Carouge côté cour > ses jardins et ses fontaines
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Carouge côté cour > ses jardins et ses fontaines
*Journal Carouge AOUT DEF 16.9.2004 15:38 Page 1 JOURNAL D’INFORMATION DE LA VILLE DE CAROUGE N°3 - Août 2004 VILLE DE CAROUGE Carouge côté cour > ses jardins et ses fontaines Cour du Triangle méditerranéenne • Alcool au travail • La Provvidenza fête une centenaire Murs à l’ancienne • Les artistes recyclent • Fête des écoles en images • Tomates & Co *Journal Carouge AOUT DEF 16.9.2004 15:38 Page 2 Editorial A la découverte de Carouge Renseignements officiels MAIRIE Place du Marché 14 Tél. 022 307 89 87, Fax 022 342 53 29 E-mail: [email protected], www.carouge.ch Du lundi au vendredi: 8h-12h / 14h-17h ÉTAT CIVIL: de 8h à 12h uniquement SOMMAIRE MAINTENANCE, VOIRIE ET ENVIRONNEMENT (MVE) Route du Val d'Arve 92 Tél. 022 307 84 84, Fax 022 307 84 85 E-mail: [email protected] Treize déchetteries sur le territoire carougeois, dont une à la voirie Déchets encombrants sur rendez-vous les jours ouvrables Du lundi au vendredi: 7h-12h / 13h30-16h30 CENTRE D'ACTION SOCIALE ET DE SANTÉ (CASS) Rue de la Débridée 3 Tél. 022 420 32 00, Fax 022 420 32 01 Du lundi au vendredi: 9h-17h Antenne: rue des Allobroges 9 Tél. 022 420 32 50, Fax 022 420 32 51 Du lundi au vendredi: 8h30-12h30 / 13h30-17h30 SERVICE SOCIAL DE LA VILLE DE CAROUGE Rue de la Débridée 3 Tél. 022 420 32 00, Fax 022 420 32 05 Sur rendez-vous SÉCURITÉ MUNICIPALE Rue Jacques-Dalphin 24 Tél. 022 307 89 90, Fax 022 307 89 70 Du lundi au vendredi: 8h-11h30 / 14h-17h BIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE Boulevard des Promenades 2bis Tél. 022 307 84 00, Fax 022 307 84 06 E-mail: [email protected] Mardi-jeudi: 15h-19h Mercredi: 10h-12h / 14h-19h Vendredi: 15h-20h Samedi: 10h-12h MUSÉE Place de la Sardaigne 2 Tél. 022 342 33 83, Fax 022 342 33 81 E-mail: [email protected] Secrétariat: 9h-12h / 14h-18h Exposition: 14h-18h du mardi au dimanche Impressum Journal édité par l’Administration municipale de Carouge Mairie de Carouge Place de Marché 14 - 1227 Carouge Tél. 022 307 89 87 - Fax 022 342 53 29 E-mail: [email protected] www.carouge.ch Responsable: Adriana Bonito Aleman [email protected] Prochain numéro: septembre 2004 Editorial 3 DOSSIER • Carouge côté cour, ses jardins et ses fontaines 4 Autorités • Conseil municipal du 8 juin 2004 • Qui sont nos élus? 8 Partis politiques 11 Nouvelles communales • Alcool au travail, l’entreprise actrice du changement • Une cour du Triangle méditerranéenne • L’aménagement des giratoires • Bacs à fleurs à réserve d’eau • Murs à l’ancienne • Sant«e»scalade • Réception du chèque des Amis du cinéma Bio • Tri des déchets lors des manifestations • La Provvidenza fête une centenaire 12 Carouge en images 18 Culture et événements • 50e numéro du catalogue des nouvelles acquisitions de la Bibliothèque • A l’affiche: un été pour les femmes dans l’édition romande • Tomates & Co • Les Journées Européennes du Patrimoine 26 Dans ce numéro de la rentrée, nous vous invitons, Carougeoises, Carougeois et habitants du monde, à découvrir et redécouvrir les charmes des cours, des jardins et des fontaines du Vieux-Carouge. Beaucoup d’entre vous ont profité de l’été pour visiter l’Espagne, la Tunisie ou l’Asie. Splendeurs et attraits d’ailleurs, qui ne doivent cependant pas nous faire oublier la chance que nous avons de vivre dans une ville où l’élégance des maisons ne le cède qu’au mystère des jardins, au silence des recoins ombreux, au murmure des eaux. Nos aînés ont construit une ville plaisante à vivre. On y flâne, on s’y arrête, on y cause, on s’y montre. Carouge incite à la promenade, cette sorte de conversation entre le monde et soi. Alors, pour mieux connaître encore cette ville et sa poésie, pourquoi ne pas profiter des visites guidées que la Commune vous propose tous les samedis matin durant l’été? C’est une occasion rêvée de suivre dans le discret dédale des cours fleuries, des balcons boisés, des puits, des sources et des fontaines. Quelle détente, quelle joie douce. Qu’il fait bon tisser ainsi une sorte de connivence entre la vie de maintenant et les maisons de naguère. Mais quelle leçon aussi ! Construire pour vivre : un réel défi. Notre fidélité au passé ne doit pas simplement nous obliger à rénover, entretenir, aménager ce que d’autres ont fait. Il s’agit aussi de proposer – pour les nouveaux quartiers, pour la circulation, pour l’industrie – un urbanisme qui permette aux personnes d’aujourd’hui de travailler, de se détendre et d’élever des enfants dans la même harmonie que celle que l’on rencontre dans ces lieux vantés de jadis. C’est à cette condition que la visite de Carouge ne sera pas simplement un parcours nostalgique, mais aussi un projet pour le futur. A cet égard, les enjeux actuels sont nombreux : l'actualisation du plan directeur communal, la liaison Cornavin – Eaux-Vives – Annemasse (CEVA), «le Réseau vert» … De gauche à droite: Francette Meyer, conseillère administrative, Marc Nobs, maire, Jeannine de Haller, conseillère administrative, lors du cortège des promotions le 25 juin dernier. Histoire de Carouge • Les Carougeois et les fêtes napoléoniennes (1e partie) 28 Ces enjeux seront d’autant mieux résolus que vous toutes et tous en connaîtrez les méandres et direz votre opinion. La tâche du Conseil administratif, par le biais de ce journal, est de vous donner l’information nécessaire à vos choix. Une sorte de visite guidée du possible. Visiter Carouge, pour vous, c’est aussi ceci: vous informer des enjeux actuels pour donner vie et charme à votre futur. Vie carougeoise • Comment ça va? Pierre-André Staudenmann • Associations 29 Le Conseil administratif Evénements à Carouge en septembre 34 Impression Imprimerie Genevoise, 1227 Carouge Journal tiré à 12’500 exemplaires sur du papier 100% recyclé Graphisme La Fonderie, 1227 Carouge Photo de couverture: cour de la mairie 2 août 04 | n°3 août 04 | n°3 3 *Journal Carouge AOUT DEF 16.9.2004 15:38 Page 4 DOSSIER DOSSIER Carouge côté cour Ses jardins et ses fontaines Partez à la découverte des cours et jardins discrets du Vieux-Carouge, ainsi que de ses puits et de ses célèbres fontaines. Une des quatre fontaines dessinées par Jean-Daniel Blavignac pour Carouge. Celle-ci est érigée sur la Place du Temple 4 août 04 | n°3 Pour découvrir ou redécouvrir le cœur de cette cité, rien de tel qu’une joyeuse promenade. Cela tombe bien puisque tout un chacun peut profiter des balades à thème concoctées par Gianna Mestermann (www.illico-travel.ch) pour la Ville de Carouge. Elles sont au nombre de six: Carouge et ses jardins secrets; Carouge et les cinq sens; Carouge, ses artistes et ses artisans; Céramique, art vivant ; Carouge en zig zag; et, enfin, Carouge, à livre ouvert. La Ville de Carouge, en collaboration avec Mme Mestermann, les propose depuis sept ans et leur succès est tel que cette dernière se retrouve parfois avec pas moins de 80 personnes par promenade, d’où la nécessité de les scinder en deux groupes. VivreCarouge est ainsi parti à l’aventure avec l’idée de dénicher les coins les plus pittoresques, les vieux puits et les plantations les plus urbaines de la cité sarde. Côté cour, il faut savoir que la majeure partie d'entre elles sont privées ou semi-privées. Aussi, à l'exception des cours publiques comme celles de la mairie, du musée ou encore du triangle, nous vous recommandons de les découvrir en participant aux visites guidées «Carouge et ses jardins secrets», dont voici un avant-goût du parcours. Mentionnons tout d'abord la cour Champendal*, établie sur le lieu d’une ancienne brasserie, rue Jacques-Dalphin n° 29. Comme le raconte notre guide, lorsque vers 1923 le prix de la bière a été augmenté, on a trouvé ici un stratagème pour maintenir le prix avec un bock plus petit, de trois décilitres. Plus intéressant visuellement, également le long de la rue Jacques-Dalphin, au n° 51 ter*, une petite cour qui permet de découvrir des habitations nichées côté jardin, à l’abri des regards et des nuisances de la rue. Des notes de musique en émergent. Un coin de paradis Vient la rue Ancienne, laquelle porte bien son nom puisqu’elle est l’une des plus anciennes artères de Carouge. Le restaurant «Comme à la maison», sis au 36, est doté d’un très joli jardin à l’arrière. Encore plus chouette, le balcon à balandrier sur l’arrière du 27*, ainsi que son ancien puits et son jardin surélevé à l’arrière. Mais le plus magnifique est sans doute le très grand jardin privé du 11 rue Ancienne*. Point de léopard dans ce superbe coin de paradis carougeois, mais un heureux chat se frottant aux immenses coquelicots, sans doute des pavots, aux figuiers, aux kiwis ou encore aux muguets. Parcourons ensuite la rue du Marché. La cour de la Maison Perrier, au numéro 2* a été restaurée récemment. Un exemple à suivre. On accéde aux balcons par des escaliers extérieurs. La propriétaire serait d’ailleurs toujours une descendante du curé Perrier. Impossible de ne pas mentionner la cour de la Mairie, laquelle est décorée par des sculptures d’Yvan Larsen, et équipée de bancs et d’une fontaine. En semaine, on peut même l’emprunter pour accéder à la place du Temple. Un cheminement qui vaut le détour, ne serait-ce que pour admirer le point de vue qu’il offre sur les cours intérieures des proches habitations. Plus bas, les clients du Café du Marché peuvent apprécier le charme désuet de la cour carrée et boisée. A recommander. D’autres sont dissimulées aux regards des passants, mais il n’est pas impossible d’y accéder avec l’accord des commerçants concernés. On peut vous conseiller, par exemple, la cour située derrière le magasin de thés Betjeman & Barton, à la rue Saint-Joseph. La promenade s’achève déjà. * Ces cours privées sont accessibles uniquement lors des visites guidées. Puits et pompes Autre volet méconnu de cette magnifique cité: ses puits et ses pompes. Dès 1842, les autorités carougeoises se saisissent du problème de l’alimentation en eau. Il manque alors à la ville une machine hydraulique, sans laquelle point de fontaines, ni de bornes-fontaines (cf. «Des hommes, une ville ; Carouge au XIXe siècle ; 1986 ; Editions La Ligature). Différentes solutions sont envisagées avant d’en arriver à celle de la machine hydraulique. Des tuyaux de plomb sont posés en 1867. Le programme comporte aussi quatre fontaines sur les différentes places de Carouge, dix-huit bornes-fontaines et autant de bouches à eau. Les quatre fontaines subsistent intactes, même si celle de la place d’Arve se trouve août 04 | n°3 aujourd’hui derrière le Temple. La plupart des bornes-fontaines par contre ont disparu. Peu de temps après sa mise en service, la nouvelle machine est déjà dépassée. Dès l’été 1868, les fontaines dessinées par l’architecte JeanDaniel Blavignac (voir le texte y relatif) sont en service. Trente ans après l’installation du premier réseau d’eau courante (1867-1868), le système n’arrive plus à répondre aux besoins croissants de la population carougeoise. Les années 1895-1897 sont particulièrement troublées, les lettres se font vindicatives. En voici un exemple: «Messieurs, de tous les services publics qui s’imposent d’urgence à la sollicitude de nos édiles, ceux de la salubrité et de l’hygiène figurent incontestablement au 1er rang. (…) Depuis plus de sept semaines, le service d’alimentation des eaux potables à domicile se trouve complètement 5 *Journal Carouge AOUT DEF 16.9.2004 15:38 Page 6 DOSSIER DOSSIER Jean-Daniel Blavignac, un talentueux hypocondriaque suspendu dans le quartier du Grand-Bureau. Pour leurs besoins domestiques, les uns en sont réduits à utiliser la fonte de la neige, les autres à recourir à l’obligeance des voisins qui ont la bonne fortune de posséder une pompe. Ce déplorable état de choses ne saurait se prolonger ni se renouveler sans faire courir de graves dangers à la santé et à la sécurité publiques. (…) A force de vouloir ménager la chèvre et le chou, on ne fait rien et malheureusement notre commune de Carouge devrait se pénétrer de l’adage: qui n’avance pas recule» (signé par une quinzaine de citoyens). Un inventaire établi en 1895 en dénombre environ 340, avec une qualité d’eau très variable. Ainsi, chaque puits se voit affublé d’une abréviation indiquant son état sanitaire: B pour bon, M pour mauvais. Par exemple, dans la cour de la Maison Jacquemard, devenue la Maison Badel-Guinand (rue Vautier 25), le puits est resté en fonction jusque vers 1950. De plus, rien ne disparaît avec autant de facilité qu’un puits, lorsqu’il n’est pas utilisé. Dès que le propriétaire dispose d’un moyen plus commode de s’approvisionner en eau, qui dispense des corvées, il ne tarde pas à le laisser à l’abandon. Souvent, une fois ce puits désaffecté, il s’en sert comme fosse perdue et y jette les eaux de son ménage ou de son industrie. Cela constitue un sérieux danger de contamination pour les puits voisins. On tirait l’eau des puits peu profonds du fait que la nappe alluviale de l’Arve était vite atteinte. Pour ce faire, on utilisait des pompes analogues à celles que l’on voyait dans nos campagnes, il n’y a pas si longtemps. Maintenant, c’est à vous de partir à la découverte des multiples facettes de cette «ville nouvelle du XVIIIe siècle». Serge Guertchakoff 6 août 04 | n°3 Visites guidées Eté 2004 L’auteur des quatre magnifiques fontaines qui ornent les plus belles places de Carouge est un être tourmenté. Comme l’avait rappelé Jean-Paul Santoni, alors Conseiller administratif délégué à la culture de la Ville de Carouge: «Blavignac, s’il n’était pas bourgeois de Carouge, il était tout de même Genevois, a passé dans notre ville les dix dernières années de sa vie ; à l’instar d’une multitude, il était Carougeois de cœur» (cf. la préface de l’ouvrage consacré à l’architecte par Leïla El-Wakil et son équipe dans le cadre de l’exposition qui lui fut consacrée de novembre 1990 à février 1991 au Musée de Carouge). Né en 1817, ce protestant va très vite être attiré par le catholicisme, ce qui était plutôt mal vu dans la Genève calviniste de l’époque. En 1847, il est primé pour trois des dix-huit projets de fontaines présentés pour Lausanne. Dès 1854, il siège au Conseil municipal de la Ville de Genève. Peu après, il entre également en maçonnerie avant de rompre avec, fin 1861. En 1866, Jean-Daniel Blavignac commence la rédaction d’une histoire de Carouge qui restera malheureusement à l’état de manuscrit. Pour ce faire, il dépouille entièrement les textes d’archives et des extraits de lois accessibles, tout en offrant, dans un style vivant et souvent drôle, des anecdotes sur la vie carougeoise du XIXe siècle. Bien que critiqué par divers historiens, ceux-ci ne se gêneront pas de puiser dans ses manuscrits. Outre ses fontaines carougeoises, l’homme a laissé un autre témoignage, la bâtisse originale proche du boulevard de la Cluse en ville de Genève. Dotée d’une tour, elle était décorée de divers symboles maçonniques. Heureusement, cet édifice a été magnifiquement restauré voici une dizaine d’années. Asocial, réduit à une extrême solitude par son caractère, Blavignac rejoint l’Orient éternel le 21 février 1876, après cinq semaines de maladie. Un génie incompris s’en est allé. S. G. Dessin de Jean-Daniel Blavignac, 1864. Fontaine de la place d’Arve, située aujourd’hui derrière la place du Temple. Archives Ville de Carouge. Combien ça coûte ? Découvrez ou redécouvrez Carouge. Le programme des visites commentées concocté par la Ville de Carouge, en collaboration avec Illico Travel, propose six thèmes en alternance, sous la conduite de guides professionnels. En 2004, le budget prévu pour l'entretien des bassins et des fontaines comprend notamment les montants suivants : Fourniture d'électricité: Frs 12 000.Fourniture d'eau: Frs 36 000.Produits de désinfection: Frs 2 000.Entretien des fontaines et achat de petit matériel : Frs. 2 500.Entretien des machines et appareils: Frs 20 000.Salaires : Frs 140 000.- Tous les samedis matin à 11h jusqu’au 2 octobre. Départ : Mairie de Carouge, place du Marché 14. Durée : 1h15. Adultes: 10 frs, enfants, étudiants, AVS, chômeurs : 5 frs. Information: www.carouge.ch Tél. 022 307 89 87. Hormis les visites des samedis de l’été, Illico Travel organise des visites guidées privées toute l’année. Information: www.illico-travel.ch Tél. 022 792 65 80. Un budget est également prévu pour l'organisation des visites guidées. Il s'élève en 2004 à Frs 31 000.- août 04 | n°3 7 *Journal Carouge AOUT DEF 16.9.2004 15:38 Page 8 Autorités Autorités Conseil municipal du 8 juin 2004 Nouvelle étape franchie pour le cinéma Bio Les élus carougeois devaient se prononcer sur une délibération définissant les statuts de la fondation du cinéma Bio. Le but de cette fondation de droit privé est d’assurer la conservation et la réhabilitation du cinéma, ceci afin de respecter la volonté populaire exprimée lors de la votation communale du 18 avril dernier. Cette fondation va exploiter, restaurer et entretenir le bâtiment, une fois qu’un droit de superficie lui aura été octroyé par la commune. Elle a également pour mission d’assurer la gestion dudit bâtiment, et de favoriser diverses activités culturelles - prioritairement cinématographiques, - et sociales. L'exploitation des locaux sera remise à un exploitant, moyennant loyer ou redevance, sur la base d'un cahier des charges qui sera établi par la fondation. Par ailleurs, la commune de Carouge concèdera à la fondation, à titre de dotation, un droit de superficie pour une durée initiale de 30 ans, renouvelable. En ce Prochaine séance qui concerne les resdu Conseil municipal sources de la fondation, jeudi 2 septembre à 18h30 elles seront composées de tous les dons, legs, rue Jacques-Dalphin 24 subventions et autres revenus liés à ses activités. Les organes de la fondation comprendront un conseil de fondation, un bureau du conseil et un organe de contrôle. 8 août 04 | n°3 Le conseil, composé de treize membres, administrera la fondation. Il sera constitué comme suit: le membre du Conseil administratif chargé des affaires culturelles en fera partie de droit; deux membres désignés par le Conseil administratif de Carouge; quatre membres désignés par le Conseil municipal; trois membres représentant les associations culturelles carougeoises intéressées, leur désignation définitive faisant l’objet d’une décision du Conseil administratif; trois membres représentant les milieux cinématographiques, leur désignation définitive faisant également l’objet d’une décision du Conseil administratif. Chaque parti représenté au Conseil municipal aura au moins un siège au sein du conseil de fondation. Les membres du conseil seront nommés pour une période de quatre ans, correspondant à la période de législature. Leur mandat est renouvelable. Il est toutefois précisé que le premier mandat expire à la fin de la législature 2003-2007. Les statuts indiquent également que si le but de la fondation cesse d'être réalisable, les dispositions légales sur la dissolution s'appliquent. La dissolution doit en outre être approuvée par le Conseil municipal de la Ville de Carouge. Au vote final, la délibération est acceptée par 16 voix (gauche), 4 oppositions (L) et 9 abstentions (R, PDC). Autres votes et décisions prises durant la séance En réponse à une requête d’Olivier Amrein (V), le Conseil administratif a décidé de supprimer la vente de tabac au kiosque de la Piscine municipale de la Fontenette une fois le stock actuel épuisé. Sur proposition du Conseil administratif, les élus ont accepté à l’unanimité la nomination de Sébastien Perez (né le 23 novembre 1963) au grade de premier-lieutenant du Corps des sapeurs-pompiers de la Ville de Carouge. L’aménagement de la maison Delafontaine A nouveau maire, Marc Nobs a présenté une demande de crédit de 42 000 francs afin de couvrir des frais d’études relatif à l’aménagement de la maison Delafontaine. «Il s’agit de clore ce crédit afin de clarifier la situation au niveau de nos investissements», a-t-il justifié. Après quelques questions, la discussion immédiate est acceptée par 16 voix (gauche et L), contre 12 (3 ADG, 1 V, PDC, R) et une abstention (L). De quoi s’agit-il ? Un projet d’aménagement avait été établi en 1998 afin d’y installer le musée, la salle du Conseil municipal et le service de la sécurité municipale, suite au déménagement du jardin d’enfants «Les petits Carougeois». A cette fin un crédit d’étude de 300 000 francs avait été voté et le bureau d’architectes U. Brunoni désigné comme mandataire. Il s’en suivit une demande de crédit de 3,75 millions de francs, présentée par le Conseil administratif le 12 novembre 1998, puis discutée en commission des travaux le 26 novembre 1998 et finalement refusée par le Conseil municipal le 10 décembre 1998. Les élus demandèrent alors qu’un nouveau projet leur soit présenté répondant mieux à leurs attentes et avec une autorisation de construire dûment accordée. Des études complémentaires ont été menées de 1999 à 2000, aboutissant à la dépose d’un nouveau projet auprès du Département de l’aménagement, de l’équipement et du logement (DAEL). Ce dernier a délivré le 12 mars 2001 une autorisation de construire. Mais les nouveaux plans n’ont pas convaincu les membres des commissions spécialisées. Dès lors, le Conseil administratif a renoncé à présenter un nouveau crédit de construction pour le projet No 2. Le montant de 42 000 francs correspond aux travaux supplémentaires demandés aux mandataires techniques (architectes, ingénieurs civils, ingénieurs CVSE). Finalement, suivant le maire, les élus ont accepté par 22 voix et 6 abstentions de voter ce crédit supplémentaire. Le compte de pertes et profits au 31 décembre 2003 de la Fondation Bruckner pour la promotion de la céramique à Carouge a été approuvé à l’unanimité. L’excédent de revenus s’élève à 9 078 francs. Une résolution présentée par Olivier Amrein (V) visant à proposer aux communes de participer aux actions de sensibilisation de l’association Stop Suicide a été renvoyée en commission sociale, la discussion immédiate ayant été quasi-unanimement refusée. Rappelons que le suicide est la deuxième cause de mortalité chez les 15-19 ans. S.G. Serge Guertchakoff août 04 | n°3 9 *Journal Carouge AOUT DEF 16.9.2004 15:38 Page 10 Autorités Partis politiques Qui sont nos élus ? Anne Hitpold Lädermann Conseillère municipale, parti radical Ariel Haemmerlé Conseiller municipal, parti socialiste Quelles sont vos passions? La décoration, l'architecture, le design, la peinture et les balades en montagne. Quel est votre plat préféré ? La salade sous toutes ses formes et les crudités. De façon plus générale, les fruits et légumes. Votre expression favorite ? J'en ai deux… La première, «Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire viennent aisément»: dès l'instant où on a les idées claires, on peut dès lors mieux s'exprimer, ce qui est important en matière politique. Et la seconde «Tout vient à point à qui sait attendre». Quel talent auriez-vous souhaité avoir ? Une immense mémoire pour me souvenir de tout ce que j'ai lu, vu ou entendu une fois. Si vous étiez: Un fruit ? Un kiwi, c'est plein de vitamines et j'en mange un tous les matins. Un lieu ? Carouge et particulièrement sa place du Marché qui regroupe beaucoup de souvenirs. Un personnage de bande dessinée ou de dessin animé ? Winnie l'ourson, j'aimais beaucoup le livre original réalisé avec de magnifiques dessins. Votre plus grande qualité ? Votre plus vilain défaut ? L'honnêteté et la sincérité sont mes qualités. La susceptibilité est mon plus vilain défaut, je n'aime pas beaucoup la critique et ai de la peine à l'accepter, mais j'essaie de plaire et contenter tout le monde. Quelle personne/personnage admirez-vous le plus ? Mon mari qui m'aide beaucoup et Léo notre petit garçon. Votre préférence pour La littérature ? Les biographies de personnages illustres, ainsi que les romans du XIXe siècle, spécialement ceux de Guy de Maupassant qui contiennent une partie historique. L'artiste ? Mozart, Vivaldi, Beethoven La couleur ? Le noir ou les couleurs chaudes comme le rouge et l'orange, notamment pour la décoration. Qu’est-ce que la vie vous a appris ? On ne fait pas toujours comme on veut. Tout est relatif, il faut être conscients de nos problèmes communaux, cantonaux et suisses mais également qu'ils sont bien peu de choses par rapport à d'autres problèmes mondiaux. Quelles sont vos passions ? Les arts, la musique, le théâtre, la littérature, le yoga et la psychologie. Depuis l’âge de 18 ans je pratique le yoga, et donne des cours de sophrologie depuis 1977. Quel est votre plat préféré ? Je suis éclectique, je fais bien la cuisine indienne et asiatique, mais j’aime aussi beaucoup la choucroute que je râpe moi-même. Votre expression favorite ? «Ça veut aller» ou «Faites seulement», j’aime de façon générale les expressions vaudoises et les aphorismes, avec deux ou trois mots, on évoque tout un monde. Quel talent auriez-vous souhaité avoir ? Avoir le talent d’exploiter les talents que j’ai. J’ai le bonheur d’avoir beaucoup de talents mais j’ai été freiné dans leur mise en pratique, comme la musique par exemple. Si vous étiez : Un fruit ? J’aime beaucoup de fruits, les tomates, nectarines, mangues et oranges d’Inde et d’Australie. Un lieu ? Un sommet de montagne ou un bord de mer si je suis d’humeur méditative; la place du marché de Carouge si je suis d’humeur plus active. Un personnage de bande dessinée ou de dessin animé ? J’ai des côtés d’Obélix et des côtés d’Astérix, mais aussi certains d’Abraracourcix. Votre plus grande qualité ? Votre plus vilain défaut ? La patience, c’est une qualité et un défaut. Ça me joue parfois des tours et je ne résous pas des problèmes à temps. Quelle personne/personnage admirez-vous le plus ? Yves Montand, chacun de ses points forts et de ses points faibles. Votre préférence pour La littérature ? Tout l’œuvre de Bouvier L'artiste ? Mozart, Purcell La couleur ? Le blanc qui contient toutes les couleurs, comme la vérité. Au Conseil municipal on trouve la vérité grâce au mixage des partis. J’aime aussi le vert olive et le bleu ciel. Qu’est-ce que la vie vous a appris ? Finalement, je sais pas si j’ai appris grand chose ! Les événements arrivent souvent autrement que comme on pense et nous sommes souvent peu de chose. A.BA 10 août 04 | n°3 Penser globalement, agir localement Parlons Bio La nouvelle ligne apparue au budget communal 2004 intitulée «Prévention/Santé» a incité les Verts à s'interroger sur le rôle que jouait le kiosque de la piscine de la Fontenette en vendant du tabac à un large public. En 2003, le kiosque en a vendu pour frs 30 278.-, alors que ce chiffre était de frs 19 193.- pour 2002. Ce marché, visiblement en pleine expansion, s’avère pourtant contraire à une ligne préventive. Comme tout le monde le sait, les produits Bio sont plus chers pour le porte-monnaie de la ménagère. A Carouge, on ne fait pas défaut à ce principe quand on parle Bio, surtout si on pense un cinéma. Les Verts ont donc proposé que le kiosque de la piscine communale renonce à vendre ce type de produit reconnu comme hautement nuisible pour la santé. Dans la séance du 8 juin, le Conseil administratif informait qu'il donnerait une suite favorable à cette requête. Durant cette même séance, le Conseil administratif répondait à une autre demande verte qui proposait le soutien de Carouge à une pétition de communes suisses. Cette démarche visait à faire revenir le Conseil fédéral sur sa décision de renoncer à la création de nouveaux parcs naturels. Ces parcs, associant développement économique avec protection et entretien de milieux naturels, étaient pourtant d’importance pour l’attrait touristique de certaines communes. Ils contribuaient aussi à assurer de manière durable l’indépendance économique, sociale et culturelle de plusieurs régions de Suisse. Aux côtés de Carouge, 340 communes et une motion tessinoise ont réussi à remettre le projet de parcs naturels à l’ordre du jour de la Confédération. Votre avis nous intéresse : [email protected] Tout parti politique représenté au Conseil municipal peut disposer, à son gré, d’un espace de présentation dans chaque numéro de VivreCarouge. Ces textes sont placés sous la responsabilité de leurs auteurs et n'engagent pas la Ville de Carouge. Passé: votation Les radicaux, avec l’Entente carougeoise, ont choisi en début d’année d’alerter la population sur les éventuelles dérives financières que pouvait représenter l’achat du cinéma. La campagne avait été menée dans un souci de ménager l’émotionnel en mettant en avant le rationnel. Les partis de gauche n’ont pas hésité à sortir des arguments dont, vous lecteurs, pourrez avec le temps juger de leur véracité. Ces mêmes partis ont même été jusqu’à nous traiter de vieux grincheux aux propos mensongers. 56 % des Carougeois ayant voté ont accepté l’achat communal du Bio, il n’est donc maintenant plus l’heure de la votation mais celle de préserver les intérêts de notre commune chers à 44 % d’entre vous. Présent: Fond (ation) Dans un premier temps les radicaux étaient contre une représentation politique au sein de la fondation du Bio, mais la gauche majoritaire n’étant pas du même avis, le futur Conseil aura donc un représentant par parti au sein de la fondation. Futur La presse nous a appris que le coût pourrait sensiblement augmenter avec la perte possible de plusieurs centaines de milliers de francs des subventions promises. Certains s’interrogent sur notre présence dans ce Conseil après avoir combattu l’achat. Certains trouvent choquant que le parti radical ait osé proposer Alain Saracchi pour représenter les couleurs radicales. Nous leur répondons que les radicaux ne jouent pas à la politique de la chaise vide et que c’est bien de l’intérieur, avec des personnes d’expérience, que nous défendrons les intérêts des Carougeois et plus particulièrement ceux des 44 % de votants nous ayant soutenus. août 04 | n°3 11 *Journal Carouge AOUT DEF 16.9.2004 15:38 Page 12 Nouvelles communales Nouvelles communales Alcool au travail Qu'en est-il à la Ville de Carouge ? L'entreprise, actrice du changement Introduction La démarche initiale de gestion des problèmes liés à l'alcool en milieu professionnel nous est venue des Etats-Unis, où elle a été développée et mise en place dans les plus grandes entreprises. Adaptée à la culture suisse par divers organismes de prévention, elle a trouvé sa place au sein de l'administration fédérale, PTT en tête, dès la fin des années 80. Des entreprises comme Swissair, Ciba à Monthey, puis la Migros au niveau national et régional se sont lancées tour à tour dans l'implantation de politiques «alcool». D'autres ont suivi un peu partout en Suisse, y compris des petites et moyennes entreprises. La liste serait longue ici à énumérer, quoique bien souvent ces employeurs ne souhaitent pas faire publicité de leur démarche interne. Qu'est-ce qui fait l'attrait de cette approche et de quoi est-elle constituée? Des chiffres et des faits accablants En Suisse, on estime à 300 000 le nombre de personnes dépendantes de l'alcool, dont une grande partie sont encore insérées professionnellement. L'alcool est la substance psychotrope la plus répandue dans notre société, puisque près de 84% de la population adulte en consomme. Différentes études montrent que, autant dans le secteur de la production que dans celui des services, 5 à 7% des collaboratrices et collaborateurs ont un problème d’alcool. Or, de toutes les substances psychotropes, c’est incontestablement l’alcool qui a le plus de conséquences concrètes dans le monde professionnel. Ainsi, l’abus d’alcool ponctuel ou chronique est l’une des causes les plus importantes de la diminution de capacité de travail et de l’augmentation du risque d’accident. Citons en particulier l'absentéisme ou l'altération quantitative et qualitative des prestations professionnelles. Au final, et selon les études menées autant aux plans nationaux que mondial (BIT), les personnes ayant un problème d'alcool ne sont plus productives qu'à 75 % de leurs moyens. […] Réagir, voir: pourquoi est-ce si difficile? La dépendance est un phénomène qui se développe progressivement, dans la durée. On constate souvent au début du processus une attitu- 12 août 04 | n°3 de plutôt positive des personnes concernées, qui rejaillit sur l’entourage social. C'est particulièrement vrai pour celles qui se montrent plus sociables et coopératives lorsqu’elles ont absorbé de faibles quantités d’alcool. Plus tard, la consommation excessive d'un collaborateur ou d'une collaboratrice devient la plupart du temps un secret de polichinelle ; pourtant, même si on peut constater des erreurs inhabituelles, des absences fréquentes, des retards, tout cela est atténué par une attitude plutôt conciliante qui donne le change après chaque faute. Ainsi, peu à peu, un danger s'installe. Les collègues et les supérieurs s'adapteront au fil du temps, allant jusqu'à diminuer le seuil de leurs exigences professionnelles pour que celles-ci cadrent avec la réalité. A la recherche d'indices révélant un problème de dépendance, les supérieurs vont se heurter à une difficulté majeure: les personnes dépendantes essaient presque toujours de cacher leur problème aux autres; ils ou elles vont dès lors développer des trésors de stratégie pour que cela ne se voie pas. Dans leur vie professionnelle, cela peut se traduire par des périodes de surcapacité de travail ou des attitudes de très grande coopération, qui compensent certains de leur manques. Pourtant, au fil du temps, l'entourage de la personne concernée voit, suppose, constate des signes. On s'attache alors aux symptômes physiques, comme la couperose, les yeux brillants, le manque d'équilibre, les tremblements, par exemple, mais aussi aux symptômes comportementaux inappropriés et inattendus comme l'agressivité ou au contraire une euphorie disproportionnée, sans oublier les «évidences pas claires» comme les cadavres de bouteilles vides ou la certitude qu'il ou elle boit en cachette… Aucun de ces indices, même s'ils sont avérés, ne permettent à eux seuls de poser un diagnostic de dépendance. Qui plus est, et nous touchons là au cœur du problème, ce diagnostic-là ne peut être posé que par un médecin! De fait, les cadres approchent le problème par le plus mauvais bout: celui du problème de dépendance à l'alcool, aspect strictement médical et personnel, alors qu'ils ont sous leur yeux les éléments les plus clairs d'un réel dysfonctionnement professionnel de leur collaborateur. Selon une étude de l'ISPA (1999), en sus des non consommateurs d'alcool, qui représentent 16.1% de la population adulte, la grande majorité des consommateurs (60.1%), boit de manière modérée, de l'ordre de un à deux verres de boisson alcoolique par jour. Les autres personnes en consomment soit épisodiquement trop (17.3%), à savoir plus de 4 verres par occasion exceptionnelle, ou en sont dépendants (6.4%). A l'instar de nombreuses entreprises et administrations publiques, le Conseil administratif, sensible aux problématiques de santé publique, a souhaité favoriser la mise en application d'un programme de prévention de l'alcoolisme et autres toxicomanies au sein de la Commune; ceci afin de préserver la santé des collaboratrices et collaborateurs et assurer le bon fonctionnement des services de l'administration. On tient ici la clé de la solution: C'est en observant des indices professionnels de changement dans les performances et le comportement que les cadres pourront réagir: sur ce terrain-là, ils ont non seulement la compétence pour le faire, mais sont aussi tenus d'agir. […] Le rôle de l'entreprise L'entreprise a un potentiel très élevé pour aider les personnes dépendantes de l'alcool à trouver une motivation et un cadre pour se rétablir. Ce faisant, elle propose une démarche où tout le monde va devenir gagnant: l'entreprise, qui retrouve un employé efficace, avec son savoir-faire, la personne concernée, qui recouvre la santé et la sécurité de son emploi, les collègues, qui vivent maintenant dans un climat plus serein et avec des répartitions de tâches égalisées, les proches de la personne concernée, pour qui la menace du licenciement et les souffrances émotionnelles ont enfin disparu et, finalement, l'ensemble de la société, pour laquelle les coûts de la dépendance alcoolique sont diminués. Pour atteindre ce résultat, les entreprises doivent avant tout (re)définir leur propre stratégie en matière de gestion du personnel. Les cadres auront appris à définir des objectifs clairs, à être attentifs à leurs collaborateurs et collaboratrices autrement que seulement sur le plan des performances, mais aussi au plan de la vie quotidienne au travail, où les rôles de chacune et chacun sont clarifiés, précisés. Autour du thème de l'alcool, des règles sont établies, privilégiant l'interdiction de consommer durant le temps de travail ou/et aménageant de rares exceptions. Des formations de la ligne hiérarchique sont indispensables, pour leur apprendre à réagir de manière adéquate face à un dysfonctionnement professionnel. A coup sûr, le débat suscité par la mise en place de l'ensemble de ces mesures est difficile, mais fructueux. Michel Graf, directeur de l'ISPA (Institut suisse de prévention de l'alcoolisme et autres toxicomanies) Par une information à l'ensemble du personnel sur les risques engendrés par l'abus d'alcool et sa dépendance et une sensibilisation des cadres à la nécessité de réagir rapidement pour éviter que les situations n'empirent, la Ville de Carouge escompte maintenir ou rétablir l'état de santé et l'efficacité professionnelle de l'ensemble des collaboratrices et collaborateurs qui œuvrent auprès des différents secteurs d'activité. Dans le cadre de ce programme, deux axes de travail ont été retenus: • Une action de prévention fondée sur une interdiction de consommation selon la règle suivante: - Pas d'alcool dans les locaux de travail communaux et notamment dans les cafétérias. - Mise en valeur des boissons non alcoolisées. - Sobriété à la prise du travail. - Pas de consommation pendant les heures de travail ni sur le lieu de travail. • Une offre de soutien aux collaboratrices et collaborateurs souffrant de problèmes et dysfonctionnements liés à une consommation excessive d'alcool. Par un abord professionnel, proche des réalités du terrain et avec la collaboration de l'unité d'alcoologie des Hôpitaux Universitaires de Genève, le Conseil administratif offre un soutien médical, psychologique et financier au personnel en difficulté. Ce programme est entré en vigueur au 1er janvier 2004. Laura Del Grosso Responsable Ressources Humaines Pour plus d'information, voir www.ispa.ch et plus particulièrement l'article paru dans «Dépendances» novembre 2003 - No 21, revue éditée par l'ISPA et le GREAT (Groupement romand d’études sur l’alcoolisme et les toxicomanies). août 04 | n°3 13 *Journal Carouge AOUT DEF 16.9.2004 15:38 Page 14 Nouvelles communales Nouvelles communales Une Cour du Triangle méditerranéenne Lieu privilégié situé au centre de Carouge, la cour du Triangle, sise entre la rue du Marché et la rue Vautier, bénéficie de conditions climatiques particulières de par son emplacement. Les façades des bâtiments proches les unes des autres, le parking souterrain chauffant la dalle et l’absence de courants d’air offrent ainsi un microclimat tout particulier. Ces conditions expliquent que depuis déjà dix-sept ans des plantes méditerranéennes, telles que le mimosa, y sont plantées. La Ville de Carouge a souhaité renforcer l’idée du jardin méditerranéen et c’est ainsi que ses jardiniers, guidés par M. Anthony Leclerc, chef du Secteur espaces verts, ont mis sur pied un concept allant dans ce sens. Respect de l’Agenda 21 Tous les travaux ont été réalisés conformément à l’Agenda 21. Dans un souci du respect des végétaux, les plantes indigènes dans le Triangle ont été arrachées au mois de mars et avril et replantées directement vers les fontaines des Tours, au cimetière, ainsi qu’au Centre des aînés, afin de compléter les plantations existantes. Les plantes méditerranéennes ont également été arrachées et mises en jauge dans des plates bandes de culture, spécialement conçues au cimetière, afin de stocker les végétaux en pleine terre pour une réutilisation future. 14 Des lilas d'Inde, lauriers sauce, lauriers roses ou encore des mimosas ont ainsi à nouveau pu être replantés dans la cour du Triangle. Des plantes hivernées au Centre maintenance, voirie, environnement et devenues trop grandes pour les bacs à fleurs ont également été utilisées. Pour le reste, 1 200 plantes méditerranéennes, telles que lavande, thym et romarin ont été achetées. Mais avant les travaux, les jardiniers ont procédé à une analyse de la terre dans le Triangle pour savoir ce qui lui manquait. La structure était bonne, mais tout de même faible au point de vue des éléments nutritifs. C’est pourquoi des changements du substrat ont été réalisés en tenant compte des nouvelles plantes méditerranéennes, afin de reproduire au mieux les conditions qui leur sont nécessaires. Par ailleurs, il faut noter que l’arrosage obsolète et en mauvais état a été remplacé par un système d'arrosage automatique goutte à goutte permettant d’économiser de l’eau. Le terreau, quant à lui a été préparé au Centre maintenance, voirie, environnement. Seuls des matériaux naturels ont été utilisés pour le réaménagement de cette cour (copeaux, bois, terre, etc.) Tout en harmonie Il a fallu également procéder au modelage du terrain. «Vu le vallonnement existant dans la cour du Triangle, nous avons choisi de reproduire cette mouvance dans les bacs, afin d’avoir un projet cohérent et harmonieux, comme si l’ensemble de la cour avait été créé au même moment» explique M. Leclerc. Le choix s’est porté sur un jardin méditerranéen de plaine, plus caillouteux, avec du sable coloré provenant du sud de la France ; rouge pour souligner le côté méditerranéen, et jaune pour la couleur du soleil. Il s’agit d'abord d’un aspect décoratif qui s'estompera dès la croissance des plantes. août 04 | n°3 L'aménagement des giratoires Les pierres calcaires blanches, quant à elles, rappellent la Grèce. Un olivier de plus de 250 ans, symbole de paix, trône sur la place. Cinq jardiniers, dont deux apprentis, ont participé à ce projet pendant deux mois. Il faut souligner tout particulièrement l’engagement, l’enthousiasme, et l’investissement des deux apprentis qui ont pensé le projet de plantation durant l’hiver. Pourquoi un concept méditerranéen ? Rappellons qu’un foyer de personnes âgées à mobilité réduite se trouve à proximité de ces aménagements. Ces personnes peuvent ainsi profiter de cet environnement qui, grâce à ses couleurs et ses senteurs, rappelle les vacances. Un Jardin en mouvement «Nous avons opté pour la philosophie du mouvement», nous confie M. Leclerc. «Au fil du temps et au fur et à mesure de la croissance des arbres, des changements, éclaircissements et enrichissements s’opéreront, c’est pourquoi nous avons laissé des espaces vides dans certains bacs. Il faut permettre le changement.» «Lors de l’aménagement du Triangle il y a quelques années, nous avons opté pour des bancs libres et non fixes» révèle Denis Martin, chef du Service maintenance, voirie et environnement. «Les passants peuvent donc bouger les bancs à leur gré dans ce nouveau cadre, décider de leur meilleur emplacement et s’approprier ainsi des lieux. Nous les scellerons par la suite, lorsque les utilisateurs ne les bougeront plus», conclut-il. Il faut également noter que la petite fontaine au centre de la place sera remise en fonction tout prochainement. L’été tout comme l’hiver, venez jouir de ce paysage méditerranéen de vacances en plein cœur de Carouge. Propos recueillis par A.BA auprès de Denis Martin et Anthony Leclerc, Service MVE Au total, onze giratoires sont aujourd'hui construits à Carouge, dont près de la moitié ont été aménagés de façon définitive. Certains d'entre eux ont toutefois été décorés provisoirement et il est décidé aujourd'hui d'homogénéiser la totalité de ces giratoires. En effet, outre leur aspect esthétique parfois peu convaincant, la plupart de ces aménagements provisoires contiennent principalement une décoration florale dont l'entretien coûte cher, puisqu'elle doit être changée deux fois par an. Il faut savoir que le coût par année d'un giratoire planté en fleurs équivaut au prix d'un arbre planté pour la vie… Par ailleurs, la terre pour ces fleurs demande un effort écologique considérable de par la nécessité d'être désinfectée à la vapeur. Le Secteur espaces verts de la Ville de Carouge a opté pour une solution sécuritaire, les jardiniers devant travailler en milieu de route, mais également économique et écologique. Une solution déjà adoptée pour les giratoires qui ont été aménagés de façon définitive et qui donne entière satisfaction, tant du point de vue esthétique que de celui de l'occupation de l'espace. Des rosiers seront plantés à l'extérieur du giratoire et de grandes charmilles au centre. Les charmilles fastigiées sont des arbres indigènes de croissance moyenne. Les rosiers quant à eux sont de type meidilland «La Sevillana» très résistants à la sécheresse, à la pollution et notamment utilisés en Suisse et dans toute l'Europe pour les plantations sur les autoroutes. Ils ont l'avantage de fleurir dès le mois de mai et jusqu'à la fin du mois de novembre. L'entretien nécessaire de ces plantes est minime: peu de soins, presque pas de traitement et surtout pas d'engrais. Les Carougeois connaissent bien ces rosiers, déjà présents notamment sur l'avenue Vibert. Les copeaux utilisés pour les jeux d'enfants dans les parcs sont recyclés et seront utilisés pour l'aménagement des giratoires. En effet, les copeaux ont l'avantage d'éviter la transpiration et de maintenir l'humidité au sol, ce qui a pour conséquence une économie d'eau, cela atténue la levée des mauvaises herbes, et favorise la bonne croissance des roses. Presque la moitié des giratoires aménagés définitivement possédaient déjà ce type de plantation. Les giratoires sont aujourd'hui en cours de transformation et les plantations se feront sur deux saisons. Bacs à fleurs à réserve d'eau Bac avec réserve d’eau : moitié eau, moitié air, tel est le secret. La Ville de Carouge a toujours eu à cœur l’embellissement de ses rues et de ses parcs. Depuis plus de quinze ans, les jardiniers ont conçu des plantations dans des bacs à fleurs en béton, mais ces derniers, dépérissant, ont nécessité une remise en état. Vieillissement naturel des plantes, dégradation par les passants (poussettes, circulation, livraison) et «coups de soif» (la chaleur est emmagasinée dans les bacs et redonnée aux plantes, accentuant leur besoin d’eau) sont les principaux facteurs de détérioration. Ce dernier facteur a été au centre de la réflexion lors de la réfection des bacs. Un système de rétention d'eau propre à Carouge a ainsi été inventé par Anthony Leclerc. Les plantes n'ont pas les pieds dans l'eau. Il s’agit de couches juxtaposées de grilles, dont certaines alvéolées. Le secret de la réussite vient de l’alliance entre une réserve d’eau et une réserve d’air. août 04 | n°3 Pourquoi une réserve d'eau ? Elle évite et prévient les coups de chaleur, chaque bac ayant environ 60 litres de réserve d'eau. La fréquence d'arrosage est ainsi diminué de 20 à 30 %, ce qui signifie moins d'allées et venues pour les véhicules, moins de bruit, moins d'heures de travail et moins d'eau gaspillée. Ce système a été mis en place l’an dernier. Depuis, des dégâts dus aux brûlures du soleil ont été dénombrés, mais aucune plante n’est morte de soif. En une année, les plantes se sont développées extraordinairement et tout spécialement au passage de l'Intendant. Propos recueillis par A.BA auprès de Denis Martin et Anthony Leclerc, Service MVE 15 *Journal Carouge AOUT DEF 16.9.2004 15:38 Page 16 Nouvelles communales Nouvelles communales Murs à l’ancienne Des employés qualifiés Il est très rare de trouver des maçons qui soient capables d'effectuer un tel travail car il ne s’agit pas d’un simple ouvrage de maçonnerie, mais surtout d’un travail de taille de pierre. La Ville de Carouge a pu bénéficier de l’expertise technique et artisanale de ses employés, en particulier de M. Julio Rama, employé communal, maçon-tailleur de pierre, ainsi que de M. Lama et M. de Sousa qui ont travaillé sous la houlette de leur chef de secteur M. Philippe Santschi. Historiquement, les habitants de la région utilisaient des matériaux qui se trouvaient à proximité. On peut donc vraisemblablement imaginer que les ouvriers de l'époque se sont servis des boulets de l'Arve. Les employés de la Commune se sont ainsi procuré des boulets de rivières issus des glaciers. Chaque pierre a été choisie en fonction de sa forme et de sa grosseur et taillée à la main avant d'être assemblée. Les pierres de plus gros diamètre, pesant 200-300 kilos, sont posées dans les fondations du mur vers le bas. Plus on va vers le haut du mur, plus les boulets sont de faible diamètre. Il faut noter qu’aucune machine, ni grue, ni appareil pour soulever les pierres n’a été utilisé, tout a été réalisé d'une manière ancestrale, ce qui demande un grand savoir-faire. Le Service maintenance, voirie et environnement de la Ville de Carouge mène depuis plusieurs années des travaux de réfection de murs anciens en pierre. La première étape a été réalisée en 1995 vers la ferme du Val d’Arve et le parc des ponettes. La seconde, achevée l’an dernier, a concerné la mise en état du mur situé sur le chemin des Moraines, menant au Cycle d’orientation de Pinchat, c’est la partie la plus visible. Ces murs réalisés en boulets de rivière ont été conçus en remplacement de vieux murs en partie effondrés après avoir subi les affres du temps et dont les morceaux qui tombaient représentaient des dangers pour les passants et parfois pour la circulation. Plutôt que de bâtir un mur en brique et béton, la Ville de Carouge a préféré reproduire ces murs à l'identique, de manière artisanale, tels qu'ils étaient à l'époque, avec la méthode et les matériaux utilisés anciennement et qui ne se font plus aujourd’hui. Notre commune a ainsi pu bénéficier du savoirfaire de ses employés communaux artisans. • • Cette technique permet un travail très écologique et dans le respect de la nature. 16 août 04 | n°3 Pourquoi avoir réalisé un mur historique? Tout d’abord, la construction d’un mur en béton aurait obligé les maçons à détruire complètement les murs existants, alors que de cette façon il a été possible d’en réutiliser une partie, soit environ 50%. Par ailleurs, cette technique permet un travail très écologique et dans le respect de la nature. En effet, il n’y a pas eu d’utilisation de diluant ou de pollution de moteur. Tous les matériaux sont bruts et taillés à la main et ne sont donc pas préalablement manufacturés. Concernant le jointoyage, soit la colle qui unit les boulets entre eux, plutôt que d'utiliser des ciments prompts ou des résines synthétiques comme on le fait actuellement lors de scellement de mur en pierres sèches ou en pierres reconstituées, la Ville de Carouge, pour aller jusqu’au bout de son idée, a choisi d'utiliser des mortiers faits avec de l'argile, ce qui est très naturel. «Il faut ajouter que ces murs font partie de notre patrimoine historique et symbolique, au même titre que nos bâtiments. Dans la mesure du possible, si on a le savoir-faire, le personnel et le matériel, je pense qu'il est bon pour une ville comme Carouge de conserver ce patrimoine» rélève Denis Martin, chef du Service maintenance, voirie et environnement. Et celui-ci d’ajouter: «Nous avons eu beaucoup d’encouragements venant de la population. Chacun se rend bien compte qu’il ne s’agit pas d’un vulgaire mur en béton impersonnel et froid, mais bien d’un mur en boulets, taillé en milieu naturel, en forêt, qui s'intègre parfaitement dans son environnement». Tous ces murs longent un chemin et ont également été créés pour que les gens puissent se promener. Bougez au quotidien et entraînezvous pour la Course de l'Escalade avec Sant“e”scalade De génération en génération «Pour l’anecdote, relève Denis Martin, j’ai découvert sur les murs proches de la Ferme du Val d’Arve l’annotation «André Martin 1858», il s’agit de mon arrière-arrière-grand-père qui était fermier exploitant de la ferme. Je ne le savais pas et l’ai appris lors la réalisation de ce projet. On peut dire qu’il s’agit vraiment d’un travail de générations !» La Ville de Carouge souhaite également laisser un message plus concret aux générations futures, c’est pourquoi une petite cache a été aménagée dans le mur menant au Cycle de Pinchat, un trou dans lequel sera scellé par la suite un message de paix et de respect venant d’adolescents qui le longent tous les jours. Et quelle meilleure occasion pour cet acte symbolique que le 40e anniversaire du Cycle d’orientation de Pinchat qui sera célébré l’an prochain ? «Le travail des anciens a été respecté, espérons que les générations futures sauront respecter le nôtre», conclut Denis Martin. Propos recueillis par A.BA auprès de Denis Martin, Service MVE Une nouvelle initiative pour promouvoir votre bien-être en toute convivialité… Attentif aux problèmes d'obésité et de sédentarité, en particulier chez les jeunes, le comité de la Course de l'Escalade a décidé d'agir, en partenariat avec l'Office fédéral de la santé publique et le Département de l'action sociale et de la santé. En effet, en collaboration avec la Ville de Carouge, les organisateurs convient les enfants de la commune, âgés de 6 à 12 ans, accompagnés, s'ils le souhaitent, de leurs parents, à une séance d'entraînement à la course à pied, précédée par une présentation au sujet de l'alimentation, ceci dans une ambiance conviviale et agréable. Concrètement, les enfants carougeois et leurs parents sont attendus en tenue de sport dès le mercredi 15 septembre et jusqu'en décembre, sans inscription et gratuitement tous les mercredis à 14h30 à la salle de gymnastique de l'école du Val d'Arve (rue Daniel-Gevril 13). Des diététiciens sensibiliseront les participants aux différents aspects des habitudes alimentaires; ensuite, les enfants seront pris en charge par des préparateurs physiques professionnels pour une brève séance de course à pied, qui se déroulera à partir du boulodrome. Les parents, qui n'auront pas souhaité accompagner leurs enfants, pourront les récupérer au boulodrome à 16h. Afin de récompenser ces efforts, qui a terme n'en seront plus, chaque enfant recevra un cadeau spécial après la Course de l'Escalade. A très bientôt… Pour plus d’information: Comité d’organisation de la Course de l’Escalade Tél. 022 700 59 50 - [email protected] - www.escalade.ch PS: tous les participants sont conviés à venir déjà vêtus de leur tenue sportive. août 04 | n°3 17 *Journal Carouge AOUT DEF 16.9.2004 15:39 Page 18 Carouge en images Carouge en images La Fête des écoles en images …et en quelques chiffres • • Le 25 juin dernier, la Fête des écoles a eu beaucoup de succès ! L'organisation d'une telle manifestation requiert de l’énergie… La Fête des écoles 2004, c'est notamment: • • • • • • • • 1 575 élèves, soit 78 classes réparties dans 6 écoles carougeoises 140 000 francs au budget 12 000 programmes de la fête imprimés 397 jouets distribués aux 1re et 2e enfantines 960 bons pour des livres à l’intention des 1re à 5e primaires 218 dictionnaires distribués aux 6e primaires Près de 90 parents bénévoles membres des différentes Associations de parents d'élèves 11 points d'animations situés sur la place de Sardaigne, le parc Cottier et la Salle des fêtes (carrousels, manèges, théâtre de marionnettes, etc.) 18 août 04 | n°3 Goûter des enfants • 3 696 petits pains • 825 litres d’eau • 92 litres de sirop • 3 000 gobelets compostables En soirée • 3 fanfares lors du cortège des enfants • 14 sociétés / associations gérant les stands de nourriture • 1 karaoké • 1 quart de final de l’Euro diffusé sur grand écran (football) Personnel de la Ville de Carouge • 10 agents de Sécurité Municipale, 14 employés de la voirie et une personne de l'administration en service lors de la manifestation • 2 personnes de l'administration à plein temps pendant 7 jours pour la préparation • 8 employés de la voirie, pendant 7 jours, soit un total de 448 heures de travail pour le montage et le démontage du matériel • 12 personnes de la voirie pendant 2 jours pour le nettoyage et le rangement Et c'est aussi… • 400 tables (environ 18 tonnes) • 700 bancs (environ 18 tonnes) • 250 chaises • 300 vaubans (environ 1km de barrières) • 200 mètres de tuyaux d’alimentation d’eau • 19 banderoles de tri • 6 groupes de tri • 4 WC chimiques • 150 mâts et drapeaux • 45 panneaux de stationnement interdit • 100 m2 de podium août 04 | n°3 19 *Journal Carouge AOUT DEF 16.9.2004 15:39 Page 20 Nouvelles communales Nouvelles communales Réception du chèque des Amis du cinéma Bio L'Association des Amis du cinéma Bio a remis aux Autorités de la Ville de Carouge, le 1er juillet dernier, un chèque de 53 918,50 francs, au nom des centaines de donateurs qui ont répondu à l'appel «Sauvons le cinéma Bio». Cette somme devrait contribuer à la rénovation du cinéma et permettre une reprise rapide des ses activités. Cornelia Hummel, présidente de l'Association, a salué l'élan exceptionnel de générosité citoyenne. «Ce n'est pas tous les jours que des hommes, des femmes, des enfants — car nous avons des enfants parmi les donateurs — de Carouge et d'autres communes du canton, viennent spontanément remettre leur contribution financière à une municipalité. Nous sommes impatients de voir le nouvel exploitant provisoire commencer son travail et nous faire partager ses coups de cœur cinématographiques sous la voûte étoilée du cinéma Bio», relève-t-elle. Cornelia Hummel, présidente de l’Association des Amis du Bio remet le chèque à Jeannine de Haller, conseillère administrative. Jeannine de Haller, conseillère administrative, a réceptionné le chèque et s'est exprimée à son tour: «Le geste de l'Association des Amis du cinéma Bio n'est pas seulement magnifique par l'importance de la somme récoltée, mais aussi par sa portée symbolique. En effet, un projet tel que celui du Bio n'a vraiment de sens que si ses activités traduisent les intérêts, les passions, les engagements de la communauté locale. La souscription lancée par l'Association des Amis du cinéma Bio a réuni une somme importante et très utile. Les Autorités carougeoises tiennent à exprimer leur vive reconnaissance et leurs chaleureux remerciements à toutes les donatrices et à tous les donateurs. Votre cadeau démontre une splendide générosité citoyenne. Carouge est fière de pouvoir proposer un programme d'activités cinématographiques et socioculturelles non seulement aux habitants de notre Cité, mais aussi à tous ceux de la région. En ce sens, Carouge contribue à la vigueur artistique et associative de l'ensemble du canton: elle en est heureuse, elle peut s'en prévaloir, et cela notamment grâce à l'Association des Amis du cinéma Bio». Le montant de la somme récoltée dépasse aujourd’hui les 60 000 francs. Une inscription publique est ouverte afin de pourvoir un poste de Chef d'atelier maçonnerie (à 100%) au sein de notre service Maintenance, Voirie et Environnement. Une déchetterie à la Tambourine Une déchetterie vient d'être installée sur le chemin Vert, à la hauteur de l'école de la Tambourine. Vous pouvez trier les déchets suivants : Nous vous remercions de ne pas déposer de déchets encombrants ou autres déchets insalubres autour des installations. Vous avez la possibilité de les apporter à la déchetterie du Centre maintenance, voirie, environnement, route du Val d'Arve 92 aux heures d'ouverture suivantes: Si vous n'avez pas la possibilité de vous déplacer, nous collectons également vos déchets volumineux gratuitement sur simple appel téléphonique. Pour toute information sur le tri des déchets, n'hésitez pas à contacter le Service maintenance, voirie et environnement tél. 022 307 84 84. La Ville de Carouge vous remercie de jouer le jeu du tri ! lundi et jeudi: fermé mardi et vendredi: 7h30 à 11h30 mercredi: 14h à 20h samedi: 9h à 14h Ouverture de la piscine des Pervenches La piscine de la Fontenette fermera ses portes le dimanche 5 septembre 2004. La piscine des Pervenches ouvrira ses portes le lundi 6 septembre 2004. Horaires d’ouverture Activités : Ville de Carouge Conduite d'un groupe et participation aux travaux de maçonnerie en génie civil (notamment installations du mobilier urbain) et en bâtiment (rénovations ou petites constructions). Supervision de la sous-traitance. Gestion du stock et matériaux divers. Autres activités polyvalentes dans le cadre du service. Profil requis : Mairie de Carouge Ressources Humaines Place du Marché 14 1227 Carouge www.carouge.ch 20 Etre titulaire d’un CFC de maçon ou d'une expérience jugée équivalente. Disposer de bonnes connaissances de la langue française. Avoir un permis de machiniste et éventuellement un permis poids lourds. Justifier d'une expérience professionnelle d'au moins 5 ans. Etre capable de travailler de manière indépendante en prenant des initiatives. Savoir collaborer et faire preuve d'un bon esprit d'équipe. Accepter occasionnellement des horaires irréguliers (soirées, week-ends et jours fériés). Connaître Carouge constitue un atout. Nous attendons votre offre de candidature manuscrite accompagnée de votre curriculum vitae, des copies de certificats et d'une photo récente d'ici au 10 septembre 2004. août 04 | n°3 Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche 11h30 à 13h30 11h30 à 13h30 08h30 à 16h00 11h30 à 13h30 11h30 à 13h30 13h00 à 18h00 08h30 à 16h00 18h30 à 20h30 18h30 à 20h30 18h30 à 20h30 La sortie de l’eau s’effectue 20 minutes avant la fermeture de la piscine Tarifs Entrée simple Enfants, AVS, AI, Chômeurs Frs 2.50.Adultes Frs 4.50.Abonnement 10 entrées Enfants, AVS, AI, Chômeurs Frs 15.Adultes Frs 30.- août 04 | n°3 21 *Journal Carouge AOUT DEF 16.9.2004 15:39 Page 22 Nouvelles communales Nouvelles communales Tri des déchets lors des manifestations carougeoises Vaisselle compostable: le bon réflexe! Durant l'été, les fêtes de plein air se multiplient. Les organisateurs de ces manifestations se demandent souvent quelle vaisselle jetable choisir lorsqu'ils doivent renoncer à la vaisselle traditionnelle en porcelaine. Les grandes surfaces proposent en effet trois principaux types de vaisselles à usage unique: le plastique, le carton et la vaisselle compostable. Voici quelques conseils afin de choisir les matériaux les plus favorables pour l'environnement. Eviter le plastique! La vaisselle jetable en plastique — qu'il soit recyclé ou non — présente le moins bon écobilan. Cette vaisselle est donc à bannir lors de l'organisation de manifestations! Les écobilans de la vaisselle en carton et de la vaisselle compostable sont quant à eux équivalents. Ces deux matériaux doivent donc être préférés au plastique. Autre alternative, le recours à de la vaisselle lavable et réutilisable, en porcelaine, ne doit pas être oublié. Son écobilan est en effet comparable, voire meilleur, que celui de la vaisselle en carton ou de la vaisselle compostable. Les plus de la vaisselle compostable Si l'écobilan du carton et de la porcelaine peut être comparé à celui de la vaisselle compostable, cette dernière offre pourtant certains avantages non négligeables. Son utilisation permet en effet de récolter dans un même conteneur la vaisselle à proprement parler et les restes de nourriture. Or ces derniers représentent souvent un tonnage plus important que la vaisselle elle-même! L'utilisation de vaisselle compostable permet donc de récupérer facilement l'ensemble des déchets compostables lors d'une manifestation. Le recours à la vaisselle compostable véhicule également une image positive au sein de la manifestation, tout en apportant un aspect éducatif. Enfin, la vaisselle compostable qui se retrouverait abandonnée dans la nature (lac, bord de rivières, forêt, etc.) se dégraderait plus facilement que la vaisselle en carton ou en plastique. Ce n'est naturellement pas une raison pour la laisser sur place à l'issue de la manifestation! Pour toutes ces raisons, Environnement-Info encourage les organisateurs de manifestations à recourir à l'utilisation de vaisselle compostable qui, malgré un coût encore légèrement supérieur à celui de la vaisselle en carton ou en plastique, présente de réels avantages environnementaux. Quant aux particuliers qui produisent leur propre compost, ils peuvent parfaitement y ajouter de la vaisselle compostable. Il faut simplement savoir que la dégradation de cette vaisselle est relativement lente et en tenir compte dans la gestion de son compost privé. Le système mis en place pour récupérer et trier les déchets lors des manifestations carougeoises se révèle très efficace s'il est appliqué consciencieusement. Les manifestations génèrent une grande quantité de déchets dont la plupart peuvent être triés plutôt que de finir dans un gros sac poubelle en bout de table. Ce système est fréquemment utilisé lors de manifestations se déroulant dans d'autres communes ou à la Ville de Genève et la population trouve facilement ses repères de par l'uniformité des groupes de tri utilisés. Le retricycle et ses compartiments multiples levée des déchets Le jeudi 9 septembre, à l’occasion du Jeûne genevois, les levées des déchets, ordures et compost sont supprimées et non remplacées sur les deux zones. PET PAPIER VERRE ALU COMPOST ORDURES 320 kg 110 kg 1 100 kg 0 kg 400 kg TOTAL 1 930 kg Pourcentage 82.83% Incinéré Fête de la musique et Fête des Espagnols Trié Incinéré 325 kg 165 kg 1 235 kg 85 kg 1 160 kg Fête des Promotions Trié Incinéré 60 kg 90 kg 210 kg 45 kg 200 kg Fête du 1er août Trié 50 kg 80 kg 180 kg 24 kg 160 kg 400 kg 490 kg 400 kg 2 970 kg 490 kg 605 kg 110 kg 494 kg 14.16% 84.62% 15.38% 83.16% 17.17% 85.84% Incinéré Vogue Trié Incinéré 120 kg 105 kg 1 635 kg 140 kg 390 kg 110 kg 100 kg 630 kg 100 kg 2 390 kg 630 kg 16.84% 79.14% 20.86% *Nous n'avons pas le poids de l’huile usagée récupérée. Les sacs au contenu non trié au bout des tables… renferment de nombreux recyclables… mais finissent dans l'auge du camion poubelle… août 04 | n°3 Jeûne genevois Voici un tableau qui récapitule les taux de récupération des manifestations qui se sont déroulées en 2003.* Trié Le groupe de tri (papier-verre-pet-alu-compost et déchets incinérables) Comme cela a été signalé lors de la dernière séance du Conseil municipal, la Ville de Carouge équipera, d'ici la fin du mois d'août, nos points de collecte urbains de récipients pour la récupération des capsules à café Nespresso. Le Service maintenance, voirie, environnement publiera un article explicatif plus complet lorsque toutes les données techniques lui seront parvenues. Le tri des déchets implique de l'investissement personnel et des coûts non négligeables pour les infrastructures nécessaires, mais nous devons faire tout notre possible pour préserver l'environnement. Ce concept obligatoire irrite encore certaines personnes qui doivent se procurer de la vaisselle compostable qui est, il est vrai, plus chère que la vaisselle traditionnelle en pvc ou en carton. Toutefois, le marché de la vaisselle compostable est en pleine expansion et les prix ne cessent de baisser. On peut imaginer que d'ici quelque temps, la vaisselle compostable sera disponible à un prix équivalent à celle en plastique. Suite à un certain nombre de rumeurs voire de désinformation circulant sur cette vaisselle une enquête a été effectuée par le GEDEC (Service cantonal de gestion des déchets) et a abouti à un rapport positif. Afin d'éclairer la population sur ce sujet, nous avons demandé à EnvironnementInfo de résumer celui-ci (voir encadré Environnement-info). 24e Fête des Yodleurs Pour en savoir plus sur la vaisselle compostable: Environnement-Info 022 327 47 11 22 Capsules Nespresso Le bilan est positif et nous tenons à remercier les organisateurs, les sociétés et tous les visiteurs qui ont joué le jeu du tri. Denis Martin, André Guisolan et David Serra, Service MVE août 04 | n°3 23 *Journal Carouge AOUT DEF 16.9.2004 15:39 Page 24 Nouvelles communales Nouvelles communales Verre & papier: Carouge mode d’emploi «Pourquoi trier le verre par couleur alors que le chauffeur du camion mélange tout lorsqu’il vide les bennes ?» C’est faux, le verre collecté n’est pas mélangé dans le camion. La benne du camion est divisée en deux compartiments distincts en fonction des couleurs. Il faut savoir qu’on ne peut fabriquer du verre blanc ou brun qu’à partir de verre trié. Le verre mélangé, quant à lui, permet de produire du verre de couleur verte. Le camion est équipé d’un levier qui pèse individuellement chaque benne et enregistre toutes les données. Avec ce système nous pouvons connaître exactement le poids du verre récolté par déchetterie (également celui du pet, de l’alu-fer blanc et du papier). A Carouge, le relevé du papier et du cartons a lieu tous les mercredis. Les cartons doivent être pliés et ficelés afin de faciliter leur collecte. N'oubliez pas que le camion ne passe qu'une seule fois, sortez donc vos déchets avant 7h le matin. Si votre immeuble dispose d'un local suffisamment grand et qu'il n'est pas équipé d'un container prévu pour le papier, n'ayez aucune hésitation à contacter votre régie qui pourra faire le nécessaire pour régulariser la situation. Pour le verre (comme pour le papier d'ailleurs) vous avez la possibilité d'utiliser nos groupes de tri carougeois qui se situent à proximité de votre domicile. La preuve par l'image. Place Sigismond, parking Rue Blavignac, à côté de Migros Vibert Rue de la Fontenette, avant le pont Route de Drize 24 Quai du Cheval-Blanc, avant le pont de Carouge Chemin Poluzzi, Pinchat Rue des Pervenches, derrière l'école Route de Veyrier, parking du stade Place de la Taillanderie, parking Route du Val d’Arve 92 Rue Jacques-Grosselin, parking Rondeau Place du Marché, mercredi & samedi Chemin Vert, près de l'école Tambourine Courrant 2005: quartier des Acacias (lieu à définir) Récupération du verre en 2002 et 2003 Nous rappelons aux propriétaires de cafés, restaurants, hôtels et débits de boissons qu'ils ont l'obligation de faire appel aux récupérateurs privés pour collecter le verre. Les adresses sont disponibles dans la brochure éditée par le Service cantonal de gestion des déchets, spécialement pour la profession: «L'art d'accommoder les restes». Pour tout renseignement : Maintenance, voirie, environnement 022 307 84 84 Environnement-Info 022 327 47 11 Récupération du papier en 2002 et 2003 24 août 04 | n°3 Denis Martin et David Serra, Service MVE La Provvidenza fête une centenaire, Mme Joséphine Renaud La Provvidenza a compté depuis sa création en 1908 de nombreux centenaires. L'établissement lui-même sera d'ailleurs à l'honneur en 2008 ! D'abord une crèche, puis également lieu d'accueil, elle devient une maison de repos pour personnes âgées en 1958. «C'est un établissement familial avec énormément de chaleur humaine» nous confie Mme Mühle qui a repris avec beaucoup d'enthousiasme et de savoir-faire la direction de l'EMS depuis quelques années. «Ici, le personnel est chez les résidents et non vice-versa, il est très positif par rapport à cette philosophie qui engendre le respect. Il faut toujours garder en tête la question «et si c'étaient mes parents ?». De gauche à droite: Luciana Mühle, directrice de l’EMS La Provvidenza; Jeannine de Haller, conseillère administrative; Isabelle Rey, représentante du Conseil d’Etat. A l’avant: Joséphine Renaud, centenaire et Mme Imberti, son amie. Le 3 juin, dernier, la Ville de Carouge a eu le plaisir de fêter une nouvelle centenaire. Mme Joséphine Renaud, née Roset, originaire de Cercier en Haute-Savoie, est l’aînée de cinq filles. Ses parents viennent habiter à Carouge en 1920, à la place de l’Octroi. Elle ouvre un salon de coiffure dans le quartier de Plainpalais avec l’une de ses sœurs, puis se marie, en 1949 avec M. Emile Renaud, d’origine vaudoise, né dans la commune de Carouge. Mme Renaud habite le quartier des Acacias dès 1975, et rejoint l’EMS La Provvidenza en 2000. La directrice de l'EMS, Mme Luciana Mühle, décrit Mme Renaud comme «une personne coquette qui aime parler avec les autres résidents et le personnel. Elle veut être informée de ce qui se passe dans la maison. C'est une personne gaie, qui a beaucoup d’humour, très positive et qui ne se plaint pas. Si on lui demande ce qui l’intéresse, elle répond: «je me laisse vivre». Mme Renaud apprécie également la bonne nourriture, c’est d'ailleurs elle-même qui a choisi le menu du repas de ses 100 ans. Une cérémonie officielle a, en effet, eu lieu en présence de Jeannine de Haller, conseillère administrative, d’Isabelle Rey, représentante du Conseil d'Etat, de tous les résidents, du personnel de La Provvidenza et de l'amie de longue date de Mme Renaud, Mme Imberti. Le Conseil administratif a pour coutume d'offrir à la personne qui fête ses 100 ans le cadeau qui lui fait plaisir. Jeannine de Haller a ainsi d'abord salué l'événement et les liens d'amitié qui unissent Carouge à Mme Renaud et lui a ensuite remis quelques bouteilles de champagne qu'elle souhaitait partager avec ses amis. La situation privilégiée de l'établissement au cœur de Carouge permet l'organisation de beaucoup d'animations et d'activités à l'extérieur, en groupe tout comme individuellement. Par ailleurs, le mélange de générations est privilégié puisque des grillades rassemblant les enfants de la crèche et les résidents de l'EMS sont organisées régulièrement. Beaucoup de résidents de l'EMS ont des attaches affectives avec La Provvidenza, certains amenaient leurs enfants à la crèche, d'autres se sont mariés à la chapelle. Les nombreuses animations organisées sont également ouvertes aux personnes âgées nonrésidentes. Ces dernières peuvent s'inscrire aux repas et également bénéficier des cours de gym, de tai chi, de musicothérapie, etc. et participer au thé dansant. Le programme est à disposition à la réception de La Provvidenza. Les familles des résidents, quant à elles, peuvent venir partager le repas de leurs proches lorqu’elles le souhaitent. Suite à des travaux, neuf chambres individuelles supplémentaires ont été aménagées, ce qui porte le nombre de chambre total à 59, dont trois d'entre elles sont doubles. La moyenne d'âge des résidents est aujourd'hui de 84,63 ans. Propos recueillis par A.BA auprès de Luciana Mühle, directrice de l'EMS La Provvidenza août 04 | n°3 25 *Journal Carouge AOUT DEF 16.9.2004 15:39 Page 26 Culture et événements Culture et événements Bibliothèque > Tomates & Co Grand succès pour l'exposition des tomates au Musée de Carouge. Les visiteurs apprécient tout autant les ouvrages anciens qui illustrent l'introduction de la tomate en Europe, que la diversité des boîtes de conserve! Une mention spéciale pour l'énorme pot de ketchup offert par la société Unilever qui a repris les activités de l'ancienne vinaigrerie carougeoise Chirat. Autre sujet de curiosité, les produits cosmétiques à base de tomate. Les vertus antioxydantes du lycopène, molécule présente dans la tomate (elle lui donne sa coloration rouge) qui neutralise les radicaux libres et combat les maladies dégénératives, ont suscité un grand engouement en Amérique et, depuis peu, en Europe. Les pilules à la tomate à l'assaut de la vieillesse! Les visiteurs découvrent aussi avec intérêt que les Solanacées forment une famille à risques, avec nombre de plantes plus ou moins vénéneuses comme la mandragore, la belladone ou le tabac. Et les visiteurs repartent en croquant une tomate offerte par l’Union Maraîchère de Genève, qui est installée à Carouge depuis près de 40 ans. 50e numéro du Catalogue des Nouvelles acquisitions En janvier 1980 paraissait le premier numéro du Catalogue des nouvelles acquisitions de la Bibliothèque. L'informatique n'était pas encore la panacée et si la mise en page de ce premier numéro trahit le caractère artisanal des moyens d'impression de l'époque, la forme et la formule de cette brochure avaient été d'emblée trouvées. D'un format pratique, on la glisse dans son sac à main, une page «Aide-mémoire» permet de noter les titres que l'on souhaiterait lire. Paraissant deux fois l'an (en janvier et juin), le catalogue recense en moyenne 350 à 400 titres, classés par matières. Lectrices et lecteurs de la Bibliothèque se sont habitués à sa sortie. En près de vingt-cinq ans, sa couverture et sa présentation ont fait l'objet d'un renouvellement qui témoigne de l'évolution du goût et des techniques, mais aussi des étapes que la Bibliothèque a traversées au cours de son histoire récente: 1982: extension et création de la section Jeunesse, 1986: lancement des premiers sacs, 1991: célébration du 700e, 1996: début de l'informatisation, 1997: première édition du Concours littéraire, 1998: déménagement au boulevard des Promenades. Pour son 50e numéro, nous avons voulu lui donner un lustre particulier. On a demandé à quelques personnes proches de la Bibliothèque et représentatives de la vie carougeoise quel a été le dernier livre qu'elles ont acheté. C'est ainsi qu'on pourra lire la réponse de Gérard Fissé (comédien), Dominique Haenni (ancien conseiller administratif), Jeannine de Haller (conseillère administrative), Claudine Kasper (conseillère municipale), Jean-Marie Marquis (conservateur du Musée de Carouge), Gérald Poussin (artiste), Raymond Zanone (ancien conseiller administratif) et Dominique Zumkeller (archiviste de la Ville de Carouge). Choix éclectique où voisinent les livres d'histoire, les romans et les biographies. Dans les prochains numéros de son Catalogue, la Bibliothèque a l'intention de proposer à ses lecteurs de donner leur avis sur leur dernière lecture. C'est en effet une des missions de ce catalogue de servir de relais entre le public, les collections de livres et la lecture. A l’affiche : un été pour les femmes dans l’édition romande Parus simultanément ce premier semestre, trois livres, de conception et de facture fort différentes, invitent lecteurs et lectrices à découvrir ou redécouvrir des femmes suisses d’autrefois et à rencontrer des personnalités féminines contemporaines qui, sans les premières, n’auraient peut-être pas suivi le chemin qui est le leur. «Pionnières et créatrices en Suisse romande, XIXe et XXe siècles» (Slatkine, 2004) est édité par le Service pour la promotion de l’égalité entre homme et femme (SPPE). Préfacé par Martine Brunschwig Graf et introduit par Fabienne Bugnon, directrice du SPPE, il se présente sous la forme d’un dictionnaire de 56 notices d’Adèle Affry à Zouc, illustrées et enrichies d’indications bibliographiques. «Du salon à l’usine, vingt portraits de femmes: un autre regard sur l’histoire du canton de Vaud» (Ouverture, 2004) est l’œuvre Un chiffre : 1'027 de Corinne Dallera et Nadia Lamamra. Il présente 20 femmes, de 1803 à nos jours. Agrémenté d’illustrations, de notes et notices bibliographiques, ce petit livre se place dans une perspective historique du féminisme vaudois. «Histoires et visages de femmes» (Cabédita, 2004) est un livre à quatre mains de Florence Hervé et Brigitte Mantilleri ; préfacé par Martine Brunschwig Graf et introduit par Bernard Crettaz, il est illustré de nombreux portraits. Si la dernière partie du livre: «Une centaine de femmes remarquables » prend la forme d’un dictionnaire, l’essentiel de l’ouvrage est consacré à 28 rencontres avec des femmes suisses d’aujourd’hui, de la clownesse Gardi Hutter (en couverture), à la théologienne Isabelle Graesslé en passant par la vigneronne Marie-Thérèse Chappaz. C’est chaleureux, vivant , optimiste et d’une lecture aisée. Il s'agit du nombre de visiteurs lors de l'inauguration de l'exposition Tomates &Co au Musée de Carouge, le 10 juillet, jour de la fête de la tomate. Exposition ouverte jusqu'au 10 octobre tous les jours de 14h. à 18h., sauf le lundi. Entrée gratuite. Prochaine visite commentée gratuite le jeudi 7 octobre à 18h30, sous la conduite d'Alessandro Natali, ingénieur botaniste et commissaire scientifique de l'exposition. Visites-ateliers pour les enfants (de 4 à 10 ans) les 1er septembre et 6 octobre de 10 à 11h30, sur inscription. Les enfants réaliseront eux-même puis goûteront des recettes originales. Renseignements à l'accueil du Musée Place de Sardaigne 2 Téléphone. 022 342 33 83 Télécopie: 022 342 33 81 Courriel [email protected] www.carouge.ch Les Journées Européennes du Patrimoine à Carouge Jeton en laiton. Chemin de fer américain (tram hippomobile) Genève-Carouge 1862, coll. J.Reymond Depuis l’origine de ces journées, la ville sarde a participé aux différents thèmes fédéraux ou européens. Ce fut en 1994 les Jardins secrets, en 1995, l’Eau et le cinéma, en 1996 d’autres jardins, en 1997 le Religieux, en 1998 l’Industriel, en 1999 les Tramways, en 2000 l’Architecture carougeoise au XXe siècle. D’abord préparées par «Le Boulet» (association de sauvegarde du VieuxCarouge), c’est en 2001 que la Commune a repris l’organisation de ces journées avec les sujets suivants : en 2001 l’habitat du XVIIIe à nos jours, en 2002 les métiers du patrimoine, enfin en 2003 le verre et le vitrail. Cette année, le 11 septembre, l’Institut d’Architecture Universitaire se joint à la Commune pour offrir une visite sur le thème: «Les transports, bâtiments, voies et moyens, et une thématique sur les ponts de l’Arve». La plupart des objets concernés n’existant plus, un fascicule en retracera l’histoire illustrée: des routes d’accès de France ou du Royaume sarde à Carouge avec leurs techniques de construction à travers les âges, des romains au bitume actuel en passant par les pavés, mais aussi les moyens de transport, des vélos et motos aux autos, sans oublier l’avion et l’ancêtre de l’hélicoptère des frères Dufaux. Également les diligences et les tramways d’abord hippomobiles puis à vapeur, avant l’usage de l’électricité. Les bâtiments nécessaires à la fabrication ou à l’usage de ces véhicules seront également évoqués, comme les débridées, les dépôts de trams et les parkings souterrains actuels. Une exposition avec exposé aura lieu samedi 11 septembre 2004 à 14 h. au Musée de Carouge suivi d’une balade en remontant l’Arve rive gauche à la découverte du PontNeuf de Napoléon, jusqu’au pont de Vessy, ouvrage en béton de l’ingénieur Maillard. Gérald Berlie, architecte 26 août 04 | n°3 août 04 | n°3 27 *Journal Carouge AOUT DEF 16.9.2004 15:39 Page 28 Histoire de Carouge Vie carougeoise Comment ça va ? Les Carougeois et les fêtes napoléoniennes : Le sacre de Napoléon Bonaparte (1804) et la naissance du Roi de Rome (1811) Pierre-André Staudenmann, vous êtes président de la Palette carougeoise, association qui regroupe des artistes-peintres, comment ça va ? 1re partie En 1804, Carouge est française depuis 12 ans (1792) et Carouge, comme tant d’autres villes, allait devoir célébrer le couronnement de Napoléon Ier ! Ces fêtes s’inscrivent dans une tradition désormais bien établie. Les fêtes révolutionnaires ont toujours été célébrées avec solennité, faste et militantisme. Voulues par la Paris révolutionnaire, ces réjouissances populaires permettent de diffuser les images du pouvoir et de publiciser l’idéologie révolutionnaire. La fête se veut alors pédagogique. Le Consulat continuera dans ce sens en célébrant partout en France le 18 brumaire. L’Empire n’inventera rien mais utilisera la fête pour asseoir son pouvoir. Porte gravée, place du Temple, évoquant le passage de Bonaparte à Carouge en 1797. • • Ces réjouissances populaires permettent de diffuser les images du pouvoir et de publiciser l’idéologie révolutionnaire. 28 Voulu par le Sénat pour mettre fin au risque de complot royaliste, le sénatus-consulte du 18 floréal an XII [18 mai 1804] confie le gouvernement de la République à un empereur. La nouvelle Constitution sera ratifiée par le peuple (3 572 329 oui, contre 2 579 non) en novembre de la même année et Napoléon Ier est sacré empereur par le pape Pie VII lors d’une cérémonie en Notre-Dame de Paris, le 2 décembre suivant. Afin que l’idée de l’Empire soit acceptée et relayée dans l’ensemble des territoires français, conquis ou de tradition, les différents départements de l’Empire sont priés d’envoyer des délégations. Le département du Léman, auquel Carouge est rattaché depuis 1798, n’échappe pas à la règle et doit être représenté par 16 hommes. L’ancienne cité sarde doit envoyer un petit contingent. Le maire, Louis Montfalcon, désigne deux hommes: Pierre Poulet, officier ayant le rang d’adjudant major sera accompagné par Pierre Hyppolite Duclerc, fusilier. Leur feuille de route est simple. Ils porteront l’uniforme de la garde nationale, le fusil, la giberne et le sabre en baudrier et se rendront à Genève le 9 octobre à 9 heures du matin août 04 | n°3 «où la députation sera passée en revue et formée en détachement pour suivre sa destination». Ils doivent arriver à Paris «avant le 10 brumaire [1er novembre 1804]». Pourtant le sacre de l’Empereur n’est prévu que pour le 2 décembre. On ne sait rien sur les impressions parisiennes de nos deux délégués: aucune lettre ni aucune mention dans les Registres officiels n’évoque cet épisode. Dommage. On peut toutefois s’en faire idée en regardant le célèbre tableau peint par David intitulé Le Sacre de Napoléon Ier, conservé au Louvre, montrant le faste de la cérémonie et immortalisant le geste orgueilleux de l’empereur des Français se couronnant ! L’anniversaire du sacre impérial allait se pérenniser. Un décret daté du 19 janvier 1806 ordonne que la «fête de l’anniversaire de S. M. l’empereur seroit tous les ans célébré le premier dimanche du mois de décembre». Et le préfet d’écrire aux sous-préfets du département : «Cette fête fondamentale à laquelle l’anniversaire de la bataille d’Austerlitz [2 décembre 1805] est venu ajouter un degré de plus d’intérêt et de solennité, cette fête dis-je, est trop chère à tous les Français pour que je puisse supposer que les Maires négligent de la célébrer». Encore une fois l’historien est privé d’information ; mais il ne fait aucun doute que des réjouissances eurent lieu. (à suivre) Dominique Zumkeller archiviste Sources: Archives communales de Carouge et Archives d’Etat de Genève, Archives du Département du Léman (ADL) B 706/d et B 706/e et ADL liasses diverses CCXIX. Lire également les contributions de Marc Vuilleumier dans Carouge, 1991, pp. 119126 et 127-146. Ça va bien, ça va bien ! Je suis entré à la Palette, il y a presque 30 ans comme membre associé, car je ne suis pas carougeois. A l'époque, seuls les Carougeois pouvaient adhérer à la Palette comme membres à part entière et avaient ainsi la possibilité de faire partie du comité et d'être président. Mais faute de Carougeois pour assumer les responsabilités, je suis président depuis dix ans. Des nouvelles d'Arnaud Arnaud Haemmerlé (voir le précédent numéro de VivreCarouge) est revenu des Olympiades internationales de chimie qui se sont déroulées du 17 au 27 juillet à Kiel en Allemagne. Déjà au premier rang lors des éliminatoires suisses, seul Romand sur les quatre jeunes sélectionnés pour participer aux olympiades, il est resté le meilleur des quatre Suisses et le seul à remporter une médaille de bronze. Des quelque 240 participants provenant de 61 pays, Arnaud a obtenu la 103e place. Pour plus de renseignements sur la Palette carougeoise M. Staudenman: tél. 022 788 15 14 Le bilan de ces dix ans de présidence ? La Palette organise une exposition chaque année dans le courant du printemps à la Salle des fêtes et ces dernières années, nous avons amélioré sa qualité. Lors de la prochaine exposition, en 2005, un collectionneur souhaitant rester anonyme mettra à notre disposition une collection de peintures genevoises. Nous aurons notamment des oeuvres de Guinand, de Tavernier et d'anciens artistes de la Palette. En outre, chaque année un peintre est mis à l'honneur durant l'exposition, en fonction du nombre d'années d'adhésion à la Palette. Auparavant, nous organisions tous les deux ans un concours sur un thème, mais vu le faible taux de participation et la qualité peu spectaculaire, nous avons choisi, après consultation avec tous les membres, de le programmer tous les cinq ans. Le prochain aura lieu en 2007 et il coïncidera avec les 70 ans de la Palette carougeoise. L'exposition sera maquée par des toiles des membres fondateurs pour que le public puisse prendre connaissance des origines. Outre l'exposition annuelle et le concours, la Palette met sur pied bon nombre d'activités. Nous organisons des sorties dans le canton ou en France voisine et nous finissons toujours l'année par une fondue en plein air. Nous avons également réactivé les conférences qui avaient disparu, organisons des août 04 | n°3 visites guidées au Musée Rath et avons bien exploité toutes les visites guidées de Carouge. Toutes nos activités sont ouvertes à nos membres sympathisants. La société compte aujourd'hui 64 membres et environ 200 membres sympathisants, soit des personnes qui ne peignent pas, mais qui versent une cotisation annuelle de soutien de Fr. 10.minimum à la Palette et qui sont informées de tous les manifestations. Bref, le bilan de ces dix années de présidence est donc plutôt positif. Nous nous sommes également enrichis de peintres de qualité. Pour adhérer à la Palette carougeoise, le candidat doit nous envoyer un dossier puis organiser une petite exposition dans le lieu qu'il souhaite, pour que la commission d'admission puisse juger de la manière dont il accroche. Les membres de la commission se déplacent anonymement et individuellement. Outre mon affection pour la Palette, je suis professeur dans une école d'art et métiers où j'enseigne à des apprentis les métiers du bois. Je suis également responsable d'une académie de dessin et de peinture qui s'appelle Pictura qui fonctionne sur le même principe que la Grande Chaumière à Paris. Les peintres peuvent venir travailler, sans inscription, ils paient Frs 15.- la séance. Cette académie a fêté ses 70 ans cette année, elle se situe actuellement dans les combles de l'école préprofessionnelle de Saint-Gervais. D'où vient ma passion pour la peinture? J'ai mené de manière parallèle mon intérêt pour la peinture et mon apprentissage d'ébéniste. Et puis un jour, alors que je peignais au bord d'une rivière, j'ai rencontré un peintre Maurice Gilliard. Il a regardé ce que je faisais, et m’a pris sous son aile, c'est comme ça que j'ai fait les Beaux-Arts aux champs. Par la suite j'ai également travaillé avec Guinand dans son académie. En conclusion, je souhaite longue vie à la Palette et que quelqu'un trouve l'énergie pour me remplacer dans quelques années… 29 *Journal Carouge AOUT DEF 16.9.2004 15:39 Page 30 Vie carougeoise Vie carougeoise «Les Mercredistes» lient l'amitié à la peinture L’amicale de marcheurs «Les Mercredistes», faisant partie de l’Association «Le Becquet» de la paroisse Sainte-Croix de Carouge présente une exposition de Georges Broillet, peintre, sous le signe «Amitié et peinture», à la galerie carougeoise Delafontaine 24, rue Jacques-Dalphin au 3e étage Swiss Art Recycling les artistes recyclent… Association des Intérêts de Carouge L’événement Swiss Art Recycling, lauréat de la bourse cantonale du développement durable 2004, a pour but de promouvoir le recyclage en proposant des créations réunissant l’utile, l’agréable et le beau dans les domaines de l’art, des arts appliqués, l’artisanat, la recherche et les domaines avoisinants. Espace de création et lieu d’information, Swiss Art Recycling se déroulera du 2 au 30 septembre 2004 aux Halles de la Fonderie à Carouge (av. Cardinal-Mermillod 17-19) et fera découvrir à un large public les différentes facettes de l’art du recyclage. Au programme: expositions, performances et rencontres ainsi que des ateliers juniors interactifs. Engagés fermement dans la campagne de sensibilisation au recyclage, artistes confirmés ou jeunes étudiants de HEAA Genève, associations ou structures spécialisées œuvrant dans ce domaine, proposeront leur perception de ce thème récurrent qui nous concerne tous et dont dépend l’avenir de la planète Terre. Cette association dynamique rassemble des entreprises carougeoises (artisans, commerçants, primeurs, restaurateurs, etc...) et a pour but d'animer le secteur commercial et d'en favoriser sa visibilité en créant des événements tout au long de l'année. Elle compte aujourd'hui pas moins de 200 adhérents et accueille celles et ceux qui souhaitent unir leurs forces et partager leurs idées dans la convivialité. En marge de leur prochain événement, le Sentier du recylage, les Intérêts de Carouge convient leurs membres et toute personne intéressée à un apéritif le vendredi 17 septembre dès 19h aux Halles de la Fonderie à Carouge dans le cadre de l'exposition Swiss Art Recycling. Entrée libre - jours et horaires d’ouverture: jeudi de 14h à 19h, vendredi et samedi de 14h à 22h, dimanche de 11h à 17h, lundi, mardi et mercredi visites privées sur rendez-vous Service de bar et petite restauration sur place, brunch le dimanche de 11h à 13h30 Contact: tel 078 621 55 19 / 076 348 60 70 En partenariat avec HEAA Genève – Haute école des arts appliqués – orientation mode, style et accessoires (exposition du 16 au 30 septembre 2004) Avec la participation de l’Atelier Jean-Marie Felber, des associations Réalise et Les Allumés, les jeux Bioviva, Graphic émotion et Copy Art Avec l’appui de la Ville de Genève - Département des affaires culturelles et le soutien de le Département de l’intérieur, de l’agriculture et de l’environnement, la Loterie Romande, la Ville de Carouge, Favre et Guth SA, Migros, CTN SA, Intérêts de Carouge, Jeca SA, Jelmoli, Luc Perret SA, Retricycle SA, Serbeco, SIG www.swissartrecycling.ch 30 août 04 | n°3 Le Sentier du recylage à Carouge Suivez les bannières du recyclage à travers Carouge ! Les commerçants présenteront divers thèmes liés au recyclage (vitrines décorées, articles de seconde vie, présences d’artistes et d'artisans, etc.). Les galeries d'art présenteront une approche culturelle du recyclage en invitant des artistes s’exprimant à travers divers matériaux recyclés. Vernissage: le 2 septembre dès 17h. Horaires d'ouverture habituels pour les commerces et galeries Ouverture exceptionnelle le dimanche 5 septembre de 11h à 17h. Du mardi 7 au dimanche 19 septembre 2004 horaire d’ouverture: mardi à vendredi de 15h à 19h (mercredi jusqu’à 21h) samedi de 14h à 17h, dimanche 19 septembre de 11h à 17h Fermé les lundis et le dimanche 12 septembre L’artiste sera présent les mardis, jeudis, samedis et le dimanche de clôture. Soirée «Chantons la montagne» avec une délégation du «Chœur des Bornes» (Haute-Savoie) le vendredi 17 septembre de 19h à 21h. Qui sont les Mercredistes ? L’Association «Le Becquet», groupement d’hommes de la Paroisse catholique de Sainte- Croix issu du «Cercle l’Union Carouge» est créé en 1891. Les Mercredistes ont vu le jour plus tard, en 1965, regroupant les jeunes retraités pour des sorties en campagne et en montagne. D’une régularité à toute épreuve, soudés par une solide amitié, les Mercredistes ont fêté leur 1000e sortie le 28 novembre 1984. Si plus de 50 hommes font partie des Mercredistes, les sorties réunissent généralement une petite vingtaine de «grands» ou «petits» marcheurs; il n’est par rare de voir des Mercredistes actifs de plus de 90 ans. Les Mercredistes se caractérisent également par le culte de l’amitié et l’ouverture. C’est ainsi que depuis une dizaine d’années, de plus en plus d’amis de communes voisines se sont joints aux Mercredistes carougeois. Les tableaux de l’amitié Depuis 1988 un Mercrediste, artiste à ses heures, anime les anniversaires de ses «collègues jubilaires» en leur offrant un tableau, généralement d’un paysage visité lors de leurs courses du mercredi. Randonnées pédestres L'Association genevoise des amis du Salève organise des randonnées pédestres gratuites à la montagne tous les dimanches toute l'année. Rendez-vous à 10h au terminus du bus 8 à Veyrier douane. Pour plus de renseignements: M. David Viry tél. 022 796 41 33 Site: http://www.dj-web.ch/rando-geneve/ Cet artiste, c’est Georges Broillet. Il peint pour son plaisir et celui de ses amis. Georges ne cherche pas à vendre ses tableaux ni à organiser des expositions, laissant cela à ceux qui vivent de leur peinture. S'il a donné son accord à ce projet d’exposition, c’est pour que l’esprit et l’amitié qui lient les Mercredistes soient mis en valeur. Né le 30 mai 1920 Georges Broillet peint, dessine depuis plus de 60 ans. Autodidacte, il a néanmoins suivi un hiver la classe de René Guinand avec son ami Jacky Mouchet (père de Daniel), ceci aux Beaux Arts. Il se consacre à la peinture figurative en recherchant la continuité de l’école genevoise. Il peint à l’aquarelle, acrylique, huile et ses sujets de prédilection sont les paysages des environs, notamment les Moulins de Vert, le Salève, les Pitons, la Corraterie, le Plateau des Bornes et, en Valais, le Val de Bagnes. L’exposition sera divisée en deux parties: - Les tableaux de l’amitié, offerts aux marcheurs Mercredistes - Les tableaux qui seront mis en vente (notamment pour couvrir les frais de l’exposition). Seront également exposées les archives du Becquet et des Mercredistes. Pierre Ghirardi août 04 | n°3 31 *Journal Carouge AOUT DEF 16.9.2004 15:39 Page 32 Anne Maniglier Vie carougeoise «40 Espontaneos» de La Ribot Vie carougeoise Activités du Théâtre de Carouge Musique municipale de Carouge - Ecole de musique En ouverture de saison, le Théâtre de Carouge accueille avec la Bâtie-Festival de Genève un travail étonnant de la chorégraphe madrilène La Ribot. Avec 40 Espontaneos, elle expose sur scène des corps spontanés. Des corps qui écoutent, s’organisent, s’adaptent à l’environnement, à la présence des autres (26-27 août). Voyage en terre russe en compagnie de Dostoïevski et de ses Notes du sous-sol. Un personnage épris de liberté et déçu du monde, se montre tour à tour comique ou pathétique (spectacle en russe avec résumé français, les 3 et 5 septembre). On ne badine pas avec l’amour de Musset exprime le drame d’une jeunesse perdue, à la recherche d’absolu dans l’amour. Son metteur en scène Jean Liermier fait de l’amour la clé pour découvrir la vie (21 septembre-17 octobre). Enfin, à la veille des élections américaines, Opération Métastases de Dominique Ziegler livre un récit haletant au fascinant suspens qui confronte deux espions d’âges et de convictions contrastés (28 septembre-10 octobre). Notre école de musique propose des cours destinés à tous les jeunes à partir de 8 ans, de Carouge et des alentours, donnés par des professeurs diplômés et compétents dans les locaux de la Musique municipale de Carouge au sous-sol du Centre communal. La rentrée à La Bulle d’air Prix pour le solfège: Fr. 400.- par année et pour un instrument Fr. 600.- par année. Fr. 400.- par année pour un deuxième élève instrument de la même famille. Les instruments sont mis à disposition gratuitement. Depuis bientôt 10 ans, elle est une référence en matière d'éveil musical pour les tout petits dès 12 mois. Chaque année plus de 650 enfants ainsi que leurs parents fréquentent ses ateliers. A Carouge et au Grand-Saconnex, plus de 200 instruments du monde entier vibrent entre les mains de tous les artistes en herbe, grands et petits. Dans une salle chaleureuse, les instruments de musique sont mis à disposition de chacun: des plus classiques aux plus ethniques, des plus connus aux plus étonnants. L’équipe de La Bulle d’air, composée de musiciens, psychomotricienne, musicothérapeutes et artistes professionnels de la petite enfance, accueille vos enfants par petits groupes et par tranches d'âge, de manière à offrir une écoute privilégiée à chaque participant tout en respectant les étapes d'acquisition et de concentration des enfants. Ces ateliers ont pour but d'éveiller la curiosité des enfants pour l'environnement sonore, de valoriser leur créativité musicale et de permettre de se découvrir mutuellement, adultes et bambins, des talents cachés ! S'informer et s'inscrire: 022 788 36 22 du lundi au vendredi : 9h à 12h / 14h à 18h [email protected] www.labulledair.com Les inscriptions se font par téléphone. Exposition de Martine Brand Pléiades de couleurs Le Centre de Loisirs offre la possibilité aux Carougeois d'exposer leurs œuvres créatives. Si comme Martine, vous êtes intéressé-e-s, contactez-nous. Martine Brand, utilisatrice du Centre, exposera ses dessins très colorés. Coiffeuse de formation, amoureuse de la nature sous toutes ses formes, elle reste «une voyageuse dans l'âme, une aventurière de contrées mystérieuses et sublimes d'un langage à deviner sans se l'approprier», dit-elle. Artiste autodidacte, elle a commencé à dessiner avec des feutres de couleur et depuis plus de trois ans explore leurs mul32 août 04 | n°3 tiples possibilités. Depuis 2001 elle a participé à plusieurs expositions collectives ou individuelles. Lors du vernissage, le vendredi 10 septembre à 18h, elle vous présentera ses œuvres. Vous pourrez admirer ses tableaux du 10 au 24 septembre 2004. L'entrée est libre. Horaire d'ouverture du Centre: mardi de 14h à 18h, mercredi de 14h à 20h et vendredi de 14h à 23h. Rue Jacques Grosselin 31 - 1227 Carouge 022 342 87 87 Feuille d'inscriptions et renseignements auprès de: M. Michel Mariot, directeur de l'école de musique Avenue du Grand-Salève 15 – 1255 Veyrier Tél. avec répondeur 022 784 17 82 Email : [email protected] Les instruments enseignés sont: Les bois: clarinette, saxophone et flûte traversière Les cuivres: trompette, cornet à pistons, bugle, trombone, baryton, cor et tuba. La percussion: tambour de musique, tambour de marche, batterie-jazz, xylophone et timbales. Musiciennes et musiciens, nous vous attendons le mardi soir à 20h.30 pour l’harmonie et le jeudi soir à 19h.30 pour la batterie de tambours au sous-sol du centre communal. Visitez notre site Internet : www.mmc-ge.ch Carouge Natation Pour la 2e saison de son histoire au plus haut niveau, l’équipe phare du Carouge-Natation a connu des débuts difficiles. En effet, elle a dû faire face aux blessures successives de ses deux joueurs étrangers qui ont pu par la suite être remplacés. Malgré cela, l’équipe n’a pas réussi à éviter le tour de promotion/relégation LNA - LNB qui oppose les 4 dernières équipes de LNA aux 2 meilleures de LNB dans un mini-championnat où les 2 derniers basculent en LNB. Actuellement, l’équipe carougeoise figure à la 3e place et compte bien rempiler pour une 2e saison au plus haut niveau. Il faut savoir que la première équipe n’est pas la seule préoccupation du club. En effet, la politique de formation reste la doctrine principale du Carouge-Natation. Le mouvement junior compte dans ses rangs la présence d’une cinquantaine de joueurs de moins de 18 ans, ainsi qu’une école de water-polo ouverte aux jeunes joueurs dès l’âge de 8 ans. Sans oublier les équipes réserves évoluant en 1e et 2e ligue régionale. A noter que le 11 septembre 2004, les Carougeois accueilleront les finales du championnat suisse des moins de 15 ans à la piscine de la Fontenette avec l’objectif de figurer en bonne place et pourquoi pas de créer la surprise sur leurs terres. Pour obtenir des renseignements sur l’école de water-polo 079 37 67 30 Massimo Castrilli août 04 | n°3 33 *Journal Carouge AOUT DEF 16.9.2004 15:39 Page 34 Vie carougeoise Evénements à Carouge en septembre Marché Place du Marché Mercredi et samedi EXPOSITIONS Musée de Carouge Place de Sardaigne 2 Tomates & Co Jusqu’au 10 octobre tous les jours de 14h à 18h sauf le lundi Bibliothèque de Carouge De la main à la lettre A l'origine de l'écriture, la trace d'une main sur une paroi... Présentation des différents outils et supports à travers le temps jusqu'à l'invention des alphabets. Du 21 septembre au 20 novembre heures d'ouverture de la bibliothèque Exposition accompagnée d'un atelier de calligraphie. Galerie Delafontaine Georges Broillet, Amitié – peinture aquarelles et acryliques Du 7 au 19 septembre Tarik Kherraf, Les arts graphiques de Saint-Petersbourg gravures de trois artistes russes. Du 24 septembre au 10 octobre ANIMATIONS Halles de la Fonderie Swiss Art Recycling Expositions, conférences, rencontres, animations, défilés autour du thème du recyclage. Du 2 au 30 septembre Le sentier du recyclage Expositions dans les commerces et galeries sur le thème du recyclage. 34 août 04 | n°3 Visites guidées de Carouge Départ à 11h de la mairie de Carouge Samedi 4 septembre Carouge et les cinq sens Samedi 11 septembre Carouge, ses artistes et ses artisans Samedi 18 septembre Carouge en zig zag Samedi 25 septembre Céramique, art vivant Samedi 2 octobre Carouge à livre ouvert La Vogue de Carouge accueille la Fête de la bière, belle de Genève, belle de Carouge Vendredi 3, samedi 4 et dimanche 5 septembre Places de Sardaigne, du Temple, du Marché, parc de la cure et rues avoisinantes. Espace enfants au parc Cottier. Animations, buvettes. Journées du Patrimoine Exposé et exposition sur le thème Les transports, bâtiments, voies et moyens et ponts sur l'Arve Samedi 11 septembre, départ 14h devant le Musée de Carouge Run to Run Course pédestre à travers Carouge de 13h à 17h Départ et arrivée place de Sardaigne Samedi 25 septembre *Journal Carouge AOUT DEF 16.9.2004 15:39 Page 36