Carouge côté cour > ses jardins et ses fontaines

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Carouge côté cour > ses jardins et ses fontaines
*Journal Carouge AOUT DEF
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JOURNAL D’INFORMATION DE LA VILLE DE CAROUGE
N°3 - Août 2004
VILLE DE CAROUGE
Carouge côté cour > ses jardins et ses fontaines
Cour du Triangle méditerranéenne • Alcool au travail • La Provvidenza fête une centenaire
Murs à l’ancienne • Les artistes recyclent • Fête des écoles en images • Tomates & Co
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Editorial
A la découverte de Carouge
Renseignements officiels
MAIRIE
Place du Marché 14
Tél. 022 307 89 87, Fax 022 342 53 29
E-mail: [email protected], www.carouge.ch
Du lundi au vendredi: 8h-12h / 14h-17h
ÉTAT CIVIL: de 8h à 12h uniquement
SOMMAIRE
MAINTENANCE, VOIRIE ET ENVIRONNEMENT (MVE)
Route du Val d'Arve 92
Tél. 022 307 84 84, Fax 022 307 84 85
E-mail: [email protected]
Treize déchetteries sur le territoire carougeois,
dont une à la voirie
Déchets encombrants sur rendez-vous les jours ouvrables
Du lundi au vendredi: 7h-12h / 13h30-16h30
CENTRE D'ACTION SOCIALE ET DE SANTÉ (CASS)
Rue de la Débridée 3
Tél. 022 420 32 00, Fax 022 420 32 01
Du lundi au vendredi: 9h-17h
Antenne: rue des Allobroges 9
Tél. 022 420 32 50, Fax 022 420 32 51
Du lundi au vendredi: 8h30-12h30 / 13h30-17h30
SERVICE SOCIAL DE LA VILLE DE CAROUGE
Rue de la Débridée 3
Tél. 022 420 32 00, Fax 022 420 32 05
Sur rendez-vous
SÉCURITÉ MUNICIPALE
Rue Jacques-Dalphin 24
Tél. 022 307 89 90, Fax 022 307 89 70
Du lundi au vendredi: 8h-11h30 / 14h-17h
BIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE
Boulevard des Promenades 2bis
Tél. 022 307 84 00, Fax 022 307 84 06
E-mail: [email protected]
Mardi-jeudi: 15h-19h
Mercredi:
10h-12h / 14h-19h
Vendredi:
15h-20h
Samedi:
10h-12h
MUSÉE
Place de la Sardaigne 2
Tél. 022 342 33 83, Fax 022 342 33 81
E-mail: [email protected]
Secrétariat: 9h-12h / 14h-18h
Exposition: 14h-18h du mardi au dimanche
Impressum
Journal édité par l’Administration municipale de Carouge
Mairie de Carouge
Place de Marché 14 - 1227 Carouge
Tél. 022 307 89 87 - Fax 022 342 53 29
E-mail: [email protected]
www.carouge.ch
Responsable: Adriana Bonito Aleman
[email protected]
Prochain numéro: septembre 2004
Editorial
3
DOSSIER
• Carouge côté cour, ses jardins et ses fontaines
4
Autorités
• Conseil municipal du 8 juin 2004
• Qui sont nos élus?
8
Partis politiques
11
Nouvelles communales
• Alcool au travail, l’entreprise actrice du changement
• Une cour du Triangle méditerranéenne
• L’aménagement des giratoires
• Bacs à fleurs à réserve d’eau
• Murs à l’ancienne
• Sant«e»scalade
• Réception du chèque des Amis du cinéma Bio
• Tri des déchets lors des manifestations
• La Provvidenza fête une centenaire
12
Carouge en images
18
Culture et événements
• 50e numéro du catalogue des nouvelles acquisitions de la Bibliothèque
• A l’affiche: un été pour les femmes dans l’édition romande
• Tomates & Co
• Les Journées Européennes du Patrimoine
26
Dans ce numéro de la rentrée, nous vous invitons, Carougeoises, Carougeois et habitants du monde,
à découvrir et redécouvrir les charmes des cours, des jardins et des fontaines du Vieux-Carouge.
Beaucoup d’entre vous ont profité de l’été pour visiter l’Espagne, la Tunisie ou l’Asie. Splendeurs et
attraits d’ailleurs, qui ne doivent cependant pas nous faire oublier la chance que nous avons de vivre
dans une ville où l’élégance des maisons ne le cède qu’au mystère des jardins, au silence des recoins
ombreux, au murmure des eaux.
Nos aînés ont construit une ville plaisante à vivre. On y flâne, on s’y
arrête, on y cause, on s’y montre. Carouge incite à la promenade,
cette sorte de conversation entre le monde et soi. Alors, pour mieux
connaître encore cette ville et sa poésie, pourquoi ne pas profiter des
visites guidées que la Commune vous propose tous les samedis
matin durant l’été? C’est une occasion rêvée de suivre dans le discret
dédale des cours fleuries, des balcons boisés, des puits, des sources
et des fontaines. Quelle détente, quelle joie douce. Qu’il fait bon tisser
ainsi une sorte de connivence entre la vie de maintenant et les maisons de naguère.
Mais quelle leçon aussi ! Construire pour vivre : un réel défi. Notre
fidélité au passé ne doit pas simplement nous obliger à rénover, entretenir, aménager ce que d’autres ont fait. Il s’agit aussi de proposer –
pour les nouveaux quartiers, pour la circulation, pour l’industrie – un
urbanisme qui permette aux personnes d’aujourd’hui de travailler, de
se détendre et d’élever des enfants dans la même harmonie que celle
que l’on rencontre dans ces lieux vantés de jadis. C’est à cette condition que la visite de Carouge ne sera pas simplement un parcours
nostalgique, mais aussi un projet pour le futur.
A cet égard, les enjeux actuels sont nombreux : l'actualisation du plan
directeur communal, la liaison Cornavin – Eaux-Vives – Annemasse
(CEVA), «le Réseau vert» …
De gauche à droite: Francette Meyer, conseillère administrative,
Marc Nobs, maire, Jeannine de Haller, conseillère administrative,
lors du cortège des promotions le 25 juin dernier.
Histoire de Carouge
• Les Carougeois et les fêtes napoléoniennes (1e partie)
28
Ces enjeux seront d’autant mieux résolus que vous toutes et tous en connaîtrez les méandres et direz
votre opinion. La tâche du Conseil administratif, par le biais de ce journal, est de vous donner l’information nécessaire à vos choix. Une sorte de visite guidée du possible. Visiter Carouge, pour vous,
c’est aussi ceci: vous informer des enjeux actuels pour donner vie et charme à votre futur.
Vie carougeoise
• Comment ça va? Pierre-André Staudenmann
• Associations
29
Le Conseil administratif
Evénements à Carouge en septembre
34
Impression
Imprimerie Genevoise, 1227 Carouge
Journal tiré à 12’500 exemplaires sur du papier 100% recyclé
Graphisme
La Fonderie, 1227 Carouge
Photo de couverture: cour de la mairie
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DOSSIER
DOSSIER
Carouge côté cour
Ses jardins et ses fontaines
Partez à la découverte
des cours et jardins discrets
du Vieux-Carouge, ainsi
que de ses puits et de ses
célèbres fontaines.
Une des quatre fontaines dessinées par Jean-Daniel Blavignac pour
Carouge. Celle-ci est érigée sur la Place du Temple
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Pour découvrir ou redécouvrir le cœur de cette cité, rien de tel qu’une
joyeuse promenade. Cela tombe bien puisque tout un chacun peut
profiter des balades à thème concoctées par Gianna Mestermann
(www.illico-travel.ch) pour la Ville de Carouge. Elles sont au nombre
de six: Carouge et ses jardins secrets; Carouge et les cinq sens;
Carouge, ses artistes et ses artisans; Céramique, art vivant ; Carouge
en zig zag; et, enfin, Carouge, à livre ouvert. La Ville de Carouge, en
collaboration avec Mme Mestermann, les propose depuis sept ans et
leur succès est tel que cette dernière se retrouve parfois avec pas
moins de 80 personnes par promenade, d’où la nécessité de les scinder en deux groupes.
VivreCarouge est ainsi parti à l’aventure avec l’idée de dénicher les
coins les plus pittoresques, les vieux puits et les plantations les plus
urbaines de la cité sarde.
Côté cour, il faut savoir que la majeure partie d'entre elles sont privées
ou semi-privées. Aussi, à l'exception des cours publiques comme
celles de la mairie, du musée ou encore du triangle, nous vous recommandons de les découvrir en participant aux visites guidées «Carouge
et ses jardins secrets», dont voici un avant-goût du parcours.
Mentionnons tout d'abord la cour Champendal*, établie sur le lieu
d’une ancienne brasserie, rue Jacques-Dalphin n° 29. Comme le
raconte notre guide, lorsque vers 1923 le prix de la bière a été augmenté, on a trouvé ici un stratagème pour maintenir le prix avec un
bock plus petit, de trois décilitres. Plus intéressant visuellement, également le long de la rue Jacques-Dalphin, au n° 51 ter*, une petite
cour qui permet de découvrir des habitations nichées côté jardin, à
l’abri des regards et des nuisances de la rue. Des notes de musique
en émergent.
Un coin de paradis
Vient la rue Ancienne, laquelle porte bien son nom puisqu’elle est
l’une des plus anciennes artères de Carouge. Le restaurant «Comme
à la maison», sis au 36, est doté d’un très joli jardin à l’arrière. Encore
plus chouette, le balcon à balandrier sur l’arrière du 27*, ainsi que
son ancien puits et son jardin surélevé à l’arrière. Mais le plus magnifique est sans doute le très grand jardin privé du 11 rue Ancienne*.
Point de léopard dans ce superbe coin de paradis carougeois, mais un
heureux chat se frottant aux immenses coquelicots, sans doute des
pavots, aux figuiers, aux kiwis ou encore aux muguets.
Parcourons ensuite la rue du Marché. La cour de la Maison Perrier, au
numéro 2* a été restaurée récemment. Un exemple à suivre. On accéde aux balcons par des escaliers extérieurs. La propriétaire serait
d’ailleurs toujours une descendante du curé
Perrier. Impossible de ne pas mentionner la
cour de la Mairie, laquelle est décorée par des
sculptures d’Yvan Larsen, et équipée de
bancs et d’une fontaine. En semaine, on peut
même l’emprunter pour accéder à la place du
Temple. Un cheminement qui vaut le détour,
ne serait-ce que pour admirer le point de vue
qu’il offre sur les cours intérieures des
proches habitations.
Plus bas, les clients du Café du Marché peuvent apprécier le charme désuet de la cour
carrée et boisée. A recommander. D’autres
sont dissimulées aux regards des passants,
mais il n’est pas impossible d’y accéder avec
l’accord des commerçants concernés. On
peut vous conseiller, par exemple, la cour
située derrière le magasin de thés Betjeman &
Barton, à la rue Saint-Joseph.
La promenade s’achève déjà.
* Ces cours privées sont accessibles uniquement lors des visites guidées.
Puits et pompes
Autre volet méconnu de cette magnifique cité:
ses puits et ses pompes. Dès 1842, les autorités carougeoises se saisissent du problème
de l’alimentation en eau. Il manque alors à la
ville une machine hydraulique, sans laquelle
point de fontaines, ni de bornes-fontaines (cf.
«Des hommes, une ville ; Carouge au XIXe
siècle ; 1986 ; Editions La Ligature).
Différentes solutions sont envisagées avant
d’en arriver à celle de la machine hydraulique.
Des tuyaux de plomb sont posés en 1867. Le
programme comporte aussi quatre fontaines
sur les différentes places de Carouge, dix-huit
bornes-fontaines et autant de bouches à eau.
Les quatre fontaines subsistent intactes,
même si celle de la place d’Arve se trouve
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aujourd’hui derrière le Temple. La plupart des
bornes-fontaines par contre ont disparu. Peu
de temps après sa mise en service, la nouvelle machine est déjà dépassée. Dès l’été 1868,
les fontaines dessinées par l’architecte JeanDaniel Blavignac (voir le texte y relatif) sont
en service.
Trente ans après l’installation du premier
réseau d’eau courante (1867-1868), le système n’arrive plus à répondre aux besoins
croissants de la population carougeoise.
Les années 1895-1897 sont particulièrement
troublées, les lettres se font vindicatives. En
voici un exemple: «Messieurs, de tous les
services publics qui s’imposent d’urgence à
la sollicitude de nos édiles, ceux de la salubrité et de l’hygiène figurent incontestablement au 1er rang. (…) Depuis plus de sept
semaines, le service d’alimentation des eaux
potables à domicile se trouve complètement
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DOSSIER
Jean-Daniel Blavignac,
un talentueux hypocondriaque
suspendu dans le quartier du Grand-Bureau. Pour leurs besoins domestiques, les uns en sont
réduits à utiliser la fonte de la neige, les autres à recourir à l’obligeance des voisins qui ont la
bonne fortune de posséder une pompe. Ce déplorable état de choses ne saurait se prolonger
ni se renouveler sans faire courir de graves dangers à la santé et à la sécurité publiques. (…)
A force de vouloir ménager la chèvre et le chou, on ne fait rien et malheureusement notre commune de Carouge devrait se pénétrer de l’adage: qui n’avance pas recule» (signé par une quinzaine de citoyens).
Un inventaire établi en 1895 en dénombre environ 340, avec une qualité d’eau très variable.
Ainsi, chaque puits se voit affublé d’une abréviation indiquant son état sanitaire: B pour bon,
M pour mauvais. Par exemple, dans la cour de la Maison Jacquemard, devenue la Maison
Badel-Guinand (rue Vautier 25), le puits est resté en fonction jusque vers 1950.
De plus, rien ne disparaît avec autant de facilité qu’un puits, lorsqu’il n’est pas utilisé. Dès que
le propriétaire dispose d’un moyen plus commode de s’approvisionner en eau, qui dispense
des corvées, il ne tarde pas à le laisser à l’abandon. Souvent, une fois ce puits désaffecté, il
s’en sert comme fosse perdue et y jette les eaux de son ménage ou de son industrie. Cela
constitue un sérieux danger de contamination pour les puits voisins.
On tirait l’eau des puits peu profonds du fait que la nappe alluviale de l’Arve était vite atteinte.
Pour ce faire, on utilisait des pompes analogues à celles que l’on voyait dans nos campagnes,
il n’y a pas si longtemps.
Maintenant, c’est à vous de partir à la découverte des multiples facettes de cette «ville nouvelle du XVIIIe siècle».
Serge Guertchakoff
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Visites guidées
Eté 2004
L’auteur des quatre magnifiques fontaines qui
ornent les plus belles places de Carouge est
un être tourmenté. Comme l’avait rappelé
Jean-Paul Santoni, alors Conseiller administratif délégué à la culture de la Ville de
Carouge: «Blavignac, s’il n’était pas bourgeois de Carouge, il était tout de même
Genevois, a passé dans notre ville les dix dernières années de sa vie ; à l’instar d’une multitude, il était Carougeois de cœur» (cf. la préface de l’ouvrage consacré à l’architecte par
Leïla El-Wakil et son équipe dans le cadre de
l’exposition qui lui fut consacrée de
novembre 1990 à février 1991 au Musée de
Carouge).
Né en 1817, ce protestant va très vite être
attiré par le catholicisme, ce qui était plutôt
mal vu dans la Genève calviniste de l’époque.
En 1847, il est primé pour trois des dix-huit
projets de fontaines présentés pour
Lausanne. Dès 1854, il siège au Conseil
municipal de la Ville de Genève. Peu après, il
entre également en maçonnerie avant de
rompre avec, fin 1861. En 1866, Jean-Daniel
Blavignac commence la rédaction d’une histoire de Carouge qui restera malheureusement à l’état de manuscrit. Pour ce faire, il
dépouille entièrement les textes d’archives et
des extraits de lois accessibles, tout en
offrant, dans un style vivant et souvent drôle,
des anecdotes sur la vie carougeoise du XIXe
siècle. Bien que critiqué par divers historiens,
ceux-ci ne se gêneront pas de puiser dans
ses manuscrits.
Outre ses fontaines carougeoises, l’homme a
laissé un autre témoignage, la bâtisse originale proche du boulevard de la Cluse en ville
de Genève. Dotée d’une tour, elle était décorée de divers symboles maçonniques.
Heureusement, cet édifice a été magnifiquement restauré voici une dizaine d’années.
Asocial, réduit à une extrême solitude par son
caractère, Blavignac rejoint l’Orient éternel le
21 février 1876, après cinq semaines de
maladie. Un génie incompris s’en est allé.
S. G.
Dessin de Jean-Daniel Blavignac, 1864.
Fontaine de la place d’Arve, située aujourd’hui derrière la place du Temple.
Archives Ville de Carouge.
Combien ça coûte ?
Découvrez ou redécouvrez Carouge.
Le programme des visites commentées
concocté par la Ville de Carouge, en
collaboration avec Illico Travel, propose
six thèmes en alternance, sous la
conduite de guides professionnels.
En 2004, le budget prévu pour l'entretien
des bassins et des fontaines comprend
notamment les montants suivants :
Fourniture d'électricité: Frs 12 000.Fourniture d'eau: Frs 36 000.Produits de désinfection: Frs 2 000.Entretien des fontaines et achat de petit
matériel : Frs. 2 500.Entretien des machines et appareils:
Frs 20 000.Salaires : Frs 140 000.-
Tous les samedis matin à 11h jusqu’au
2 octobre.
Départ : Mairie de Carouge, place du
Marché 14. Durée : 1h15. Adultes: 10 frs,
enfants, étudiants, AVS, chômeurs :
5 frs. Information: www.carouge.ch
Tél. 022 307 89 87.
Hormis les visites des samedis de l’été,
Illico Travel organise des visites guidées
privées toute l’année.
Information: www.illico-travel.ch
Tél. 022 792 65 80.
Un budget est également prévu pour
l'organisation des visites guidées.
Il s'élève en 2004 à Frs 31 000.-
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Autorités
Autorités
Conseil municipal du 8 juin 2004
Nouvelle étape franchie pour le cinéma Bio
Les élus carougeois devaient se prononcer
sur une délibération définissant les statuts de
la fondation du cinéma Bio. Le but de cette
fondation de droit privé est d’assurer la
conservation et la réhabilitation du cinéma,
ceci afin de respecter la volonté populaire
exprimée lors de la votation communale du
18 avril dernier. Cette fondation va exploiter,
restaurer et entretenir le bâtiment, une fois
qu’un droit de superficie lui aura été octroyé
par la commune.
Elle a également pour mission d’assurer la
gestion dudit bâtiment, et de favoriser
diverses activités culturelles - prioritairement
cinématographiques, - et sociales.
L'exploitation des locaux sera remise à un
exploitant, moyennant loyer ou redevance,
sur la base d'un cahier des charges qui sera
établi par la fondation.
Par ailleurs, la commune de Carouge concèdera à la fondation, à titre de dotation, un
droit de superficie pour
une durée initiale de 30
ans, renouvelable. En ce
Prochaine séance
qui concerne les resdu Conseil municipal
sources de la fondation,
jeudi 2 septembre à 18h30 elles seront composées
de tous les dons, legs,
rue Jacques-Dalphin 24
subventions et autres
revenus liés à ses activités. Les organes de la fondation comprendront un conseil de fondation, un bureau du
conseil et un organe de contrôle.
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Le conseil, composé de treize membres,
administrera la fondation. Il sera constitué
comme suit: le membre du Conseil administratif chargé des affaires culturelles en fera
partie de droit; deux membres désignés par
le Conseil administratif de Carouge; quatre
membres désignés par le Conseil municipal;
trois membres représentant les associations
culturelles carougeoises intéressées, leur
désignation définitive faisant l’objet d’une
décision du Conseil administratif; trois
membres représentant les milieux cinématographiques, leur désignation définitive faisant également l’objet d’une décision du
Conseil administratif.
Chaque parti représenté au Conseil municipal
aura au moins un siège au sein du conseil de
fondation.
Les membres du conseil seront nommés
pour une période de quatre ans, correspondant à la période de législature. Leur mandat
est renouvelable. Il est toutefois précisé que
le premier mandat expire à la fin de la législature 2003-2007.
Les statuts indiquent également que si le but
de la fondation cesse d'être réalisable, les
dispositions légales sur la dissolution s'appliquent. La dissolution doit en outre être
approuvée par le Conseil municipal de la Ville
de Carouge.
Au vote final, la délibération est acceptée par
16 voix (gauche), 4 oppositions (L) et 9 abstentions (R, PDC).
Autres votes et décisions
prises durant la séance
En réponse à une requête d’Olivier Amrein
(V), le Conseil administratif a décidé de
supprimer la vente de tabac au kiosque
de la Piscine municipale de la Fontenette
une fois le stock actuel épuisé.
Sur proposition du Conseil administratif, les
élus ont accepté à l’unanimité la nomination
de Sébastien Perez (né le 23 novembre
1963) au grade de premier-lieutenant du
Corps des sapeurs-pompiers de la Ville de
Carouge.
L’aménagement de la maison Delafontaine
A nouveau maire, Marc Nobs a présenté une
demande de crédit de 42 000 francs afin de
couvrir des frais d’études relatif à l’aménagement de la maison Delafontaine. «Il s’agit de
clore ce crédit afin de clarifier la situation au
niveau de nos investissements», a-t-il justifié. Après quelques questions, la discussion
immédiate est acceptée par 16 voix (gauche
et L), contre 12 (3 ADG, 1 V, PDC, R) et une
abstention (L).
De quoi s’agit-il ? Un projet d’aménagement
avait été établi en 1998 afin d’y installer le
musée, la salle du Conseil municipal et le service de la sécurité municipale, suite au déménagement du jardin d’enfants «Les petits
Carougeois». A cette fin un crédit d’étude de
300 000 francs avait été voté et le bureau d’architectes U. Brunoni désigné comme mandataire. Il s’en suivit une demande de crédit de
3,75 millions de francs, présentée par le
Conseil administratif le 12 novembre 1998,
puis discutée en commission des travaux le
26 novembre 1998 et finalement refusée par le
Conseil municipal le 10 décembre 1998.
Les élus demandèrent alors qu’un nouveau
projet leur soit présenté répondant mieux à
leurs attentes et avec une autorisation de
construire dûment accordée. Des études
complémentaires ont été menées de 1999 à
2000, aboutissant à la dépose d’un nouveau
projet auprès du Département de l’aménagement, de l’équipement et du logement
(DAEL). Ce dernier a délivré le 12 mars 2001
une autorisation de construire.
Mais les nouveaux plans n’ont pas convaincu
les membres des commissions spécialisées.
Dès lors, le Conseil administratif a renoncé à
présenter un nouveau crédit de construction
pour le projet No 2. Le montant de 42 000
francs correspond aux travaux supplémentaires demandés aux mandataires techniques
(architectes, ingénieurs civils, ingénieurs
CVSE). Finalement, suivant le maire, les élus
ont accepté par 22 voix et 6 abstentions de
voter ce crédit supplémentaire.
Le compte de pertes et profits au 31
décembre 2003 de la Fondation Bruckner
pour la promotion de la céramique à
Carouge a été approuvé à l’unanimité.
L’excédent de revenus s’élève à 9 078
francs.
Une résolution présentée par Olivier Amrein
(V) visant à proposer aux communes de
participer aux actions de sensibilisation de
l’association Stop Suicide a été renvoyée en
commission sociale, la discussion immédiate ayant été quasi-unanimement refusée.
Rappelons que le suicide est la deuxième
cause de mortalité chez les 15-19 ans.
S.G.
Serge Guertchakoff
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Autorités
Partis politiques
Qui sont nos élus ?
Anne Hitpold Lädermann
Conseillère municipale, parti radical
Ariel Haemmerlé
Conseiller municipal, parti socialiste
Quelles sont vos passions?
La décoration, l'architecture, le
design, la peinture et les balades
en montagne.
Quel est votre plat préféré ?
La salade sous toutes ses formes
et les crudités. De façon plus
générale, les fruits et légumes.
Votre expression favorite ?
J'en ai deux…
La première, «Ce qui se conçoit
bien s’énonce clairement et les
mots pour le dire viennent aisément»: dès l'instant où on a les
idées claires, on peut dès lors mieux s'exprimer, ce qui est important en matière politique. Et la seconde «Tout vient à point à qui sait
attendre».
Quel talent auriez-vous souhaité avoir ?
Une immense mémoire pour me souvenir de tout ce que j'ai lu, vu
ou entendu une fois.
Si vous étiez:
Un fruit ? Un kiwi, c'est plein de vitamines et j'en mange un tous les
matins.
Un lieu ? Carouge et particulièrement sa place du Marché qui
regroupe beaucoup de souvenirs.
Un personnage de bande dessinée ou de dessin animé ?
Winnie l'ourson, j'aimais beaucoup le livre original réalisé avec de
magnifiques dessins.
Votre plus grande qualité ? Votre plus vilain défaut ?
L'honnêteté et la sincérité sont mes qualités. La susceptibilité est
mon plus vilain défaut, je n'aime pas beaucoup la critique et ai de la
peine à l'accepter, mais j'essaie de plaire et contenter tout le monde.
Quelle personne/personnage admirez-vous le plus ?
Mon mari qui m'aide beaucoup et Léo notre petit garçon.
Votre préférence pour
La littérature ? Les biographies de personnages illustres, ainsi que
les romans du XIXe siècle, spécialement ceux de Guy de Maupassant
qui contiennent une partie historique.
L'artiste ? Mozart, Vivaldi, Beethoven
La couleur ? Le noir ou les couleurs chaudes comme le rouge et
l'orange, notamment pour la décoration.
Qu’est-ce que la vie vous a appris ?
On ne fait pas toujours comme on veut.
Tout est relatif, il faut être conscients de nos problèmes communaux, cantonaux et suisses mais également qu'ils sont bien peu de
choses par rapport à d'autres problèmes mondiaux.
Quelles sont vos passions ?
Les arts, la musique, le théâtre, la
littérature, le yoga et la psychologie. Depuis l’âge de 18 ans je pratique le yoga, et donne des cours
de sophrologie depuis 1977.
Quel est votre plat préféré ?
Je suis éclectique, je fais bien la
cuisine indienne et asiatique, mais
j’aime aussi beaucoup la choucroute que je râpe moi-même.
Votre expression favorite ?
«Ça veut aller» ou «Faites seulement», j’aime de façon générale
les expressions vaudoises et les aphorismes, avec deux ou trois
mots, on évoque tout un monde.
Quel talent auriez-vous souhaité avoir ?
Avoir le talent d’exploiter les talents que j’ai. J’ai le bonheur d’avoir
beaucoup de talents mais j’ai été freiné dans leur mise en pratique,
comme la musique par exemple.
Si vous étiez :
Un fruit ? J’aime beaucoup de fruits, les tomates, nectarines,
mangues et oranges d’Inde et d’Australie.
Un lieu ? Un sommet de montagne ou un bord de mer si je suis
d’humeur méditative; la place du marché de Carouge si je suis
d’humeur plus active.
Un personnage de bande dessinée ou de dessin animé ?
J’ai des côtés d’Obélix et des côtés d’Astérix, mais aussi certains
d’Abraracourcix.
Votre plus grande qualité ? Votre plus vilain défaut ?
La patience, c’est une qualité et un défaut. Ça me joue parfois des
tours et je ne résous pas des problèmes à temps.
Quelle personne/personnage admirez-vous le plus ?
Yves Montand, chacun de ses points forts et de ses points faibles.
Votre préférence pour
La littérature ? Tout l’œuvre de Bouvier
L'artiste ? Mozart, Purcell
La couleur ? Le blanc qui contient toutes les couleurs, comme la
vérité. Au Conseil municipal on trouve la vérité grâce au mixage des
partis. J’aime aussi le vert olive et le bleu ciel.
Qu’est-ce que la vie vous a appris ?
Finalement, je sais pas si j’ai appris grand chose !
Les événements arrivent souvent autrement que comme on pense et
nous sommes souvent peu de chose.
A.BA
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Penser globalement,
agir localement
Parlons Bio
La nouvelle ligne apparue au budget communal 2004 intitulée
«Prévention/Santé» a incité les Verts à s'interroger sur le rôle que
jouait le kiosque de la piscine de la Fontenette en vendant du tabac
à un large public. En 2003, le kiosque en a vendu pour frs 30 278.-,
alors que ce chiffre était de frs 19 193.- pour 2002. Ce marché,
visiblement en pleine expansion, s’avère pourtant contraire à une
ligne préventive.
Comme tout le monde le sait, les produits Bio sont plus chers
pour le porte-monnaie de la ménagère.
A Carouge, on ne fait pas défaut à ce principe quand on parle Bio,
surtout si on pense un cinéma.
Les Verts ont donc proposé que le kiosque de la piscine communale renonce à vendre ce type de produit reconnu comme hautement nuisible pour la santé. Dans la séance du 8 juin, le Conseil
administratif informait qu'il donnerait une suite favorable à cette
requête.
Durant cette même séance, le Conseil administratif répondait à une
autre demande verte qui proposait le soutien de Carouge à une
pétition de communes suisses. Cette démarche visait à faire revenir le Conseil fédéral sur sa décision de renoncer à la création de
nouveaux parcs naturels. Ces parcs, associant développement
économique avec protection et entretien de milieux naturels,
étaient pourtant d’importance pour l’attrait touristique de certaines
communes. Ils contribuaient aussi à assurer de manière durable
l’indépendance économique, sociale et culturelle de plusieurs
régions de Suisse. Aux côtés de Carouge, 340 communes et une
motion tessinoise ont réussi à remettre le projet de parcs naturels
à l’ordre du jour de la Confédération.
Votre avis nous intéresse : [email protected]
Tout parti politique représenté au Conseil municipal peut
disposer, à son gré, d’un espace de présentation
dans chaque numéro de VivreCarouge.
Ces textes sont placés sous la responsabilité de leurs
auteurs et n'engagent pas la Ville de Carouge.
Passé: votation
Les radicaux, avec l’Entente carougeoise, ont choisi en début d’année d’alerter la population sur les éventuelles dérives financières
que pouvait représenter l’achat du cinéma. La campagne avait été
menée dans un souci de ménager l’émotionnel en mettant en avant
le rationnel.
Les partis de gauche n’ont pas hésité à sortir des arguments dont,
vous lecteurs, pourrez avec le temps juger de leur véracité. Ces
mêmes partis ont même été jusqu’à nous traiter de vieux grincheux aux propos mensongers.
56 % des Carougeois ayant voté ont accepté l’achat communal du
Bio, il n’est donc maintenant plus l’heure de la votation mais celle
de préserver les intérêts de notre commune chers à 44 % d’entre
vous.
Présent: Fond (ation)
Dans un premier temps les radicaux étaient contre une représentation politique au sein de la fondation du Bio, mais la gauche majoritaire n’étant pas du même avis, le futur Conseil aura donc un
représentant par parti au sein de la fondation.
Futur
La presse nous a appris que le coût pourrait sensiblement augmenter avec la perte possible de plusieurs centaines de milliers de
francs des subventions promises.
Certains s’interrogent sur notre présence dans ce Conseil après
avoir combattu l’achat.
Certains trouvent choquant que le parti radical ait osé proposer
Alain Saracchi pour représenter les couleurs radicales.
Nous leur répondons que les radicaux ne jouent pas à la politique
de la chaise vide et que c’est bien de l’intérieur, avec des personnes d’expérience, que nous défendrons les intérêts des
Carougeois et plus particulièrement ceux des 44 % de votants
nous ayant soutenus.
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Nouvelles communales
Nouvelles communales
Alcool au travail
Qu'en est-il à la Ville de Carouge ?
L'entreprise, actrice du changement
Introduction
La démarche initiale de gestion des problèmes liés à l'alcool en milieu
professionnel nous est venue des Etats-Unis, où elle a été développée
et mise en place dans les plus grandes entreprises. Adaptée à la culture suisse par divers organismes de prévention, elle a trouvé sa place au
sein de l'administration fédérale, PTT en tête, dès la fin des années 80.
Des entreprises comme Swissair, Ciba à Monthey, puis la Migros au
niveau national et régional se sont lancées tour à tour dans l'implantation de politiques «alcool». D'autres ont suivi un peu partout en Suisse,
y compris des petites et moyennes entreprises. La liste serait longue ici
à énumérer, quoique bien souvent ces employeurs ne souhaitent pas
faire publicité de leur démarche interne. Qu'est-ce qui fait l'attrait de
cette approche et de quoi est-elle constituée?
Des chiffres et des faits accablants
En Suisse, on estime à 300 000 le nombre de personnes dépendantes de l'alcool, dont une grande partie sont encore insérées professionnellement. L'alcool est la substance psychotrope la plus
répandue dans notre société, puisque près de 84% de la population
adulte en consomme. Différentes études montrent que, autant dans
le secteur de la production que dans celui des services,
5 à 7% des collaboratrices et collaborateurs ont un problème d’alcool.
Or, de toutes les substances psychotropes, c’est incontestablement
l’alcool qui a le plus de conséquences concrètes dans le monde professionnel. Ainsi, l’abus d’alcool ponctuel ou chronique est l’une des causes
les plus importantes de la diminution de capacité de travail et de l’augmentation du risque d’accident. Citons en particulier l'absentéisme ou
l'altération quantitative et qualitative des prestations professionnelles.
Au final, et selon les études menées autant aux plans nationaux que
mondial (BIT), les personnes ayant un problème d'alcool ne sont plus
productives qu'à 75 % de leurs moyens. […]
Réagir, voir: pourquoi est-ce si difficile?
La dépendance est un phénomène qui se développe progressivement,
dans la durée. On constate souvent au début du processus une attitu-
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de plutôt positive des personnes concernées, qui rejaillit sur l’entourage social. C'est particulièrement vrai pour celles qui se montrent
plus sociables et coopératives lorsqu’elles ont absorbé de faibles
quantités d’alcool.
Plus tard, la consommation excessive d'un collaborateur ou d'une
collaboratrice devient la plupart du temps un secret de polichinelle ;
pourtant, même si on peut constater des erreurs inhabituelles, des
absences fréquentes, des retards, tout cela est atténué par une attitude plutôt conciliante qui donne le change après chaque faute.
Ainsi, peu à peu, un danger s'installe. Les collègues et les supérieurs
s'adapteront au fil du temps, allant jusqu'à diminuer le seuil de leurs
exigences professionnelles pour que celles-ci cadrent avec la réalité.
A la recherche d'indices révélant un problème de dépendance, les
supérieurs vont se heurter à une difficulté majeure: les personnes
dépendantes essaient presque toujours de cacher leur problème aux
autres; ils ou elles vont dès lors développer des trésors de stratégie
pour que cela ne se voie pas. Dans leur vie professionnelle, cela peut
se traduire par des périodes de surcapacité de travail ou des attitudes
de très grande coopération, qui compensent certains de leur
manques.
Pourtant, au fil du temps, l'entourage de la personne concernée voit,
suppose, constate des signes. On s'attache alors aux symptômes
physiques, comme la couperose, les yeux brillants, le manque d'équilibre, les tremblements, par exemple, mais aussi aux symptômes
comportementaux inappropriés et inattendus comme l'agressivité ou
au contraire une euphorie disproportionnée, sans oublier les «évidences pas claires» comme les cadavres de bouteilles vides ou la certitude qu'il ou elle boit en cachette…
Aucun de ces indices, même s'ils sont avérés, ne permettent à eux
seuls de poser un diagnostic de dépendance. Qui plus est, et nous
touchons là au cœur du problème, ce diagnostic-là ne peut être posé
que par un médecin!
De fait, les cadres approchent le problème par le plus mauvais bout:
celui du problème de dépendance à l'alcool, aspect strictement médical et personnel, alors qu'ils ont sous leur yeux les éléments les plus
clairs d'un réel dysfonctionnement professionnel de leur collaborateur.
Selon une étude de l'ISPA (1999), en sus des non consommateurs d'alcool, qui représentent 16.1% de la population adulte, la grande majorité des consommateurs (60.1%), boit de manière modérée, de l'ordre
de un à deux verres de boisson alcoolique par jour. Les autres personnes en consomment soit épisodiquement trop (17.3%), à savoir
plus de 4 verres par occasion exceptionnelle, ou en sont dépendants
(6.4%).
A l'instar de nombreuses entreprises et administrations publiques,
le Conseil administratif, sensible aux problématiques de santé
publique, a souhaité favoriser la mise en application d'un programme de prévention de l'alcoolisme et autres toxicomanies au sein de
la Commune; ceci afin de préserver la santé des collaboratrices et
collaborateurs et assurer le bon fonctionnement des services de
l'administration.
On tient ici la clé de la solution: C'est en observant des indices professionnels de changement dans les performances et le comportement que les cadres pourront réagir: sur ce terrain-là, ils ont non seulement la compétence pour le faire, mais sont aussi tenus d'agir. […]
Le rôle de l'entreprise
L'entreprise a un potentiel très élevé pour aider les personnes dépendantes de l'alcool à trouver une motivation et un cadre pour se
rétablir. Ce faisant, elle propose une démarche où tout le monde va
devenir gagnant: l'entreprise, qui retrouve un employé efficace, avec
son savoir-faire, la personne concernée, qui recouvre la santé et la
sécurité de son emploi, les collègues, qui vivent maintenant dans un
climat plus serein et avec des répartitions de tâches égalisées,
les proches de la personne concernée, pour qui la menace du
licenciement et les souffrances émotionnelles ont enfin disparu et,
finalement, l'ensemble de la société, pour laquelle les coûts de la
dépendance alcoolique sont diminués.
Pour atteindre ce résultat, les entreprises doivent avant tout (re)définir
leur propre stratégie en matière de gestion du personnel. Les cadres
auront appris à définir des objectifs clairs, à être attentifs à leurs collaborateurs et collaboratrices autrement que seulement sur le plan des
performances, mais aussi au plan de la vie quotidienne au travail, où les
rôles de chacune et chacun sont clarifiés, précisés.
Autour du thème de l'alcool, des règles sont établies, privilégiant l'interdiction de consommer durant le temps de travail ou/et aménageant
de rares exceptions.
Des formations de la ligne hiérarchique sont indispensables, pour leur
apprendre à réagir de manière adéquate face à un dysfonctionnement
professionnel. A coup sûr, le débat suscité par la mise en place de
l'ensemble de ces mesures est difficile, mais fructueux.
Michel Graf, directeur de l'ISPA
(Institut suisse de prévention de
l'alcoolisme et autres toxicomanies)
Par une information à l'ensemble du personnel sur les risques
engendrés par l'abus d'alcool et sa dépendance et une sensibilisation des cadres à la nécessité de réagir rapidement pour éviter que
les situations n'empirent, la Ville de Carouge escompte maintenir
ou rétablir l'état de santé et l'efficacité professionnelle de l'ensemble des collaboratrices et collaborateurs qui œuvrent auprès
des différents secteurs d'activité.
Dans le cadre de ce programme, deux axes de travail ont été retenus:
• Une action de prévention
fondée sur une interdiction de consommation selon la règle suivante:
- Pas d'alcool dans les locaux de travail communaux et notamment dans
les cafétérias.
- Mise en valeur des boissons non alcoolisées.
- Sobriété à la prise du travail.
- Pas de consommation pendant les heures de travail ni sur le lieu
de travail.
• Une offre de soutien
aux collaboratrices et collaborateurs souffrant de problèmes et
dysfonctionnements liés à une consommation excessive d'alcool.
Par un abord professionnel, proche des réalités du terrain et avec la
collaboration de l'unité d'alcoologie des Hôpitaux Universitaires de
Genève, le Conseil administratif offre un soutien médical, psychologique et financier au personnel en difficulté.
Ce programme est entré en vigueur au 1er janvier 2004.
Laura Del Grosso
Responsable Ressources Humaines
Pour plus d'information, voir www.ispa.ch et plus particulièrement
l'article paru dans «Dépendances» novembre 2003 - No 21, revue
éditée par l'ISPA et le GREAT (Groupement romand d’études sur
l’alcoolisme et les toxicomanies).
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Nouvelles communales
Nouvelles communales
Une Cour du Triangle méditerranéenne
Lieu privilégié situé au centre de Carouge, la
cour du Triangle, sise entre la rue du Marché
et la rue Vautier, bénéficie de conditions climatiques particulières de par son emplacement. Les façades des bâtiments proches les
unes des autres, le parking souterrain chauffant la dalle et l’absence de courants d’air
offrent ainsi un microclimat tout particulier.
Ces conditions expliquent que depuis déjà
dix-sept ans des plantes méditerranéennes,
telles que le mimosa, y sont plantées. La Ville
de Carouge a souhaité renforcer l’idée du jardin méditerranéen et c’est ainsi que ses jardiniers, guidés par M. Anthony Leclerc, chef du
Secteur espaces verts, ont mis sur pied un
concept allant dans ce sens.
Respect de l’Agenda 21
Tous les travaux ont été réalisés conformément à l’Agenda 21. Dans un souci du
respect des végétaux, les plantes indigènes
dans le Triangle ont été arrachées au mois de
mars et avril et replantées directement vers
les fontaines des Tours, au cimetière, ainsi
qu’au Centre des aînés, afin de compléter les
plantations existantes.
Les plantes méditerranéennes ont également
été arrachées et mises en jauge dans des
plates bandes de culture, spécialement
conçues au cimetière, afin de stocker les
végétaux en pleine terre pour une réutilisation future.
14
Des lilas d'Inde, lauriers
sauce, lauriers roses ou
encore des mimosas ont
ainsi à nouveau pu être
replantés dans la cour du
Triangle. Des plantes hivernées au Centre maintenance, voirie, environnement et
devenues trop grandes pour
les bacs à fleurs ont également été utilisées. Pour le
reste, 1 200 plantes méditerranéennes, telles que
lavande, thym et romarin
ont été achetées.
Mais avant les travaux, les
jardiniers ont procédé à une analyse de la
terre dans le Triangle pour savoir ce qui lui
manquait. La structure était bonne, mais tout
de même faible au point de vue des éléments
nutritifs. C’est pourquoi des changements du
substrat ont été réalisés en tenant compte
des nouvelles plantes méditerranéennes, afin
de reproduire au mieux les conditions qui
leur sont nécessaires. Par ailleurs, il faut
noter que l’arrosage obsolète et en mauvais
état a été remplacé par un système d'arrosage automatique goutte à goutte permettant
d’économiser de l’eau. Le terreau, quant à lui
a été préparé au Centre maintenance, voirie,
environnement. Seuls des matériaux naturels
ont été utilisés pour le réaménagement de
cette cour (copeaux, bois, terre, etc.)
Tout en harmonie
Il a fallu également procéder au modelage du
terrain. «Vu le vallonnement existant dans la
cour du Triangle, nous avons choisi de reproduire cette mouvance dans les bacs, afin
d’avoir un projet cohérent et harmonieux,
comme si l’ensemble de la cour avait été créé
au même moment» explique M. Leclerc.
Le choix s’est porté sur un jardin méditerranéen de plaine, plus caillouteux, avec du
sable coloré provenant du sud de la France ;
rouge pour souligner le côté méditerranéen,
et jaune pour la couleur du soleil. Il s’agit
d'abord d’un aspect décoratif qui s'estompera dès la croissance des plantes.
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L'aménagement des giratoires
Les pierres calcaires blanches, quant à elles,
rappellent la Grèce. Un olivier de plus de 250
ans, symbole de paix, trône sur la place.
Cinq jardiniers, dont deux apprentis, ont participé à ce projet pendant deux mois. Il faut
souligner tout particulièrement l’engagement, l’enthousiasme, et l’investissement des
deux apprentis qui ont pensé le projet de
plantation durant l’hiver.
Pourquoi un concept méditerranéen ?
Rappellons qu’un foyer de personnes âgées à
mobilité réduite se trouve à proximité de ces
aménagements. Ces personnes peuvent ainsi
profiter de cet environnement qui, grâce à
ses couleurs et ses senteurs, rappelle les
vacances.
Un Jardin en mouvement
«Nous avons opté pour la philosophie du
mouvement», nous confie M. Leclerc.
«Au fil du temps et au fur et à mesure de la
croissance des arbres, des changements,
éclaircissements et enrichissements s’opéreront, c’est pourquoi nous avons laissé des
espaces vides dans certains bacs. Il faut permettre le changement.»
«Lors de l’aménagement du Triangle il y a
quelques années, nous avons opté pour des
bancs libres et non fixes» révèle Denis
Martin, chef du Service maintenance, voirie
et environnement.
«Les passants peuvent donc bouger les
bancs à leur gré dans ce nouveau cadre, décider de leur meilleur emplacement et s’approprier ainsi des lieux. Nous les scellerons par
la suite, lorsque les utilisateurs ne les bougeront plus», conclut-il. Il faut également noter
que la petite fontaine au centre de la place
sera remise en fonction tout prochainement.
L’été tout comme l’hiver, venez jouir de ce
paysage méditerranéen de vacances en plein
cœur de Carouge.
Propos recueillis par A.BA auprès
de Denis Martin et Anthony Leclerc,
Service MVE
Au total, onze giratoires sont aujourd'hui
construits à Carouge, dont près de la moitié
ont été aménagés de façon définitive.
Certains d'entre eux ont toutefois été décorés
provisoirement et il est décidé aujourd'hui
d'homogénéiser la totalité de ces giratoires.
En effet, outre leur aspect esthétique parfois
peu convaincant, la plupart de ces aménagements provisoires contiennent principalement une décoration florale dont l'entretien
coûte cher, puisqu'elle doit être changée
deux fois par an. Il faut savoir que le coût par
année d'un giratoire planté en fleurs équivaut
au prix d'un arbre planté pour la vie…
Par ailleurs, la terre pour ces fleurs demande
un effort écologique considérable de par la
nécessité d'être désinfectée à la vapeur.
Le Secteur espaces verts de la Ville de Carouge
a opté pour une solution sécuritaire, les jardiniers devant travailler en milieu de route, mais
également économique et écologique.
Une solution déjà adoptée pour les giratoires
qui ont été aménagés de façon définitive et
qui donne entière satisfaction, tant du point
de vue esthétique que de celui de l'occupation de l'espace.
Des rosiers seront plantés à l'extérieur du
giratoire et de grandes charmilles au centre.
Les charmilles fastigiées sont des arbres indigènes de croissance moyenne. Les rosiers
quant à eux sont de type meidilland «La
Sevillana» très résistants à la sécheresse, à la
pollution et notamment utilisés en Suisse et
dans toute l'Europe pour les plantations sur
les autoroutes. Ils ont l'avantage de fleurir dès
le mois de mai et jusqu'à la fin du mois de
novembre. L'entretien nécessaire de ces
plantes est minime: peu de soins, presque pas
de traitement et surtout pas d'engrais. Les
Carougeois connaissent bien ces rosiers, déjà
présents notamment sur l'avenue Vibert.
Les copeaux utilisés pour les jeux d'enfants
dans les parcs sont recyclés et seront utilisés
pour l'aménagement des giratoires. En effet,
les copeaux ont l'avantage d'éviter la transpiration et de maintenir l'humidité au sol, ce
qui a pour conséquence une économie d'eau,
cela atténue la levée des mauvaises herbes,
et favorise la bonne croissance des roses.
Presque la moitié des giratoires aménagés
définitivement possédaient déjà ce type de
plantation.
Les giratoires sont aujourd'hui en cours de
transformation et les plantations se feront
sur deux saisons.
Bacs à fleurs à réserve d'eau
Bac avec réserve d’eau : moitié eau,
moitié air, tel est le secret.
La Ville de Carouge a toujours eu à cœur
l’embellissement de ses rues et de ses parcs.
Depuis plus de quinze ans, les jardiniers ont
conçu des plantations dans des bacs à fleurs
en béton, mais ces derniers, dépérissant, ont
nécessité une remise en état. Vieillissement
naturel des plantes, dégradation par les passants (poussettes, circulation, livraison) et
«coups de soif» (la chaleur est emmagasinée
dans les bacs et redonnée aux plantes,
accentuant leur besoin d’eau) sont les principaux facteurs de détérioration.
Ce dernier facteur a été au centre de la
réflexion lors de la réfection des bacs. Un système de rétention d'eau propre à Carouge a
ainsi été inventé par Anthony Leclerc.
Les plantes n'ont pas les pieds dans l'eau. Il
s’agit de couches juxtaposées de grilles, dont
certaines alvéolées. Le secret de la réussite
vient de l’alliance entre une réserve d’eau et
une réserve d’air.
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Pourquoi une réserve d'eau ?
Elle évite et prévient les coups de chaleur,
chaque bac ayant environ 60 litres de réserve
d'eau. La fréquence d'arrosage est ainsi
diminué de 20 à 30 %, ce qui signifie moins
d'allées et venues pour les véhicules, moins
de bruit, moins d'heures de travail et moins
d'eau gaspillée.
Ce système a été mis en place l’an dernier.
Depuis, des dégâts dus aux brûlures du soleil
ont été dénombrés, mais aucune plante n’est
morte de soif. En une année, les plantes se
sont développées extraordinairement et tout
spécialement au passage de l'Intendant.
Propos recueillis par A.BA auprès
de Denis Martin et Anthony Leclerc,
Service MVE
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Nouvelles communales
Nouvelles communales
Murs à l’ancienne
Des employés qualifiés
Il est très rare de trouver des maçons qui soient capables d'effectuer un
tel travail car il ne s’agit pas d’un simple ouvrage de maçonnerie, mais
surtout d’un travail de taille de pierre. La Ville de Carouge a pu bénéficier
de l’expertise technique et artisanale de ses employés, en particulier de M.
Julio Rama, employé communal, maçon-tailleur de pierre, ainsi que de M.
Lama et M. de Sousa qui ont travaillé sous la houlette de leur chef de secteur M. Philippe Santschi.
Historiquement, les habitants de la région utilisaient des matériaux qui
se trouvaient à proximité. On peut donc vraisemblablement imaginer
que les ouvriers de l'époque se sont servis des boulets de l'Arve. Les
employés de la Commune se sont ainsi procuré des boulets de
rivières issus des glaciers. Chaque pierre a été choisie en fonction de
sa forme et de sa grosseur et taillée à la main avant d'être assemblée.
Les pierres de plus gros diamètre, pesant 200-300 kilos, sont posées
dans les fondations du mur vers le bas. Plus on va vers le haut du
mur, plus les boulets sont de faible diamètre. Il faut noter qu’aucune
machine, ni grue, ni appareil pour soulever les pierres n’a été utilisé,
tout a été réalisé d'une manière ancestrale, ce qui demande un grand
savoir-faire.
Le Service maintenance, voirie et environnement de la Ville de
Carouge mène depuis plusieurs années des travaux de réfection de
murs anciens en pierre. La première étape a été réalisée en 1995 vers
la ferme du Val d’Arve et le parc des ponettes. La seconde, achevée
l’an dernier, a concerné la mise en état du mur situé sur le chemin des
Moraines, menant au Cycle d’orientation de Pinchat, c’est la partie la
plus visible.
Ces murs réalisés en boulets de rivière ont été conçus en remplacement de vieux murs en partie effondrés après avoir subi les affres du
temps et dont les morceaux qui tombaient représentaient des dangers
pour les passants et parfois pour la circulation. Plutôt que de bâtir un
mur en brique et béton, la Ville de Carouge a préféré reproduire ces
murs à l'identique, de manière artisanale, tels qu'ils étaient à l'époque,
avec la méthode et les matériaux utilisés anciennement et qui ne se
font plus aujourd’hui. Notre commune a ainsi pu bénéficier du savoirfaire de ses employés communaux artisans.
•
•
Cette technique permet un travail
très écologique et dans
le respect de la nature.
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Pourquoi avoir réalisé un mur historique?
Tout d’abord, la construction d’un mur en béton aurait obligé les
maçons à détruire complètement les murs existants, alors que de cette
façon il a été possible d’en réutiliser une partie, soit environ 50%.
Par ailleurs, cette technique permet un travail très écologique et dans
le respect de la nature. En effet, il n’y a pas eu d’utilisation de diluant
ou de pollution de moteur. Tous les matériaux sont bruts et taillés à la
main et ne sont donc pas préalablement manufacturés. Concernant le
jointoyage, soit la colle qui unit les boulets entre eux, plutôt que d'utiliser des ciments prompts ou des résines synthétiques comme on le
fait actuellement lors de scellement de mur en pierres sèches ou en
pierres reconstituées, la Ville de Carouge, pour aller jusqu’au bout de
son idée, a choisi d'utiliser des mortiers faits avec de l'argile, ce qui
est très naturel.
«Il faut ajouter que ces murs font partie de notre patrimoine historique
et symbolique, au même titre que nos bâtiments. Dans la mesure du
possible, si on a le savoir-faire, le personnel et le matériel, je pense
qu'il est bon pour une ville comme Carouge de conserver ce patrimoine» rélève Denis Martin, chef du Service maintenance, voirie et
environnement.
Et celui-ci d’ajouter: «Nous avons eu beaucoup d’encouragements
venant de la population. Chacun se rend bien compte qu’il ne s’agit
pas d’un vulgaire mur en béton impersonnel et froid, mais bien d’un
mur en boulets, taillé en milieu naturel, en forêt, qui s'intègre parfaitement dans son environnement». Tous ces murs longent un chemin
et ont également été créés pour que les gens puissent se promener.
Bougez au quotidien et entraînezvous pour la Course de l'Escalade
avec Sant“e”scalade
De génération en génération
«Pour l’anecdote, relève Denis Martin, j’ai découvert sur les murs
proches de la Ferme du Val d’Arve l’annotation «André Martin 1858»,
il s’agit de mon arrière-arrière-grand-père qui était fermier exploitant
de la ferme. Je ne le savais pas et l’ai appris lors la réalisation de ce
projet. On peut dire qu’il s’agit vraiment d’un travail de générations !»
La Ville de Carouge souhaite également laisser un message plus
concret aux générations futures, c’est pourquoi une petite cache a été
aménagée dans le mur menant au Cycle de Pinchat, un trou dans
lequel sera scellé par la suite un message de paix et de respect venant
d’adolescents qui le longent tous les jours. Et quelle meilleure occasion pour cet acte symbolique que le 40e anniversaire du Cycle
d’orientation de Pinchat qui sera célébré l’an prochain ? «Le travail
des anciens a été respecté, espérons que les générations futures sauront respecter le nôtre», conclut Denis Martin.
Propos recueillis par A.BA
auprès de Denis Martin, Service MVE
Une nouvelle initiative pour promouvoir votre bien-être en toute
convivialité…
Attentif aux problèmes d'obésité et de sédentarité, en particulier
chez les jeunes, le comité de la Course de l'Escalade a décidé
d'agir, en partenariat avec l'Office fédéral de la santé publique et le
Département de l'action sociale et de la santé. En effet, en collaboration avec la Ville de Carouge, les organisateurs convient les
enfants de la commune, âgés de 6 à 12 ans, accompagnés, s'ils le
souhaitent, de leurs parents, à une séance d'entraînement à la
course à pied, précédée par une présentation au sujet de l'alimentation, ceci dans une ambiance conviviale et agréable.
Concrètement, les enfants carougeois et leurs parents sont attendus en tenue de sport dès le mercredi 15 septembre et jusqu'en
décembre, sans inscription et gratuitement
tous les mercredis à 14h30
à la salle de gymnastique de l'école du Val d'Arve
(rue Daniel-Gevril 13).
Des diététiciens sensibiliseront les participants aux différents aspects
des habitudes alimentaires; ensuite, les enfants seront pris en charge
par des préparateurs physiques professionnels pour une brève séance
de course à pied, qui se déroulera à partir du boulodrome.
Les parents, qui n'auront pas souhaité accompagner leurs enfants,
pourront les récupérer au boulodrome à 16h. Afin de récompenser
ces efforts, qui a terme n'en seront plus, chaque enfant recevra un
cadeau spécial après la Course de l'Escalade. A très bientôt…
Pour plus d’information:
Comité d’organisation de la Course de l’Escalade
Tél. 022 700 59 50 - [email protected] - www.escalade.ch
PS: tous les participants sont conviés à venir déjà vêtus de leur
tenue sportive.
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Carouge en images
Carouge en images
La Fête des écoles en images
…et en quelques chiffres
•
•
Le 25 juin dernier, la Fête des écoles
a eu beaucoup de succès !
L'organisation d'une telle manifestation
requiert de l’énergie…
La Fête des écoles 2004, c'est notamment:
•
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1 575 élèves, soit 78 classes réparties dans 6 écoles carougeoises
140 000 francs au budget
12 000 programmes de la fête imprimés
397 jouets distribués aux 1re et 2e enfantines
960 bons pour des livres à l’intention des 1re à 5e primaires
218 dictionnaires distribués aux 6e primaires
Près de 90 parents bénévoles membres des différentes Associations de parents d'élèves
11 points d'animations situés sur la place de Sardaigne, le parc Cottier et la Salle des fêtes
(carrousels, manèges, théâtre de marionnettes, etc.)
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Goûter des enfants
• 3 696 petits pains
• 825 litres d’eau
• 92 litres de sirop
• 3 000 gobelets compostables
En soirée
• 3 fanfares lors du cortège des enfants
• 14 sociétés / associations gérant les stands de nourriture
• 1 karaoké
• 1 quart de final de l’Euro diffusé sur grand écran (football)
Personnel de la Ville de Carouge
• 10 agents de Sécurité Municipale, 14 employés de la voirie et une personne de l'administration en service lors de la manifestation
• 2 personnes de l'administration à plein temps pendant 7 jours pour la préparation
• 8 employés de la voirie, pendant 7 jours, soit un total de 448 heures de travail pour le montage et le démontage du matériel
• 12 personnes de la voirie pendant 2 jours pour le nettoyage et le rangement
Et c'est aussi…
• 400 tables (environ 18 tonnes)
• 700 bancs (environ 18 tonnes)
• 250 chaises
• 300 vaubans (environ 1km de barrières)
• 200 mètres de tuyaux d’alimentation d’eau
• 19 banderoles de tri
• 6 groupes de tri
• 4 WC chimiques
• 150 mâts et drapeaux
• 45 panneaux de stationnement interdit
• 100 m2 de podium
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Nouvelles communales
Nouvelles communales
Réception du chèque des Amis du cinéma Bio
L'Association des Amis du cinéma Bio a
remis aux Autorités de la Ville de Carouge, le
1er juillet dernier, un chèque de 53 918,50
francs, au nom des centaines de donateurs
qui ont répondu à l'appel «Sauvons le cinéma
Bio». Cette somme devrait contribuer à la
rénovation du cinéma et permettre une reprise rapide des ses activités. Cornelia Hummel,
présidente de l'Association, a salué l'élan
exceptionnel de générosité citoyenne. «Ce
n'est pas tous les jours que des hommes,
des femmes, des enfants — car nous avons
des enfants parmi les donateurs — de
Carouge et d'autres communes du canton,
viennent spontanément remettre leur contribution financière à une municipalité. Nous
sommes impatients de voir le nouvel exploitant provisoire commencer son travail et
nous faire partager ses coups de cœur cinématographiques sous la voûte étoilée du
cinéma Bio», relève-t-elle.
Cornelia Hummel, présidente de l’Association des Amis
du Bio remet le chèque à Jeannine de Haller, conseillère
administrative.
Jeannine de Haller, conseillère administrative, a
réceptionné le chèque et s'est exprimée à son
tour: «Le geste de l'Association des Amis du
cinéma Bio n'est pas seulement magnifique
par l'importance de la somme récoltée, mais
aussi par sa portée symbolique. En effet, un
projet tel que celui du Bio n'a vraiment de
sens que si ses activités traduisent les intérêts, les passions, les engagements de la
communauté locale. La souscription lancée
par l'Association des Amis du cinéma Bio a
réuni une somme importante et très utile. Les
Autorités carougeoises tiennent à exprimer
leur vive reconnaissance et leurs chaleureux
remerciements à toutes les donatrices et à
tous les donateurs. Votre cadeau démontre
une splendide générosité citoyenne. Carouge
est fière de pouvoir proposer un programme
d'activités cinématographiques et socioculturelles non seulement aux habitants de notre
Cité, mais aussi à tous ceux de la région. En ce
sens, Carouge contribue à la vigueur artistique
et associative de l'ensemble du canton: elle en
est heureuse, elle peut s'en prévaloir, et cela
notamment grâce à l'Association des Amis du
cinéma Bio».
Le montant de la somme récoltée dépasse
aujourd’hui les 60 000 francs.
Une inscription publique est ouverte afin de pourvoir un poste de
Chef d'atelier maçonnerie
(à 100%)
au sein de notre service Maintenance, Voirie et Environnement.
Une déchetterie à la Tambourine
Une déchetterie vient d'être installée sur le chemin Vert,
à la hauteur de l'école de la Tambourine.
Vous pouvez trier les déchets suivants :
Nous vous remercions de ne pas déposer
de déchets encombrants ou autres déchets
insalubres autour des installations.
Vous avez la possibilité de les apporter à
la déchetterie du Centre maintenance, voirie,
environnement, route du Val d'Arve 92
aux heures d'ouverture suivantes:
Si vous n'avez pas la possibilité de vous déplacer, nous collectons également vos déchets
volumineux gratuitement sur simple appel téléphonique. Pour toute information sur le tri des
déchets, n'hésitez pas à contacter le Service
maintenance, voirie et environnement
tél. 022 307 84 84.
La Ville de Carouge vous remercie de jouer le
jeu du tri !
lundi et jeudi: fermé
mardi et vendredi: 7h30 à 11h30
mercredi: 14h à 20h
samedi: 9h à 14h
Ouverture de la piscine des Pervenches
La piscine de la Fontenette fermera ses portes le dimanche 5 septembre 2004.
La piscine des Pervenches ouvrira ses portes le lundi 6 septembre 2004.
Horaires d’ouverture
Activités :
Ville de Carouge
Conduite d'un groupe et participation aux travaux de maçonnerie en
génie civil (notamment installations du mobilier urbain) et en bâtiment (rénovations ou
petites constructions).
Supervision de la sous-traitance.
Gestion du stock et matériaux divers.
Autres activités polyvalentes dans le cadre du service.
Profil requis :
Mairie de Carouge
Ressources Humaines
Place du Marché 14
1227 Carouge
www.carouge.ch
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Etre titulaire d’un CFC de maçon ou d'une expérience jugée équivalente.
Disposer de bonnes connaissances de la langue française.
Avoir un permis de machiniste et éventuellement un permis poids lourds.
Justifier d'une expérience professionnelle d'au moins 5 ans.
Etre capable de travailler de manière indépendante en prenant des initiatives.
Savoir collaborer et faire preuve d'un bon esprit d'équipe.
Accepter occasionnellement des horaires irréguliers (soirées, week-ends et jours fériés).
Connaître Carouge constitue un atout.
Nous attendons votre offre de candidature manuscrite accompagnée de votre curriculum
vitae, des copies de certificats et d'une photo récente d'ici au 10 septembre 2004.
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Lundi
Mardi
Mercredi
Jeudi
Vendredi
Samedi
Dimanche
11h30 à 13h30
11h30 à 13h30
08h30 à 16h00
11h30 à 13h30
11h30 à 13h30
13h00 à 18h00
08h30 à 16h00
18h30 à 20h30
18h30 à 20h30
18h30 à 20h30
La sortie de l’eau s’effectue 20 minutes avant la fermeture de la piscine
Tarifs
Entrée simple
Enfants, AVS, AI, Chômeurs Frs 2.50.Adultes
Frs 4.50.Abonnement 10 entrées
Enfants, AVS, AI, Chômeurs Frs 15.Adultes
Frs 30.-
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Nouvelles communales
Nouvelles communales
Tri des déchets lors des manifestations
carougeoises
Vaisselle compostable: le bon réflexe!
Durant l'été, les fêtes de plein air se multiplient. Les organisateurs de ces manifestations se
demandent souvent quelle vaisselle jetable choisir lorsqu'ils doivent renoncer à la vaisselle
traditionnelle en porcelaine. Les grandes surfaces proposent en effet trois principaux types
de vaisselles à usage unique: le plastique, le carton et la vaisselle compostable. Voici
quelques conseils afin de choisir les matériaux les plus favorables pour l'environnement.
Eviter le plastique!
La vaisselle jetable en plastique — qu'il soit recyclé ou non — présente le moins bon écobilan. Cette vaisselle est donc à bannir lors de l'organisation de manifestations!
Les écobilans de la vaisselle en carton et de la vaisselle compostable sont quant à eux équivalents. Ces deux matériaux doivent donc être préférés au plastique.
Autre alternative, le recours à de la vaisselle lavable et réutilisable, en porcelaine, ne doit pas
être oublié. Son écobilan est en effet comparable, voire meilleur, que celui de la vaisselle en
carton ou de la vaisselle compostable.
Les plus de la vaisselle compostable
Si l'écobilan du carton et de la porcelaine peut être comparé à celui de la vaisselle compostable, cette dernière offre pourtant certains avantages non négligeables.
Son utilisation permet en effet de récolter dans un même conteneur la vaisselle à proprement
parler et les restes de nourriture. Or ces derniers représentent souvent un tonnage plus
important que la vaisselle elle-même! L'utilisation de vaisselle compostable permet donc de
récupérer facilement l'ensemble des déchets compostables lors d'une manifestation.
Le recours à la vaisselle compostable véhicule également une image positive au sein de la
manifestation, tout en apportant un aspect éducatif.
Enfin, la vaisselle compostable qui se retrouverait abandonnée dans la nature (lac, bord de
rivières, forêt, etc.) se dégraderait plus facilement que la vaisselle en carton ou en plastique.
Ce n'est naturellement pas une raison pour la laisser sur place à l'issue de la manifestation!
Pour toutes ces raisons, Environnement-Info encourage les organisateurs de manifestations
à recourir à l'utilisation de vaisselle compostable qui, malgré un coût encore légèrement
supérieur à celui de la vaisselle en carton ou en plastique, présente de réels avantages environnementaux.
Quant aux particuliers qui produisent leur propre compost, ils peuvent parfaitement y ajouter de la vaisselle compostable. Il faut simplement savoir que la dégradation de cette vaisselle est relativement lente et en tenir compte dans la gestion de son compost privé.
Le système mis en place pour récupérer et
trier les déchets lors des manifestations carougeoises se révèle très efficace s'il est appliqué
consciencieusement.
Les manifestations génèrent une grande quantité de déchets dont la plupart peuvent être
triés plutôt que de finir dans un gros sac poubelle en bout de table.
Ce système est fréquemment utilisé lors de
manifestations se déroulant dans d'autres
communes ou à la Ville de Genève et la population trouve facilement ses repères de par
l'uniformité des groupes de tri utilisés.
Le retricycle et ses compartiments multiples
levée des déchets
Le jeudi 9 septembre, à l’occasion du
Jeûne genevois, les levées des déchets,
ordures et compost sont supprimées et
non remplacées sur les deux zones.
PET
PAPIER
VERRE
ALU
COMPOST
ORDURES
320 kg
110 kg
1 100 kg
0 kg
400 kg
TOTAL
1 930 kg
Pourcentage
82.83%
Incinéré
Fête de la
musique et Fête
des Espagnols
Trié
Incinéré
325 kg
165 kg
1 235 kg
85 kg
1 160 kg
Fête des
Promotions
Trié
Incinéré
60 kg
90 kg
210 kg
45 kg
200 kg
Fête du
1er août
Trié
50 kg
80 kg
180 kg
24 kg
160 kg
400 kg
490 kg
400 kg 2 970 kg
490 kg
605 kg
110 kg
494 kg
14.16%
84.62%
15.38%
83.16%
17.17%
85.84%
Incinéré
Vogue
Trié
Incinéré
120 kg
105 kg
1 635 kg
140 kg
390 kg
110 kg
100 kg
630 kg
100 kg 2 390 kg
630 kg
16.84%
79.14%
20.86%
*Nous n'avons pas le poids de l’huile usagée récupérée.
Les sacs au contenu non trié au bout des tables…
renferment de nombreux recyclables…
mais finissent dans l'auge du camion poubelle…
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Jeûne genevois
Voici un tableau qui récapitule les taux de récupération des manifestations qui se sont déroulées
en 2003.*
Trié
Le groupe de tri (papier-verre-pet-alu-compost et
déchets incinérables)
Comme cela a été signalé lors de la dernière séance du Conseil municipal, la Ville
de Carouge équipera, d'ici la fin du mois
d'août, nos points de collecte urbains de
récipients pour la récupération des capsules à café Nespresso. Le Service maintenance, voirie, environnement publiera
un article explicatif plus complet lorsque
toutes les données techniques lui seront
parvenues.
Le tri des déchets implique de l'investissement personnel et des coûts non négligeables pour les
infrastructures nécessaires, mais nous devons faire tout notre possible pour préserver l'environnement.
Ce concept obligatoire irrite encore certaines personnes qui doivent se procurer de la vaisselle
compostable qui est, il est vrai, plus chère que la vaisselle traditionnelle en pvc ou en carton.
Toutefois, le marché de la vaisselle compostable est en pleine expansion et les prix ne cessent de
baisser. On peut imaginer que d'ici quelque temps, la vaisselle compostable sera disponible à un
prix équivalent à celle en plastique.
Suite à un certain nombre de rumeurs voire de désinformation circulant sur cette vaisselle une
enquête a été effectuée par le GEDEC (Service cantonal de gestion des déchets) et a abouti à un
rapport positif. Afin d'éclairer la population sur ce sujet, nous avons demandé à EnvironnementInfo de résumer celui-ci (voir encadré Environnement-info).
24e Fête
des Yodleurs
Pour en savoir plus sur la vaisselle compostable:
Environnement-Info 022 327 47 11
22
Capsules Nespresso
Le bilan est positif et nous tenons à remercier les organisateurs, les sociétés et tous les
visiteurs qui ont joué le jeu du tri.
Denis Martin, André Guisolan et David Serra, Service MVE
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Nouvelles communales
Nouvelles communales
Verre & papier: Carouge mode d’emploi
«Pourquoi trier le verre par couleur alors que le chauffeur
du camion mélange tout lorsqu’il vide les bennes ?»
C’est faux, le verre collecté n’est pas mélangé dans le
camion. La benne du camion est divisée en deux compartiments distincts en fonction des couleurs. Il faut
savoir qu’on ne peut fabriquer du verre blanc ou brun
qu’à partir de verre trié. Le verre mélangé, quant à lui,
permet de produire du verre de couleur verte.
Le camion est équipé d’un levier qui pèse individuellement chaque benne et enregistre toutes les données.
Avec ce système nous pouvons connaître exactement le
poids du verre récolté par déchetterie (également celui du
pet, de l’alu-fer blanc et du papier).
A Carouge, le relevé du papier et du cartons a lieu tous les
mercredis.
Les cartons doivent être pliés et ficelés afin de faciliter
leur collecte. N'oubliez pas que le camion ne passe
qu'une seule fois, sortez donc vos déchets avant 7h le
matin.
Si votre immeuble dispose d'un local suffisamment grand
et qu'il n'est pas équipé d'un container prévu pour le
papier, n'ayez aucune hésitation à contacter votre régie
qui pourra faire le nécessaire pour régulariser la situation.
Pour le verre (comme pour le papier d'ailleurs) vous avez
la possibilité d'utiliser nos groupes de tri carougeois qui
se situent à proximité de votre domicile.
La preuve par l'image.
Place Sigismond, parking
Rue Blavignac, à côté de Migros Vibert
Rue de la Fontenette, avant le pont
Route de Drize 24
Quai du Cheval-Blanc, avant le pont de Carouge
Chemin Poluzzi, Pinchat
Rue des Pervenches, derrière l'école
Route de Veyrier, parking du stade
Place de la Taillanderie, parking
Route du Val d’Arve 92
Rue Jacques-Grosselin, parking Rondeau
Place du Marché, mercredi & samedi
Chemin Vert, près de l'école Tambourine
Courrant 2005: quartier des Acacias (lieu à définir)
Récupération du verre en 2002 et 2003
Nous rappelons aux propriétaires de cafés, restaurants,
hôtels et débits de boissons qu'ils ont l'obligation de faire
appel aux récupérateurs privés pour collecter le verre. Les
adresses sont disponibles dans la brochure éditée par le
Service cantonal de gestion des déchets, spécialement
pour la profession: «L'art d'accommoder les restes».
Pour tout renseignement :
Maintenance, voirie, environnement
022 307 84 84
Environnement-Info 022 327 47 11
Récupération du papier en 2002 et 2003
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Denis Martin et David Serra, Service MVE
La Provvidenza fête une centenaire, Mme Joséphine Renaud
La Provvidenza a compté depuis sa création
en 1908 de nombreux centenaires.
L'établissement lui-même sera d'ailleurs à
l'honneur en 2008 ! D'abord une crèche, puis
également lieu d'accueil, elle devient une maison de repos pour personnes âgées en 1958.
«C'est un établissement familial avec énormément de chaleur humaine» nous confie Mme
Mühle qui a repris avec beaucoup d'enthousiasme et de savoir-faire la direction de l'EMS
depuis quelques années. «Ici, le personnel est
chez les résidents et non vice-versa, il est très
positif par rapport à cette philosophie qui
engendre le respect. Il faut toujours garder en
tête la question «et si c'étaient mes parents ?».
De gauche à droite: Luciana Mühle, directrice de l’EMS La Provvidenza; Jeannine de Haller, conseillère administrative;
Isabelle Rey, représentante du Conseil d’Etat. A l’avant: Joséphine Renaud, centenaire et Mme Imberti, son amie.
Le 3 juin, dernier, la Ville de Carouge a eu le
plaisir de fêter une nouvelle centenaire.
Mme Joséphine Renaud, née Roset, originaire
de Cercier en Haute-Savoie, est l’aînée de cinq
filles. Ses parents viennent habiter à Carouge
en 1920, à la place de l’Octroi.
Elle ouvre un salon de coiffure dans le quartier
de Plainpalais avec l’une de ses sœurs, puis se
marie, en 1949 avec M. Emile Renaud, d’origine vaudoise, né dans la commune de Carouge.
Mme Renaud habite le quartier des Acacias
dès 1975, et rejoint l’EMS La Provvidenza en
2000.
La directrice de l'EMS, Mme Luciana Mühle,
décrit Mme Renaud comme «une personne
coquette qui aime parler avec les autres résidents et le personnel. Elle veut être informée
de ce qui se passe dans la maison. C'est une
personne gaie, qui a beaucoup d’humour, très
positive et qui ne se plaint pas. Si on lui
demande ce qui l’intéresse, elle répond: «je
me laisse vivre».
Mme Renaud apprécie également la bonne
nourriture, c’est d'ailleurs elle-même qui a
choisi le menu du repas de ses 100 ans.
Une cérémonie officielle a, en effet, eu lieu en
présence de Jeannine de Haller, conseillère
administrative, d’Isabelle Rey, représentante
du Conseil d'Etat, de tous les résidents, du
personnel de La Provvidenza et de l'amie de
longue date de Mme Renaud, Mme Imberti.
Le Conseil administratif a pour coutume d'offrir à la personne qui fête ses 100 ans le
cadeau qui lui fait plaisir. Jeannine de Haller a
ainsi d'abord salué l'événement et les liens
d'amitié qui unissent Carouge à Mme Renaud
et lui a ensuite remis quelques bouteilles de
champagne qu'elle souhaitait partager avec
ses amis.
La situation privilégiée de l'établissement au
cœur de Carouge permet l'organisation de
beaucoup d'animations et d'activités à l'extérieur, en groupe tout comme individuellement.
Par ailleurs, le mélange de générations est privilégié puisque des grillades rassemblant les
enfants de la crèche et les résidents de l'EMS
sont organisées régulièrement. Beaucoup de
résidents de l'EMS ont des attaches affectives
avec La Provvidenza, certains amenaient leurs
enfants à la crèche, d'autres se sont mariés à
la chapelle.
Les nombreuses animations organisées sont
également ouvertes aux personnes âgées nonrésidentes. Ces dernières peuvent s'inscrire
aux repas et également bénéficier des cours
de gym, de tai chi, de musicothérapie, etc. et
participer au thé dansant. Le programme est à
disposition à la réception de La Provvidenza.
Les familles des résidents, quant à elles, peuvent venir partager le repas de leurs proches
lorqu’elles le souhaitent.
Suite à des travaux, neuf chambres individuelles supplémentaires ont été aménagées,
ce qui porte le nombre de chambre total à 59,
dont trois d'entre elles sont doubles. La
moyenne d'âge des résidents est aujourd'hui
de 84,63 ans.
Propos recueillis par A.BA
auprès de Luciana Mühle, directrice de l'EMS
La Provvidenza
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Culture et événements
Culture et événements
Bibliothèque >
Tomates & Co
Grand succès pour l'exposition des tomates
au Musée de Carouge. Les visiteurs apprécient tout autant les ouvrages anciens qui
illustrent l'introduction de la tomate en
Europe, que la diversité des boîtes de conserve! Une mention spéciale pour l'énorme pot
de ketchup offert par la société Unilever qui a
repris les activités de l'ancienne vinaigrerie
carougeoise Chirat. Autre sujet de curiosité,
les produits cosmétiques à base de tomate.
Les vertus antioxydantes du lycopène, molécule présente dans la tomate (elle lui donne
sa coloration rouge) qui neutralise les radicaux libres et combat les maladies dégénératives, ont suscité un grand engouement en
Amérique et, depuis peu, en Europe. Les
pilules à la tomate à l'assaut de la vieillesse!
Les visiteurs découvrent aussi avec intérêt
que les Solanacées forment une famille à
risques, avec nombre de plantes plus ou
moins vénéneuses comme la mandragore, la
belladone ou le tabac. Et les visiteurs repartent en croquant une tomate offerte par
l’Union Maraîchère de Genève, qui est installée à Carouge depuis près de 40 ans.
50e numéro du Catalogue des Nouvelles acquisitions
En janvier 1980 paraissait le premier numéro
du Catalogue des nouvelles acquisitions de la
Bibliothèque. L'informatique n'était pas
encore la panacée et si la mise en page de ce
premier numéro trahit le caractère artisanal
des moyens d'impression de l'époque, la
forme et la formule de cette brochure avaient
été d'emblée trouvées. D'un format pratique,
on la glisse dans son sac à main, une page
«Aide-mémoire» permet de noter les titres
que l'on souhaiterait lire.
Paraissant deux fois l'an (en janvier et juin),
le catalogue recense en moyenne 350 à 400
titres, classés par matières. Lectrices et lecteurs de la Bibliothèque se sont habitués à sa
sortie. En près de vingt-cinq ans, sa couverture et sa présentation ont fait l'objet d'un
renouvellement qui témoigne de l'évolution
du goût et des techniques, mais aussi des
étapes que la Bibliothèque a traversées
au cours de son histoire récente: 1982:
extension et création de la section Jeunesse,
1986: lancement des premiers sacs, 1991:
célébration du 700e, 1996: début de l'informatisation, 1997: première édition du
Concours littéraire, 1998: déménagement au
boulevard des Promenades.
Pour son 50e numéro, nous avons voulu lui
donner un lustre particulier. On a demandé à
quelques personnes proches de la Bibliothèque et représentatives de la vie carougeoise quel a été le dernier livre qu'elles ont
acheté. C'est ainsi qu'on pourra lire la réponse de Gérard Fissé (comédien), Dominique
Haenni (ancien conseiller administratif),
Jeannine de Haller (conseillère administrative), Claudine Kasper (conseillère municipale), Jean-Marie Marquis (conservateur du
Musée de Carouge), Gérald Poussin (artiste),
Raymond Zanone (ancien conseiller administratif) et Dominique Zumkeller (archiviste de
la Ville de Carouge). Choix éclectique où
voisinent les livres d'histoire, les romans et
les biographies. Dans les prochains numéros
de son Catalogue, la Bibliothèque a l'intention
de proposer à ses lecteurs de donner leur
avis sur leur dernière lecture. C'est en effet
une des missions de ce catalogue de servir
de relais entre le public, les collections de
livres et la lecture.
A l’affiche : un été pour les femmes dans l’édition romande
Parus simultanément ce premier semestre,
trois livres, de conception et de facture fort
différentes, invitent lecteurs et lectrices à
découvrir ou redécouvrir des femmes
suisses d’autrefois et à rencontrer des personnalités féminines contemporaines qui,
sans les premières, n’auraient peut-être pas
suivi le chemin qui est le leur.
«Pionnières et créatrices en Suisse romande, XIXe et XXe siècles» (Slatkine, 2004) est
édité par le Service pour la promotion de
l’égalité entre homme et femme (SPPE).
Préfacé par Martine Brunschwig Graf et
introduit par Fabienne Bugnon, directrice du
SPPE, il se présente sous la forme d’un dictionnaire de 56 notices d’Adèle Affry à Zouc,
illustrées et enrichies d’indications bibliographiques. «Du salon à l’usine, vingt portraits
de femmes: un autre regard sur l’histoire du
canton de Vaud» (Ouverture, 2004) est l’œuvre
Un chiffre : 1'027
de Corinne Dallera et Nadia Lamamra. Il présente 20 femmes, de 1803 à nos jours. Agrémenté
d’illustrations, de notes et notices bibliographiques, ce petit livre se place dans une perspective historique du féminisme vaudois.
«Histoires et visages de femmes» (Cabédita,
2004) est un livre à quatre mains de Florence
Hervé et Brigitte Mantilleri ; préfacé par
Martine Brunschwig Graf et introduit par
Bernard Crettaz, il est illustré de nombreux
portraits. Si la dernière partie du livre: «Une
centaine de femmes remarquables » prend la
forme d’un dictionnaire, l’essentiel de l’ouvrage est consacré à 28 rencontres avec des
femmes suisses d’aujourd’hui, de la clownesse Gardi Hutter (en couverture), à la théologienne Isabelle Graesslé en passant par la
vigneronne Marie-Thérèse Chappaz. C’est
chaleureux, vivant , optimiste et d’une lecture
aisée.
Il s'agit du nombre de visiteurs lors de
l'inauguration de l'exposition Tomates &Co
au Musée de Carouge, le 10 juillet,
jour de la fête de la tomate.
Exposition ouverte jusqu'au 10 octobre tous
les jours de 14h. à 18h., sauf le lundi.
Entrée gratuite.
Prochaine visite commentée gratuite le
jeudi 7 octobre à 18h30, sous la conduite
d'Alessandro Natali, ingénieur botaniste et
commissaire scientifique de l'exposition.
Visites-ateliers pour les enfants
(de 4 à 10 ans) les 1er septembre et
6 octobre de 10 à 11h30, sur inscription.
Les enfants réaliseront eux-même puis
goûteront des recettes originales.
Renseignements à l'accueil du Musée
Place de Sardaigne 2
Téléphone. 022 342 33 83
Télécopie: 022 342 33 81
Courriel [email protected]
www.carouge.ch
Les Journées Européennes du Patrimoine à Carouge
Jeton en laiton. Chemin de fer américain
(tram hippomobile) Genève-Carouge
1862, coll. J.Reymond
Depuis l’origine de ces journées, la ville sarde
a participé aux différents thèmes fédéraux ou
européens. Ce fut en 1994 les Jardins
secrets, en 1995, l’Eau et le cinéma, en 1996
d’autres jardins, en 1997 le Religieux, en
1998 l’Industriel, en 1999 les Tramways, en
2000 l’Architecture carougeoise au XXe
siècle. D’abord préparées par «Le Boulet»
(association de sauvegarde du VieuxCarouge), c’est en 2001 que la Commune a
repris l’organisation de ces journées avec les
sujets suivants : en 2001 l’habitat du XVIIIe à
nos jours, en 2002 les métiers du patrimoine,
enfin en 2003 le verre et le vitrail.
Cette année, le 11 septembre, l’Institut
d’Architecture Universitaire se joint à la
Commune pour offrir une visite sur le thème:
«Les transports, bâtiments, voies et moyens,
et une thématique sur les ponts de l’Arve».
La plupart des objets concernés n’existant plus,
un fascicule en retracera l’histoire illustrée:
des routes d’accès de France ou du Royaume
sarde à Carouge avec leurs techniques de
construction à travers les âges, des romains
au bitume actuel en passant par les pavés,
mais aussi les moyens de transport, des
vélos et motos aux autos, sans oublier l’avion
et l’ancêtre de l’hélicoptère des frères
Dufaux. Également les diligences et les tramways d’abord hippomobiles puis à vapeur,
avant l’usage de l’électricité.
Les bâtiments nécessaires à la fabrication ou
à l’usage de ces véhicules seront également
évoqués, comme les débridées, les dépôts de
trams et les parkings souterrains actuels.
Une exposition avec exposé aura lieu samedi
11 septembre 2004 à 14 h. au Musée de
Carouge suivi d’une balade en remontant
l’Arve rive gauche à la découverte du PontNeuf de Napoléon, jusqu’au pont de Vessy,
ouvrage en béton de l’ingénieur Maillard.
Gérald Berlie, architecte
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Histoire de Carouge
Vie carougeoise
Comment ça va ?
Les Carougeois et les fêtes napoléoniennes :
Le sacre de Napoléon Bonaparte (1804) et la naissance
du Roi de Rome (1811)
Pierre-André Staudenmann, vous êtes président de la Palette carougeoise, association qui regroupe des artistes-peintres,
comment ça va ?
1re partie
En 1804, Carouge est française depuis 12 ans
(1792) et Carouge, comme tant d’autres
villes, allait devoir célébrer le couronnement
de Napoléon Ier !
Ces fêtes s’inscrivent dans une tradition
désormais bien établie. Les fêtes révolutionnaires ont toujours été célébrées avec solennité, faste et militantisme. Voulues par la
Paris révolutionnaire, ces réjouissances
populaires permettent de diffuser les images
du pouvoir et de publiciser l’idéologie révolutionnaire. La fête se veut alors pédagogique.
Le Consulat continuera dans ce sens en célébrant partout en France le 18 brumaire.
L’Empire n’inventera rien mais utilisera la fête
pour asseoir son pouvoir.
Porte gravée, place du Temple, évoquant le
passage de Bonaparte à Carouge en 1797.
•
•
Ces réjouissances populaires
permettent de diffuser
les images du pouvoir
et de publiciser l’idéologie
révolutionnaire.
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Voulu par le Sénat pour mettre fin au risque
de complot royaliste, le sénatus-consulte du
18 floréal an XII [18 mai 1804] confie le gouvernement de la République à un empereur.
La nouvelle Constitution sera ratifiée par le
peuple (3 572 329 oui, contre 2 579 non) en
novembre de la même année et Napoléon Ier
est sacré empereur par le pape Pie VII lors
d’une cérémonie en Notre-Dame de Paris, le
2 décembre suivant.
Afin que l’idée de l’Empire soit acceptée et
relayée dans l’ensemble des territoires français, conquis ou de tradition, les différents
départements de l’Empire sont priés d’envoyer des délégations. Le département du
Léman, auquel Carouge est rattaché depuis
1798, n’échappe pas à la règle et doit être
représenté par 16 hommes. L’ancienne cité
sarde doit envoyer un petit contingent. Le
maire, Louis Montfalcon, désigne deux
hommes: Pierre Poulet, officier ayant le rang
d’adjudant major sera accompagné par Pierre
Hyppolite Duclerc, fusilier.
Leur feuille de route est simple. Ils porteront
l’uniforme de la garde nationale, le fusil, la
giberne et le sabre en baudrier et se rendront
à Genève le 9 octobre à 9 heures du matin
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«où la députation sera passée en revue et formée en détachement pour suivre sa destination». Ils doivent arriver à Paris «avant le 10
brumaire [1er novembre 1804]». Pourtant le
sacre de l’Empereur n’est prévu que pour le 2
décembre. On ne sait rien sur les impressions
parisiennes de nos deux délégués: aucune
lettre ni aucune mention dans les Registres
officiels n’évoque cet épisode. Dommage. On
peut toutefois s’en faire idée en regardant le
célèbre tableau peint par David intitulé Le
Sacre de Napoléon Ier, conservé au Louvre,
montrant le faste de la cérémonie et immortalisant le geste orgueilleux de l’empereur des
Français se couronnant !
L’anniversaire du sacre impérial allait se
pérenniser. Un décret daté du 19 janvier 1806
ordonne que la «fête de l’anniversaire de S.
M. l’empereur seroit tous les ans célébré le
premier dimanche du mois de décembre».
Et le préfet d’écrire aux sous-préfets du
département : «Cette fête fondamentale à
laquelle l’anniversaire de la bataille
d’Austerlitz [2 décembre 1805] est venu
ajouter un degré de plus d’intérêt et de solennité, cette fête dis-je, est trop chère à tous les
Français pour que je puisse supposer que les
Maires négligent de la célébrer». Encore une
fois l’historien est privé d’information ; mais
il ne fait aucun doute que des réjouissances
eurent lieu.
(à suivre)
Dominique Zumkeller
archiviste
Sources: Archives communales de Carouge
et Archives d’Etat de Genève, Archives du
Département du Léman (ADL) B 706/d et B
706/e et ADL liasses diverses CCXIX. Lire
également les contributions de Marc
Vuilleumier dans Carouge, 1991, pp. 119126 et 127-146.
Ça va bien, ça va bien !
Je suis entré à la Palette, il y a presque 30
ans comme membre associé, car je ne suis
pas carougeois. A l'époque, seuls les
Carougeois pouvaient adhérer à la Palette
comme membres à part entière et avaient
ainsi la possibilité de faire partie du comité et
d'être président. Mais faute de Carougeois
pour assumer les responsabilités, je suis président depuis dix ans.
Des nouvelles d'Arnaud
Arnaud Haemmerlé (voir le précédent
numéro de VivreCarouge) est revenu des
Olympiades internationales de chimie qui
se sont déroulées du 17 au 27 juillet à Kiel
en Allemagne.
Déjà au premier rang lors des éliminatoires suisses, seul Romand sur les quatre
jeunes sélectionnés pour participer aux
olympiades, il est resté le meilleur des
quatre Suisses et le seul à remporter une
médaille de bronze. Des quelque 240 participants provenant de 61 pays, Arnaud a
obtenu la 103e place.
Pour plus de renseignements
sur la Palette carougeoise
M. Staudenman: tél. 022 788 15 14
Le bilan de ces dix ans de présidence ?
La Palette organise une exposition chaque
année dans le courant du printemps à la Salle
des fêtes et ces dernières années, nous
avons amélioré sa qualité. Lors de la prochaine exposition, en 2005, un collectionneur
souhaitant rester anonyme mettra à notre
disposition une collection de peintures genevoises. Nous aurons notamment des oeuvres
de Guinand, de Tavernier et d'anciens artistes
de la Palette. En outre, chaque année un
peintre est mis à l'honneur durant l'exposition, en fonction du nombre d'années d'adhésion à la Palette. Auparavant, nous organisions tous les deux ans un concours sur un
thème, mais vu le faible taux de participation
et la qualité peu spectaculaire, nous avons
choisi, après consultation avec tous les
membres, de le programmer tous les cinq
ans. Le prochain aura lieu en 2007 et il coïncidera avec les 70 ans de la Palette carougeoise.
L'exposition sera maquée par des toiles des
membres fondateurs pour que le public puisse prendre connaissance des origines.
Outre l'exposition annuelle et le concours, la
Palette met sur pied bon nombre d'activités.
Nous organisons des sorties dans le canton
ou en France voisine et nous finissons toujours l'année par une fondue en plein air.
Nous avons également réactivé les conférences qui avaient disparu, organisons des
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visites guidées au Musée Rath et avons bien
exploité toutes les visites guidées de Carouge.
Toutes nos activités sont ouvertes à nos
membres sympathisants. La société compte
aujourd'hui 64 membres et environ 200
membres sympathisants, soit des personnes
qui ne peignent pas, mais qui versent une
cotisation annuelle de soutien de Fr. 10.minimum à la Palette et qui sont informées
de tous les manifestations.
Bref, le bilan de ces dix années de présidence
est donc plutôt positif. Nous nous sommes
également enrichis de peintres de qualité.
Pour adhérer à la Palette carougeoise, le
candidat doit nous envoyer un dossier puis
organiser une petite exposition dans le lieu
qu'il souhaite, pour que la commission d'admission puisse juger de la manière dont il
accroche. Les membres de la commission se
déplacent anonymement et individuellement.
Outre mon affection pour la Palette, je suis
professeur dans une école d'art et métiers où
j'enseigne à des apprentis les métiers du bois.
Je suis également responsable d'une académie de dessin et de peinture qui s'appelle
Pictura qui fonctionne sur le même principe
que la Grande Chaumière à Paris. Les peintres
peuvent venir travailler, sans inscription, ils
paient Frs 15.- la séance. Cette académie a
fêté ses 70 ans cette année, elle se situe
actuellement dans les combles de l'école préprofessionnelle de Saint-Gervais.
D'où vient ma passion pour la peinture?
J'ai mené de manière parallèle mon intérêt pour
la peinture et mon apprentissage d'ébéniste. Et
puis un jour, alors que je peignais au bord d'une
rivière, j'ai rencontré un peintre Maurice
Gilliard. Il a regardé ce que je faisais, et m’a pris
sous son aile, c'est comme ça que j'ai fait les
Beaux-Arts aux champs. Par la suite j'ai
également travaillé avec Guinand dans son
académie.
En conclusion, je souhaite longue vie à la
Palette et que quelqu'un trouve l'énergie
pour me remplacer dans quelques années…
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Vie carougeoise
Vie carougeoise
«Les Mercredistes» lient l'amitié à la peinture
L’amicale de marcheurs «Les Mercredistes», faisant partie de l’Association «Le Becquet»
de la paroisse Sainte-Croix de Carouge présente une exposition de Georges Broillet,
peintre, sous le signe «Amitié et peinture», à la galerie carougeoise Delafontaine 24,
rue Jacques-Dalphin au 3e étage
Swiss Art Recycling
les artistes recyclent…
Association des
Intérêts de Carouge
L’événement Swiss Art Recycling, lauréat de la bourse cantonale du
développement durable 2004, a pour but de promouvoir le recyclage
en proposant des créations réunissant l’utile, l’agréable et le beau
dans les domaines de l’art, des arts appliqués, l’artisanat, la recherche
et les domaines avoisinants.
Espace de création et lieu d’information, Swiss Art Recycling se
déroulera du 2 au 30 septembre 2004 aux Halles de la Fonderie à
Carouge (av. Cardinal-Mermillod 17-19) et fera découvrir à un large
public les différentes facettes de l’art du recyclage.
Au programme: expositions, performances et rencontres ainsi que
des ateliers juniors interactifs.
Engagés fermement dans la campagne de sensibilisation au recyclage, artistes confirmés ou jeunes étudiants de HEAA Genève, associations ou structures spécialisées œuvrant dans ce domaine, proposeront leur perception de ce thème récurrent qui nous concerne tous et
dont dépend l’avenir de la planète Terre.
Cette association dynamique rassemble des
entreprises carougeoises (artisans, commerçants, primeurs, restaurateurs, etc...) et a
pour but d'animer le secteur commercial et
d'en favoriser sa visibilité en créant des événements tout au long de l'année.
Elle compte aujourd'hui pas moins de 200
adhérents et accueille celles et ceux qui souhaitent unir leurs forces et partager leurs
idées dans la convivialité.
En marge de leur prochain événement, le
Sentier du recylage, les Intérêts de Carouge
convient leurs membres et toute personne
intéressée à un apéritif le vendredi 17 septembre dès 19h aux Halles de la Fonderie à
Carouge dans le cadre de l'exposition Swiss
Art Recycling.
Entrée libre - jours et horaires d’ouverture:
jeudi de 14h à 19h, vendredi et samedi de 14h à 22h,
dimanche de 11h à 17h,
lundi, mardi et mercredi visites privées sur rendez-vous
Service de bar et petite restauration sur place,
brunch le dimanche de 11h à 13h30
Contact: tel 078 621 55 19 / 076 348 60 70
En partenariat avec
HEAA Genève – Haute école des arts appliqués – orientation mode,
style et accessoires (exposition du 16 au 30 septembre 2004)
Avec la participation de
l’Atelier Jean-Marie Felber, des associations Réalise et Les Allumés,
les jeux Bioviva, Graphic émotion et Copy Art
Avec l’appui de
la Ville de Genève - Département des affaires culturelles
et le soutien de
le Département de l’intérieur, de l’agriculture et de l’environnement,
la Loterie Romande, la Ville de Carouge, Favre et Guth SA,
Migros, CTN SA, Intérêts de Carouge, Jeca SA, Jelmoli,
Luc Perret SA, Retricycle SA, Serbeco, SIG
www.swissartrecycling.ch
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Le Sentier du recylage à Carouge
Suivez les bannières du recyclage à travers
Carouge ! Les commerçants présenteront
divers thèmes liés au recyclage (vitrines
décorées, articles de seconde vie, présences
d’artistes et d'artisans, etc.).
Les galeries d'art présenteront une approche
culturelle du recyclage en invitant des
artistes s’exprimant à travers divers matériaux recyclés.
Vernissage: le 2 septembre dès 17h.
Horaires d'ouverture habituels pour les
commerces et galeries
Ouverture exceptionnelle le dimanche
5 septembre de 11h à 17h.
Du mardi 7 au dimanche 19 septembre 2004
horaire d’ouverture: mardi à vendredi de 15h à 19h (mercredi jusqu’à 21h)
samedi de 14h à 17h, dimanche 19 septembre de 11h à 17h
Fermé les lundis et le dimanche 12 septembre
L’artiste sera présent les mardis, jeudis, samedis et le dimanche de clôture.
Soirée «Chantons la montagne» avec une délégation du «Chœur des Bornes»
(Haute-Savoie) le vendredi 17 septembre de 19h à 21h.
Qui sont les Mercredistes ?
L’Association «Le Becquet», groupement d’hommes de la Paroisse catholique de Sainte- Croix
issu du «Cercle l’Union Carouge» est créé en 1891. Les Mercredistes ont vu le jour plus tard,
en 1965, regroupant les jeunes retraités pour des sorties en campagne et en montagne.
D’une régularité à toute épreuve, soudés par une solide amitié, les Mercredistes ont fêté leur
1000e sortie le 28 novembre 1984.
Si plus de 50 hommes font partie des Mercredistes, les sorties réunissent généralement une
petite vingtaine de «grands» ou «petits» marcheurs; il n’est par rare de voir des
Mercredistes actifs de plus de 90 ans. Les Mercredistes se caractérisent également par le
culte de l’amitié et l’ouverture. C’est ainsi que depuis une dizaine d’années, de plus en plus
d’amis de communes voisines se sont joints aux Mercredistes carougeois.
Les tableaux de l’amitié
Depuis 1988 un Mercrediste, artiste à ses heures, anime les anniversaires de ses
«collègues jubilaires» en leur offrant un tableau, généralement d’un paysage visité lors de
leurs courses du mercredi.
Randonnées pédestres
L'Association genevoise des amis du
Salève organise des randonnées pédestres
gratuites à la montagne tous les
dimanches toute l'année. Rendez-vous à
10h au terminus du bus 8 à Veyrier douane.
Pour plus de renseignements:
M. David Viry tél. 022 796 41 33
Site: http://www.dj-web.ch/rando-geneve/
Cet artiste, c’est Georges Broillet. Il peint pour son plaisir et celui de ses amis. Georges ne
cherche pas à vendre ses tableaux ni à organiser des expositions, laissant cela à ceux qui
vivent de leur peinture. S'il a donné son accord à ce projet d’exposition, c’est pour que l’esprit et l’amitié qui lient les Mercredistes soient mis en valeur.
Né le 30 mai 1920 Georges Broillet peint, dessine depuis plus de 60 ans.
Autodidacte, il a néanmoins suivi un hiver la classe de René Guinand avec son ami Jacky
Mouchet (père de Daniel), ceci aux Beaux Arts.
Il se consacre à la peinture figurative en recherchant la continuité de l’école genevoise.
Il peint à l’aquarelle, acrylique, huile et ses sujets de prédilection sont les paysages des environs, notamment les Moulins de Vert, le Salève, les Pitons, la Corraterie, le Plateau des
Bornes et, en Valais, le Val de Bagnes.
L’exposition sera divisée en deux parties:
- Les tableaux de l’amitié, offerts aux marcheurs Mercredistes
- Les tableaux qui seront mis en vente (notamment pour couvrir les frais de l’exposition).
Seront également exposées les archives du Becquet et des Mercredistes.
Pierre Ghirardi
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Anne Maniglier
Vie carougeoise
«40 Espontaneos» de La Ribot
Vie carougeoise
Activités du Théâtre de Carouge
Musique municipale de Carouge - Ecole de musique
En ouverture de saison, le Théâtre de Carouge accueille avec la Bâtie-Festival de Genève un travail
étonnant de la chorégraphe madrilène La Ribot. Avec 40 Espontaneos, elle expose sur scène des
corps spontanés. Des corps qui écoutent, s’organisent, s’adaptent à l’environnement, à la présence
des autres (26-27 août).
Voyage en terre russe en compagnie de Dostoïevski et de ses Notes du sous-sol. Un personnage épris de liberté et déçu du monde, se montre tour à tour comique ou pathétique (spectacle en russe avec résumé français, les 3 et 5 septembre).
On ne badine pas avec l’amour de Musset exprime le drame d’une jeunesse perdue, à la
recherche d’absolu dans l’amour. Son metteur en scène Jean Liermier fait de l’amour la clé
pour découvrir la vie (21 septembre-17 octobre).
Enfin, à la veille des élections américaines, Opération Métastases de Dominique Ziegler livre
un récit haletant au fascinant suspens qui confronte deux espions d’âges et de convictions
contrastés (28 septembre-10 octobre).
Notre école de musique propose des cours
destinés à tous les jeunes à partir de 8 ans,
de Carouge et des alentours, donnés par des
professeurs diplômés et compétents dans les
locaux de la Musique municipale de Carouge
au sous-sol du Centre communal.
La rentrée à La Bulle d’air
Prix pour le solfège:
Fr. 400.- par année et pour un instrument
Fr. 600.- par année.
Fr. 400.- par année pour un deuxième élève
instrument de la même famille.
Les instruments sont mis à disposition
gratuitement.
Depuis bientôt 10 ans, elle est une référence
en matière d'éveil musical pour les tout petits
dès 12 mois. Chaque année plus de 650
enfants ainsi que leurs parents fréquentent
ses ateliers.
A Carouge et au Grand-Saconnex, plus de
200 instruments du monde entier vibrent
entre les mains de tous les artistes en herbe,
grands et petits. Dans une salle chaleureuse,
les instruments de musique sont mis à disposition de chacun: des plus classiques aux
plus ethniques, des plus connus aux plus
étonnants.
L’équipe de La Bulle d’air, composée de
musiciens, psychomotricienne, musicothérapeutes et artistes professionnels de la petite
enfance, accueille vos enfants par petits
groupes et par tranches d'âge, de manière à
offrir une écoute privilégiée à chaque participant tout en respectant les étapes d'acquisition et de concentration des enfants.
Ces ateliers ont pour but d'éveiller la curiosité des enfants pour l'environnement sonore,
de valoriser leur créativité musicale et de permettre de se découvrir mutuellement, adultes
et bambins, des talents cachés !
S'informer et s'inscrire:
022 788 36 22 du lundi au vendredi :
9h à 12h / 14h à 18h
[email protected]
www.labulledair.com
Les inscriptions se font par téléphone.
Exposition de Martine Brand Pléiades de couleurs
Le Centre de Loisirs offre la possibilité aux
Carougeois d'exposer leurs œuvres créatives. Si comme Martine, vous êtes intéressé-e-s, contactez-nous. Martine Brand, utilisatrice du Centre, exposera ses dessins très
colorés. Coiffeuse de formation, amoureuse
de la nature sous toutes ses formes, elle
reste «une voyageuse dans l'âme, une aventurière de contrées mystérieuses et sublimes
d'un langage à deviner sans se l'approprier»,
dit-elle. Artiste autodidacte, elle a commencé
à dessiner avec des feutres de couleur et
depuis plus de trois ans explore leurs mul32
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tiples possibilités. Depuis 2001 elle a participé à plusieurs expositions collectives ou individuelles. Lors du vernissage, le vendredi 10
septembre à 18h, elle vous présentera ses
œuvres. Vous pourrez admirer ses tableaux
du 10 au 24 septembre 2004. L'entrée est
libre.
Horaire d'ouverture du Centre:
mardi de 14h à 18h, mercredi de 14h à 20h
et vendredi de 14h à 23h.
Rue Jacques Grosselin 31 - 1227 Carouge
022 342 87 87
Feuille d'inscriptions et renseignements
auprès de:
M. Michel Mariot, directeur de l'école de
musique
Avenue du Grand-Salève 15 – 1255 Veyrier
Tél. avec répondeur 022 784 17 82
Email : [email protected]
Les instruments enseignés sont:
Les bois: clarinette, saxophone et flûte
traversière
Les cuivres: trompette, cornet à pistons,
bugle, trombone, baryton, cor et tuba.
La percussion: tambour de musique,
tambour de marche, batterie-jazz, xylophone
et timbales.
Musiciennes et musiciens, nous vous attendons le mardi soir à 20h.30 pour l’harmonie
et le jeudi soir à 19h.30 pour la batterie de
tambours au sous-sol du centre communal.
Visitez notre site Internet :
www.mmc-ge.ch
Carouge Natation
Pour la 2e saison de son histoire au plus haut
niveau, l’équipe phare du Carouge-Natation a
connu des débuts difficiles. En effet, elle a dû
faire face aux blessures successives de ses
deux joueurs étrangers qui ont pu par la suite
être remplacés. Malgré cela, l’équipe n’a pas
réussi à éviter le tour de promotion/relégation LNA - LNB qui oppose les 4 dernières
équipes de LNA aux 2 meilleures de LNB
dans un mini-championnat où les 2 derniers
basculent en LNB. Actuellement, l’équipe
carougeoise figure à la 3e place et compte
bien rempiler pour une 2e saison au plus haut
niveau.
Il faut savoir que la première équipe n’est pas
la seule préoccupation du club. En effet, la
politique de formation reste la doctrine principale du Carouge-Natation. Le mouvement
junior compte dans ses rangs la présence
d’une cinquantaine de joueurs de moins de 18
ans, ainsi qu’une école de water-polo ouverte
aux jeunes joueurs dès l’âge de 8 ans. Sans
oublier les équipes réserves évoluant en 1e et
2e ligue régionale.
A noter que le 11 septembre 2004, les
Carougeois accueilleront les finales du championnat suisse des moins de 15 ans à la piscine de la Fontenette avec l’objectif de figurer
en bonne place et pourquoi pas de créer la
surprise sur leurs terres.
Pour obtenir des renseignements sur l’école de water-polo 079 37 67 30
Massimo Castrilli
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Vie carougeoise
Evénements à Carouge
en septembre
Marché
Place du Marché
Mercredi et samedi
EXPOSITIONS
Musée de Carouge
Place de Sardaigne 2
Tomates & Co
Jusqu’au 10 octobre
tous les jours de 14h à 18h
sauf le lundi
Bibliothèque de Carouge
De la main à la lettre
A l'origine de l'écriture, la trace d'une
main sur une paroi...
Présentation des différents outils et
supports à travers le temps jusqu'à
l'invention des alphabets.
Du 21 septembre au 20 novembre
heures d'ouverture de la bibliothèque
Exposition accompagnée d'un atelier
de calligraphie.
Galerie Delafontaine
Georges Broillet, Amitié – peinture
aquarelles et acryliques
Du 7 au 19 septembre
Tarik Kherraf, Les arts graphiques
de Saint-Petersbourg
gravures de trois artistes russes.
Du 24 septembre au 10 octobre
ANIMATIONS
Halles de la Fonderie
Swiss Art Recycling
Expositions, conférences, rencontres,
animations, défilés autour du thème du
recyclage.
Du 2 au 30 septembre
Le sentier du recyclage
Expositions dans les commerces et
galeries sur le thème du recyclage.
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Visites guidées de Carouge
Départ à 11h de la mairie de Carouge
Samedi 4 septembre
Carouge et les cinq sens
Samedi 11 septembre
Carouge, ses artistes et ses artisans
Samedi 18 septembre
Carouge en zig zag
Samedi 25 septembre
Céramique, art vivant
Samedi 2 octobre
Carouge à livre ouvert
La Vogue de Carouge accueille la
Fête de la bière, belle de Genève,
belle de Carouge
Vendredi 3, samedi 4 et dimanche
5 septembre
Places de Sardaigne, du Temple,
du Marché, parc de la cure et rues
avoisinantes. Espace enfants au parc
Cottier. Animations, buvettes.
Journées du Patrimoine
Exposé et exposition sur le thème
Les transports, bâtiments, voies et
moyens et ponts sur l'Arve
Samedi 11 septembre, départ 14h
devant le Musée de Carouge
Run to Run
Course pédestre à travers Carouge
de 13h à 17h
Départ et arrivée place de Sardaigne
Samedi 25 septembre
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Documents pareils