant par les moyens du cinéma,
la complexité nécessaire à la compréhension du présent. R. C.
Droits de reproduction et de diffusion réservés © infosoir.com2003. Sitre développé par www.mehni.com Design du site par Sabaou Fayçal R. C.
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(Dé)Marche
Filmique
Panorama
non
exhaustif
de
la
"Nouvelle
vague"
du
cinéma
algérien
contemporain
(2003
-
...)
18 OCTOBRE 2013 (KARIM MOUSSAOUI)
ek ago
LA
"NOUVELLE VAGUE" DU CINEMA ALGERIEN [http://3.bp.blogspot.com/-48vLmFIUNb4/UmBhkvmjFwI/AAAAAAAAAeU/H-rkwY9JiOE/s1600/Abdenour+Zahzah.jpg]
20 hours agoA LA VOLEE Trombinoscope
Legendary Hearts
Je devais avoir 24ans. Je découvrais A la verticale de l’Eté.
Dès la première séquence, dès l’ouverture du film, quelque
chose m’enveloppa, me happa, me lança des résonances. A
travers cette « madeleine proustienne », je me remémorais
un souvenir enfoui, trop longtemps caché dans mes archives
personnelles. Cette mélodie, je la connaissais. Où l’avais-je
entendue ? Aucune idée. Et entre nous, jamais je ne le
saurais. Il aura fallu l’année 2000, pour découvrir ce Lou
Reed. Découvrir ce gars, The Velvet Underground et toute
cette ambiance à cet âge si tardif, pouvait me faire passer
comme un connard inculte, dernier de la classe, et à la
ramasse. Mais depuis ce jour où je mis un nom à cette
mélodie, à ce visage, je rattrapais le temps perdu aussi
rapidement que passionnément.
[http://1.bp.blogspot.com/-
[http://1.bp.blogspot.com/vcENZQHez3Y/UmBhUs5ENDI/AAAAAAAAAdQ/1oh_-0r3EBA/s1600/Karim+Moussaoui.jpg]
HV9JII/UmDjPnDZAUI/AAAAAAAAAf4/BckOWMT9wXA/s1600/258630_10150212981427557_927437_o.jpg]
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du
cinéma
algérien
contemporain
(2003
-
...)
Karim Moussaoui
Actuellement, il est en charge de la programmation Cinéma de l'Institut français d'Alger. Mais avant tout, il
est réalisateur et ses films sont là pour le prouver. Entre une belle et lancinante adaptation d’un poème de
Prévert, Petit déjeuner, et une vision déconstruite et risquée d’un Alger explosif (Ce qu’on doit faire),
LA VOLEE Moussaoui a très vite installé un cinéma qui refuse les concessions narratives. Aujourd’hui, et après une
22 hours agoLA
YesterdayPAROLES
3 days agoINTROSPEC…
4 days agoA
"NOUVELLE
INTEMPOREL…
- La Porte du
Nadia Kaci
absence de 7ans, il revient avec Jours d’avant, livret cinématographique de 47 minutes sur un pan de
VAGUE" DU
- Antoine
paradis
Dans ce film de Nadir Moknèche,
CINEMA
Coppola
(Heaven's
Le Harem de Mme Osmane, son
l’Histoire algérienne. Un retour en force. Et maintenant, comment le gérer ?
premier, il est question de femmes.
bp.blogspot.com/-48vLmFIUNb4/UmBhkvmjFwI/AAAAAAAAAeU/H-rkwY9JiOE/s1600/Abdenour+Zahzah.jpg]
ALGERIEN Les acteurs
Gate) / Michael
Cimino
Antoine Coppola
L’une d’entre elles est jouée par
Nadia Kaci. Son rôle est difficile.
Je travaillais, à l’époque, pour le
La série se poursuit.
Aujourd’hui,
20 novembre 2013. Réédition DVD
27vers le drame le plus excessif. Après Mascarades, il y eut Le Dernier passage et surtout La Cité des vieux, où il
OCTOBRE
2013
(MEHDI
RAMDANI)
Elle est celle par qui le scandale
site « Il était une fois le cinéma ».
ce sont les acteurs qui se
et Blu-Ray d'un film maudit. Ça
montrait une certaine fragilité, donnant au film de Mouzahem Yahia, une dimension quasi spirituelle. Bouchaïb
arrive. Elle est la « voleuse » de
Un jour, j’évoquais avec Sidy
ours ago
LA
"NOUVELLE VAGUE" DU CINEMA ALGERIEN - Les acteurs
n’attend qu’une chose : un bon cinéaste !
A LA VOLEE - Sami Tarik
5 days agoLa photo est sombre. On peut distinguer un homme.
Taille longue, tee-shirt vert, cheveux en bataille et le
regard concentré. Il croise les bras et porte un sac à dos.
[http://1.bp.blogspot.com/Comme toujours. Sur cette photo, on sent qu’il est en
vcENZQHez3Y/UmBhUs5ENDI/AAAAAAAAAdQ/1oh_-0r3EBA/s1600/Karim+Moussaoui.jpg]
transit. Prêt à partir. Que regarde t-il ? Où se trouve t-il ?
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des
commentaires
Et qui est-il ? Cet homme est cinéaste. Il a coréalisé un
Moussaoui
beau documentaire avec deux autres personnes. Lucie
ement, il est en charge de la programmation Cinéma de l'Institut français d'Alger. Mais avant tout, il
Dèche et Karim Loualiche. Ce dernier, malheureusement
est décédé avant le montage.
sateur et ses films sont là pour le prouver. Entre une belle et lancinante adaptation d’un poème de
Petit déjeuner, et une vision déconstruite et risquée d’un Alger explosif (Ce qu’on doit faire),
oui a très vite installé un cinéma qui refuse les concessions narratives. Aujourd’hui, et après une
[http://3.bp.blogspot.com/ de 7ans, il revient avec Jours d’avant, livret cinématographique de 47 minutes sur un pan de
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PAROLES INTEMPORELLES - Abdel Raouf
re algérienne. Un retour en force. Et maintenant, comment le gérer ?
Mehdi Ramdani dans Jours
d'avant
(Karim
Moussaoui)
5 days ago
Dafri
Le 18 octobre 2013 sur le plateau de CSOJ (Ce soir ou
jamais), émission TV unique en son genre car
prônant le
[http://4.bp.blogspot.com/débat, et diffusée tous les vendredis sur France 3,
e se poursuit. Aujourd’hui, ce sont les acteurs qui se montrent, malgré eux, dans ce trombinoscope purement
y2_tQZYNeuI/Um0w0YQQmYI/AAAAAAAAAlg/hsua1XDTNMA/s1600/14.png]
Frédéric Taddéï, l’animateur et producteur, tout comme
if. Ce panorama non exhaustif.
les spectateurs, assistèrent à un « clash » entre l’écrivain
et philosophe Alain Finkielkraut et le scénariste Abdel
e une parenthèse. Mehdi Ramdani
Raouf Dafri.
ma, c’est aussi le regard. D’où un cinéma algérien, avec des cinéastes algériens et des acteurs algériens. D’où
D’abord, un violeur qui bande mou (Mollement, un samedi matin). Ensuite, il prête sa fragilité à un jeune personnage,
ne sachant plus trop où aller (Demain, Alger, Amine Sidi-­Boumédine). Puis, cette même fragilité lui pète à la gueule
(Le Hublot, Anis Djaad). Et maintenant, dans le dernier film de Karim Moussaoui, Jours d’avant, il traine
inlassablement son personnage un peu gauche, au regard vide, mais à la gestuelle désordonnée. Mehdi Ramdani est la
révélation de ce film, de cette année peu folichonne en matière de cinéma, et il serait bête, voire indélicat, de l’éloigner
des plateaux de cinoche. Ce gars cache un je-­ne-­sais-­quoi qui frise le génie. Il joue sans avoir l’air de jouer. Il fait ce
qu’il a faire sans se poser de questions. Il attend qu’on lui dise « action » et il se lance. A l’écran ? ça donne un gars
qui se pose et joue le minimaliste, sans trop se forcer, sans trop de rictus, sans trop sombrer dans la caricature. Il joue et
en listant ces noms, peut-­être qu’inconsciemment, je dessine mon casting « rêvé »
c’est l’essentiel. Aurait-­il un don ? Un mot dangereux qu’il faut manier avec prudence…Par contre, je suis certain
d’une chose : on le verra souvent au cinéma !
e de « nouvelle vague », d’où ces parenthèses, symbole d’une ironie lucide. Or en questionnant les « plans »
erts depuis bientôt une dizaine d’années, un choix devait s’imposer. Qu'il y ait une continuité logique. Ces
, je les partage après me les avoir réapproprié. A ma sauce. A ma guise. Si untel, cinéaste ou acteur, ne se
e pas dans cette liste, c’est juste le fruit de ma propre réflexion, de ce travail organisé depuis quatre ans. Et si,
liste des acteurs, on ne trouvera pas Hichem Mesbah, (au demeurant, solide comédien tout comme son frère
), mais un personnage comme Salah Aougrout, c’est qu’il me parait évident, à l’heure où j’écris ces lignes, que
ouette possède ce je-­ne-­sais-­quoi qui exprime une douce et triste contemporanéité, un aspect qui me touche.
nant, il est certain -­heureusement-­ que d'autres arriveront, dans de nouveaux films, ou bien des acteurs déjà
s, et qui auront le rôle qui me contredira. Tout est dans ce détail, ô combien excitant. Tout est affaire de
ivité.
hèse refermée.
28 OCTOBRE 2013 (CORDOUE)
Festival de cinéma africain de Cordoue
2013 : Le film algérien Les Jours d’avant,
prix du meilleur court métrage
Le court-métrage Les Jxsours d’avant du réalisateur algérien Karim Moussaoui (2013), qui
traite avec une grande sensibilité les problèmes de la société, a gagné le prix du meilleur courtmétrage au FCAT 2013.
PUBLIE LE : 20-10-2013 | 0:00
Le court-métrage Les Jxsours d’avant du réalisateur algérien Karim Moussaoui (2013), qui
traite avec une grande sensibilité les problèmes de la société, a gagné le prix du meilleur courtmétrage au FCAT 2013. Le film a déjà été primé au festival d’Oran du film arabe
La dixième édition du Festival de cinéma africain de Cordoue (FCAT) s’est clôturée ce
vendredi avec la remise de cinq prix. Parmi les dix court-métrages dans la catégorie «Afrique
en court», le jury officiel du Festival a choisi de récompenser le film algérien Les Jours d’avant
de Karim Moussaoui par sa grande maîtrise et belle sensibilité à l’heure de filmer les problèmes
de la société depuis le regard de l’adolescence. Ce film, qui dure 42 minutes, est un récit non
linéaire de quelques jours dans la vie de Djaber et Yamina au cours des années quatre-vingtdix, vivant dans une cité à une dizaine de kilomètres d’Alger. Ces deux adolescents sont
voisins, cependant pour l’un comme pour l’autre, il est si difficile de se rencontrer entre filles et
garçons qu’ils ont presque cessé d’en rêver. En quelques jours pourtant, ce qui n’était jusque-là
qu’une violence sourde et lointaine éclate devant eux, modifiant à jamais leurs destins. À
travers un regard croisé, en exposant d’abord le point de vue de la jeune fille et puis celui du
garçon, le film traite des problèmes de la société algérienne, notamment la violence, la
frustration et les rapports de force entre parents-enfants, ce qui a donné au sujet beaucoup
d’authenticité et de crédibilité.
Le jury, constitué par des reconnus experts du cinéma, a choisi le court-métrage de Moussaoui
parce qu’il plonge dans la mémoire sans concession ni complaisance, tout en restaurant par les
moyens du cinéma la complexité nécessaire à la compréhension du présent. Aussi, parce qu’il
le fait avec une grande maîtrise et une belle sensibilité. Blanca Escribano, en représentation
d’El Corte Inglés, entreprise sponsor de ce prix, a décerné le Griot au meilleur court-métrage au
cinéaste algérien Hassen Ferhani qui est monté en scène en représentation de Moussaoui.
Le Festival de cinéma africain de Cordoue est un festival indépendant et une compétition.
C’est l’un des rendez-vous majeurs du film africain en Europe. Organisé par l'ONGD Al Tarab
avec le principal partenariat de la mairie de Cordoue, ainsi que Diputación de Córdoba, Institut
Halal, Magtel, Mava Real, Fondation Femmes pour l’Afrique et le ministère d’Education,
Culture et Sport, le Festival a projeté pendant une semaine 70 films d'Afrique ou sur l'Afrique
provenant de 32 pays différents, accompagnés d'activités pour des professionnels, d'expositions
et d'activités parallèles pour tout public.
C. P.
EL MOUDJAHID - QUOTIDIEN NATIONAL D'INFORMATION Edité par l'EPE - EURL El MOUDJAHID - 20,
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