Dossier pédagogique

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Dossier pédagogique
JAUNE, ROUGE, BLEU
1. Présentation
Cette création est inspirée de l’œuvre « Jaune Rouge Bleu » du peintre Kandinsky. C’est une pièce
ludique pour les petits autour des formes et couleurs où la danse et la musique s’entremêlent avec
les projections vidéo au sol.
Au sol, un trapèze de lino blanc devient l’espace de jeux, la toile du peintre sur laquelle prennent vie
le corps de la danseuse, les notes de musique et les formes géométriques projetées afin de délivrer
l’histoire.
2. Analyse
Ce spectacle permet grâce aux couleurs et aux formes de créer des impressions, de véhiculer des
sensations et des émotions auprès des enfants.
Jaune Rouge Bleu de Kandinsky Vassily, 1925, ADAGP, Paris.
3. Les propositions pédagogiques
3.1 Les programmes
Cycle 2
AGIR ET S’EXPRIMER AVEC SON CORPS
L’activité physique et les expériences corporelles contribuent au développement moteur, sensoriel,
affectif et intellectuel de l’enfant. Elles sont l’occasion d’explorer, de s’exprimer, d’agir dans des
environnements familiers, puis, progressivement, plus inhabituels. Elles permettent de se situer
dans l’espace.
L’enfant découvre les possibilités de son corps ; il apprend à agir en toute sécurité tout en acceptant
de prendre des risques mesurés, et à fournir des efforts tout en modulant son énergie. Il exprime ce
qu’il ressent, nomme les activités et les objets manipulés ou utilisés, dit ce qu’il a envie de faire.
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Les enseignants veillent à proposer des situations et des activités renouvelées d’année en année, de
complexité progressive ; ils s’attachent à ce que les enfants aient assez de pratique pour progresser
et leur font prendre conscience des nouvelles possibilités acquises.
Par la pratique d’activités physiques libres ou guidées dans des milieux variés, les enfants
développent leurs capacités motrices dans des déplacements (courir, ramper, sauter, rouler, glisser,
grimper, nager...), des équilibres, des manipulations (agiter, tirer, pousser) ou des projections et
réceptions d’objets (lancer, recevoir). Des jeux de balle, des jeux d’opposition, des jeux d’adresse
viennent compléter ces activités. Les enfants coordonnent des actions et les enchaînent. Ils
adaptent leur conduite motrice en vue de l’efficacité et de la précision du geste.
Par la pratique d’activités qui comportent des règles, ils développent leurs capacités d’adaptation et
de coopération, ils comprennent et acceptent l’intérêt et les contraintes des situations collectives.
Les activités d’expression à visée artistique que sont les rondes, les jeux dansés, le mime, la danse
permettent tout à la fois l’expression par un geste maîtrisé et le développement de l’imagination.
Grâce aux diverses activités, les enfants acquièrent une image orientée de leur propre corps. Ils
distinguent ce qui est : devant, derrière, au-dessus, au-dessous, puis à droite et à gauche, loin et
près. Ils apprennent à suivre des parcours élaborés par l’enseignant ou proposés par eux ; ils
verbalisent et représentent ces déplacements.
À la fin de l’école maternelle l’enfant est capable de :
- adapter ses déplacements à des environnements ou contraintes variés
- coopérer et s’opposer individuellement ou collectivement ; accepter les contraintes collectives
- s’exprimer sur un rythme musical ou non, avec un engin ou non ; exprimer des sentiments et des
émotions par le geste et le déplacement
- se repérer et se déplacer dans l’espace
- décrire ou représenter un parcours simple
PERCEVOIR, SENTIR, IMAGINER, CRÉER
L’école maternelle propose une première sensibilisation artistique. Les activités visuelles et tactiles,
auditives et vocales accroissent les possibilités sensorielles de l’enfant. Elles sollicitent son
imagination et enrichissent ses connaissances et ses capacités d’expression ; elles contribuent à
développer ses facultés d’attention et de concentration. Elles sont l’occasion de familiariser les
enfants, par l’écoute et l’observation, avec les formes d’expression artistique les plus variées ; ils
éprouvent des émotions et acquièrent des premiers repères dans l’univers de la création.
Ces activités entretiennent de nombreux liens avec les autres domaines d’apprentissage : elles
nourrissent la curiosité dans la découverte du monde ; elles permettent à l’enfant d’exercer sa
motricité ; elles l’encouragent à exprimer des réactions, des goûts et des choix dans l’échange avec
les autres.
Le dessin et les compositions plastiques (fabrication d’objets) sont les moyens d’expression
privilégiés.
Les enfants expérimentent les divers instruments, supports et procédés du dessin. Ils découvrent,
utilisent et réalisent des images et des objets de natures variées. Ils construisent des objets en
utilisant peinture, papiers collés, collage en relief, assemblage, modelage...
Dans ce contexte, l’enseignant aide les enfants à exprimer ce qu’ils perçoivent, à évoquer leurs
projets et leurs réalisations ; il les conduit à utiliser, pour ce faire, un vocabulaire adapté. Il les
encourage à commencer une collection personnelle d’objets à valeur esthétique et affective.
La voix et l’écoute sont très tôt des moyens de communication et d’expression que les enfants
découvrent en jouant avec les sons, en chantant, en bougeant.
Pour les activités vocales, le répertoire de comptines et de chansons est issu de la tradition orale
enfantine et comporte des auteurs contemporains, il s’enrichit chaque année. Les enfants chantent
pour le plaisir, en accompagnement d’autres activités ; ils apprennent à chanter en chœur. Ils
inventent des chants et jouent avec leur voix, avec les bruits, avec les rythmes.
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Les activités structurées d’écoute affinent l’attention, développent la sensibilité, la discrimination
des sons et la mémoire auditive. Les enfants écoutent pour le plaisir, pour reproduire, pour bouger,
pour jouer... Ils apprennent à caractériser le timbre, l’intensité, la durée, la hauteur par comparaison
et imitation et à qualifier ces caractéristiques. Ils écoutent des œuvres musicales variées. Ils
recherchent des possibilités sonores nouvelles en utilisant des instruments. Ils maîtrisent peu à peu
le rythme et le tempo.
À la fin de l’école maternelle l’enfant est capable de :
- adapter son geste aux contraintes matérielles (instruments, supports, matériels)
- utiliser le dessin comme moyen d’expression et de représentation ;
- réaliser une composition en plan ou en volume selon un désir exprimé ;
- observer et décrire des œuvres du patrimoine, construire des collections ;
- avoir mémorisé et savoir interpréter des chants, des comptines ;
- écouter un extrait musical ou une production, puis s’exprimer et dialoguer avec les autres pour
donner ses impressions.
3.2. Les pistes
Pour une première prise de contact : on peut solliciter les hypothèses et/ou impressions des élèves
nées de la découverte progressive de la toile de Kandinsky
Ce tableau s’appelle "Bleu de Ciel". Et je vais vous le faire découvrir petit à petit. À chaque étape de
la découverte, vous me direz à quoi cela vous fait penser.
- Placer des élèves en un large demi-cercle face à la reproduction du tableau.
- Recouvrir cette reproduction d’un papier gris où a été découpée une petite fenêtre ronde. L
Demander aux élèves de dire ce qu’ils croient voir, à quoi ils pensent en regardant cette partie du
tableau.
- Noter sous forme de mots-clés ces diverses impressions au tableau, de manière volontairement
désordonnée et en tout sens.
Quand la veine s’épuise, ôter le premier cache, pour découvrir une fenêtre ronde plus large, et ainsi
de suite jusqu’à la découverte de la toile dans son entièreté.
N.B. : cette procédure est reprise de celle proposée au début du livre de Max-Henri de Larminat,
Kandinsky, Bleu du ciel. Centre Georges Pompidou, Collection L’Art en jeu, 1988).
Concepts à dégager :
Kandinsky a peint des créatures imaginaires, qui vivent dans le bleu - c’est peut-être le ciel, mais c’est
peut-être la mer, ou les deux. Comment a-t-il fait ? Il a pris des morceaux de formes, qu’il a
assemblés selon sa fantaisie - cela crée des animaux mélangés, composites...
a) Avant le spectacle
1- Petit rappel : présentation de Kandinsky, (pour de plus amples informations, voici le lien vers
l’article qui lui est consacré sur Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Kandinsky
Kandinsky est un peintre et théoricien universellement reconnu comme l’inventeur de l’abstraction
lyrique.
En 1895 la révélation des Meules de Monet le pousse à quitter ses études de droit et à se consacrer
à la peinture qui, avec la musique, l’intéresse depuis toujours.
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Dès ses premiers paysages, datant de 1901, les impressions naturalistes sont réduites à l’essentiel.
C’est avec ses premières œuvres abstraites de 1910 et 1911 que Kandinsky marque l’abandon de
toute relation à l’objet ou à la figure, la toile devient alors le lieu d’oppositions multiples de forces et
de couleurs qui bouleversent l’espace.
Du spirituel dans l’art
Dans son ouvrage, Du Spirituel dans l’art, écrit en 1910, l’artiste médite sur les rapports entre la
forme et la couleur, la peinture et la musique, tentant de définir la valeur expressive des formes et
des couleurs et de leurs combinaisons.
Pour lui, couleurs et formes, déterminent des impressions particulières, véhiculent des sensations et
des sentiments différents. Au bleu mystique et froid s’opposent le jaune chaud et agressif, le vert
paisible, les différents silences des blancs et des noirs, la passion du rouge, couleurs qu’il met en
relation avec ronds, triangles et carrés, lignes ouvertes ou fermées. Le spirituel est du ressort de la
peinture qui agit directement sur les sens et sur l’émotion.
La dissociation de la peinture et du sujet
En décembre 1911, il organise la première exposition de la rédaction de l’Almanach du Blaue Reiter,
où il affirme, par des toiles de plus en plus grandes, la dissociation de la peinture et du sujet. Le mot
Composition se substitue alors aux titres habituels des tableaux.
Jaune-rouge-bleu, est une
œuvre extrêmement importante.
Cette grande toile est un
rectangle aux dimensions
parfaites.
Les couleurs primaires y sont
mélangées au noir et au blanc
L’œuvre est composée de deux
parties qui s’opposent :
• lignes géométriques à gauche
• formes libres à droite
L’accent principal est mis sur les
trois couleurs primaires qui, de
gauche à droite et dans l’ordre :
jaune, rouge, bleu, articulent la composition. L’opposition du jaune chaud, lié au mouvement, et du
bleu froid, stable, lié à la forme du cercle y est mise en jeu.
La partie jaune est lumineuse, légère, des fines lignes droites et noires l’accompagnent. Elle s’inscrit
sur un fond pâle aux bords bleu-violet où la peinture est appliquée de manière à produire la
sensation d’un ciel avec des nuages.
La composition est rythmée par la ligne serpentine noire d’épaisseur variée.
Malgré ou grâce à ces éléments, le tableau est dans l’équilibre car les éléments se répondent dans un
jeu d’oppositions et de complémentarités.
Mais ce tableau suggère aussi une autre lecture. Dans ce rectangle aux dimensions parfaites,
« Soleil » et « Lune » se donnent rendez-vous. Soleil sous la forme d’un visage vu de face et de profil,
lune qui se diffracte dans l’échantillonnage des bleus, violets et roses.
Conclusion :
Ce tableau n’est pas qu’un simple manifeste ou une synthèse des différentes périodes de l’art de
Kandinsky, ce tableau miroitant et mystérieux interpelle le spectateur.
Voilà quelques pistes permettant de faire réfléchir, et/ou d’émouvoir les élèves.
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2 - Mise en situation
Aujourd’hui, je vais vous faire découvrir un tableau d’un peintre qui s’appelle Kandinsky, et c’est en
nous inspirant de ce tableau que nous même nous peindrons, et que nous écrirons.
2. a) Observer les lignes de force
* Repérer et nommer les différents types de lignes en les caractérisant :
- ligne ondulée épaisse noire,
- ligne courbe noire,
- ligne courbe colorée,
- ligne droite fine,
- ligne droite épaisse,
- ligne oblique,
- ligne parallèle…
*Classer (par le biais d'un tableau à double entrée).
Dessiner la ligne
Nom de la ligne
Légende
ligne ondulée
la ligne moustache
ligne épaisse
la ligne corde
ligne courbe
la ligne lasso
…
…
*Faire observer qu'il existe des lignes ouvertes et des lignes fermées qui donnent naissance à des
formes et des surfaces : cercle, disque, triangle, rectangle.
Faire montrer et nommer ces formes et ces surfaces.
Cet examen attentif des formes peut déboucher sur un constat mettant en exergue
- des figures géométriques, celles que l’on apprend en mathématiques
- et des formes plus libres inventées par le peintre.
2. b) Découvrir le ciel, les astres
On a vu que le tableau s’éloignait de la représentation figurative, cela n’empêche pas de lire/voir une
opposition entre la partie située à gauche lumineuse et dévolue au soleil, et celle située à droite plus
sombre et occupée par la lune. Cet affrontement du jaune et du bleu permet l’avènement du rouge.
*Faire une petite recherche sur le ciel et les astres qui le peuplent. L’étude du rôle joué par le soleil
et la lune dans le fonctionnement de la planète va s’avérer tout à fait judicieux.
A partir de ces informations, on peut faire une maquette du Système Solaire en respectant l'échelle.
Le Soleil peut être représenté par un ballon de 20 cm environ. Dans ce cas, la Terre devra avoir la
taille d'une tête d'épingle : moins de 2 mm de diamètre !
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A cette échelle, la plupart des planètes sont des têtes d'épingles. Jupiter est une petite balle de pingpong ; Saturne un cochonnet de pétanque ; Uranus et Neptune, de petites billes.
On peut alors disposer notre ballon et nos planètes sur un terrain de football. Malheureusement,
l'orbite de Jupiter est déjà hors des limites du terrain !
On peut essayer de prolonger notre maquette en la représentant sur une carte de la commune : on
parvient ainsi à un aperçu des fantastiques distances de l'univers.
Notez que si l'on veut placer quelque part un autre ballon représentant Proxima du Centaure, l'étoile
la plus proche du Soleil, il faut aller le poser à... 5 700 kilomètres, c'est-à-dire à New-York !
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*Puis on repart des observations des enfants afin de les à réfléchir au mouvement apparent du soleil
et à son influence sur la durée de la journée.
C’est la position du soleil par rapport à la terre qui détermine les climats.
Un travail similaire sur la lune et son influence sur la terre, les marées peut suivre.
2. c) Histoire des arts
Le tableau date de 1925 ce qui pour les élèves est tout à la fois loin et nébuleux.
* Demander aux enfants d’interroger leurs parents pour apprendre quel membre de leur famille
vivait en 1925.
Suite à cela un grand-père, une grand-mère peuvent raconter ce que leur ont raconté leurs parents
sur cette époque et évoquer les artistes de l’époque.
* Construire un arbre généalogique peut être enrichi en mettant en parallèle le mouvement
artistique de l’époque (les images mêleront alors photographies de famille et œuvres ; n’importe
quel moteur de recherche fera l’affaire).
* Les extensions sont infinies : s’intéresser à tout ce qui se passait en cette année-là grâce à des
questionnaires auprès des membres de la famille ou d’internet :
- qu’apprenait-on à l’école ?
- quels étaient les moyens de télécommunications ?
Pour vous aider dans l’aspect purement histoire des arts voici la reproduction d’œuvres réalisées en
1925)
Jean Arp,
Tänzerin
(Taenzerin ou
Danseuse), 1925
Huile sur bois
découpé et
collé, 149 x
112,5 cm
Constantin
Brancusi, Le
Baiser, 1923-1925
Pierre calcaire
brune, 36,5 x 25,5
x 24 cm
Pierre Bonnard, Le
corsage rouge, 1925
Huile sur toile, 50 x 52
cm
Juan Gris,
Violon et
compotier, 1925
Huile sur toile, 60
x 49 cm
Pablo Picasso, Nature morte à
la tête antique, 1925
Huile sur toile, 97 x 130 cm
Toutes ces œuvres sont au musée Pompidou, avec les droits afférents.
2. d) Pendant le spectacle
Il ne s’agit pas de faire prendre des notes aux élèves mais de guider leur regard pendant le spectacle
ou de les inciter à réagir à chaud.
Décrire (ou écrire au cahier de brouillon) ce que vous avez vu lors du spectacle, ce que vous croyez
voir maintenant dans ce tableau, et ce que, à votre avis, le peintre a voulu faire.
3. Discussion collective qui peut (doit ?) aboutir sur les concepts de créatures composites,
sentiments…
On peut s’aider du questionnaire ci-dessous :
- Toi, qu’est-ce que tu as vu ?
- D’autres ont-ils vu la même chose ?
- Et toi ?
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- Qu’en pensez-vous ? Est-ce que cela vous plaît ?
- Qu’est-ce que les artiste/ Kandinsky. Ont/a essayé de faire ?
- Comment a-t-il fait ?
Après le spectacle
L’essentiel des propositions qui suivent concernent les productions plastiques afin que les élèves
découvrir le plaisir de travailler eux-mêmes tous les éléments qui composent ce tableau : lignes,
couleurs, formes… et au passage cela sera l’occasion d’apprendre à différencier couleurs primaires
et couleurs complémentaires.
1- un travail sur les lignes
* Distribuer à chaque élève une reproduction du tableau ainsi qu’une feuille de calque.
Consigne : relever au crayon toutes les lignes qui composent le tableau (on peut mettre cet exercice
en relation avec ce qui a été fait plus haut).
Si nécessaire scinder en deux parties : un relevé des lignes droites, un relevé des lignes courbes.
* Inventer une collection de dessins de lignes (ondulées, avec des épaississements…).
Consigne : donner un nom à chaque ligne relevée et un titre à chacun des dessins.
2- Un travail sur les couleurs
Là encore on peut faire un rappel de ce qui a été vu plus haut à savoir que ce tableau serait une
illustration de la naissance de la couleur rouge issue du combat entre le jaune et le bleu.
* Définition : Qu’est ce qu’une couleur primaire ?
C’est une couleur que l’on ne peut pas fabriquer mais qui sert à fabriquer les autres couleurs.
*Questionnement : Combien y a-t-il de couleurs primaires ? Elles sont au nombre de trois : jaune,
rouge, bleu.
Au-delà des aspects lexicaux, il faut amener les élèves à exprimer ou constater par une simple
observation (des vêtements, du ciel…) que les termes jaune, rouge, bleu ne sont que des
désignations génériques et qu’il existe de nombreux jaunes, rouges, bleus.
*Fabriquer des nuanciers de jaunes, rouges, bleus à partir des tubes de couleurs présents dans la
classe.
NB : Pour les inciter à créer le plus grand nombre de jaunes, de rouges, de bleus, organiser un
concours !
• Faîtes faire aux enfants une palette assez grande en papier qui recevra dans sa partie
supérieure des petits tas de gouaches de chacune des couleurs.
• Les enfants prélèveront de la peinture et mélangeront les couleurs deux par deux, puis trois
par trois, en essayant de rester dans les bleus, les rouges, les jaunes.
*au terme de cette expérimentation, les faire constater que le mélange en quantité à peu près égale
de deux couleurs primaires donne du vert, du violet, de l’orange, que l’on appelle des couleurs
secondaires ou des couleurs complémentaires. Et c’est reparti…
Définition : Qu’est-ce qu’une couleur complémentaire ?
Une couleur complémentaire est le résultat du mélange de deux couleurs primaires,
on dit qu’elle est complémentaire de la couleur primaire qui manque.
• Jaune + Bleu = Vert, complémentaire du Rouge
• Jaune + Rouge = Orange, complémentaire du Bleu
• Bleu + Rouge = Violet, complémentaire du Jaune.
*On recommence pour expliquer ce que sont les couleurs complémentaires. On mélangera deux
couleurs primaires pour obtenir les complémentaires.
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* Ré-analyser le tableau : avec du papier calque, relever
l’emplacement des couleurs primaires, secondaires et
complémentaires.
et ainsi de suite…
Les formes
*Matériel :
- Feuille blanche
- Gouache dans laquelle a été ajouté de la colle bleue (pour rendre la peinture brillante et afin qu'elle
ne se transforme pas en poudre en séchant)
- pochoirs
Consignes : Après avoir observé le tableau de Kandinsky, les enfants sont invités à utiliser des
pochoirs pour peindre des ronds de différentes tailles et différentes couleurs. Puis on recommence
avec des lignes…
2 séances sont nécessaires pour réaliser ce travail afin de laisser sécher la peinture pour procéder à
des superpositions. Le tracé noir est fait par l'adulte une fois la peinture terminée.
Exemple de production :
3. DOSSIER DOCUMENTAIRE
3.1 Sitographie
www.sacdenoeuds.fr
3.2 La compagnie
Distribution :
Un spectacle de : Solenne Pitou
Chorégraphie : Solenne Pitou
Création musicale et musicien: Jérémy Lebrun
Danseuses: En alternance Anne-Laure Mascio et Solenne Pitou
Création vidéo, régie vidéo et lumière, scénographie: Greg Desforges
Crédit photo: Ronan
Film et montage vidéo : Greg Desforges
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3.3 Photographies du spectacle
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